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N° 10 - Avril 2023 | www.saint-francois-xavier.fr | SFX56T |
La jeunesse iranienne veut vivre en harmonie
« Le 13 mars, a été organisée une conférence sur la jeunesse irannienne au lycée Saint François Xavier, à Vannes, pour le niveau de la terminale et de la classe préparatoire. Elle a été présentée par Gwenvaël Engel, photographe. »
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SFX marche pour le bien vivre ensemble
Pierre de Maere à l'Echonova, un concert d'exception
« Le 4 février dernier a eu lieu le concert de Pierre de Maere à l'Echonova, une salle située à St Avé. Le concert était précédé d'une première partie, « thx4crying » l'artiste a interprété 5 morceaux. »
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ERASMUS ou comment étudier à l’étranger
« Un programme qui aide à développer ses capacités linguistiques personnelles mais également qui permet de rencontrer de nouvelles personnes et de créer de contacts à travers l'Europe. »
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Prix de littérature San Clemente
Le 7 février 2023 s'est déroulé le prix de littérature de San Clemente, à Santiago de Compostela, dans le nord de l'Espagne.
Le concours
L'objectif de ce concours est de réunir différentes nationalités dans la langue espagnole et galicienne autour de la littérature. Deux élèves de première, Zélie MAROUSÉ et Awen GUY-RAULINE, ont eu la chance de participer au jury du concours, composé uniquement d'éléves de différentes nationalités et volontaires. Pour faire partie du jury, elles ont dû lire plusieurs livres de différents auteurs et choisir celui qu'elles préféraient. Pour cela un niveau important d'espagnol est requis, il faut également avoir le contact facile avec les auteurs et aimer leur poser des questions. Zélie et Awen avaient déjà vécu plusieurs mois en Espagne en classe de seconde. À la fin du concours une cérémonie de remise des prix a lieu suivi d'un diner en présence des auteurs.
Lire ensemble
Ce concours permet de montrer que vivre, c'est également entrer dans l'imaginaire d'un auteur non francophone. Partager une passion, le goût de la lecture, échanger des idées dans une autre langue que la sienne montrent que le dialogue est possible. Vivre ensemble c'est aussi réunir plusieurs pays dans un même but, en l'occurrence décerner un prix de littérature.
Victor BERNARD
Pierre de Maere à l'Echonova, un concert d'exception
Le 4 février dernier a eu lieu le concert de Pierre de Maere à l'Echonova, une salle située à St Avé. Le concert était précédé d'une première partie, « thx4crying » l'artiste a interprété 5 morceaux . Après cette première partie, Pierre de Maere est rentré avec sa chanson « Les Oiseaux » le concert s'est fini en beauté avec son single « un jour je marierai un ange », en tout à peu près une heure et quart de musique.
Un album fait en famille
Après le concert, Pierre de Maere a eu la gentillesse de répondre à quelques questions. En Janvier 2022, sort son premier EP, un mini-album de 6 chansons ,après sa sortie. Pendant un an il compose son premier album « regarde moi » . Un album fait en famille avec son frère Xavier de Maere qui l'aide sur les productions. Il témoigne aussi de la difficulté de se faire une place dans le monde de la musique belge.
Les victoires de la musique édition 2023
Le 10 février 2023 se déroulait les victoires de la musique. Ce rendez vous lors duquel sont récompensés les artistes francophones. Pierre de Maere a remporté le titre du meilleur espoir masculin avec la chanson qui l'a fait connaître : Un jour je marierai un ange . Le chanteur belge concourait aussi pour le titre de la chanson originale qu'il n'a pas gagné. En effet c'est Orelsan qui a remporté ce titre avec sa chanson, La quête.
Ewenn BROUDIC
Le restaurant « La Grange Café » à Vannes : un endroit à découvrir
Situé au 10 Rue Brizeux au coeur de la vieille ville, le restaurant « la Grange Café » est un restaurant associatif, ouvert 7 jours sur 7 de 8h à 1h. Thibaut Favre, à l'initiative du concept, a ouvert l'établissement le 1er février 2022.
Le lieu et concept
La conception est simple : les murs en pierre, les poutres en bois et les lumières tamisées créent une atmosphère chaleureuse. Mais ce qui fait vraiment la renommée de « La Grange Café », c'est sa cuisine. Le chef, passionné par les produits locaux et de saison, propose une carte variée. Des plats traditionnels bretons aux spécialités de fruits de mer en passant par les options végétariennes, il y en a pour tous les goûts. Ce lieu propose également des événements culinaires et artistiques ainsi que des expo-vente. Le prochain événement en date étant la semaine du golfe avec à la carte, de la cuisine bretonne ainsi que du cochon grillé. Cet événement se déroulera du 15 au 17 mai, pour le plus grand plaisir de tous les adeptes du restaurant.
Le système de travail
Ce qui distingue vraiment La Grange Café, c'est son engagement en faveur de l'environnement et du développement durable. Le restaurant utilise des produits locaux et de saison autant que possible.
De plus, le restaurant a récemment adopté des pratiques écologiques pour réduire son empreinte carbone. Il utilise des sacs en papier biodégradables pour ses emballages à emporter. Il a remplacé les bouteilles en plastique par des bouteilles en verre pour réduire les déchets.
Le service est à la hauteur de la qualité de la cuisine. Il est à noter que La Grange Café propose à ses clients des plats divers et variés, réalisés par ses chefs indépendants. Ces derniers travaillent comme prestataires au restaurant, chacun avec leur spécialité culinaire ou d’origine. Ainsi, les clients du restaurant peuvent se laisser séduire par des spécialités du monde entier. Ce qui leur permet également d'élargir leur culture culinaire.
"La Grange Café" est un restaurant qui mérite d'être ajouté à votre liste de favoris à Vannes.
Ilès GOUDJIL
et Illia ALIEKSIEIEV
ERASMUS ou comment étudier à l’étranger
Comment voyager aide au vivre ensemble
Dans notre société mondialisée, il est nécessaire de parler au moins une deuxième langue. En effet, certaines langues se sont imposées sur la scène internationale comme l’anglais, l’espagnol ou encore le mandarin utilisées dans les organisations internationales, au travail ou encore lors de la communication sur les réseaux.
Le voyage à l’étranger des étudiants se démocratise, donnant ainsi la possibilité à des jeunes de tous les horizons de se rencontrer.
Certains vont même jusqu’à faire des stages à l’étranger comme Camille et Lara, des élèves de troisième. Ils ont fait respectivement leur stage en Angleterre et au Portugal. D'autres décident de passer un BAC international comme Miguel et Eric, des correspondants espagnols motivés pour passer un double BAC Franco-Espagnol.
Présentation de Erasmus
Pour encourager les Européens à voyager, l'Union Européenne a mis en place, en 1987, les programmes ERASMUS et ERASMUS+ qui financent les actions et les activités dans le domaine de l’enseignement, de la jeunesse, et du sport. À Saint-François-Xavier, le programme ERASMUS+ pour les professeurs, est en place depuis trois ans maintenant et le projet ERASMUS pour les élèves a été accrédité le 3 avril et est maintenant valable jusqu'en 2027.
SFX et Erasmus
Mme Anne-Laure Kervarec, professeure d’espagnol à Saint-François-Xavier et coordinatrice du projet, parle d’ERASMUS et des bénéfices que l’on en tire :
« L’objectif d’ERASMUS c’est de se faire des amis. Le vivre ensemble c’est l’objectif numéro un pour les élèves ».
ERASMUS est un programme qui aide à développer ses capacités linguistiques personnelles mais permet également de rencontrer de nouvelles personnes et de créer des contacts à travers l'Europe.
Depuis 1987, 12 millions de personnes ont pu bénéficier du programe ERASMUS.
Julie NICOLAS
Vivre ensemble à travers le FC Lorient
Du petit club régional à l'élite du football français : plongez dans la vie passionnante du Football Club de Lorient, un parcours jalonné de défis, de succès et d'une ferveur inébranlable de ses supporters.
Depuis sa fondation en 1926, le FC Lorient a été un club de football emblématique de la région Bretagne. Avec son histoire riche et ses succès sur le terrain, le club a acquis une place dans le cœur des fans de football. Le FC Lorient est également connu pour son engagement en faveur du « vivre ensemble », une valeur fondamentale pour le club.
Le « vivre ensemble » est un concept qui reflète la volonté de vivre dans un monde où la diversité est célébrée et où chacun peut se sentir inclus. Au FC Lorient, cela signifie que chaque joueur, membre du personnel et supporter est traité avec respect et dignité, sans distinction de race, de religion, de genre ou d'orientation sexuelle. Le club a toujours été fier de sa diversité et a encouragé la tolérance et le respect mutuel entre tous les membres de la communauté du football.
Pour promouvoir le « vivre ensemble », le FC Lorient a mis en place de nombreuses initiatives et projets. Le FC Lorient organise notamment des événements communautaires réguliers pour rassembler les membres de la communauté et encourager la participation des supporters. Ils ont fondé en 2009 un programme socio-éducatif, “L’Armada”, qui vise à entretenir un lien avec le football amateur. Ce programme permet aux jeunes footballeurs bretons de partager les valeurs du FC Lorient à travers des évènements et échanges entre le monde amateur et professionnel. Le FC Lorient compte aujourd'hui plus de 226 clubs partenaires, soit plus de 38 200 licenciés.
Partenaire de l'UNICEF
Le club s’engage aussi pour améliorer la condition des enfants. En effet, le club est partenaire de l’UNICEF depuis 2010 et prends des initiatives pour œuvrer en faveur de la cause des enfants et soutient les actions menées par l’UNICEF sur le terrain. Ainsi, Chaque année le club organise un match à l’honneur de l’UNICEF et reverse un don à l’organisation.
Mais le « vivre ensemble » ne se limite pas à des actions de charité ou à des événements communautaires. Cela se reflète également sur le terrain, où l'esprit d'équipe et le respect mutuel sont essentiels pour obtenir de bons résultats. Le FC Lorient a toujours été un club connu pour son jeu collectif et son éthique de travail acharné. Les joueurs, le personnel et les supporters travaillent ensemble pour atteindre des objectifs communs, dans un esprit de collaboration et de respect mutuel.
Contre la discrimination
Le FC Lorient a également été à l'avant-garde de la lutte contre la discrimination dans le football. Le club a lancé plusieurs initiatives pour lutter contre le racisme et l'homophobie dans le sport. Le FC Lorient est fier de son engagement pour l'égalité et la diversité et espère inspirer d'autres clubs de football à suivre cet exemple.
Le FC Lorient est bien plus qu'un simple club de football. C'est un symbole de la communauté et de la fierté régionale, un lieu où les membres de la communauté peuvent se rassembler pour célébrer leur amour du sport et leur engagement pour un monde meilleur. En promouvant le « vivre ensemble » sur et en dehors du terrain, le FC Lorient incarne les valeurs qui font de la Bretagne une région si spéciale.
Hugo BOUR et Hugo PETIT
La Friperie : une nouvelle vie pour vos habits !
Fin 2022, PARTAGE, en partenariat avec Pôle Emploi ou le Secours Catholique, a ouvert une deuxième boutique de seconde-main dans le centre-ville de Vannes.
Les fondateurs ont pensé ce concept lors d'un voyage à Londres en visitant un charity-shop. Suite à cette expérience, le couple a fondé cette association représentée dans trois friperies : à Lorient et à Vannes.
Le projet est conçu afin de donner une seconde vie aux vêtements, grâce au don puis à la revente de vêtements à prix bas. Tous les bénéfices sont reversés au Secours Catholique.
Le bénévolat est à la base de leur initiative avec 95 bénévoles pour 3 salariés.
D'autres adresses à Vannes
Il existe d'autres friperies à Vannes comme « La Fripe », près des remparts (1 Rue Alain le Grand) qui, elle, a plus pour cible les adolescents car « il n'y a pas assez d'activités pour les jeunes » soupire le gérant.
En effet, l'auto-entrepreneur vend principalement des vêtements de marques qui attirent les jeunes. À la différence de PARTAGE son but n’est pas caritatif.
Qu'en disent les clients ?
Une dame nous a parlé de son expérience avec la seconde main : « Je suis à fond dans la seconde-main depuis plus de trente ans, autant pour acheter que pour donner ».
Elle nous a confié être contente de trouver des marques de luxe comme Yves - Saint Laurent « à des coûts parfois divisés par quatre par rapport au prix actuel sur le marché. ».
Au contraire, une autre visiteuse ne connaissait pas le concept mais l'a trouvé très intérressant
car il permet d'aider les personnes en situation précaire.
Quel rapport avec le vivre ensemble ?
La seconde - main rassemble des personnes de millieux sociaux différents. Elle permet aux plus défavorisés de s'habiller de facon élégante, avec des marques de qualité à des prix plus que raisonnables ! Elle permet également à des jeunes d'intégrer une association en tant que bénévoles. Cela leur donne le sentiment d'être utiles, d'aider.
Céleste DE ALMEIDA,
Anouk TROUSSEL
et Jeanne DOAT
Partage, ouvert tous les jours de 10h à 18h30
3e RIMa : la vie ensemble et en caserne
Cette année, la caserne morbihannaise a fêté les 60 ans de son arrivée à Vannes. Pour cet anniversaire, des événements ont eu lieu durant une semaine.
Pour cette occasion, le 3e RIMa a organisé des événements qui se sont déroulés sur toute la semaine du lundi 3 au samedi 8 avril. Tout a débuté le lundi avec un défi sportif pour soutenir les blessés de la caserne, en mettant en place un relai (canoë-kayak, vélo de route, VTT, et d'autres épreuves).
Le week-end de festivités a commencé Vendredi soir avec un concert de la fanfare de la 9e brigade d’infanterie de marine, au Palais des arts. Le Samedi a débuté avec l'inauguration d'une exposition photo retraçant l'histoire du régiment. Elle était présentée dans les jardins des remparts. Une prise d'armes sur le port a également marqué ces célébrations. Elle a été suivie d'un défilé. De nombreux Vannetais et Vannetaise (mais pas seulement !) ont applaudi cette présentation des troupes et de certains de leurs matériels. Des stands étaient ouverts pour permettre aux passants de découvrir le métier militaire, des armes et des objets utilisés chaques jours par les militaires étaient exposés comme des lunettes a vision nocturne et thermique, des radios ou des drones ; les personnes présentes ont pu essayer, et tester les objets exposés.
Qu'est ce que le 3e RIMa ?
Le 3e RIMa, autrement appelé le 3e régiment d'infanterie de marine, est le plus ancien régiment professionnel de l’armée de Terre hors légion étrangère. Il est implanté dans Vannes depuis 1963. Pendant plusieurs années, il a eu pour voisin direct, le Régiment d'infanterie de chars de marine, régiment le plus décoré de France. Arrivé à Vannes en 1963, ce dernier a quitté la capitale du Morbihan en 1996 pour être cantonné à Poitiers où se trouve l'état-major de la 9e brigade d'infanterie de marine. Le camp d'entraînement de Meucon et le fort de Penthièvre (Quiberon) dépendent aussi de la caserne.
Chaque jour, les militaires suivent des cours au sein de leur section ou bien en amphithéâtre. Ce qui leur permet de mieux comprendre comment fonctionne leur équipement. Ainsi, apprennent-ils également à maîtriser différents sujets qui dépendent des spécialités de leur section. De temps en temps, ils partent sur le terrain afin de mettre en pratique ce qu'ils ont appris lors des cours théoriques.
La vie en collectivité
Durant la semaine, les militaires n'ont pas forcément le temps de rentrer chez eux s'ils habitent loin. Ce qui fait qu'ils doivent vivre en caserne. Au sein de ce qu'ils appellent le quartier, il y a plusieurs companies. Ces dernières sont scindées en sections d'environ une dizaines d'hommes.
Dans ces sections, les hommes s'entendent souvent bien. La cohésion et l'esprit d'équipe sont très importants. En effet, une fois sur le terrain, en plein combat, ces valeurs sont nécessaires et même vitales. Même si les soldats ne s'entendent pas toujours, ils sont obligés d'apprendre à travailler ensemble pour l'interêt commun et de s'entraider malgré leurs différences.
Au 3e RIMa, et chez les militaires en général, les différences entre hommes et femmes n'ont pas leur place. Les militaires travaillent ensemble et la hiérarchie passe avant les différences entre les individus. De plus, la discipline et le respect sont des valeurs que toutes et tous partagent.
Jeanne MANIC
et Quentin DEMOGUE
La jeunesse iranienne veut vivre en harmonie
Depuis le début des manifestations en Iran, c'est un fait : le vivre ensemble est à l'ordre du jour.
Le 13 mars, a été organisée une conférence sur la jeunesse irannienne au lycée Saint François Xavier, à Vannes, pour le niveau de la terminale et de la classe préparatoire. Elle a été présentée par Gwenvael Engel, photographe indépendante originaire de Bretagne et Hanieh Ziaei, membre de l'Observatoire sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord et originaire d'Iran.
Cette conférence s'est passée en deux étapes. Les deux intervenantes ont commencé toutes deux à s'échanger la parole permettant d’apporter en sus leur expérience et donnant l’occasion à l'établissement de découvrir un aspect du pays qui est peu connu. Puis il s'est déroulé un temps déchange entre les animatrices et les auditeurs.
Comment ce pays fonctionne-t-il ?
Les représentantes ont voulu montrer que derrière ce gouvernement strict, il existe une jeunesse iranienne qui tente de vivre le plus librement possible. Car les relations entre le gouvernement et la population se dégradent.
Notamment suite à la mort de Mahsa Amini dû à une mèche de cheveux qui dépassait de son voile, cet événement a entraîné de nombreuses manifestations de la part des femmes et des hommes de tout âge, puisque le régime irannien est contre l’exhibition du corps. C'est un moyen pour la jeunesse irannienne d'exprimer son mécontantement face au régime du pays.
Vivre ensemble
En Iran, le gouvernement a limité les lieux de rassemblements aux bars et restaurants. Tout autre lieux de regroupement comme, par exemple, les boîtes de nuit, n'existe pas. Dans ce contexte, la jeunesse irannienne décide de développer des concepts pour pouvoir vivre au mieux leur jeunesse comme le « door door ». L'idée est que des voitures composées seulement d'hommes ou de femmes se retrouvent au bord des routes permettant de créer des liens.
Cette conférence mais également les réseaux sociaux permettent de sensibiliser les personnes exterieures au pays. Cela a entraîné de nombreuses manifestations notamment en France.
Ces événements sont l'expression d'une solidarité entre les différentes communautés étrangères envers les Iraniens. Ceci apporte un soutien moral à la population irannienne qui tente, en parallèle, de changer le regard du monde à l'égard de son pays.
Quentin DEMOGUE
et Céleste DE ALMEIDA
Les Models United Nations ou comment découvrir l'ONU
Les Model United Nations, aussi appelés Modélisation des Nations Unies (MUN), sont très populaires à travers le monde. Ils permettent aux lycéens, à travers des débats sur différents ODD (objectif de développement durable) de découvrir le fonctionnement de l’ONU.
Cette année, le lycée Saint Paul réunissait, pour la septième fois, ses lycéens afin de débattre sur les ODD 11 (ville durable) et ODD 10 (égalité). Exceptionnellement, l’établissement a pu compter parmi ses délégations des Irlandais et des élèves du lycée Saint François Xavier.
Les MUN ont débuté le mercredi 1er mars avec une cérémonie où lors d'un discours chaque délégation a présenté les valeurs chères au pays représenté. Après cette cérémonie extrêmement formelle, les délégations se sont rendues en commission informelle afin de débattre des résolutions proposées concernant l’ODD 11.
Ces commissions réunissaient trois différentes délégations par salle. Chacune des délégations devaient proposer ses résolutions et débattre avec les autres afin de finalement sélectionner trois résolutions qui passeraient en débat formel. La délégation d’Inde, portée par les sept élèves de Saint François Xavier, a dû défendre sa résolution (éduquer les jeunes à la protection de l’environnement au sein d’écoles gratuites tout en participant au recyclage des déchets plastiques) face au Brésil et à l’Irlande. Les résolutions choisies ont été défendues lors d’un débat formel face à l’Italie et le Congo, par la délégation d’Inde. La difficulté, lors de ce débat, a été de communiquer en anglais, puisque la délégation du Congo était portée par des élèves originaires d’Irlande. Une nouvelle fois, les trois délégations ont dû débattre sur les résolutions proposées pour en sélectionner trois.
Des débats aux commissions générales
Après avoir été amendées, ces trois résolutions sont passées en commission générale. Ces dernières consistent à choisir deux ambassadeurs dans chaque délégation, qui auront l’occasion de poser des questions aux présentateurs des résolutions puis de voter le texte. Victor Lanckbeen, élève de seconde à SFX et ambassadeur dans la délégation d’Inde, a eu la responsabilité de présenter les résolutions choisies en commission et de répondre aux questions. Finalement, le texte dans son entièreté a été rejeté par toutes les délégations.
L’après-midi du jeudi a commencé avec des débats informels concernant l’ODD 10. La délégation s’est une nouvelle fois retrouvée avec celle du Brésil. Puis elle a été rejointe par les Emirates Arabes Unies. Les délégations ont eu du mal à garder le calme lors du débat en raison des sujets sensibles abordées (égalité homme-femme, pauvreté, immigration, protection du culte, etc.). Lors des débats formels, le Brésil a dû défendre les trois résolutions choisies. Le texte final est, lui aussi, passé en commission générale où une nouvelle fois, les délégations ont dû poser des questions et proposer des amendements. Maëlle Daligault et Aya Chibani, ambassadrices de l’Inde, ont voté en faveur du texte final concernant l’ODD 10, comme la totalité des autres délégations.
Les MUN sont très appréciées par les élèves car elles permettent de faire de nouvelles rencontres dans un contexte original, de découvrir les débats onusiens ainsi que les pays du monde et leurs politiques.
Aya CHIBANI
Mal vivre ensemble : pourquoi ?
Afin de mieux comprendre le « vivre ensemble » il faut aborder le « mal vivre ensemble ».
Le mal vivre ensemble c'est le fait de ne pas se sentir à l'aise avec l'autre, de se faire insulter, critiquer, injurier par rapport à sa couleur de peau, sa sexualité, sa religion, etc. Cela s'appelle le harcèlement. Il peut toucher tout le monde à tout âge.
Qu'est ce que le harcèlement ?
Le harcèlement moral est une répétition d'injures, de moqueries, etc. (violences verbales).
Le harcèlement physique est une répétition de coups, de croche-pieds, etc. (violences physiques).
Cependant, il y a différentes formes d'harcèlement : le harcèlement scolaire/travail, qui est un harcèlement moral et/ou physique sur le temps scolaire ou le lieu de travail ; le harcèlement conjugal/parental/fraternel, qui est un harcèlement morale et/ou physique dans le domaine famillial ; le cyberharcèlement, qui est un harcèlement morale à travers les réseaux sociaux ; le harcèlement de rue, qui est harcèlement moral et qui peut être aussi physique qui touche principalement les femmes.
Comment l'éviter ou le stopper ?
Selon Mme Audusseau, l'infirmière scolaire : « Le plus gros frein est le manque de communication, la peur de l'autre et le manque de lâcher prise fâce aux difficultés qui nous entoures ». Monsieur Denic, CPE lycée, déclare : « Les freins au bien vivre ensemble demeurent l'individualisme. Lorsque dans une classe ou un groupe, les personnes développent de l'attention aux autres, de l'empathie et une volonté de partager des choses ensemble, le vivre ensemble est alors plus facile ». Mme Barbare, surveillante au collège, chargée de la prévention contre le harcèlement, indique, elle, qu'elle préfère « prévenir que guérir ». Elle distribue des questionnaires « Bien-être » aux élèves avant chaque vacances afin de faire ressortir ce que certains élèves préfèrent garder pour eux.
La solution pour stopper le harcèlement est d'en parler à un adulte responsable qui va alors prendre les mesures nécessaires pour vous aider. C'est tout le sens des mesures annoncées, mardi 11 avril, par le ministre de l'Éducation nationale et de la jeunesse.
Alors, parlez-en !
La Marche de solidarité de Saint-François-Xavier
Notre établissement s'engage pour le bien vivre ensemble !
La 37e édition de la marche de solidarité de Saint-François-Xavier a eu lieu le lundi 27 mars 2023.
Création de la marche
Il y a 36 ans, le CPE du collège, Philipe Reginensi, a lancé ce projet. C'est un projet d'entraide intéressant. Il a rapidement été accepté par la direction.
Le but de la marche est de récupérer un maximum d'argent pour différentes associations. Le point fort : chaque élève choisit l'association pour laquelle il marche.
Les élèves s'investissent énormément car c'est un projet collège-lycée, accompagné des écoles primaires du réseau, cela les oblige à se donner des défis et se surpasser pour des bonnes causes. Les professeurs participent également à ce moment de partage en assurant la circulation.
Le parrainage
Avant la marche, les élèves doivent chercher des parrains qui s'engagent a donner un certain nombre d'argent pour chaque kilomètre parcouru, parfois les sommes récoltées par élève peuvent atteindre plusieurs centaines d'euros.
Choix des associations
Les associations contactent le lycée pour proposer leur projet. Généralement, il y en a entre douze et quinze. Parfois, les délégués doivent voter pour choisir lorsque les demandes sont trop élevées.
Cette année, tous les projets ont été sectionnés pour le relancement de la marche. Le lycée choisit des projets particuliers pour des personnes dans le besoin. Chaque année, la somme moyenne récoltée varie (de 2000 € à 30 000 €), cela dépend des projets choisis.
La course
La course s'est déroulée avec une météo très clémente, à tel point que certains, adultes comme élèves, ont pris des coups de soleil !
La plupart des élèves ont fait plusieurs tours en courant mais certains se contentés que d'un seul tour ; ce qui en énerve d'autres : « Tout le monde devrait se donner à fond, on court pour des associations alors le minimum c'est au moins de marcher pendant toute la durée de la marche. » rapporte un lycéen.
Les années précédentes la marche de solidarité a rapporté entre 40 000 et 50 000 euros et plusieurs pensent qu'un nouveau record sera établi cette année.
Victor BERNARD
Vie en communauté à l'EHPAD : entre solidarité et difficultés
Vivre ensemble à la Résidence Kerélys pour personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.
La Résidence Kerélys de Vannes, située rue du Poulfanc, est dirigée par Nathalie Boixel. Cet établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes est particulier. En effet, il accueille une quarantaine de personnes atteintes de la maladie d'alzheimer. Toutes présentent des problèmes cognitifs et sont souvent désorientées.
Cohésion
Les relations entre les résidents sont difficiles, malgré tout, ils s'entendent bien et font preuve d'entraide. Il est indispensable que le personnel manifeste de l'empathie envers les personnes malades. Ces dernières ne comprennent pas toujours pourquoi elles sont là. Elles sont souvent perdues et certaines préféraient rester à leur domicile.
Cette résidence est essentiellement constituée de femmes. Un membre du personnel nous a confié : « Il arrive qu'elles se tiennent la main, qu'elles se fassent des carresses, des calins ou des choses comme cela mais cela ne va jamais plus loin ». Beaucoup d'entre elles expriment ainsi le manque d'affection causé par l'isolement. Toutefois, il existe des couples au sein de l'EHPAD, même s'ils doivent dormir dans des chambres séparées.
Une journée type à l'EHPAD
Tous les résidents ont chacun leur chambre avec leurs propres meubles. Les horaires sont fixes : déjeuner à 12h, goûter à 16h et dîner à 18h30. Ils prennent le petit-déjeuner dans une grande salle commune. Au niveau de l'hygiène, ils prennent une douche tous les deux jours, sauf s'il y a besoin de plus. Les personnes âgées ont certains rituels, par exemple, elles font des activités comme aider à éplucher les légumes, faire les desserts. En général, elles font une promenade un jour sur deux à l'aide de leur mini bus. Cetains pensionnaires viennent à la journée. Cela permet aux conjoints de souffler un peu, d'avoir du temps pour eux. C'est important pour ces aidants.
Période de covid
Durant ces moments, les visites étaient interdites. Les habitants ne portaient pas de masque mais le personnel se devait d'en porter un. Par conséquent, les échanges étaient plus compliqués car les personnes atteintes avaient pour habitude de lire sur les lèvres... Cette période a été très pénible pour eux. Désormais il n'y a plus de restrictions mis à part un test négatif qui est démandé pour les séjours temporaires ainsi que le pass vaccinal. Cet EHPAD n'a pas été trop touché par le covid, même si c'était le cas la plupart étaient asymptomatiques, malgré deux décès.
Une anecdote touchante
L'EHPAD accueillait un couple, cependant, à cause de la maladie,l'homme ne reconnaissait plus sa femme. Ils ne s'appréciaient plus et se faisaient mutuellement des reproches. La femme en fut très bouleversée et ils se sont séparés. Malgré tout, cette dernière rendait visite de temps en temps à son mari. Malheureusement, il est décédé il y a dix jours.
Norah JEHANNO
et Yéléna GALLAIS