Pour avoir un rendu optimal, mettez votre affichage à 100 % (Ctrl + 0).
N° 11 - Janvier 2024 | www.saint-francois-xavier.fr | SFX56T |
Un grand changement dans l'équipe !
L’équipe Journalisme se renouvelle. Elle a fusionné avec Web média, anciennement vidéo B, ce qui offre de plus grandes possibilités pour l’équipe de toucher plus de monde grâce au support vidéo et aux nouveaux outils à sa disposition. Le journal papier reste néanmoins d’actualité. Vous le retrouverez sous format papier au lycée et également en ligne. Pour être averti lors de la sortie du prochain numéro mais aussi des reportages de l’équipe, n’hésitez pas à aller sur la page Instagram du lycée (@sfx_vannes) où toute l’actualité de nos journalistes est affichée ! Bonne lecture de ce journal
Engagement
A travers des temps de témoignage et d’échanges, l'objectif de cette matinée était de donner l’envie aux élèves de terminale de devenir acteurs de la société dans différents domaines, que ce soit social/humanitaire, citoyen, culturel, environnemental et sportif.
Deux temps distincts l'ont composée : d'un côté, la venue de M. de Maintenant, jésuite, qui a témoigné au théâtre de son engagement, et, de l'autre, un forum sous le préau réunissant des associations diverses telles que les Restos du Cœur, l'Unicef, Amnesty International ou encore les Apprentis d'Auteuil. Ce dernier temps a eu pour but de faire connaître aux élèves les structures dans lesquelles ils sont engagés ainsi que leurs actions et de faire partager leur expérience « de personne engagée ».
Une nouvelle direction au lycée
« Chaque personne est infiniment digne de respect » A Saint-François Xavier, M. Loche affirme une volonté de mettre en place un bien-être éducatif.
Pouvez-vous nous présenter votre parcours éducatif et votre expérience en tant que directeur ?
J'ai été directeur du collège St Maurice à Guer pendant 7 ans ainsi que directeur adjoint au sein d'un collège situé en région parisienne. J'ai globalement parcouru le monde du corps enseignant avant d'arriver au poste de directeur à Saint-François Xavier, notamment en ayant été professeur de chinois.
Quelles sont les initiatives mises en place afin de soutenir le bien être de chacun ?
Chaque personne est infiniment digne de respect . J'aimerais insister davantage sur le respect fondamental des personnes à travers nos habitudes. Pour moi, l'effort fourni par chacun est la clé de la réussite sociale et du bien être de chacun et chacune.
Quelles sont les nouvelles technologies intégrées dans l'enseignement et l'apprentissage ?
Je voudrais faire part de mon intérêt envers l'inclusion des nouvelles technologies au sein de l'établissement car elles sont pour moi et pour vous incontournables. Elles font partie intégrante de nos vies au quotidien. Les nouvelles technologies mises en place au sein de l'établissement sont, par exemple, des salles informatiques, des flottes d'ipads. Cependant, je précise et j'admets que les meilleurs outils restent le crayon et le papier !
Quels conseils donneriez-vous aux parents et aux élèves pour tirer le meilleur parti de leur expérience ?
Il est nécessaire de donner le meilleur de soi-même, c'est le conseil phare qu'énonce le directeur que je suis. Cette façon de procéder permet un travail sur soi afin de comprendre ses capacités et ses propres limites et, par la même occasion, de se laisser emporter là où le vent nous mènera.
Mathis Cadoret
et Pierre Pasco
Le règne animal : film prometteur
Le réalisateur Thomas Cailley nous présente, après son film Cajou, sorti en 2017, son nouveau film arrivé à l'écran le 4 octobre 2023. Intitulé Le Règne animal, il s'agit d' un thriller fantastique. Dans les rôles principaux, on retrouve Adèle Exarchopoulos, Romain Duris, et Paul Kircher.
Un étrange virus
Ce film, présenté comme film d'ouverture dans la section « Un certain regard » à Cannes, nous raconte l'histoire d’Émile (Paul Kircher) qui vit dans un monde frappé par un étrange virus transformant petit à petit les personnes touchées en animaux. Émile dont la mère est contaminée se retrouve à déménager avec son père (Romain Duris) près d'un centre spécialisé pour les personnes infectées par la maladie. Quand on voit ce film, on ne peut s'empêcher de penser à la pandémie du Covid-19 même si le film a été écrit avant. Ce film est intéressant. Il aborde différents sujets importants comme les troubles de l'attention dont souffre le personnage de Nina (Billie Blain).
Le prix Louis Deluc
Ce film a eu un grand succès avec plus d'un million d'entrées. Il vient d'ailleurs d'obtenir le prix Louis Delluc, un prix attribué tous les deux ans. Il récompense le meilleur film de l'année. Malgré une concurrence avec des films renommés comme Anatomie d'une chute, de Justine Trie, qui a reçu la palme d'or et Little Girl Blue, de Mona Achache, Le règne animal se hisse à la première place.
Ewenn Broudic
Conférences : un historien à Sfx
De l'Algérie à l'Afghanistan, Jean-Charles Jauffret nous a fait part de ses expériences.
Le lundi 2 octobre ont eu lieu deux conférences tenues par Jean-Charles Jauffret, historien et professeur émérite à l’université Sciences Po Aix. La première, sur le thème de l’histoire et mémoires de la guerre d’Algérie, était exclusivement présentée aux élèves de terminale ayant la spécialité HGGSP. La seconde portait sur l’Afghanistan : “Pays de l’insolence”, à laquelle tous les élèves de terminale étaient conviés.
Nous avons eu l’occasion de l’interviewer à la fin de cette deuxième conférence, et nous lui avons posé quelques questions sur son expérience d’historien.
Un “pays laissé à l’abandon”
Le premier récit auquel nous avons eu droit concernait le pays qui l’a le plus touché, à savoir l’Algérie. Ce qui l’a fait s’intéresser à ce pays, en premier lieu, ce sont les injustices que vivaient les Algériens y habitant, notamment avec “l’impôt du temps et l’impôt du sang”, qui leur étaient imposés, alors que la citoyenneté française leur restait refusée.
Jean-Charles Jauffret avait déjà écrit une thèse au sujet de l’Algérie, mais ce qui l’a particulièrement attaché au pays, c’est bien les amis qu’il y avait, et ceux qu’il s’est fait, et les voyages qu’il a pu faire dans ce pays. Son seul regret demeure le fait que le pays ait laissé à l’abandon sa plus grande richesse d’après lui, à savoir ses paysages.
Une expérience grandiose
Mais son expérience en Algérie n’est évidemment pas la seule qui l’a marqué, puisque l'historien a presque immédiatement surenchéri sur son voyage en Corée du Sud de juin 1987. Il s'était rendu après la proclamation de la démocratie. La "sensation d'un peuple qui s'est libéré" l'a touché et en fait un souvenir mémorable de cette célébration.
En plus de ce sentiment de liberté qui enivrait le pays et les gens qui s’y trouvaient, M. Jauffret s’est aussi rendu en Corée du Nord sur 15 mètres, par un tunnel sous-terrain se retrouvant juste sous une mitrailleuse à la fin de son périple. Les Nord-coréens avaient en fait creusé 3 tunnels éclairés et équipés de ventilation pour pénétrer dans le territoire Sud-coréen (800m-1000m environ), et en réaction, les Sud-coréens ont créé des escaliers afin d’envahir en retour leur envahisseur.
C’est après avoir descendu ces escaliers pendant plusieurs dizaines de minutes et être entré en Corée du Nord que M. Jauffret a pu vivre ce qu’il décrit comme étant l’« une des choses les plus incroyables qu’il [lui soit] arrivé dans [sa] vie ».
Un parallèle avec l’Algérie
L’intérêt de M. Jauffret pour l’Afghanistan est d’une tout autre nature que celui pour l’Algérie. C’est dans le besoin d’écrire une thèse que l’un de ses collègues lui proposera l’idée de faire un parallèle entre la situation en Afghanistan et celle en Algérie. Devant les ressemblances qu’il semble y avoir entre les deux pays, Jean-Charles Jauffret décide d’entreprendre le projet. Il prend contact avec ses anciens élèves, qui étaient en post en Algérie, afin d’accéder à des sources fiables. Au cours de son récit, il remarque que l’on fait les mêmes bêtises que l’on a pu faire avec d’autres pays, mais en deux fois pire. Il tire beaucoup de choses négatives de ce pays, notamment par rapport au sort des femmes, et il décrit finalement l’Afghanistan comme étant « le pays le plus sinistré de la Terre ».
Lohier Lilou
et Demogue Quentin
Une vie pastorale active au lycée
Entre l'installation du Père Thibault de Bruyn et le salon du livre chrétien, SFX dynamise sa pratique religieuse.
Le Vendredi 1er décembre a été une journée riche. En effet, la messe de Saint-François Xavier s'est déroulée dans la grande chapelle, suivie d'un déjeuner asiatique en l'honneur du saint-patron du lycée qui a été missionnaire en Asie. Plus tard dans la journée a eu lieu l'ouverture du salon du livre chrétien "Un livre à Noël". Une trentaine d'auteurs étaient présents dans le cloître de l'établissement du 1er au 3 décembre. Une classe de première a eu l'occasion de pouvoir poser des questions à l'auteur de la bande dessinée "L'empreinte transfigurée", Brunor, qui était présent au salon afin d'en savoir plus sur le linceul de Turin. La bande dessinée est disponible au CDI en plusieurs exemplaires.L'aumônerie, un lieu pour tousLe père Thibault, lors de le messe de rentrée, s'est exprimé au sujet de la vie chrétienne au lycée. Il a notamment évoqué l'aumônerie de Loyola qui a ouvert en novembre en bas de la tour comme "une salle ouverte à tous" afin de rencontrer de nouvelles personnes, découvrir la Foi, poser des questions tout en s'amusant. En somme, les responsables de la pastorale ont une véritable volonté d'en faire un lieu accueillant et chaleureux pour les collégiens et les lycéens. En repartant de l'aumônerie, les élèves piochent un papier avec une parole de Dieu.
Les objectifs du père Thibault sont de rencontrer et d'être disponible pour tout le monde au lycée. Pour y parvenir, il essaye d'être le plus souvent possible au sein du lycée pendant les pauses déjeuner mais aussi le mercredi soir pour les internes. Pour lui, être aumônier signifie accompagner ceux qui le veulent à se lancer dans de nouveaux projets pastorales . Rencontrer, être proche des élèves et des professeurs, c'est pour ça qu'il se plaît beaucoup à Saint-François Xavier.
Anouk Troussel
Europe : quand la politique devient un jeu
Le 11 octobre 2023, se sont réunis des élèves du lycée Saint François Xavier, du lycée Charles de Gaulle, de la classe préparatoire droit de Vannes, et de la fac UBS, afin de participer à une nouvelle édition du Parlement européen des jeunes. Cet événement rassemble chaque année de nombreux élèves de filières différentes, afin de simuler le parlement européen. Chaque étudiant devait se mettre dans la peau d’un député et adoptait les idées d’un parti politique qu’il n’a pas choisi.
La mécanique politique
Durant une heure, les partis politiques ont pu prendre connaissance du texte du loi et l’amender. L’heure suivante, ils ont pu débattre de manière informelle afin de négocier des alliances. Enfin l’après-midi, ils ont pu passer au vote de chaque amendement, puis discuter avec les organisateurs de l’évènement afin de leur faire part de leurs ressentis. Cette édition portait sur les tissus low-cost, un sujet d’ordre écologique et économique qui a beaucoup divisé les différents partis politiques. Les partis ECR, ID, PPE et Reniew, connus pour leur positionnement à droite, soutenaient que « l’économie et les entreprises européennes devaient primer sur l’écologie et les droits sociaux ». Tandis que les partis “The Left”, les Verts, S&D, GUEU/NGL positionnés à gauche, affirmaient que « les droits des ouvriers et des animaux devraient être plus écoutés ».
Grâce aux négociations acharnées des partis de gauche, une majorité de leurs amendements sont passés.
Avec Mme Lamblin Gourdin
La doyen de l'Université Bretagne Sud, Mme Lamblin Gourdin, présidait le Parlement Européen. Spécialiste du droit européen, elle aime transmettre ses connaissances sur l'Union Européenne lors des cours, mais, selon elle, ces derniers sont seulement théoriques. C'est pourquoi elle tente de favoriser les "serious games", un concept qui permet d'apprendre de manière ludique. Pour elle, le Parlement européen est un apprentissage par l'expérience et par le jeu. Selon elle, on ne peut se permettre de critiquer et de commenter que si l'on connaît ; or, participer à cette simulation permet d'en comprendre les rouages. Rencontrée à l'UBS, Mme Lamblin Gourdin révèle que son aspect préféré durant la simulation sont les échanges inter-établissements (université, CFA, lycée,...).
Aya Chibani
et Jeanne Manic
Rencontre avec le Président du Tennis Club Vannetais
Service gagnant pour le Tennis Club Vannetais.
Pourquoi êtes-vous devenu président de ce club ?
Je suis devenu président du Tennis Club Vannetais car c'est un statut qui demande de passer du temps au tennis et j'ai mes trois enfants qui font du tennis. Ma fille en fait 2 fois par jour dans l'objectif de devenir professionnelle.
Est-ce qu'il y a un système de mandat ? Si oui, aimeriez-vous vous représenter ?
Oui, cela fonctionne avec un système de mandat de trois ans et le nombre de mandat est illimité. Je suis actuellement en réélection pour la prochaine assemblée générale qui est dans quelques semaines et j'ai beaucoup de chance de réussir car la concurrence n'est pas très présente.
Faites-vous du tennis et faut-il faire obligatoirement du tennis pour devenir président d'un club de tennis ?
Je suis passionné par le tennis depuis que je suis tout petit et j'en fais toujours aujourd'hui, je suis même classé 15/2. Il ne faut pas forcément faire du tennis pour devenir président d'un club mais il faut au minimum être licencié.
Pour vous, manque t-il quelque chose dans votre club ?
Oui, notamment l'installation de terrain en terre battue car cette surface est extrêmement importante quand on apprend à jouer au tennis et surtout quand on veut en faire .Il faut savoir appréhender cette surface car elle glisse, c'est plus lent et il faut savoir être plus patient.
Combien de terrain avez-vous et combien de licenciés sont inscrits au club ?
Nous possédons 5 terrains intérieurs et 4 terrains extérieurs. Nous possédons autant de terrains car on estime qu'il faut un terrain pour cent licenciés et nous recensons actuellement 550 licenciés .
Est-ce qu'il y a des contraintes ?
Oui, car c'est nous qui avons la responsabilité de gérer les problèmes au sein du club comme des fuites d'eau ou les plaintes des salariés.
Comment est organisé un club de tennis ?
Un club de tennis est dirigé par un bureau dans lequel il y a le président, un ou une secrétaire qui va s'occuper de l'administration et un ou une trésorière. Il y a aussi de nombreux adhérants ainsi que des bénévoles qui viennent nous aider.
Où est-ce que vous voulez ammener le club ?
Nous voulons amener le club à être disponible pour tous les publics, que ce soit des enfants dès 4 ans, des jeunes qui veulent en faire soit en compétition soit en amateur, des jeunes adultes, des adultes et pour ceux qui, suite à une maladie, veulent revenir dans la pratique du sport et retrouver confiance en eux.
Jules Olivier
Erasmus+ : une ouverture sur le monde
Ils ont décidé de partir étudier à l'étranger.
Chaque année, de plus en plus d'élèves ont la volonté de partir découvrir de nouveaux systèmes scolaires à l'étranger. Ainsi, de nombreux établissements en France répondent à cette demande en mettant en place de nouvelles mesures à ce sujet au sein de leur programme éducatif. Cette initiative offre aux établissements d'enseignement la possibilité de s'engager dans des projets internationaux, d'échanger des connaissances, et de renforcer les compétences interculturelles de leurs étudiants. Saint-François-Xavier a intégré Erasmus+ dans son projet éducatif pour offrir à ses élèves des opportunités d'apprentissage nouvelles et uniques. Grâce à ce programme, les étudiants peuvent explorer de nouvelles cultures, perfectionner leurs compétences linguistiques, et développer des liens durables avec des jeunes de différentes nationalités.
Erasmus+ à Saint-François-Xavier : une Porte Ouverte sur le Monde
Un des principaux objectifs d'Erasmus+ est de promouvoir la mobilité des jeunes. Les professeurs de Saint-Francois-Xavier peuvent être envoyés en formation à l'étranger dans d'autres pays européens pour accompagner les élèves. L'objectif étant de découvrir de nouveaux systèmes éducatifs, prendre des contacts auprès d'autres établissements. Récemment, Nathalie Monfort et Célia Keravec sont partis en Islande tandis que Hélène Bidan et Isabelle Rolland Cabrera ont été en Irlande. Certains élèves ont également l'occasion de partir à l'étranger pendant plusieurs semaines ou mois, d'acquérir une perspective internationale sur l'éducation, et de tisser des amitiés fortes qui perdureront dans le temps. SFX a par exemple un échange avec un lycée à Portland (Oregon, USA). Au cours de cet échange, une vingtaine d’élèves de seconde du lycée SFX partent deux semaines en février là-bas, tandis que les Américains passent à leur tour deux semaines en France en juin.
Timéo, 17 ans, raconte son aventure aux États-Unis
En plus de ces initiatives de l’établissement pour pousser leurs élèves à voyager, certains prennent les devants par eux-mêmes en effectuant une année d’échange par leur propre moyen. C’est le cas de Timéo, 17ans, élève en première l’année dernière à SFX qui a décidé d’effectuer une année à l’étranger. Cela va faire 4 mois que Timéo est arrivé aux États-Unis, et il a décidé d'y passer 1 an afin de découvrir une nouvelle culture ainsi que pour perfectionner son anglais. Un an à Saint Louis, dans le Missouri lui semblait être une superbe opportunité qu’il ne pouvait refuser. Les principales difficultés ont été la barrière de la langue et l'adaptation au système éducatif américain, qui est assez différent. Pour surmonter ces obstacles, il participe activement en classe, mais aussi aux activités extrascolaires. D’après lui, ce début d’année à l'étranger a élargi sa perspective sur la vie et lui a permis de comprendre la diversité culturelle. Il a développé une certaine ouverture d'esprit et tolérance en découvrant et s’adaptant à de nouvelles coutumes et perspectives. En outre, l’intégration sociale a été un défi, mais en participant aux diverses activités et en s’ouvrant aux autres, il a noué des amitiés inoubliables. La communication dans une langue étrangère est un apprentissage constant, mais il ne cesse de s’améliorer et cela pourra s’avérer utile dans ses futurs projets. Cette année a contribué énormément à son développement personnel. Il affirme avoir gagné en autonomie, en confiance et en capacité d'adaptation.
Ilès Goudjil
et Illia Alieksieiev
Naomie Carmel, une jeune arbitre régionale au sein de la FFBB
Qu’est-ce qu'être arbitre officielle régionale ?
Être une arbitre officielle régionale, c’est le même statut que d’être un arbitre officiel départemental. Le but est le même, nous sommes les chefs sur le terrain, on doit faire en sorte que la rencontre se déroule bien.
Quelle(s) formation(s) vous a-t-il fallu pour devenir arbitre officielle ?
Avant d’être arbitre officielle régionale j’ai dû faire une formation départementale de 5 modules, par la suite j’ai fait un stage de perfectionnement de 2 jours pour pouvoir passer en jeune ligue.
Depuis quand arbitrez-vous des matchs officiels ?
Depuis maintenant 1 an et demi.
Combien de convocations avez-vous par mois ?
En général, je peux avoir jusqu’à 9 convocations par mois si j’arbitre 3 fois dans le week-end.
Pourquoi devenir arbitre officielle ? Et en quoi ce rôle d’arbitre vous plaît-il ?
Je suis devenue arbitre officielle parce que j’ai toujours aimé arbitrer dans mon club pour aider. Être arbitre officielle ça apporte énormément de choses en tant que joueuse comme la vision de jeu ou le fait de ne plus faire de fautes.
Combien d’arbitres officiels êtes-vous ?
Il y a 19 arbitres nationaux et fédéraux, 91 arbitres seniors région, 18 arbitres « jeune potentiel région », 67 arbitres « jeune région », 56 arbitres en Île-et-Vilaine, 28 arbitres dans le Morbihan ; en tout, nous sommes 279 arbitres en Bretagne.
Avez-vous une forme de rémunération ?
Oui, 35 € en plus des frais kilométriques.
Voulez-vous devenir arbitre professionnelle ?
Pas forcément, car je suis encore au lycée.
Pourquoi avoir choisi le basket-ball et pas un autre sport ?
J’ai choisi le basket parce que ma copine en faisait, ça me plaisait et ma mère est une ancienne joueuse.
Que pensez-vous de l’arbitrage du basket-ball en général aujourd’hui ?
En en étant devenue une, je constate que c’est une énorme responsabilité qui ne peut être donnée à tout le monde.
Pensez-vous qu’il serait utile d’imposer une formation arbitrale dès le plus jeune âge ?
Pas dès le plus jeune âge parce qu’en général, quand on est petit, on se préoccupe plus de jouer que d'arbitrer. En revanche, à partir de 12-13 ans, on se sent davantage concerné par le jeu. C’est donc à partir de cet âge là que l’on commence à se préoccuper de l’arbitrage.
Y-a-t-il une forme de stress avant un match ?
Oui, si c’est un match important, par exemple si c’est un match où se joue la première place, même si aucun match n'est à prendre à la légère. Je peux aussi stresser lorsque j’arbitre des plus âgés que moi car il est parfois plus difficile de se faire respecter.
Quel est le match que vous avez le plus envie d’arbitrer ?
Il n'y a pas forcément de match que j’ai envie d’arbitrer plus que d’autres. Mais si je devais en choisir un, ce serait de préférence un match masculin et plus particulièrement les « Séniors Région 1 ».
Thibault Miché
Une course aux couleurs des continents et de l'olympisme
La semaine du 9 au 13 octobre 2023, un cross où près de 550 élèves ont couru a eu lieu à Saint François-Xavier.
La tradition du cross
Le cross est apparu dans les écoles anglaises au 19ème siècle. En décembre 1867 le championnat national a lieu au Wimbledon Common à Londres. Cette course était présente aux JO masculin de 1912 à 1924. À l'époque les courses étaient lancées avec un tir au pistolet. Désormais dans les collèges, ce sont les professeurs de sport qui sifflent le départ.
Un cross particulier
Chaque groupe a été assigné à un continent spécifique parmi les cinq : Amérique, Europe, Afrique, Asie et Océanie. Le mélange audacieux des niveaux de classe a créé une ambiance unique, par exemple les 6e ont couru avec les 4e.
La course
Les courses se sont déroulées sur un parcours commun de 1,5 kilomètre, chaque niveau court un jour différent de la semaine.
Le classement, à la fois individuel et par continent, s'est basé sur le chronomètre des coureurs. L'Amérique a gagné, faisant preuve d'une grande détermination de la part des élèves.
Les qualifications départementales
Les qualifications départementales ont ajouté une touche de compétition. Les six premiers, déterminés par leurs performances individuelles, ont pu représenter l'établissement aux départementales.
L'objectif
En cette année olympique, l'objectif était de représenter les jeux olympiques. Ce cross a réussi à capturer l'esprit des Jeux, de la persévérance et du dépassement de soi. C'était bien plus qu'une simple course, c'était un véritable cross olympique au sein de l'établissement Saint François-Xavier. Le cross du collège est partie intégrante du projet d'EPS.
Une lycéenne aux régionales
Emma Le Bot, élève de terminale, nous a raconté sa course aux régionales « C’est un peu surprenant parce que je l’avais fait l’année dernière et j’avais fini 69è » Elle ajoute que ce jour là, elle a eu de bonnes sensations qui lui ont permis d’obtenir la 27ème place sur plus de 200 coureurs environ.
Elise Daoust, Norah Jehanno
et Yéléna Gallais
Velkommen til Danmark- !
Le 9 octobre 2023, des élèves danois ont survolé l’Europe direction la France. Durant une semaine, ces lycéens ont découvert la Bretagne à travers kouign-amann et visites.
Neca et Minnie, deux élèves participant à cet échange, ont expliqué en détail le fonctionnement de l’école au Danemark.Toutes deux sont dans une école internationale en dehors du système éducatif traditionnel. Leur école réunit des élèves du monde entier, depuis l’Inde jusqu'au Canada.
L'école Danoise
Au Danemark, les élèves passent dix ans dans le même établissement :le “foleskol”. Après cela, deux options sont possibles : l’“efterskole” ou le “gymnasium”.
Le “gymnasium”est l’équivalent du lycée en France. Il dure deux à trois ans et est composé de six filières, dont le bac International,celle de Neca et Minnie. Après le lycée, les élèves peuvent se diriger vers une voie professionnelle ou s’orienter vers une voie universitaire.
L’“efterskol” peut se traduire par “l’après école”. Durant un an, voire deux, les élèves danois sont en totale autonomie. Ils vivent en colocation avec d’autres étudiants, sans adultes, dans une grande maison à proximité de l’école. Quotidiennement, deux heures sont dédiées à des activités telles que l’art plastique, la musique, le sport, etc.
“L’efterskol est comme une grande pause nous permettant de gagner en indépendance” explique Minnie
Après l’“efterskol”, il est possible de retourner vers le “gymnasium”. Beaucoup d’élèves font ce choix car l’"efterskol" ne permet pas d'’accéder aux études supérieures et donne très peu d’opportunités professionnelles.
Julie Nicolas
et Aya Chibani
Anne Le Hénanff, une députée au lycée
Madame Le Hénanff, députée à l'assemblée nationale, nous livre son parcours et son quotidien.
Merci de m'avoir donné les questions avant, les journalistes ne font pas toujours ça ». C'est ainsi qu'a débuté la rencontre entre l'équipe journalisme et Madame Anne Le Hénanff le 5 mai 2023. Différents thèmes ont été abordés lors de l’échange avec la députée de la 1ère circonscription du Morbihan.
Son parcours politique
Madame Anne le Hénanff a commencé sa vie professionnelle dans l'agroalimentaire d'abbord pour Bacardi puis pour Saupiquet. Elle s'est ensuite engagée politiquement à 24 ans lors de la campagne de Jacques Chirac. Dans la lignée d'Alain Juppé, son cap politique, elle pense que les idées viennent des territoires. C'est pourquoi elle accorde beaucoup d'importance aux élections locales et aux propositions des habitants de sa région. Aujourd'hui elle est membre de la commission de la Défense Nationale et des Forces Armées.
En février 2023, elle a été désignée vice-présidente au groupe d’études de l’Assemblée nationale dédié à la sécurité et la souveraineté numérique. Cette question lui semble importante d'autant plus aujourd'hui face aux menaces de cyber-attaque.
Être une femme en politique
Pour Madame Le Hénanff être une femme en politique n’est pas forcément compliqué, cependant elle remarque que les postes intéressants sont très souvent masculins. “Ils s’organisent entre eux et oublient parfois d’inclure les femmes” nous confie-t-elle. Il y a donc une sorte de prime à la masculinité. Seulement 18 % des sièges sont occupés par des femmes, c’est très peu mais c’est une évolution de 60 % depuis 1995. “On partait de très très bas” révèle la députée. Selon Madame le Hénanff il est plus efficace de travailler de façon paritaire.
Son groupe : Horizons
“Lorsque Edouard Philippe a fondé Horizons c’était naturel pour moi de le rejoindre". C'est un parti politique français, fondé en 2021 et classé au centre droit de l'échiquier politique. Il s'inscrit dans la majorité présidentielle d'Emmanuel Macron. “ Les idées principales de ce parti sont l’humanisme, le réformisme et l’attachement au territoire. C’est une vision pragmatique de la politique selon elle.
Son emploi du temps
Anne le Hénanff a décidé de couper sa semaine en deux. Du mardi au jeudi elle travaille à l'Assemblée. Là-bas le programme est chargé ! Le mardi elle commence par une réunion de groupe ensuite, deux séances se suivent : une de 15h à 20h et une de 21h30 à minuit. Le mercredi matin, chacun travaille dans sa commission ensuite les séances sont aux mêmes horaires que le mardi. Le jeudi il y a 3 séances, une le matin, une l'après-midi et une le soir. Le jeudi soir à la fin de la séance vers minuit, la députée retourne sur sa circonscription et travaille dans sa permanence jusqu'au lundi soir. C'est quand elle est sur le terrain qu'elle va à la rencontre des habitants et rempli sa mission.
Découvrir l'Assemblée : https://www.assemblee-nationale.fr/
Jeanne Doat