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N° 1 - Mai 2019 | http://www.sfsales.fr/ | 61SFS |
Saint-François-de-Sales lance son Journal des lycées
Cette année, le lycée Saint-François s'est engagé dans un projet d'éducation aux médias en se lançant dans la création d'un Journal des Lycées.
"L'association pour le développement du journal des lycées (JDL) a été créée par le journal Ouest-France, en 2005. Elle propose aux lycées (...) qui le souhaitent de créer leur propre journal, tout en étant accompagnés par un journaliste professionnel. Son objectif : favoriser l’expression des jeunes, les éduquer aux médias et leur permettre de découvrir l’écriture journalistique."
(Source : journaldeslycees.fr).
Un projet ancré dans son temps
Accompagnés par trois enseignants de disciplines différentes ainsi qu'un journaliste professionnel à la retraite, Edouard Maret, les reporters en herbe découvrent ce qu'est le travail d'une salle de rédaction numérique.
En effet, le JDL se veut ancré dans le monde d'aujourd'hui et tourné vers les nouvelles technologies. Une façon efficace de susciter l'intérêt et l'adhésion de nos jeunes.
Un journal à l'image des jeunes d'aujourdhui
Cette aventure, à la fois culturelle et pédagogique, est une première dans le département de l'Orne.
Dix élèves volontaires ont ainsi saisi l'opportunité de développer leurs compétences d'écriture.
Vous découvrirez, à la lecture de ce premier numéro, la richesse de leur investissement et de leurs réflexions qui reflètent les préoccupations et les passions de la jeunesse d'aujourd'hui.
600 exemplaires pour le premier numéro
Ce premier numéro est édité à 600 exemplaires papier et diffusé largement.
Nous espérons que l'engouement pour cette expérience exaltante saura donner le goût à d'autres lycéens ou à de futurs élèves de Saint-François de venir agrandir les rangs de notre rédaction. Un deuxième numéro est déjà prévu pour la fin de l'année scolaire.
Séverine GARCIA.
Chef d'établissement
et Directrice de la publication
Nouvelle direction à Saint-François
Depuis la dernière rentrée, l'ensemble scolaire Saint-François-de-Sales est dirigé par Séverine Garcia. Interview.
Quel est votre parcours professionnel ?
« J'ai eu l'équivalence d'un Bac L, appelé Bac A2 à l'époque. J'ai ensuite fait un DEUG et une licence en Histoire-Géo.
J'ai commencé à enseigner l'Histoire-Géo et le Français dans le privé. On m'a ensuite appelée, en 2005, à un poste de directrice adjointe faisant fonction de CPE dans un collège troyen - je suis Troyenne - puis de chef d'établissement, suite à une formation professionnelle pour obtenir le diplôme de dirigeante. »
Quels sont vos projets pour Saint-François-de-Sales ?
« Un de mes projets est de continuer à moderniser Saint-François, modernisation lancée par mon prédécesseur.
C'est un établissement qui a une très bonne réputation sur le plan pédagogique. Ma principale ambition est de continuer à éduquer les élèves comme de futurs citoyens responsables. Et pour cela, épauler et motiver les équipes, encore plus qu'elles ne le sont déjà : nous devons vivre cette mission pleinement. Enfin, le projet qui me tient vraiment à cœur est de développer le respect de l'environnement, qui commence à l'échelle de l'établissement. »
Vous êtes la première directrice de Saint-François. Cela a-t-il une signification particulière pour vous ?
« Aucune ! Cela tient peut-être à cœur à certains, mais cela n'a aucune signification particulière pour moi. Je suis pour l'égalité des sexes. Une femme ou un homme sont capables de faire le même travail. Je fais le même travail que mon prédécesseur. »
Avez-vous des enfants ?
« J'ai deux garçons, des jumeaux : Enzo et Jules, qui vont avoir 17 ans. L'un est en Première ES, et l'autre - qui a redoublé sa Seconde - est dans un centre de formation de football, à Sedan. »
Que faites-vous de votre temps libre ?
« Je n'en ai pas beaucoup ! Mais c'est normal car, quand on arrive dans un grand établissement, on a beaucoup de choses à faire. J'adore la course à pied, donc je fais beaucoup de running. J'essaye aussi de découvrir la Normandie. »
Quels sont vos personnages historiques préférés ?
« Gandhi, Martin Luther King et Charles de Gaulle. J'aime ces trois personnes car elles étaient au service de la non-violence. Ils tiennent à eux trois les discours de paix les plus connus. Et je pense que l'on devrait s'en inspirer. »
Et votre devise dans la vie ?
« Ce serait "Seul on avance vite, ensemble on va plus loin." Quand on est à la tête d'un établissement, c'est important de savoir qu'il ne faut pas travailler seul, mais à plusieurs, en tenant compte de l'avis de chacun. »
Margaux LE FOULER.
Un Journal des lycées à Saint-François
En mai 2019, le lycée Saint-François de Sales à Alençon lance son Journal des lycées : "La Gazette de Saint-François", une première dans l'Orne, avec l'association pour le développement du Journal des lycées.
Le journal. La Gazette de Saint-François, c'est le nom donné au Journal des Lycées de Saint-François-de-Sales, à Alençon.
Ce journal aura pour but d'informer les élèves des actualités à l'intérieur du lycée mais aussi du monde entier.
Neuf élèves
Le comité de rédaction. Le comité de rédaction de La Gazette de Saint-François est composé de neuf élèves de toutes classes confondues (seconde, première, terminale).
Ce groupe est encadré par trois enseignants, qui sont devenus leurs rédacteurs en chef. Ils se rassemblent deux fois par semaine, après les cours, afin de construire petit à petit leur journal. Le chef d'établissement, Séverine Garcia, est la directrice de la publication.
Une découverte. Cet atelier de rédaction a permis à certains élèves de découvrir le monde du journalisme. Voici quelques témoignages. Avez-vous déjà vécu des expériences comme celle-ci ? "Jamais, d’où l’intérêt de découvrir ce que c’est !" nous dit Juliette.
Tandis que pour certains, s'exprimer devant un public n'est pas une chose nouvelle comme l'exprime Gaëtan. "J’ai une chaîne Youtube autour du gaming sur laquelle j'informe les visiteurs de l'actualité des jeux vidéo. Cela me plait beaucoup !"
Motivés !
Quelles ont été vos motivations en vous proposant pour ce journal ? Pierrick est motivé pour la rédaction de ce journal : "Je pense que cet outil doit à la fois rendre notre établissement plus dynamique, permettre aux élèves de se tenir au courant de ce qui se passe à Saint-François et, bien sûr , encourager le groupe de rédacteurs à s’investir et à se concerter !"
Ce nouveau journal plaît beaucoup aux rédacteurs. Ils prennent plaisir à le rédiger. Ce travail nécessite une cohésion d'équipe et une bonne entente entre les rédacteurs.
Rejoignez-nous !
Recommanderiez-vous cette expérience ? Si oui, pourquoi ? Réponse de Vincent Buard, professeur de lettres et un des rédacteurs en chef du journal avec Émilie Corvée et Béatrice Del Frari : "Je la recommanderais à n’importe quel élève et n’importe quel enseignant. Un tel projet permet d’échanger autrement avec nos élèves. D’ailleurs, ils ne sont plus totalement nos élèves, mais nos rédacteurs et collaborateurs : nous sommes tous dans le même bateau, et nos échanges seront sans aucun doute très riches !".
Pierre-Louis CHAUVEAU.
L'histoire des déportés juifs en France
Un très grand nombre de juifs ont été déportés dans des camps d'extermination comme celui d'Auschwitz-Birkenau en Pologne.
Les élèves de 1re Bac Pro Métiers de la sécurité ont décidé, avec leur enseignante d’Histoire-Géographie, de participer à un concours sur la déportation des juifs dans le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne.
Ce camp a éte le plus meurtrier mis en place par les Nazis lors de la Seconde Guerre mondiale à partir de fin 1941. L'enseignante a décidé de commencer par un travail d'historien en enquêtant sur quatre familles ornaises ayant été déportées sur ce site.
De leur départ depuis leur domicile vers un camp de transit
Nous avons pu constater que les familles étaient souvent arrêtées entre 2 heures et 6 heures du matin par la police française qui collaborait avec la police nazie. Il y avait un effet de surprise et ils ne pouvaient donc pas s'enfuir. Cependant, des policiers français prévenaient certains juifs qu'une rafle qui allait se dérouler.
Nous avons aussi pu constater que tous les juifs devaient porter l'étoile de couleur jaune sur le côté gauche dès le 7 juin 1942 pour pouvoir être identifiés. Le camp de Drancy était un camp de transit en région parisienne qui pouvait accueillir 5 000 personnes alors qu'environ 7 000 juifs ont été internés en attendant leur convoi vers les camps d'extermination.
Entre mars 1942 et août 1944, ce sont environ 63 000 juifs qui ont été déportés du camp de Drancy vers Auschwitz-Birkenau, parmi les 76 000 juifs déportés de France. Tous les enfants de 2 à 12 ans étaient séparés de leurs parents.
De Drancy vers Auschwitz
Les déportés juifs devaient donner tous leurs effets personnels comme la famille Caldeon qui a du déposer tous ses bijoux avant d'entrer dans le camp d'extermination : 1 chaîne montre en or , 2 bracelets avec médailles, 1 paire de boucles d'oreilles avec pierres, 1 sautoir en or, 1 chaîne avec 2 médailles et 1 main de fatma, 1 montre bracelet en or, 2 bagues avec brillants. Au total ce sont 1 100 000 personnes gazées dés leur arrivée ; 90 % des personnes tuées dans ce camp sont des personnes juives. Le camp a été libéré le 27 janvier 1945 par les troupes de l'armée soviétique. Le camp de Drancy, lui, a été libéré le 18 août 1944 grâce à l'avancée des alliés qui ont contraint les Allemands à fermer le camp.
Mélanie CARGOUET.
Les élèves sur scène !
Le 26 mars dernier, les élèves de première de l'option théâtre ont présenté La Tresse, adaptation du roman du même nom de Laëticia Colombani. Le groupe très motivé, encadré par Mme Nobis Blanchet et Etienne Briand, a pu jouer son adaptation devant un public nombreux et enthousiaste. Cette représentation a permis de mettre en avant le talent de comédien des élèves.
Pierre-Louis CHAUVEAU.
Prix Liberté : les jeunes s'engagent
Porté par les valeurs du Débarquement allié de 1944 en Normandie, le Prix Liberté rend hommage à ceux qui se sont engagés et qui s’engagent aujourd’hui dans le combat pour la liberté.
La région Normandie a lancé l'an passé la première édition du Prix Liberté. Il est demandé aux jeunes, âgés de 15 à 25 ans, Français ou non, de présenter une personnalité ou une organisation qui se bat pour la liberté. Le Prix est, notamment, parrainé par B. Dargols, vétéran du Débarquement, décédé dimanche 28 avril 2019.
Saint François participe
Trois lycéennes se sont régulièrement réunies pour réaliser un dossier sur l'organisation "Plan International". Il devait contenir une rapide biographie de l'organisation, une présentation de son combat et un texte expliquant les raisons du choix des candidates. Les groupes pouvaient choisir d'ajouter à leur dossier une production artistique ou audiovisuelle.
Les finalistes sont...
Les trois finalistes, Raif Badawi, Lu Guang et Greta Thunberg, sélectionnés par un jury de jeunes, ont été soumis au vote en ligne de jeunes de 15 à 25 ans.
Raif Badawi, Saoudien de 35 ans, est journaliste et blogueur. Il se bat pour la liberté d'expression, la laïcité et les droits des femmes. Il est emprisonné depuis 2012, condamné à dix ans de prison et mille coups de fouets pour apostasie (rejet de la doctrine du pays) et insulte à l'Islam. Lu Guang, un photo-journaliste chinois, est âgé de 58 ans. Il dénonce les dégâts sur l'environnement causés par le développement industriel massif et la croissance économique sans limite de la Chine. Le gouvernement chinois a annoncé son arrestation il y a quelques mois. Sa famille est sans nouvelles.
Greta Thunberg, la vainqueur, est une suédoise de 16 ans qui a initié le School Strike for Climate, manifestant chaque vendredi sur les marches du Parlement suédois pour avertir sur l'urgence d'agir face à la crise climatique. Elle est classée parmi les 25 adolescents les plus influents du monde par le Time Magazine et est nominée pour le prochain Prix Nobel de la Paix. Elle a choisi de reverser la récompense de 25000 € à Care, The Adaptation Found, 350.org et Greenpeace, des organisations qui se battent pour le respect de l'environnement.Juliette LEVILLAIN.
Notre dispositif médico-éducatif
Depuis la rentrée 2018, plusieurs jeunes issus de l'ancien IME Pigeon vivent l'inclusion à Saint-François-de-Sales.
Le vendredi midi, les jeunes de la classe inclusive accompagnés par Séverine Lunel, éducatrice technique, organisent un atelier création de bijoux. Celui-ci accueille tous les élèves qui le souhaitent. C'est un moment de partage qui procure beaucoup de joie à tous. Les jeunes partagent leur savoir faire et leurs expériences.
Un atelier journal
Christan participe tous les vendredis matins à l'atelier journal. Passionné par le sport, il retranscrit ses connaissances en rédigeant un petit article.
Création de bonnets
Christan et Isoline, sont tous les deux des élèves de la classe inclusive. Ils participent à des activités éducatives organisées selon leur emploi du temps.
Du sport aussi
Le dispositif propose un accompagnement avec des activités sportives adaptées pour tous, encadrées par des éducateurs sportifs.
Jeunes gens, quelle Europe voulez-vous ?
Donner la parole aux jeunes : une nécessité alors que les occasions manquent.
La fin du mois de mai approche, le paysage politique se prépare aux élections de députés européens. Pas de doute, l'Europe est un thème de saison ! Pourtant, de nombreux électeurs, cette année encore, risquent de ne pas aller voter. Un constat préoccupant, étonnant au vu de la puissance de l'espace européen, de son histoire fournie, mais qui traduit bien ses difficultés et ses échecs. Et le phénomène est peut-être plus grave en France, où nos médias seraient moins ouverts à l'actualité internationale qu'en Angleterre ou en Allemagne.
Un sondage
Ce qui doit d'autant plus nous pousser à agir. Voilà pourquoi nous voulons savoir ce qu'en pensent les lycéens à Saint-François-de-Sales. L'idée de cet article est de réaliser un sondage, d'inviter les élèves à s'exprimer sur leurs attentes pour l'Europe. Nous vous encourageons tous à réfléchir sur ce sujet : n'hésitez pas à vous adresser aux rédacteurs de La Gazette de Saint-François ou en écrivant à cette adresse pour participer : chomard.pierrick@gmail.com. Tous les avis seront utiles et un article leur sera consacré dans le prochain numéro ! D'ici là, nous avons préparé quelques questions, pour alimenter votre réflexion et - qui sait ? - nourrir de véritables débats !
L'Europe en général
Peut-être vous faites-vous une idée générale de l'Europe : à quel type d'Europe êtes vous favorables ? Il peut s'agir d'un retour à une Europe moins étendue ou bien d'une Europe à peu près autant aboutie qu'actuellement ; ou encore, d'une Europe fédérale. Mais cette éventualité d'Europe fédérale, dans laquelle l'échelon européen gagne en importance au détriment des États, ne se heurterait-elle pas à la nécessité entre autres d'imposer une langue européenne commune ? Et que pensez-vous de l'évolution de l'Europe : l'Union peut-elle encore convaincre ? La construction européenne ne s'approfondira sans doute pas tant qu'elle n'inspirera pas confiance à la majorité ...
Des domaines variés
L'Union Européenne intervient dans la santé, la recherche, l'économie, la culture ... domaines pour certains peu reconnus. À l'inverse, le programme Erasmus est une initiative européenne très médiatisée et appréciée des étudiants. Comment voyez-vous l'influence de l'Europe dans ces domaines ? Autre sujet intéressant bien que peu abordé : la défense. Y a-t-il intérêt à doter l'Europe d'une armée, de services secrets, ou de créer une cyberpolice européenne ? Ces dispositifs de sécurité sont loin d'être symboliques : les mesures de lutte contre l'embrigadement ou la fraude sont d'ailleurs très sérieusement discutées.
Un rôle à jouer
Et, enfin, dernières questions : l'Europe a-t-elle un rôle à jouer ? Après tout, on pourrait considérer l'Europe, espace d'échanges, de communication et de coopération, comme exemplaire par bien des aspects. L'information à propos de l'Europe et de ses décisions est-elle suffisante ? Et encourageriez-vous les lycéens comme vous à réfléchir sur l'Europe ?
Désormais, à vous de vous exprimer ! L'intérêt de vos retour reposera sur deux éléments : l'écoute, et votre participation de jeunes citoyens, dont l'Europe a tant besoin.
Pierrick CHOMARD.
L'eSport, un univers méconnu
L'eSport est peu connu dans le monde. Et, pourtant, il s'agit pourtant d'un sport en plein essor.
Le sport électronique, plus connu sous son nom anglais electronic sport ou e-sport, désigne la pratique d'un jeu vidéo seul ou en équipe, par le biais d'un ordinateur ou d'une console de jeux vidéo en ligne ou en LAN-party (rassemblement au cours duquel un groupe de participants joue en réseau local à des jeux vidéo multijoueurs).
Dans l'e-sport, on parle d'une structure, pour définir la constitution d'une équipe et des ses locaux. Selon les moyens des structures, certaines pourront acheter des gamers cotés suivant leur performance et leurs résultats, et prétendre aux meilleures classements.
Le commencement
Le premier tournoi de l’histoire de l’eSport a eu lieu le 19 octobre 1972 à l’université de Stanford. Cet événement fondateur marque le début des compétitions de jeux vidéo.
Pendant les années 80, les journaux et magazines populaires ont commencé à écrire sur ce nouveau phénomène à la mode.
La puissance des médias
Une émission télévisée diffusait des événements où les participants essayaient de battre les meilleurs scores d’un jeu d’arcade. Le plus connu de ces spectacles est Starcade avec un total de 133 épisodes.
En 1980, on dénombre plus de 10 000 joueurs à travers les États-Unis, qui jouent à des jeux compétitifs de manière non professionnelle.
L'éclosion des Français
Au commencement de l'eSport en 1972, les Américains dominent déjà la scène en laissant dans l'ombre les joueurs français.
Depuis plusieurs années les Français essayent tant bien que mal de tenir face à eux. Ce n'est que très récemment que les joueurs français montrent leur supériorité face à leurs adversaires.
Le joueur cliché
L'eSport s'est démocratisé au fil des années grâce à la création de sites de pari en ligne. Il existe aussi de nombreuses écoles spécialisées dans cette discipline.
Au tout début, les gamers étaient considérés comme des parasites, souvent caricaturés comme des personnes sans vie sociale, avec un surpoids et des lunettes. Aujourd'hui, l'image du gamer a évolué, et des millions de jeunes rêvent de participer aux compétitions.
Nos espoirs français
Nos principaux représentants français sont les structures suivantes : Supremacy, Arma, Vitality, leStream, LDLC, Solary, Gamersorigins et aAa
Au début, les meilleurs joueurs étaient réunis dans une seul et même structure, Millenium, malheureusement dissoute il y a quelque mois.
Gaëtan GAUTIER.
Benjamin LATACZ.
Tanguy MOULIN.
Climat : le cri de la jeunesse
Partout en Europe, des jeunes se mobilisent dans le but de réclamer une action politique d'envergure face au changement climatique.
Depuis quelques temps, des lycéens et des étudiants se rassemblent pour exprimer leur conviction : il est temps d'agir contre le réchauffement climatique. Alors que ses effets catastrophiques se font de plus en plus sentir, ces jeunes sollicitent les dirigeants pour mettre en place des mesures contre ce cataclysme environnemental.
Les responsables : nous !
En effet, le changement climatique résulte des activités humaines, notamment du rejet des gaz à effet de serre généré par la production d'énergie, ainsi que du rejet de carburant pour les transports. La gestion des territoires est également en cause avec la déforestation, l'agriculture et l'élevage intensif.
Cela fait très peu de temps que les gens ont réellement pris conscience des conséquences de ce réchauffement climatique, conséquences aujourd'hui visibles et prenant toujours plus d'ampleur : fonte des glaces et du permafrost, accélération de l'élévation du niveau marin, augmentation de l'acidité des eaux, bouleversement de nombreux écosystèmes avec l'extinction de nombreuses espèces animales et végétales...
À l'origine de la mobilisation de la jeunesse : Greta Thunberg
La militante écologiste suédoise Greta Thunberg, 16 ans, a incité les jeunes à agir pour le climat. Après un été caniculaire en Suède, la jeune fille alors âgée de 15 ans décida de lancer sa grève scolaire afin de manifester son inquiétude et protester contre l'inaction des politiques. Tous les jours, durant les heures d'école, elle est restée assise devant le parlement suédois.
Relayée par les réseaux sociaux, son action inédite a marqué les esprits en Europe ainsi qu'en Australie. En décembre dernier, Greta a prononcé un discours puissant lors de la COP24, une véritable leçon destinée aux adultes : « Nous sommes à court d'excuses et de temps. »
Grèves scolaires
Inspirés par l'initiative de Greta Thunberg, les étudiants australiens se sont mobilisés le 30 novembre 2018. Contre l'avis de leur premier ministre, 15000 jeunes ont déserté leurs écoles pour manifester dans les rues et entamé leur initiative baptisée « School Strike 4 Climate ». La Belgique a ensuite rejoint le mouvement le 10 janvier 2019, donnant naissance à sa propre initiative baptisée « Youth For Climate ».
Depuis sa création, le mouvement belge a pris de l'ampleur et ses deux portes-drapeaux, Adélaïde Charlier et Anouna de Wever, ont été entendues au Parlement de Wallonie le 11 février.
Le mouvement a également gagné d'autres pays comme la Suisse et l'Allemagne. Il a démarré plus timidement en France, mais il commence à prendre de l'importance, en partie depuis l'intervention de Greta Thunberg à Paris le 22 février.
La jeune suédoise a lancé la « Grève mondiale pour le futur » le 15 mars, où les collégiens, lycéens et étudiants étaient appelés à ne pas aller en cours pour manifester leur inquiétude face aux évolutions climatiques qui les attendent.
Margaux LE FOULER.
Une AS pour tous les goûts !
L'association sportive de Saint-François offre la possibilité aux élèves volontaires de pratiquer du sport en complément des heures d'EPS. Un grand nombre d'activités sont proposées : badminton, gymnastique, sports collectifs, activités fun,... Les entraînements se déroulent le midi ou en fin d'après-midi après les cours, encadrés par les enseignants d'EPS ainsi que M. Buard et Mme Froment. Les élèves peuvent aussi participer aux compétitions UGSEL (fédération sportive éducative de l'enseignement catholique). Un certain nombre de rencontres ont déjà eu lieu. Le début d'année est consacré aux sports collectifs : football, futsal, handball, trisport. Plusieurs équipes étaient engagées, l'équipe minime de football a atteint la finale régionale. Autre activité du premier trimestre : le cross, où une importante délégation d'élèves s'est rendue à Flers au niveau départemental. A noter la qualification de Mathéo Duclos, élève de 4e, au championnat national de cross à Reims. D'autres activités ont pris le relais, le badminton et le tennis de table ainsi que la natation. Garance Sulon et Elio Malnuit en seconde se sont qualifiés au championnat national de badminton en terminant à la 3e place du championnat régional. Les nageurs ont brillé aussi avec 16 qualifiés au championnat national à Saint-Pol sur Mer. L'année se termine avec la gymnastique, l'athlétisme et les activités de pleine nature. Il est toujours possible de venir participer aux entraînements ou aux compétitions. Adressez-vous aux professeurs d'EPS ! BDF.
Le national gym à Alençon !
Du 7 au 10 mai 2019, l'Association sportive de Saint-François-de-Sales, accueillera le 60e championnat national UGSEL (Fédération sportive éducative de l'Enseignement catholique) de gymnastique artistique.
Cette manifestation réunira près de 600 jeunes gymnastes, collégiens et lycéens, issus des associations sportives des établissements de l'Enseignement catholique. Deux collégiennes et une lycéenne de l'établissement s'y sont qualifiées.
Ouverture d'une section football
Nouveauté au lycée pour l'année 2018-2019 : la section football.
La section football est proposée aux élèves de la seconde à la terminale. Les entraînements sont intégrés à l'emploi du temps.
Comment peut-on ouvrir une section sportive ?
Il faut proposer auprès du rectorat, un projet sportif et éducatif qui respecte le cahier les charges, ce dernier étant imposé par la Fédération Française de Football (FFF). Le partenariat avec un club de football est obligatoire d'où la collaboration avec l'U.S.A., notre partenaire avec la section futsal du collège.
Comment intégrer la section ?
Il s'agit de participer à des tests d'entrée qui sont composés d'ateliers athlétiques, techniques et tactiques. La prise en compte des résultats scolaires et des appréciations fait partie également de la sélection.
A qui s'adresse-t-elle ?
Elle s'adresse uniquement aux garçons de la seconde à la terminale. Ils doivent déjà être licenciés dans un club de football affilié à la FFF.
Comment se passent les entraînements ?
Ils se passent au stade Jacques Fould de l'U.S.A. sur terrain synthétique, deux fois 1 heure 30 par semaine, encadrés par Dimitri Hubert, entraîneur FFF.
Quelles sont les autres missions de la section sportive ?
Les jeunes doivent participer aux compétitions du sport scolaire (UGSEL). Ils ont aussi la possibilité de suivre des formations qualifiantes FFF : modules éducateur U9 pour les secondes et U11 pour les premières.
Béatrice DEL FRARI.
Championnats de France : le lycée présent
L'UGSEL (fédération sportive et éducative de l'enseignement catholique) organise des championnats à tous les niveaux : départemental, régional et bien sûr national. L'Association Sportive de Saint François engage des élèves en compétition, les meilleurs d'entre eux passent les différentes étapes pour être qualifiés au championnat de France.
Cette année, trois élèves ont déjà représenté l'AS au championnat de France. Mathéo Duclos en classe de 4e, a participé au national cross à Reims au mois de décembre. Deux élèves de seconde, Garance Sulon et Elio Malnuit se sont déplacés à Argentan en badminton.
D'autres compétitions sont encore à venir. Le championnat national de gymnastique, organisé à Alençon, où trois élèves de Saint-François seront présents. A la même période, une élève de 5e représentera l'établissement en course d'orientation à Baugé. D'autres élèves se sont qualifiés : en natation (16 qualifiés), en tennis de table (3) et en VTT (1).
L'association sportive, par le nombre de ses représentants sur les différents championnats nationaux montre son dynamisme et l'implication des élèves.
BDF.
Du Hellfest à la foire aux vins...
Les festivals de musique sont nombreux en France. Cependant certains sortent du lot.
Le Hellfest est un festival de musique qui se situe à Clisson, une ville entre Nantes (en Loire-Atlantique) et Cholet (en Maine-et-loire). Il a été créé en 2006 par Benjamin Barbaud et Yoann Le Nevé. ll s'agit d'un festival avec les styles Rock, Hard Rock, Métal... Encore aujourd’hui, ce festival affiche complet. Le Hellfest est composé de plusieurs salles telles que main stage 01, main stage 02, Altar, Temple ou bien Valley… Il se déroulera cette année les 21-22-23 juin. Une partie des places de 2020 seront en prévente en 2019 et les places ne seront vendues que sur le site officiel.
Les places de la 1re édition du Hellfest, en 2006, se sont vendues auprès de 22.000 personnes. 152.000 ont été vendues en 3 mois en 2014 et ce fut première année que le festival afficha complet. Le succès du festival se confirme : 55.000 pass 3 jours se sont écoulés en 36 heures en 2018 et, cette année, en seulement 1 heure 30.
Avec Arte
Lors de la 1re édition, les groupes emblématiques étaient Korn, Motorhead, Helloween, Arch Enemy et, par la suite on a pu écouter Iron Maiden, Black Sabbath, Megadeth, Slayer, Avenged Sevenfold, Deep Purple, Judas Priest, Europe, Megadeth, Limpbizkit, Marilyn Manson, Hollywood Vampires (avec Johnny Depp, Alice Cooper et Joe Perry). Cette année, il y aura Manowar, Kiss, Mass Hysteria, ZZ Top, Slayer, Ultra Vomit, Anthrax et pleins d’autres…
Il existe, cependant, d'autres festivals qui regroupent différents styles de musique.
A noter que certains concerts sont diffusés en direct sur Arte.
La foire aux vins
La foire aux vins d'Alsace se déroule à Colmar depuis 1948. C'est la 3e foire de France et la première du Grand-Est. Depuis 1948, elle a accueilli plus de 11 millions de spectateurs. De nombreux artistes sont présents chaque année. Ce festival se déroule pendant les vacances d'été. En 2019, se produiront les artistes Sting, Patrick Bruel, Orelsan, Guest, Eros Ramazzotti et Soprano, du 26 juillet au 4 août. Ce festival, qui regroupe chaque année des artistes de styles musicaux très différents, affiche souvent complet. Pour certains artistes tels que Sting, les places se sont vendues dès le premier jour.
650 artistes en 2018
Le théâtre de plein air de Colmar a accueilli l'année dernière au mois d'août plus de 650 artistes tels que Ray Charles, Deep Purple, Powerwolf, Iam, Scorpions et de nombreux autres artistes. Composé de cinq halls, d'espaces extérieurs et d'espaces congrès, ce théâtre peut accueillir 10 000 spectateurs.
Chaque année se déroulent divers festivals de musique. Certains mettent en avant un style de musique particulier, d'autres s'inscrivent dans le temps comme les Eurockéennes de Belfort.
Chacun peut trouver son bonheur dans la musique et différents festivals ont souvent lieu pour vous permettre d'assister aux concerts de vos artistes préférés.
Benjamin LATACZ.
Gaëtan GAUTIER.
La CELECA, toute une histoire...
La CELECA offre à tous une ouverture exceptionnelle sur le monde de la culture.
La CELECA (Culture Et Loisirs de l'Enseignement Catholique Alençonnais) c’est d’abord un ciné-club créé par l’Abbé Dufay, professeur de lettres à Saint-François, au début des années 60. Déposée au Journal Officiel du 13 octobre 1966, l'association à but non lucratif CELECA se donne l'objectif de "favoriser, développer et coordonner tous les moyens dont elle peut disposer pour la culture intellectuelle et artistique de ses membres".
Dreyer, Falconetti, Costa-Gravas, et d'autres
Alors obligatoire pour chaque élève, l'association permettait donc aux étudiants d'aller sept à huit fois par an au cinéma de l'Etoile, fermé depuis, afin de discuter ensuite des films vus. On compte parmi eux La Passion de Jeanne d'Arc de Dreyer, avec l'inoubliable Renée Falconetti dans le rôle principal, les apparitions de Charlie Chaplin, des oeuvres de Costa-Gravas, Bergmann et bien d'autres. Malheureusement, à la fin des années 80, le ciné-club, comme beaucoup d'autres, s'arrête.
Tout commence avec Barrault
En parallèle, l'Abbé Carelle, lui aussi professeur de lettres, va voir à Paris en 1971, dans une salle de catch à l'Elysée-Montmartre, Rabelais de Jean-Louis Barrault. Quelques semaines plus tard, une élève lui annonce que son frère a entendu parler de ce spectacle qui est joué à Caen. L'Abbé commande le lendemain cinquante places dans le Grand Amphithéâtre de l'Université et emmène le dimanche suivant cinquante lycéens à ce spectacle. C'est le début d'une grande aventure pour lui et ses élèves.
Quelques années plus tard, l'Abbé Carelle a déjà emmené plusieurs fois ses étudiants à Paris. Désormais, il met également en place des pèlerinages à l'étranger. On compte parmi ces derniers Israël et Sinaï, l'Italie ou encore l'Espagne.
Il veille à ce que ses voyages soient "une occasion de s'émerveiller, de découvrir la beauté et d'entretenir la joie de vivre" pour les volontaires et hors temps scolaire.
Des classiques, des illustres et des monuments
Parmi les oeuvres vues par les adhérents et toutes répertoriées dans un vieux plan de Paris, on note des classiques : la quasi totalité des Molière, Cyrano de Bergerac ; et des plus modernes : L'Annonce faite à Marie ou encore Le Soulier de satin. Des metteurs en scène nombreux : P. Brook, A. Mnouchkine, D. Podalydès. Des comédiens réputés : J. Marais, G. Wilson, M. Renault. Les plus beaux théâtres de Paris : Théâtre du Rond-Point, La Bruyère, Chaillot, la Comédie-Française, les Bouffes du Nord, l'Opéra Garnier. Parfois, la CELECA organise des visites dans la matinée comme récemment l'Abbaye royale de Dreux ou d'ici peu les jardins de Versailles, à l'occasion des Grandes eaux.
La dernière sortie est prévue le 29 juin à l'Opéra Garnier pour admirer Don Giovanni de Mozart. Le programme de la saison prochaine promet encore de belles surprises !
Juliette LEVILLAIN.