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N° 15 - Janvier 2024 | www.mfr53.org |

Temps forts dans le réseau des MFR
Rendez-vous pour les MFR de la Mayenne, lors des prochains temps forts du premier semestre 2024 :
Vendredi 19 et samedi 20 janvier 2024 : Participation au Forum de l'Enseignement supérieur et des métiers, à l'Espace Mayenne, à Laval.
Samedi 27 janvier 2024 et samedi 23 mars 2024 : Journées Portes Ouvertes, dans toutes les MFR & CFP de la Mayenne.
Jeudi 11 avril 2024 : Journée sportive départementale des MFR 53 à Saint-Berthevin. Cette édition prendra les couleurs de l'Olympisme.
Jeudi 16 mai 2024 : Assemblée générale de la Fédération des MFR de la Mayenne, à la Maison des Agriculteurs, à Changé.
Du 17 au 26 mai 2024 : 13e Floralies, à la Chabotterie, en Vendée - participation des MFR des Pays-de-la-Loire.

Le sport, un puissant levier d’éducation
Le thème de cette nouvelle édition s’est inspiré de l’actualité avec l’accueil des JO en France en 2024. Une opportunité pour les jeunes apprenants de réfléchir sur les valeurs du sport et de l’Olympisme.
Parallèlement, les valeurs humaines mises en avant par les équipes des MFR, dans l’accompagnement des apprenants, sont des principes qui guident les actions éducatives, au quotidien. Respect – empathie - gratitude, partage – tolérance – solidarité - inclusion, détermination - courage – persévérance et dépassement de soi, honnêteté, responsabilité, travail d’équipe sont autant de convictions et de principes fondamentaux universels qui contribuent à un quotidien plus humain et permet de guider chacun pour orienter ses décisions de façon positive et harmonieuse.
Notre société moderne peut être intimidante et peut susciter la méfiance et le mépris de l’autre. La pratique d’un sport développe nos aptitudes sociales, physiques et comportementales ; c’est un levier puissant qui nous apprend à partager, à tolérer les différences et à coopérer en équipe.
La commission EPS des MFR de la Mayenne va prochainement réfléchir à l’organisation d’une journée aux couleurs de l’Olympisme : tout un programme pour faire transpirer ces valeurs.
Françoise COURTEILLE
Animatrice de la commision départementale EPS
La Fédération des MFR fête ses 70 ans
Point de vue
C’est avec grand plaisir que j'accueillais les 300 convives, le 23 novembre 2023, à Changé, pour fêter le 70e anniversaire de la Fédération. Les tables rondes ont permis de relater la raison d'être de la Fédération et de retracer le chemin parcouru. Si l'adaptation des formations reste permanente, la conviction initiale des bienfaits de l'alternance et de l'apprentissage sur le terrain reste de mise. L'association des familles dans les décisions au sein de nos conseils d'administration sont des composantes à la réussite des jeunes.
Paul Le Callenec, directeur de la Maison de l’autonomie, a précisé les attentes et besoins du milieu notamment autour du service à la personne, tant convoités sur le territoire. Les MFR de la Mayenne ont répondu à un appel à projet et fait preuve d'adaptation, tout en utilisant des moyens modernes pour permettre à l'apprenant d'acquérir un bagage suffisant pour exercer mais aussi pour pouvoir évoluer au cours de sa carrière professionnelle.
C’est sous forme de saynètes que des jeunes ont traduit, non sans humour, la visualisation des MFR en 2053.
Dominique Ravon, président de l’UNMFR, a clôturé la séance en éclairant de sa vision les perspectives d'avenir des MFR. Notre mission restera l'accompagnement des jeunes dans leur projet, pour qu'ils deviennent les citoyens et élus de demain, capables de se préparer aux changements et de s'adapter.
La soirée s'est prolongée par un temps convivial, autour de discussions très chaleureuses.
Jean Paul STEVENS,
Président de la Fédération
Exploitation laitière : les robots arrivent
Les éleveurs laitiers s’orientent vers la robotisation dans leurs exploitations, entre robot de traite, robot repousse fourrage, robot d’alimentation ou encore robot racleur.
Les robots soulagent l’astreinte de traite, d’alimentation et de travail autour du cheptel. Leur utilisation permet aussi d’accroitre les productions avec un meilleur suivi technique des animaux, grâce aux données récoltées par ces outils à la pointe de la technologie.
Nous avons constaté l’importance du robot de traite et du robot repousse fourrage sur nos lieux d’apprentissage. Jean-Marc Benoist (EARL JMB), ainsi que Régis Roger et David Alexandre (du GAEC Le Rocher) en témoignent.
Ces robots permettent de décaler les horaires d’astreinte. Ils permettent donc de dégager du temps pour d’autres tâches, par exemple lors des grosses périodes de travaux dans les champs, mais également du temps de vie de famille « Cela me permet d’être plus tôt à la maison et donc de profiter de mes enfants », raconte Jean-Marc Benoist.
Un travail moins fatigant
Ces technologies permettent un travail moins physique alors qu'à l’heure actuelle, on parle de plus en plus des TMS (troubles musculo-squelettiques), très présents chez les trayeurs. Par ailleurs, elles permettent, dans les structures à plusieurs associés, de pouvoir faire l’astreinte « seul le week-end et rapidement, sur des exploitations de taille importante », confie Régis Roger.
Un entretien régulier et coûteux
Le robot de traite a aussi des inconvénients. Cette machine tourne jour et nuit 7 jours sur 7, il y a donc plus de risques d’avoir des soucis, d’autant plus que ces outils travaillent avec du vivant. Lorsqu’un problème survient, l’éleveur est prévenu avec une alarme sur son téléphone, de jour comme de nuit. Il faut un entretien régulier pour éviter d’être dérangé. La maintenance est coûteuse : selon les études, ces coûts sont multipliés par deux avec 15 € / 1000l contre 7 € pour une installation classique.
Anticiper, c’est la santé
Grâce aux robots de traite et au collier dont les vaches sont équipées, l’éleveur peut constater l’état de santé de son troupeau et intervenir plus facilement avec des produits préventifs. Il évite ainsi l’utilisation des antibiotiques. Cela permet une réduction des coûts car les produits vétérinaires sont coûteux et cela « permet d’avoir des produits de meilleure qualité, à l’heure actuelle où on parle d’antibiorésistance », explique David Alexandre.
La robotisation change complètement la manière de travailler des éleveurs laitiers.
Freddy PAINCHAUD
et Florentin ROYER
L’agriculture est olympique
L’agriculture mayennaise relève deux défis importants, à l’image des sportifs se préparant aux épreuves olympiques.
La profession doit convaincre les jeunes de s’investir dans ces métiers. Pour ça, il est nécessaire de faire évoluer les outils pour accroître les performances et rendre le travail moins pénible.
Les agriculteurs
passent le témoin
Côté équipement, les nouveaux robots développent l’efficacité du travail humain. Elles le rendent plus facile à réaliser en assistant les gestes et précisant l’information nécessaire aux décisions.
Comme dans un relais, les agriculteurs en place veulent transmettre leurs exploitations. On sait que dans ce type de course, le passage du témoin d’un coureur à l’autre est un point crucial pour la performance d’ensemble. Préparer cette situation est primordial.
Laurent BOY
Quid du renouvellement générationnel des agriculteurs
Selon la Chambre régionale d’agriculture des Pays-de-la-Loire, 30 % des agriculteurs ne trouvent pas de repreneurs.
Entretien
Jean-Noël et Valérie Malin, installés en EARL à Montjean, veulent transmettre leur exploitation.
Avez vous des repreneurs potentiels ?
Pour le moment, nous n’en avons pas. Nous avons été contactés par la Chambre d’Agriculture, car notre ferme correspond pour l’installation d’un jeune.
A qui voulez vous céder votre exploitation ?
Si possible, nous voulons installer un jeune que nous connaissons. Cela permettrait d’avoir confiance et de connaître ses capacités. Nous voulons une installation individuelle, car la surface de l’exploitation (68 ha) n’est pas viable pour faire vivre plusieurs associés.
Vos productions sont elles adaptées pour l’installation d’un jeune ?
Nos productions sont le lait, la viande et le canard. Nous avons fait le choix de les diversifier car, en cas de crise, il y a toujours un atelier ou deux pour rattraper l’autre. Cette organisation permettra au jeune de faire face aux aléas de marché.
Qu'avez-vous mis en place pour une meilleure transmission ?
Nous avons arrêté l’atelier des taurillons pour moderniser l’atelier lait avec l’installation d’un robot. Notre système actuel demande beaucoup de travail, mais nous sommes deux. Si un jeune reprend seul, il faudra le réduire et diminuer l'astreinte.
Y a t il des frais à faire par le repreneur ?
Il y a toujours des frais à faire par le repreneur pour mettre l’exploitation à son goût.
La charge de travail est elle convenable pour un jeune ?
Une fois le robot de traite monté, la charge de travail sera convenable, oui.
Simon GAROT et Dylan GAIGNER
A la découverte du handisport
Le 18 octobre, à Craon, plusieurs élèves de la MFR de l'Hippodrome ont pu échanger avec un athlète paralympique. Une activité riche en émotions. Reportage.
Dans le cadre de la semaine olympique et paralympique, et en partenariat avec la ville de Craon, les jeunes de 4ème et 3ème ont pu participer à une séance de tennis de table avec un joueur en situation de handicap du club de Saint Berthevin, l'USBB.
Pendant deux heures, ils ont donc pu échanger sur l'expérience de Thierry Leroux, athlète handisport de l'USBB. Suite à ce témoignage, ils ont participé à un tournoi de tennis de table et se sont affrontés dans la bonne humeur. Ils ont compris que, malgré le handicap, aujourd'hui, tout est adapté pour que tous puissent s'épanouir dans n'importe quel domaine, sportif ou autre.
Cette rencontre, encadrée par Florian Benoist, éducateur sportif à la ville de Craon, était aussi l'occasion de les sensibiliser au handicap et de dédramatiser cette situation. En effet, ils ont pu se rendre compte qu'avec de la volonté, tout était possible. Comme en témoignait Antoine : « On n'est pas tous les jours confrontés au handicap et, donc, pouvoir échanger directement avec une personne concernée, ça nous touche encore plus. »
Pour preuve de l'intérêt porté à cette intervention, les jeunes ont posé énormément de questions à Thierry Leroux concernant les différentes catégories de handicap, les équipements nécessaires à avoir, les différentes compétitions existantes, les règles du jeu, à savoir si elles étaient identiques à celles des valides ou non…
Cette rencontre a aussi permis une ouverture d'esprit pour des jeunes qui n'étaient pas forcément très connaisseurs du sport paralympique. A moins d'un an des Jeux Olympiques de Paris, il était important de faire un focus sur ces disciplines. Les jeunes ont pris conscience que des Jeux Olympiques et Paralympiques organisés en France étaient quelque chose d'exceptionnel et qu'il fallait en profiter, même si tous sont bien conscients que pouvoir assister à une compétition relèvera du miracle. Et Lucas de conclure : « On n'aura sans doute pas l'occasion d'organiser d'autres Jeux Olympiques en France tout de suite, alors si on peut profiter de ceux-là... »
Patrick BORDEREAU
Moniteur
Deux sportifs de haut niveau à la MFR
À Craon, à la MFR de l'Hippodrome, Clara et Léo pratiquent des sports méconnus : le floorball et le hockey sur gazon. Interview.
Votre sport en quelques mots ?
Clara : Le floorball est une sorte de hockey en salle, à six contre six sur un terrain de hand, avec des matchs de 2x20 minutes.
Léo : Le hockey sur gazon se pratique sur un terrain d'une taille un peu inférieure à celle d'un terrain de foot, à 11 contre 11 avec des matchs de 4x15 minutes.
Pourquoi ce sport ?
Clara : Mon papa était entraîneur des jeunes et j'y suis venue tout naturellement.
Léo : Mon entraîneur est venu faire une séance d'initiation au collège et ça m'a tout de suite plu.
Depuis combien de temps le pratiquez-vous ?
Clara : J'ai commencé il y a neuf ans et, comme on est au niveau national, on s'entraîne beaucoup : deux entraînements de 2 h par semaine et les matchs le dimanche.
Léo : A peu près pareil pour nous au niveau régional : trois entraînements de 1h30 par semaine et les matchs le dimanche. Je pratique depuis trois ans.
Les JO de Paris approchent, ça vous inspire quoi ?
Clara : J'aurais aimé que le floorball y soit présent évidemment, même en démonstration, pour que les gens le découvrent. On est encore loin des grandes nations scandinaves (Suède, Danemark…) mais on progresse. Pour ça, on a besoin de se faire connaître.
Léo : Pour le hockey sur gazon, c'est différent : c'est déjà un sport olympique. La France progresse aussi, même si on reste loin des grandes nations (Australie, Belgique…). Les JO vont être une vitrine pour la France. Il faut montrer une belle image du sport.
Clara : Je trouve qu'on devrait plus valoriser les sports méconnus et leur laisser plus de visibilité par rapport aux autres sports qu'on voit tout le temps à la télé. En plus, c'est compliqué d'avoir des places. Elles sont vite parties et ça reste cher ! C'est dommage : on ne reverra pas les JO en France tout de suite... .
Patrick BORDEREAU
Moniteur
Les élèves de 1ère Bac Pro SAPAT pratiquent le sport inclusif
Dans le cadre de l’inclusion des personnes en situation de handicap et des activités mises en place dans les missions Terre de Jeux 2024, les jeunes de la classe de 1ère baccalauréat professionnel SAPAT (Services aux personnes et aux territoires) ont pu participer à une animation. Le service des sports de la ville de Craon a piloté une séance de tennis de table, accompagné par deux adultes de l’Union sportive Saint-Berthevin/Saint-Loup-du-Dorat Handisport.
Motivation et investissement
Au cours de ce moment, 13 de nos jeunes apprenants ont donc pu échanger avec ces sportifs en situation de handicap mais aussi pratiquer l’activité tennis de table en leur compagnie, y compris en les affrontant.
Un temps à la fois divertissant mais aussi et surtout enrichissant sur l’intégration du handicap dans la pratique sportive, la tolérance et l’ouverture d’esprit.
Qui plus est, ce moment leur a également permis de comprendre que porteur d’un handicap ou non, la motivation et l’investissement étaient des éléments essentiels dans la pratique sportive, comme dans beaucoup d’autres domaines.
Pour l’anecdote, les licenciés ont remporté chacun des matchs auxquels ils ont participé (jeunes et moniteurs compris).
Bastien BEAUSSIER
Moniteur à la MFR de l'Oudon
En 4e-3e, découvrez l'atelier sport
Entretien croisé
Romane CRESPEL et Romane VERON Cette année, lors des ateliers du mercredi soir, elles ont découvert de nouveaux sports.
R. C. : Ces ateliers, c'est quoi ?
R. V. : Ce sont différentes activités au choix, le mercredi, de 17h à 18h. L'atelier soutien permet de réviser si besoin, de s’avancer dans son travail d’alternance ou lire dans le calme, soit l'atelier bricolage qui propose de la peinture, du dessin ou de l’aquarelle par exemple, ou soit l'atelier sport qui permet de découvrir d’autres sports.
R. C. : Tu as choisi lequel ?
R. V. : Le même que toi, l’atelier sport car j'aime le sport, c’est bon pour la santé. Cela permet de couper la semaine en deux. On découvre plusieurs sports qu’on ne connait pas. (CrossFit, Football gaélique...)
R. C. : En ce moment on fait du CrossFit, c'est quoi ?
R. V. : C’est du renforcement musculaire avec plusieurs exercices. On travaille l’endurance avec le vélo, le rameur ou la course à pieds. Il y a des exercices avec des haltères, comme des squats ou des fentes. Mais il y en a aussi au poids de corps.
R. C. : J'aime bien faire ça. Toi, ça t'apporte quoi ?
R. V. : Outre les courbatures, c’est bien pour le mental car on se sent bien après. On apprend à faire des efforts, à ne pas lâcher quand c'est dur.
Romane C. et Romane V.Élèves en classe de 4ème
Le sport, outil de partage franco-hongrois
Chaque année, les élèves de 1ère Bac Pro SAPAT partagent des temps d’activités sportives avec les jeunes Hongrois, lors de leur voyage Erasmus+ en Hongrie.
Chaque année, lors du séjour Erasmus +, les jeunes de la classe de première en baccalauréat professionnel SAPAT (Services aux personnes et aux territoires) partagent des temps d’activités sportives avec les jeunes hongrois de notre école partenaire, située à Varpalota.
Basket-ball ou volley-ball
Ce temps d’activités sportives permet de partager un temps de convivialité mais aussi de s’affronter gentiment et sportivement. Selon les années, un match de basketball est proposé aux jeunes ou une autre discipline tel que le volley-ball, bien que nos Français soient un peu moins à l'aise dans ce dernier. Il permet également un temps de rencontre entre les jeunes Français et Hongrois. En parallèle, d'autres activités non-sportives ont lieu, tout au long du séjour, entre eux.
Des moments appréciés
Cette rencontre sportive se déroule toujours dans la bonne humeur et chacun souhaite défendre au mieux les couleurs de son pays. De plus, pendant le séjour, des footings sont régulièrement proposés aux jeunes ainsi que des séances de développement du système cardio-vasculaire et de renforcement musculaire, dans une salle de sport située près du logement.
Ces temps de sport sont proposés et encadrés par les moniteurs de la MFR. Ce sont des moments appréciés par les jeunes et l’équipe qui renforcent les liens entre nos pays et entre les futurs citoyens européens.
Anaïs GUIOUILLIER
Directrice de la MFR de l'Oudon
Et pour Stéphane : « Allez, Allez !!! »
Stéphane Gourdin, moniteur au sein de la MFR La Pignerie, se prépare au « Marathon pour tous » qui se déroulera le 10 août 2024... lors des JO de Paris.
Entretien
Stéphane Gourdin, ancien mécanicien poids lourds dans l'Armée française, moniteur Sciences et technologies des agroéquipements.Qu’est-ce que le « Marathon pour tous » et comment y participer ?
Il s’agit d’une épreuve des Jeux Olympiques ouverte à tous. C’est une course à pied d’une distance de 42,195 km qui se déroulera dans la ville de Paris, le 10 août 2024, à 21h. Pour y participer, il faut être inscrit à l’application « Club Paris 2024 » et avoir fait au minimum 100 000 points en réalisant diverses activités sportives.
Pourquoi avez-vous envie d’y participer ? Quelles sont vos motivations ?
C’est tout d’abord un défi personnel mais aussi un rêve, depuis l’âge de 20 ans. Avec l’Armée, j’ai fait beaucoup de course à pied, car c'est la base du métier. C’est devenu une condition de vie et ça reste également une échappatoire. Monsieur Foulon (le directeur de la MFR) m’a motivé à faire partie d’une équipe. Il y a deux ans, j’ai participé à un marathon avec mon gendre, je n’avais qu’une envie, c’était de le battre et j’ai réussi !.
Comment préparez vous une course ?
Je m’entraîne quatre à cinq fois par semaine en faisant des footings de 8-10 km, en plus de fractionné et de vélo. Mais l’entraînement passe aussi par l’alimentation : Mes repas sont toujours composés de cinq éléments. Avant chaque marathon, je suis en restriction totale pendant un mois, c’est-à-dire plus de viandes rouges et plus d’alcool, mais plutôt des féculents, des fruits et des légumes.
Quelles sont vos performances ?
A 20 ans, je courais les 10 km en 36 minutes. Aujourd’hui, je cours les 10 km en 45 minutes. Mon dernier marathon, je l’ai fait en 3h30.
Comment réussir une course ?
Pour réussir une course, il faut avoir les équipements adaptés, principalement une bonne paire de chaussures. Et pendant la course, il faut s’hydrater et avoir de quoi s’alimenter, avec des gels et des fruits. Il est aussi important d’avoir le goût de l’effort et de ne jamais rien lâcher !
Meven, Corentin, Robin, Malo, Mathis, Tom et Julian. BTS 2 GDEA
Les Jeux de l'écologie !
Des Jeux Olympiques écoresponsables, c'est la promesse faite par l'organisation des JO de Paris. Qu'est-ce que cela signifie ? Qu'est-ce qui a réellement été promis ?
Malgré les promesses écologiques, les Jeux Olympiques restent des évènements qui polluent beaucoup. Les causes peuvent être les suivantes : des infrastructures créées spécialement pour ce moment ou un nombre très important de spectateurs venant du monde entier par des moyens de transports polluants, comme l’avion. Aussi, l’objectif est de ne pas dépasser l’émission de 1,5 millions de tonnes de CO2. Ces chiffres sont à comparer aux 3,6 millions de tonnes de Rio 2016 et aux 3,4 millions de Londres 2012.
Des promesses écologiques pour aujourd’hui…
D’après les organisateurs des Jeux Olympiques de Paris 2024, l’enjeu est ambitieux mais réalisable. Les infrastructures devront être un maximum existantes, temporaires et/ou réutilisables. Le mot d’ordre : éviter le gaspillage ! Des déchets en passant par l’eau, il est promis qu’un grand nombre de mesures seront mises en place.
Les sites olympiques devront utiliser au maximum des énergies renouvelables, pour réduire les émissions de carbone liées à l'électricité et au chauffage. Pour que les gens puissent se rendre sur ces sites, les organisateurs souhaitent aussi encourager l'utilisation des transports en commun et des modes de transport tel que le vélo, ainsi que mettre en place de navettes électriques et des stations de recharge.
... et pour demain !
De plus, des campagnes de sensibilisation sont également prévues. Les spectateurs seront encouragés à suivre toutes ces mesures mais aussi les athlètes et les différents volontaires. Le but n’est pas seulement d’agir sur l’impact immédiat des Jeux mais aussi d’envisager l’avenir dans de meilleures conditions, de montrer l’exemple sur l’importance de la prise en compte de l’environnement dans l’organisation de grands événements sportifs !
Le projet est donc louable : Paris 2024 propose des solutions, de la construction des infrastructures aux moyens de restauration qui devront être « durables ». Pour autant, il sera sans doute intéressant de calculer le réel impact de ces Jeux Olympiques, car de nombreux facteurs de réussite sont à prendre en compte et dépendront de l’investissement de chacun dans ce projet. Ainsi, rendez-vous en 2024 pour vérifier si ces promesses seront tenues.
Killian, Lucas, Pierre, Florian, Evan et Hugo
BTS 2 GDEA
Sport : des jeux toute l'année !
Chaque année, une journée en juin, la MFR de La Chauvinière fait ses jeux. Tous les jeunes de tous niveaux, de toutes formations et l'équipe d'encadrants au complet, s'affrontent, de manière conviviale. Une compétition sportive riche en activités : lancer de balles, course en sac, tir à la corde, football, sprint...
Du pain et des jeux1
Le sport c'est toute l'année. Il fait partie de notre cursus et des examens. Certains en font en club et en compétition, mais cette journée est distincte du sport de haut niveau ! C'est un temps fort, à Pré-en-Pail, où nous renouons avec la tradition antique. Car les origines des Jeux Olympiques remontent à l'Antiquité grecque, à Olympie. Organisés tous les quatre ans, des milliers de spectateurs assistaient aux épreuves, encourageant les sportifs dans les tribunes des arènes ou amphithéâtres.
Valeurs de l'Olympisme
Bien entendu, nous apprécions cette journée pour son moment de convialité, d'échanges, de challenges... dans un esprit d'équipe. Les valeurs de l'Olympisme ne s'appliquent pas uniquement aux évènements sportifs d'élite. Il s'agit d'une philosophie présente dans le sport, au travail, à l'école, à la maison... dans tous les aspects de la vie quotidienne.
L'amitié
C'est le rassemblement de tous. L'amitié permet de surmonter des obstacles, nous rend plus fort, nous encourage à passer outre nos différences et ne voir que nos similitudes. Cette journée de sport incarne la solidarité, la paix et la compréhension de l'autre. C'est essentiel entre coéquipiers et crucial à l'égard de l'adversaire. L'amitié est indispensable. Nous entendre avec les autres, partager, négocier... le Vivre-ensemble, en somme.
Le respect
Le respect des règles, d'abord, car y aurait-il du sport, des jeux sans fair-play, sans règles ? C'est le respect de soi, des autres et de l'environnement !
L'excellence
Donner le meilleur de soi-même, ce n'est pas gagner la médaille d'or ni la 1ère place sur le podium, c'est davantage atteindre ses objectifs. L'excellence dans la vie quotidienne, c'est relever des défis dans lesquels chacun s'implique et collabore pour atteindre l'objectif commun.
Bac Pro Aménagement Paysager et Production Horticole.
1Panes et Circences dirait Obélix et Astérix en parlant des Romains. Durant cette journée, nous nous restaurons sur place, avec des sandwiches préparés par notre Chef, car lui aussi bien sûr participe à cette journée.
La flamme des JO passera à Pré-en-Pail
Avant de flamboyer à Paris, la flamme olympique passera dans plusieurs villes de la Mayenne, dont Pré-en-Pail.
Le Relais de la flamme est une tradition et les Jeux Olympiques de Paris 2024 ne dérogeront pas à celle-ci. Les Grecs faisaient brûler un feu devant les temples, le feu étaient pour eux un élément des Dieux : devant le sanctuaire d'Olympie où se déroulaient les Jeux antiques.
La flamme moderne est apparue pour la première fois lors des JO d'Amsterdam, en 1928. Il faudra attendre les JO de Berlin, en 1936, pour voir le premier relais avec la torche. Depuis, le relais et l'allumage ont lieu à chaque fois. Avec des innovations, selon les éditions : en 2008, elle est allée jusqu'au sommet de l'Everest ; en 2013, jusqu'à la Station spatiale internationale.
Pour les JO de Paris 2024, la torche sera allumée le 16 avril, dans le sanctuaire d'Olympie, et arrivera à Marseille le 8 mai. Puis, elle commencera son voyage français jusqu'au 26 juillet. Les porteurs ou relayeurs seront 10 000 en tout, un millier en Mayenne. Chaque relayeur portera la flamme, pendant environ quatre minutes, sur une distance de 200 mètres. Des sportifs de haut niveau et des personnalités des milieux sportifs feront notamment partie des relayeurs.
Pour le passage de la flamme au Belvédère du Mont des Avaloirs, sur la commune de Pré-en-Pail, le 29 mai, trois personnes ont été sélectionnées. Quentin Cornu en fait partie. Il est notre coup de coeur et notre favori. Et pour cause, il est un ancien apprenti de la MFR de la Chauvinière !
Brevet Professionnel
Aménagement Paysager.
2ème année
JO 2024 : St-Berthevin en action
Michèle Veillard, adjointe au maire et administratrice de la MFR, a rencontré les élèves de 4e et évoqué les actions de la commune pour mettre en valeur les JO 2024.
Quel est votre rôle à la mairie de Saint Berthevin ?
Je suis adjointe au maire, en charge des services de l’enfance, la petite enfance, la jeunesse et la vie scolaire.
Comment connaissez-vous la MFR de Saint-Berthevin ?
Mon mari est passé par le réseau. J’ai souhaité intégrer le conseil d’administration. Je fais partie du bureau, en tant que trésorière adjointe.
Quels sont les sports présents sur la commune ?
Il y a de nombreux sports : le football, le basketball, le handball, le tennis, l’athlétisme…
Pouvez-vous présenter les actions proposées par la commune pour les JO 2024 ?
Les actions ont déjà commencé. La commune est labélisée Terre de jeux. En avril, les écoles primaires ont été sensibilisées aux sports adaptés. Une fresque en Légo représentant les anneaux olympiques a été réalisée par une école maternelle. Un graphisme a été peint, à la salle de sport Bernard Le Godais. En novembre, les adolescents de la Maison des jeunes ont assisté aux qualifications d'escalade, à l’Espace Mayenne. Enfin, un terrain de padel et de basket vont être construits, en 2024.
Les élèves de 4e Orientation
JO : les « Sécu » dans la ronde
A l’approche des JO 2024, la classe de BP Agent technique de prévention et de sécurité de la MFR de Saint-Berthevin s’est questionnée sur la place du sport dans leur métier. Selon un sondage réalisé dans la classe, 88 % des élèves pensent que le sport est essentiel pour un agent de sécurité, notamment dans certaines missions (secours à la personne, rondes ou départ de feu) qui demandent une bonne condition physique.
Une pratique assidue
La plupart des « Sécu » pratique un sport, collectif (50%), individuel (40%) ou mécanique (10%). Les joueurs de foot, basket ou volley mettent en avant l’esprit d’équipe et les amitiés qui se créent sur le terrain. Ceux qui courent ou nagent parlent de dépassement de soi et de persévérance. Tous et toutes sont d’accord pour reconnaître les bienfaits du sport.
De l’intérêt pour les JO
En cette année olympique, environ 70% des BP ATPS montrent de l’intérêt pour les JO, surtout quand ils évoquent les sportifs français. Simon dit trouver « de l’inspiration » dans le parcours de Kévin Mayer (décathlon) et Lucas explique suivre les résultats de Sasha Zhoya (110m haie) : « Un des meilleurs espoirs français ».
Le sport fait partie intégrante de la vie de nos agents de sécurité et, s’ils en avaient besoin, Paris 2024 pourrait raviver leur flamme.
Les élèves de BP ATPS
Regards croisés sur les valeurs du sport
Yann Bonder est moniteur. Nathanaël Bouvier, élève de 4e. Tous deux ont confié leur vision du sport aux élèves de CAPa Métiers de l'Agriculture.
Nathanaël Bouvier : un jeune et ses ambitions
Nathanaël Bouvier a 14 ans. Il est passionné par la boxe anglaise et ne cache pas ses ambitions.
Scolarisé en 4e, à la MFR de Saint Berthevin, il a choisi de s'orienter vers les métiers de la mécanique moto et c’est dans ce domaine qu’il réalise ses stages. Mais il a également un autre objectif : devenir professionnel de boxe.
Nathanaël pratique la boxe anglaise, depuis plusieurs années. L’an dernier, il a fait quatorze combats, en a gagné douze, a fait un nul et connu une défaite. Ce nombre de victoires lui a permis d’aller jusqu’au championnat régional. Il vient de passer amateur. Son souhait est de faire assez de combats pour pouvoir participer de nouveau au championnat régional puis de combattre en national.
Il s’entraine les lundi, mercredi et vendredi, chaque semaine. Et souhaiterait participer aux Jeux Olympiques, plus tard. Mais son but est surtout de passer professionnel, un jour. Pour lui, le sport, « c’est aller au bout de ses limites ».
Yann Bonder, de coach à moniteur
De son côté, Yann Bonder, moniteur à la MFR de Saint Berthevin, a passé plusieurs années comme coach et entraineur de basket.
Yann a commencé le basket à l'âge de 4 ans. A 13 ans, son entraineur lui a demandé de coacher le baby basket, pour rendre service. Il fera du bénévolat, jusqu'à ses 26 ans. Et ensuite, il en fera son métier, pendant dix ans, en tant qu'entraineur des équipes senior.
Pour exercer ce métier, il faut un diplôme d’Etat. Yann Bonder a entrainé dans les clubs de Saint-Nazaire, Argentré-du-Plessis, Vitré et Etrelles. Le sport qu’il va le plus suivre, lors des JO, est le basket.
Pour l'entraineur, le sport, « c'est la compétition, un moment où on ne peut pas faire semblant, on ne peut pas tricher. Il faut aller chercher nos propres limites, les dépasser ; l'entrainement est important pour y parvenir ».
Les élèves de la classe
CAPa MA 2e année
