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Les enjeux des Jeux
Les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 : Impact environnemental, coût financier, dopage et tricherie, droits de l'homme...
N° 13 - Novembre 2023 | www.lyceefranklinauray.fr | 56BFAuray |
Qui lutte contre le harcèlement au lycée ?
"Ne minimisons pas ce que vivent les enfants", c'est le slogan de la dernière campagne contre le harcèlment de l'Etat. Au lycée, nous avons notre propre façon de veiller au respect des élèves entre eux. Des ambassadeurs luttent contre le harcèlment. Q ui sont-ils et quelles sont leurs missions ?
C'est une équipe composée des CPE, de l'infirmière scolaire, de professeurs et d'élèves à la disposition de toute personne témoin ou victime de harcèlement. L'équipe est constituée de profils variés pour que chacun se confie à qui il le souhaite ; la présence d'élèves instaure une relation de confiance. Ils sont disponibles pour vous. Vous pouvez aussi leur envoyer un message privé sur le compte instagram des ambassadeurs (@ambassadeurs_bf). Vous y trouverez la listes des membres, diverses informations et les numéros à contacter en cas de harcèlement : le 3020, la ligne téléphonique 100 % gratuite pour témoigner et se faire aider et le 3018, la ligne E-Enfance pour la protection des jeunes ainsi que l'application mobile 3018. Les ambassadeurs proposent surtout un soutien et de la cohésion.
Ce sont d'ailleurs les valeurs qu'ils tentent de partager à travers le Blue Shirt Day. Au-delà d'un jour où nous sommes tous en bleu, c'est l'occasion de faire de la sensibisation dans la bonne humeur. Depuis plusieurs années, un van à photos vient se glisser dans la cour du lycée et permet à tous de repartir avec un souvenir du jour réservé à la prévention contre le harcèlement au sein de l'établissement. Le lycée, avec cette initiative, montre sa détermination à lutter contre le harcèlement, même si c'est un combat compliqué. Alors n'hésitez pas, parlez-en.
Théa BODIN, T02
Qui est la lauréate du prix Nobel de la paix ?
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En octobre, le prix Nobel de la paix a été attribué à l'activiste iranienne Narges Mohammedi. Qui est-elle et quelles actions a-t-elle menées au nom de la paix ?
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Échange Erasmus
Nous avons la chance d'être dans un lycée polyglotte. L'année a commencé avec plusieurs mobilités Erasmus. Lisez notre échange avec une lycéenne allemande.
Notre lycée continue d'accueillir des correspondants européens
L'expérience Erasmus+ vécue par une lycéenne allemande.
Les élèves du lycée et du collège Ganderkesee en Allemagne ont participé au projet Erasmus+. Julina Kaebler l'une des correspondantes est restée deux semaines de plus que ses camarades pour faire un échange individuel. Elle y avait déjà participé l'année derniére, elle voudrait revenir plus tard en France pour découvrir le pays.
Une occasion de découvrir l'Ouest de la France
Durant son séjour, Julina a pu se rendre à Nantes avec tous les élèves de son lycée. Avec Hélèna sa correspondante, alle a aussi été visiter Carnac, faire du surf à Quiberon. Après le littoral, elle a découvert la campagne bretonne comme à Bubry.
Son avis sur le lycée
Elle trouve que la durée des journées en France est très longue et c'est pour elle, regrettable. "En Allemagne, explique-telle, les cours se terminent plus tôt sauf quand on arrive à l'équivalent du lycée. Là, on peut terminer à 16 heures. Mais la plupart du temps, c'est à 13 heures". Une autre différence, c'est que les professeurs allemands privilégient beaucoup plus l'oral et interrogent fréquemment les élèves. "Nous sommes notés sur notre participation. Je trouve qu'ici, les enseignants vous demandent beaucoup plus de travail écrit". Ainsi, elle pense que les jeunes Allemands ont un niveau en anglais supérieur au nôtre. Par contre, Julina apprécie notre self et trouve le prix du repas abordable. En plus, vous avez de bons desserts", nous confie-t-elle. En Allemagne, nous n'en mangeons pas souvent et surtout, nous allons rarement au self. C'est dommage car, vous avez la possibilité d'être et de parler avec vos amis. Moi, je rentre chez moi pour manger toute seule."
Plusieurs activités l'après-midi
Julina n'a pas de "club journal" dans son établissement. En revanche plusieurs autres choses sont proposées (théâtre, natation, jeux vidéo, informatique...). Mais elles ne sont pas obligatoires. "Tous les après-midi, nous pouvons aussi choisir d'autres activités à l'extérieur, explique-t-elle. Moi, je fais de l'équitation, du piano, du hockey et de la danse."
Son avis à propos de l'échange
Durant cet échange, Julina a pu apprendre quelques mots en français. C'est une langue qu'elle ne connaissait pas. En Allemagne, les élèves doivent choisir entre français, latin ou bien espagnol. Julina a fait du latin pendant quatre ans. Maintenant, elle apprend l'Espagnol. Venir en France lui permet de découvrir une nouvelle langue .
Feride FIDAN, T06
L'amour grâce au théâtre au lycée
Les élèves de l'option théâtre en terminale souhaitent réaliser leur spectacle sur le thème de l'amour. Un choix audacieux.
Chaque année, les élèves de l'option théâtre travaillent sur un sujet ou un thème différent. Les élèves actuellement en terminale ont travaillé l'an passésur les textes de Sarah Bernhardt. Ils tentent cette fois de réaliser une création sur le thème vaste qu'est l'amour. Quoi de mieux que l'amour pour inspirer les jeunes comédiens de terminale de l’option ?
Depuis septembre, toutes et tous s'attèlent à trouver des pistes d'inspiration. Pour cela, en début d'année, tous les élèves se sont directement investis dans ce projet. L'amour est un thème qui nous touche tous de différentes manières et il y a donc beaucoup de points pour l'aborder. Les élèves ont eu l'idée de collecter les avis de toutes les personnes du lycée (étudiants, professeurs, personnel) pour s'en servir de bases pour leur création. Ils ont réalisé des "boîtes à love" disposées à plusieurs endroits dans le lycée pour collecter des réponses sur ce que leur évoque l'amour.
Pendant cette phase de collecte, toute l'option a continué ses recherches pour alimenter la création du projet en ramenant des extraits de pièces de théâtre ou des musiques évoquant l'amour.
Par la suite, après avoir découvert les nombreuses réponses déposées dans les boîtes, les élèves ont réalisé une grande "mind map " (carte mentale) avec tous les éléments les plus intéressants pour leur création. Durant la création de la mind map, tout le monde voulait ouvrir un papier déposé dans les "boîtes à love". L'ambiance était chaleureuse et tous les élèves avaient hâte de découvrir les idées de leurs camarades.
Il y avait un sentiment d'accomplissement de savoir que les élèves du lycée s'investissaient dans le projet, ce qui rajoutait de la motivation. Au final, c'est le premier chapitre de leur création qui prenait fin avec la réalisation de cette très grande carte mentale.
Depuis, ils sont rentrés dans leur phase de création qui durera plusieurs mois au cours de laquelle ils réaliseront improvisations et moments d'écriture, notamment pour mener à bien ce spectacle ambitieux. Ce projet n'est pas évident, il faut savoir sous quel angle l'approcher et également dans quelle mise en scène. Pour ce faire, ils seront accompagnés par leur professeure Mme Méana qui prendra le rôle de metteur en scène lors de la création.
Pour venir voir cette œuvre réalisée durant une année par vos camarades, nous vous invitons à la représentation le mardi 4 juin (le soir) au centre culturel Athéna - entrée libre.
Jude JOSSO--MAYAUD, T02
Le Haut-Karabakh sous tension
Le 19 septembre dernier, l’Azerbaïdjan attaquait le Haut-Karabakh, dont le contrôle est source de conflits entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie depuis la chute de l'URSS.
Un espace au passé belliqueux
C’est le 20 février 1988 qu’éclate la première guerre du Haut-Karabakh, région du nord du Moyen-Orient . Elle prend ses racines dans une dispute de ce territoire entre l'Arménie, à l’ouest, et l’Azerbaïdjan, à l’est. Dispute renforcée par la manifestation de plus d’un million d’Arméniens du Haut-Karabakh revendiquant le rattachement de ces territoires à l'Arménie le 26 février 1988. Cette première guerre sera remportée par l'Arménie qui laissera un Haut-Karabakh politiquement indépendant. S’ensuivra une période de 26 ans de paix imposée par Moscou entre 1994 et 2020 durant laquelle on observe de légères offensives de la part de l’Azerbaïdjan contre le Haut-Karabakh. Le Haut-Karabakh enclenche une mobilisation générale le 27 septembre 2020, ouvrant ainsi la seconde guerre du Haut-Karabakh. Cette guerre comptera trois tentatives de cessez-le-feu de la part de Moscou, du groupe de Minsk et enfin des Etats-Unis, toutes terminant sur de cuisants échecs. L’entrée des forces azerbaïdjanaises dans la capitale du Haut-Karabakh marque la fin de cette seconde guerre par la signature d’un traité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, établissant la récupération azerbaïdjanaise des territoires perdus précédemment ainsi que d'un tiers du Haut-Karabakh. Cette signature entraînera une crise politique en Arménie dont les habitants réclameront la démission du Premier ministre, qui restera néanmoins en place après une victoire aux élections législatives. Sur le chemin d'une troisième guerre Les tensions persistent au cours des trois années qui suivent avec notamment le blocus total du Haut-Karabakh par les forces azerbaïdjanaises à partir de décembre 2022. L'hostilité atteint son paroxysme lorsque sont formés des groupes séparatistes arméniens menant des guérillas qui aboutiront, le 19 septembre 2023, à l'attaque du Haut-Karabakh par les forces azerbaïdjanaises qui passera par une bataille de 24 heures et se conclura par la capitulation des séparatistes arméniens ainsi qu'à l'expulsion de la quasi-totalité de la population du Haut-Karabakh (environ 130 000 personnes).
Le Haut-Karabakh face au monde
À l'international, les actes de l'Azerbaïdjan sont globalement condamnés, notamment par la France ou l'Allemagne. À l'inverse, quelques Etats comme la Turquie soutiennent inconditionnellement l'Azerbaïdjan, par respect d'accords et d'alliances militaires. Enfin, la majorité des nations se prononçant ne prennent pas parti mais appellent à un cessez-le-feu immédiat dans le respect des accords de 2020 ; c'est également ce à quoi appelle António Guterres, secrétaire général de l'ONU. L'avenir du Haut-Karabakh semble donc pour l'instant compromis, même si une intervention de l'extérieur semble encore possible.
Tom TANESY, T02
Qui a gagné le prix Nobel de la paix 2023 ?
Le vendredi 6 octobre, le prix Nobel de la paix a été a été attribué à l'iranienne Narges Mohammedi.
Diplômée de l'université internationale Imam-Khomeini, Narges Mohammedi est, pendant ses années d'études, impliquée dans la revendication des droits des femmes. Elle écrit de nombreux articles pour le journal étudiant et devient membre du groupe étudiant politique Tashakkol Daaneshjuyi Roshangaraan, le "groupe d'étudiants éclairés", qui met en avant la pensée réformiste des étudiants iraniens. Elle se fait arrêter à de nombreuses reprises, pour la première fois en 1998 lors d'une réunion avec le groupe. Ceci ne la décourage pas et elle poursuit sa carrière de journaliste, travaille pour de nombreux journaux réformistes et par la suite publie ses articles sous forme d'un livre d'essais politiques. En 2003, elle rejoint l'association humanitaire Defenders of Human Rights Center, dont elle devient vice-présidente.
Arrêtée de nombreuses fois
En avril 2010, Narges et ses collègues sont convoqués au tribunal révolutionnaire islamique et sont condamnés à la prison d'Evin dans la capitale iranienne de Téhéran. Narges y développe une maladie et devra être hospitalisée. En juillet 2011, elle est de nouveau condamnée, pour avoir "agi contre la sécurité nationale,[...] et la propagande contre le régime", dans un verdict qui "assimile [ses] actions humanitaires à des tentatives de renversement de régime" (the Guardian, 28 sep. 2011). Sous la pression politique extérieure, elle est libérée en 2012 et prononce dès lors un discours sur la tombe de Sattar Beheshti, victime de torture à Evin, à propos des méthodes employées par le gouvernement tels que la censure et l'emprisonnement. Des vidéos du discours deviennent virales et Narges est condamnée en 2014, sans explication particulière. En somme, l'activiste est arrêtée 13 fois et doit purger 10 ans et 9 mois de prison.
Un symbole de la liberté pour les femmes iraniennes
Elle revient sur la scène internationale en 2022 lorsqu'elle publie "White torture" (Oneworld publication), un recueil de témoignages de femmes en prison, qui souffrent de plus de harcèlements sexuel et psychologique. Ses efforts et son engagement sans faille pour les valeurs qu'elle défend seront reconnus par la communauté internationale dont la fondation Nobel. Mohammedi publie par la suite une lettre de remerciement mais qui cherche à engager ses lecteurs à travers le monde. Elle écrit :
« L’objet de mon propos est de donner un visage aux êtres humains qui, partout dans le monde [...] envers et contre tout, aspirent à faire tomber ces murs : ceux de l’ignorance, de l’exploitation, de la pauvreté, de la privation et de l’isolement.[...]. La triste vérité, au fond, est que le gouvernement autoritaire, misogyne et religieux de la République islamique nous a volé notre vie [...] En tant que femmes, souvent au milieu de flots d’accusations et des humiliations, nous avons brisé une par une nos chaînes jusqu’à ce que surgisse le mouvement révolutionnaire « Femme, vie, liberté ». Nous avons alors montré notre force au monde entier. »
Cillian BUCKLEY, P01
La littérature de nos jours
Des questions qui reviennent souvent sont « Les élèves lisent-ils toujours et quel genre de livre préfèrent-ils ? » Pour y répondre, nous vous avons interrogés.
Est ce que les jeunes lisent encore des classiques ?
Tout d'abord, vous avez été très nombreux à répondre au sondage, plus de 800 élèves. 63 % disent lire même si vous avez souligné le fait que vous manquiez de temps. Dans cette nouvelle ère dans laquelle est rentrée la littérature, certains sont restés proches du théâtre et de la poésie. Le point positif qu’ont ces deux genres : vous pouvez en lire car ces lectures sont assez rapides. Comptez une à deux heures. De plus, je suis persuadée que quand je vous parle de poésie et de théâtre la première chose qui vous vient en tête c'est « classiques » et je ne peux vous en blâmer. Je pensais à Baudelaire ou bien Victor Hugo quand on me parlait de poésie et Shakespeare pour le théâtre. Mais il y a quelques temps, je me suis rendue compte que je me trompais. On peut retrouver la poésie de Rupi Kaur qui, elle, sera dans un style plus minimaliste. On peut aussi retrouver la poésie écrite en vers libre ou bien encore en prose. Pour ce qui est du théâtre, lui aussi s’est élargi bien que les trois genres principaux soient toujours le comique, le drame et la tragédie. Maintenant, nous sommes tous capables de lire ou bien de regarder une pièce de théâtre et prendre du plaisir en le faisant, non ?
Les romans ont-ils toujours la cote ?
Le roman est un type de livre très populaire. Ce type de livre plaît beaucoup. Il est pour toutes les générations car il y en a pour tous les goûts et de tous les genres. Il y a par exemple le romantisme qui est, chez les jeunes le sous-genre le plus populaire avec par exemple « Jamais plus » de Collen Hoover. Mais il n’y a pas que la romance. Nous pouvons retrouver l’aventure qui est aussi en vogue avec « Les royaumes du feu » de Tui-T Sutherland. Le fantastique et la fantaisie ont aussi une grande renommée notamment avec « La passe miroir » de Christelle Dabos pour la fantaisie et « Les trois Malla-Moulgars » de Walter De la Mare pour le fantastique. Bien sûr, il y en a d’autres comme la science-fiction ou encore les romans policiers. Nous savons que certains d’entre vous ont commencé à lire des livres grâce aux réseaux sociaux, notamment avec le hashtag « BookTok ». Ils réunissent les fans de littérature et consistent à poster des vidéos parlant d’un livre que l’on a bien aimé et à recommander ou non. Les romans permettent de s’évader et de vivre des aventures palpitantes avec des personnages attachants, une histoire exceptionnelle. Nous pouvons en conclure que les romans sont toujours présents dans la vie des lecteurs et sont pour l’instant indétrônables.
Pour les mangas et les BD, rendez-vous au prochain numéro.
Enola BERNARD, S01
Pauline LE BRAS, S01
Prenez le temps d'écouter un podcast !
Cet hiver, en cuisinant, en dessinant ou bien emmitouflé sous un plaid, toutes les occasions sont bonnes pour écouter un podcast !
Le podcast est une invention très récente qui remonte à 2004. A l’origine, les radios s'en servaient pour diffuser des émissions en différé sur internet. Le nom « podcast » provient de la contraction d’« Ipod » (le lecteur portable Apple) et de « brodcast » ( qui signifie « diffuser » en anglais). Ce terme a été inventé par le journaliste du Guardian, Ben Hammersley.
Une grande diversité de contenus
Que vous soyez plus "actu", histoire, faits divers, sports ou bien même développement personnel, vous trouverez forcément un podcast qui vous plaira !
Depuis 2004, les podcasts n’ont cessé d’évoluer avec leurs auditeurs et leurs podcasteurs ! En effet, qu’il s’agisse de podcasts d’actus comme ceux du journal Le Monde, d’interviews comme celles de Léna Situations, de témoignages comme dans les podcasts de Louie Média, ou bien encore de récits de voyage dans celui de Marco Malaspina, les choix sont variés !
Mes coups de cœurs
Pour ma part, j’aime beaucoup écouter des podcasts pour me vider l’esprit. Voici donc mes deux sujets de podcasts favoris.
Les podcasts de voyages
Tout d’abord je vous invite vivement à écouter celui de la youtubeuse Louannemanshow « Salut les copains » dans lequel elle raconte dans des épisodes de moins de 10 minutes, ses voyages au jour le jour de manière « brute » (sans montage) et avec beaucoup d’humour. Je vous conseille également le podcast de Marco Malaspina, « Bourlinguez » dans lequel il donne la parole à des voyageurs en tout genre qui racontent durant un épisode d’environ 30 minutes un voyage qui les a marqués et ce à travers des souvenirs et des anecdotes marquants .
Les podcasts de témoignages
J’aime beaucoup le podcast de témoignage du studio Louie Média intitulé « Passages ». Les épisodes y sont variés. Qu’il s’agisse d’histoires d’amour, de récits familiaux ou encore d'histoires personnelles, une chose est sûre, aucun de ces épisodes ne vous laissera indifférents. J’apprécie beaucoup la mise en scène de ce podcast : il s’agit souvent d’histoires à deux voix, qui changent des interviews : chacun raconte l’histoire de la manière dont il l’a vécue, ressentie. Et ce, sans l’intervention d'une tierce personne. Cela rend le récit plus intimiste, on est plus touché par le témoignage.
J'espère que cet article vous aura donné envie d’aller explorer la rubrique podcast de votre plateforme d’écoute préférée ! Alors bonne découverte et belle écoute !
Léa MONTFORT, T05
Peut-on tricher avec le temps ?
Pour beaucoup, le temps est régi par une unique horloge universelle, qui donnerait le tempo à l'univers. Mais les 13 secondes que vous aura coûtée cette introduction sont bien plus complexes qu'il n'y paraît. Alors, que dites-vous de (re)découvrir le temps ?
La relativité restreinte est une théorie de physique publiée il y a plus d'un siècle en 1905 par Albert Einstein. Elle traite d'énormément de sujets extrêmement complexes, mais c'est sur l'un d'entre eux que nous allons nous pencher : la dilatation du temps. En effet, le temps est relatif, c'est à dire que chacun possède son "horloge personnelle", Pour nous humains, elles restent toutes synchronisées à la nanoseconde près. Mais il est possible de les désaccorder, de faire en sorte que le temps s'écoule différemment pour certains d'entre nous.
À savoir
Avant de commencer, il est important de préciser plusieurs choses : vous savez tous que la perception de la vitesse d'un objet dépend de l'endroit d'où on l'observe. Par exemple, si vous vous allongez au bord de l'autoroute (chacun ses hobbys !) et qu'une voiture passe à côté de vous, sa vitesse de votre point de vue sera de 130 Km/h. Mais si vous êtes dans une voiture qui se déplace dans le même sens sur cette autoroute à 110 Km/h, alors de votre point de vue, la voiture à 130 Km/h ne se déplacera qu'à 20 Km/h. Comme nous l'avons vu en seconde, la vitesse dépend du référentiel à partir duquel on la mesure. Eh bien, ce n'est pas forcément vrai ! Toutes les vitesses sont dites relatives à quelque chose, sauf une : celle de la lumière qui est constante. Cette vitesse nommée C, de valeur 299 792 458 m/s sera toujours la même pour notre piéton allongé, pour les deux conducteurs à 110 et 130 Km/h et même pour la planète Terre bien qu'elle se déplace à une vitesse très élevée dans l'espace. Nous ne pouvons donc pas rattraper la lumière, car elle se déplace toujours à la même vitesse par rapport à nous, qu'importe le référentiel à partir duquel on la calcule. Cette propriété de la lumière a été établie par une expérience de Michelson-Morley en 1881. Coup dur pour les chats, qui ont donc définitivement perdu leur chasse aux points lumineux rouges !
Perception du temps en fonction de la vitesse
Intuitivement, savoir que la lumière se déplace toujours à la même vitesse par rapport à nous ne paraît pas être lié à l'écoulement du temps, mais la vérité est tout autre. Pour le comprendre nous allons faire une nouvelle expérience de pensée. Prenons un photon (nom d'une particule de lumière se déplaçant toujours à la vitesse C.) Imaginons-le sous la forme d'une balle de ping-pong se déplaçant à 1 m/s rebondissant indéfiniment du sol au plafond (sachant que le plafond est à 1 m du sol) dans un vaisseau spatial. Si un astronaute se trouve avec la balle, il la verra se déplacer à 1 m/s et mettre une seconde pour passer du sol au plafond en parcourant seulement une fois cette distance, soit un mètre. Imaginons désormais qu'au même instant, un individu sur terre puisse voir cette balle rebondir à travers le vaisseau, il la verra aussi se déplacer à 1 m/s car la vitesse de la lumière est constante, quelle que soit la vitesse du vaisseau spatial, y compris à des vitesses très élevées. Mais pour le spectateur terrestre, la balle devra suivre une trajectoire diagonale car elle se déplacera avec le vaisseau, et pour lui elle parcourera une distance un peu plus élevée que celle que l'astronaute est en train d'observer, par exemple 1.5 m. Or si l'observateur terrien voit cette balle parcourir 1.5 m, comme la vitesse de la lumière est constante, c'est en 1.5 s qu'il doit la voir parcourir cette distance. Ainsi nous pouvons voir qu'avec cette propriété établie par Einstein selon laquelle la vitesse de la lumière est constante, un évènement identique peut s'écouler à une vitesse différente pour deux personnes : le temps s'est contracté en raison de la vitesse dans le vaisseau spatial. Pour faire simple, plus on se déplace vite, plus le temps s'écoule lentement pour nous par rapport à quelqu'un dont la vitesse est faible, et cela a été établi dans la théorie de la relativité restreinte.
Quelques données
Attention cette contraction ne fonctionne qu'à partir de vitesses très élevées. Quelqu'un voyageant couramment en avion vieillira moins vite de seulement quelques nanosecondes. Pour en revenir au vaisseau, s'il se déplace à une vitesse inférieure à 10 % de la vitesse de la lumière, la différence ne sera pas notable. A partir de 50 % de la vitesse de la lumière, la différence devient réellement perceptible : le temps s'écoule 15 % moins vite, 24h sur terre correspondent à 21h à cette vitesse. Mais la différence atteint de grosses proportions à partir de 95 % de C : à cette vitesse le temps s'écoule 320 % moins vite, 24h sur terre correspondent à seulement 7h30 à cette vitesse. Mais cette différence de perception du temps peut devenir bien plus conséquente si l'on s'approche des 99 % de la vitesse de la lumière : si vous vous déplacez à 99.999 % de la vitesse de la lumière, une journée sur terre ne correspondrait qu'à 6 minutes et 26 secondes ( le temps s'est écoulé 223.607 plus lentement que sur Terre.) Et en se déplaçant à 99.9999 % de la vitesse de la lumière, soit à peine 1.000009 plus vite que précédemment, le temps écoulé dans le vaisseau pour une journée sur terre ne sera plus de 6 minutes, mais de 2 minutes et 2 secondes, soit 707.1 fois plus lentement que sur Terre. Nous pouvons ainsi nous rapprocher indéfiniment de la vitesse C et de cette façon dilater le temps de façon exponentielle ; mais seul un photon peut l'atteindre. C'est une limite inatteignable. A cette vitesse, la dilatation du temps serait infinie : une seconde, microseconde ou nanoseconde à cette vitesse correspondrait à un temps infini pour nous. Un photon assiste donc à la création et à la destruction de l'univers en même temps.
Application pratique
Ainsi, grâce à la relativité restreinte, des horizons que l'on peut penser trop éloignés pour l'homme se trouvent de nouveau accessibles. Car cette théorie contredit le premier argument en défaveur de l'exploration spatiale qui objecte : "Les systèmes potentiellement habitables sont trop éloignés, on mourra de vieillesse avant de les atteindre." Prenons par exemple la planète TRAPPIST 1-d se situant à 39.5 années-lumières de nous : si nous réussissons à envoyer une navette, disons à seulement 50 % de la vitesse de la lumière en direction de cette exoplanète, pour un spectateur terrestre le voyage prendrait plus de 79 ans, mais pour les personnes à bord du vaisseau, le voyage aura duré à peine plus de 68 ans. Maintenant, imaginons que nous nous déplacions à 99 % de la vitesse de la lumière, ce même voyage pour les personnes sur Terre durera environ 39.9 ans mais pour les passagers du vaisseau, la contraction du temps fera que le voyage durera environ 7.08 fois moins longtemps c'est à dire seulement 5.63 ans. Un autre problème majeur serait le carburant, mais celui-ci se trouvant dans le référentiel du vaisseau, il en faudrait une quantité nécessaire pour 5,63 ans et non pour 39.9 ans. Mais le plus fou est que, si nous réussissons à atteindre des vitesses démesurées, on pourrait théoriquement faire des bonds dans le temps, c'est à dire, aller dans le futur en quelques secondes ! Cependant, le retour arrière lui, reste de la fiction.
Manassé VREL-ENJALBERT, P04
JO 2024 : Paris met sous le tapis...
L'organisation des prochains JO de Paris pose des questions climatiques, économiques et éthiques. La France sera-t-elle à la hauteur des enjeux ? Le pari est loin d'être gagné...
Alors que la crise climatique continue de menacer,
il est devenu essentiel à notre planète d’organiser des événements internationaux en prenant en compte leur impact environnemental.
Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 à Paris soulèvent des enjeux écologiques importants.
Les organisateurs s’engagent à organiser des Jeux “carboneutres” en minimisant les émissions de gaz à effet de serre, en utilisant des transports à faible émission de carbone, et en favorisant les énergies renouvelables.
Ils construiront des installations temporaires et réutilisables, et chercheront à réduire la consommation d’eau.
Les actions de sensibilisation à l’environnement seront encouragées et les sites olympiques seront transformés en espaces publics durables après les Jeux.
Le comité Olympique a donc une bonne opportunité de montrer son implication dans cette cause majeure.
La Flamme Olympique va-t-elle aussi flamber les finances ?
L’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris nécessite des investissements colossaux.
D’une part, le financement est mené par le comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques qui gère le domaine lié à l’organisation événementielle des Jeux (sécurité, marketing…)
D’autre part, la structure de société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) se charge de financer le cadre des infrastructures (site de compétition, village des athlètes, entraînement…)
Au total, les deux structures doivent gérer un budget dont le montant atteint 8,8 milliards d’euros.
Le budget des JO est instable et dépend de la situation économique du pays.
C’est la raison pour laquelle l’inflation peut être un nouveau facteur venant impacter les dépenses.
Ce phénomène économique a renchéri le budget de 195 millions d’euros entraînant ainsi des dérapages budgétaires par rapport au budget initial (3,3 milliards d’euros) par conséquent le déficit ne cesse de s’accroître…
Cette thématique ne sera confirmée qu’à l’issue du déroulement des JO, il y aura certes des victoires mais la France gagnera-t-elle sa médaille d’or sur le plan financier ?
Entre dopage et tricherie… Le fair-play du sport réussit-il à triompher ?
Les Jeux Olympiques et Paralympiques, symbole d’intégrité et de compétition loyale, sont parfois éclaboussés par des scandales de dopage. Alors que les Jeux de 2024 approchent, le spectre de polémiques passées plane encore.
L’affaire emblématique de dopage de Lance Armstrong lors du Tour de France en 2012 est un rappel cinglant des conséquences de la tricherie dans le monde du sport.
Les athlètes doivent résister à la tentation de compromettre l’éthique olympique pour la gloire personnelle, car la véritable grandeur réside dans l’intégrité et le fair-play.
Cela pose des questions sur la pression mise sur les athlètes face aux enjeux qu’il y a derrière le sport.
Sont-ils mis au placard ?
La question des droits de l’homme refait surface à travers les JO, ce qui fait polémique…
La préoccupation de l’image de notre territoire sur la scène internationale est-elle plus importante que les besoins primitifs de notre nation ?
En réalité, le gouvernement présente plusieurs dispositifs durant l’année 2024 à Paris.
Dans le cadre d’un plan lancé en avril 2023 avec des associations (L’Aurore), le gouvernement appelle des milliers de sans-abri, principalement des migrants, à quitter la région parisienne vers d’autres régions territoriales en raison de la baisse du nombre d’infrastructures prêtes à les héberger (environ 5.000 chambres perdues d’hébergements d'urgence).
Le gouvernement est soupçonné de cacher la misère aux yeux du monde à l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques.
Par conséquent, ce programme consiste à ouvrir des centres d’accueil et d'hébergement temporaires (sas), dans des régions françaises, sauf en Hauts-de-France et en Corse. Chaque personne volontaire peut ainsi quitter Paris et obtenir une place dans une association pour une durée maximale de trois semaines, le temps de trouver une solution à venir.
Entre début avril et juin, déjà 670 personnes ont été mises à l’abri selon le ministère.
L’association Aurore, qui participe à ce projet énonce que ce dispositif est prévu depuis une dizaine d’années. La mise en marche de ce projet ne serait qu’un simple hasard de date concordant avec les JO 2024.
L’État cherche-t-il à désengorger la région parisienne à l'approche des JO ?
La question concerne également des étudiants d’Ile-de-France et la libération de leurs logements (Crous). Ces établissements publics devront mobiliser 3000 logements durant les JO 2024. En échange, les étudiants qui le souhaiteront ont la promesse d'être relogés.
Dans un contexte de soft power, les étudiants deviendront-ils des Sans Domiciles Fixes ?
Apolline GUEGUIN, T02
Angee PENGAM, T05
Trois États du continent européen dont vous n'avez jamais entendu parler...
Il existe aujourd'hui bien des États dont vous ne soupçonnez pas même l'existence...
Sur le territoire européen ont été créés (parfois sans reconnaissance des autres pays) des états, des républiques, des communautés autonomes sans que le monde n'en ait vent. Voici trois de ces pays qui n'existent pas vraiment.
Sealand, la plateforme "royale"
Fondée en 1967, Sealand est une petite plateforme située à environ 13 kilomètres des côtes britanniques, en dehors des eaux territoriales. Au nombre d'une trentaine, les "sealanders" vivent sur ce plateau d'acier et de béton de 20 mètres de haut et d'une superficie de 550 mètres carrés. Aux origines de cette micro-monarchie, Roy Bates, ancien major d'infanterie et propriétaire d'une chaîne de boucheries. Le prince Roy déclare le 2 septembre 1967 l'indépendance de sa nouvelle principauté, faisant de sa famille, ainsi que de lui-même, les premiers sealanders. Aujourd'hui, Sealand possède sa noblesse (vous pouvez acquérir un titre de noblesse si vous êtes prêt à payer jusqu'à 235 €), mais également sa collection de timbres et même son équipe de foot.
Moresnet, la mine stratégique
Moresnet, initialement mine de zinc et alentours de 3,4 km2, se déclare indépendant en 1816. Cette indépendance vient notamment du conflit de partage de ses ressources entre la Prusse, les Pays-Bas et la Belgique un peu plus tard. Le site minier, alors renommé Amikeja devient un hâvre de paix éspérantiste. Malgré la disparition de cet état suite au Traité de Versailles, à la fin de la Première Guerre Mondiale, Moresnet comptait en 2015 pas moins de 3000 habitants résidant pour la plupart à Kelmis, ancienne capitale de ce pays.
Christiania, l'anarchisme devenu état
Fin septembre 1971, un groupe de hippies danois fonde une communauté indépendante en prenant pour territoire un quartier de Copenhague. Avec sa démocratie liquide (c'est-à-dire que tous les habitants votent de manière directe) et ses 850 habitants, Christiania prospère depuis 40 ans. Quelques incidents de parcours à noter cependant, dont le trafic de drogues qui a occasionné plusieurs séries d'overdoses (interdiction de vente de drogues dures suite à cela), ainsi que différents meurtres qui ont eu lieu dans ce quartier. Après un ultimatum posé par le gouvernement danois concernant la dissolution de Christiania, le Danemark fait finalement voter une loi en 2013, changeant le statut spécial de Christiania pour soumettre cette communauté aux mêmes lois que le reste du pays (par exemple à propos des drogues). Malgré cette image peu avantageuse, Christiania n'en reste pas moins une expérience de l'anarchisme à grande échelle, qui a plus ou moins donné satisfaction selon les avis.
Estéban GAUTHIER, T02
L'album de l'automne ?
Introspection et douceur ; c'est ce que propose me rappeur haïtien Luidji sur son album. Il traite avec justesse du passage entre adolescence et vie adulte. La difficulté à trouver sa place et ce que nous voulons représenter. Ce projet d'août 2023 est selon moi fait pour être écouté à l'automne, période où l'on à tendance à se questionner. J'ai particulièrement aimé la faculté de Luidji à rendre universelle son histoire avec notamment cette phrase : « Est ce qu'un jour j'pourrais faire partie des grands de ce monde » sur le titre Monde, qui pourrait être considéré comme "bateau" mais qui nous fait forcément écho, futurs adultes.
Théa BODIN, T02
L'amour et le cerveau...
L'amour, comment ça marche ? C'est la question sur laquelle s'est penché James Papez, neuroanatomiste américain, (en simplifié, c'est l'étude du cerveau ) dès 1937. Après observation, il s'est rendu compte que le cerveau produit trois hormones quand on est amoureux : la dopamine (hormone du plaisir ), l'adrénaline (hormone du stress immédiat ) et la noradrénaline (qui est plutôt un transmetteur ). Il faut attendre un peu plus longtemps avant de voir arriver la sérotonine (hormone de la sérénité) : le cerveau n'en produit que très tardivement. Pour résumer : tomber amoureux va de pair avec le plaisir, addictif s'il n'est pas régulé (avec la dopamine, qui a pour effet le plaisir) ; avoir le béguin signifie aussi stresser en abondance, parfois (et oui, l'adrénaline a pour effet le stress immédiat et ce n'est pas à négliger), et - si rupture - dépression (quand la sérotonine n'est pas produite en assez grande quantité, un choc émotionnel tel qu'une rupture est difficilement surmontable).
Esteban GAUTHIER, T02
Un roman poétique
Quelle belle entrée que celle d'Anne-Fleur Multon dans la littérature adulte ! J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman que je considère comme un récit très bien construit. J'y ai trouvé de nombreux procédés d'écriture qui m'ont beaucoup fait penser à Joseph Ponthus, dans son roman "A la ligne". "Les Nuits bleues" était absolument fantastique, le titre même m'inspire. C'est donc un livre sensuel, charnel, troublant, enivrant avec deux personnages féminins très attachants, le tout porté par une plume parfois crue et surtout sensible.
Faustine LECOINTRE, P01