Le 2 octobre 1961, 57 garçons issus du monde agricole sont accueillis dans la première MFR sarthoise, au château de Blandan à Neuville-sur-Sarthe.

Joseph Leroyer, qui fût le chef de file dans la création et le développement des MFR en Sarthe, évoquait déjà la place des familles engagées dans les Conseils d’Administration, où chacune peut apporter « sa réflexion, son ingéniosité, son dévouement et sa générosité ». Il déclarait même : « Il faut chercher à ce que tout le monde soit responsable et ne pas se contenter d’être assisté ». Nous pouvons reprendre ses propos : « Dans la Sarthe, nous avons fait ce que nous avons pu et nous en sommes fiers. Aujourd’hui, on voit autour de nous ce que les MFR ont apporté en formation : ouverture d’esprit, compréhension, compétence, bonheur de vivre, enrichissement du milieu rural ». (extrait d’un discours dans les années 70)

À la rentrée 2021, des familles sont encore engagées pour faire vivre le « réussir autrement » !

Le Conseil d’Administration de la Fédération Départementale des MFR 72 poursuit cette œuvre, avec les Conseils d’Administration de chaque MFR et les équipes, en effectuant depuis 2 ans un important travail de réflexion et de projection : « Vision 2030 de la Fédération 72 et des MFR Sarthoises ».

L’Assemblée Générale de notre FD 72, le 31 mars prochain sera un point d’orgue de cette réflexion commune visant à établir notre feuille de route commune pour les 8 ans à venir.

Je profite de cet éditorial pour vous présenter notre nouvelle directrice de la Fédération Sandrine Rozé, Vendéenne, ancienne directrice de la MFR de Saint-Michel-Mont-Mercure, dans le réseau depuis 30 ans. Nous lui renouvelons tous nos souhaits de réussite, d’épanouissement et de bonheur dans sa nouvelle fonction.

Les six Maisons Familiales Rurales représentent 588 jeunes en formation scolaire (4e, 3e, CAPa, Bac Pro, BTSa) ; 185 apprentis, adultes en contrat de professionnalisation (en CAP, Bac Pro, BTSa et Bachelor) ; 1 500 maîtres de stage/d’apprentissage ; plus de 100 bénévoles engagés dans les Conseils d’Administration. Animées par 102 salariés, elles préparent aux métiers de l'agriculture, des aménagements paysagers, de l'arboriculture, de la forêt, de la biodiversité, de la nature et de l'environnement, des services aux personnes, de la petite enfance, de la santé, du social, de la vente, de la restauration et du service, de l'animation des territoires et de la maroquinerie. L’action éducative et pédagogique des MFR et de ses acteurs est reconnue dans le système éducatif français. Notre pédagogie spécifique de l’alternance valorise l’expérience du terrain et contribue à l’acquisition des compétences à la fois personnelles et professionnelles.

Réflexion des jeunes sur l’élection Présidentielle

Dans ce journal, les jeunes des 6 MFR s’expriment autour d’un sujet d’actualité : l’élection Présidentielle. Nous offrons à nos lecteurs le plaisir de découvrir ces articles. Nous sommes fiers et félicitons les élèves ainsi que leurs moniteurs pour la réussite de cette 14ème édition de Paroles de jeunes.

Quels talents !

Didier Hervo, Président de la FD des MFR de la Sarthe.

Les 16 millions de vues de la vidéo du Président Emmanuel Macron jouant avec les youtubeurs McFly et Carlito, montrent combien les Politiques ont intérêt à inclure les réseaux sociaux dans leur communication. Autre exemple, le ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebarri cumule des millions de vues, de j’aime, et des comptes fans.

L’engouement des jeunes autour de la médiatisation des personnalités politiques est à double tranchant : apprendre des Politiques à travers les réseaux sociaux plaît aux jeunes, mais il faut se méfier de cet engouement car les électeurs novices sont très influençables et oublient parfois de s’intéresser aux programmes politiques.

Lors de la présidentielle de 201, la propagande a pris un nouveau tournant. Jean-Luc Mélenchon a commencé à "clasher" ses opposants pour créer un buzz médiatique. L'impact, considérable, a incité d'autres personnalités comme Marine Le Pen et, plus récemment, Eric Zemmour à adopter cette attitude de provocation.

Les politiciens se sont emparés des réseaux sociaux qui prennent une place croissante dans leurs stratégies. Leur influence grandit chez les jeunes, friands de ces nouveaux outils de communication. L'engrenage médiatique s'affole à chaque campagne électorale au détriment d'une analyse approfondie de la réalité des programmes des candidats.

Apolline, Louise, Rachel, Julie, Steeven

Seconde Bac Pro SAPAT

TikTok, Instagram, Facebook, Twitter, Youtube : les politiques usent et abusent des réseaux pour sensibiliser les jeunes.

En plus de la propagande sur papier, les politiques martèlent leurs programmes et font passer leurs messages en images. Emmanuel Macron, publie 1 à 2 vidéos par mois.

D’autres le font à travers des publications sur Instagram comme Edouard Phillipe qui en poste 2 à 3 fois par mois.

A contrario, Éric Zemmour poste des publications pratiquement tous les jours. Marine Le Pen, elle, utilise Twitter pour se faire entendre plusieurs fois par jour. Quant à Jean Castex, Premier ministre, il publie sur Facebook plusieurs fois dans une journée pour ensuite ne plus poster pendant 1 semaine. Les personnes publiques utilisent donc de plus en plus les réseaux sociaux comme un outil de travail et un moyen de communication avec les plus jeunes pour réussir à plus se faire entendre.

Les jeunes adolescents et futurs votants apprécient cette communication interactive et attractive. Ils peuvent partager, commenter, liker, faire des duos avec TikTok, c’est bien plus vivant que de rester assis sur un canapé à écouter des débats qui n’en finissent pas !

Lisa, Jade, Morgane, Lya, Maëlys

2nde Bac Pro SAPAT

Nos personnalités politiques utilisent le réseau social chinois, TikTok, pour sensibiliser les jeunes à certains sujets.

Pour le Président Emmanuel Macron, tout a commencé le 7 juillet 2020 lorsqu'il a félicité les bacheliers et, depuis, il enchaîne les interventions face caméra. Pour inciter les jeunes de 16 à 24 ans (60 % des utilisateurs) à se faire vacciner contre la COVID 19, il n'hésite pas à dégainer son smartphone et tourne une vidéo. Et les chiffres parlent : 92 % des 18-24 ans ont reçu 2 doses. Peut-on y voir une influence de TikTok ? Ce qui est sûr c'est que notre Président est très suivi avec 2,8 millions d'abonnés de toutes les générations.

Récemment, il a tourné une vidéo TikTok sur l’endométriose qui a dépassé les 43 000 vues, un sujet sensible et important pour les personnes qui sont concernées, une vidéo utile pour informer les personnes qui ne connaissaient pas cette maladie.

Enola, Kélia, Lily et Inès

2nde Bac Pro SAPAT

Nous : gilets jaunes ?

Nous ne sommes pas des "gilets jaunes" et ne partageons pas forcément leurs idées, mais nous nous sommes mis à leurs places et avons imaginé des paroles modifiées de l'hymne Français, qui pourraient correspondre à leurs pensées...

Nous avons même essayé de chanter avec ces paroles et ça "matche" !

Les symboles : témoins de nos futurs métiers !

Encore deux autres drapeaux "customisés" à nos goûts : de façon informatique pour le premier et complètement "fait main" pour le deuxième.

Pour finir, vous aurez reconnu, bien sûr, "Maria Bodins guidant le peuple"...

Mme Poupon pour les classes de 1ère CGEA et AP

L'actualité et les symboles...

La publicité des poulets de Loué, le mouvement "MeToo" et la crise de la Covid-19...autant de sujets d'actualité que nous avons traités dans ces réalisations. 

Ici, les techniques et supports utilisés sont très différents :

- création entièrement manuelle avec du dessin, coloriage, collage pour le drapeau-slogan "poulets-humains de Loué", et jeux de mots avec le slogan ;

- montage photo et insertion de mots-clés pour "Marianne, la paysagiste féministe" ;

- paroles parodiées de la Marseillaise pour la référence à la Covid...

Nous avons voulu visualiser l'évolution des Français. Les primo-votants découvrent ce qu'est une élection présidentielle et les thèmes importants pour les Français. Mais quels étaient-ils à l'époque de leur naissance ?

La classe de 1ère CGEA

Le 21 avril 2002, près de 11,7 millions d'inscrits (soit 28,4 %), ne se prononçaient pas lors du 1er tour de l'élection présidentielle. Jacques Chirac sortait en tête de ce scrutin avec 13,75 % de votes des inscrits, soit 19,88 % des votes exprimés. Ce constat, un record pour une présidentielle, faisait des abstentionnistes la tendance majoritaire.

En 2017, lors de la dernière présidentielle, le constat était le même avec 22,23 % de personnes inscrites à ne pas s'exprimer (chiffres ministère de l'Intérieur).

Les 18-30 ans sont les plus concernés

Les jeunes citoyens sont régulièrement les plus concernés. On peut y voir plusieurs explications politiques : un réel désintérêt pour la politique, l’impression de ne pas être bien représentés par exemple.

Des raisons pratiques également : en effet de nombreux jeunes actifs sont toujours attachés au bureau de vote parental même s’ils ont quitté le domicile familial.

De nouvelles stratégies des partis politiques

Pour 2022, les dirigeants politiques et leurs cellules de communications cherchent donc à appâter ces tranches d’âge qui ne consultent pas ou peu les médias traditionnels. Pour y parvenir, ils utilisent de nouvelles stratégies et de nouveaux outils.

L'utilisation des nouvelles technologies est devenue chose courante avec l'utilisation de réseaux sociaux ou de plateformes en ligne (Facebook, Twitter, TikTok, Twich...).

Le but n'est plus seulement de convaincre les électeurs par un programme, mais d'intégrer leur quotidien, de faire parler de soi, de faire du buzz.

On trouve également des applications comme Elyze permettant de mieux connaître les différents candidats et donc aider à faire son choix. Et, peut-être, faire diminuer l'abstention...

La classe de 1ère CGEA 

En 2002, Jean-Marie Le Pen et le Front National passaient pour la 1ère fois au 2ème tour de l'élection présidentielle après une campagne basée sur les thèmes de l'insécurité et de l'immigration. 20 ans plus tard, ces sujets sont toujours au coeur des débats

L'immigration est au cœur des sujets politiques français à la veille de l'élection présidentielle. Ces immigrés, combien sont-ils en réalité aujourd'hui ? On compte actuellement 6,6 millions d'immigrés en France soit 10,2 % de la population totale française (chiffres Insee). A l'inverse on compte au total 3,5 millions de français vivant à l’étranger (Jean-Yves Le Drian, 24/03/2020). Au niveau mondial, la France est le 5ème pays qui accueille le plus de migrants derrière l'Italie, l'Allemagne, le Japon et les États-Unis.

Les Français partagés

Les avis des Français sur l'immigration sont divisés en 2 groupes qui s'opposent : une part des français pense que l'on en fait plus pour les immigrés que pour les français et qu'il faut passer d'une immigration "subie" à une immigration "choisie". Une autre part pensera plutôt que l'immigration est une chance pour la France et que les pouvoirs publics luttent efficacement contre l'immigration clandestine (IFOP 01/2020).En 2019, Emmanuel Macron déclarait « Nous devons passer à une immigration choisie pour pouvoir mieux les accueillir » (Europe 1, 09/2019).

Cette gestion de l'accueil des étrangers qui a toujours été un sujet important prend une place importante dans la campagne présidentielle de 2022 avec plusieurs partis en faisant la base de leur campagne électorale. Au point d'être le point clef dans le choix des français ?

Antoine, Corentin, Benjamin, Antonin, Mathis, Alexis

Classe de 1ère CGEA

Pour ce projet, nous avons créé un questionnaire pour notre rencontre avec Madame le Maire de Thorigné sur Dué.

Lorsque nous sommes arrivés à la mairie, nous avons rencontré Madame Gauthier-Chailloux qui est le maire de la commune où se situe notre MFR. Elle nous a accueillis dans la salle de réunion du conseil municipal, qui sert également de salle de mariage.

Elle nous a demandé si on connaissait les différents symboles de la république qui sont : la devise « Liberté, Égalité, Fraternité », la Marianne, le bonnet phrygien, le coq, le drapeau tricolore et la Marseillaise.

Nous avons commencé à échanger sur l’importance du métier de Maire. C’est à ce moment là qu’on a remarqué qu’elle avait beaucoup de responsabilité. Elle peut être réveillée en pleine nuit pour aller récupérer un cheval en divagation. Être maire ce n’est pas juste être responsable des finances, elle a plein de nouveaux projets comme trouver de nouveaux propriétaires pour la boulangerie du village, créer une MAM, mettre en place d’appareils de musculation au city stade, enfouir les lignes électriques…

Elle a choisi d'arrêter l'exercice de son métier pour travailler pleinement à la mairie. Elle ne fait pas son travail de maire pour le salaire mais parce qu’elle aime cette fonction.

Les élèves de la classe de 4e

La MFR de Thorigné sur Dué a ouvert ses portes le 15 octobre 2021, dans le cadre du Monument du Mois. Cet évènement est organisé par le Perche Sarthois pour mettre en valeur le patrimoine local, les visiteurs pouvant découvrir des bâtiments habituellement fermés au public.

Le site de la MFR a été ouvert au grand public lors de cette manifestation et, grâce à différents acteurs, nous avons pu travailler sur l'histoire de la MFR.

70 personnes se sont déplacées, nous les avons guidées et pu leur apporter des explications sur 7 lieux différents de la MFR :

- le jardin ;

- le bâtiment pédagogique, la maroquinerie ;

- l'extension ;

- le château (le perron) ;

- l'internat ;

- le réfectoire ;

- le foyer et la véranda.

Nous avons créé, pour cette occasion des panneaux afin d'expliquer les différents lieux grâce à nos échanges avec M. Julien, ancien résident dans les années 50 alors que la MFR était encore un Aérium (lieu pour des enfants qui avaient des soucis de santé, un manque d'alimentation). Lors de cette rencontre, il nous a expliqué comment était l'ancien lieu.

Aujourd'hui ils nous disent bonjour !

Pour la réalisation des panneaux explicatifs, Lauréane du Perche Sarthois nous a fourni des anciennes photos. Pour créer la comparaison et faire un jeu des 7 erreurs, nous avons pris de nouvelles photos des différents lieux, ainsi qu'un dessin réalisé par Léa, une des élèves de la classe de CAPa 2.

Lors de la visite, Léana et Sarah (des élèves de CAPa 2) ont rejoint des personnes du foyer ANAÏS (Association d'Action et d'Insertion Sociale), qui ont vécu dans les lieux juste avant la fermeture en 2014. Les résidents ont pu redécouvrir les bâtiments et se remémorer leur vécu. Aujourd'hui, quand ils passent devant les salles de classe, ils nous disent bonjour.

Grâce à cet évènement, nous avons pu découvrir l'historique de notre établissement. Ce fut une expérience très riche.

La classe de CAPa 2 SAPVER

Que devons-nous faire pour améliorer la sensibilisation à l’écologie ?

Pour améliorer notre engagement en faveur de l’environnement, il faut faire plus de sensibilisation auprès des personnes, par exemple en créant des affiches qui nous rappellent qu’il ne faut pas jeter de déchets par terre. Il faut aussi encourager les gens à utiliser les transports en commun (train, tram, vélo) plutôt que la voiture. Chaque ville peut mettre aussi à disposition des passants, des poubelles à masque et des cendriers. Il est aussi possible de créer des jardins partagés dans les centre-ville.

Penses-tu être un éco-citoyen ? Quel est ton point de vue sur l’écologie ?

L’écologie, c’est le fait de faire attention à l’environnement. Pour nous, l’écologie est bien pour la planète, les êtres humains et les animaux. C’est-à-dire qu’on se soucie d’elle. Il faut la respecter, par exemple, ne pas jeter les déchets par terre. L’écologie c’est quelque chose qu’il ne faut pas oublier et qu’il faut appliquer tous les jours. Nous ne nous demandons pas si nous sommes éco-citoyens ou pas, mais nous savons qu'il faut prendre soin de notre planète.

Si tu devais donner une note sur ton investissement écologique, elle serait de combien ? Pourquoi ?

La moitié des élèves interviewés ont attribué une note inférieure à la moyenne. Ils disent ne pas se préoccuper particulièrement de l’environnement au quotidien comme par exemple, faire le tri sélectif ou ramasser les déchets par terre.

L’autre moitié des élèves interviewés, ont donné une note supérieure à la moyenne parce qu’ils sont investis dans l’écologie grâce à leurs parents. Pour eux, l’écologie est utile pour la planète. Mais cela peut devenir pesant à force de toujours faire attention.

Tous ensemble nous pouvons agir avec nos moyens. Cela commence déjà par respecter notre environnement.

Fleurine et Violaine VIVIEN,

1ère Bac Pro SAPAT

Un groupe d'élèves de la MFR de Fyé, la FashionMFR, a collecté des vêtements inutilisés et des bouts de tissus pour fabriquer un bustier et une jupe très mode !

La FashionMFR, c'est le nom que s'est donné le groupe d'élèves qui a défilé pour montrer ses créations zéro déchet. La plupart n'avaient jamais utilisé de machine à coudre. Ceux qui savaient s'en servir ont montré comment l'utiliser. Tous ensemble, la FASHION MFR a réfléchi à ce qu'elle pouvait faire.

Après avoir sélectionné puis découpé les tissus, la FashionMFR a cousu un bustier à partir d'une chemise et une jupe à partir d'une robe sur laquelle a été rajouté un ruban blanc.

Ce défilé a donné des idées. Il montre comment des vêtements délaissés peuvent avoir une nouvelle vie. Au lieu d'acheter des tenues neuves, nous pouvons tous agir pour limiter ainsi la surproduction de vêtements et, donc, de déchets.

Violaine et Fleurine VIVIEN

1ère Bac Pro SAPAT, MFR de Fyé

Plusieurs ateliers organisés à la MFR de Fyé nous ont montré que nous pouvions agir à notre niveau.

Alexis, le fondateur de l'association "Qui nettoie si ce n'est toi ?" (QNSCNT) nous a parlé d'éco-citoyenneté lorsqu'il est venu au lycée le 7 décembre 2021. Il nous a montré des pistes pour agir.

L’association organise des ramassages de déchets avec des personnes investies dans cette cause. Le but est de sensibiliser les gens à limiter la pollution, en les rassemblant. Les bénévoles s'engagent aussi dans d’autres actions de solidarité telles que collecter et distribuer des couvertures aux sans-abris ou donner de la nourriture à des associations.

Le message est transmis

Nous pourrions améliorer des choses telles que , mettre plus de verdure comme des parterres de fleurs, des arbustes ou encore des potagers partagés. Il est surtout important de prendre conscience que nous pouvons (ou devons ! ) nous-mêmes ramasser des déchets tombés par terre. C'est ce qui s'appelle être éco-responsable. En fait, nous pouvons changer le monde rien qu'en améliorant des petites choses comme réduire notre consommation d'objets neufs au profit d'objets recyclés comme le papier, le plastique et même les vêtements.

Maintenant, agissons !

DDans la continuité de cette intervention, nous avons visionné le film Demain, sorti en 2015 et réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent, deux fervents défenseurs de l'environnement. Il existe plusieurs solutions à portée de nos mains ! À commencer par l'éducation ou la sensibilisation au respect de la nature. Inspirés, nous avons envisagé des solutions en petits groupes.

2nde et 1ère Bac Pro SAPAT,

Lors de sa venue à la MFR, Fabien a gentiment répondu à nos questions.

Journal des lycées (JDL) : Quelles sont les conditions pour devenir pompier volontaire ?

Fabien (F) : Pour être pompier volontaire, il ne faut pas de diplôme particulier mais il faut suivre 170 heures de formation, faire un test d’aptitude, être un minimum sportif et faire des formations pour monter en grade.

JDL : Comment fonctionne une caserne de pompiers volontaires ?

F. : À tour de rôle, des pompiers sont d’astreinte, c’est-à-dire qu’ils sont chez eux mais doivent être disponibles dès qu’ils sont contactés.

JDL : Comment êtes-vous contactés pour les interventions ?

F. : Le pompier d’astreinte porte un boitier, dit « bip » sur lui. Et quand il sonne, il doit retourner à la caserne, changer de vêtements et prendre un ticket de départ pour aller à l’intervention.

JDL : Quelles sont les tenues des pompiers volontaires ?

F. : Les pompiers portent une tenue adaptée pour intervenir sur différents types de sinistres en toute sécurité. Pour intervenir sur un feu, ils portent un casque F1, une veste et un pantalon pare-feu. Dès qu’ils sont à la caserne, ils passent une tenue spéciale : une veste bleu marine avec leur grade.

JDL : Quels sont vos véhicules ?

F. : Nous sommes 30 pompiers volontaires. Et nous sommes bien équipés en véhicules. Nous avons un camion-citerne de 3 300 litres d’eau pour les attaques de feu. Nous avons aussi un camion qui transporte l’eau. Jusqu’à 13000 L. Mais il sert à remettre de l’eau dans le camion-citerne et non à arroser le feu. Il n’y en a que trois dans le département de l’Orne. On a aussi des fourgons et des voitures. Il faut le permis C pour conduire ces camions, le permis B pour les voitures et les fourgons.

JDL : Quel est votre périmètre d’intervention ?

F. : Notre périmètre d’intervention est de 9 km autour de la caserne. On peut faire une intervention en dehors de ce périmètre. cela s'appelle ça le renfort. Même si on doit intervenir vite, il faut respecter le code de la route. On peut dépasser de 20 km/h la limitation et on peut passer le feu rouge avec la sirène.

JDL : Comment se déroule une intervention ?

F. : Les interventions les plus fréquentes sont le secours à la personne surtout en ce moment avec la Covid-19. Il y a trois pompiers minimum pour secourir la personne. Pour un incendie, c’est minimum six pompiers et ça peut aller crescendo. La plus grosse intervention que l’on a faite, c’était sur un incendie sur Charte, dans un centre de tri qui stockait des copeaux de bois. Ça s’est échauffé. Ça a pris feu. Nous sommes allés sur les lieux pendant plus d’une semaine.

JDL : Vous sentez-vous quelquefois en danger ?

F. : Nous ne devons pas prendre de risque. Les pompiers volontaires sont là pour sauver des vies, pas pour en perdre.

Denovan, Matis, Nicolas, Enzo.4e

« Faire don de son temps, de ses compétences, au service de tous, pour faire avancer notre environnement local ». C’est la motivation de monsieur Garnavault pour être adjoint au maire de sa commune, Oizé. Il souhaite agir pour faire avancer les choses avec les autres pour la collectivité.

Un emploi du temps chargé

Monsieur Garnavault occupe un emploi à plein temps et en plus consacre bénévolement du temps à son rôle de conseiller municipal. Il nous a expliqué qu’il n’avait pas d’horaires fixes pour cette tâche et que le plus compliqué était la gestion de son emploi du temps. Il doit gérer son temps entre ses impératifs professionnels et ceux de son bénévolat. La loi oblige l’employeur à lui laisser une souplesse d'organisation de son temps de travail sans pour autant réduire ses heures.

La participation citoyenne

« C’est en travaillant au plus près avec les habitants de la commune qu’on arrive à faire des choses », nous fait- il comprendre. M. Garnavault et ses concitoyens ont par exemple pour projet de créer un logo pour la commune. Ils ont travaillé dans une commission communication, ont présenté trois logos à l'ensemble des conseillers municipaux qui ont voté pour leur préféré..

L’écharpe tricolore

IQuand un civil est élu, il doit mettre une écharpe tricolore. Celle d'un adjoint a la couleur bleue près du col. Mais il y a des règles à respecter pour la porter. ll faut notamment une autorisation pour la porter ailleurs qu’à la mairie.

Un regard nouveau sur les conseillers municipaux

Un conseiller municipal est élu pour 6 ans et n’a pas de limite de mandat. M. Garnavault en est à son deuxième mandat mais certains conseillers municipaux consacrent 30 ans de leur vie aux citoyens. En France, il y a 34 965 communes pour 500 000 conseillers municipaux. La grande majorité d’entre eux sont des bénévoles. Au début nous ne pensions pas qu’il y avait autant de personnes prêtes à consacrer de leur temps aux communes.

Nolhan et Diego
Classe de 4e

Lors d'un cours de Communication professionnelle, notre monitrice nous a proposé des débats, puis elle nous a posé la question «  Qu'attendez-vous du Président de la République ? »

Pour nous, ce dernier devrait :

- légaliser le cannabis médicinal ;

- punir les violences faites aux pompiers, aux gendarmes, aux policiers ;

- augmenter le salaire du personnel médical…

Mais le sujet qui nous a plus inspiré c’est celui de l’égalité femme homme. Ce débat nous a fortement motivé. Nous, les filles de la classe, nous souhaitons que les femmes soient reconnues à leur juste valeur ! Elles devraient être aussi bien payées que les hommes. Nous en avons assez d’entendre que les femmes sont plus fragiles, qu’elles sont faites pour le ménage.

Nous aimerions que les mentalités changent ! Souvent on dit que ce sont les hommes qui ont inventé beaucoup de choses mais quand on cherche on trouve beaucoup de femmes derrière de grandes inventions comme Marie Curie avec la théorie de la radioactivité, Simone Veil avec le droit de vote des femmes et le droit à l’avortement… De plus, comme le dit Grand Corps Malade « Derrière chaque homme important se cache une femme qui l’inspire ».

Nous souhaitons que les stéréotypes s’arrêtent sur les métiers. Un homme fleuriste n’est pas forcément homosexuel. Il n’y a pas que les hommes qui peuvent être pompier ou pâtissier. Il faut que les préjugés changent.

Nous aimerions que le Président de la République mette plus de choses en place dans les écoles pour faire changer ces préjugés, une femme à tout autant de mérites qu’un homme.

Les élèves de CAPa1 SAPVER MFR de Thorigné sur Dué.

Les jeunes votent peu et ont le sentiment de ne pas être assez écoutés. Nous avons l'impression qu’un président plus jeune, plus proche de nos préoccupations pourrait mieux nous comprendre.

Quelles sont les attentes des jeunes d’aujourd’hui ? Pour nous, les codes et les outils ont changé et les représentants politiques devraient en tenir compte. Il faut désormais compter avec de nouveaux porte-paroles comme les blogueurs ou les youtubeurs. Nous voulons des élus qui nous ressemblent et c’est peut être pour cela que les jeunes se déplacent peu pour aller voter aujourd’hui.

Les jeunes et la politique d’aujourd’hui

En 2016 déjà, 65 % des jeunes estimaient que la politique ne tenait pas compte de leur avis (sondage Apprentis d'Auteuil – BVA du 06/12/2016). Aujourd’hui ils sont nombreux sur les réseaux sociaux pour discuter ou bien débattre de sujets actuels. Beaucoup de jeunes proposent des idées. Nous attendons par exemple que les candidats fassent de l’insertion des jeunes une priorité.Nous souhaitons ainsi que l’on accentue le développement de l’apprentissage. Mais la plupart des jeunes ne sont pas assez écoutés, ce qui peut être du au fait que les adultes ne leurs fassent pas assez confiance.

Ilona, Ophélie, Mélaine,
Agathe, Marion

Elèves de 1ère CGEA,
MFR Bernay en Champagne

Telle est la question que ce sont posé les élèves de la MFR de Fyé pour clôturer leur journée de sensibilisation aux gestes éco-citoyens. Les élèves de 2nde et de 1ère ont résumé le débat

Lorsque la question a été posée, un grand OUI a retenti. Oui, l'écologie doit être au coeur de la politique de demain. Elle ne doit pas être une option ou un soucis secondaire.

Nous, en tant que citoyens nous agissons à notre niveau en veillant à ne pas laisser de déchets par terre. Nous avons bien conscience de l'urgence climatique.

Le gouvernement, lui, doit prendre de plus grandes mesures et intégrer la protection de l'environnement dans ses décisions. Ces décisions écologiques doivent faire partie d'autres décisions comme les transports de demain et l'énergie. Ces décisions ne doivent surtout pas créer des discriminations dans la population. Ceux qui ont un logement mal isolé ou des vieilles voitures ne sont généralement pas les plus aisés ; alors les décisions politiques doivent être à la fois écologiques, économiques et sociales.

Les 2nde et les 1ère, Bac Pro SAPAT, MFR de Fyé

Ce que j'attends du futur président est simple : pour moi, un président doit représenter et défendre son pays !

Un Président, tel que je l'imagine, devrait faire en sorte que chaque Français ait un travail et une situation sociale stable, ce qui, pour moi, est un minimum.

Soutenir les étudiants

Je pense également aux étudiants qui sont obligés de cumuler petits boulots et études et qui, à cause de la crise de la Covid-19, se retrouvent dans des situations plus que précaires, pour certains : il devient impossible pour eux, de payer leurs factures, leur nourriture ou même leurs cours !

C'est dans des moments comme ceux-ci, que le président de la République doit faire ses preuves, montrer son soutien aux jeunes en agissant pour eux !

La France et le reste du monde

Un Président digne de ce nom, devrait faire passer ses citoyens avant le reste du monde !

Je trouve que c'est bien d'intervenir dans les autres pays, mais il faudrait avant tout faire en sorte qu'il y ait moins de problèmes en France.Par exemple, il pourrait faire en sorte de réduire les factures en produisant français, pour rendre accessibles toutes les matières premières à chacun, comme le fuel, le gaz ou le carburant pour les véhicules, qui sont indispensables aujourd'hui.

Je sais bien que tout cela est utopique, mais l'espoir fait vivre...

Elodie, classe de 1ère CGEA.

MFR Verneil le Chétif

Cette année est marquée par l'élection présidentielle en France. C'est l'occasion d'aller à la rencontre de nos camarades et de les interroger sur ce qu'ils attendent d'un président de la République.

Pour réaliser ce sondage, nous avons demandé à toute la classe de participer. Nous sommes 10 élèves en 4e et chacun devait interroger deux personnes de la MFR. Nous nous sommes postés à différents points de passage de notre école pour arrêter des élèves ou des formateurs et leur poser la question : Qu’attendez-vous d’un Président de la République ?

Les élèves de 4e

MFR la Ferté Bernard

Pour établir un portrait robot du Président idéal, nous avons organisé un débat dans notre classe. Nous sommes à quelques jours du premier tour, et parmi nous certains vont voter pour la première fois.

Nous voudrions un président respectueux envers les citoyens, qui rassemble les français plutôt que les diviser.
Il faut qu'il soit charismatique, qu'il ait des projets réalisables sur 5 ans, qu'il soit honnête, il faut qu'il respecte ce qu'il a dit lors de son élection. Les Français en ont assez des promesses !
Le président idéal doit s'intéresser au réchauffement climatique et proposer de vraies solutions. Il faut aller vite, nous avons peur pour notre planète.
Nous voulons qu'il ou qu'elle s'intéresse à la jeunesse aussi, qu'il soit sensible à l'égalité homme-femme, qu'il lutte contre le racisme, l'homophobie et toutes sortes de discriminations.

Alors que le ou la meilleur-e- gagne !

Lou-Ann, Flora, Lucas G.
et M. Niels

Seconde Bac Pro Sapat
MFR Coulans sur Gée