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Les élèves de Seconde CAP OL étaient à La Jaille-Yvon
Nouveau : un journal au lycée

N° 1 - Janvier 2025 | https://curie.paysdelaloire.e-lyco.fr/ |

L’équipe Phare brise le silence
En octobre 2024, une journée était consacrée à la lutte contre le harcèlement à l’école. Retour sur ce temps fort, autour du programme Phare.
Le 7 octobre 2024, de 9h à 16h, s’est tenue une journée spéciale de formation, à Château-Gontier-sur-Mayenne, dans le cadre du programme Phare, le plan de lutte contre le harcèlement à l’école. Cette formation, organisée en deux parties, a impliqué cinq ambassadeurs, dont Virginie Poulain (infirmière au lycée Pierre et Marie Curie), ainsi que six élèves ambassadeurs, parmi lesquels Evan Malfroy (1MSPC).
Un climat de confiance
La matinée a débuté avec des activités visant à favoriser la cohésion entre les participants et à créer un climat de confiance. L’objectif était de permettre à chacun de mieux se connaître, avant d’aborder le thème central de la journée. Ces activités interactives ont été conçues pour encourager les élèves à échanger sur leurs expériences, à tordre les préjugés et à renforcer les liens entre eux, tout en favorisant une ambiance de soutien mutuel.
Cette étape de préparation psychologique était cruciale, car elle offrait un cadre sécurisant et ouvert permettant à tous les participants, qu'ils soient ambassadeurs ou non, de se sentir en confiance, pour discuter d’un sujet aussi délicat que le harcèlement scolaire.
L’après-midi, les participants ont approfondi le sujet du harcèlement, en travaillant sur différents types de situations pouvant survenir en milieu scolaire. À travers des études de cas et des exercices pratiques, les jeunes ont été amenés à analyser des phrases et des situations concrètes pour déterminer si elles relevaient ou non du harcèlement. Cette approche leur a permis de comprendre que le harcèlement ne se limite pas uniquement aux agressions physiques, mais peut aussi prendre la forme de violences verbales, psychologiques ou numériques.
L’analyse de la nature et du contexte des actes a été un point central de la formation, car il a montré que la répétition et l’intention malveillante sont des critères déterminants pour qualifier un acte de harcèlement.
Les ambassadeurs, dont Evan Malfroy, ont joué un rôle essentiel dans l'animation de ces ateliers, guidant leurs camarades dans l’identification des comportements problématiques et les encourageant à remettre en question leurs propres actions et attitudes.
Maël BONSERGENT
et Rafael FERREIRA
Amélie Delporte, nouvelle conseillère principale d'éducation
Après 25 ans à enseigner, Amélie Delporte est la nouvelle CPE (conseillère principale d’éducation) du lycée. Portrait.
« Cela fait 25 ans que je suis dans l’éducation nationale. Avant, j’étais professeure des écoles », déclare Amélie Delporte, nouvellle CPE du lycée Pierre et Marie Curie, à Château-Gontier-sur-Mayenne.
Après un détachement pour découvrir le métier de conseillère principale d’éducation, puis un an en tant que CPE dans un collège, en Sarthe, Amélie Delporte a remplacé l’ancien CPE du lycée, parti en retraite. « Ma famille est sur Laval, et on a décidé de tous se rapprocher », précise-t-elle.
« Du temps de vie collective »
Amélie Delporte se sent bien à son poste. Et elle découvre encore le lycée, qui l’a bien surprise à son arrivée. Elle sourit : « On mérite de travailler dans un lieu comme celui-ci, aussi beau que tous les autres lycées de la région. »
Concernant les projets de cette année scolaire, Amélie Delporte veut d’abord finir de s’intégrer et de découvrir le lycée. « J’aimerais bien qu’on ait des projets cette année, pour l’internat », ajoute-t-elle. Outre l'amélioration des lieux et le remplacement du mobilier, la conseillère souhaite aussi mettre en place des activités, afin d’améliorer le vivre-ensemble. « Un peu de temps de vie collective, ça j’aimerais bien. »
Amélie Delporte a aussi pour projet de proposer un meilleur accueil, afin que les élèves se sentent bien au lycée et puissent comprendre et respecter les règles, « qu’ils réussissent à construire un meilleur projet pour leur avenir ».
Si Amélie Delporte ne sait pas exactement combien de temps elle restera à Château-Gontier, elle compte rester « au moins plusieurs années, conclut-elle. Car j’ai plutôt envie de construire des choses, dans la durée."
Zayan RACHIDI
et Tom ROLLAND
Le Petit Local : des produits locaux et un savoir-faire
Quoi de mieux qu’un magasin au sein du lycée pour mettre en pratique ce que les élèves apprennent en classe ? Le Petit Local permet cela.
« Passer les commandes, réceptionner et mettre en rayon, on fait tout cela, en dehors des horaires d’ouverture du Petit Local, comme en entreprise », déclare une élève de CAP commerce.
Ouvert depuis trois ans, Le Petit Local se situe au CFA. Sa création a été pensée, il y a un peu plus de quatre ans, par une ancienne classe de CAP.
Dépôt-vente
Le magasin est ouvert tous les jours, de 10h à 12h et de 13h30 à 15h30, sauf le mercredi. Les élèves qui en ont la charge proposent des produits d'épicerie sucrée et salée, et vendent également des produits d’hygiène, des jeux en bois, du textile et des sacs marqués « Pierre et Marie Curie » (avec une fabrication 100 % mayennaise).
Le magasin fonctionne en dépôt-vente, ce qui signifie que les élèves qui le gèrent payent le fournisseur, uniquement lorsqu'ils vendent un produit. Une petite marge revient à l’association des élèves de commerce, et cet argent récolté sert à financer les projets comme le marché de Noël et le marché hebdomadaire, à Château-Gontier, en fin d’année.
Tiago CHAUVEAU
Tous ensemble pour améliorer l'internat
Découvrez les coulisses de l'internat du lycée Pierre et Marie Curie, grâce aux informations fournies par des élèves, des surveillants et Amélie Delporte (CPE).
« L'internat se situe dans le bâtiment tertiaire, sur deux étages. Il y a 16 filles et 85 garcons internes, cette année. Chaque nuit, un personnel de l'établissement est d’astreinte. Ainsi, en cas d'urgence, le personnel de direction ainsi que la CPE peuvent intervenir.
Les surveillants aident efficacement à l’internat : pour le réveil (à 6h45), l'ouverture du self le matin (pour le petit-déjeuner), la surveillance du portail du lycée (à 7h30). En fin de journée, à 17h30, les surveillant ouvrent de nouveau l'internat. Et à 18h30, ils surveillent le self pendant que les internes dînent.
Jusqu'à 23h30, les surveillants sont dans les couloirs de l'internat. Pour eux, ce n'est pas de tout repos mais l'internat est, pour eux, leur lieu préféré car c'est le lieu où ils peuvent échanger avec les élèves et créer des liens.
Surveillants et CPE s'accordent à dire que l'internat doit être rénové et que les élèves sont trop nombreux par chambre. Tous ont la volonté de rendre le quotidien plus agréable à l'internat, mais ils ne peuvent pas y arriver seuls. Cela doit venir de tout le monde, personnels comme élèves.
Organiser des soirées partagées, autour de jeux de société, des tournois de sport, font partie des améliorations suggérées. »
Nathan BELNOUE
et Louis POIROUT
D’un self à l’assiette à un self ouvert !
Le projet de rénovation de self, au lycée, devrait permettre de se servir soi-même, en 2025. C’est ce qu'Olivier Pottiez et Didier Marais s’apprêtent à mettre en place.
Le projet de « self à l'assiette » a été créé de A à Z par Olivier Pottier, agent comptable du lycée Pierre et Marie Curie et ancien gestionnaire général du lycée Blaise Pascal, à Segré-en-Anjou-Bleu.
Le projet avait alors permis de réduire le gaspillage alimentaire.
« Si je propose la mise en place de ce système ici, au lycée Pierre et Marie Curie, c’est tout simplement parce que je l’ai déjà mis en place dans un autre établissement avant et que j’ai bien vu que ça fonctionnait, explique Olivier Pottier. Ça satisfaisait tout le monde, et ça fonctionnait suffisamment bien pour que la région ait repris le projet. » Il est d'ailleurs désormais demandé à la plupart des établissements de tendre vers ce système, quand cela est possible.
Vers un self autonome
« Le premier projet, c’est la réfexion de la grosse plonge », annonce Didier Marais, le chef cuisinier du lycée. Cela signifie que, dès le 1er septembre 2025, les lycéens ne déposeront plus simplement les plateaux, mais ils devront les débarasser (assiettes, couverts, etc.).
« Le deuxième projet, au niveau du self, c'est avoir un turbo self, c’est-à-dire un système de carte », reprend le chef cuisinier. Chaque lycéen ne sera dont plus « pointé » par la vie scolaire, mais devra passer sa carte à une borne, directement. Les élèves ou les familles devront aussi réserver le repas, sur des bornes.
« Le 3e projet, enfin, c'est d'avoir un self autonome. » Chacun se servira seul. Pour que cela soit possible, il y aura une ou deux personnes derrière les lignes de self, afin de conseiller les élèves et de surveiller qu’ils ne se servent pas de trop grosses quantités.
Pour le moment, la mise en place de ce self autonome n'a pas de prévision budgétaire exacte, mais le projet coûtera « au minimum 10 000 € ».
Evan MALFROY
Les élèves de Seconde CAP OL étaient à La Jaille-Yvon
En septembre 2024, les deux classes de Seconde de CAP OL du lycée se sont rendues à La Jaille-Yvon. Une journée, dans la bonne humeur, pour réussir à mieux se connaitre.
En début d’année scolaire, du 23 au 26 septembre 2024, les deux classes CAP OL ont réalisé une semaine d’intégration. Les élèves étaient encadrés par les enseignants de l’équipe et Delphine Delporte (CPE).
Cee séjour a permis aux élèves de se découvrir, dans un environnement différent des salles de classe.
Le lundi, ils ont pu visiter les entreprises Réauté-Chocolat et Leclerc Drive. Le mardi, place à l'installation au camping de La Jaille-Yvon et à l'accrobranche. Mercredi 25 septembre, les élèves ont fait du tir à l’arc et ont rangé les cabanes dans lesquelles ils avaient dormi.
Même sous la pluie, les élèves ont été très contents des activités proposées et ont remarqué que ce séjour les avaient rapprochés. Leur pire souvenir a été de revenir au lycée, jeudi 26 septembre et de quitter la Jaille-Yvon !
Bryan RAMIRO
et Gwendal FAIJEAN
Les voyages forment la jeunesse
Chaque année scolaire, des élèves du lycée Pierre et Marie Curie ont la chance de voyager à l'étranger. Najia Pineau, l'une des organisatrices, nous en dit plus.
Trois questions à...
Najia Pineau, professeure d’anglais au lycée Pierre et Marie Curie, à Château-Gontier-sur-Mayenne.
Y a-t-il un projet de voyage scolaire, cette année ?
Tous les ans, nous essayons d’organiser un voyage scolaire dans un pays européen. On travaille actuellement sur un projet de voyage vers Stuttgart, en Allemagne, pour l'année prochaine. Cela pourrait très certainement ravir les futures classes de 1ère et Terminale du lycée.
Quel serait l'intérêt de ce voyage ?
Cela permettrait aux élèves de découvrir la culture et l'histoire du pays, en visitant la ville et les monuments. L'idée est aussi de se rendre dans un camp de concentration. Et les professeurs pensent également à l'aspect professionnel, en proposant notamment des visites d'entreprises dans le domaine automobile.
Où étiez-vous allés, les années précédentes ?
L’année dernière, nous étions à Londres, en Angleterre. L’année précédente, les collègues avaient organisés une mobilité en Italie. Et il y a deux ou trois ans, c’était en Irlande.
Pour vous donner plusieurs exemples, les classes de 1ère et Terminale et leurs professeurs sont allés à Prague, en Espagne, en Angleterre, en Irlande et de nombreuses fois en Allemagne. A chaque fois, on essaye de faire découvrir la culture d’un autre pays, d’organiser des visites d’entreprises et de faire un lien avec les professions présentes et le futur des élèves.
Looka BOUSQUIET MOULIN
