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A. Schweitzer : « Il n'y a pas de plus grand honneur que de servir »

N° 14 - Janvier 2025 | www.saint-francois-xavier.fr |
HugoDécrypte : l'information sur les réseaux
Un influenceur, un simple youtubeur ? HugoDécrypte rend-il vraiment service grâce aux réseaux sociaux ?
Qui est HugoDécrypte ?
Hugo Travers, alias HugoDécrypte, est né à Versailles en 1997. Il se fait connaître rapidement au fil des années, comme un journaliste français, très présent sur les réseaux sociaux. Hugo Travers a aussi réalisé de multiples interviewes en lien avec des sujets importants de l'actualité ou en compagnie de personnalités connues.
Des études qui dessinent un avenir
Dès 2012, Hugo Travers, encore jeune lycéen, montre son intérêt pour le journalisme en lançant un média participatif : Radio Londres. Un site et une chaîne Youtube gérée par des bénévoles de 16 à 20 ans, dans le but d'informer sur l'actualité et la politique.
En poursuivant des études au lycée, il obtient son baccalauréat économique et social, avec option internationale. Cette option est importante, car Hugo Décrypte est de double nationalité, française et britannique par son père. Elle a donc renforcé son anglais et ses connaissances sur les enjeux globaux.
Ces connaissances dans la langue et le monde lui serviront beaucoup dans son futur métier, lors d'interviewes ou conflits mondiaux, par exemple.
Pour poursuivre ses études en 2015, Hugo se rend à Sciences Po Paris. Sa chaîne Youtube HugoDécrypte est crée durant cette première année pour Hugo Travers en tant que membre de Sciences Po.
Il reste à Sciences Po, accumulant de nombreuses connaissances sur le domaine de l'économie des médias et des nouvelles technologies de l'information. Pendant ce temps, il a développé sa chaîne Youtube et ses autres réseaux. Il y a également sa réputation qui s'améliore constamment, surtout lors d'événements comme l'élection présidentielle de 2017 ou les européennes de 2019, recommandé ou cité par des journaux comme Le Figaro ou Le Point.
Pour conclure ses études en 2020, il sort de Sciences Po Paris avec un Master en communication, médias et industries créatives.
Au printemps 2020, ses abonnés doublent en quelques mois, résultat d'une stratégie bien pensé et de l'utilisation réfléchie des deux autres réseaux, Instagram et Tiktok notamment, avec plusieurs comptes (@hugodecrypte, @hugodecrypte.pop @hugodecrypte.sport).
Comment sert-il à transmettre l'information à travers les réseaux ?
HugoDécrypte, à travers ses comptes Tiktok, Instagram, YouTube, informe tous les jours plus de 14 millions de personnes sur les enjeux contemporains et les actualités du moment. Il est suivi par des jeunes de tout âge (de 14 à 34 en moyenne).
Ayant un fil d’actualité continue, il permet aux membres de la génération Z connectés de suivre une actualité permanente de qualité, complète et en toute impartialité. Ces vidéos courtes sont attractives et dynamiques, et savent garder l’intention des jeunes, de tout le monde.
Il utilise un vocabulaire accessible à tous surtout en politique. Il a acquis une grande notoriété en interviewant des personnalités politiques, de la chanson, et du cinéma célèbres. Nous avons tous en tête l’interview publiée le 21 avril 2024 avec Volodymyr Zelensky (président de l’Ukraine) ou celle de monsieur le président de la République, Emmanuel Macron, début septembre 2023.
Il était dernièrement aux USA pour couvrir les élections américaines. Parlant de naissance deux langues (Anglais/Français), il peut donc interviewer un large panel de personnalités, et donc toucher un public plus sensible. Et des actualités sur une échelle internationale.
HugoDécrypte, un vrai journaliste ?
HugoDécrypte est néanmoins victime de nombreuses polémiques concernant le fait qu’il serait ou non journaliste. Possède-t-il la carte de presse ? Son statut de journaliste est régulièrement remis en cause. Le fait que ses chroniques sur les réseaux sociaux s’apparentent, selon certains, à des revues de presse, et cela les dérange.
Sa carrière dans le journalisme n’est pas négligeable, il a été chroniqueur dans de multiples émissions de Radio et à la télévision : LCI, France 2 ou encore Europe 1.
Il a également été reconnu et décoré de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres, en 2023.
HugoDécrypte, grand service et signe de changement
Rien que sur Youtube, nous voyons son influence : 4.5 millions d'abonnés sur ses deux comptes (@hugodecrypteactus et @hugodecryptegrandsformats), plus de 500 000 vues en moins de deux jours pour une vidéo qui aborde principalement le conflit qui oppose la Russie et l'Ukraine, et des dizaines, centaines de milliers, millions de vues sur ces autres vidéos. De plus en plus de personnes le suivent et se tiennent informées grâce à lui chaque jour.
Concernant les médias traditionnels, un rapport mondial de référence sur les médias de l'institut Reuters, rattaché à l'université anglaise d'Oxford, confirme que le youtubeur, influenceur, a une grande importance et contribue grandement à l'information.
« Dans nos données d'enquête, Décrypte a été cité plus souvent que Le Monde, Le Figaro et Libération réunis », souligne le rapport.
HugoDécrypte, avec les réseaux sociaux, occupe donc une place très importante dans l'actualité et l'information.
Tom Garel et Arthur Besnier
Marine Jobert : une journaliste engagée
La COP 29 à peine terminée et les médias se détournent déjà de l'enjeux climatiques. L’écologie reste-t-il une priorité dans l’agenda mondial ? Pour Marine Jobert, journaliste spécialisée dans l’environnement, l’urgente nécessite de prendre des mesures concrètes est plus évidente que jamais.
Mais comment allier métier de journaliste et engagement écologiste dans un monde où l’urgence climatique semble souvent reléguée au second plan ?
Au départ, Marine Jobert s’est intéressée, sans distinction, à tous les sujets. Mais, pour elle, être journaliste c’est avant tout être citoyen. Ce constat l’a poussée à quitter son poste chez RTL et à se lancer dans un master en droit environnemental. Elle a alors redéfini sa carrière pour devenir une journaliste spécialisée dans l’écologie. Depuis, elle met au premier plan les enjeux environnementaux dans ses articles, convaincue qu’une prise de position claire est nécessaire.
Marine Jobert s'attaque vigoureusement à ce qu’elle qualifie de "mythe". Dans son analyse, il existe une dichotomie entre les "réalistes", ceux qui se préoccupent de l’économie, et les "idéologues", qui abordent des sujets comme le réchauffement climatique, l’effondrement des espèces ou les problèmes des multinationales. Selon elle, ceux qui défendent aveuglément le capitalisme et qui ignorent les recherches scientifiques sont les véritables idéologues. Elle se définit d’ailleurs non pas comme une militante, mais comme une personne "lucide" et "honnête factuellement", ne portant pas "les lunettes faussement neutres" que certains journalistes adoptent parfois.
De plus, il existe, selon elle, un problème beaucoup plus vaste : la hiérarchie des informations. Les médias insistent souvent sur des sujets qui, bien qu'intéressants, ne concernent qu’une petite portion de la population, tandis que les enjeux écologiques, qui touchent l’humanité tout entière, sont relégués à l’arrière-plan. "La COP de 2025, par exemple, est reléguée au sixième ou septième rang dans certains journaux", déplore-t-elle. Une hiérarchisation des informations qui envoie un message clair : "L’écologie, ce n’est pas important".
Ainsi, Marine Jobert estime que pour réussir à déclencher un véritable changement de mentalité, il est impératif de sortir de ce discours qui oppose écologie et confort, et de promouvoir un autre modèle fondé sur le partage et la réduction de la surconsommation.
Aya Chibani et Ewenn Broudic
Deux métiers au service des autres...
Rencontre avec Maude Audusseau et Gwendoline Martin-Labbé. Elles nous renseignent sur deux métiers indispensables : auxiliaire de vie et infirmier.
Aujourd'hui, les métiers du service à la personne sont essentiels, c'est pourquoi nous avons décidé d'interviewer la conseillère d'orientation, ainsi que l'infirmière de notre établissement, sur ces voix professionnelles.
L'orientation
De nos jours, pour devenir infirmier, Gwendoline Martin-Labbé nous explique qu'il vaut mieux privilégier un BAC général à couleurs plutôt scientifiques ou un BAC ST2S (BAC Technologique du sanitaire et du social), comme il se fait, par exemple, au Lycée Notre-Dame, à Vannes. « Ensuite, il est possible d'intégrer en Post-BAC, un IFSI (Institut de Formation aux Soins Infirmiers), un diplôme qui se fait en trois ans pour déboucher sur un BAC +3, avec possibilité de devenir infirmier(e) libéral(e) ou hospitalier(e). Ce métier propose différentes spécialisations : Puériculteur, infirmier anesthésiste, un éventail de possibilités s'ouvre aux personnes intéressées par cette vocation professionnelle. En ce qui concerne le métier d'Auxiliaire de Vie, il est privilégié d'opter pour un BAC professionnel (ASSP, le soin à la personne). La formation est plus courte et très différente, celle-ci s'effectue en un an. », nous révèle notre conseillère d'orientation. Malgré tout, certains parcours ne sont pas linéaires : C'est le cas de Maude Audusseau, infirmière à Saint François-Xavier. Elle nous a partagé son parcours atypique : De la vente, en passant par la couture, à infirmière... Suite à des remises en question, Maude Audusseau entreprend une reconversion professionnelle en tant qu'infirmière en milieu scolaire.
La notion de Service, dans le métier d'infirmier...
Gwendoline Martin-Labbé nous dit : « Le métier d'infirmier, comme celui d'auxiliaire de vie, est un véritable don de soi, ce qui n'est pas donné à tout le monde : Ce sont, alors, des métiers humbles, que ce soit à travers les soins de confort et de bien-être des malades, pour les infirmiers, et le "nursing" (Toilettes, administration de médicaments, aide aux repas pour les personnes âgées ou en situation de handicap...), pour les auxiliaires de vie. » Maude Audusseau nous relate qu'à travers le métier d'infirmier, il est fondamental d'être présent, tant sur l'aspect médical que psychologique. Elle nous explique, aussi, que son métier lui apporte une grande ouverture d'esprit, en voyant les générations défilées, et lui permet d'être, à chaque instant, dans le non-jugement et dans l'écoute, par les différentes expériences et les témoignages des jeunes qu'elle rencontre. Sa vie professionnelle lui a permis d'apprendre à mieux se connaître. Notre infirmière nous révèle, également, que son travail lui en apporte plus, qu'elle ne donne. Elle s'adonne entièrement à son métier et elle en reçoit énormément !
François Luherne
et Ewenn Broudic
TOP 14, le RCV des bretons parmi les grands
A la rencontre de Paga Tafili et Patrick leafa.
L'été dernier le RCV accomplissait pour la première fois de leur histoire l'exploit de se qualifier en Top 14 en battant Grenoble 16-9 en final de Pro D2. Le 20 Novembre nous sommes allés à la rencontre de Patrick LEAFA et de Paga TAFILI afin d'échanger sur leurs carrière de rugbyman professionel ainsi que sur leur passage dans la première division de rugby professionnel de France.
Patrick Leafa
Patrick LEAFA est un joureur Néo-Zélandais, il commence sa carirere de rugbyman tres tôt dans son pays d'origine. Pour gagner en performence, il decide de quitter son pays natalle en 2012, pour partir en Australie. Il finit en 2017 par atterie en france, pour rejoindre le RCV en pro D2. Pendant notre interview, il nous a parler de la grande motivations des joueurs pour la monter en top 14. Il nous a aussi parler de sa foi qui l'accompagne durant tout ces matchs. Patrick nous a expliquer qu'avant chaque match il prier pour lui et son equipe. Nous avons donc appris que le rugby est un sport tres dangeureux. Mais Patrick nous parle aussi de se sport comme l'un des meilleurs qui existe. Avec sa victoire en final cela lui a permi de construit un grande famille qui sera toujours la pour lui car cette victoire les lies à jamais :" si un jour tu meures, on viendra a ton enterment".
Paga Tafili
Paga TAFILI est un joueur Français évoluant au RCV originaire de Nouvelle Calédonie. Il commence le rugby à 19 ans par hasard, suite à une recommandation d'un de ces amis qui trouvais qu'il avait un physique intéressant. N'étant pas un sportif dans son enfance et épuiser par le travail très tôt, la motivation pour le rugby n'étais pas présente. Jusqu'au jour où il décida de faire un jour d'essai, ce fut une révélation car amateur de combat il retrouvait des sensations similaires et c'est comme ça qu'il a aimé le rugby. Suite à cela il commença à faire du rugby de façon sérieuse en instruisant une discipline et une rigueur sérieuse en dehors des entrainements, tout cela finira par payer en finissant champion de Nouvelle Calédonie à 21 ans après seulement 3 ans de rugby. Après ses succès en Nouvelle Calédonie, il débarqua en France en Fédéral 3 à Malemort pendant un an pour partir ensuite en Fédéral 1 à Tulles pendant 4 ans. Il rencontra Vannes pour la première fois lors d'une rencontre opposant le RCV à Tulles. En 2016, l'année du passage de Vannes en Pro 2, c'est dernier vont le l'appeler pour lui proposer un contract. En rejoignant le RCV, Paga lance officiellement sa carrière professionnelle. L'année dernière fut une année extraordinaire, pour la première fois de son histoire Vannes est monté en top 14. Pour lui cet évènement restera à vie et lie le groupe pour l'éternité. Considéré comme le meilleur championnat de rugby dans le monde entier, l'objectif du RCV est de se maintenir. Cela ne s'aura pas aussi facile car c'est très rare qu'un club promu reste en top 14.
Jules Olivier
et Alix Tatibouet
Les clubs, indispensables à la société
Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ont bénéficié au paysage sportif français. Explication.
Après la chute des inscriptions causée par la pandémie de COVID-19, les JO ont insufflé un nouvel élan. Des figures comme Léon Marchand, dont la notoriété a explosé après les Jeux, illustrent cet engouement renouvelé.
Les bienfaits psychologiques et sociaux des clubs
Les clubs sportifs ne se limitent pas à la pratique d’une activité physique. Ils jouent un rôle crucial dans le bien-être mental, offrant un espace pour relâcher la pression et prévenir les troubles psychologiques. Chez les jeunes, ils deviennent des lieux de liberté et de décompression après des journées bien remplies.
Au niveau social, les clubs favorisent les interactions. Ils permettent de tisser des liens, de rencontrer des personnes partageant les mêmes intérêts et de renforcer la cohésion de groupe. Ces échanges contribuent aussi au développement personnel, notamment en stimulant l’esprit logique et en enrichissant les relations humaines.
Un atout pour la santé physique et l’esprit de compétition
Sur le plan physique, les clubs offrent un cadre idéal pour améliorer sa condition et prévenir les maladies liées à la sédentarité. Pour beaucoup, ils aident à s’accepter physiquement et à gagner en confiance en soi. Certains clubs cultivent également un esprit de compétition, une qualité précieuse pour affronter les défis de la vie professionnelle, où rivalité et ambition sont souvent de mise.
Le développement des clubs handisports
Les clubs dédiés aux personnes en situation de handicap bénéficient d’une attention accrue, portée par l’engouement pour les Jeux Paralympiques de 2024. L’accessibilité s’améliore grâce à de nouvelles infrastructures, rendant la pratique sportive plus inclusive. En plus des bénéfices physiques et psychologiques, le handisport est désormais un véritable vecteur d’intégration et d’épanouissement.
Thibault Miché
La Pétanque, un Art de Vivre
La pétanque est ce célèbre jeu où l’objectif est de lancer ses boules métalliques le plus près du cochonnet. Elle réunit autour des boulodromes de France de nombreux amateurs et passionnés.
La pétanque a tout d’un sport populaire, championnats, compétitions européennes et mondiales. Ce n’est pas seulement un “jeu”, pour certains c’est un sport, une passion, parfois même une vocation pour les boulistes.
La pétanque chez les professionnels...
A l'échelle européenne, la meilleure nation n'est autre que...la France ! Parmi nos boulistes stars nous pouvons citer Philippe Quintais (17 fois champion du monde dont 3 titres en tant que coach), Philippe Suchaud (14 fois champion du monde), Henri Lacroix (13 fois champion du monde) ou encore Dylan Rocher (9 fois champion du monde dont 2 titres en junior).
La prochaine coupe du monde de pétanque aura lieu en France, plus précisemment à Dijon. "La ville aux cents clochers" sera sous les feux des projecteurs en accueillant 48 délégations internationales. Dylan Rocher, Henri Lacroix, Philippe Suchaud et Jean Feltain représenteront les couleurs de la France du 5 au 8 décembre 2024.
...et chez les amateurs
La pétanque permet de faire de nouvelles rencontres entre passionnés et licenciés dans les villages lors de compétitions ou tournois locaux, mais aussi dans les campings.
Lorsque vous partez en vacances dans un camping, l'incontournable de l'été n'est autre que le tournoi de pétanque. Il s'agit du moment où un grand nombre de personnes se retrouvent autour du boulodrome afin de partager un moment inoubliable tout en s'affrontant autour de ce sport convivial.
Ces moments de partage sont, sans aucun doute, les meilleurs moments des vacances. C'est aussi à ça que sert la pétanque, rencontrer de nouvelles personnes, participer à des compétitions et des tournois. Peu importe votre niveau.
Que ce soit pour s'amuser ou pour performer, la pétanque n'est pas seulement un sport, c'est un art de vivre.
Méwen Chevalier
The Last Service pour Rafael Nadal
Le roi de la terre battue a rangé ses raquettes en novembre.
Rafael Nadal a annoncé, avec une vidéo postée sur les réseaux sociaux, qu'il allait mettre un terme à sa carrière à l'issue de la phase finale de la Coupe Davis le 20 novembre dernier.
Avec ses 22 titres en Grand Chelem dont 14 à Roland Garros, l'Espagnol se place comme l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du tennis se partageant ainsi la première place avec Roger Federer et un certain Novak Djokovic.
Retour à la compétition
Marqué par une succession de blessures, ces deux dernières années ont été particulièrement difficiles pour lui. Il y a un an, après une année passée en dehors des terrains, il avait annoncé son retour à la compétition.
Cela n'aura pas été le retour espéré pour Rafa. En effet, cette année a été marquée par l'inconstance de sa forme physique ou technique.
Non satisfait de son niveau et avec un corps fatigué, il a donc préféré mettre fin à sa carrière.
Une empreinte indélébile
Rafael Nadal aura laissé une empreinte indélébile dans l'histoire du tennis. Sa détermination hors pair, sa gestuelle avec sa préparation de service légendaire, son coup droit laceau, son lift et sa capacité à être sur toutes les balles, resteront à jamais gravé dans la mémoire de tout les amateurs de tennis et continuera à influencer les générations à venir.
Une étoile née a Brno, éteinte à Malaga. Mais Rafa souhaite néanmoins rester dans le monde du tennis en tant qu' ambassadeur.
Jules Olivier

Des jeunes qui souhaitent servir leur pays
Pour servir leur pays, de nombreux jeunes souhaitent s'engager au sein de l'armée ou dans des métiers de la sécurité.
Une autre manière de s'engager, c'est l'armée. Pour les jeunes qui souhaitent s'engager au service de leur pays, plusieurs interventions ont étés proposées à Saint-François-Xavier.
Un forum pour l'avenir
Le vendredi 22 novembre, organisé par Mme Gwendoline Martin-Labbé, a eu lieu un forum pour l'orientation. Les intervenants présentaient tous des métiers de la sécurité. L'armée de Terre, l'armée de l'Air et de l'Espace, la Marine Nationale, la Gendarmerie ainsi que la Police Nationale étaient présentes. L'occasion pour les élèves d'échanger autour de leur volonté de s'engager et de servir, de leurs projets d'avenir et poser leurs questions à des professionnels. Cette rencontre était aussi l'occasion de s'interroger autour des notions de services et d'engagement, ce vers quoi se destinent les nombreux élèves présents, lycéens comme collégiens.
Pour les militaires présents, s'engager était un moyen de servir leur patrie et de se sentir utile au quotidien, une manière de donner un sens à sa vie.
Cette rencontre a donc été très riche et a permis à des élèves déjà engagés de conforter leurs choix ou à d'autres de découvrir les métiers de l'armée et du service.
L'ouverture d'une classe défense à Saint-François-Xavier
Le collège a ouvert, cette année, une classe défense. L'objectif est de faire découvrir aux jeunes les métiers de la sécurité. Participer à cette option est une manière de s'engager très jeune, une réelle opportunité pour ceux qui veulent faire de leur volonté de service leur métier.
Le mardi 26 Novembre, le capitaine Calmette, engagé au sein du 3e RIMa à Vannes, est donc venu à la rencontre de ces collégiens. Durant cette intervention, les élèves ont pu découvrir les différents corps de l'armée, et donc, un large choix de métiers dans lequel ils peuvent choisir de s'engager plus tard. Ils ont aussi pu échanger avec un professionnel déjà engagé dans l'armée. Cela a pu les encourager à poursuivre leur étude dans le but d'entrer, à leur tour, dans l'armée, au service de leur pays et de ses habitants. Le capitaine a, par ailleurs, répondu à quelques questions autour du service et de l'engagement pour l'équipe Journalisme.
« Servir sa nation avant de se servir soit même »
Pour lui, il s'agit d'être prêt à assumer son engagement et aller jusqu'au bout pour servir sa patrie envers qui on s'est engagé. Cet engagement peut parfois être difficile et cela peut aller jusqu'à donner la mort si le chef de l'Etat en donne l'ordre, un sujet lourd pour des jeunes mais qui reste une réalité du métier de militaire. Il faut donc s'engager en connaissance de cause, mais l'engagement reste toujours une manière de se mettre au service des autres, une dimension solidaire qui donne tout son sens à l'engagement.
Jeanne Manic
Le service, au cœur des projets des équipes
Cette année, le directeur Monsieur Rémi Loche et la responsable des équipes, Madame Cécile Baranger, ont souhaité redonner son sens originel aux équipes de Saint-François-Xavier. Pour cela, ils ont eu l'idée de mettre en place le projet de service. Ce concept a pour objectif de placer les élèves dans une dynamique de solidarité.
Les équipes ont été créées en 1949 à la suite de l'incendie qui a ravagé l'établissement. Elles avaient alors pour objectif le service et la solidarité. L'idée est de redonner sens originel aux équipes.
Les équipiers se sont investis afin d'apporter du bonheur aux autres et de faire des actions de sensibilisation sur des sujets qui les touchent. Les élèves ont réfléchi lors de leurs temps d'études pour mettre en œuvre leurs projets.
Chaque équipe a trouvé un domaine dans lequel se mobiliser et une action à réaliser : collectes, actions auprès des plus jeunes dans des écoles ou auprès de personnes âgées, actions en faveur du développement durable, actions caritatives...
Équipe Art dra, jouer pour redonner le sourire
L'équipe art dramatique a décidé de jouer sa pièce L'Hôtel du Libre-Echange gratuitement pour les plus démunis. Cette action se ferait en partenariat avec plusieurs associations caritatives comme la Croix-Rouge ou encore le Secours Catholique. Elle vise à partager un moment hors du temps.
Equipe poterie, apprendre aux autres, apprendre sur soi-même
La toute nouvelle équipe poterie a, quant à elle, choisi d'intervenir dans une maison de retraite. L'idée est de faire découvrir des techniques de poterie à des personnes âgées et de pratiquer l'activité avec elles. La création d'un lien inter-générationnel célèbre la joie de rendre service.
Anouk Troussel
et Jeanne Manic
« Être présent, tout simplement »
Présente dans le Morbihan depuis 1860, la Société Saint Vincent de Paul vient en aide aux personnes les plus démunies.
Dans les années 1830, quelques étudiants de la Sorbonne révoltés par le climat anti-chrétien qui rôde autour de l'université s'unissent afin de témoigner de leur foi. En parallèle de leurs cours, ils se mettent au service des plus pauvres en allant les visiter à domicile. Une fois leurs études terminées, ces étudiants se dispersent dans toute la France, même à l'étranger, et créent des conférences. Ainsi naît ce réseau de charité qui devient la société Saint Vincent de Paul.
Saint Vincent de Paul
Saint Vincent de Paul (1581-1660) est un prêtre catholique français et l'une des figures les plus importantes de l'Eglise en ce qui concerne la charité et le service aux pauvres. En 1625 il a la volonté d'évangéliser les quartiers ruraux, il comprend que cela ne peut se faire sans une meilleure formation des séminaristes. C'est pourquoi il crée une congrégation dans ce but. En 1633 il fonde les Filles de la Charité avec Louise de Marillac, une congrégation religieuse pour les femmes qui vient en aide aux plus démunis.
« Du sourire, un peu de chaleur humaine et des tartines grillées »
Au 23 rue des deux frères Texier Lahoulle à Vannes est ouvert chaque matin de la semaine l'« accueil de jour ». Entre 9h et midi, les personnes dans le besoin ont possibilité de se retrouver pour partager un petit-déjeuner. Ils ont également accès aux machines à laver, aux douches, et même à des ordinateurs pour tout ce qui est administratif. Cependant, la principale raison, pour laquelle ils viennent, est le côté humain : rencontrer des personnes et ressentir du bien-être. A Saint Vincent de Paul, chaque personne est suivie individuellement et possède un dossier complété au fur et à mesure.
Quelques services en plus...
Chaque soir, pendant la période hivernale une maraude est organisée pour fournir un repas chaud aux sans-abris.
Tous les jeudis soirs de l'année, un dîner complet (entrée, plat et dessert) est proposé pour la somme symbolique de 1 €.
La société donne également un chèque service par mois et par personne, d'un montant de 5 € à 10 € avec la mention « hors alcool ».
Tous ces services sont possibles grâce aux nombreux dons envoyés à la société. De plus, ils ont ouvert une friperie nommée « l'échoppe ». Tout le monde peut y déposer des vêtements dont ils n'ont plus l'usage. Les bénéfices de la vente des articles vendus sont reversés à la société. Tout le travail des responsables de jour est d'évaluer le besoin de chacun pour leur apporter une aide sur mesure.
Une bénévole témoigne
Monique, une retraitée, est bénévole depuis dix ans. Elle a rejoint la société pour donner de son temps : « Ils m'apportent énormément, on prend conscience qu'on a pas à se plaindre quand on voit dans quelles conditions vivent les gens ».
Anouk Troussel
et Jeanne Doat