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L'Aurore fait sa rentrée
Après une longue période d'inactivité suite au premier confinement, L'Aurore revient entre vos mains !
Vous avez sans doute remarqué que le journal de SFX est moins épais que les éditions précédentes, et pour cause : le périodique de votre établissement passe de huit à quatre pages par numéro, ce qui nous permettra de publier L'Aurore plus fréquemment.
Votre journal se convertit cette année aux nouvelles technologies ! Nous produirons des vidéos d'informations que nous publierons prochainement afin d'être au plus près de l'actualité.
L'équipe Journalisme tient aussi à vous rappeler que la liberté d'expression est un fondement de notre pays. Cette liberté nous concerne au premier lieu. Nous sommes un journal et nous avons le droit de nous y exprimer tout en respectant la loi. Samuel Paty l'avait compris. C'est dans cet état d'esprit que nous publions L'Aurore.
Dans ce numéro, nous présentons des événements vous concernant directement, tels que le port du masque à SFX ou encore le débat sur la tenue républicaine. Et puis nous vous emmenons à la découverte du jeu de go mais aussi des personnes et des lieux insolites de notre région.
Bonne lecture !
L'équipe Journalisme
Sommaire
Les vêtements peuvent revivre
Page 2
Le quizz de l'équipe
Page 2
Le port du masque
Page 3
Des projets d'équipe
Page 4

N° 4 - Novembre 2020 | www.saint-francois-xavier.fr | SFX56 |
Le go, mystère d'Asie
Le jeu de go, jadis exclusivement pratiqué en Asie, rencontre un succès croissant un peu partout dans le monde.
Le go est un jeu d’Extrême-Orient apparu il y a 4000 ans. Il se joue en duel sur un plateau appelé « gôban » qui compte 19 intersections par côté. Chacun leur tour, les joueurs posent un pion (que l’on nomme une pierre) sur les intersections du plateau, le but du jeu étant de se constituer le plus grand territoire (nombre d’intersections qui leur « appartiennent »). Chaque intersection fait gagner un point.
Un art martial peu connu
Selon Kevin Cuello, maître de go pour l'école de Rennes, le jeu de go remporte un succès mondial car « il aide au développement d’aptitudes primordiales : concentration, patience, confiance en soi, réflexion, respect, créativité… ». Ainsi, le go est une école de vie.
Le jeu de go est aussi considéré comme un art martial, de par son cérémonial et la combativité attendue au cours des parties.
Les règles, simples à comprendre, sont pourtant celles d'un jeu complexe, de telle manière que la devise du go pourrait être : « une heure pour apprendre, une vie pour maîtriser ».
Pour plus d'information : https://ecoledego-rennes.jeudego.org
Clément BEL
Quizz de culture générale
Testez votre culture générale avec quelques questions "vrai ou faux" sur plusieurs thèmes.
Sport - Seulement 18 femmes ont participé aux 1ers Jeux Olympiques de l'ère moderne en 1896 ?
Vrai
Faux
Linguistique - Le mot kangourou veut-il dire "je ne comprends pas" en aborigène ?
Vrai
Faux
Célébrité - La Reine Elizabeth II peut conduire sans permis ?
Vrai
Faux
Santé/Science - Le ketchup a été vendu comme médicament ?
Vrai
Faux
Art - Lauren Jauregui a écrit son premier single solo "Expectations" en 3 jours ?
Vrai
Faux
Mode - La plus longue robe de mariée a une traine de 350 mètres ?
Vrai
Faux
Technologie - Le premier SMS envoyé fut "Bonne Année" ?
Vrai
Faux
Nature - Le Rafflesia est la plus grande fleur du monde ?
Vrai
Faux
L'EQUIPE JOURNALISME
Les vêtements peuvent revivre
L'objectif du magasin Partage :"Donner une seconde une vie aux vêtements qui dorment dans les armoires".
Cette association située à deux pas du lycée, juste dernière la porte Saint Vincent, est inspirée des charity shop anglais. Elle fut créée en mai 2019 par Laurent et Emilie Delpierre. Le maintien du magasin est assuré par Sandy Lang. Elle s'occupe aussi de manager les bénévoles et de conseiller la clientèle.
L'importance du bénévolat
Une quarantaine de personnes sont actives au sein de la boutique pour trier, ranger, remettre en état... Toute personne peut devenir bénévole, il suffit de se présenter au magasin ou de les contacter.
Le magasin fonctionne grâce aux dons de vêtements par des particuliers. Ces vêtements sont ensuite remis en état et mis en vente entre 1 et 50 euros en fonction de la marque, de la matière... Les bénéfices réalisés sont reversés au secours catholique. Si les vêtements sont irréparables, les bénévoles les envoient dans un relais, permettant, par exemple, de faire l'isolation de certaines maisons.
Retenons aussi que les personnes en situation de handicap peuvent bénéficier d'une remise de 50 % sur les vêtements.
Un des projets du magasin est d'ouvrir une seconde boutique dans Vannes. Décider d'acheter chez Partage est, à la fois, un geste solidaire mais aussi écologique !
Chloé BUREL
Les infos insolites de septembre
Anecdotes étonnantes et faits surprenants, retour sur huit infos locales insolites de septembre
Il ne faut pas toujours chercher loin pour trouver des nouvelles qui sortent de l'ordinaire.
Des idées originales
Des élèves du lycée Jean-Macé de Lanester ont d'abord été récompensés pour avoir fait de l'art avec des bactéries, pour le concours Agar’Art.
À Bieuzy-Lanvaux, près de Pluvigner, la gameuse Mijo chasse la solitude grâce aux jeux-vidéos... à 76 ans.
L’association Porzh Ar Vran souhaite, quant à elle, construire un bateau viking pour naviguer sur les rives du Scorff, dès 2025.
Dans les Côtes-d’Armor, l’hippodrome de Corlay a été élu le plus insolite et pittoresque du monde.
En street-art, un artiste s’est également amusé à dessiner avec talent une fleur dans un panneau sens-interdit, sans le dénaturer, place Sainte-Catherine à Vannes.
À Lamballe, dans les Côtes-d'Armor, les pompiers font des simulations de secours avec... des Playmobil, et c'est efficace !
Des anecdotes intrigantes
Gaël Bleunven, un Rennais âgé de 25 ans a pagayé 19 jours en canoë-kayak jusqu’à Brest pour rendre visite à sa grand-mère.
Enfin, alors qu'il est déclaré mort, un Finistérien de Plougastel-Daoulas a eu beaucoup de difficultés pour prouver qu’il est bel et bien vivant.
Mathis BONAMY
Le port du masque : les différents avis
Le port du masque est obligatoire depuis le 20 juillet. Comment les jeunes et les adultes perçoivent-ils cette obligation ?
Depuis la rentrée, le port du masque est obligatoire.
Le directeur, M. Touzé et le CPE lycée, M. Denic, font entièrement confiance aux lycéens et lycéennes. "Nous sommes dans le même bateau" nous disent-ils. "Nous ne voyons pas d'élèves qui refusent de porter le masque. Ils sont très respectueux."
"La plupart des élèves respectent le port du masque qui n'est pas toujours évident."
Les professeurs sont favorables au port du masque, pour des raisons sanitaires. M. Grau, professeur de philosophie nous dit : "je ne peux pas être favorable au masque car je ne suis pas compétent pour le dire".
Pour autant les inconvénients sont aussi nombreux :
- Difficultés pour se faire comprendre, surtout en langue étrangère, souligne Mme Mahéo, professeure d'anglais.
- Un frein dans l'attention et la compréhension
- Un rapport humain qui n'existe plus avec le masque
- Une source de "fatigue" pour de nombreuses personnes
- "Pour ceux et celles qui portent des lunettes, on y voit rien" ajoute M. Grau
Les deux professeurs sont d'accord sur le fait que "le rapport élève/prof a changé : "On a eu du mal à vous reconnaître et à mettre un prénom sur un visage."
"Le masque est important : pour nous protéger et surtout protéger les autres."
Les élèves, quant à eux, trouvent le port du masque "énervant mais nécessaire". "Cela nous permet d'être proche des nos ami(e)s. Même si le mètre de distance est plus agréable." Finalement, peu importe les avis, si l'on en croit les mesures actuelles et le discours gouvernemental,le masque restera un accessoire indispensable et incontournable pendant encore de longs mois !
Lylou CAUDAL
Pour ou contre la tenue républicaine ?
Les avis divergent sur la tenue à adopter au lycée. Nous avons interviewé les élèves de St Francois pour avoir leur opinion.
Depuis la rentrée, les tenues vestimentaires font polémiques dans les collèges et lycées de France. En effet, beaucoup d'élèves et en particulier les filles contestent les réglements. La tenue républicaine et ses limites font débat ; L'uniforme pourrait t-il être une remédiation ? Nous avons interviewé les lycéens et encadrants de Saint François-Xavier.
La tenue républicaine
Bon nombre d'entre eux (adultes comme élèves) ont déclaré être contre la tenue républicaine mais, pour autant, beaucoup sont d'accord sur le fait qu'il y ait des limites. Certains pensent qu'il ne faut pas être si sévère car "notre style vestimentaire définit notre personnalité" et qu'il ne faut pas "sexualiser le corps des femmes".
Le constat majoritaire est que les élèves aimeraient s'habiller comme ils le souhaitent car "voir notre peau n'est pas mal", "les garçons et les filles devraient avoir les mêmes codes vestimentaires" ."La tenue représente ce que l'on est, et permet d'exprimer notre personnalité". Les élèves estiment devoir appliquer suffisamment de règles pour ne pas se voir priver de ce qu'ils pensent être une liberté.
Cependant, des lycéens estiment qu'il faut avoir une tenue vestimentaire correcte, non pas que cela provoque, mais plutôt pour avoir une tenue adaptée au monde professionnel. De plus, ils pensent que cela peut nous habituer, dès maintenant, aux exigences du monde du travail. Certains déclarent "qu'il y a un temps pour tout" pour laisser la fantaisie vestimentaire aux vacances et aux week-ends.
L'uniforme
Nous avons recueilli l'avis des lycéens et des personnels d'éducation à propos de l'uniforme au lycée : 61 % sont contre l'uniforme, 28 % sont pour et 11 % sont partagés.
Cette étude fait ressortir que l'uniforme au lycée pourrait réduire les inégalités sociales au sein de l'établissement puisque cela fonctionne dans d'autres pays du monde. Mais ,pour autant, la majorité estime que l'uniforme nous empêcherait d'assumer notre personnalité.
Une tenue professionnelle pour nous habituer au monde du travail un jour par semaine comme au lycée St Georges serait-il une solution ?
Julie GUYOT et Maxence DIART

Retour au théâtre avec Maïssa
Voici l'interview que j'ai réalisée avec la cheffe d'équipe d'Arts Dramatiques A, Maïssa Le Neve-M'homa.
Sur quelles pièces allez-vous travailler cette année dans chaque équipe ?
Maïssa. L'équipe Arts Dramatiques A travaille sur "La Nuit de Valognes". Donc c'est la pièce que je dirige. Il s'agit d'une suite de Dom Juan imaginée par Eric Emmanuel Schmitt qui est un réalisateur contemporain. Et la deuxième pièce, celle des Arts Dramatiques B, gérée par Gabriel Gérard, est une pièce de Sherlock donc d'une histoire policière.
Comment évolue la production d'équipe après le départ de Monsieur Macé ?
Maïssa. Cette année est particulière pour les équipes d'Arts Dramatiques. Les années précedentes nous étions nombreux, plus de 40 élèves et 3 moniteurs. Mais aujourd'hui, nous ne sommes que 24 membres dont 2 chefs d'équipes plus 2 moniteurs. Mais cela ne change pas la productivité positive de nos équipes.
Comment se passe le travail en équipe avec le masque ?
Maïssa. Pour le moment, c'est un peu compliqué de faire des répétitions avec le masque. Nous ne pouvons pas travailler les expressions du visage pour notre jeu d'acteur et nous sommes obligés de forcer sur la voix. Nous espérons pouvoir répéter dans de meilleures conditions le plus rapidement possible.
Dorian GOEHRIG
Découverte du projet de l'équipe AnimFoot
Dans le cadre de notre journal, nous avons posé quelques questions aux élèves de l'équipe Animfoot.
Q : Quel est votre projet cette année ?
R : Nous encadrons des jeunes dans l'optique de leur faire partager notre passion pour le football et de les aider à progresser grâce aux entraînements.
Q : Avec quelle école travaillez-vous cette année ?
R : Nous travaillons avec les écoles Jeanne d'Arc et Saint-Patern, deux écoles primaires vannetaises.
Nous avons justement posé quelques questions au chef d'Equipe, Maxime Scocard.
Q : Que faites-vous quand vous n'êtes pas avec les jeunes ?
R : Nous organisons des événements en rapport avec le foot comme le tournoi de foot du lycée et nous faisons des activités extrascolaires (soccer, lazergame...)
Q : Et, pour finir, pourquoi avez-vous choisi d'être chef d'équipe Animfoot ?
R : J'ai choisi d'être chef dans cette équipe pour améliorer mon dossier scolaire et acquérir de l'expérience dans l'encadrement des jeunes.
Malo SOQUET, Romain GAITTE