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Éditorial
Chers nouveaux arrivants en seconde, futurs bacheliers de terminale et premières encore au cœur du lycée.
Si vous êtes en terminale, vous avez bientôt fini cette épreuve, courage ! Vous êtes presque au bout de vos peines !
Quant à ceux qui sont en première, si vous êtes découragés, regardez plutôt le chemin parcouru que ce qui vous reste à parcourir ! De toute manière, la terminale passera avant que vous n'ayez le temps de dire "ouf" !
Enfin, pour ceux qui viennent d'arriver, vous verrez que le lycée n'est pas si dur qu'il peut vous paraître et qu'il passera bien assez vite !
Qu'est-ce qui vous attend alors ? Eh bien, ce numéro vous propose un modeste récapitulatif de ce que nous avons pu expérimenter et découvrir.
Nous vous proposons aussi de lire différents conseils et astuces sur la vie lycéenne. Sans oublier divers articles plus divertissants et légers les uns que les autres ! Tout un tas d'articles intéressants à lire, que vous soyez en terminale, première ou seconde !
Tout n'apparaît pas dans ce numéro, mais j'aimerais aussi noter ce qui s'est fait hors-scolaire comme le tournoi de foot entre élèves de Benjamin Franklin et de Sainte-Anne, le concert de Noël au lycée Sainte-Anne ou encore les ventes de gâteaux, tous trois à l'initiative des élèves. Alors, si vous avez une idée qui vous tient à cœur, pourquoi ne pas essayer de prendre l'initiative ? Et, concernant ce que le lycée a permis, on peut parler du concours de chant, musique et humour d'Inter TV mais aussi du permis bateau !
Pour nous, journalistes de terminale 2022, cet article est notre dernier legs, espérant que nos compagnons de première et seconde continueront et que d'autres prendront la relève. Vous peut-être ?
Yanis Hamon
Sommaire
p. 2 : A la une
De la troisième à la seconde
Devenir lycéen à Saint-Louis
p.3 : A la une
De la seconde à la terminale
p.4 : Rencontre avec
Rencontre avec la Vie Scolaire
p.5 : Vie du lycée
Nouveautés rentrée 2022
p.6-7 : Vie de l'établissement
Le Bal de promo 2022
p.8 : Culture
Le Concours Eurovision
p.9 : Culture
Bande-son années lycées
p.10 : Divertissement
Teen-movies
Le Slam recrute !
p.11 : Création artistique
Poème
Soirée cinéma terminale CAV

N° 2 - Septembre 2022 | www.college-lycee-sainte-anne.fr | 14065 |
Devenir lycéen à Saint Louis
L'enseignement professionnel a une organisation et des attentes différentes du lycée général et technologique. Rencontre avec trois élèves de Saint Louis.
Pourquoi le lycée pro ?
Lùna explique que « la voie professionnelle associe l'enseignement théorique à des cours pratiques. Cela permet d'apprendre un métier et d'acquérir un savoir-faire pour entrer rapidement dans la vie active. »
On entre en lycée professionnel pour plusieurs raisons : pour atteindre un objectif précis, comme Estéban et Lùna ; ou « par hasard » comme Ruben qui s’est réorienté après un passage en lycée général.
C'est un enseignement qui est plus concret, axé sur la vie professionnelle, et pour Lùna, cela permet d’avoir « des connaissances plus poussées sur un métier précis ».
De plus les élèves soulignent :« beaucoup d'enseignants viennent du monde professionnel, ça rend plus concret les cours ».
Ruben et Estéban : « L’année passe vite en lycée pro car elle est rythmée par les stages. Le but est de nous responsabiliser et de nous rendre autonomes ».
Quelles qualités pour réussir en lycée pro ?
Pour Lùna, « il faut absolument être assidu...c'est un point primordial. Avoir envie de réussir. Et puis, avoir le sens du relationnel ». En effet, pour Estéban et Ruben, « lors des cours les professeurs nous sollicitent beaucoup à l’oral afin de nous aider à être plus à l’aise pour nos stages et notre vie professionnelle ».
Lùna précise : « la communication, tu la développes de mieux en mieux au fil des ans, le travail en équipe est important, on doit apprendre à travailler ensemble, calmement ; et pour ça, rien de mieux que l'organisation. »
Elle rajoute : « c’est un petit lycée, les profs connaissent chaque élève et les élèves connaissent tous les profs, il y a donc une bonne entente ».
L’intégration à Saint Louis
Estéban et Ruben expliquent que « tous les ans, les terminales organisent une journée d’intégration pour l’ensemble des élèves du lycée de Saint Louis. On découvre une île du Morbihan où les élèves organisent des activités ludiques comme le tir à la corde.
Les professeurs aussi participent aux différents jeux. Cela permet de se connaître."
Progression
2nde : 2 stages de 3 semaines
1ere : 2 stages d'un mois dans deux entreprises différentes
Term : 2 stages d'un mois dans la même entreprise
Lunà Moreno, Ruben Bakar
et Estéban Jehanno
De la troisième à la seconde
C'est quoi la différence entre un collégien de troisième et un lycéen de seconde ?
Les "Plus"
Plus d'autonomie : les professeurs ne vérifient plus systématiquement les devoirs, on est moins guidé sur les travaux : c'est à nous de trouver le chemin, de raisonner et de comprendre. On a le sentiment que l'équipe pédagogique nous fait davantage confiance.
Plus de maturité : on a le sentiment que les professeurs nous prennent davantage au sérieux, la relation est différente par rapport au collège. Beaucoup d'enseignants nous vouvoient, ce qui donne un "coup de vieux" ! On attend de nous qu'on soit plus actifs, puisqu'on passe d'un système où tout le monde fait la même chose à un parcours avec des choix.
Plus de liberté : à la fois dans les choix d'options, de spécialités en première, mais aussi en "vie scolaire", puisque, avec une autorisation de sortie, on peut sortir à midi.
Les avantages
En tant que lycéen, on a le droit d'utiliser nos téléphones en récréation ; du coup, ça n'est plus un sujet de discorde ! Et ça détend les relations avec la vie scolaire et les enseignants.
On a aussi accès à la cafétéria une fois par semaine : pizza, burger, tartines, sodas... c'est bon, c'est gras, on a du choix ! Et moins bruyant que le self.
D'ailleurs la cafétéria est aussi ouverte le matin, de 8h à 10h, pour le petit déjeuner, ce qui permet de commencer la journée sur une note positive.
Et on a une machine à café ! Avec thé, chocolat chaud et soupe, pour se réconforter entre deux heures de cours...
Le travail
Les cours changent de forme et d'enjeux : on demande plus de réflexion et d'analyse.
On a, par exemple, davantage de cours dialogués où nous sommes en prise de note, sans que le prof ne note tout au tableau. Donc, c'est notre responsabilité de travailler pour nous approprier le cours. Certaines matières sont très différentes, comme le français où l'on n'a plus de conjugaison mais on découvre le commentaire de texte et la dissertation.
Des matières disparaissent : la musique, la technologie, les arts plastiques obligatoires. D'autres apparaissent : les SES (Sciences Économiques et Sociales), la SNT (Sciences Numériques et Technologie), et puis pas mal d'options : cinéma, surf, athlétisme, arts plastiques...
La pression ?
Vous pensiez que le brevet c'était stressant ? Vous n'avez rien vu avec le bac et Parcoursup...
En fait, ça dépend de chacun, mais c'est vrai que dès la seconde on parle du bac et de l'orientation, puisque le dossier pour Parcoursup se construit tout au long du lycée.
On passe du collège, où tout le monde fait la même chose, au lycée, où chacun choisit son parcours : spécialités en première ou bacs technologiques. D'un côté ça met plus de pression puisque c'est notre choix qui est déterminant, et que souvent on ne sait pas encore trop où on va en fin de seconde.
Mais en même temps, c'est l'occasion de choisir des matières qui nous plaisent vraiment, et même si la suite est encore floue, ça permet déjà d'ouvrir un certain nombre de possibilités. Cela permet de sortir du "on bosse pour le bac", et de vraiment travailler pour nous.
La classe de seconde verte
2021-2022

De la seconde à la terminale
Le lycée est un tremplin entre l'enfance et l'âge adulte, c'est un passage important de notre vie durant lequel on apprend à être autonome, on s'ouvre au monde et on se sociabilise. On revient ici sur les éléments qui font que le lycée nous aide à grandir.
Lorsque l’on s’approche de la fin du lycée, on se dit “vivement l’année prochaine, que ça se termine !” mais on n'a pas encore suffisamment de recul pour voir tout ce que ça nous a apporté. Le lycée, en général, nous aide à grandir et à prendre en maturité, il pose les bases de notre futur et nous apporte des connaissances qui nous serviront pour plus tard.
Dès qu’on arrive au lycée, on sait que l’on entre dans la cour des grands, on rencontre des personnes plus âgées que nous qui nous font prendre conscience qu’il faut qu’on grandisse. La perspective du bac nous met également une pression supplémentaire sur la nécessité d’évoluer et de ne plus se comporter comme des enfants.
Certes, en seconde il semble prématuré de parler du bac, et cela peut nous énerver d’entendre les professeurs l’évoquer sans arrêt mais en réalité cela arrive très vite. En effet, la seconde est une sorte d’amuse-bouche. Elle prépare à ce qui va suivre pour les lycéens. Elle propose des enseignements plus généraux qui se rapprochent de ceux étudiés au collège tout en commençant à aborder l’orientation des élèves.
Au contraire, une fois arrivé en première, le bac est de plus en plus proche, ce qui suppose de commencer à réfléchir en profondeur à son avenir. C'est ici l’un des objectifs de l’arrivée des spécialités à la place des filières : elles permettent aux élèves de choisir des matières qui les intéressent et d’étudier des thèmes sur lesquels ils se sentent à l’aise. Cette nouveauté à l’avantage de rendre les élèves acteurs de leur éducation, de leur donner une certaine responsabilité mais surtout de les faire réfléchir à ce qu’ils veulent faire de leur vie.
Le lycée nous apprend à être autonome, il nous prépare à l’après. En effet, lorsque l’on sera étudiant, il n’y aura pas forcément des personnes pour nous aider, il faut donc s’habituer à devoir se gérer tout seul et savoir prendre ses distances avec les adultes. Bien entendu, ils ne nous laissent pas isolés, les professeurs et le personnel sont toujours là pour nous conseiller et nous épauler en cas de difficulté. Mais ils ne sont pas toujours derrière nous à nous dire quoi faire.
Si, pour certains, le collège s’est mal passé, le lycée est l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes avec des centres d’intérêt plus proches des nôtres. Au-delà de cette ouverture aux autres, le lycée nous pousse à développer notre esprit d’équipe avec de nombreux travaux de groupe en classe ou des sports d’équipe en EPS. Les professeurs ont, par ailleurs, tendance à nous faire travailler avec des personnes avec qui nous ne sommes pas amis. Sur le moment cela peut nous déranger. Mais c'est important car dans notre futur métier, on ne travaillera pas forcément avec des gens que l’on apprécie. Il faut donc s’habituer à collaborer avec tout le monde et faire preuve de tolérance.
Théophile Grelier-Méchin
La Vie scolaire : un quatuor de choc
Elle articule nos journées au lycée, et pourtant, on n’a que trop peu connaissance des personnes qui la constituent...
On observe un point commun entre les profils de quatre des membres de la vie scolaire : elles n’ont pas fait leurs études dans le but d’intégrer la vie scolaire de Sainte Anne.
Quatre parcours différents
Mme Jordan était dans la vente après son BTS d’assistante de gestion.
Quant à Mme Le Mentec, c’est dans une banque qu’elle travaillait auparavant grâce à sa licence de management et son BTS banque.
Après son bac L, Mme Le Moine a poursuivi ses études avec un Master 2 MEEF (Métier de l’enseignement, de l’éducation et de la formation).
Enfin Mme Cailloce a d’abord fait des études de secrétariat, puis elle a été ambulancière dans les Côtes d’Armor pour ensuite travailler dans l'aide sociale à l’enfance. Le poste qu’elle occupe actuellement au collège-lycée de Sainte-Anne est assistante d’éducation.
La vue de ces quatre parcours différents nous montre qu’on n'intègre pas forcément la vie scolaire dans le cadre d'un plan de carrière préparé à l'avance.
Un épanouissement dans leur travail
Pourtant, elles sont unanimes sur un point : ce lycée a tout pour plaire. D’abord, elles aiment vraiment leurs métiers.
Quand Mme Le Mentec parle de “passion”, Mme Le Moine s’exclame “C’est vraiment un métier que j’aime” et Madame Jordan nous déclare “C’est un tout qui fait que quand on arrive, on est content ; si tout ça n’est pas réuni, ça ne sert à rien de se lever le matin”.
Quant à Mme Cailloce, depuis son arrivée en janvier 2020, elle n’a "jamais été aussi épanouie dans son métier". Elle qualifie son métier de très stimulant ; il lui permet de rester mobile, de voir du monde et de moduler son emploi du temps selon les besoins de certaines journées.
Tout le monde apprécie son rôle dans l’enceinte de l’établissement.
Ensuite, ce quatuor nous confirme avec conviction la bonne ambiance qui règne dans la vie scolaire. Mme Le Moine, présente à Sainte Anne pendant l’année 2021/2022, nous confie “j'ai la chance d’avoir une très bonne équipe de travail”.
Des postures différentes avec les élèves
Elles mettent en avant quatre aspects importants du lien avec les élèves :
La justice :
Tout d’abord, nous avons Mme Le Mentec qui nous annonce d’emblée “c’est pour ça que je fais ce métier : pour être avec les ados”.
Elle apprécie grandement cette relation privilégiée avec les élèves de Sainte Anne qu’elle qualifie comme “globalement très bonne”.
Dans les conseils de discipline, son lien avec les lycéens est d’autant plus crucial ; c’est pour cela qu’elle essaie d’être la plus juste possible lorsqu’il s’agit des élèves.
L'échange :
Mme Cailloce aime les échanges avec les élèves, son objectif principal est d’en apprendre autant sur les élèves qu’elle puisse leur en apprendre sur eux.
Elle nous affirme qu’aimer le poste d’assistante d’éducation est nécessaire pour l’occuper : gérer un groupe important d’élèves, être la plus juste possible...
Individualiser ses décisions est parfois compliqué mais "donner le sourire aux élèves se révèle toujours très gratifiant".
L'écoute :
Ensuite, il y a Mme Jordan. Anciennement chargée des collégiens, elle s’est récemment retrouvée dans la vie lycéenne depuis la crise sanitaire.
Même s’il lui arrive parfois de repenser à son poste au collège avec regret, elle aime beaucoup être dans l’enceinte du lycée.
Pour maintenir une bonne relation avec les élèves, elle ne jure que par l’écoute et la prise de décision à tête reposée.
La bienveillance :
Enfin, Mme Lemoine s’occupe plus particulièrement des collégiens. Il lui arrive évidemment de surveiller la cour durant les récréations ou la cantine pendant le temps du midi mais elle passe la majorité de son temps côté collège.
Elle s’occupe aussi de surveiller les 4èmes et les 3èmes au foyer, un endroit paisible qu’elle regrette ne pas voir coté lycée. Il permet aux collégiens de se détendre lorsqu’ils ont une heure “de trou” à la place d’aller travailler en permanence comme à l’accoutumée.
La surveillante plébiscite une grande communication et une importante bienveillance pour garder de bonnes relations avec les élèves.
Justine Oliverio
et Marie Gimbert
Qui est...
La plus "ancienne" ?
Madame Jordan sans hésitation !
Avec ses onze ans d’ancienneté, elle bat à plate couture les cinq ans de Madame le Mentec et les cinq mois de Madame Le Moine.
Elle est arrivée entièrement novice dans l’établissement et a monté les échelons grâce à plusieurs formations.
La plus "polyvalente" ?
Mme Cailloce se trouve autant à la vie scolaire qu’au cœur des projets et autres animations du lycée : restauration du bal de promo, formation au permis bateau et réhabilitation du foyer collège pour ne pas tous les citer.
Elle nous réserve d’autres évènements pour l’année scolaire 2022/2023 comme la formation au brevet de pilotage d’avion, celle du permis bateau et beaucoup d’autres surprises.
La plus passionnée par son métier ?
Question compliquée... Madame le Mentec a prononcé le mot “passion”.
Mais on peut sentir le grand intérêt que Madame Le Moine porte aux jeunes.
Sans oublier Madame Jordan qui nous assure adorer les lycéens, et encore plus les collégiens.
Et Mme Cailloce qui adore lancer des projets...
Alors on répondrait sans doute les quatre !
Une équipe qui a la classe !
Les deux pages suivantes du Slam vous proposent un reportage sur le retour du bal de promo 2022. Mais les élèves ne sont pas les seuls à jouer le jeu de la tenue de soirée : les professeurs et personnels de vie scolaire s'y mettent aussi !
Un évènement de ce genre est important au lycée : tout au long de l'année, ce ne sont pas que des cours et des savoirs qu'un lycéen engrange, mais aussi des expériences, des rencontres, une éducation au sens beaucoup plus large.
Et les moments de fête et de célébration ont une part importante dans cette éducation, pour les enseignants et les personnels comme pour les élèves !
David Roué
Une journée type en vie scolaire
Madame Jordan
Ouvrir portails et portes
Réception des élèves en retard
Appels des parents suite aux absences injustifiées
Gestion des emplois du temps modifiés (crise sanitaire, voyages, absences...)
Transferts d’informations diverses vers la comptabilité
“Le cœur c’est la vie scolaire.” - Mme Jordan
Madame Le Moine
Matin : Vie scolaire collège pour aider Madame Jordan ou Madame Hervé
Midi : Surveillance de la cantine
Après-midi : Surveillance au collège
“J’ai la chance de varier un peu plus [que mes collègues]” - Mme Le Moine
Madame Cailloce
Surveillance de l’étude
Passage à la vie scolaire
Surveillance de la cour collège
Surveillance du foyer collège
et selon les jours, projets : journal du lycée, comité du bal de promo, etc...
" J'accompagne toujours mes activités d'un large sourire !" - Mme Cailloce
Des nouveautés pour la rentrée 2022
La rentrée 2022, ce sont de nouveaux élèves, mais ce sont aussi des changements dans l'organisation.
Nous avons rencontré la directrice Madame Le Clouerec. Elle vous informe des aménagements de cette rentrée 2022 qui vont améliorer le fonctionnement de l'établissement.
Pédagogie
Tout d'abord, 2022 verra l'ouverture de la section bilingue français-breton en terminale.
Au lycée des chariots d'ipad seront disponibles pour les secondes : un chariot pour deux classes, que les enseignants pourront réserver pour leurs cours.
Internat
Au niveau de l'internat, il va y avoir une modification d'horaire entre la fin des cours et le repas avec davantage d'accompagnants pour aider les élèves durant l'étude.
Une personne en service civique sera engagée chargée d'aider dans les devoirs, et une autre qui pourra proposer des activités aux internes pour s’ouvrir à la culture, ainsi que des animations le mercredi après-midi pour ceux qui n'ont pas cours
Bien-être
Pour continuer avec les lycéens, le Forum va être aménagé pour être ouvert le midi, avec un personnel d'éducation qui proposera la vente de café et autre petits aliments du genre, dont les bénéfice seront utilisés pour des évènements comme le bal de promo par exemple.
De plus, pour les élèves n’ayant que 30 minutes pour manger le midi, un système de clic-and-collect permettra aux élèves de réserver leur repas deux jours en avance.
Et surtout la poursuite du Slam, dont vous tenez le deuxième numéro entre vos mains : les intéressés sont les bienvenus et encore plus s'ils sont prêts a s'investir.
Violine Boinville
Un Bal de promo en tenue de soirée
L'année dernière, le Bal de promo fut relancé pour le plus grand bonheur des terminales (mais pas que...).
Après deux ans sans bal de fin d'année pour les terminales à cause du Covid, la promotion 2021-2022 a, elle, pu célébrer la fin du lycée comme il se doit. En effet, il a suffit d'un mot pour qu'une valeureuse équipe se forme afin de s'occuper des préparatifs : le Comité du Bal de promo ! constitué de certains terminales ainsi que de Mme LE MENTEC et de Mme CAILLOCE. Durant plusieurs mois cette équipe s'est réparti les tâches entre le buffet, la décoration, la musique, la communication ainsi que la planification pour offrir aux terminales le meilleur Bal possible et relancer comme il se doit cette tradition.
Vendredi 10 juin (jour qui restera à jamais gravé dans les mémoires), le Bal de fin d'année à donc eu lieu ! Avec un dress-code respecté comme vous pouvez le voir sur les photos.
En tant que vrai Bal "à l'américaine", comme dans les films et séries, il y a bien sûr eu l'élection du Roi et de la Reine du Bal de promo. Après les discours du comité et de la directrice, Camille et Côme, les lauréats élus de la soirée, ont ouvert le bal en slow sur "Reality" du film La Boum (un peu de culture française quand même), avant de se faire rejoindre par... tout le monde ! S'en suivit un Bal durant lequel tout le monde a pu profiter avant d'aller en after au Duplex de Carnac où quelques profs ont rejoint les élèves pour passer le reste de la nuit.
C'est ainsi que s'est achevée l'année pour les terminales, sur les meilleures notes possibles, LA MI(tié), LA(joie) tout ça pour des années FA(buleuses) passées au lycée !
Côme Denoual
Les photos du bal de promo
Près de 200 photos accessibles sur le site du lycée pour revivre la soirée : nous en avons sélectionné quelques-unes, et rencontré la photographe officielle du bal, élève en terminale : Ludivyne Schoedler.
le Slam : Quel matériel as-tu utilisé ?
Ludivyne : Un Canon 700D (reflex) avec un objectif 50mm
S : Avais-tu des consignes précises en tant que photographe officielle ?
L : Non, le comité d'organisation m'a laissée assez libre. Je devais juste faire absolument les photos de portait à l’arrivée et la photo de groupe.
S : C’était quoi les difficultés pour les portraits ?
L : Avoir un temps très court pour photographier chaque groupe dû aux nombres importants d'élèves à passer, sachant qu'ils revenaient en changeant de personnes/groupes. Avec ça il fallait faire attention qu'ils rentrent tous dans le cadre. Les replacer fait perdre pas mal de temps (surtout pour les gros groupes).
S : Et pour les photos de la soirée ?
L : Étant en libre circulation pour les déplacements et placements je n'ai pas eu beaucoup de difficultés si ce n'est prendre au bon moment les photos avec les lumières discos qui bougeaient.
S : Est-ce que cette expérience t’as été utile ?
L : Chaque expérience est utile vu que je m'oriente vers une formation en photographie. Pour les photos de portait ça m'a permis de voir pleinement que c'est redondant de faire des photos portait figé, où il n'y a qu'un angle de vue, et toujours le même. Et pour les photos de soirée, ça m'a formée à connaître de nouveau paramètre pour les éclairages notamment.
Le Concours Eurovision de la chanson 2022
Ringard l'Eurovision ? Et pourtant il regroupe des millions de spectateurs !
Un peu d'histoire
Le premier Concours a lieu en 1956. 7 pays y participent : la Suisse, l'Allemagne de l'Ouest, la France, L'Italie et le BeNeLux (Belgium, Netherlands, Luxembourg). Ces 7 pays sont les créateurs de l'Eurovision, premiers membres de l'Union Européenne de Radiodiffusion (UER), en se basant sur un concours italien déjà existant.
C'est la Suisse, pays hôte, qui remporte la première victoire avec Refrain de Lys Assia. La présentation se fait toujours en 2 langues : anglais et français, les deux langues officielles de l'Eurovision.
Au nombre de victoires, l’Irlande avec 7 victoires se place en première position, la Suède en deuxième avec 6 victoires, et en troisième, à égalité avec 5 victoires : la France, le Royaume-Unis, les Pays-Bas et le Luxembourg.
Le concours s'est étendu hors de l'Europe, comme avec l'inclusion de l'Australie ou de l'Azerbaïdjan. Si l'Australie peut participer au concours, c'est grâce au vif engouement que le concours a su galvanisé chez nos amis antipodiques.
En effet depuis 1983, le Special Broadcasting Service, ou SBS, diffuse le concours en Australie.
En 2015, pour les 60 ans du concours, un groupe australien a été autorisée exceptionnellement à participer.
L'expérience devait se renouveler seulement en cas de victoire mais l'Australie est restée présente malgré tout.
L’année dernière, c’est le groupe italien Måneskin (« Clair de lune » en danois) qui a remporté le concours avec Zitti e buoni (« Taisez-vous et restez sages »).
Quelques chiffres
Une chanson ne peut durer que 3 minutes maximum. Sur scène, il y a maximum 6 artistes, hors choristes et danseurs.
Ce sont environ 200 000 000 de spectateurs qui regardent la finale.
C’était 4,8 millions de Français pour l'année 2019. Pour participer, il faut avoir au minimum 16 ans.
Quid de la France en 2022 ?
Depuis 1977 avec Marie Myriam et L'oiseau et l'enfant, - notons quand même l'honorable place de Barbara Pravi l'année dernière - la France n'a pas gagné.
Cette année, c’est le groupe breton Alvan & Ahez avec Fulenn qui a représenté la France.
À Turin, la chanson était entièrement en breton quand bien même le choix non-francophone a pu créer la polémique et être décrié. Ce n’est pas la première fois qu’une chanson bretonne représente la France : en 1996, le groupe Dan ar Braz et l’Héritage des Celtes chantait Diwanit bugale.
Et hélas, dans les deux cas la France a fini dans le bas du classement. L’année dernière nous étions à une place de la victoire, cette année-ci à une place de la défaite…
Un concours politique ?
Derrière ces strass et paillettes se cachent aussi des enjeux géopolitiques et diplomatiques.
Ainsi, au-delà de faire de la publicité pour le pays vainqueur, les pays avec des liens historiques ou politiques ont tendance à se récompenser plus facilement : la Grèce et Chypre, la France et l'Arménie, la Suède et la Finlande, etc.
De surcroît la Russie, à côté des sanctions économiques et de mobilité de par l'attaque de l'Ukraine, se voit exclue du Concours Eurovision de la chanson 2022.
Sur le site web du journal 20minutes, le chanteur et guitariste du groupe Dan ar Braz parlait en 1996 d’une défaite politique
La raison ? La reprise des essais nucléaires français dans le Pacifique à l’époque...
Enfin l’année dernière, le présentateur Stéphane Bern aurait reçu un message du Président français Emmanuel Macron lui demandant de faire en sorte que le groupe Måneskin soit disqualifié.
En effet le chanteur Damiano David, soupçonné d’avoir consommé de la drogue avait créé la panique générale.
Disqualification qui aurait permis la victoire de la France alors deuxième.
Et cette année, c'est l'Ukraine portée par le vote du public qui a gagné de très loin, sûrement grâce à une sollicitude européenne.
De plus cette année, l'UER, Union européenne de radio-télévision, a supprimé les votes respectifs de 6 pays : l’Azerbaïdjan, la Géorgie, le Monténégro, la Pologne, la Roumanie et Saint-Marin, jugés coupables de triche.
En effet celle-ci a décrié "des schémas de vote irréguliers" et "[qu']il a été observé que quatre des six jurys ont placé les cinq autres pays dans leur top 5 (en prenant en compte le fait qu’un jury ne peut pas voter pour son pays).
Une irrégularité de cette ampleur est inédite".
Yanis Hamon
La Bande son des années lycées
Qu'est-ce qu'on écoute pour survivre entre 15 et 18 ans ?
Pour sortir de son lit le matin
Pour Côme : "Lovely Day" de Bill Withers, c'est une musique qui met de bonne humeur le matin pour éviter de se lever du pied gauche.
Pour Margo : "Je t'emmène au vent" de Louise Attaque et "La Tribu de Dana" de Manau, parce que le rythme t'expulse des draps.
Pour se remettre d'une rupture amoureuse
Pour Violine : "I will survive" de Gloria Gaynor, parce qu'on peut toujours surmonter ce genre d'épreuve
Pour Côme : "Need you Now" de Lady A, car ça permet déjà de se défouler en chantant et puis aussi parce que tout le monde peut s'y reconnaître...
Pour se motiver à réviser
Pour Violine : "We are the champions" de Queen, par anticipation de la réussite du contrôle.
Pour Margo :"Harder, better, faster, stronger" des Daft Punks, parce que ça fait aller de l'avant, même si on ne sait pas trop comment.
Pour voir la vie en rose quand les journées sont grises
Pour Violine : "Lunettes bleues lunettes roses" d'Alain Souchon dans le Soldat rose, parce que ça vous fait voir le monde autrement.
Pour Margo : "Bohemian rhapsody" de Queen, parce que malgré la tristesse et l'intensité des paroles, ça t'incite à toujours te relever.
Pour se rappeler les vacances
Pour Violine : "Dogs days are over" de Florence+the machine, parce que ça fait du bien de se dire qu'on était cool au soleil.
Pour Margo : "Un Poco loco" de Andrea Santamaria et Damien Ferrette, parce que les saveurs mexicaines rappellent la jovialité de l'été.
Pour Côme : "Summer days" de Radio citizen et Bajka, c'est une musique qui me rappelle les soirées plage ou l'on discute devant le coucher de Soleil ou près du feu.
Pour M. Roué : "Dragostea din tei", de O-Zone, parce que c'est une chanson stupide mais qui chauffe bien les dancefloors, que le clip est au-delà du réel, et que depuis on sait enfin situer la Moldavie sur une carte.
Pour se remettre de Parcoursup
Pour Côme : "Move on up", de Curtis Mayfield, parce que c'est une musique qui t'aide à relativiser, à te dire que c'est pas un voeu qui va faire toute ta vie : il faut passer à autre chose.
Pour M. Roué, avant : "Petit garçon, de Graeme Allwright, parce que si le Père Noël existe, "dès demain matin, petit garçon, tu trouveras dans tes chaussons toutes les formations dont tu as rêvé..."
Pour M. Roué, après : "Antisocial", de Trust, parce que face à un système et un algorithme aussi obscur, tu perds ton sang-froid !
Pour Margo : "Torna a casa" de Maneskin, parce que ça donne envie de voyager après l'effort et le stress !
Teen Movies, le cinéma de l'adolescence
Le cinéma est un sujet très large et nous permet de nous évader et d’apprendre à faire face à la vie et ses difficultés. Mais, en cette période de rentrée, le temps est dédié aux adolescents, sujet très souvent traité dans cet art qu’est le cinéma.
Du long-métrage La Folle journée de Ferris buller de John Hughes au court-métrage Junior de Julia Ducournaud, en passant par la série Buffy contre les vampires de Joss Whedon, l’art de l’adolescence est assaisonné à tous les genres : c’est le Teen Movie.
Ce style dédié à l’adolescence peut permettre à la fois de s'évader et d'aider à grandir. Eh oui, l'adolescence est une passerelle entre l'enfance et l'âge adulte et c'est l'enjeu du teen-movie.
Ces œuvres abordent alors la transformation physique, en nous montrant le corps qui change : aussi bien l'apparition de la pilosité que celle des boutons, comme dans les Beaux gosses, de Riad Sattouf.
Mais elle traitent aussi de la transformation morale, avec des personnages qui vont chercher leur place dans la société et prendre conscience de leur impact ; Buffy par exemple impacte beaucoup avec ses poings.
Ces films traitent aussi de la rébellion. En effet à cet âge les adolescents cherchent les limites des figures d'autorité :parents, des professeurs ou forces de l'ordre.
De plus l'adolescence réveille de nouvelles envies de découverte, celle de soi, de l'amitié, de la sexualité, et bien sûr de l'amour qui devient un point central durant cette période.
Alors ces thèmes sont tous abordés dans un teen movie, ce qui en fait la catégorie la plus adaptée pour la rentrée, et toute la période de l'adolescence en générale.
Mais elle peut également rappeler de bons (ou de mauvais) souvenirs même aux adultes....
Violine Boinville
Le Slam recrute !
Une partie de l'équipe du Slam s'en est allée vers de nouveaux horizons ! C'est le moment de VOUS investir dans le journal de votre lycée !
Le Slam c'est quoi ?
Le Slam c'est une réunion hebdomadaire, avec M. Roué et Mme Cailloce qui managent l'équipe.
La rédaction est ouverte à tout élève du lycée, qu'il soit en général, en technologique ou au lycée professionnel.
Le journal est organisé en différentes rubriques, sur lesquelles les rédacteurs tournent : on peut se charger d'un article culture sur un numéro, de la Une sur un autre, puis de l'édito, etc...
En plus de l'équipe de rédacteur, vous pouvez proposer un sujet sur un seul numéro, ou une illustration, BD, caricature...
Quel profil de rédacteurs ?
On cherche avant tout des élèves motivés à découvrir le journalisme.
C'est l'occasion de comprendre l'écriture d'articles, la mise en page, les interviews...
Quels rôles ?
On a besoin de différentes compétences :
- de reporters sur le terrain
- de rédacteurs culturels
- de rédacteurs divertissement : DIY, horoscopes, etc...
- de dessinateurs, caricaturistes et bédéastes
- de photographes
- de correcteurs
Pourquoi intégrer
le journal ?
Déjà parce que c'est sympa, il y a de la lumière, on discute, on débat, on développe sa créativité et son sens critique.
Ensuite parce que c'est une très bonne expérience pour ceux qui se dirigent vers le journalisme : on est accompagné par un vrai journaliste en partenariat avec le Ouest France, on apprend comment structurer un article, les enjeux autour du droit à l'image et du droit d'auteur, etc.
Enfin, parce que c'est l'occasion d'apprendre, de découvrir les coulisses du lycée, de partager ses coups de coeurs, de faire rire, d'émouvoir et d'informer.
Comment faire ?
Une réunion sera organisée vers mi-septembre.
Mais vous pouvez déjà nous contacter par mail :
M. Roué, professeur de français et de cinéma :
david.roue@sa-sl.fr
Mme Cailloce, éducatrice de vie scolaire :
laure.cailloce@sa-sl.fr
A très bientôt sur les routes de l’information !
Les rédacteurs du Slam
Soirée ciné des terminales à Ti Hanok
Chaque année, les élèves de l'option audiovisuel présentent leurs projets d'année dans une vraie salle de cinéma.
Les élèves de terminale en option Cinéma-audiovisuel passent l'année à travailler sur un projet de court-métrage d'une dizaine de minutes.
Cette année, trois films ont été présentés le vendredi 17 juin : le drame adolescent Gueule de bois, le huis-clos en mode science-fiction/thriller Sérum Noir, et le polar LGBT Sur les traces de la mort.
Les élèves ont défendu leur projet devant près d'une centaine de spectateurs !
Soleil de rentrée
Et encore nous pouvons,
Ressentir,
Sur notre peau,
Le soleil venir ;
Mais même,
Si nous étions,
Prévenus ;
On se sent,
Toujours nu,
Face,
Au changement.
Cette rentrée,
Est,
Un nouveau,
Commencement ;
Pour certains :
Sentiment dérangeant ;
Pour d'autres :
Sentiment apaisant.
Les souvenirs,
Nous restent en tête,
On souhaite peut-être ;
Rester en été,
A se donner,
Des airs de fêtes ;
Ou alors,
On réalise juste,
Le nouveau moment ;
Laissons le soleil,
Arriver,
En cet instant ;
Laissons des merveilles,
Arriver,
De temps en temps ;
Car même si,
La peur nous prend,
Celle du dépaysement ;
Pour toute personne,
Je l'assure,
Arriveront des sourires ;
Pour certains,
A pleine allure ;
Pour d'autres,
Avec prudence ;
Si les dégâts adviennent,
Rappelons qu'il y a,
Toujours une chance.
Margo Gelebart
