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N° 1 - Février 2019 | www.saint-francois-xavier.fr | SFX56 |
De l’Agora à l’Aurore
Le journal de SFX change de nom et de format. L'Agora devient l'Aurore.
L’Aurore est un ancien quotidien français qui parut pour la première fois en 1897. Le journal a eu notamment comme rédacteur principal Georges Clemenceau.
Il est célèbre pour avoir publié en 1898 « J'accuse… ! » de Zola, au sujet de l'affaire Dreyfus. Devenu populaire pendant l'affaire, le journal connaît une période propice grâce à la qualité de sa rédaction.
Mais ensuite L’Aurore subit une vraie descente : il ne tire plus que 7 000 exemplaires en 1912. L'Aurore disparut en 1914, de même que de nombreux journaux français.
En effet, dès le début de Première Guerre mondiale, la mobilisation des hommes au combat rendit déserts les ateliers d’imprimerie et les salles de rédaction, de même que la censure empêcha la parution de nombreux titres du journal.
Le dernier numéro du journal paraît en août 1914, c’est donc un journal historique qui s’éteint à l’aube de la première guerre.
Bienvenue au premier numéro du nouvel Aurore, bonne lecture !
L'équipe Journalisme
Centenaire de la Grande Guerre
11 Novembre 2018 : une commémoration émouvante.
La 1re guerre mondiale opposa la Triple-Entente et les Empires centraux. Durant quatre années de combats, les poilus ont vécu dans la boue, près des cadavres et du sang. Les cris, le bruit des éclats d'obus faisaient parti de leur quotidien. La guerre causa la mort de plus de 38 millions de personnes. L’armistice fut signé le 11 Novembre 1918 dans un wagon à Rethondes en forêt de Compiègne. Après cette annonce, les Français ont défilé dans les rues en criant leur joie et leur soulagement.
Chaque année, le Président de la République et de nombreux politiques commémorent cette cérémonie en l’honneur des soldats. En 2018 environ 70 chefs d’états et de gouvernements se sont réunis au pied de l’arc de Triomphe. Durant cette cérémonie, Emmanuel Macron a prononcé un discours et a procédé au ravivage de la flamme de la tombe du Soldat inconnu. Puis, de nombreux lycéens ont pu lire des témoignages poignants des belligérants.
Enfin, nous avons pu entendre de nombreux intermèdes musicaux joués par e Yo-Yo Ma, Renaud Capuçon ou Angélique Kidjo. Durant cette journée, les états mirent de côté leurs différends laissant place à la solidarité et au souvenir.
Alexia BLOUET, Équipe journalisme
Aznavour, une vie "Fomidable"
Charles Aznavour était la voix de la France et de l'Arménie.
Charles Aznavour est né le 22 mai 1924 et a débuté sa carrière en 1946. Repéré par Edith Piaf, il a enregistré plus de mille deux cents chansons interprétées en neufs langues différentes. Il a écrit et co-écrit plus de mille chansons pour lui ou d'autres artistes comme Johnny Hallyday. Charles Aznavour était régulièrement en tête des ventes aux USA et en France. Avec ses 180 millions de disques vendus et ses 18 disques d'or , il était surnommé “Divinité de la chanson pop française” et “chanteur de variété le plus important du XXe siècle” par la radio CNN et le journal américain Time.
Il est devenu un grand acteur après son rôle dans Tirez sur le pianiste, en 1960 ainsi que dans Ararat qui traite du génocide arménien. Il est devenu l’ambassadeur et le délégué de l’Arménie auprès de l’Unesco en 1995 et a obtenu la nationalité arménienne en 2008.
Il meurt le 1er octobre 2018 et le 5 octobre dernier, la France lui rend un hommage national aux Invalides en présence de nombreuses personnalités ainsi que de sa famille.
Charles Aznavour était un artiste avec du talent et du cœur. Encore aujourd’hui, la nouvelle génération de la musique reprend ses plus grands succès comme V. Paradis, Zaz, ou encore Kendji avec Les yeux de la Mamma.
Alexia BLOUET,
Équipe Journalisme
Marathon de New York : courez, admirez !
Le marathon de New York fait partie des « World Marathons Majors » comme ceux de Chicago, Boston, Tokyo, Londres ou Berlin.
La première édition du marathon de New York a eu lieu en 1970,127 personnes s'étaient élancées pour 42 kilomètres dans New York, de Staten Island à Central Park, pour 1 dollar seulement la participation.
En 1976, le marathon s’étant popularisé, l’organisation a créé un nouveau parcours plus sécurisant pour les coureurs qui traversent toujours les cinq arrondissements de la ville. C’est en 2000 qu’a été inventé un parcours spécialisé pour les handicapés.
Une seule fois dans l'histoire du marathon, en 2012, l'organisation a pris la décision d'annuler une édition, la 43e. La tempête Sandy venait de toucher les USA, et 41 coureurs inscrits étaient décédés à cause de l'ouragan.
Le 4 novembre 2018, s’est déroulée la 48e édition du Marathon, comme chaque premier dimanche de novembre. Les participants désormais bien trop nombreux à vouloir participer ont été tirés au sort lors d’une loterie.
L'an dernier, plus de 53 000 coureurs ont traversé New York dont pas moins de 52 812 ont passé la ligne d’arrivée devant 2,5 millions de téléspectateurs. Parmis les participants de nombreuses célébrités comme Lance Armstrong ou Yannick Noah ont déjà couru le marathon.L'édition 2018
Cette année, c’est Lelisa Desisa, d’origine éthiopienne, qui a terminé premier de la course des hommes. Cependant, il n'a pas détrôné Geoffrey Mutai qui détient le record de 2 h 5 min et 6 s puisqu'il avait 53 s de plus que ce dernier. C'est la Kenyane Mary Keitany qui a gagné chez les femmes pour la quatrième fois. Cette année elle était à 17 secondes du record détenu par Margaret Okayo.
Les gagnants de la course empochent 130 000 dollars auxquels s'ajoutent 70 000 dollars s'ils ont déjà remporté la course une ou plusieurs fois.
C'est le 3 novembre, que le marathon de New York vous fera rêver cette année
Camille LE BOULCH,
Antoine LORVELLEC,
Équipe Journalisme
USA : le visage de la discorde
L'effet Kaepernick, ou la lutte d'un sportif contre les bavures policières.
En 1968, Tommie Smith et John Carlos lèvent leurs poings sur le podium des Jeux olympiques de Mexico. Près de cinquante ans après, Collin Kaepernick est à l'origine d'un mouvement de protestation.
Il est le premier sportif à poser un genou à terre pendant l'hymne américain pour protester contre les violences policières, Il est dans le viseur de Donald Trump, de la Ligue de football américain (NFL), et vient d'être choisi par Nike comme nouvelle égérie.
Un quaterback noir
La fracture raciale de l'Amérique est visible dans une ligue de football où 80 % du public est blanc, 70 % des joueurs sont noirs, où tous les propriétaires d'équipes sont blancs, tout comme la majorité des quarterbacks. Collin Kaepernick est donc une exception en tout point.
Né d'une mère blanche et d'un père noir. Il a été adopté alors qu'il n'était âgé que de quelques semaines dans une famille blanche aisée. La première fois que Kaepernick proteste contre les violences policières envers les noirs aux États-Unis, c'est en août 2016, avant un match de NFL. Il reste assis pendant la diffusion de l'hymne national américain.
Ils sont désormais plus de quarante joueurs de quinze équipes NFL à avoir rejoint le mouvement. Certains s’agenouillent, d’autres préfèrent lever le poing.
« On n’avait pas vu un tel degré d’activisme sportif depuis presque un demi-siècle. C’est un mouvement », constate Jeremi Duru, professeur en droit du sport à l’université de Washington.
Sans club depuis deux ans après être devenu le leader des protestations contre les violences policières envers les noirs, le paria ne cesse de faire parler de lui. Aucune équipe ne veut embaucher ce joueur hyper talentueux. A 29 ans, sa carrière est probablement terminée.
Depuis septembre, il est devenu le visage d'une publicité du géant Nike, : "Crois en quelque chose. Même si ça signifie que tu dois tout sacrifier", campagne qui fait également appel à deux autres sportifs engagés : la joueuse de tennis Serena Williams et le basketteur LeBron James.
De superstar de la NFL à leader de mouvement, Kaepernick a risqué carrière et popularité, afin de servir un projet qui le dépasse, sans imaginer les conséquences de son action. Aujourd'hui il est à la tête d'une lutte qui outrepasse les limites du sport et dénonce la question raciale aux Etats-Unis.
Victor QUINOT, Equipe journalisme
Résurgence d'un Renoir volé par les Nazis
Un tableau de Pierre Auguste Renoir a été rendu à la petite-fille du collectionneur d'art Alfred Weinberger.
Les Etats-Unis viennent de restituer à une Française un tableau pillé pendant la guerre il y a soixante-dix-sept ans.
Dès 1933, des services nazis de confiscation entreprennent, à partir de listes établies bien avant le déclenchement de la guerre, le pillage et la confiscation de collections publiques et privées. C'est en 1941 que la collection d'art d'Alfred Weinberger est saisie sous l'Occupation.
En 1940 il il fuit Paris et laisse dans un coffre de banque, sa collection qui sera saisie quelques semaines plus tard par les Nazis. Dispersée à la fin de la guerre, le collectionneur n'avait pu récupérer qu'une partie de sa collection.
Intitulé Deux Femmes dans un jardin, le tableau est confié en 2013 à une maison de ventes aux enchères américaine. Les services du procureur fédéral de Manhattan et le FBI enquêtent alors sur l'histoire du tableau, avant de contacter Sylvie Sulitzer, petite-fille du collectionneur.
Sylvie Sulitzer ignorait tout de cette histoire. Le tableau est aujourd’hui à vendre, et constitue une pièce historique, puisqu'il se révèle être l’une des dernières œuvres de Pierre Auguste Renoir.
Des oeuvres d'arts pillées par les nazis restent introuvables. Des spécialistes, associations et musées effectuent des enquêtes pour retrouver, les propriétaires originels, certaines de ces œuvres d’art sont exposées dans le monde. Ces travaux permettent de soulever le voile de la vérité.
« Monuments men »
Plusieurs films traitent ce sujet, le plus connu étant Monuments Men sorti en 2014, « Monuments Men » forment un groupe créé par le président américain Roosevelt, chargé de suivre les Alliés afin de récupérer les œuvres d'art dérobées par les Nazis.
Victor QUINOT, Équipe journalisme
Le théâtre, un projet ambitieux
Le théâtre de SFX et sa rénovation en détails
Le théâtre est le symbole et centre de la vie de SFX depuis sa création en 1854. En effet, il donne lieu chaque année à de nombreuses représentations théâtrales, mais également à des événements fédérateurs comme les veillées de Noël ou les soirées des équipes. En dehors de ces événements annuels ponctuels, le théâtre accueille chaque semaine les équipes théâtre, comédie musicale ou backstage aussi bien que les collégiens. Ainsi, le théâtre est bel et bien un lieu de rencontre et de divertissement qui profite à l'ensemble de l'établissement.
Mais depuis sa dernière rénovation, il y a quarante ans, le théâtre nécessite urgemment des réparations dues notamment à ses installations obsolètes et à leur détérioration. En effet, les toits ne sont plus étanches tandis que les sols et le matériel sont vétustes. L'objectif de la rénovation sera donc de créer un théâtre fonctionnel et agréable permettant à l'établissement d'organiser de nombreux événements.
L'ensemble des travaux coûte 1 420 000 euros. Mais SFX ne peut y mettre que 800 000 euros sans entraver son fonctionnement. Pour palier ce manque de budget évident l'établissement a lancé une collecte de fonds dès septembre 2017 afin de réunir les 620 000 euros restants. Le 29 septembre 2018, un an plus tard, l'Association des Anciens Élèves de SFX a organisé une grande journée de récolte de dons pour les 150 ans de l'établissement. Mathieu TALOTÉ, Équipe Journalisme
Le retour d'une équipe Action Solidarité
La nouvelle équipe de SFX aux projets ambitieux !
Cette année, Saint-François-Xavier élargit son panel d'activités en créant une équipe « action solidarité ». Mais ce n'est pas sa première apparition dans l'histoire du lycée. En effet, une telle équipe avait déjà vu le jour sous la direction de Cécile Baranger, l'actuelle CPE des terminales, des prépas et des équipes. Les membres de cette équipe avaient choisi de la rejoindre pour apporter de l'aide aux personnes qui en avaient besoin, pour partager, protéger l'environnement, mener des projets, agir mais aussi faire agir les autres. C'est également le cas de la nouvelle monitrice de l'équipe, Béatrice Linage, professeure d'espagnol. Elle souhaite s'impliquer autrement dans la vie de l'établissement et aider les jeunes à mener leurs projets.
"Partager, protéger l'environnement, mener des projets, agir mais aussi faire agir les autres"
Tout au long de l'année scolaire, l'équipe entreprendra de nombreuses actions à buts caritatifs. Ces projets peuvent mener à des récoltes d'argent, de vêtements ou d'autres matériaux. Mais les élèves pourront aussi organiser des actions écologiques ou inciter d'autres personnes, extérieures à l'équipe et à l'établissement, à le faire. Certaines de ces actions ont déjà eu lieu. C'est le cas de la vente de brioches, un projet à échelle nationale en faveur de l'ADAPEI, une association dont le but est de proposer des sorties à des handicapés mentaux. Un autre des projets est un nettoyage de plage en partenariat avec l'association "Mains dans le sable". L'équipe Action Solidarité est donc une équipe altruiste, étant qualifiée par ses membres comme étant « actionnaire, active, solidaire, motivée, empathique, humanitaire et dont le souhait est d'aider ».
Thaïs KERGOURLAY--ALVES FONTOURA,
Équipe Journalisme
Une veillée de Noël record !
La veillée de Noël est la soirée la plus attendue de l'année. Nombreux sont ceux qui n'ont pas pu y assister. La soirée s'est déroulée au théâtre qui, pour l'occasion, a accueilli 350 personnes dont 60 adultes. La soirée a commencé à 19 h par un apéritif puis a continué par un dîner/spectacle et s'est terminée à environ 1 h du matin.
Le thème était "histoire de famille", tout au long du spectacle, on a vu défiler une famille qui, au fil des générations, nous en a appris plus sur l' histoire de SFX... On a vu monter sur scène différentes équipes (danse, stylisme, musique...) qui nous ont proposé différents numéros. Mais d'autres nous ont partagé des numéros hors équipe comme du chant, de la danse et même des sketchs. En tout, il y a eu 22 propositions d'audition mais plusieurs ont dû être refusées.
Le repas qui était servi entre les représentations a été préparé par l'équipe cuisine et servi par les chefs d'équipes. La salle et les tables ont été décorées pour l'occasion, des sapins de Noël entouraient la scène et des branches de sapin reposaient au milieu de la table, entremêlées de guirlandes de lumière qui donnaient une ambiance tamisée à la salle.
« C'était génial ! » affirme une élève de première, qui a adoré le sketch du début sur les internes. Mais au vu des applaudissements, tous les spectacles ont été appréciés. Marie LEBRETON, Équipe Journalisme
La soirée des équipes 2018
Cette année encore, plus de 325 élèves se sont déchaînés au rythme de la musique proposée par l'équipe Backstage lors de la soirée des équipes. Les chefs des équipes, au nombre de 42, étaient, comme chaque année, en charge de l'organisation de cette soirée.
Les lycéens se sont donné rendez-vous à la tombée de la nuit, le jeudi 18 octobre. Déguisés sur le thème d'Halloween, les élèves ont redoublé d'originalité pour leurs costumes.
Les élèves ont dansé sur une musique mélangeant à la fois chansons actuelles et hits des années 80. Elle a d'ailleurs beaucoup plu, un élève affirme « La musique était très complète ». Les lycéens ont profité d'un superbe décor imaginé par l'équipe Déco-spectacle.
L'équipe Photo proposait de prendre des photos pour marquer l'évènement. Vous pouvez vous adresser à l'équipe Photo si vous souhaitez en récupérer. La soirée a eu un franc succès tant auprès des lycéens au niveau des secondes célébrant leur première soirée des équipes qu'auprès des plus âgés. Une élève de seconde a déclaré « avoir adoré cette soirée » et pense même y retourner l'année prochaine sans hésitation. Cependant, elle avoue en riant qu' "il faisait très chaud dans la salle" et que « la soirée était trop courte » à son goût.
Albane TESSIER, Équipe Journalisme
Création d'un Conseil de vie lycéenne
Les délégués ont la possibilité de s'investir davantage.
Depuis cette année, le lycée Saint-François-Xavier a mis en place le Conseil de vie lycéenne (CVL).
Ce conseil réunit des délégués de chaque niveau, des professeurs, des représentants des chefs d'équipe ainsi que du personnel de l'Ogec (Office de gestion de l'enseignement catholique). L'objectif est de mener à bien des projets ou de discuter de la vie lycéenne. Cette réforme ne prend pas en compte le collège mais seulement le lycée.
La restauration scolaire
Le conseil abordera des thèmes divers et essaiera de répondre aux différentes attentes des lycéens ainsi qu'aux demandes. Le 19 novembre a eu lieu le premier CVL, dont le thème était "la restauration scolaire".
Qu'est-ce qui pourrait être amélioré au lycée ? Le CVL tentera d'y répondre pendant les trois ou quatre réunions de l'année. La prochaine rencontre est prévue peu de temps après la rentrée et le sujet serait "l'internat". Les lycéens sont donc très investis pour leur lycée ! S'il existe un problème dans la classe, tous les élèves sont concernés mais plus particulièrement les délégués qui doivent essayer de résoudre ces problèmes. Avec l’instauration du CVL cette année, cela offre une nouvelle possibilité. Le lycée deviendra encore plus dynamique !
Un rôle important
Eliot, élève de seconde 7, pense que le rôle de délégué « donne plus de responsabilité » et trouve cela « sympa d'être plus impliqué ». Il a également l'impression que « le rôle de délégué est plus important qu'au collège ».
Arthur QUEROU, Équipe journalisme
Une histoire de scoutisme
Nous avons rencontré M. Charrière, professeur d'histoire à SFX qui nous présente son livre Le Parchemin du pays d'Auray
Quelle est votre vision du métier et vos meilleurs souvenirs ?
Un professeur doit avant tout partager sa passion : mon institutrice de CE2 était historienne et c'est ainsi que j'ai choisi ce métier.
Les dessins et cadeaux de fins d’année des élèves, car cela fait toujours plaisir, surtout lorsque l’on sait que certains partent sans même dire au revoir !
Pourquoi avoir voulu écrire un livre et pouvez-vous nous le présenter ?
J’avais un besoin, une envie d’écrire.
C’est une histoire de scoutisme - j’ai été scout - à rebondissements qui se déroule dans le Morbihan ; plus précisément à Vannes et à Auray. Elle raconte les aventures de deux patrouilles : celle du Renard pour les garçons et celle de l’Hermine pour les filles.
J’ai d'ailleurs deux autres livres qui ne devraient pas tarder à voir le jour : un du même style mais qui se déroulera en Normandie et un sur la Seconde Guerre mondiale qui racontera un fait authentique dans le Morbihan.
Vous pouvez trouver aisément ce roman de jeunesse de 192 pages à la Fnac !
Лиза C. Équipe Journalisme
Qu'est-ce qu’être CPE au collège ?
Nous sommes allés à la rencontre de Jérémy Carel, conseiller principal d'éducation du collège (CPE).
Pouvez-vous définir votre métier de CPE ?
C'est la personne responsable de tous les élèves en dehors du temps scolaire. Je travaille avec une équipe de surveillants-éducateurs. Le métier à certains avantages comme de pouvoir apprendre tous les jours sur soi mais aussi de travailler avec des jeunes, cela me donne certaines responsabilités. Il y a aussi des inconvénients, car c'est un métier fatiguant où nous n’avons pas beaucoup de temps pour les élèves.
Était-ce votre rêve d'enfant ?
Non, je voulais enseigner l’histoire et non devenir CPE. Cette idée est survenue à 18 ans. Ayant été surveillant dans un établissement, j’ai rencontré un CPE qui m’a fait aimer son métier. Ainsi, aux alentours de mes vingt ans j’ai décidé de suivre une formation pour devenir CPE.
Quel élève étiez-vous ?
J’étais un élève sérieux, je ne cherchais pas à m'attirer d'ennuis. Mes résultats étaient moyens. Je me souviens m'être teint une mèche en bleu avec un ami. Résultat une heure de retenue et pas de spectacle pour nous ! Ce fut ma première et dernière retenue !
Mathilde CHAMPAGNE,Équipe Journalisme
France et Allemagne : deux pays différents
A la rencontre de Sabine Schacherl, professeure d'allemand et native d'Allemagne.
Pourquoi avez-vous décidé de venir vivre en France ?
L’amour m’a fait venir en France, mais l’élément déclencheur de mon départ a surtout été professionnel : je désirais voir autre chose.
Qu’est-ce qui vous attirait en France ?
C’était un rêve de pouvoir vivre et travailler en France. J'apprenais le français depuis l'âge de treize ans. J'ai eu plusieurs fois l'occasion de voyager en France durant ma jeunesse, lors d'échanges organisés par mon école, mais aussi avec ma famille. Je suis partie vivre durant six mois à Saint-Étienne, grâce au programme Erasmus. Durant ces quelques mois je me suis fait des amis, et je suis revenue enrichie de ce voyage. J’aime la façon de vivre française. Ici, nous prenons le temps de discuter. Les Français sont polis et respectueux envers les autres.
La France est-t-elle ce à quoi vous vous attendiez ? Quel est votre regard sur ce pays maintenant que vous y habitez ? En êtes-vous déçue ?
La France ressemble en partie à ce à quoi je m'attendais. Je ne suis pas déçue, mais au début, l’adaptation n’a été ni simple ni évidente. Le système administratif est difficile. J’ai aussi été étonnée, car j’ai trouvé que les Français avaient un manque de confiance en eux. Il y a aussi peu de patriotisme : j’imaginais les Français très fiers de leur pays.
Autre détail qui a son importance : le temps passé à table est plus important qu'en Allemagne, et la qualité des repas n'est pas négligeable !
Qu’est-ce qui vous manque le plus de l’Allemagne ?
Le période de l’Avent me manque. En France, l’ambiance est très différente. En Allemagne, il y a beaucoup de marchés de Noël où les gens aiment se retrouver après le travail. Les décorations de Noël françaises sont très différentes des nôtres. Le 6 décembre nous fêtons aussi la Saint-Nicolas, une fête inconnue ici et presque partout en France.
Quelles sont les grandes différences du système scolaire français et allemand ?
En Allemagne, il y a 16 systèmes scolaires différents, un par “Länder” (un état allemand ndlr), donc 16 épreuves du bac différentes.
Les débats sont nombreux en classe, et les élèves aiment y participer et y donner leur avis. Les élèves allemands sont plus autonomes et ont plus confiance en eux et en leurs capacités. Ils ont aussi plus de responsabilités. Les élèves français contestent rarement l’autorité tandis que les élèves allemands ont un esprit critique envers l’autorité et ne demandent ni avis ni autorisation pour mener à bien leurs projets.
Lucie LEFEVRE,
Équipe journalisme
Les conseil d'orientation d'une lycéenne
On vous demande souvent ce que vous voulez faire plus tard, mais avant de vous lancer il faut se poser les bonnes questions.
Parcoursup est une véritable épreuve, pourtant le choix que vous effectuerez influencera véritablement votre avenir.
1. Quelles sont mes qualités, acquis et manques ?
Quels sont vos atouts, vos faiblesses, vos limites, comment les repousser ? Les notes de vos bulletins ne reflètent pas toujours vos réelles compétences, elles peuvent même vous décourager. Elles n’indiquent que les compétences scolaires mais ne prennent pas en compte la créativité, le don pour la négociation ou une bonne communication avec les autres. Or c'est en repérant ce genre de talents que l'on peut savoir si l'on sera à l'aise dans tel ou tel métier. Ce n'est pas toujours facile, au lycée, de repérer ses qualités et ses défauts.
Il est important de ne pas se décourager même si les bulletins ne sont pas brillants, les notes ne reflètent pas votre personne dans son ensemble.
2. Comment vous voyez- vous dans 10 ans ?
Trop centrés sur le choix d'une école ou d'un diplôme, beaucoup de jeunes oublient de se poser ces questions si simples mais pourtant primordiales :
Comment vous voyez-vous dans dix ans ?
Qu'attendez-vous de votre métier ?
Quelles sont vos motivations ?
Souhaitez- vous qu'il vous apporte un niveau de vie plus ou moins élevé ?
Qu'il vous permette de vivre votre passion ?
Quels sacrifices êtes-vous prêts à faire ?
Se poser ces quelques questions aide à se projeter dans l'avenir, et même si l'on ne sait pas toujours y répondre, cela ouvre à la réflexion.
C'est votre avenir qui est en jeu : pas celui de vos amis ou de vos parents ! Marie LE BRETON,Équipe journalisme
Dates a retenir pour l'établissement
Vous trouverez ci dessous, quelques dates à retenir pour les mois à venir.
Portes ouvertes :
samedi 02 mars
Marche de solidarité :
lundi 25 mars
Semaine des talents :
24 avril ou 4 mai
Fête de l'établissement :
samedi 4 mai
Bac :
du lundi 17 au lundi 24 juin
Épreuves anticipées :
- français :
lundi 17 juin
- sciences :
mercredi 19 juin
Brevet :
jeudi 27 et vendredi 28 juin.
Chloé BUREL, Équipe Journalisme.
Portrait métier : le journaliste
Le journalisme est un métier aux mille facettes. Grâce à Edouard Maret, journaliste, vous en saurez plus sur ce métier dont nous dressons le portrait.
Le journalisme est, selon Edouard Maret, un métier de témoignage, il doit témoigner de ce qu’il voit ou entend. Ensuite, il doit expliquer les clés de l'actualité aux lecteurs. Pendant notre interview, le journaliste, désormais retraité, nous a souvent répété : « Le journalisme n’est pas un métier mais un mode de vie, une façon d’être » Selon Edouard Maret, le journalisme est un métier qui se pratique seul et en équipe : le journaliste crée son article mais se fait relire par d’autres journalistes. Préparez-vous donc à devoir travailler en équipe.
Être curieux
Le métier de journaliste comporte des avantages et inconvénients. Edouard Maret nous en cite quelques-uns ; le journalisme est un métier très varié, car on peut faire le choix de rester dans un bureau ou de partir en reportage, voire d'aller sur des lieux de guerre, vivre des moments d’actualité en direct. De plus ce métier est intéressant, car il informe et permet de comprendre ce qu'il se passe dans le monde. Cependant ce métier contient une contrainte qui est le temps. En effet, le journalisme est un métier dans lequel on ne compte pas ses heures, « L’imprévu gère les aiguilles de la pendule » comme nous le dit Edouard Maret à qui il est arrivé plus d'une fois de terminer sa journée de travail aux alentours de minuit.
Pour exercer le métier de journaliste, plusieurs qualités sont requises comme la curiosité. C'est même un des fondements du métier. Ensuite, la culture est aussi primordiale. Un journaliste se doit d'être très cultivé, de toujours s'informer que ce soit à la radio, à la télévision ou par un autre moyen. Enfin, le souci de vérité : le journaliste doit toujours vérifier ce qu'il avance : « Vous ne pouvez pas ne pas être en mesure de répondre et de défendre ce que vous avez écrit. » Il faut de plus savoir se faire un réseau : un carnet d'adresses définit un journaliste.
Il y a peu de débouchés, mais Edouard Maret encourage tous les journalistes en herbe à persévérer pour réussir à percer dans ce milieu, car, armés de motivation,« Qui veut, peut ». Pour devenir journaliste, vous pouvez entrer en faculté de droit ou en faculté d’histoire. En effet, les connaissances assimilées dans ces établissements ont des points communs avec celles nécessaires pour espérer devenir journaliste. Puis intégrer une école de journalisme. Une autre option est de suivre des cours à Sc-Po.
C'est également un métier lourd de responsabilités dans lequel chaque parole écrite ou prononcée peut avoir un impact sur son auteur ou son destinataire. C'est pourquoi, il faut toujours être vigilant avant d'avancer quoi que ce soit : « Écrire peut tuer » car le lecteur est prêt à accorder toute sa confiance en lesdits du journaliste.Chloé BUREL,
Marie LE BRETON,
Albane TESSIER, Équipe Journalisme