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Groix et sa diversité
L'île de Groix possède une grande biodiversité, dont l'oyat.
Groix : A la découverte de l'île aux grenats
L'île de Groix possède une grande diversité de roches métamorphiques telles que les schistes verts, les glaucophanes et bien entendu les grenats. De plus, l'île possède aussi de la péridotite océanique, roche de la lithosphère océanique, remontée à la surface de la Terre.
Amaël GUILLOUCHE, Yaëlle BELLEC et Elise LABBAY
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N° 2 - Edition spéciale 2 | www.lyceefranklinauray.fr | 56BFAuray |
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Protection du littoral
Dans cet article, nous allons évoquer la protection du littoral à Portivy
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Les dunes de Portivy
Nicolas nous a expliqué le fonctionnement de l'ecosystème dunaire de Portivy.
Sortie des 1ères SVT à Portivy
Avec la spécialité SVT, nous avons effectué une sortie d'une demi-journée à Portivy. Nous allons particulièrement vous parler de cette sortie. Nicolas, qui est un garde du littoral, a été notre guide pour cette sortie à Saint Pierre-Quiberon. Il nous a parlé de la protection du littoral : on a su que Portivy est un site classé et qu'il a des mesures de protection telles que Natura 2000. Il nous a également parlé de la pêche qui est maintenant plus réglementée. De plus, les écosystèmes sont maintenant protégés notamment en limitant le piétinement ainsi qu'en repoussant les parkings le plus loin possible des espaces sauvages et de la côte. Ensuite, il nous a emmenés sur les dunes pour parler de leur écosystème. On a appris qu'il y avait deux types de dunes : les dunes fixées et les dunes mobiles. Nicolas nous a ensuite montré et expliqué les différentes espèces présentes sur le littoral de Saint Pierre-Quiberon. Sur la dune fixée, on peut observer des raisins de mer, de la mousse ou encore du lichen alors que sur les dunes mobiles, on va plutôt observer des oyats. Nicolas nous a emmenés voir les falaises sur le bord de la côte. Il nous a dit que sur ces falaises, il y poussait de la Criste marine. Sur le haut de la côte, on a pu observer les pelouses aerohalines et sur la plage la laisse de mer. Grâce à Nicolas, nous avons appris énormément de choses sur les écosystèmes et la protection du littoral de Saint Pierre-Quiberon à Portivy.
Annaïg Formal, Emma Jilod
Exploration de la botanique de l'île de Groix.
Découvrez les trésors botaniques de l'île de Groix : entre dunes dorées et sentiers verdoyants, une exploration unique de la biodiversité locale.
L'île de Groix située au large des côtes bretonnes est réputée pour ses paysages naturels préservés, ses dunes et ses chemins pittoresques qui attirent de nombreux visiteurs chaque année. La plage des Grands sables est unique en Europe en raison de sa forme convexe et de son déplacement constant (elle s'est déplacée de 150m en 2 ans à cause des courants marins).
Les plantes à découvrir
Sur cette plage, nous pouvons trouver des dunes composées de plusieurs espèces de plantes telles que le Panicaut maritime. Certaines sont menacées d'extinction.
Il y a aussi un sentier côtier qui s'étend sur environ 40 km, permettant de découvrir diverses espèces de plantes comme l'Ail triquètre. Les landes à bruyères sont particulièrement notables sur l'île, couvrant de vastes étendues avec des espèces telles que la Bruyère vagabonde et d'autres plantes de la famille des Ericacées.
L'île de Groix abrite également des zones humides et des prairies côtières, elle héberge une flore variée incluant des orchidées sauvages et des espèces endémiques adaptées aux sols pauvres et acides. Les sentiers passent souvent par des forêts de chênes, où l'on peut voir des espèces comme le chêne vert et le houx.
Louane Genova, Lou Bellange, Roxane Mairovitz-Le Quentrec
Un véritable jardin botanique, un trésor végétal
On vous emmène à la découverte de la richesse végétale et florale de cette île.
Cette île qui s'étend sur 8 kms abrite 650 espèces de plantes vasculaires, soit 30 % de la flore armoricaine et 39 % de la flore bretonne. Les habitats principaux se regroupent autour des mers et bras de mer, des falaises, des pelouses, rochers, dunes, plages, landes et broussailles. Ces différents milieux permettent une grande diversité d'espèces.
Les chemins pédestres
En nous promenant sur les nombreux chemins pédestres de l'île, nous avons croisé de nombreuses plantes et fleurs caracteristiques des chemins comme les géraniums, de l'ail (très odorant d'ailleurs !), le populaire ajonc avec ses fleurs jaunes à l'odeur de coco en été, de l'aubépine, de la berce, ou encore les fameuses queues de lièvre.Les pelouses verdoyantes
L'île de Groix possède des pelouses composées de nombreuses plantes reconnaissables : les chardons avec leurs fleurs roses et feuilles piquantes, de l'Armerie maritime ou de l'immortelle des dunes à bonne odeur de curry.
Les plages paradisiaques
Les plages qui cerclent l'île sont bordées de dunes qui se composent souvent de plantes permettant le maintien de celle-ci. Elles sont donc essentielles à la préservation du milieu : la roquette de mer ou le choux marin mais aussi le pourpier de mer, le liseron des dunes et la silène maritime.
Les dunes de sable fin
Les plages sont très souvent surmontées de dunes qui regorgent aussi d'espèces végétales caractéristiques comme le pavot cornu, l'oyat, l'une des plus repandues, l'euphorbe ou le chardon bleu. Ces plantes sont très résistantes aux conditions difficiles comme les forts vents ou encore la pauvreté du sol des dunes.
Elouan B, Azilys R, Thomas L
Un paradis ornithologique en Bretagne
Venez découvrir les oiseaux de la réserve François Le Bail.
L'île de Groix, au large des côtes morbihannaises, est un véritable havre de paix pour les oiseaux. On trouve sur ce site cinq espèces d’oiseaux marins nicheurs : le fulmar boréal, le goéland argenté, marin et brun et le cormoran huppé.
L'écosystème de Groix
Malheureusement, de nombreuses espèces d’oiseaux marins sont menacées. Que ces voiliers à plumes se nourrissent au large ou près des côtes, l'île de Groix et les îlots rocheux isolés sont des havres. Ils peuvent y faire escale, se reposer et surtout se reproduire. L'île de Groix est de plus en plus fréquentée, si bien que les oiseaux sont obligés de partager leur habitat avec les randonneurs, les plagistes, les pêcheurs, les bateaux… Toutes ces activités peuvent déranger les oiseaux marins, surtout en période estivale, lorsqu’ils se reproduisent.
La protection de ces espèces
C'est pourquoi grâce à des efforts de conservation et des zones protégées, la biodiversité de Groix est mieux préservée. Des initiatives éducatives sensibilisent les visiteurs et les touristes à la fragilité de cet écosystème unique en son genre. On y apprend l'importance de laisser les lieux de nidification seule en sécurité, ne pas s'en approcher ou ne pas jeter des déchets susceptibles de blesser la faune locale, notamment les oiseaux pouvant les confondre avec de la nourriture. De plus, des lois sont mises en place pour restreindre l'accès aux zones sensibles où les touristes trop curieux seraient susceptibles de s'aventurer et faire des dégâts.
Ainsi, l'île de Groix est un endroit sublime où de nombreuses espèces d'oiseaux viennent se reposer tout au long de l'année. Pour ceux qui sont à la recherche d'une expérience ornithologique ou pour les amoureux des oiseaux, c'est une destination incontournable en Bretagne.
Annalena Wuchenauer, Juliette Guillerme, Tidiane Pillet
Groix : une réserve ornithologique de haut vol
L'avez-vous remarqué ? Les oiseaux se font de plus en plus rares. Lors de notre escapade à Groix, nous avons observé de nombreux oiseaux. Mais nous aurions pu en observer bien plus ! Voici certains oiseaux qui ont échappé malgré eux à nos radars.
Les oiseaux qui se raréfient le plus sont les petits oiseaux. Parmi eux, on retrouve le Pipit farlouse (Anthus pratensis). Malgré son nom qui peut sembler amusant, le Pipit farlouse est une des espèces d'oiseau qui a connu le plus fort déclin de population depuis 2001. Le changement climatique et certaines modifications dans les pratiques agricoles ont fait baisser son effectif de presque 70 %.
Il aime en effet les zones non-cultivées, dunes et autres étendues planes. Très discret, il aime nicher dans des endroits invisibles depuis le sol et son camouflage beige-gris tachetés de noir le rend difficile à observer : seulement 1071 observations l'année dernière contre plus de 22 500 en 2020.
Un autre oiseau ayant manqué à l'appel est le Courlis cendré (Nemenius arquata). Il vit dans les vasières ou au bord des côtes rocheuses où il utilise son bec courbé pour chercher dans le sable les coquillages, les vers et les crabes. Il est présent toute l'année au Royaume-Uni et ses côtes voisines, niche dans toute l'Europe et est capable d'aller jusqu'aux Phillipines l'hiver. On le reconnaît, outre son bec courbé, à ses longues pattes grises et son plumage brun tacheté.
Cet oiseau est considéré comme quasi-menacé par l'UICN (union internationale pour la conservation de la nature) mais comme vulnérable (menacé) en France. Il a beaucoup souffert de exploitation importante de ses œufs et de la chasse, interdite depuis 2020.
Dernier oiseau menacé mais pas des moindres, le Hibou des marais (Asio Flammeus). Ce rapace aime les milieux ouverts et humides comme les marais (d'où son nom) mais peut s'adapter aux landes sèches. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le Hibou des marais est principalement diurne, c'est-à-dire qu'il chasse de jour. Il se nourrit de petits oiseaux et est également connu pour raffoler des campagnols. Son camouflage presque parfait le rend invisible dans les arbres. Il est menacé par les plus gros rapaces mais aussi et surtout par l'activité de l'homme. Groix est l'un des rares endroits dans le monde où on le rencontre plusieurs année consécutives.
Groix est donc réellement une réserve ornithologique merveilleuse, car elle contient 98 espèces d'oiseaux, dont la majorité sont sur la liste rouge internationale.
Noé Posselt, Vadim Sailly, Tom Vallon
La géologie de l'île racontée par un habitant
Pour mieux comprendre la géologie de Groix nous avons décider d'interviewer Bébert, le basalte devenu éclogite : savourez son histoire...
Je suis Bébert le basalte de la croûte océanique. Au cours de ma vie j’ai grandi comme vous. Au début j’ai d’abord eu du mal à m’accepter, j’étais tout gris. Les géologues m’appelaient « microlitique » car j’étais tout lisse. Ils aimaient dire que m’a beauté était intérieure. Quand je passais sous un microscope ils s’émerveillaient des mes minéraux : feldspath plagioclase et pyroxène.
Lors de mon voyage, je me suis beaucoup hydraté en m’éloignant de la dorsale océanique. Ainsi mes minéraux ont évolué : j'étais alors composé de plagioclase, de chlorite,d'actinote et pyroxène résiduel. Je pris une magnifique couleur verte qui me donna mon nouveau nom : schiste vert.
Puis,j’ai été soumise à l'enfoncement de la plaque océanique sous une autre plaque et je me suis donc aventuré vers un espace où pression et température sont plus hautes, c’est la subduction.Je me suis alors déshydraté au fur et à mesure que la plaque s’enfonçait et mes minéraux se sont transformés alors que j'étais encore à un état solide, c'est le métamorphisme haute pression/basse température. Du glaucophane,de teinte bleutée, se forma alors me donnant mon célèbre nom de schiste bleu.
Mon aventure ne s'arrêta pas là, la plaque qui continuait son enfoncement me soumet ainsi à des conditions de pressions et de de températures encore plus importantes ce qui transforma encore une fois mes minéraux qui devinrent de la jadéite verte et surtout du grenat rouge qui parsème désormais l'ensemble de mon corps. Les grenats plus résistants à l’érosion forment des grains en relief à ma surface .Les scientifiques m’ont également donné un nouveau nom :l’éclogite.
J'ai décidé de faire une pause dans mon voyage de découverte des entrailles de la Terre,ma forme actuelle me permet de me sentir mieux car le grenat rouge flamboyant qui me compose me donne un charme envoûtant. Je suis alors très prisée par les géologues.Quand j'y repense,je me rend compte qu'en plusieurs centaines de millions d'années j'ai parcouru pas moins de plusieurs dizaines voir centaines de kilomètres sous la surface de la Terre.Je me suis transformée en différentes roches passant de basalte,schiste vert,schiste bleu et maintenant éclogite revenue à la surface du globe.
Le Yondre Emma , Coriton Lise , Bach Cécilia et Bébert
Groix : une réserve géologique aux mille couleurs
Le mardi 7 mai, deux des classes de première spé SVT se sont rendues à Groix visiter la réserve géologique, aux couleurs plus qu’intrigantes...
Pour commencer cette journée nous sommes partis du lycée à sept heures afin de nous rendre à l'embarcadère de Lorient. Après trois quarts d'heure de bateau, nous sommes arrivés, sous le soleil, sur l'île de Groix. Pour débuter cette journée nous avons atteint les hauteurs de l'île afin de prendre le sentier. Cela nous a menés à de magnifiques plages, sur lesquelles nous avons pu observer la faune et la flore. Nous avons déjeuné et nous sommes entrés dans la réserve géologique ! Nous y avons passé l'après-midi et avons pu observer de nombreuses roches et formations géologiques aussi belles que surprenantes.Ce que nous avons appris
Sur la plage des Sables Rouges, nous avons découvert une drôle de couleur au sable... C'est ce que l'on appelle le Grenat. Groix est une île unique grâce à sa grande diversité de roches, résultant d'une activité géologique riche. Il y a plusieurs millions d'années, une subduction a eu lieu, une plaque a été entraînée sous une autre, ici à environ 36 kilomètres de profondeur. Cela implique que les roches présentes se sont retrouvées à une pression et une température très élevées (450°C et 12kbar). Ce changement de conditions a entraîné le métamorphisme des roches et donc la création de micaschistes. Les Grenats en font partie, ils se trouvent sous forme de décaèdres dans les rochers, mais aussi sous forme de sable, plus ou moins présent en fonction des marées. Ces jolies roches rouges permettent aux géologues de reconstituer les conditions des terrains, ou, aux amateurs, de profiter de la vue !
Prune B. , Jules R. et Clémence H.
Les falaises de Portivy, un espace protégé
Le site Gâvres-Quiberon classé depuis août 2023
Le site du massif dunaire de Gâvres-Quiberon labélisé Natura 2000, sur la côte du Morbihan, est un ensemble dunaire maritime qui continue sur 35 kilomètres de littoral avec une absence de presque toute urbanisation. Il s'étend entre la presqu'île de Gâvres et le fort de Penthièvre à Saint-Pierre-Quiberon.
C'est une zone exceptionnelle qui abrite une faune et une flore très rares qui profitent de la mosaïque de milieux naturels qui le constitue.
Le site est devenu le 24 décembre 2018 le 18e Grand site de France sous le nom de « Dunes Sauvages de Gâvres à Quiberon ».
Des falaises protégées contre l'érosion
Les falaises, répertoire immense de biodiversité, ont été fortement endommagées suite au développement des littoraux avec la construction de parking à flan de falaise, de chemins non définis. Depuis quelques années, des travaux ont été réalisés afin de rendre les falaises plus vertes, des chemins à des endroits stratégiques ont été créés afin de gêner le moins possible la faune et la flore. Le parking initialement construit à été démoli et reconstruit plus loin dans les terres pour protéger les littoraux. De plus, de nouvelles lois ont vu le jour afin d'interdire la construction de nouvelles bâtisses.
Pourquoi protéger les falaises ?
Les falaises de Portivy, comme beaucoup de falaises côtières en Bretagne, abritent une flore spécifique adaptée aux conditions difficiles de ce milieu. On peut y trouver des plantes rares. Cela attire les touristes qui recherchent le dépaysement et la nature, mais participent malheureusement à leur destruction. Le site possède une arche (phénomène assez rare dû à l'érosion de la roche), il est donc important de conserver ce lieu qui abrite également des espèces d'animaux rares. C'est pourquoi des gardes du littoral le surveillent de près.
Gauthier Poilvet et Lucas Meunier
Un écosystème entre terre et océan, les falaises de Portivy
Oiseaux marins et végétation côtière se côtoient dans un équilibre naturel unique.
Les falaises de Portivy, situées au début de la Côte Sauvage, constituent un habitat unique où la faune et la flore vivent dans des conditions parfois extrêmes. Cette zone côtière, offre une diversité remarquable de plantes et d’animaux qui ont dû développer des adaptations spécifiques afin de prospérer dans cet environnement rocheux et venteux.
Une grande diversité de milieux offre des conditions écologiques idéales pour accueillir un grand nombre d'espèces allant des plus communes aux plus rares comportant près de 700 espèces végétales répertoriées sur le Grand Site, dont 80 étant protégées. Chaque espèce est adaptée à son micro-environnement. Au sommet des falaises de la Côte Sauvage, on trouve l'Armérie maritime, une plante vivace qui peuple les pelouses littorales et se distingue par ses fleurs roses ou blanches. Sur les falaises, on rencontre également de nombreuses espèces protégées telle que l'Oseille des rochers, qui se nourrit des suintements d'eau douce des roches et des falaises maritimes bien exposées. Cette plante bénéficie d'une protection nationale et est identifiée comme une espèce d'intérêt européen. De plus, au sein même des rochers, nous retrouvons la Criste marine, une plante comestible dont les feuilles furent consommées en salade.
Malgré des conditions pouvant être difficiles pour les espèces végétales et animales, certaines parviennent toutefois à se développer parmi les falaises. On peut observer des mouettes, des goélands, et une flore diversifiée, principalement des graminées, sur les pelouses du haut de la falaise. Ces pelouses littorales caractéristiques de la Côte Sauvage de la presqu’île de Quiberon sont abondantes et servent de lieux de reproduction pour de nombreuses espèces d'oiseaux marins. En effet lors de notre excursion à Portivy, nous avons eu le privilège d'observer une Alouette des champs couvant ses petits dans son nid au sol, qui compte généralement de 3 à 5 œufs pondus. Cette espèce vit dans des milieux ouverts, son plumage possède une coloration cryptique lui permettant de se camoufler dans son environnement naturel.
Merlin Kilman, Théo Yvon, Matéo Hourman
Les différentes dunes de Portivy
L'avenir des dunes de Portivy.
Les dunes de Portivy, situées à Saint-Pierre-Quiberon, offrent un cadre naturel exceptionnel pour diverses activités et attractions.
Portivy est également connu pour sa côte sauvage, idéale pour les randonnées et les promenades le long de la mer, offrant des vues spectaculaires et une immersion dans un environnement naturel préservé.
Les dunes de Portivy, sont confrontées à des enjeux majeurs en matière de conservation et de gestion face aux menaces naturelles et anthropiques.
Les dunes de Portivy, comme d'autres systèmes dunaires, subissent une érosion accrue due aux tempêtes, à la montée du niveau de la mer, et aux fortes houles exacerbées par le changement climatique. Ces phénomènes naturels intensifient la dégradation de ces écosystèmes sensibles, mettant en péril la biodiversité qu'ils abritent et les infrastructures côtières proches
Pour contrer ces menaces, plusieurs techniques de restauration et de gestion des dunes sont mises en œuvre. Cela inclut la plantation de végétation résistante à l'ensablement, l'installation de brise-vents, et l'utilisation de couvertures de branchages pour stabiliser les sables. Ces méthodes visent à renforcer la résilience des dunes en exploitant les processus naturels de formation et de stabilisation du sable (Office national des forêts).
L'Office National des Forêts (ONF) joue un rôle crucial dans ces efforts, en mettant en place une gestion dite "souple" qui favorise les processus naturels tout en assurant la protection des écosystèmes et des activités humaines locales (Office national des forêts).
Les dunes ne sont pas seulement des barrières naturelles contre l'érosion et les inondations, elles sont aussi des habitats pour une variété d'espèces végétales et animales. De plus, elles supportent des activités humaines telles que le tourisme et les loisirs, ce qui renforce la nécessité de leur protection pour préserver les bénéfices socio-économiques qu'elles procurent. Parmi les points d'intérêt, on trouve le Marché des Dunes, une supérette saisonnière proposant des produits locaux.
Pour les amateurs de nature et de pêche, les balades de Soline proposent des initiations à la pêche à pied, où les participants peuvent découvrir la biodiversité de l'estran et apprendre les pratiques de pêche durable.
En conclusion, l'avenir des dunes de Portivy dépend d'une gestion continue et adaptée, combinant conservation écologique et prise en compte des besoins humains. Les initiatives actuelles montrent qu'avec des efforts coordonnés et soutenus, il est possible de protéger et de restaurer ces paysages vitaux.
Lou-Salomé Ellouet, Elisa Guillard-Toux, Elise Guillas
Que révèlent les dunes de Portivy ?
Ce ne sont pas celles du Sahara mais bien celles de la côte quiberonnaise (Morbihan), plongez avec nous à la découverte de cette incroyable écosystème.
Dunes mobiles
Attention, par içi, ça bouge !
En effet, sur la côte sauvage, il existe des dunes mobiles qui offrent un spectacle naturel unique. Soumises aux vents marins, ces dunes se déplacent lentement au gré des éléments, créant un paysage en perpetuelle mouvement. De plus, ces dunes bénéficient également de la présence d'algues qui apportent une précieuse matière organique aux plantes qui y poussent. En se décomposant, les algues libèrent des nutriments essentiels qui fertilisent le sol et favorisent la croissance de la végétation locale. Celle-ci possède de longues racines qui s'ancrent dans le sable et le retiennent. L'oyat est l'une de ces plantes que vous n'aurez pas de mal à retrouver sur ces dunes mobiles.
Dunes fixées
On retrouve aussi un autre type de dunes appellées dunes fixées, visibles sur la plage de Port blanc. Elles sont des formations sableuses stabilisées par une végétation spécifique. Ces dunes possèdent un écosystème propre, des plantes telles que le lichen qui protège le sol avec sa mousse, l'immortelle des dunes, l'euphorbe, la rose pimprenelle, le raisin de mer et les orchidées. Ces dunes jouent un rôle crucial dans la protection contre l'érosion côtière. Par le passé, ces dunes ont été abîmées par le piétinement des visiteurs, l'urbanisation et les activités de loisirs. Des mesures ont depuis été mises en place pour restaurer leur végétation et protéger leur écosystème.
Marius D. Louna G. Malo C
L' armée a permis la protection du littoral de Portivy !!
Mais comment l'armée a-t-elle sauvé la diversification de notre littoral ?
La protection du littoral est un enjeu crucial. L'histoire montre que des décisions stratégiques peuvent avoir des impacts sur la protection des côtes. En 1969, l'armée française a privatisé une zone côtière pour des exercices de tir, ce qui a empêché l'urbanisation et a préservé les espaces naturels.
Ainsi, de nombreuses initiatives visent à protéger le littoral. Les dunes, par exemple, jouent un rôle important dans la protection des côtes. L'introduction de végétation, comme la mousse lichen, le raisin de mer ou encore la rose pimprenelle, a favorisé la stabilisation des dunes. De plus, ces plantes créent un écosystème existant qui n'évoluera pas tant que les conditions climatiques resteront stables. C’est ce qu'on appelle le climax.
Protéger la biodiversité côtière
Par ailleurs, la biodiversité côtière fait aussi face à l’envahissement d’espèces invasives comme le Baccharis. Originaire d'Amérique du Nord, cette plante a été introduite dans les années 2000 et a rapidement envahi les zones littorales ce qui a entraîné un appauvrissement de la biodiversité
Ainsi, pour faire face à ces dangers, et d'autres tels que le surpiétinement, des aménagements ont été faits. Par exemple, le recul du parking à Port Blanc en 2002 avec des conséquences positives pour favoriser le retour de la végétation. Ce type d’initiatives montre l'importance d’une maîtrise réfléchie des espaces littoraux.
Par ailleurs, pour renforcer la végétation et maintenir l’équilibre des écosystèmes côtiers, on peut aussi utiliser des algues d'eau douces pour améliorer la croissance végétale en enrichissant le sol.
Romane Le Dieu, Théo Gombert & Clara Heiser
La protection du littoral : un enjeu de taille
Protéger le littoral de Portivy et préserver un trésor naturel pour les générations futures.
Depuis le début du XXe siècle, une inter-communalité a été créée afin de protéger la côte de Quiberon à Gavres. Aujourd'hui, la commune de Quiberon et ses partenaires (Direction régionale de l’environnement, Conseil régional du Morbihan, Syndicat mixte du Grand site) ont mis en place un programme de protection de la côte. C'est le conservatoire du Littoral qui veille depuis 1991 sur la Côte Sauvage. Ainsi, les autorités locales tout comme la loi Natura 2000 ont permis le retour de la flore, de la nidification de certains oiseaux et la protection de la biodiversité.
De nombreux aménagements et initiatives
Afin de lutter contre les facteurs néfastes (piétinement, érosion), plusieurs initiatives ont été mises en place. Dans le cadre de la politique nationale de conservation des littoraux, le Conservatoire du Littoral a délégué les travaux à une structure locale : c’est là qu’interviennent les gardes littoraux et le Syndicat mixte, qui réunit sept communes, depuis Gâvres jusqu’à Quiberon. Le garde littoral sensibilise la population, nettoie les sites, lutte contre les espèces invasives, fait un suivi botanique recense et restaure le patrimoine bâti et prévient les conducteurs d’engins motorisés. Mais le plus gros de ses missions consiste à construire et à entretenir les aménagements. Ainsi, depuis 2006, ces aménagements servent essentiellement à canaliser les promeneurs pour éviter pour éviter le piétinement.
Un projet clé
La commune de Quiberon a investi dans un projet majeur face à l’érosion que subit la côté sauvage : la replantation de végétation dunaire. Plusieurs espèces indigènes comme l’oyat vont être plantées afin que les dunes se stabilisent tout en formant une barrière naturelle contre l’érosion.
Grâce à l’engagement des autorités locales, des associations et des citoyens, mais aussi à l’installation des aménagements, Portivy peut espérer préserver ses magnifiques paysager marins et servir de modèle en matière de gestion durable du littoral. Cette démarche collective montre que, face aux défis environnementaux, la solidarité et l’action concertée sont les clés d’un avenir durable.
Elyn Bonnec, Camille Dréano-Despeisses- De la Plane, Ninon Le Gouguec
Les mots Groisés
Vertical
1. à l'origine de la couleur des sables rouge à Groix
2. arthropode qui vit sous les cailloux dans l'eau de mer
7. s'unit à vie avec son partenaire et revient chaque année nicher au même endroit
8. Une roche basique au sein de laquelle a cristallisé de la chlorite
Horizontal
3. se nourrit de poissons, mollusques, oeufs et rongeurs
4. il est capable d'un vol en piqué vertigineux que certains estiment à près de 300 km/h
5. petit poisson qui se balade dans les cavités d'eau de mer
6. ce petit oiseau se reproduit sur le littoral, préférant les plages, dunes et autres milieux ouverts avec une végétation clairsemée et rase
9. l'ensemble de son plumage est noir avec des reflets vert-bouteille
10. assemblage de minéraux à l'équilibre thermodynamique dans une roche
11. roche métamorphique à structure foliacée, constituée essentiellement de quartz et de mica
Pierre, Charlie et Nathan
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