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N° 12 - Janvier 2020 | www.mfr-72.fr |

Nouveautés 2020
Nos 6 MFR s'engagent :
- À développer des formations par apprentissage.
- À ouvrir des nouvelles formations.
- S'ouvre vers l'Europe (accueil de volontaires, voyages et stages Erasmus).
PORTES OUVERTES :
► samedi 8 FEVRIER
► samedi 14 MARS
► samedi 16 MAI
de 9h à 17h
Nouveau site internet
www.mfr-72.fr
Ce journal en numérique
www.journaldeslycees.fr
Sois le changement que tu désires pour ce monde !
Le changement climatique menace la vie de la (ma) jeunesse.
La protection du climat est actuellement l'un des sujets les plus présents et les plus discutés. Cela joue un rôle très important dans ma vie quotidienne, mes pensées et mon comportement.
J'ai été élevée avec beaucoup de valeurs et de comportements pour protéger l'environnement, donc c'était normal pour nous à la maison.
Presque tous les itinéraires étaient desservis par des vélos ou des transports en commun et nos achats étaient uniquement faits en fonction de la région et de l'écologie.
Dans mes temps libres, j´ai également fait campagne pour la protection du climat.
Le mouvement général de Friday's for Future (FFF) est fortement représenté en Allemagne et j’ai fondé une équipe FFF avec d’autres jeunes et organisé des grandes manifestations pour le climat.
Derrière ma motivation : la peur et l’espoir.
Je vois mon avenir menacé par le changement climatique, ainsi que l'avenir de mon pays. Ma région dans le nord de l'Allemagne se situe entre la mer du Nord et la mer Baltique avec de nombreux lacs et rivières.
Si le niveau de la mer continue de monter, dans 30 ans, de grandes parties de ma région seront submergées et j’ai peur de voir ma région disparaître.
Le changement climatique se ressent : nous avions beaucoup de neige de décembre à février. Aujourd'hui, les lacs ne gèlent plus et il ne neige que trois ou quatre fois en hiver. Les saisons sont reportées, en décembre il fait chaud, alors qu'il fait froid en mars. La luge, le ski et le patinage sont des activités qui se font rares.
Je suis absolument passionnée par la nature, c'est là que je peux me détendre et me reposer et je connais la valeur des écosystèmes qui nous permettent de vivre et survivre.
Et pour cela, je demande une prise de conscience pour l´environnement, je demande que chaque individu change ses habitudes personnelles et ouvre les yeux sur la destruction derrière l´acharnement de la consommation !
Je sais qu'il existe des gens fantastiques et que nous sommes capables de grandes choses, et j'espère sincèrement qu'un jour, les sociétés et les pays du monde entier prendront enfin les mesures nécessaires pour sauver mon avenir et ceux de mes enfants.
Anneke Werthen, allemande en contrat de Corps Européen de Solidarité (CES) à la MFR de Fyé
Le protecteur des forêts
Nous avons interviewé Marco, notre CES italien. Il est pompier volontaire et engagé dans la protection de la nature.
Marco est engagé dans la protection de l'environnement. Il s'investit dans la lutte contre les incendies en forêt. En moyenne, 60 % des feux de forêts sont provoqués par l'homme et 10 à 15 % sont, même, volontaires...
Les forêts ont besoin
de brûler
« Il est normal que la forêt brûle » nous dit Marco. 40 % des incendies ont des causes naturelles. Ces incendies sont même nécessaires pour le dégagement des sols et la reproduction de certaines essences comme le séquoïa.
Un parcours unique
A 23 ans, Marco a un parcours exceptionnel. Il s'engage en tant que pompier volontaire à l'âge de 16 ans et, à 18 ans, il devient responsable de l'association qui compte 70 personnes. Il a appris à gérer les situations difficiles de son métier qui demande beaucoup d'énergie et provoque pas mal de poussées d'adrénaline. Marco pense que « si tu fais ton travail en sécurité, tu n'as pas peur de risquer ta vie ».
Prévenir
La forêt est très importante pour notre planète. Il est donc nécessaire de la préserver. Pour cela, Marco se rend dans les écoles pour nous sensibiliser. Son action est donc cruciale aussi bien sur le terrain que dans les classes.
Paul, Maxence,
Seconde Forêt MFR La Ferté

Quelques données
Le nombre mondial de décès dus à la pollution de l'air en 2015 s'élèverait à 8,8 millions par an.
Notre source :
https://www.lesouffle.org/2019/03/15/pollution-des-chiffres-errones/
Dans le monde, 1,3 milliard de tonnes de nourriture sont jetées ou perdues chaque année, ce qui correspond à un tiers des aliments produits sur la planète !
Notre source :
https://zero-gachis.com/fr/quelques-chiffres?
L'agriculture intensive a un effet dévastateur sur les sols. L'utilisation de pesticides et d'engrais détruisent la microbiologie du sol, le sol d'appauvrit, nécessitant l'ajout de toujours plus de chimie...
Notre source :
https://www.actionecolo.fr/
Les pollutions, comme les pollutions agricoles, le rejet de fertilisants, de pesticides et de déchets non traités, y compris les déchets plastiques, représentent environ 80 % de la pollution marine à l'échelle mondiale.
Notre source :
https://fr.unesco.org/
Les concentrations de CO2 dans l'atmosphère ont augmenté de plus de 40 % entre 1750 et 2013, et le rythme s'accélère. Les conséquences sont déjà visibles :
12 espèces animales sont menacées de disparaître en France à cause du réchauffement climatique.
Notre source :
https://www.businessinsider.fr/
Chaque année, nos forêts disparaissent pour l'équivalent de la surface de l'Angleterre, soit environ 13 millions d'hectares.
Notre source :
https://www.actionecolo.fr/quels-sont-les-grands-problemes-environnementaux-et-leurs-solutions/
Les élèves de Terminale SAPAT de la MFR de Fyé
Au secours, il fait chaud !
Nous sommes jeunes et impliqués pour notre planète. Voici notre message.
Nous sommes en train de détruire notre planète et nos enfants en subiront les conséquences.
Imaginez leur futur : de nos jours, le réchauffement climatique progresse. Que se passera-t-il dans 50 ans si nous n’arrêtons pas ce fléau ? Mobilisons-nous !
Ramasser ses déchets, c’est le devoir de tous !
Nous trouvons que l'heure est grave. Que vont penser nos futures générations ? Que vont-t-elles nous dire ? Il faut que nous rejoignions des associations pour aider notre planète. Avant d'incriminer vos enfants regardez-vous !
Donnez l'exemple et après ils vous suivront.
Des solutions possibles... ensemble !
Pour lutter contre le réchauffement climatique, vous devez aussi utiliser beaucoup moins d’énergie fossile et privilégier l’énergie renouvelable.
Comme vous le savez sûrement, l’Amazonie a perdu plus de la moitié de sa faune animale et de sa flore. Toutes les forêts du monde sont réduites à la déforestation.
Pour lutter contre cela, nous devons planter des arbres, surveiller nos forêts et arrêter de chasser les animaux en voie de disparition, comme les éléphants et les girafes qui ont un pourcentage de perte de 63 %.
Cloë, Eva, Noémie, Alexis.
BAC PRO SAPAT, MFR Coulans
NOTRE planète
Des camarades ont donné leurs avis en quelques mots.
La pollution, c’est quoi ?
Effet de serre, fumées toxiques, polluantes, gaz d’échappement, déchets dans la nature.
Quels en sont les impacts ?
Destruction de la planète, réchauffement climatique.
Vos actions personnelles et professionnelles ?
Je ne jette pas dans la nature, je ne brûle rien de polluant.
A présent les coopératives récupèrent tout ce qui est en plastique pour le recycler.
Ces actions sont-elles utiles ?
Elles permettent de participer au bien-être et à la conservation de la planète. Mais tant que toute la population ne se sentira pas concernée, nos efforts n’auront aucun impact sur le devenir de notre planète.
Benjamin, Teddy et Tony
Terminale CGEA, MFR Bernay
Etre végan : quelle mode !
Depuis quelques années, certains se revendiquent "végans" : quelles conséquences pour les agriculteurs ?
Nous sommes "cinq carnivores" qui ne comprenons pas le véganisme, ce mode de vie et de pensée qui consiste à ne pas consommer tout ce qui est issu de la production animale (viande, lait, oeufs et même le cuir !).
Le fait d'être végan apporte de nombreuses carences en protéines. Nous trouvons cela idiot, car certains végans vont jusqu'à prendre des protéines sous forme de médicaments !
L'une des plus importantes représentantes du mouvement végan, c'est l'association L214. Cette dernière donne l'impression de vouloir faire disparaître le milieu agricole. En effet, ses actions sont souvent agressives, hors-la-loi ou mensongères. Par exemple, elle est à l'origine d'une vidéo sur les vaches à hublot, à Sourches, en Sarthe, et aussi, d'après notre entourage, de feux de poulaillers ou bien de dégradations dans un Mac Do... Elle ne montre que de mauvaises images et ne parle pas de notre vraie façon de travailler, avec le respect du bien-être animal, des normes d'hygiène, de l'amour que nous portons à notre métier !
Notre pays est célèbre, entre autres, pour ses centaines de fromages différents et sa merveilleuse viande rouge. Les végans doivent être malheureux de ne pas connaître et apprécier toute cette richesse !
Emilien, Antoine, Dylan,
Corentin et Brieg 2nd Agricole MFR Verneil le chétif
Transformer pour une planète protégée
Nous pensons que trouver une nouvelle façon de valoriser les déchets est très important.
Nous travaillons sur un projet en cours d'EIE (Etude d’Impact sur l’Environnement) : la réalisation d'un tracteur avec un plateau de bottes de paille en carton. Nous avons eu cette idée car nous vivons dans le monde agricole et construire cette maquette nous a toujours inspirés. Nous prenons plaisir à faire cette œuvre et espérons montrer aux personnes que tout est possible avec le recyclage.
Cette action consiste à recycler le carton pour lui donner une nouvelle vie et ainsi participer à sauver la planète. Puis nous espérons que les élèves feront du tri dans leurs classes pour s’engager avec nous. Ce projet sera exposé lors des Portes Ouvertes du 8 février pour sensibiliser les personnes au recyclage et montrer que l’on peut faire plein de choses si tout le monde s’en donne les moyens.
Le carton ne peut pas mourir si chacun respecte le cycle de recyclage. Il suffit de le mettre dans des containers prévus à cet effet et les usines pourront les faire revivre en en créant de nouveaux. C’est une matière qui se développe de plus en plus pour l’isolation et la fabrication de meubles, mais elle est aussi utilisée par des artistes pour réaliser de magnifiques œuvres.
Killian, Emeline, Maxence, Christopher et Rémy
Seconde agricole, MFR Bernay
Pourquoi le drame écologique mobilise si peu ?
Notre planète Terre a toujours subi des changements. Cependant, depuis une dizaine d'années, elle est victime d'une métamorphose due à la mal-traitance que l'Homme lui inflige.
Conséquences
Nos actes ont des répercussions : tempêtes, sécheresse, précipitations abondantes qui arrivent de plus en plus fréquemment. Les glaciers fondent massivement, le changement climatique va rendre la survie de nombreuses espèces encore plus problématique.
Que faisons-nous ?
Certains pensent qu'il y a plus grave comme problème. En effet, si les besoins physiologiques ne sont pas atteints (manger, boire, dormir) il paraît compliqué de pouvoir s'intéresser au changement climatique. D'autres ont peur de se réadapter. Tout est fait pour nous rendre la vie facile, au détriment de la nature et de notre planète.
Changer son mode de vie pour adopter un modèle plus durable, implique de faire une croix sur notre confort et ça, ça ne plaît pas à beaucoup d'êtres humains en général. Malgré tout, il faut oser bouger pour notre planète !
Léa, Anaëlle, Catherine, Clémence, Erwan.
Bac Pro SAPAT, MFR Coulans
Des importations inacceptables !
En tant que jeunes et futurs agriculteurs, nous hallucinons par rapport à certaines importations ! L'environnement et la biodiversité ne sont pas respectés, ainsi que les normes d'utilisation des produits phytosanitaires. Certains types de ces produits sont interdits en France alors que, dans d'autres pays, les agriculteurs les utilisent et les consommateurs français achètent des fruits, légumes ou viande, issus de ces importations !
Des façons de faire différentes...
A l'étranger, les normes sanitaires des élevages des animaux ne sont pas les mêmes que chez nous. Par exemple, certains animaux ne sont pas vaccinés ou sont entassés pour de l'élevage intensif et à moindre coût. La viande concernée par certaines importations n'est pas chère, donc elle fait baisser la valeur et la qualité de notre production française... Certaines importations contribuent au réchauffement climatique car les produits transportés ne sont pas de saison, les moyens de transport pour ces importations sont très polluants pour l'environnement, surtout les bateaux, les camions, les avions !
Que faire ?
Il n'est pas facile de freiner ces importations inutiles, à notre avis. Mais si chacun pouvait faire appel un peu plus souvent aux producteurs locaux, ce serait une grande avancée !
Amandine, Dylan, Ryan,
Nestor, Clément
2nd Agricole MFR Verneil-le-Chétif
Du bon sens
"50 % de produits issus de l'agriculture bio dans les restaurants, cantines et encore dans les lieux familiaux". Voici le souhait du Ministère de l'Agriculture.
Cependant, à ce jour, les petites fermes des producteurs locaux disparaissent ou alors au contraire, les exploitations sont de plus en plus grosses et on les appelle les "fermes usines". Selon les chiffres du Ministère de l'Agriculture, chaque semaine en France, il y aurait en moyenne 250 fermes en moins, faute de rentabilité.
A ce chiffre, s’ajoute l’agrandissement des villes qui mange de plus en plus de terres exploitables et qui pourraient servir à la production, alors que selon Robert Levesque, directeur du bureau d'études du groupe SAFER (Société d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural), les terres autour des centres urbains sont les plus fertiles.
Le projet de certains Maires serait de pouvoir être alimenté par des producteurs locaux dans un rayon de 50 à 60 km. Ils veulent donc racheter des hectares de terres fertiles pour les louer à des maraîchers, à la condition qu’ils produisent une agriculture biologique.
L’objectif est qu’il y ait de plus en plus d’agriculteurs pour alimenter les villes et ainsi diminuer l’exportation alimentaire et donc la pollution.
Mais au fait, pourquoi n'est-ce pas déjà le cas ?
Quelles excuses avons-nous ?
Océane L.
Apprentie CAPa SAPVER,
MFR Ngent-le-Bernard
La planète est en danger ?
Un groupe d’élèves de la classe de troisième a donné sa vision du tri, de la pollution et de l’impact sur la planète :
Lorsque nous apercevons quelqu’un jeter un déchet ou un objet au sol, ça ne nous fait rien. Nous voyons cela depuis toujours et, malheureusement, nous trouvons ça normal.
Des actions sont-elles réalisées ?
Oui, des groupes de jeunes se réunissent pour ramasser des détritus. Nous le voyons à la télévision ou sur Youtube. Cette action est bien pour la nature, mais ne suffira sûrement pas pour tout dépolluer. Nous avons aussi entendu dire sur les réseaux que "si l’on réunit tous les déchets, ça formerait un continent supplémentaire".
Qu'est-ce que cela inspire chez les jeunes ?
Nous sommes nés dans un monde pollué. Pour nous il a toujours été ainsi, ce n’est pas de notre fait s’il en est là. Donc, même si nous voyons des personnes s’engager pour sauver cette Terre, nous ne nous sentons pas assez concernés. C’est sûrement malheureux, mais nous ne sommes pas prêts à abandonner notre scooter pour nous déplacer, car c’est plus facile et tellement agréable de rouler. Nous aimons nos douches, bien qu’elles pourraient être moins longues, nous pourrions utiliser davantage la marche et le vélo et ainsi éviter de brûler du carburant ou de faire fonctionner les ascenseurs, développer le Bio en agriculture et limiter l’utilisation de produits nocifs…
Plein de "si" qui, de notre point de vue, resteront du conditionnel, en tout cas pour le moment. Malgré tout cela, nous sommes ravis de savoir que tout le monde n’a pas cette vision et que, peut-être un jour, ils sauront nous faire changer d’avis.
Lucas, Corentin et Tibo
Élèves de 3è, MFR Bernay-en-Champagne
L'histoire d'une végétarienne
Mina, 18 ans, est végétarienne depuis plusieurs années.
Être végétarien est à la mode. Mais pour Mina, c'est un vrai choix. Après avoir été flexitarienne (manger moins de viande) elle décide de devenir végétarienne devant les conditions inacceptables dans les abattoirs. Aujourd'hui, son corps n'accepte plus la viande.
Une action pour la planète
Pour Mina, c'est aussi contribuer à la protection de l'environnement : manger moins de viande réduit les gaz émis par les bovins.
Les différentes contraintes
Sa vie change. Au début, elle rencontre des problèmes de santé tels que la perte de mémoire, des malaises et la chute de cheveux, et des tensions dans sa famille : son père, boucher, ne comprend pas son choix et son oncle, chasseur, ne lui parle plus.
Le regard des autres
Malgré l'encouragement de ses amies et de sa mère, le regard des gens lui a fait beaucoup de mal. Elle a reçu des critiques, des surnoms, mais elle est restée forte et parle aujourd'hui ouvertement de ses convictions.
Mathéo, Loan, Seconde MFR La Ferté-Bernard
L'homme de métal
En cours d’EIE (enseignement à l'initiative de l'établissement), nous devons fabriquer, à base de matériaux recyclables, une représentation de notre choix.
Notre groupe a décidé de construire un homme à base de canettes vides. Nous avons fait ce choix, car en France, la consommation de canettes en métal est estimée à 4,7 milliards par an. Le but de cette action est de sensibiliser au recyclage et au bien-être de la planète.
Pour cela, nous sommes allés plus loin, car à la MFR de Bernay, 200 canettes en moyenne sont consommées chaque semaine soit environ 8000 canettes à l’année. Cela représente 1,360 T qui pourrait être recyclée. Deux élèves de notre groupe ont appelé l’usine Paprec au Mans pour que soit mise à notre disposition une benne de 7m3 afin de recycler les canettes consommées à la MFR.
Les bénéfices reversés par Paprec compléteraient le budget de l’animation et nous permettraient de faire plus de sorties sur nos temps libres…
Malheureusement, ce projet ne verra pas le jour. En effet il faudrait dépenser plus que ce que nous rapporteraient les canettes.
Mais un bac de tri est mis en place. Il ne rapportera pas d’argent, mais il servira au bien-être de notre planète. Et de notre côté, nous continuons la fabrication de notre homme de métal.
Lucas, Pierre, Valentin, Corentin et Florent, Seconde MFR Bernay-en-Champagne
Un sacré challenge
Le réchauffement climatique, c’est le phénomène d’augmentation des températures moyennes océaniques et atmosphériques, à cause des émissions de gaz à effet de serre (CO²).
La plupart des études ont choisi 2100 comme horizon, mais le réchauffement devrait se poursuivre au-delà. En effet, même si les émissions s’arrêtaient, les océans ont déjà stocké beaucoup de chaleur.
Nous pensons que c'est par de petits gestes que chacun peut agir.
Une belle initiative
En France, 30 milliards de cigarettes sont jetées par terre chaque année.
Pour lutter contre cette pollution, une lycéenne française a créé le challenge
"FILL THE BOTTLE".
Les règles de ce défi sont très simples : collecter dans une bouteille, l’ensemble des mégots de cigarettes rencontrés lors de vos trajets quotidiens.
Ce geste altruiste s'est propagé comme un véritable virus... mais un bon virus !
Alors, si toi aussi, tu es sensible à notre environnement, participe à ce défi : engage-toi !
Justine, Séraphine, Clarisse, Clémence, Lucie
Bac Pro SAPAT,
MFR Coulans-sur-Gée
Du plastique, pas de panique !
L’ennemi public numéro 1 : le plastique. On le retrouve dans la mer, nos forêts, nos foyers, jusque dans nos assiettes. Une solution ? Toi ! Si si je te jure, tu peux à ton échelle agir. Les astuces sont simples.
Les sacs plastiques
Non mais, qui en 2019 à la caisse, achète encore des sacs plastiques ? Le Tote bag (sac en tissu) y’a qu’ça de vrai ! Pareil pour les fruits et légumes, utilise un petit sac en tissu !
Les pailles
Tout le monde a vu cette photo d'une tortue qui s’étouffe avec ! Achète une bonne fois pour toutes des pailles en inox ou en bambou. C’est tellement plus stylé et économique !
La fameuse gourde
Fini les bouteilles en plastique ! Commerce inutile, car l’eau du robinet est la même que celle des bouteilles, seule différence : le chlore (qui n’est en rien nocif pour la santé). Si le goût te gêne, mets du charbon ou des perles de céramique dans ta gourde. Pour les jus de fruits, favorise les bouteilles en verre, c’est la seule matière qui est recyclable à vie !
Notre génération doit faire bouger les choses, explique à tes parents et convaincs-les de réduire intelligemment vos déchets. S’ils ne le font pas pour eux, qu’ils le fassent pour toi ! L’important c’est de réduire en faisant de son mieux ! La Terre, on en n'a qu’une. Protégeons-la !
Manon SIREYZOL, BTSA GPN MFR la Ferté-Bernard
Un traitement de Hiboux
Lors de notre séjour en Auvergne avec ma classe de 3e, nous avons réalisé une visite dans un bioverger chez un agriculteur très concerné par le bien-être de notre planète et qui s’est engagé à produire sans détruire.
Laurent Bodineau est le créateur du bioverger. Il contribue à la protection de l’environnement sur notre Terre en faisant de la production de fruits et d’œufs en bio.
Monsieur Bodineau exploite des terrains, mais ne traite pas ses cultures pour le bien de notre Terre. Pour le bien de sa terre, il utilise une lame contre les mauvaises herbes plutôt que des produits chimiques.
Des animaux protecteurs
Monsieur Bodineau a acheté 600 poules et il en utilise dans ses champs contre des insectes ravageurs : les anthonomes du pommier. En effet, les poules mangent tous les insectes, ce qui évite de procéder à des traitements.
Il a appelé la Ligue Protectrice des Animaux (LPA) pour installer des nids de hiboux dans les arbres afin de lutter contre les rats taupiers, très nocifs pour les végétaux.
Ses principaux collaborateurs sont des chasseurs pour la lutte contre les chevreuils.
Par ces actions, Monsieur Bodineau a une entreprise qui fonctionne, au service de la planète, tout en préservant ses habitants.
Jordan, Dylan et Nolan,
élèves de 3e
MFR Bernay en Champagne
Le pétrole : ça suffit !
Les marées noires détruisent faune et flore. Quand le pétrole s'écoule dans la mer, il est souvent trop tard.
Pourtant des gestes simples suffiraient pour lutter. Il faudrait réduire notre consommation de pétrole. Ainsi plusieurs gestes de notre vie quotidienne sont facilement modifiables. Le premier et le plus simple, est d'arrêter de boire de l'eau en bouteille ! L'eau du robinet est très bonne.
Autres gestes :
- Triez les déchets au maximum. Le recyclage des plastiques (PET-polytéréphtalate d'éthylène & PEHD-polyéthylène haute densité) permet de donner une seconde vie aux contenants et donc d’économiser sur les produits plastiques dérivés du pétrole.
- Ré-utilisez les sacs plastiques distribués aux caisses de vos supermarchés et autres boutiques pour en faire des sacs poubelles !
- Pour les courtes et moyennes distances, privilégiez le train : l’avion est un transport gourmand en pétrole.
Il faudrait également que nos gouvernements donnent plus de chance aux véhicules hybrides : subventions plus élevées, obligations des constructeurs à les développer à la place des véhicules diesel qu'il faudrait interdire...
- Enfin, en période estivale, propice aux pique-niques, préférez des couverts, assiettes ou autre vaisselle, lavables et réutilisables.
Alors ce n'est pas si compliqué, non ? Mobilisons nous, soyons consom'acteurs !
Antoine V., Antoine G, Quentin, Magali, Ratba et Oriane
MFR Coulans-sur-Gée
L'installation d'un système de méthanisation chez mes maîtres de stage
Une initiative pour valoriser des matières organiques...
Je m'appelle Kilian, je suis en Seconde agricole et je suis en stage permanent au GAEC Froger situé à St-Michel-de-Chavaignes. Cette exploitation compte 210 vaches laitières Prim'Hlostein et 110 Jersiaises, 300 ha de cultures, 4800 m² de volailles de chair et depuis 2012, le système de méthanisation.
A quoi cela sert-il ?
La méthanisation est une fermentation d'éffluents d'élevage et de végétaux. Par la décomposition de ces matières, se dégage un biogaz permettant de faire fonctionner un moteur entraînant une génératrice produisant de l'électricité pour le réseau EDF.
Dans la cuve, appelée aussi "digesteur", chaque jour, nous versons environ 10 tonnes de fumier et de lisier de bovins, du fumier de volaille, des résidus de céréales de coopératives et des déchets de la commune.
Le refroidissement moteur est récupéré par un réseau d'eau sous-terrain pour chauffer les besoins de l'exploitation, cela remplace 30T de gaz propane et permet de chauffer le digesteur à 45°, pour permettre une bonne fermentation.
Ce qui ressort après la fermentation s'appelle le digestat. Ce produit peut être solide (riche en phosphore et potasse) ou liquide (riche en azote). Il est ensuite épandu sur les cultures, comme un engrais, sauf que c'est beaucoup plus naturel !
Existe-t-il que des atouts à cette méthanisation ?
Le principal avantage à cette installation, c'est la valorisation du fumier et donc par la suite, la qualité de nos élevages avec un digestat de bonne qualité et surtout régulier !
Mais le suivi technique de l'installation demande une certaine expérience, une astreinte 24h/24h et des transports supplémentaires.
Une expérience enrichissante
J'ai appris de nombreuses choses sur la méthanisation grâce à cette installation chez mes patrons. J'en parle beaucoup à mes camarades de classe, car c'est un sujet d'actualité qui valorise notre métier d'agriculteur. Je remercie encore ici mes maîtres de stage de m'avoir si bien expliqué le fonctionnement et d'avoir répondu à toutes mes questions...
Kilian, avec Anthonin et Baptiste MFR Verneil-le-Chétif
Sauver la planète, oui ! Mais comment ?
Les scientifiques tentent de trouver des solutions pour lutter contre le réchauffement climatique. Voici deux idées un peu folles.
Refroidir la banquise
Le réchauffement climatique, plus précisément la fonte des glaces, est un problème qui touche la planète et dont nous n’avons pour l’instant pas de solution. Parfois, une drôle d'innovation est proposée comme, par exemple, "sauvegarder les glaciers avec 10 millions d’éoliennes" !
Ces éoliennes seraient ainsi posées sur des bouées, reliées à un système de pompe et, grâce à l'énergie du vent, la pompe irait chercher l'eau de l'océan Arctique, pour la projeter à la surface. La température étant bien plus froide dans l'air que dans l'eau dans cette région, l'eau gèlerait rapidement à son contact et permettrait de recréer la banquise.
Cette idée « folle » a cependant un coût car une éolienne coûte 50 000 dollars. Il en faut 10 millions, soit 50 milliards de dollars par an et il faudra 10 ans selon les scientifiques, donc 500 milliards de dollars !
Faire de la glace coûte cher, sans compter les réparations !
Alonso,
élève de 4è
Le ciel et le sel
Notre dernière idée folle est peut-être la plus singulière. Des scientifiques d’Harvard ont réfléchi à créer un bouclier autour de la Terre à l’aide de sel. En lançant des cristaux de sel à 20 km d’altitude, ces particules permettraient de limiter le réchauffement climatique et de réduire l’ensoleillement de la planète en l’obscurcissant, puisque ces cristaux redirigeraient les rayons du soleil dans l’atmosphère.
Ainsi, pour 10 milliards de dollars par an, il serait possible de réduire les vagues de chaleur qui provoquent la sécheresse et la canicule, et aussi donner du répit à la fonte des glaces.
Ce projet soulève quelques interrogations : de quel droit un pays pourrait-il priver ses hommes de soleil ?
L'atmosphère n'appartient à personne en particulier ; les hommes seraient-ils prêts à faire de tels sacrifices ?
Et vous, seriez-vous prêt à le faire ?
Fanny et Curtis,
élèves de 3è
MFR Nogent-le-Bernard
La lutte continue
L'homme fait actuellement face à un défi de taille s'il ne veut pas détruire la planète. Des projets sont en train de voir le jour : La Manta, les vers mangeurs et Ulysse.
La Manta
Après avoir créé l’association « The Sea Cleaners » en 2016, le navigateur franco-suisse Yvan Bourgnon veut construire un navire collecteur de déchets : "la Manta" en référence à la raie du même nom qui est un poisson filtreur.
Ce bateau mesurera 70 mètres de long, 62 m de haut et 49 m de large. Il pèsera 25 tonnes et pourra héberger jusqu'à 36 personnes ! Tout cela coûtera 25 millions d’euros.
Il pourra ramasser 100 kg de plastique par heure et 10000 tonnes par an. Il sera composé d’un moteur électrique, de 2 éoliennes et de 200m2 de panneaux solaires.
Ce bateau sera capable de stocker 250 tonnes de déchets et de produire de l’électricité avec du plastique.
Si tous les pays participent, alors nous serons victorieux de notre combat contre le plastique.
Téo M. et Aubin,
élèves de 3e
Les vers mangeurs
de plastique
Une autre innovation a été découverte récemment par Frédérica Bertocchini, biologiste en Espagne : des vers mangeurs de plastique.
Des petites larves qui se nourrissent d’ordinaire de miel d’abeille, sont parvenues à se libérer d’un sac plastique en le mangeant.
Ces insectes ouvrent la porte à des nouvelles perspectives. Comprendre comment ces vers digèrent le plastique pourrait nous permettre de reproduire cette molécule à grande échelle et ainsi nous débarrasser du plastique. Ou alors faire un élevage de vers, ça vous tente ?
Enzo et Killian,
élèves de 4e
Le bateau Ulysse
Chaque minute, 18 tonnes de plastique sont éjectés dans l’eau. Que pouvons-nous faire ?
Pour lutter contre ce fléau, il est indispensable d’éduquer les populations et pour relever ce défi. Deux amis ont lancé le projet Ulysse.
Ils comptent faire le tour du monde en bateau et aller à la rencontre des hommes pour leur montrer qu’une fois refondu, le plastique peut servir d’isolant, de briques de construction, de tuiles ou encore de meubles !
Pour les accompagner, ils ont conçu un catamaran de 24 mètres de long et 9 mètres de large et qui sera propulsé par le plastique récupéré dans l’eau, qu’il transformera ensuite en carburant (essence ou diesel) par le phénomène de pyrolyse (chauffer le plastique à très haute température).
Même si ce bateau naviguera avec du carburant, il veillera à éduquer les populations et c’est peut-être le prix à payer pour cette découverte !
Jimmy, Zolan et Kévin,
élèves de 3e
Les élèves de 4è et de 3è de la MFR Nogent-le-Bernard
QUIZZ de la planète !
Prenez 5 minutes pour répondre à ces questions pour savoir quel consommateur de la planète vous êtes !