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Sommaire
Page 2 :
Le Blob : un être vivant : découverte avec les 3ème de cet être vivant, pas comme les autres...
Doit-on aimer le sport ? : avec nos bonnes résolutions, doit-on faire du sport ?
Page 3 :
Les tenues sportives en débat : trop court, trop long quelle est la bonne tenue ?
La différence créée par les barèmes : sexiste ou égalitariste ?
Page 4 :
RCV, un début de saison inattendu ? : les défaites répétées laissent les supporters pessimistes pour la suite.
Le Ju-jitsu : Un sport millénaire qui s'est fait une place à SFX : rencontre avec Célestine MOREL, cheffe d'équipe.
24H Marathon 2.0 : pédaler un jour … et une nuit ! : pour aider, ils ont pédalé 1 journée !
Faut-il parier ? : Quelles conséquences au pari ?
Le Sport ou les sports ?
Début janvier est le temps des bonnes résolutions. Nombre d'entre nous tentent de se mettre ou se remettre au sport.
Pourtant, nous avons tous eu l'occasion d'en faire. La question n'est pas pourquoi je n'en fais pas mais pourquoi y a-il un tel engouement aujourd'hui ?
Sur les réseaux sociaux, l'image de l'Homme parfait envahit les stories et les publications. Un corps musclé, dessiné et sans défaut, synonyme de bonne santé.
Aujourd'hui, le monde du sport c'est 55 000 salles en Europe, 60 millions de pratiquants et 27 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an. La notion de "Darwinisme social" n'a jamais été autant utilisée par les médias pour décrire l'emballement sportif.
Chacun fait "du sport", mais le choix est indénombrable. De la gymnastique au rugby, en passant par la natation et l'athlétisme, la diversité des activités sportives se développe.
Il n'existe pas UN sport mais DES sports. Ils regroupent aussi bien des sports collectifs,individuels, olympiques ou paralympiques. Il réunit et nous pousse à donner le meilleur de nous même. "Plus haut, plus fort, plus loin".
Parce que tourner les pages de notre édition est aussi une forme d'activité sportive, nous vous souhaitons à tous une bonne lecture !
Lylou CAUDAL
et Romane HOUZIER
Pour découvrir le monde du muscle, voici quelques reportages à retrouver sur YouTube ! (Des muscles pour tous, A fond les muscles ! sur Arte)

N° 7 - Mars 2022 | www.saint-francois-xavier.fr |
Les aventures de BOB le BLOB
Mme. Keravec, qu'est-ce que l'option Marie et Pierre Curie à SFX ?
Ce sont des ateliers qui permettent de pratiquer les sciences autrement, et notamment sous forme de projets comme la gestion de potagers, la mise en place d'hôtels à insectes et celui proposé par Thomas Pesquet, lors de sa Mission Alpha. Là, nous allons commencer deux choses : un projet autour de l'idée folle d'Elon Musk de recréer des mammouths et sur l'aspect scientifique du Jurassic Park et un autre par rapport au projet de l'appel des pôles.
Qu'est-ce que cette recherche sur le blob a apporté au groupe ?
Ils ont beaucoup apprécié imaginer une expérience de bout en bout et jusqu'à la communication, sous différentes formes, en association avec les équipes du lycée : "chronique radio", "interview filmée du blob", "suivi d'une équipe scientifique" et "l'article illustré" avec vous.
Dans quel contexte avez-vous décidé de faire cette expérience ?
Notre équipe SVT a entendu parler de ce projet dans les médias, il me semble, et nous avons pensé que cela collait tout à fait avec l'esprit de ces ateliers.
Avez-vous pu partager avec d'autres classes qui ont fait la même expérience ?
Pas réellement avec d'autres classes mais l'équipe scientifique était aussi sur ce projet et ils ont observé plusieurs manip faites par les lycéens.
Le Blob : un être vivant
Les collégiens de l'atelier Pierre et Marie Curie ont mené, supervisés par Mme. Keravec, l'expérience proposée par Thomas Pesquet. Leur blob s'appelle Bob et ils l'ont interrogé pour L'Aurore.
Pierre et Marie Curie : Salut Bob,comment vas-tu ?
Bob le blob : Bien, merci. Et vous ?
PMC : Qu’est-ce que le blob ?
Blb : Le blob ou Physarum polycephalum n’est ni un animal ni un végétal pas plus un champignon ! C'est en fait une seule cellule qui est composée de plusieurs noyaux. Il fait partie de la famille des Physarales. Il n’a pas de bouche, de pattes ou de cerveau. Et pourtant il arrive à se déplacer, à se nourrir ou même à s’organiser dans l’espace.
PMC : Et d’où vient le blob ?
Blb : Audrey Dussutour l’a découvert en faisant une expérience sur cet être vivant jaune. Le soir, elle met un peu d’eau, des flocons d’avoine et le conserve dans l’obscurité. Le lendemain, elle ouvre la boîte et découvre que la matière jaune a doublé de volume. Elle le nommera Blob en souvenir de ce champignon d’un film des années 50. Elle l'a découvert le 10 novembre 2008.
PMC : Pourquoi parle-t-on du bob ?
Blb : Le blob a tout pour attiser la curiosité des biologistes. Il rampe, dévore tout sur son passage, dispose de 750 types sexuels et peut atteindre une taille de 10m² en labo.
PMC : Peux-tu nous présenter l’expérience ?
Blb : Dans le cadre d'expériences conduites par le CNRS, Thomas Pesquet a embarqué avec lui quatre de mes confrères pour son séjour à bord de la station spatiale en orbite à 400 km d'altitude. Le voyage des blobs spatiaux aura duré plusieurs mois. Thomas Pesquet applique les consignes à la lettre selon deux protocoles.
PMC : C'est quoi les deux protocoles ?
Blb : Il y a le Protocole "Exploration". Il consiste à tester l’attitude de deux blobs dans un environnement sans nourriture. Le deuxième se concentre sur les types de nourriture que mange le Blob. C'est le protocole "Exploitation".
PMC : Pourquoi fait-on des expériences avec lui dans l'espace ?
Blb : Le but est de voir si le blob se comporte différemment dans l’espace que sur terre et quels sont les effets de la micropesanteur et des rayonnements sur son évolution.
Blb A moi de vous poser une question : pourquoi reproduisez-vous cette expérience ?
PMC Nous reproduisons cette expérience afin de pouvoir comparer les résultats avec ceux de Thomas Pesquet. Mais également pour que les plus jeunes,l’expérience est possible dès le CE2, puissent découvrir les étapes des démarches scientifiques et prendre goût à la science.
Blb Avec qui ? Où ?
PMC : Les expériences sont faites à partir du primaire jusqu’au lycée dans 2000 classes françaises. Tous les élèves des classes peuvent participer accompagnés par leur professeur.
Une expérience fructueuse...
« Les élèves ont beaucoup apprécié le fait de faire partie de ce projet en lien avec l'espace, en imaginant une expérience de bout en bout en association avec les équipes du lycée : "chronique radio", "interview filmée du blob » dit Mme. Keravec. « les élèves ont observé plusieurs manip faites par l'équipe scientifique . »
Classe de 3e
Pierre et Marie Curie
Doit-on aimer le sport ?
Les élèves de SFX ont accepté de nous faire part de leur opinion sur les cours d'EPS et le sport en général.
Qu'il soit apprécié ou non, nous avons tous eu l'opportunité de faire du sport une fois dans notre vie ; il fait même partie des bonnes résolutions de 2022 pour la plupart des élèves de Saint-François Xavier.
Bien qu'il existe de nombreuses équipes proposant des activités sportives, comme le basket, la danse ou le surf, le sport reste source de débat entre les élèves de l'établissement.
Certains ont accepté de témoigner sur le sujet et de nous donner leurs préférences en la matière...
Le sport, une nécessité ?
Pour beaucoup d’élèves, pratiquer un sport est essentiel afin de maintenir une bonne forme physique ou se défouler. Augustin Bernard nous confie que le sport lui sert à « se concentrer sur autre chose que les cours », même si ce n'est pas toujours de façon régulière. Pour d’autres, le sport peut être remplacé par d'autres activités, comme les arts.
Pour Amrynn Doucet, le théâtre permet tout aussi bien que le sport de s’exprimer librement, notamment grâce à sa ligue d’improvisation qui sert aux collégiens à prendre confiance en eux grâce au théâtre. La musique est aussi une activité qui remplace le sport.
C'est ce que nous explique Malo Caudal. Lui joue du piano. Certains élèves pensent aussi que « le sport est complémentaire à d’autres activités », comme nous précise Noë Vernet, pour s’améliorer dans d’autres domaines, comme « aller à la bibliothèque » ou jouer d'un instrument comme la guitare.
Ne pas faire de sport permet d'avoir plus de temps libre mais les sportifs insistent sur le fait que le manque d’activité sportive, parfois lié à une absence de motivation, peut dégrader notre santé.
Le sport a-t-il des barrières ?
Quelques élèves de l’établissement pratiquent tout de même un sport, malgré les difficultés qu’ils peuvent rencontrer. C’est notamment le cas de Margot Schimpf-met, élève en troisième. Elle est atteinte d’asthme. Elle a déjà participé à différentes compétitions d’athlétisme, encouragée par son entourage : « Mon médecin et mes parents m’ont fortement conseillé de faire beaucoup de sport, [ce qui] m’a beaucoup aidée. ».
Et du côté des cours d’EPS ?
Les cours d'EPS à Saint-François Xavier restent différents du sport extrascolaire. Pour Malo Socquet, les cours de sport ne sont pas assez variés, malgré la présence de menus en première et terminale.
Pour d'autres élèves, les cours d'EPS nous donnent une technique beaucoup trop générale d'un sport. Mais faire du sport en dehors des cours peut nous permettre de nous entraîner selon notre envie et nos goûts, tout « en étant à l’aise et sans être jugés par les autres », précise Tess Boche Kabile. Noë Vernet pense que « renforcer les liens sociaux entre les membres d'une classe » est possible grâce aux cours d'EPS. Mais les élèves de SFX optent plus pour pratiquer une activité extra-scolaire, avec 79 % d'élèves, contre 4 % préférant les cours d'EPS.
Chaque élève de l'établissement a ses raisons de pratiquer ou non un sport. Et c'est ce qui fait la diversité au sein de l'établissement.
Lilou Lohier, Anaïs Gréaud
et Quentin Demogue

La différence créée par les barèmes
A l'heure où nous combattons le sexisme dans les livres de maths et d'histoire, il y a une matière où le sexisme est très présent. Il s'agit de l'EPS.
Les barèmes ?
Lorsqu'on rapporte les performances athlétiques d'une population déterminée à une échelle d'estimation, on construit un barème. Le barème est utilisé pour quantifier les performances des athlètes. Il permet de traduire en points des performances mesurées en distance ou en temps. Ce barème est dit aussi table de cotation. La première table de cotation est apparue en 1920.
La différence entre les genres dérange-t-elle ?
Pour répondre à cette question, nous avons décidé d’interviewer des personnes extérieures au domaine du sport, comme des lycéens et des enseignants de SFX
Pendant ces interviews, les garçons répondent brièvement à la question. Certains, bien évidement, trouvent que les femmes ont plus de chance qu'eux car une fille obtenant la note de 20/20 de justesse n'aurait même pas eu la moyenne s'il s'était agi d'un garçon que ce soit à la course relais ou au 3500 m, par exemple.
Mais, au contraire, d'autres se sentent concernés par ce problème, et disent qu'ils trouvent cela normal vis à vis des corps et corpulences.
Les filles, quant à elles, donnent une toute autre réponse. Elles veulent l'égalité sur les barèmes,quitte à avoir une moins bonne note. Elles se sentent mieux parce qu’elles estiment obtenir une note méritée.
La plupart des gens veulent que le barème change, évolue.On le voit avec le sondage que nous avons réalisé.Un grand nombre de personnes trouvent les barèmes inégaux et, pour certains, c’est incompréhensible que les hommes soient considérés automatiquement plus forts, agiles, doués dans un sport qu’une femme.
Nous avons laissé les élèves parler librement sur le sujet. Cette inégalité entre les barèmes sportifs est peu mise en avant.
La table Letessier
Les tables ont pour but de faciliter les groupements ou classements des individus d'après leurs performances sur une ou plusieurs épreuves. Cette table permet de noter les garçons et les filles, en fonction de leur âge ; leurs performances athlétiques sont évaluées dans plusieurs types d'épreuves au sein d'une échelle globale.
Cependant, l'évolution de l'ducation Physique et Sportive repose sur le passage d'une évaluation basée sur les mesures physiologiques et médicales à une évaluation dont le résultat est chiffré, le temps et la distance réalisés par les élèves sont des critères nécessaires pour plus de performance.
A partir des résultats de chacun, l'enseignant est en mesure de classer ses élèves, de sélectionner les plus performants en fonction de la catégorie d'âge et de sexe participant ainsi au recrutement des futurs champions (D'après Cairn.info 2008 par Yohann Fortune et Jean Saint-Martin).
Sport mixte
Certains sports sont mixtes. C'est le cas de l’équitation, la voile ou encore korfbal. Le korfbal est un sport inspiré du basket-ball. Une équipe est formée de 4 filles et de 4 garçons.Cela se joue sur un terrain de handball avec un korf situé au milieu de chaque moitié de terrain.Le but est d'arriver à mettre le ballon dans le panier qui est à 3,50 mètres de hauteur (contre 3,05 mètres au basket).
Sur les 28 disciplines olympiques des Jeux de Rio en 2016, une seule était complètement mixte : l’équitation. Il s’agit du seul sport qui permet aux hommes et aux femmes de s’affronter sur les mêmes épreuves. Jusqu'aux Jeux de 1952, seuls les cavaliers militaires et masculins étaient autorisés à participer aux compétitions.
Depuis 1964, hommes et femmes concourent ensemble sur toutes les épreuves équestres, ce qui en fait la seule discipline totalement mixte au sein des épreuves olympiques (D'après Women sports par Floriane Cantoro 2018).
Juliette LE GOFF
et Manon COTTY
Les inégalités au vestiaire
Short trop long, slip trop court, bonnet de bain pour coiffure afro jugé non conforme… Un débat encore actuel.
Les tenues sportives féminines font de plus en plus débat au sein de notre société. De nombreuses controverses à ce sujet voient le jour depuis quelques années.
Les femmes se révoltent
En février 2021, une polémique a retenti autour du bikini à un tournoi de beach-volley au Qatar, à l’appui Karla Borger et Julia Sude. Ces deux joueuses avaient l'intention de boycotter le tournoi face à l'interdiction des bikinis qui sont pourtant la tenue habituelle des joueuses. La Fédération Internationale a finalement accepté que les beach-volleyeuses portent le maillot de bain. La décision fédérale a été influencée par le boycott des deux jeunes femmes et par l'écho médiatique qu'a suscité cette polémique.
Qu'en disent les élèves ?
Nous sommes allés demander à des lycéens s’ils avaient entendu parler de cette histoire et les résultats sont sans appel. Sur 10 personnes interviewées, aucun garçon n’était au courant et, seules, trois filles l'étaient.
Par la suite, nous sommes partis demander à des élèves leurs avis sur les tenues sportives. Selon vous, les filles ont-elles le droit de s’habiller comme elles le souhaitent lors des cours de sport ?
Après de nombreuses interviewes dans les équipes sportives du lycée, deux réponses sont fréquemment ressorties.
Pour les lycéens...
La liberté est revendiquée par les lycéens. La plupart des élèves nous disaient lors des interviews que « les filles comme les garçons se doivent de s’habiller convenablement dans le cadre de l’école » et que « les filles s’habillent comme elles le veulent même au sein de l’école ». Les lycéens ne se préoccupent pas de la façon dont les filles s'habillent et ne jugent pas certaines tenues « provocantes » ou « vulgaires » contrairement à quelques enseignants qui, eux, font des remarques. Mais ils précisent qu'il faut une tenue convenable.
...Et les lycéennes
Les lycéennes nous ont donné leur opinion par rapport à ce sujet. Elle diverge de celle des garçons. Elles proclament que « oui, les filles sont libres de s’habiller comme elles le souhaitent » et que « les garçons subissent moins de jugements que les filles sur les tenues notamment en sport » et « il serait préférable qu’on ne subisse pas ces jugements qui sont injustes ». Les lycéennes ressentent une injustice face aux garçons. Elles veulent du changement pour une égalité totale.
Il n'y a pas de loi au niveau national qui définisse la façon précise dont on doit ou non s'habiller. Le conseil de direction de l'établissement établit lui-même le règlement du lycée qui été lu et signé par tous. Ce règlement affirme que tous les lycéens doivent « adopter une tenue correcte, décente et adaptée à une atmosphère de travail ».
Il est donc interdit de montrer son nombril, porter des vêtements trop courts ainsi que de porter des pantalons déchirés. C'est dans cette optique que quelques établissements ont choisi de promouvoir des uniformes
Les uniformes au lycée
Les arguments en faveur du port de l'uniforme sont souvent les suivants :
- Permettre à l'élève d'être directement conditionné au travail, à la discipline et à la réussite.
- Lutter contre les inégalités sociales et économiques.
- Créer une réelle appartenance à l'école et un sentiment de fierté.
L'uniforme est un sujet qui divise. Nous avons échangé avec plusieurs lycéens sur ce qu'ils pouvaient penser des uniformes. Certains considèrent que ce serait une solution adéquate à un lieu de travail tandis que d'autres pensent que l'uniforme serait une atteinte à la liberté. Pour la pratique du sport, certains portent le t-shirt ou le sweat floqué du logo du lycée.
Les hommes politiques relancent le débat sur les tenues à l'école
En septembre 2020, le ministre de l'éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, incitait les lycéennes à porter « une tenue correcte et républicaine », ce qui déchaîna les passions sur les réseaux sociaux et dans le débat public.
En juillet 2021, le débat est relancé avec les propos du président Emmanuel Macron : « A l'école, je suis plutôt pour une tenue décente exigée aussi bien pour les filles que pour les garçons. Je ne suis pas défenseur de l'uniforme mais tout ce qui renvoie à une identité, une volonté de choquer ou d'exister n'a pas sa place à l'école ».
Romane Houzier,
Mary Le Quilliec,
et Lucien Guenin
Rugby Club de Vannes, un début de saison inattendu
Un début de saison raté ? C'est la question que se posent de nombreux supporters. L'année dernière était une saison réussie.
L'année dernière, le RCV avait pourtant frôlé la montée. Auteur d'une saison spectaculaire et quasi parfaite, tous les espoirs d'une accession en Top 14 envahissaient les têtes vannetaises mais ceux-ci, brisés lors de la demi-finale d'accession face à Biarritz perdue dans les dernières secondes de jeu (33-34) ont suscité une totale désillusion chez les supporters.
Des espoirs déçus ?
Dans cette première partie de saison, nous étions dans l'attente d'un début canon dans la continuité de la saison passée.Pourtant le club connaît plusieurs difficultés et l'agacement persiste au sein du vestiaire ainsi que dans les tribunes.
Avec seulement 5 victoires en 15 matchs, le club pointe à la 13e place à la mi-saison. Cette mauvaise série s'explique par le manque de confiance accumulé dès les premiers matchs (6 défaites en 6 matchs). Des doutes s'installent de plus en plus et on en vient même à se poser la question du maintien.
Un retour attendu ?
Le déclic est attendu avec impatience dès l'entame de cette deuxième partie de saison.« Les Vannetais ont mal commencé la saison mais font de leur mieux pour remonter » dit Tanguy LECERF, chef de l'équipe rugby du lycée. SFX est très attaché au club vannetais.
L'équipe est entraînée au stade Jo Courtel par des membres du RCV. Les licences sont d'ailleurs prises en charge par le club. Pour ceux qui seraient intéressés, sachez que tout le monde peut postuler dans l'équipe, même les débutants.
Assurer le maintien
Selon Jean-Noël Sptizer, le manager-entraîneur du RCV, le club a une chance très réduite d'atteindre le top 6 en cette fin de saison, ce qui serait synoyme de qualification pour les phases finales. Il nous fait même part de l'objectif numéro 1 qui est le maintien « il nous manque à l'heure actuelle deux victoires pour assurer le maintien » nous a-t-il dit.
Fidèles au RCV, nous suivrons avec intérêt les prochains matchs . Rendez-vous dans notre prochaine édition et surtout ne loupez pas notre premier JT !
Hugo PETIT
et Hugo BOUR
Faut-il parier ?
Les paris sportifs en ligne sont considérés comme « un segment du secteur des jeux d’argent qui illustre et incarne le mieux une forme de mondialisation des pratiques [...] Au troisième plan, après les casinos et la loterie en 2015, il est désormais dominant avec plus de 40 % des paris enregistrés » selon Boris Lebeau et Marie Redon (géoconfluences, 01 février 2022).
« Ces paris sportifs ont tendance à se dématérialiser puisqu’il suffit d’être connecté, par exemple grâce aux applications sur smartphone, pour parier sur un match, sans nécessité de se rendre dans un lieu dédié. » (op.cit).
Selon le site d’information “Le Parisien”, le nombre de parieurs sportifs lors du premier trimestre de l’année 2021 a augmenté de 29 % par rapport à la même période l’année dernière. On compte plus de 2,5 millions de comptes actifs selon les derniers chiffres de l’ANJ (Autorité Nationale des Jeux).
L'avis d'un gérant de PMU
Nous avons pu rencontrer Nicolas Broute, le gérant du PMU (Pari Mutuel Urbain) de Vannes. Son bar de l'hôtel de Ville se situe près de notre lycée. Nous lui avons posé quelques questions sur les jeux d’argent.
Dorian - Combien avez-vous de paris sportifs par jour au PMU ?
Nicolas - Nous avons plus 300 à 400 paris sportifs par jour PMU de Vannes
D - Selon vous, dans quelles disciplines sportives il y a le plus de paris (sportifs) et lors de quels événements ?
N - Je pense que le football est la discipline la plus mise en avant avec les paris sportifs et les courses hippiques avec le PMU. Mais avec la FDJ [Française des Jeux], on peut parier sur le tennis, le rugby, le basket. Pour le réseau hippique, nous avons la course d'Amérique le dernier week-end de janvier qui est retransmis dans le monde entier. Pour ce qui en est des sports collectifs, des super cagnottes sont mises en jeu, nous avons la coupe du monde, la coupe d'Europe ou des événements mondiaux.
D - Est-ce qu'il faudrait d'avantage sensibiliser les jeunes sur l'aspect négatif sur les paris sportifs selon-vous ?
N - On n'est jamais trop informé par rapport à ça. Maintenant, déjà si tu as en-dessous de 18 ans tu n'as pas le droit de parier car c'est strictement interdit. Même si on fait vachement attention à ça et qu'on est très sensibilisé. Au moindre doute, on demande une pièce d'identité qui est obligatoire pour que les gens justifient leur âge. C'est super important et pour les jeunes, les jeux d'argent sont une très mauvaise habitude.
D - Que pensez-vous des paris en général ?
N - C'est comme tout ! Les paris en soi ne sont pas mauvais. Ce qui est problématique c'est l'addiction et l'excès, un peu comme l'excès sur la route, ou niveau de la nourriture. Cette addiction touche tout le monde. Pour en revenir aux jeunes, c'est plus facile de tomber sur une addiction dans l'argent sensible. C'est pour ça que les mineurs ne sont pas autorisés de miser de l'argent.
D - Pour finir, est-ce que les paris sportifs ne sont pas assez surveillés pour les mineurs par exemple ?
N - Je trouve que les paris sportifs sont très examinés sur les réseaux, par exemple. Après, on n'est pas infaillible mais c'est en règle générale très surveillé. On demande toujours la pièce d'identité, on a des slogans publicitaires comme « Tu n'as pas 18 ans, tu n'as pas le droit de parier ». Mais ça reste très relativement surveillé.
Dorian GOEHRIG
et Gaspard BEHAGHEL
24 heures Marathon 2.0 : pédaler un jour … et une nuit !
Pédaler contre la montre au profit d'associations : voilà l'expérience dont a profité une quarantaine de jeunes, le 23 octobre dernier. De 13h30 jusqu'au lendemain, même heure, le groupe s'est relayé, non stop, sur trois vélos installés dans le gymnase du lycée Saint-Paul.
Le CAS de deux lycéens IB
L'idée, ce sont Lukas Brodu et Mathis Caron qui l’ont eue. Élèves IB, le 24 heures Marathon 2.0 s'inscrit dans une des trois composantes de leur double diplôme, le CAS. Tout au long des deux années, ils organisent des projets reflétant leur Créativité (ex : apprendre une nouvelle compétence), Action (ex : activité physique) et Service (ex : bénévolat). Ce projet a coché les trois cases.
Sponsors et dons aux associations
Hormis les vélos, propriété des deux ados, les 35 premières et terminales IB ont été fournis en gourdes par Overstim.s, en nourriture par Kellogg’s et Carrefour Contact ; les T-shirts ont été financés par BT Marine. Quant aux dons, pour les associations Safe Water Cube et APF France Handicap, ils ont été assurés par le Leclerc d'Auray, Nimrod, Villadéale, Ouest Boissons, les sponsors et des particuliers, grâce à une cagnotte en ligne.
Souder les jeunes entre eux·elles
Contrairement à la première tentative, ce marathon avait pour autre finalité de souder les deux promotions IB dès le début de l’année. Cela n’avait pas été le cas lors du premier essai, qui lui, s’était produit à la fin de l’année scolaire (19-20 juin 2021). Une vingtaine d’élèves d'une seule promotion avait participé cette fois, sans oublier l'engagement des sponsors : Leclerc, Decathlon et autres entreprises et particuliers. Bilan : 578 km roulés sur un seul vélo et autant d'argent donné à l’association StudHelp, luttant contre la précarité étudiante.
1781 km parcourus et 2500 € donnés
Chaque km valant 1.5 € récolté, le montant total a atteint les 2500 €. Ce deuxième essai est un succès, avec 4.5 fois les dons du premier marathon !
Un modèle à suivre, celui de jeunes engagé·e·s défendant une cause à leur échelle, tout en partageant une petite dose d'endorphine.
Pour les curieux·ses : cliquez sur la photo ci-dessous et découvrez le premier marathon...
Callista CHAPELLE-DANIEL
Le ju-jitsu s'est fait une place à SFX
Alors que le ju-jitsu existe depuis des siècles, ce sport est loin d'être démodé.
Le ju-jitsu est un sport ancestral, pratiqué depuis plus de 2 500 ans et utilisé par les samouraïs. Le ju-jitsu permet de combattre ses adversaires sans avoir recours aux armes.
Pour autant, l’origine de ce sport reste incertaine. Elle daterait d’une époque antérieure au XIIᵉ siècle. Des techniques de combats similaires ont été retrouvés sur des tombes, datant de la Grèce Antique.
L’origine du ju-jitsu prendrait donc ses racines d’un mélange de techniques, exportées de la Chine notamment. Son histoire est intimement liée à celle du Judo. Jigoro Kano, père du Judo moderne, s’est inspiré des techniques de combat des samouraïs pour créer ce sport.
Un art martial pratiqué à Saint-François
Cette discipline a conquis SFX qui a choisi de l’intégrer à son choix des équipes.
Aujourd’hui, l'équipe se retrouve une fois par semaine pour pratiquer leur sport. Elle regroupe 11 équipiers dont Célestine Morel, la cheffe d’équipe.
Depuis la seconde, elle pratique le ju-jitsu. Grâce à son expérience, elle a pu monter son projet d’année.
Prévu pour le 6 janvier dernier, la rencontre devait avoir lieu à Saint-Avé. Le but : s’entraîner et découvrir de nouvelles techniques de combat. C’est aussi un moyen pour « renforcer la cohésion de groupe et varier les activités » nous indique-t-elle.
Les circonstances sanitaires du début d'année avaient rendu difficile la mise en place du projet. Pour autant, l’équipe reste motivée et espère pouvoir remporter le tournoi.
Plus qu'un sport : un apprentissage
Le ju-jitsu est avant tout un sport de combat « On nous apprend à nous défendre (...) mais la pratique nous apporte beaucoup plus » nous dit Célestine.
Loin d’être juste un combat, le ju-jitsu est un apprentissage, comme l’explique la cheffe de l’équipe « Le ju-jitsu me permet de développer ma confiance en moi, notamment avec mon rôle de cheffe d'équipe. »
L’art martial recherche aussi le respect de l’adversaire. « On se bat certes, mais on doit saluer l’autre avant de se battre. Les arts martiaux intègrent une dimension spirituelle et morale. On apprend par exemple à se maîtriser. »
Le sport, individuel dans le combat, à une part collective notamment avec la dimension de l’équipe « On apprend ensemble avant de se battre l’un contre l’autre ».
Lylou Caudal
et Alexis Gouret