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N° 1 - Juin 2022 | https://lmahautanjou.paysdelaloire.e-lyco.fr/ | LMA53 |
Éditorial
LM’Actu est né ! Vous avez aujourd’hui devant les yeux (ou dans les mains) le premier numéro du journal du Lycée agricole de Château-Gontier, un journal rédigé par des élèves et des personnels pour la communauté éducative au sens large, puisqu’ elle inclut également les parents.
Pourquoi un tel projet ?
L’information et la communication sont au cœur des préoccupations de notre société, notamment à travers les réseaux sociaux, avec son lot « d’infox ». Rédiger et publier un journal, c’est amener les lycéens à réfléchir au contenu, rechercher des sources fiables, bref, se comporter en citoyen responsable. C’est également l’occasion de conforter, à travers une occupation hors temps scolaires, des compétences acquises durant les heures de cours.
Actions éducatives ligériennes
Le projet mené par Mme Bichara et M. Bourgeon a reçu le soutien du Conseil régional à travers les AEL. Cette aide financière permet de s’octroyer l’apport technique de l’Association pour le développement du journal des lycées et les compétence d’un journaliste professionnel.
C’est donc aujourd’hui la première étape d’un beau projet qui je l’espère perdurera les années suivantes et prendra de l’ampleur.
Je vous souhaite à tous une bonne lecture et à LM’Actu une longue vie.
René CUINET
Directeur du LMA
À l'assaut de la Capitale
Les premières Bac Pro Conduite et Gestion de l’Entreprise Agricole ont concouru à Paris, pour le TIEA (Trophée international de l’enseignement agricole).
L'histoire
Après quatre années d’interruption, sept élèves de 1ère Bac Pro CGEA (Conduite et gestion de l’entreprise agricole) du lycée ont décidé de relever à nouveau le défi : participer au Trophée international de l’enseignement agricole (TIEA), lors du salon de l’agriculture de Paris. Une compétition qui voit s'opposer les différents lycées agricoles de France.
Une race locale défendue
Les équipes représentant leur établissement doivent y effectuer la présentation d'une race bovine. Notre équipe, surnommée Les FENO MAINE (Fiers d’être les nouveaux outsiders) s'est donc préparée, depuis le mois de septembre 2021, pour défendre les couleurs de la race Rouge des prés et l'AOP Maine Anjou. Narcisse, une vache Rouge des prés de cinq ans, et son veau Trophée (né le 7 janvier) ont donc rejoint l'équipe, direction Paris !
Arrivés au salon vers 2h30 du matin, ils ont tout de suite été pris en charge par Pierre, Erwan, Nathan, Noé, Guillaume, Romain et Julien.
Toute une série d'épreuves
Tous les jours, les élèves ont accueilli le public, répondu aux questions et communiqué sur la Mayenne, leur lycée, la vache et les qualités de la race Rouge des prés.
Le groupe a également réalisé avec brio les épreuves de manipulation-contention et de présentation au ring. Le mercredi (journée de la Mayenne), l’équipe a été ravie de rencontrer différents élus du département : Elisabeth Doineau (sénatrice), Olivier Richefou (président du conseil départemental), Guillaume Garot (député) et GuillaumeChevrollier (sénateur). Ce sont des milliers de personnes, flâneurs ou amateurs, qui se sont intéressées à nos races bovines tout au long de cette semaine. De quoi donner le tournis à nos sept vaillants représentants.
Très formateur pour les sept garçons, ce concours a été une véritable aventure, vécue grâce aux différents sponsors qui ont adhéré à leur projet.
Toute l’équipe (élèves et animaux) était présente à la foire de printemps, au parc Saint-Fiacre de Château-Gontier-sur-Mayenne, à leur retour de Paris, afin de faire rayonner un peu plus notre établissement. Leur investissement s'est conclu par une restitution de leur aventure devant leurs sponsors.
Dominique MISPLON
Cocorico à Bruxelles !
Plus encore que les deux années précédentes, l’année 2022 a commencé pleine d’espoirs et de promesses avec la présidence de l'Union européenne.
La scène politique, bien que monopolisée par un certain mal que nous ne nommerons pas ici, a aussi été l’année d’un évènement important pour le rayonnement politique de notre pays : depuis le 1er janvier, le président de la République française est également le président du Conseil de l’Union européenne (UE). Encore plus de pouvoir, alors qu’il en avait déjà en France ? Hé bien, pour une fois, il ne s’agit pas que de « pouvoir ».
Une présidence tournante
La dernière fois que la France a eu cette responsabilité, c’était en 2009. Et oui, c’est une responsabilité : notre président a maintenant des missions en plus de sa présidence de la Nation française et un rôle très important. En effet, être président du conseil de l’UE c’est être celui qui, pendant six mois, devra organiser la cohésion entre les 27 Etats qui la composent. Poursuivre ce qui a été fait avant (donc respecter l’agenda législatif européen) et laisser derrière soi un travail qui pourra être poursuivi par son successeur (établir des priorités pertinentes). Il faut donc prendre des décisions justes, équitables et (techniquement) applicables pour 27 Etats (dont la France) et parfois résoudre les problèmes politiques entre les Etats, ou entre les Etats et le parlement européen. Bien sûr, la France reste un Etat comme les autres au sein de l’UE et peut donc être représentée deux fois. Le président doit alors veiller aux intérêts européens en même temps qu’il doit défendre les intérêts de son pays, le tout dans neuf domaines d’activités : affaires générales ; affaires économiques et financières ; justice et affaires intérieures ; emploi, politique sociale, santé et consommation ; compétitivité ; transports, télécommunication et énergie ; agriculture et pêche ; environnement ; éducation, jeunesse, culture et sport.
Alors, plus de pouvoir ou exercice d’équilibriste ?
Demandez le programme !
Bon, la France préside le conseil de l'UE, et alors ? Monsieur le président Emmanuel Macron a établi trois priorités pour le mandat français : une Europe plus souveraine, un nouveau modèle européen de croissance, et une Europe plus humaine. Il n'a pas décidé seul de ces priorités : il a dû tenir compte des travaux engagés par la présidence précédente (Slovénie) mais aussi des deux présidences à venir (République Tchèque et Suède). Enfin, le président du conseil européen, le parlement européen et le haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune ont été consultés.
On récapitule
La France préside donc le conseil de l'UE depuis le 1er janvier et jusqu'au 30 juin 2022. Notre président intervient dans neuf domaines, représente la France et ses intérêts en même temps qu'il préside le conseil. Lors de sa présidence, il est amené à résoudre des problèmes politiques entre les 27 et/ou le parlement européen. Il ne décide pas seul et même si les trois priorités établies sont associées à la présidence française, elles tiennent compte des différentes institutions de l'Union Européenne et des autres présidences.
Elsa BICHARA
La culture et les bienfaits de la yerba maté
Mode passagère ou véritable bienfait santé, la yerba maté arrive en France et fait fureur. Même Antoine Griezmann s'y est mis !
La yerba maté (plus communément connue sous le nom de maté) est une boisson alternative au café, qui se consomme chaude et se boit dans une calebasse avec une paille filtrante appelée bombilla Consommer de la yerba maté est bénéfique pour la santé : cette herbe contient à la fois de la caféine et de la théobromine qui ont des vertus énergisantes et brûle-graisse.
Produite en Argentine
et au Brésil
Produite principalement en Argentine et au Brésil, et très consommée en Uruguay, Paraguay, Brésil et Argentine, la yerba maté est une variété de houx qui doit être plantée sous serre, au départ, pour un démarrage optimal.
Ensuite, l'arbuste peut être replanté en plein champ au soleil, comme à l’ombre en forêt. Les feuilles et les tiges sont récoltées plusieurs fois par an, de mars à octobre, sont séchées en deux fois puis affinées ou dégustées sans affinage, après découpage ou broyage. C'est pourquoi la yerba maté se présente souvent sous forme de morceaux de feuilles et/ou de tiges et/ou de poudre.
Les deux types de production présentent des avantages et des inconvénients différents : la production en plein champ participe à la déforestation mais permet une récolte avec des machines donc une production plus importante. En revanche, la production en forêt ne permet qu’une récolte à la main mais remplit les conditions du respect de l’environnement et de lutte contre la déforestation. Son goût est également plus doux et plus apprécié par les Européens et les nord-Américains. Plus la yerba maté sera affinée (jusqu’à deux ans parfois), plus elle sera forte en goût. Au même titre que le thé ou le café, il en existe de toutes sortes, au goût plus ou moins amer, et de textures plus ou moins "poudreuses". Vous en trouverez aisément en magasin bio ou sur des sites spécialisés.
Charlotte CLEMENCEAU
Le phénomène Clash Royale
Isolement ou socialisation, la puissance des jeux vidéos en ligne est visible au sein-même du lycée. C'est le cas avec Clash Royale, le "must have" du moment.
En circulant dans les couloirs du lycée, il ne vous a pas échappé d’observer tous ces élèves le regard fixe, concentrés au maximum, les deux pouces sur l’écran de leur portable. Vous êtes en train d’assister au phénomène Clash royale. Ce jeu vidéo de 2016 fait un grand retour et prend des proportions virales.
Il s’agit d’un jeu vidéo de stratégie en ligne opposant deux adversaires. L’objectif étant de détruire les tours du roi de l’adversaire. Pour cela, chaque joueur doit collectionner et améliorer des cartes d’unités de combat ou de sorts, afin d’élaborer une stratégie de combat, chacune des cartes ayant ses avantages et inconvénients. Ce jeu, riche en couleurs et en animations, se révèle particulièrement addictif.
« J’y joue tous les jours »
Nombreux sont les élèves à y jouer régulièrement. « J’y joue tous les jours, avoue Mathéo. J’aime bien me connecter et récupérer mes cartes gratuites ou mes récompenses. Je peux jouer aussi bien avec des inconnus que contre mes amis que je défie. Les parties sont rapides et il y a tout le temps quelqu’un contre qui jouer. »
Isolement ou intégration
Ils paraissent étranges ces groupes d'élèves qui ne se parlent pas mais où chacun tapote l'écran de son portable. Loin de s'ignorer, ils partagent une passion commune, jouent en fait les uns contre les autres, s'apostrophent à coup d’émoticônes et débriefent une fois l'affrontement terminé. Une façon différente de s'intégrer dans un groupe, d'être en accord avec sa génération. Cela semble nettement plus sain que de se retrouver au coin cigarette comme leurs aînés.
Du gratuit qui rapporte
Bien que gratuit, ce jeu a généré près de 4 milliards de dollars de revenus depuis sa sortie. Les joueurs sont incités à acheter des améliorations afin de progresser plus rapidement. L'addiction, pour certains, se trouve plus à ce niveau avec la multiplication des micropaiements qui, au final, finissent par coûter chers.
Influenceurs et communauté
L'autre information délivrée par cette remise au goût du jour de Clash Royale, c'est l'hyperinfluence des streamers. Respectivement n° 1 et n° 2 du streaming de jeux videos en France, Kameto et Gotaga ont, depuis début octobre, recentré leur attention sur Clash Royale et publié de nombreuses vidéos. Quasi instantanément, toute la communauté des joueurs a repris le chemin des arènes de combat et, depuis, l'engouement n'est pasretombé.
Yoann BOURGEON
Ariane Apovo, engagée pour la planète
Cette année, le lycée des métiers de l'agriculture de Château-Gontier accueille une nouvelle volontaire dans le cadre du service civique, Ariane Apovo.
Ariane Apovo est née en juin 1997, à Cotonou, au Bénin. Cet état francophonne de l'Afrique de l'Ouest est situé entre le Togo à l'ouest, le Nigéria à l'est, le Niger et le Burkina Faso au nord, et l'océan Atlantique au sud. Bien qu'elle ait grandi dans la ville de Cotonou, la nature et l'environnement ont été, pour Ariane, sources de recueillement et d'apaisement dès son plus jeune âge. Par la suite, le destin lui a permis de s'engager sur la voie de la protection de l'environnement. Puis, le courage, le dynamisme, la motivation sans faille et la générosité de cette jeune béninoise ont fait le reste.
Après avoir obtenu son baccalauréat scientifique à 17 ans, Ariane a été acceptée au sein de l'Institut de formation administrative ainsi qu'à l'école polytechnique d'Abomey-Calavi. Son choix a alors été celui de la protection de l'environnement, pour son avenir professionnel et pour les générations futures. En 2017, Ariane a entamé une licence professionnelle en génie de l'environement, spécialité aménagement et protection de l'environnement. Aujourd'hui agée de 25 ans, Ariane est diplômée d'un master professionnel en gestion de l'environnement et développement durable.Ça, c'est pour le papier. Ariane, elle, est une femme de terrain !
Une marathonienne de l'engagement
Parallèlement à ses études, Ariane a souhaité s'engager sur le terrain, afin de rencontrer et d'accompagner les populations qui vivent le changement climatique au premier plan, et n'a eu de cesse de s'engager auprès d'organisations non gouvernementales, afin de joindre le geste à la parole, de façon solidaire et en étant ouverte aux différences.
Ainsi, l'Association des jeunes environnementalistes pour un développement durable (AJEDD) a été la première organisation non gouvernementale (ONG) au sein de laquelle Ariane s'est engagée, à 21 ans. Depuis, rien ne l'arrête.
En 2021, Ariane est nominée pour participer à la conférence sur le changement climatique, elle fait aussi partie des jeunes délégués de l'UNICEF et part à Glasgow, afin de participer à la COP 26. Mais son dynamisme la pousse toujours plus loin, vers les autres et pour l'environnement.son engagement au sein de l'AMOClimWEC (African Monitoring Observatory on Climate, Waters, Earth and Cultures) lui permet de s'engager toujours plus et d'acquérir
de l'expérience dans le domaine de l'environnement et du changement climatique. Arrive alors le premier voyage hors de sa terre natale du Bénin : direction le Togo pour
défendre les couleurs de son équipe dans le cadre du trophée Initiative climat Afrique francophone (ICAF), trophée qu'elle ramènera à la maison.
Aujourd'hui, c'est en France que cette citoyenne du monde s'engage une fois de plus pour l'environnement et vient partager ses savoirs et acquérir de nouvelles
compétences dans le cadre d'une mission de service civique. Ainsi, grâce à son engagement au sein de l'ONG Crédi ONG, Ariane sera parmi nous jusqu'à la fin de l'année
et accompagnera les élèves de la filière TCVA (Technicien conseil vente en animalerie) notamment dans leurs activités de partenariat avec le Refuge de l'Arche. Au programme : animer une conférence sur
la biodiversité des zones humides et l'impact du changement climatique sur les espèces migratrices de France et du Bénin, mais également assister à des formations et conférences.
En service civique depuis février
Ariane Apovo a rejoint l'établissement en février 2022. Elle a choisi de mettre ses compétences et son dynamisme au service du Refuge de l'Arche et du lycée agricole de Château-Gontier, afin de contribuer à faire vivre les valeurs de l'engagement citoyen, de la diversité culturelle et de partager la beauté de cultures que l'histoire a lié, par delà la distance physique. Ariane a également eu l'opportunité de visiter quelques sites historiques et culturels tels que le château d'Angers, le Lactopole de Laval, les villages de Sainte-Suzanne et Saint-Denis-d'Anjou. Ces visites lui ont permis de découvrir une partie de l'histoire et de la culture mayennaise (et française) et d'apprécier la beauté d'un territoire au sein duquel la place faite à la nature et à l'environnement l'ont agréablement surprise.
A travers son dynamisme, Ariane Apovo n'a de cesse de renouveler son engagement pour l'éducation qui est pour elle une valeur essentielle de la société, au même titre que la solidarité, le partage et le respect. "L'éducation des populations est le levier le plus important dans la lutte pour la protection de l'environnement", insiste-t-elle. Ariane Apovo conclut, convaincue : "L'atteinte des objectifs de développement durable est un défi qui nous concerne tous ; il n'y a pas de barrières culturelles à agir ensemble et protéger notre planète. Soyons tous engagés pour un avenir durable." E. B
On sourit pour la photo
Julie Crenn, photographe animalière, est venue rendre visite aux pensionnaires de l’exploitation agricole, piscicole et de l’animalerie du LMA de Château-Gontier. Armée de son appareil photo et de patience, elle a « tiré le portrait » de nos animaux.
La séance a débouché sur des clichés uniques et de grande qualité artistique, ce qui ouvre des perspectives de collaboration future.
Pour aller plus loin : cjuliephoto.fr ou sur les réseaux sociaux : @juliecrennphotographie
D'ancien élève à président du Conseil d'administration
Jean-Bertrand Viot, agriculteur à Bierné-Les-Villages, est passé d'ancien élève à président du Conseil d'administration du LMA. Retour sur son parcours.
L'histoire
Jean-Bertrand Viot est entré au lycée agricole, en 1974. Lors des trois années qui ont suivi, il a étudié pour décrocher son Brevet d'Aptitude (équivalent au CAP Agricole d'aujourd'hui).
Poursuivre en BEP ne l'intéressait pas, c'est pourquoi il a décidé de commencer à travailler dès 1977, à l'âge de 17 ans. Dans un premier temps, Jean-Bertrand Viot a été embauché en tant que salarié agricole, dans une ferme de Bierné (sud- Mayenne). Dans un second temps, il est devenu ouvrier dans le bâtiment, en tant que maçon, puis il est parti à l'Armée en octobre 1979. Au retour de son année de service militaire, il a reprit ses fonctions dans la première ferme qui l'a embauchée.
En Gaec avec ses parents
Désireux de s'installer pour reprendre une exploitation accolée à celle de ses parents, il prit la décision de se former à nouveau. Jean-Bertrand Viot a commencé sa maîtrise d'élevage en février 1981 pour la terminer en août 1981. Désormais marié, il a décidé de se créer une nouvelle expérience professionnelle pour enrichir ses connaissances. Il a débarqué alors dans le département de l'Orne, auprès de vaches laitières et de truies. Cette passion de l'élevage porcin s’est poursuivie jusqu'en 1982, l'année où ils ont décidé (avec son épouse et lui) de s'installer en GAEC avec ses parents. Il a alors monté son exploitation d'élevage porcin. Quant à ses parents, eux s'occupaient des vaches laitières. En janvier 1995, son père prend sa retraite. C'est à son frère de reprendre l'exploitation pour continuer le GAEC. En 2017, le GAEC se dissout. Jean-Bertrand Viot passe, dès 2018, en agriculture biologique. C'est en 2019 que la tradition familiale se poursuit. Son fils aîné s'installe à ses côtés. Ils comptent ensemble plus de 230 truies naisseurs engraisseurs partiels et 105 hectares de terres servant à l'autonomie alimentaire.
Des stagiaires de toute la France
Pendant toutes ces années en tant qu’exploitant agricole, une chose lui tenait à cœur : accueillir des stagiaires pour les aider dans leurs projets professionnels. Le nombre de stagiaires que Jean-Bertrand Viot a aidé se compte par dizaines. C’est sa façon à lui de rester dans l’air du temps en acceptant le regard des plus jeunes sur son exploitation. Mais c’est aussi pouvoir tendre la main à la jeune génération motivée, ambitieuse et passionnée par l’agriculture. Le couple biernéen n’a pas seulement accueilli des élèves du LMA mais également des jeunes en formation venant de toute la France et bien plus encore (Chiliens, Russes, etc.).
Président du conseil d’administration
Enfin, Jean-Bertrand Viot a pu être élu président du conseil d’administration du lycée en 2010 grâce à son poste au sein de la MSA (Mutuelle Santé Agricole). Ce poste lui permet d’avoir un recul nécessaire pour suivre et conseiller les agents du lycée, principalement en ce qui concerne l’exploitation agricole. Il souhaite au lycée que la grande diversité de formations qu’il propose perdure et se développe. Son investissement, en tant qu’élève puis parent d’élève, ensuite en tant que maître de stage et enfin comme président du conseil d’administration, montre à quel point Jean-Bertrand Viot est engagé, passionné et dévoué pour le monde agricole au sein de son territoire. Nous tenions à le remercier pour tout ça !
Léonore VIOT
Culture de saison : la pomme de terre
Le printemps est arrivé et avec lui le retour au potager avec l’incontournable pomme de terre. Sa culture est simple. Le sol, s’étant reposé en hiver avec éventuellement un paillage ou un engrais vert semé à l’automne, demande un léger bêchage ou une simple aération à l’aide d’une grelinette (appelée aussi biobêche).
Les tubercules se plantent germe vers le haut dans un sillon creusé puis sont recouverts de terre.
Après quelques semaines, il sera nécessaire de butter les pieds de pomme de terre pour éviter que les tubercules ne verdissent à cause de la lumière du soleil. Cette opération favorisera également leur développement. Certains jardiniers préfèrent le paillage au buttage pour un même résultat.
Attention aux parasites
Le principal ennemi de la pomme de terre est le doryphore, insecte coléoptère qui se nourrit des feuilles de la plante et qui peut, à terme, anéantir les pied.
Astuce de jardinier
Une fois vos pommes de terre butées et recouvertes de terre, semez entre les rangs des graines de lin, plante réputée répulsive pour les doryphores et votre potager prendra une jolie teinte bleue violacée au moment de la floraison.
Récolte
Selon la variété plantée, précoce ou tardive, la récolte aura lieu entre 80 et 120 jours après la plantation. Récoltez vos pommes de terre par temps sec, laissez-les sécher à l’air libre avant de les rentrer dans un local sec, sombre et aéré.
A table !
Il ne vous reste plus qu’à les déguster. La pomme de terre se décline à l’infini : pommes de terre sautées ou en salade pour des variétés à chair ferme, cuites à l’eau ou à la vapeur pour celles à chair tendre, purée pour des variétés plus farineuses, potage, frites, en gratin, farcies… Il existe une multitude de façons de la consommer. Ne vous en privez pas ! Ce féculent, conseillé par les diététiciens, est riche en potassium, en fer, en sélénium et vous apporte également des vitamines B et C.
Alors bon appétit !
Françoise GUYARD
Recette de saison
Clafoutis fraise / rhubarbe
Ingrédients : 4 œufs – 120g de sucre – 15g de beurre fondu – 55g de farine – 25cl de lait – 1 c à soupe de rhum (facultatif) – 300g de rhubarbe – une dizaine de fraises - 30g de poudre d’amandes - sucre vanillé.
Préchauffez le four à 190°. Dans un cul-de-poule, fouettez les œufs et le sucre afin d’obtenir un mélange mousseux.
Ajoutez petit à petit la farine, la poudre d’amandes et enfin le beurre fondu.
Incorporez ensuite le lait et le rhum.
Épluchez la rhubarbe et coupez-là en petits tronçons de 1 cm environ. Lavez et équeutez les fraises, puis coupez-les en 4 ou 6 suivant la grosseur.
Répartissez les fruits dans le fond du moule, beurré et fariné (inutile pour les moules en silicone) puis versez délicatement la préparation par dessus.
Enfournez pendant 30 minutes, sortez votre gâteau et saupoudrez-le de sucre vanillé (ou sucre roux) et poursuivez la cuisson durant 10 minutes.
Laissez refroidir avant de démouler.
Bon appétit !
Cécile SECOUET
Le journal recrute !
Nous sommes fiers de la parution du premier numéro de notre journal.
Cet espace d'information et d'expression est ouvert à tous les membres de la communauté du lycée (élèves et personnels).
Rejoignez-nous et publiez un article, un dessin, vos photos. Partagez vos passions et vos interrogations.
Ce journal est le votre.
La création du prochain numéro commencera à la rentrée scolaire 2022/2023.
Nous prévoyons 1 numéro tous les 3 mois. Le temps que chaque contributeur ait le temps de rédiger son article.
L'équipe de rédaction
Coup de cœur : Cupcake girl
J'ai trouvé le premier livre de cette collection en me promenant dans une grande surface. La couverture puis la quatrième de couverture m'avaient attiré. Alors je l'ai acheté.
En tout, il y en a 27 mais, moi, je n'ai lu que les neuf premiers tomes pour l'instant. C'est l'histoire d'une collégienne et de sa bande d'amies : les Cupcake girls. Cela parle de la vie des adolescents au collège : les cours, les profs, les amis....
J'aime bien cette collection parce qu'il y a plein de bonne humeur et que c'est facile à lire. J'aimerais vraiment avoir des copines comme elles.
Dans chaque roman, il y a aussi une recette différente de cupcakes. J'en ai déjà fait. C'était trop bon.
Je vous conseille la lecture de ces livres. Vous ne serez pas déçus. Anne VEDIS
Air / Birds / Earth
Forest / Grass / Ocean
Rain / River / River
Season / Sky / Sun
Tree / Water
QUIZ - Culture générale sur l'Union Européenne
1 Combien y a-t-il d’états membres dans l’Union Européenne ?
2 Comment appelait-on l’Union Européenne avant 1957 ?
A. L’UEFA B. La BEPC C. La CEE
3 Quels sont les symboles de l’ouverture représentés sur les billets de banque en euros ?
4 Combien d’étoiles y a-t-il sur le drapeau européen ?
5 Comment s’appelle l’hymne européen ?
A. La flûte enchantée de Mozart B. L’ode à la joie de Beethoven C. Ave Maria de Bach
6 Combien d’habitants y a-t-il dans l’Union Européenne ?
A. 447 millions B. 517 millions C. 627 millions
7 Le Royaume-Uni a quitté l’UE en 2020. Comment appelle-t-on cette sortie de l’Union Européenne ?
A. Le Brit exit B. Le Brexit C. Le Britishix
8 L’Union Européenne représente …………………… de la population mondiale :
A. 2 % B. 10 % C. 6 %
9 Quel est le point commun entre Comenius, Erasmus, Leonard de Vinci ? Ce sont des :
A. Programmes de mobilité et coopération européennes pour les enseignants et élèves
B. Villes italiennes C. Auteurs latins de l’Antiquité
10 Quand célèbre-t-on la Journée Européenne ?
A. Le 9 janvier B. Le 9 mai C. Le 9 octobre
REPONSES
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sǝʌ̀ǝן́ǝ ʇǝ sʇuɐuƃı̣ǝsuǝ sǝן ɹnod sǝuuǝ́ǝdoɹnǝ uoı̣ʇɐɹ́ǝdooɔ ʇǝ ́ǝʇı̣ןı̣qoɯ ǝp sǝɯɯɐɹƃoɹԀ ˙Ɐ ˙9
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21 ˙4
sǝʇɹod 'sʇuod 'sǝɹʇ̂ǝuǝℲ ˙3
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72 ˙1 K. Santerre
Les nouveautés du CDI
A découvrir au CDI
Les seigneurs de la terre (collection complète)
Une saga familiale placée sous le signe de l’agriculture, décrivant les rouages de ce secteur, son implication dans notre société et son évolution au sein des mentalités. Suivez le parcours initiatique d’un jeune avocat à la découverte d’un monde nouveau et impitoyable avec, en point d’orgue, la confrontation entre agriculture biologique et intensive.
Sous terre
Après des millénaires à régner sur le monde sous-terrain, le dieu des Enfers décide de passer le flambeau. Son but : faire prendre conscience à ceux qui vivent à la surface de la Terre de l'importance et de la richesse réelle du sol. Mais Hadès n'est pas un enfant de chœur et il n'entend pas laisser les clés de son royaume au premier venu ! De nombreuses épreuves attendent les prétendants.
Une BD d'aventure enrichie de références scientifiques pour découvrir le monde invisible qui s’étend sous nos pieds, menacé par les activités humaines.
A lire et emprunter sans modération.