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Les élèves construisent leur avenir, leur jeunesse, dans les 6 MFR de la Sarthe.

N° 13 - Mars 2021 | www.mfr-72.fr |


Les formations des MFR de la Sarthe
Les six MFR proposent 30 formations en Alternance, de 4e et 3e, CAPa, Bacs Professionnels, BTS et Bachelor, pour s'orienter vers plus de 100 métiers !
Passer son Brevet
Les 6 MFR dispensent les classes de 4ème et 3ème par alternance avec 50 % du temps de formation en stages professionnels pour découvrir les métiers, et 50 % du temps de formation à la MFR. Cette pédagogie permet à l’élève de reprendre confiance, d’affirmer son projet de formation et de se préparer à entrer en alternance, en apprentissage ou un autre projet.
Les formations qualifiantes dès le CAP
Les formations toutes conduites en alternance, peuvent se préparer en MFR sous plusieurs statuts : formation initiale scolaire, apprentissage, contrat de professionnalisation, formation professionnelle continue. Elles préparent aux métiers de l'agriculture, des aménagements paysagers, de l'arboriculture, de la forêt, de la nature et l'environnement, des services aux personnes, de la petite enfance, de la santé, du social, de la vente, de la restauration et du service, de l'animation des territoires et de la maroquinerie.
L'alternance en MFR :
une histoire de relations
La formation par alternance permet de mettre en relation les acteurs (maîtres de stage ou d’apprentissage, les personnels de la MFR, familles) qui partagent tous un objectif commun : la formation des jeunes et des adultes. Ce partenariat n’est pas naturel, il doit être organisé.
Notre conception
de la réussite
Un jeune réussit dans la vie lorsqu'il s'épanouir en faisant le métier qu'il aime. Le projet de chaque jeune est placé en premier plan. Nous sommes convaincus que chaque individu porte en lui les germes de sa propre réussite et qu'en lui faisant confiance, en le valorisant, en l'encourageant dans sa progression, nous l'amènerons à exprimer le meilleur de lui-même.
Les veillées en internat
La restauration et l’internat sont proposés par les 6 MFR. Les jeunes ont besoin de moments de loisirs et de détente. Les soirées en internat où l’encadrement est assuré par du personnel qualifié, leur apportent des temps d’animation, de partage, de convivialité. Les jeunes apprennent également à se connaître, à échanger sur différents sujets et à s’ouvrir aux autres.
Portes Ouvertes en mars
et mai 2021
Afin de présenter aux familles et aux jeunes, le déroulement de notre pédagogie par alternance et nos activités pour les internes, des Portes Ouvertes sont organisées samedi 20 mars et samedi 29 mai 2021 de 9 h à 17 h (afin de respecter les mesures sanitaires, l’accueil se fait uniquement sur rendez-vous et des Portes Ouvertes virtuelles peuvent s'organiser aux mêmes dates).
Florence Serizay,
animatrice du JDL
Fédération MFR Sarthe :
Tél : 02 43 87 87 20
www.mfr-72.fr
FB : Mfr_Sarthe
Teufeurs déchaînés, Lieuron sous pression
La « Rave Party » s’est déroulée à Lieuron en Bretagne dans la nuit du 31 décembre 2020. Elle a duré 3 jours et a été arrêtée le 4è par les autorités. 2500 personnes étaient réunies dans un ancien hangar industriel (ancienne usine Alizol fermée en 2003). « Les teufeurs » venaient de toute la France et même de pays étrangers.
Les premières forces de l’ordre arrivant sur place , trois hommes se sont fait « tabasser ». Leur voiture de service a été brûlée. Nous avons demandé aux jeunes autour de nous ce qu’ils ont pensé de cet évènement...
Qu’en pense la jeunesse ?
Certains sont pour ce genre de fête à l’image de Lorena (16 ans) : "Je suis pour car on est jeune et il faut profiter de sa jeunesse. On n'a qu’une seule vie, il faut s’amuser !"
En revanche, certains sont contre comme en témoigne Mathieu (20 ans) : "Je pense que cela est égoïste car avec les conditions actuelles tout le monde s’oblige à rester confiné et à respecter les gestes barrières tandis que certains s’autorisent à partir faire la fête !"
Mais d’autres ont des avis partagés, comme peut nous le montrer Joseph (20 ans) : "Je pense que ce genre de fête devrait être toléré en extérieur car il est nécessaire de s’amuser, mais je trouve tout de même cela irresponsable de le faire dans un lieu clôt là où la transmission se fait plus simplement !"
Ou encore Etienne (20 ans) qui nous confie : "Je trouve ça trop bien mais à la fois plutôt scandaleux car cela peut engendrer de graves conséquences !"
Tugdual, Lucien, Evan, Alban, Léo, Thibaud
Seconde Forêt,
MFR la Ferté-Bernard
Faut-il interdire la chasse ?
91 % des élèves interrogés à la MFR Les Forges, école des métiers de la nature et de la forêt, sont pour la chasse et 9 % contre.
Quels sont les arguments pour ? Les arguments contre ? Avec des camarades de classe nous avons interrogé 67 personnes de notre école pour avoir leurs avis...
La chasse : une activité indispensable
Le premier argument avancé par les interrogés est que la chasse est indispensable à la régulation des espèces nuisibles et invasives, la préservation et le développement des écosystèmes. Par ailleurs, elle donne la possibilité de se nourrir sans passer par les industries alimentaires. Enfin, elle permet d’indemniser les agriculteurs pour les dégâts causés par les sangliers et les chevreuils sur les cultures grâce aux permis de chasse achetés tous les ans.
Contre l'élevage du gibier
Si quelques uns pensent que la faune peut se réguler toute seule sans l’aide des chasseurs, les opposants sont surtout contre l'élevage du gibier lâché dans la nature pour la chasse. Pour eux, c'est une pratique qui fait souffrir inutilement les animaux. La chasse n'est donc pas totalement remise en cause. C'est surtout la façon de la pratiquer qui fait débat.
A vous de vous faire votre avis !
Orane, Lou, Tom, Samuel, Hugo (Seconde Nature)
Tacos ou filet mignon sur son lit de haricots sauce moutarde ?
Les gars, on se fait un tacos ?
Ou un burger ? ou un Kebab ? Nous, nous aimons les fast-foods d'abord pour leur prix peu élevé. Avec quelques euros, on a un repas de roi. De plus, c'est très facile de s'en procurer. L'attente n'est jamais très longue et il est facile et rapide de manger.
L'autre point fort des fast-foods est l'ambiance entre amis qui y est généralement décontractée ce qui est agréable pour manger son plat. C'est gras, pas équilibré mais on adore ça !
Vive les bons petit plats !
A côté de toute cette malbouffe, il est toujours agréable de se retrouver en famille ou entre amis autour d'un repas plus élaboré avec des produits locaux de meilleure qualité. Souvent les saveurs sont bien meilleures, c'est parfois sucré, salé, doux, amer, acide. Que de diversité ! Pour cela pas besoin d'aller bien loin, juste chez le maraîcher du coin ! Et vous, connaissez-vous les maraîchers près de chez vous ?
Agostino Elouan Gabriel Raphaël (Seconde la Ferté-Bd)
La "mal-bouffe", une alimentation omniprésente chez les jeunes
Les fast-foods sont très présents dans notre quotidien. Nous vivons dans un monde où les gens ont de moins en moins de temps. Elle provoque certains problèmes de santé importants chez les adolescents.
La malbouffe se dit inquiétante pour leur santé car manger souvent et mal peut entraîner obésité, surpoids, diabète, insuffisance cardiaque etc....
Mais nous savons que même les avertissements des parents et des médecins ne suffiront pas à leur faire peur. Les adolescents auront toujours une préférence pour les féculents et les pizzas que pour les légumes et les fruits. Qu’on se le dise, les fast-foods auront toujours meilleur goût que des légumes !
A l’âge de l'indépendance, les repas entre potes (pizzas, hamburger…) seront toujours plus agréables que les repas à table avec les parents.
Le type de nourriture mou, facile à manger, rapide… Une autre raison pour laquelle les jeunes aiment particulièrement aller manger au fast-food, est l’ambiance décontractée, le plaisir de manger avec leurs amis.
Les fast-foods sont aussi très attirants pour leur choix divers et pour leur prix très attractif. Ils organisent des jeux pour faire gagner des cadeaux, ce qui peut provoquer une envie d’y retourner.
Sans diaboliser les fast-food et la nourriture "plaisir", il suffit parfois juste de "doser" et de faire preuve de bon-sens.
Layna G. et Colleen M.
Terminale Bac Pro MFR de Fyé
Les jeunes testés "négatifs" !
La situation sanitaire a freiné tous les jeunes étudiants en France, qu’ils soient au collège, au lycée ou en études supérieures depuis la Covid-19. L’état français a mis en place un confinement mi-mars pendant une durée de 2 mois et cela a amené la séparation des jeunes sur les lieux d'études mais aussi socialement.
Les conséquences
Depuis mars 2020, la plupart des étudiants en études supérieures ne sont pas retournés à la fac et restent chez eux pour suivre les cours en ligne, principalement sur leur ordinateur personnel.
Heureusement pour les classes de la maternelle à l’année de terminale, les jeunes retournent à l'école en appliquant les mesures sanitaires.
Aujourd’hui plus d’un jeune sur trois souffre de dépression et d’anxiété suite à la pandémie, selon des études récentes. Cela est expliqué par la fermeture de tous les endroits de réunions pour les jeunes (bar, ciné, restaurants), les restrictions sanitaires, le fait de porter un masque dès que l’on sort de chez soi, plus le droit de sortir après 18h.
Les jeunes sont censés vivre leurs “plus belles années de leur vie” mais la pandémie en fait autrement. En plus de tout ça, en 2020, trois jeunes sur dix ont déjà eu des pensées suicidaires. Génération sacrifiée ? Solidarité entre générations ? Nous n'avons pas encore assez de recul pour apporter un jugement mais nous, les jeunes, comme tous les citoyens, nous attendons la fin avec impatience !
Romain P. et Chloé C. Terminale Bac Pro SAPAT MFR Fyé
La bonne tenue selon les adultes
Qui décide de notre façon de nous habiller ? Selon les adultes il faudrait s’habiller dans “la norme” et rester conforme.
Il ne faudrait pas avoir son propre style et respecter les restrictions vestimentaires qu’ils nous imposent. Il ne faut pas mettre de jupes trop courtes sinon cela donne un côté "aguicheur", ni de hauts où l’on peut voir un morceau de notre ventre. Ne pas mettre de hauts transparents, sinon cela peut "exciter" certains garçons. Il faut mettre obligatoirement un soutien-gorge sinon c’est trop “vulgaire”. Il ne faut pas mettre de jeans à trou car c’est trop “négligé”, voici quelques exemples de restrictions !
Nous pensons que chacun devrait être libre de porter ce qu’il veut car c’est ça la liberté !
Oui, chacun devrait être libre...
Chacun devrait être libre d’avoir son propre style et il ne devrait pas avoir de règles conformes sur la façon de s’habiller. Personne ne devrait avoir quelque chose à dire sur notre style vestimentaire ou ce que l’on aime porter.
D’après les adultes, c’est aux filles de changer, car ce sont des futures femmes et elles doivent adopter le bon corportement pour être des femmes exemplaires, avec de bons principes. Elles ne doivent pas attirer l'œil et doivent faire preuve de bon sens. Comme si les vêtements étaient le reflet de l'âme !!
Des idées parfois sexistes
Depuis quelques années, nous observons que les jeunes et principalement les filles, considèrent ce sujet comme étant plus large que de simples codes vestimentaires. Ces "normes" traduisent davantage des idées parfois sexistes sur les tenues et le comportement des femmes. Est-il normal, encore en 2021, de s'interroger sur les risques encourus lorsque nous décidons de nous habiller avec une jupe ? Non.
Lauryann D., Maëlys M., Terminale Bac Pro SAPAT
Nos souvenirs de bêtises
Des "petites" ou des "grosses bêtises" ?
Si nous faisons l'inventaire de nos bêtises d'enfance et d'adolescence, nous constatons qu'elles sont plus ou moins graves : des anti-sèches qui nous aident lorsque nous n'avons pas assez révisé, des petits bonbons volés car ils nous faisaient trop envie, des dessins réalisés sur des tables, quand un cours nous passionnait...
Par contre, ce qui se passe assez souvent au sein de nos familles, ce sont des mésententes avec les grands frères : plusieurs d'entre nous ont raconté que ceux-ci, sans travail, ne font rien à la maison et se permettent de donner des ordres aux autres membres de la famille, ce qui provoque des disputes, des insultes, voire des "tartes à la figure"...
Les petites bagarres entre frères sont récurrentes, malheureusement...
Des bêtises "professionnelles"
Tous les trois, nous sommes rentrés un peu dans la vie active depuis nos 14 ans. En effet, grâce aux MFR et à l'alternance, nous allons travailler dans les fermes.
Mais tout ne se passe pas comme prévu, même en stage ! L'un d'entre nous s'est perdu en tracteur, un autre est allé dans le fossé avec un télescopique.
L'incident qui a fait le plus peur à un camarade, c'est lors d'un transport de déchets verts mal brûlés : le feu s'est embrasé dans la remorque, à cause du vent !
Mais nous sommes conscients : nos bêtises ne sont pas terminées, car nous ne sommes qu'adolescents...
Nestor, Dylan et Brieg, classe de 1ère CGEA,
MFR Verneil-le-Chétif.
L'amitié, c'est bon, bon, bon...
Notre amitié date de 4 ans : nous nous sommes rencontrés en classe de 4e à la MFR de Verneil-le-Chétif. Nous nous sommes rapprochés car nous avions les mêmes centres d'intérêt et la même passion : l'agriculture.
Aujourd'hui, tous les trois, Killian, Anthonin et Baptiste, nous sommes en classe de 1ère CGEA, seul Steven nous a quittés pour aller faire un CAP en métallurgie.
Soirées et sorties
Nous nous rappelons de notre première soirée, en avril 2017 : c'était une soirée pour se retrouver et discuter autour d'une bière (et une seule !). Les premières sorties consistaient à aller encourager notre "pote" kiki, au match de basket ou bien à aller faire du quad...
Bientôt, nous allons fêter nos 18 ans !! de belles fêtes en perspective...
L'amitié est importante
Pour nous, l'amitié est importante : nous passons de bons moments ensemble et nous avons besoin de nos potes pour échanger, trouver du réconfort, parfois. Nous nous voyons assez régulièrement, même en dehors de la MFR, même si nous habitons loin les uns des autres.
Killian, Anthonin et Baptiste,
élèves en classe de 1ère CGEA,
MFR Verneil-le-Chétif.
Nous, la jeunesse agricole...
L'agriculture, c'est une passion transmise de génération en génération... Une passion qui réclame de la patience !
Notre chance
A 16 ans, nous avons déjà découvert le monde du travail. Il prend une grande place dans notre vie.
Nos parents, agriculteurs, nous ont permis de découvrir plus vite le monde agricole et nous ont donné envie de participer à leurs activités professionnelles, même si ce n'est pas toujours rose et qu'ils passent moins de temps avec nous.
Dans notre petit groupe, nous trouvons que certaines activités sont moins plaisantes que d'autres, surtout quand une mésentente s'installe entre le stagiaire et le maître de stage.
Adultes avant l'âge
Nous sommes de vrais adulescents, c'est à dire que nous sommes entre l'adolescence et l'âge adulte.
Mais, grâce à l'alternance, nous avons pris en maturité et nous avons plus de responsabilités que les jeunes de notre âge, malgré les "déboires" que nous pouvons rencontrer dans ce métier si passionnant.
Nos envies professionnelles
En tant que fils et filles d'agriculteurs, nous n'avons pas tous les mêmes projets, certains veulent reprendre la ferme de leurs parents et d'autres ont plutôt envie de s'installer seul.
Certains veulent faire de la polyculture et d'autres de l'élevage (poulets, vaches allaitantes, vaches laitières, porcs...).
Tout vient à point à qui sait attendre...
Corentin, Antoine,
Amandine et Clément,
Classe de 1ère CGEA,
MFR Verneil-le-Chétif.
On se cherche, on se perd, on se trouve...
Récemment un débat a été largement mis sur le devant de la place publique : comment doivent s'habiller les filles à l'école ?
Notre tenue vestimentaire reflète notre personnalité, notre humeur du moment..Alors oui, on peut avoir plusieurs tenues : trous dans nos jean's, gothique, hip-hop, nombril apparent, couleurs vives... Nous avons tous notre style.
Grâce à nos vêtements, on s'affirme, on se sent à l'aise dans notre corps et donc dans notre société. Nos tenues nous permettent de prendre confiance en nous. On peut donc dire que la mode permet de se distinguer, de montrer d’où l’on vient et quelle identité on transmet.
L'habit ne fait pas le moine mais il fait notre patrimoine !
Léonie, Léa, Marie, Romane, Camille
Seconde Bac pro SAPAT
Notre rapport aux médias
Dans notre classe, nous nous informons beaucoup via les réseaux sociaux. Nous avons voulu voir si c'était une tendance de la jeunesse actuelle.
Les jeunes sont des utilisateurs actifs de la connexion nomade. Ainsi, selon un sondage de Digimind, 81 % des 16-25 ans sont inscrits sur Instagram en 2019 et 74 % utilisent Snapchat. Ils s'informent d'abord par Internet et notamment via les réseaux sociaux (66 %). Alors, en voyant ces chiffres, on se rend bien compte que nous ne sommes pas tout seul !
Et les fake news
dans tout ça ?
Même s'ils font confiance aux médias "traditionnels" qu'ils consultent, les lycéens restent sur leurs gardes et ne croient pas tout ce qu'ils lisent.
Ainsi,70 % des jeunes sondés pensent avoir été confrontés à des informations qui déforment la réalité ou qui sont fausses, les fameuses Fake News ou Infox. Et plus des deux tiers des élèves de 3e ont confiance dans la télévision, la radio et les journaux papier, contre seulement 27 % de confiance dans les réseaux sociaux.
Il est vrai que ce n'est pas toujours facile de s'y retrouver dans toute cette profusion d'informations et heureusement, en cours d'EMC (Éducation Morale et Civique) et de français, avec nos monitrices nous essayons de démêler le vrai du faux !
La classe de Seconde Bac Pro SAPAT (services aux personnes et aux territoires)
Vivre avec nos anciens : une chance !
Nous sommes en services à la personne et avons la chance de vivre de nombreuses rencontres avec nos anciens. Voici notre regard sur la génération de nos arrière grands-parents.
Les stages
Grâce à nos longues périodes de stage en EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) nous avons le temps d'échanger avec les personnes âgées. Elles nous racontent leurs souvenirs d'enfance, la façon dont elles vivaient. A partir de leur témoignage, nous nous sommes pris au jeu de comparer leur vie d'avant avec notre jeunesse. Nos anciens allaient à l'école à partir de 6 ans. Et, à 14 ans, commençaient déjà à travailler alors que nous, nous sommes encore à école et pour plusieurs années ! A l'époque de nos arrière grands-parents, il n'y avait pas de télévision, pas de téléphone portable, et cela donne le sentiment qu'ils étaient heureux avec pas grand chose, alors que nous nous plaignons souvent malgré tout ce qu'on possède !
Part'âge
En 2019, nous avons eu l'occasion de vivre une semaine auprès de personnes âgées au Croisic. Nous avons vécu quotidiennement avec eux et nous avons eu l'occasion de parler de leur époque, même si au début, on appréhendait par peur de ne pas savoir quoi leur dire. Mais ce séjour s'est très bien passé et nous avons réussi à échanger avec eux naturellement. Cette expérience nous a montré que l'on pouvait avoir du lien avec eux malgré notre grande différence d'âge !
Noémie, Mélissandre, Aurore, Romain, Bac pro SAPAT
La maroquinerie
Le CAP maroquinerie à la MFR de Thorigné-sur-Dué se déroule sur une base d'alternance et de cours. La formation est réservée pour des personnes âgées entre 18 et 30 ans ayant acquis dans le passé un niveau équivalent ou supérieur au CAP.
Comment se déroulent
les semaines ?
Les semaines de cours solidifient les acquis des semaines d'alternance. Lors de ces semaines, nous réalisons des articles de petite maroquinerie et de maroquinerie pour pouvoir s'exercer sur les gestes techniques du métier. Depuis le début de notre apprentissage, nous avons réalisé des porte-cartes, des porte-monnaie, une trousse à outils, des trousses rondes. Et nous allons fabriquer un vanity-case, des portefeuilles, une trousse à bijoux et un sac à main.
Que faites-vous des produits
que vous avez fabriqués ?
En partenariat avec les autres classes présentes à la MFR de Nogent-le-Bernard, les articles que nous avons fabriqués seront vendus lors du Marché de Pâques le samedi 27 mars 2021 à Nogent-le-Bernard.
Quels sont vos
différents projets ?
Cette année, nous sommes 3 apprenties à passer le concours du Meilleur Apprenti de France (MAF). Nous allons fabriquer un porte-valeurs. Il s’agit d’un article de petite maroquinerie pouvant contenir 12 cartes de crédit, de la monnaie et des effets divers. Nous avons jusqu'au 15 avril pour envoyer notre porte-valeurs pour participer à l'épreuve départementale. Par la suite on peut passer l'épreuve régionale puis nationale.
Quant à Lou, son projet serait soit un book, soit une belle ceinture.
Enfin Lindsay a pour projet de créer une muselière inspirée de ses chiens, et pourquoi pas par la suite, la commercialiser pour les amoureux des chiens comme elle, car la muselière sera physiologique pour le bien-être du chien.
Nos différents projets s'adaptent totalement aux enseignements, car notre formation nous permet un suivi personnel et de pouvoir avancer à son rythme.
Qu'est-ce-que ça t'apporte
de passer le MAF ?
Pour moi, ça me permet de prendre confiance en moi et d'avoir de la reconnaissance dans ma famille et dans mon travail. (Elsa)
Typhaine, Clarisse et Elsa,
apprenties en CAP Maroquinerie
Des projets d'aménagement de l'espace
En quatrième, nous réalisons des travaux pratiques de bricolage à partir de matériaux de récupération.
Les objectifs étaient de créer des objets nécessaires sur l’instant mais aussi réutilisables à la MFR de Thorigné-sur-Dué dans laquelle nous serons en septembre 2021. Nous avons réalisé ces projets tous ensemble et avec Susanna, la volontaire italienne de la MFR.
Le fingabol
pour s'amuser
Le fingabol est un jeu qui ressemble au babyfoot mais qui se joue avec les doigts et un jeton. L’objectif est de marquer un but avec le jeton.
Les clous servent à remplacer les joueurs sur le terrain. Nous avons réalisé ce projet avec toute la classe. Le jeu est dans la classe des quatrièmes et des troisièmes.
Nous avons récupéré un ancien plateau d’une table qui était à la MFR, nous avons ensuite cloué des lattes de lit sur les côtés en laissant un espace ouvert pour faire les buts. Il a fallu prendre des dimensions pour le placement des clous. Pour finir, nous avons enfoncé les clous dans le plateau.
Pour le jeton, nous avons collé des joints au pistolet à colle pour que cela glisse et ne fasse pas mal au doigt lorsqu’on joue. Nous avons créé ce jeu pour nous divertir durant les pauses et les veillées.
Alexandre et Charly
La table basse
pour meubler le foyer
Nous avons commencé par réfléchir à la manière de fabriquer la table basse. Nous avons pris une palette amenée par Alexandre. Il a fallu la nettoyer parce qu’elle était entreposée dans une grange avec de la paille. Nous avons récupéré neuf pieds de lits qui n’étaient plus utilisés, que nous avons fixés à la palette. Nous l’avons poncée et nous avons mis de la peinture bleue spéciale pour le bois. Cette table est maintenant dans le foyer de la MFR pour qu’elle soit ensuite déménagée à la nouvelle MFR de Thorigné-sur-Dué. Nous avons mis environ cinq heures pour la réaliser... sans compter le temps de séchage !
Kathleen et Marilou
Le blanc
pour notre confort
Nous avons pris du temps de réflexion pour savoir comment nous allions créer notre banc. Nous avons utilisé des palettes données par Maxime, des vis à bois, des scies, du vernis. Nous avons commencé par scier les palettes, puis il a fallu les poncer. Le vernis que nous avons mis en deux couches permettra au bois de ne pas pourrir car le banc reste dehors sous un abri. Tout le monde a participé. Nous l’avons fait pour réaliser un aménagement à la MFR. Nous pourrons l’utiliser à partir du printemps !
Pauline et Maxime élèves en 4è
à la MFR de Nogent-le-Bernard / Thorigné-sur-Dué
La pêche, un loisir pour les jeunes ?
Amateurs de pêche, nous constatons que la pêche redevient à la mode pour les jeunes en France. Sur les 1 528 452 de pêcheurs (dernier recensement de 2017 de la fédération nationale de la pêche), 347 345 ont moins de moins 18 ans.
Il existe différents types de pêche : à la mouche, au coup, en surfcasting, au feeder, au large, côtière et la "petite pêche". Pour débuter une canne à pêche, du fil, un moulinet, du plomb, quelques hameçons, des bouchons et quelques appâts suffisent. Mais bien d’autres matériels de pêche existent, adaptés au mode de pêche que l’on pratique. En eau douce, les poissons les plus communs que l’on pourra avoir la chance d’attraper sont : la carpe, le brochet, la perche, la brème, le gardon, le silure, le black-bass, l‘ablette, la chevenne, la truite, le goujon ou l’amour blanc.
Une utilité pour la nature
En outre d’être un loisir, la pêche sert aussi à réguler la population de nuisibles comme la perche soleil ou bien le poisson chat. On limite également la présence de l’écrevisse américaine qui détruit les berges des courts d’eaux. On note aussi le silure. Il peut être considéré comme nuisible, car c’est un opportuniste qui mange tout ce qui passe devant lui. Il lui arrive, même, de manger des canards ou des petits chiens. La fédération tente de réintroduire des prédateurs pour réguler ces nuisibles à l'image du black-bass.
Un attrait pour les jeunes
Nous avons remarqué que, depuis une dizaine d’années, il y a eu un rajeunissement dans le loisir de la pêche. Cette activité est d’abord, un loisir mais aussi un sport dans quelques pays. Elle se pratique seul ou avec ses amis, ce qui est une vraie source de bonheur pour nous, grâce aux bons moments passés entre copains et à la joie que procure le fait d’attraper un poisson. Et une fois le poisson pris, on le partage ensemble autour d’une table, ce qui rend cette activité d’autant plus conviviale. C’est donc un loisir qui nous crée de bons souvenirs partagés avec nos amis. La pêche est aussi une passion souvent transmise par les parents ou les grands parents. Elle nous permet de nous divertir aussi en famille et de passer du temps au contact de la nature, ce qui est appréciable. Tout ceci nous permet de vivre de bons moments, ce qui peut en partie expliquer que cela puisse plaire aux jeunes. Alors, toi aussi laisse-toi convaincre et viens essayer !
Mathis, Alexis, Hugo et Nicolas, 1ère CGEA MFR Bernay
Un lien familial fort
Un partage du travail
De par le métier des parents, une famille d’agriculteurs doit faire beaucoup de concessions. Pendant les périodes de pointes, la famille passe après le travail. Cela permet de développer d'autres liens. La plupart du temps, les enfants vont aider leurs parents. C'est quelque chose que nous faisons depuis tout petit et que nous apprécions particulièrement. Cela permet de nous souder et de partager les goûts communs pour la nature et les animaux. Pour nous, la famille est aussi importante dans le partage du travail.
Mais aussi des loisirs
Notre métier, nous ne le voyons pas seulement comme quelque chose de personnel, mais bien avec notre famille et nous sommes fiers de faire partie d'une famille d'agriculteurs. Être proche de sa famille permet également de partager des activités comme du sport ou des jeux de sociétés sur la terrasse, dès que les beaux jours se présentent. On peut ainsi entendre les rires partagés, résonner dans notre campagne.
Léa, Florian, Emeline,
Killian, Alix et Rémi
1ère CGEA MFR Bernay
Notre atelier bricolage
Étant nombreux dans notre MFR à être amateurs de bricolage, nous participons depuis cette année, en petits groupes, à un atelier de bricolage pendant nos veillées.
Cela nous permet de faire une activité qui nous plaît pour occuper nos soirées. Celle-ci est proposée et encadrée par notre surveillant de nuit. Nous aimons cette activité, que nous pouvons partager entres camarades. Elle est ouverte à tous, de la quatrième au BTSA. Les réalisations ont été nombreuses depuis le début de l'année, le tout principalement à base de bois de récupération, notamment des palettes, ce qui permet de donner une seconde vie à ces matériaux et de limiter les coûts en matières premières.
Du décoratif et de l'utile
Depuis la création de l'atelier en ce début d'année, nous avons fabriqué de nombreux objets : certains qui permettent d'améliorer notre quotidien comme des bancs, d'autres d'utilité plus globale comme des jardinières ou des mangeoires pour les oiseaux. Nous réalisons aussi des éléments décoratifs, comme des animaux en bois que nous avons créés. Ceux-ci ont été utilisés, en particulier, pour égayer les extérieurs lors des portes ouvertes de la Maison Familiale. Nous avons, également, fabriqué un grand totem. Tout le monde peut le voir en arrivant dans la MFR. Nous avons de nombreuses idées en tête et les projets futurs sont nombreux ? mais toutes les propositions sont bonnes à prendre. Nous mettrons nos talents à disposition pour les réaliser.
Les bricoleurs
de la MFR de Bernay
C'est quoi le Bonheur ?
Amandine et Antoine s'expriment sur l'idée de Bonheur...
Et si nous parlions "bonheur"
Et si, pour une fois, nous parlions bonheur ? Non ? Tu ne veux pas ?
Et si, pour une fois, ne serait-ce que cette petite seule fois, nous laissions notre "putain" de tristesse, là où elle est ?
Et si nous laissions les émotions négatives, juste quelques minutes...
Je ne peux pas dire que j'ai eu une vie malheureuse, parce qu'il y a pire et il y aura toujours pire que moi...
Je ne peux pas dire non plus que j'ai eu une vie merveilleuse, ce serait mentir !
J'ai eu une enfance avec un père, une mère, tout le monde n'a pas cette chance !
MAIS j'ai perdu mon père à l'adolescence, ça m'a détruit complètement, j'ai perdu un pilier.
J'ai connu des personnes qui ont trahi ma confiance, qui m'ont "claqué par terre", qui m'ont brisé intérieurement, qui ne m'ont jamais aidé à me relever et ça leur faisait plaisir ! Mais à chaque chute, je me suis relevé, à chaque chute j'avais le plaisir de montrer que j'y arriverai.
C'est vrai que parler de "tristesse", c'est facile, parler de "bonheur", c'est comme écrire un livre, le laisser ouvert pour que le monde entier puisse le lire. Beaucoup le font, beaucoup ont le courage.
Parler de "bonheur", c'est compliqué : nous sommes gênés, nous ne savons pas trop quoi dire, nous avons envie de rire, aussi, parfois.
Le bonheur, ce n'est pas forcément des petits moments par-ci, par-là, dans notre vie, c'est aussi les moments du quotidien : le " Bonjour" du matin, le "Bonne nuit" du soir, le petit bisou de ton amoureuse avant de partir au lycée, le câlin du chat quand tu te réveilles, ou encore le plaisir de déguster une énorme pizza devant la télé avec tes potes.
Le bonheur est partout autour de nous, mais nous avons tellement la tête plongée dans la tristesse, que nous n'y prêtons même plus attention, nous nous engouffrons le cerveau de problèmes liés aux sentiments, aux disputes, aux soucis entre potes, aux "qu'est-ce qu'on mange, maman ?", aux "Putain, fait chier, encore des leçons !"...
Parfois, j'avoue, j'aimerais bien retourner en enfance et vivre ma vie d'enfant normal, comme tous les autres...
J'aimerais vivre le conte de fée d'un prince ou encore devenir le super héros qui sauvera le monde entier.
Mais être quelqu'un d'ordinaire, c'est aussi sauver le monde, il faut s'en persuader !
Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler de "bonheur", parce que parler de "bonheur", c'est aussi vous apporter du bonheur !
Aujourd'hui je me suis alors promis de sourire, même si la vie ne me fait pas de cadeau...
Antoine, classe de Terminale Paysage, MFR Verneil-le-Chétif.
Chacun fait, fait, c'qui lui plaît, plaît, plaît..
Chacun a sa propre idée de ce qui le rend heureux. Pour certains, être heureux, c'est juste pouvoir faire la fête ou lire. Pour moi, être heureuse, c'est profiter de la vie, des personnes qui m'entourent, de ma famille, de mes amies, car on ne sait pas de quoi est fait demain. Être heureuse, c'est aussi faire ce que j'apprécie, aussi bien dans le métier que j'apprends que dans mes loisirs, peu importe si les autres ne sont pas de cet avis... Soyez heureux !
Amandine, classe de 1ère CGEA, MFR Verneil-le-Chétif.
Le bonheur en Seconde
Nous avons réalisé un sondage dans notre classe. Nous avons demandé aux 17 personnes présentes de citer deux choses qui, pour elles, représentaient le bonheur.
Le résultat de ce petit sondage est très instructif : si les jeux vidéo arrivent en pôle position des conditions pour accéder au bonheur, ce n'est qu'avec un bien maigre pourcentage. Alors, les jeunes sont addicts aux jeux vidéo ?!
Rayan et Esteban, MFR la Ferté.
Le bonheur selon nos moniteurs
Nous sommes allées dans le bureau des moniteurs pour leur demander ce qu'était le bonheur selon eux, et ça c'était un vrai bonheur pour nous.
"Le bonheur c'est l'odeur de la tartiflette" parole de gourmande ! "Rire au moins une fois aux éclats dans la journée et je suis bien : ça c'est le bonheur pour moi !"
"Regarder des séries en mangeant du chocolat chaud et des chamalows" parole d'une vraie sérivore ! "Le vrai bonheur c'est de travailler avec les personnes que l'on aime"
"Prendre conscience que les petits bonheurs font de nous les plus heureux". "Pour être heureux il faut se contenter de ce que l'on a" paroles de sages !
Pour nous, le bonheur c'est l'amitié, l'amour, les découvertes. Quel que soit notre âge on vit différents plaisirs, sources de bonheur.
Talia, Crystal, Chabella, Séverine, Kimberley et EvaBac Pro SAPAT MFR Coulans
C'est quoi le bonheur pour les CAPa 1ère année ?
Lors d'un débat en classe, on s'est demandé : "c'est quoi le bonheur ?" Alors voici nos différentes perceptions du bonheur.
Kathleen : « Pour moi le bonheur c'est quand je rencontre de nouvelles personnes »
Elisa : « C'est d'être heureux, amoureux »
Anaïs : « C'est pouvoir se faire plaisir »
Lydie : « Le goût de vivre »
Lucas :« Voir sa famille réunie »
Sarah : « Recevoir des colis »
Léa : « D'être libre, d'être qui on veut, d'aimer qui on veut »
Lucas : « C'est depuis qu'elle est entrée dans ma vie »
Maxime : « Passer du temps avec mon beau-père pour bricoler, par exemple »
Marilou : « C'est quand on a accompli tous nos projets »
Pauline : « C'est d'être tous là les uns pour les autres, être à l'écoute des autres »
Léana : « C'est de se sentir bien dans sa peau, avec soi-même »
Curtis : « Vivre le moment présent »
Alexandre : « Profiter de ses parents le plus possible »
« C'est d'être
tous ensemble ! »
Les CAPa 1
de la MFR de Nogent-le-Bernard / Thorigné-sur-Dué
Le bonheur de vivre à la campagne
« Le calme de notre campagne, pour nous c’est important, avec les bruits qui varient selon les changements de saisons comme les différents oiseaux que l’on peut entendre ! », répondent des élèves de première en filière agricole, quand on leur parle de bonheur. Ces jeunes, la plupart du temps, aiment le calme de leur lieu de vie. Pour eux, vivre en ville ce n’est pas possible, car la joie de vivre ne serait pas la même.
La proximité de la nature
Chacun vit proche de la nature à sa façon. Parfois, des familles urbaines changent et préfèrent venir habiter dans ce milieu plus tranquille. Nous, nous aimons ces matins mouvementés, animés par les bruits de la salle de traite, des tracteurs, des volailles et tous les autres bruits de la nature. Cela permet de nous réveiller avec le sourire et de nous rendre heureux.
Dans un cadre sanitaire difficile à vivre, il est plus facile d’être heureux à la campagne. Les personnes peuvent y circuler sur leur terrain et profiter de l’air frais, alors qu'en ville on n'a pas forcément cette chance. Cette joie, elle est également chez les enfants, quand ils se retrouvent devant un tracteur, un bovin ou une poule. Ce n’est pas le genre de réaction qu’ils auraient devant une voiture en ville.
Léa, Alix, Rémi, Emeline, Florian et Killian
élèves de 1ere CGEA,
MFR Bernay-en-Champagne
Le bonheur et la consommation
Nous, les jeunes, nous sommes dans une génération de consommateurs. Nous consommons, nous ne répondons plus aux besoins mais aux envies.
Le bonheur est difficile à définir. Cette notion, en revanche, pourrait se définir par un état de bien-être engendré par des événements heureux, de plaisir. La consommation permet, selon nous, d'y arriver. L'achat de vêtements, de matériels, de nourriture nous permet d'atteindre ce bonheur.
C'est aussi le moyen de s'affirmer comme adulte. La consommation est liée à l'argent. Posséder, c'est aussi être identifié comme une personne à part entière, un adulte.
Les jeunes sont-ils les plus concernés par cette consommation ?
Il apparait que nous sommes les plus exposés à la consommation. Nos usages des réseaux sociaux, des écrans au sens large, nous exposent aux produits de consommation à cause des publicités. En revanche notre pouvoir d'achat est faible, car nous n'avons pas encore de revenus qui nous permettent de consommer plus librement.
Le bonheur par la consommation est donc principalement une promesse pour les jeunes. Aussi, nous pourrions nous demander : "une promesse suffit-elle à faire notre bonheur ?
Lauryann et Noémie Terminale Bac Pro. SAPAT, MFR Fyé