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2024, l'année du sport. En MFR, aussi !
N° 16 - Février 2024 | www.mfr-72.fr | 14068 |
Commissaires de piste : les gardiens du circuit
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Une judokate qui ne perd pas le nord !
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Le bûcheronnage, un sport méconnu
Les 3 et 4 novembre 2023, à Stuttgart en Allemagne, a eu lieu le championnat du monde de bûcheronnage sportif, le Stihl Timbersports. Interview d'un participant, Pierre Puybaret.
Dans la vraie vie, Pierre Puybaret travaille chez EDF. Mais depuis 2010, il fait aussi de la compétition dans une discipline méconnue, le bûcheronnage sportif.Son parcours scolaire ne le destinait pas à cette activité car il a préparé un bac professionnel mécanique. Il a découvert ce sport grâce à un collègue.
Un champion
Pierre Puybaret est un record-man. Au niveau individuel, il est huit fois champion de France. Il a atteint au championnat du monde la 5e place en 2015 et la 6e place en 2016. Pour donner une idée de la performance, ce trophée compte plus de 2000 participants venant de plus de 20 pays. De plus, il est arrivé 6e au championnat d’Europe pro en 2020. Avec son équipe, ils sont 7e de la coupe du monde en 2023. Ils ont été quatre fois vainqueurs du trophée mondial.
Des compétitions athlétiques
La naissance du bûcheronnage en compétition remonte à plus d’un siècle. Dès la fin du XIXe siècle, les bûcherons ont commencé à se défier avec des challenges utilisant la scie et la hache, en Australie, en nouvelle Zélande, puis aux Etats-Unis et au Canada. D’après l’association des bûcherons australiens, un des premiers concours officiels basés sur ces épreuves aurait eu lieu en 1891.
Douze disciplines composent une compétition. Les athlètes doivent être expérimentés et entraînés à la manipulation des outils et du matériau. Ils s'affrontent dans des épreuves liées aux techniques d’abattage et de façonnage des arbres et pour cela utilisent différents outils.
Un matériel bichonné
Pour faire de la compétition en bûcheronnage sportif, il est essentiel d’avoir du bon matériel mais aussi de l’entretenir. Il y a trois types de haches : la hache lourde sur une épreuve appelée « la hache horizontale », la hache semi-légère pour l’abattage à la verticale et enfin la hache très légère pour l’épreuve « springboard », épreuve durant laquelle le but est de faire des encoches appeler « Pocket » dans l’arbre pour y mettre des planches de bois (de hêtre ou d’épicéa) de 1,70m. Ces encoches permettent au sportif de monter le long du tronc pour au final fendre à la hache une bille de 27 cm de diamètre placée à 2,80 m du sol. Les athlètes utilisent également la tronçonneuse et la scie passe-partout. L’entretien de ce matériel est indispensable. Comme nous a confié M. Puybarret « une hache, c’est comme un bijou, ça demande beaucoup d’entretien et de temps ». Elle doit couper « comme un rasoir ».
Par ailleurs, la compétition se fait sur différents bois comme le pin weymouth, le peuplier et l’épicéa ».
Classe de Bac Pro Forêt, Les Forges - MFR LA FERTE-BERNARD
Le Boul'bike débarque en Sarthe
Le 22 juin 2024, aura lieu à Pruillé-l'Eguillé, la deuxième édition du Boul'bike sarthois, le biathlon créé par les sapeurs pompiers de la caserne du Grand-Lucé. Retour sur la première édition.
Le biathlon sarthois a été créé par les sapeurs-pompiers du Grand-Lucé. Il s'articule autour de deux activités à la fois familiales et sportives : le VTT et la pétanque. L’évènement a été réalisé avec l’aide des 52 bénévoles chargés du bon déroulement de la journée et de 23 partenaires qui ont apporté leur aide financière ou matérielle.
Les organisateurs ont pu compter sur le soutien de la commune de Pruillé l’Eguillé en acceptant que le boul’bike se déroule dans l'ancien camping municipal.
Outre la compétition sportive, le boul’bike c'est aussi une rencontre festive. Elle met à disposition des participants et des visiteurs le nécessaire pour passer un bon moment : restauration et buvette. D'ailleurs, une fois le biathlon terminé, tous les participants sont invités à boire un verre de l'amitié.
Les participants du boul’bike
Durant l'édition 2023, le boul’bike a rassemblé 63 participants dont 21 équipes réparties en plusieurs catégories : en dehors de la catégorie classique, les participants se sont répartis en catégorie Juniors (-18 ans), experts de la boule (+60 ans), et assistance électrique (vélo électrique).
Le parcours du biathlon
Le parcours est adapté à tout le monde. Il s’effectue sur 4,7 km en pleine forêt de Bercé (en accord avec l’ONF).
Une fois revenus, les participants ont trois essais pour tirer une boule de pétanque. S’ils manquent leurs tirs, une pénalité de 300m en VTT leur est imposée.
Le lapin (Bonus)
Tous les participants partent en même temps. Cependant, l’un des organisateurs (le lapin) part 10 secondes avant les concurrents. L'équipe qui arrive à finir le tour avant le lapin remporte un bonus permettant de ne pas faire de tour de pénalité en cas de mauvais tir de pétanque.
Les prix
Les organisateurs ont prévu plusieurs prix pour les équipes participantes : meilleur temps par catégorie, pire temps et meilleurs déguisement.
Les coûts
L'organisation de cet évènement a eu un coût de 5500 €. Mais, il a permis aux pompiers du Grand-Lucé de réunir 1100 € de bénéfices.
Classe de Bac pro nature et forêt, Les Forges
La pêche, pas aux JO, mais un sport quand même !
La pêche, souvent considérée comme une activité de détente et de loisirs, est en réalité un sport exigeant et complet.
La pêche peut être considérée comme un sport pour plusieurs raisons. D'abord, elle exige un certain niveau d'aptitudes physiques et mentales. Il faut être capable de lancer une canne à pêche avec précision, de manier le poisson lorsqu'il est ferré et de le ramener à terre. De plus, la pêche demande de la patience et de la persévérance, car il n'est pas toujours facile de capturer un poisson. La pêche est aussi une activité compétitive. Il existe de nombreux tournois de pêche, où les pêcheurs s'affrontent pour attraper le plus gros poisson ou le plus grand nombre de poissons.
Entre patience et savoir faire
Cette activité se déroule en plein air et demande de la patience. Elle permet aux pêcheurs de profiter de la nature et de se détendre. Elle offre aussi un excellent moyen de se vider la tête et de faire le plein d'air frais. Nous aimons la pêche, en particulier au leurre, parce que l’on aime le silence. C’est une passion que nous partageons avec nos familles. C’est un apprentissage de plusieurs années pour maitriser toutes les techniques telles que : savoir-faire un montage de fil, apprivoiser le poisson, animer le leurre. Il y a différentes techniques de pêche : à l’anglaise (avec plusieurs cannes), au bouchon, au leurre, au vif, au filet a la touche…
Cela se pratique depuis le bord, en bateau ou avec un float tube. Dans notre région, nous péchons la carpe le brochet le sandre, l’anguille, le silure, la truite .
Des conséquences écologiques
Les activités de pêche ont des effets directs sur les écosystèmes aquatiques, en effet elles sont responsables d'une augmentation de la mortalité des espèces ciblées et des espèces non ciblées (aussi appelées, espèces non commerciales ou prises accessoires).
Il y a une législation et des périodes pour la pêche. Pour pêcher sur un endroit privé, il n’y a pas d’obligation. Pour les rivières, il faut un permis (de catégorie 1 ou 2). Les pêcheurs sont tenus de connaître cette réglementation.
Mathys,Louan,Clément.
Classe de 4ème
Bernay en Champagne
Et la pétanque on en fait quoi ?
La pétanque est un sport français mais il n'est pas aux Jeux-Olympiques : pourquoi ? Dylan Rocher nous explique tout.
Quel âge avez-vous ? Et depuis quand jouez-vous à la pétanque ?
J'ai 32 ans depuis le mois de décembre, joue à la pétanque depuis mes 5 ans. J'ai obtenu ma première licence à 6 ans.
Vous avez commencé tôt à jouer, comment cela se fait ?
C'est un sport familial, mes grands-parents, mes parents, mes frères et ma femme jouent à la pétanque. Mon père a été champion du monde à la triplette en 2004.
En parlant de titre, quels sont les vôtres ?
J'ai été champion de France avec mon frère. Après j'ai été douze fois champion de France, treize fois champion d'Europe et neuf fois champion du Monde.
Quand on voit votre palmarès, vous devez être déçu que la pétanque ne soit pas au Jeux-Olympiques de Paris ? Mais pourquoi ?
En effet, le comité olympique a refusé la pétanque. Il y avait plusieurs sports en compétition, et c'est le breakdance qui a été sélectionné car il est plus "représentatif", plus récent et plus créatif que la pétanque. Ce qui est dommage car ce n'est pas un sport qui a vu le jour en France comme la pétanque, c'est pour ça qu'on avait espoir. Après il y a aussi une histoire de saison. En effet celle de la pétanque commence le 1er janvier alors que les sports représenter au Jeux-Olympiques commence comme tous les autres sports en septembre.
Vous pensez que la pétanque rentrera un jour aux Jeux-Olympiques ?
J'ai beaucoup d'espoir, mais je pense que ça sera compliqué, ça aurait été beau qu'elle y rentre en 2024 car c'était les Jeux à Paris. Mais bon, malgré cela, nous avons quand même de l'animation pétanque dans le village France des Jeux-Olympiques. On pourra faire découvrir notre sport à d'autres sportifs, même si j'ai déjà fait des présentations avec des célébrités comme Tibo Inshape, Jean-Luc Reichmann, Paga...
Interview réalisée par la classe de 4è de la MFR de Thorigné-sur-Dué.
Sport de haut niveau et jeunesse
Dans tous les territoires, de jeunes sportifs parviennent à une pratique de haut niveau, compatible avec leurs études et une vie sociale expliquent Mattis Lebreton, Eden et Manon Hulot.
Le bronze en cyclocross
Mattis Lebreton, s'est lancé dans les roues de son père, cycliste profesionnel, dès ses 4 ans. Onze ans plus tard, il pratique à haut niveau le cyclisme sur route et le cyclocross, des disciplines qui exigent 7 à 8 entrainements par semaine soit 12 à 16 heures. Chaque année, Mattis participe à 30 voire 35 courses sur route et 20 à 25 courses de cyclocross. Au championnat de France de cyclocross, il a décroché la médaille de bronze, tandis qu'il a terminé 7ème du championnat de France sur route. Il gère ses études en parallèle du cyclisme en faisant un maximum de travail en permanence et sur son temps libre. Il parvient tout de même à maintenir une vie sociale en passant du temps avec ses amis lorsqu'il a du temps libre.
Championnes de France 2023
Eden et Manon Hulot, âgées de 16 ans, pratiquent le twirling depuis qu'elles ont 5 ans. Leur envie de pratiquer se déclenche alors qu'elles assistent à un gala. Après avoir été vice-championnes de France en 2022, elles ont remporté le championnat de France en 2023. En comptant les séances d'entraînement à la maison, elles consacrent environ 15 heures par semaine à leur entraînement. Chaque année, elles participent de 1 à 5 compétitions en championnat de France et ont la possibilité de participer à des compétitions internationales. Elles parviennent à gérer les études de manière satisfaisante. Elles réussissent à maintenir une vie sociale pendant les entraînements et au lycée. Leur vie familiale dépend de leurs disponibilités et de la disponibilité de leurs parents.
Les élèves de seconde bac pro Sapat de la MFR de Coulans
Le Mans à vive allure
Nous avons interviewé Jean-Sébastien Landry. Après avoir pratiqué le karting, il est aujourd'hui commissaire de piste. C'est un grand passionné du monde du sport automobile qui a su transmettre sa passion au cours de notre entretien.
“Un commissaire est avant tout un bénévole”
Comme toute passion, cette activité demande beaucoup de temps. Les weekends comme les semaines sont bien chargés entre compétitions et essais. Il est amené à être sur le circuit même les jours fériés ! Malgré tout il faut réussir à garder un équilibre entre famille et passion. Pour cela il faut savoir parfois se mettre des barrières comme nous le confie Jean-Sébastien.
À partir d’avril jusqu’à fin mai, il est peu au coeur des courses car c’est la période où l’on retrouve sur le circuit les différentes courses de moto (les 24h moto, le grand prix de France). C’est un choix personnel de ne pas participer aux motos car il est moins passionné.
Au coeur des courses
La journée type d’un commissaire commence par une convocation le matin suivie de l’attribution des rôles de chacun, organisée par le chef de poste. A chaque convocation matinale, un roulement se fait. Les commissaires sont amenés à changer de rôle. La réunion permet aussi de diviser ou non les personnes par équipes en fonction de la course et du nombre qu’ils sont. Chaque équipe s’organise par la suite. Au cours de la journée une rotation de poste peut être effectuée au bout de 2h pour que chacun puisse prendre sa pause.
Une passion parfois bouleversante
Les commissaires assurent la sécurité au sein du circuit mais parfois certaines tragédies peuvent avoir lieu, et les commissaires se retrouvent impuissants face à ces moments.
Au cours de notre interview nous lui avons demandé quel avait pu être son évènement marquant. Il nous a répondu que malheureusement une pilote est décédée dans ses bras lors d’un essai, un moment à jamais gravé. C’est une réalité dans le sport automobile qui parfois se fait oublier du public.
Cependant, rien ne peut ternir sa passion toujours aussi ardente depuis 27 ans.
Donovan, Madyson
MFR Les Forges La Ferté Bernard
Squeezie, le roi du GP Explorer !
Tout le monde a déjà entendu parler de "Squeezie"...mais qui est donc Squeezie
Squeezie le youtubeur, est en réalité Lucas Hauchard, 27 ans, né le 27 janvier 1996. Il obtient son BAC ES en 2012 et a commencé Youtube en 2011, avec une vidéo consacrée au jeu vidéo "Dofus".
En 2013, il atteint très vite le million d'abonnés et aujourd'hui, il en a 18,5 millions. Il intervient aussi sur la platefome Twitch qui sert principalement à streamer.
En 2012, Squeezie crée une deuxième chaîne Youtube appellée "The vidéo be 2".
Squeezie fait de nombreux envieux car il aurait un revenu de 150 000 euros par mois !
40 000 visiteurs au GP !
Le 8 octobre 2022, Squeezie organise le premier GP Explorer, qui fera un pic de visionnage à 1 million sur Twitch, suite à une promesse au Z-Event (Evénement caricatif).
Il trouve un partenaire de choix avec l'ACO et son célèbre circuit des 24h du Mans et organise cet événement avec 22 pilotes comme Vilbrequin, Valouz, Gotaga, Amixem, Etienne Moustache, SCH, et lui-même, tous youtubeurs.
Après le succès de cette première édition qui a attiré plus de 40 000 visiteurs et qui a très certainement "rajeunit" le public des 24H, Squeezie n'hésite pas à renouveler l'expérience...
L'exploit renouvelé du GP Explorer 2
Le 9 septembre 2023, toujours avec la collaboration de l'ACO, l'événement fait un pic de plus de 1 million de vues sur Twitch. Plus de 60 000 spectateurs et 24 pilotes comme SCH, Vilbrequin, Gotaga, Amixem y participent. Grâce à cela, Squeezie est de plus en plus sur le devant de la scène : il a même été invité à une nouvelle émission télé, " L'interview face-cachée" par Hugo Décrypte, un autre youtubeur, diffusée le 1er Janvier sur France 2 !
Samuel, Timothé, Mathéo L, Matéo F, Tom, Thya, Première CGEA et AP, MFR Verneil Le Chétif.
Nos 24 Heures du Mans !
La Sarthe et ses célèbres 24 Heures du Mans : une histoire qui dure...
Les 24H du Mans sont créées par Charles Faroux, membre de l'ACO et Georges Durand, journaliste sportif, en 1922.
La première édition de 1923 s'appelle alors "Les 1000 km du Mans".
Un succès au fil des années
Chaque année, des milliers de téléspectateurs et spectateurs suivent les 24 Heures, avec un pic de réussite lors du centenaire en 2023. Ce qui attire le public, c'est aussi le fait que les 24 H sont déclinées avec les camions, les motos...Sur place, de nombreux stands de nourriture, d'animations, de dédicaces, d'objets dérivés attirent également le monde.
Le centenaire des 24H
Durant le centenaire, en Juin 2023, les fans ont pû, comme chaque année, mais de façon encore plus forte, admirer de nombreuses voitures de toutes époques et toutes catégories, ressentir l'émotion des pilotes plus ou moins célèbres, assister à des rétrospectives magnifiques et des rassemblements comme le Rétro Camping des années 70 ou les anciens Combi Volkswagen.
Cette édition a explosé le record d'audience avec plus de 113 millions de téléspectateurs et 325 000 visiteurs sur place !
Si vous ne connaissez pas les 24H, allez-y, vous ne regretterez pas...
Enzo, Liam, Emmanuelle, Noémie G et Noémie M, Première CGEA et AP, MFR Verneil Le Chétif
La première femme safety car du Mans !
Marie-Laure, juge et arbitre, participe à la sécurité des courses.
Quel est le rôle de la safety car ?
En cas de gros accident ou d'une présence importante de débris sur la piste, la course peut être neutralisée avec l'entrée sur le circuit de la safety car. Elles sont au nombre de trois et elles rentrent en même temps. Elles font à ce moment-là ralentir la course. Ce sont elles qui imposent le rythme et la vitesse. Les concurrents ne peuvent pas les dépasser et ne peuvent pas se doubler entres elles. Lorsque la piste est dégagée, elles sortent en même temps, ce qui permet d'éviter les inégalités au niveau des coureurs.
D'où vient ta passion ?C'est très familiale : mes parents sont Commissaires de Piste depuis 37 ans ! J'ai commencé il y a 10 ans, j'avais à 29 ans.Que fais-tu exactement ?Je suis commissaire sportif à l'Automobile Club de l'Ouest (ACO). Je dois connaître les règles car je suis celle qui met des pénalités. Je suis à la fois juge et arbitre au sein de la voiture.Comment y es-tu arrivée ?
Première femme a être safety pour l'ACO. J'ai passé un examen à la FIA Fédération Internationale de l'Automobile. Et je paie 177 € chaque année pour avoir le droit d'être safety car. Je suis la première femme à être safety car au sein de l'ACO. Nous ne sommes encore que deux femmes et rien n’est spécialement conçue pour nous. Les toilettes sont généralement loin de notre poste, la combinaison ne s'enlève pas facilement...Es-tu rémunérée ?
Non je ne suis pas rémunérée, je le fais bénévolement. Mais au moins j'ai cette chance d'être sur le circuit du Mans lors des 24h, et ça, ce n'est pas donné à tout le monde !La tenue est-elle imposée ?
Oui il y a une tenue obligatoire, il faut qu'elle soit inflammable, ce qui la rend lourde et il faut aussi un casque. Ce qui nous protège et nous permet aussi de communiquer avec notre pilote, qui lui se concentre sur la piste.As-tu ton pilote attitré ?
Nous n’avons jamais le même binôme, on change à chaque fois. On est généralement 4h avec le même pilote. Nous prenons nos pauses déjeuner tous ensembles (Les 3 pilotes et les 3 commissaire sportifs).Ce sont des vrais pilotes de courses ?
Oui ce sont des vrais pilotes de course. Ils ont le BPJEPS Sport Automobile. Ce sont des pilotes de Porsche Center au Mans, vue que nos voitures se sont toutes des Porsches.Les élèves de 4ème de la MFR de Thorigné-sur-Dué.
Commissaires de piste : les gardiens du circuit
Les commissaires de piste sont placés de manières stratégiques sur les tracés des circuits automobiles. Stéphane Mortreau est un de ces garants de la sécurité.
Que fait un commissaire de piste ?
Il assure la sécurité des pilotes sur la piste avec les drapeaux. Sans commissaire, il n'y a pas de course.
Comment devenir commissaire ?
Il faut se former pour apprendre la signification de chaque drapeaux et la signalisation. Passer un examen afin d’obtenir la licence (licence moto, voiture) est obligatoire. L’ACO (Automobile Club de l’Ouest) qui gère l’organisation des courses a aussi en charge de recruter et de former les commissaires de course. C’est aussi l’ACO qui choisit à quel virage seront affectés les commissaires.
Combien de commissaires sont présents pour chaque course ?
Tout dépend du circuit. Sur le grand circuit il y a plus de 2000 commissaires minimum et sur le petit circuit au moins 1000 commissaires avec les commissaires pick-up et les manitous. Le pick-up sert pour les incendies, à nettoyer la piste. Le manitou aide les voitures à sortir du bac à gravillons.
Quels sont les véhicules liés à la sécurité sur le circuit ?
Le safety car gère la sécurité des commissaires et des pilotes donc il consiste à rentrer sur la piste lors d’un accident ou débris sur la piste, toutes les voitures se mettent derrière lui. L’ambulance intervient si le pilote est bloqué dans la voiture ou s’il est blessé.
Les risques de cette activité ?
Nous avons toujours le risque qu'un véhicule nous rentre dedans à l'occasion d'une sortie de route ou de recevoir des débris qui volent. Sur le circuit il peut y avoir de l’huile sur la piste, des gravillons, des débris, un accident est vite arrivé.
Quels sont les avantages et les inconvénients d’être commissaire ?
Etre commissaire est un plaisir : être sur le circuit, avoir des autographes des pilotes, retrouver les collègues, rigoler. Il n’y a pas d'inconvénient, c'est une vraie passion.
Flavie, Cléa, Allycia, Louise et Charlotte
Elèves de seconde Bac Pro SAPAT
L'E-Sport en plein essor...
Le sport au sens traditionnel du terme, s'accompagne, depuis quelques années, du e-sport.
Même si certaines personnes ne cautionnent pas cette nouvelle discipline, on ne peut pas nier qu'elle prend de plus en plus d'importance.
L’e-sport est une activité qui consiste à participer ou à suivre des compétitions de jeux vidéo. C’est devenu plus qu’un loisir pour de nombreux joueurs à travers le monde, surtout des jeunes, qui voient ici une opportunité de se faire connaître et reconnaître pour leurs compétences exceptionnelles.
En effet, il faut un mental d'acier, supporter un rythme très soutenu, réfléchir et prendre des décisions rapidement et de façon efficace...
C'est une nouvelle forme de compétition sportive !
De tournois locaux à des compétitions internationales
Les joueurs s'affrontent individuellement ou en équipe en commençant par les éliminations et demi-finales, puis finales, pour gagner des prix, qui peuvent être de grosses sommes d'argent.
Les compétitions e-sportives sont organisées à différents niveaux, allant des tournois locaux aux événements internationaux.
Les joueurs professionnels s'entraînent pendant des heures chaque jour, physiquement et mentalement comme Swen, Gotaga, Neo, pour les plus connus.
Une dizaine d'écoles
Les jeunes sont tellement attirés par ce nouveau métier, que les écoles spécialisées sont de plus en plus nombreuses sur le territoire français : la première a ouvert ses portes en 2016 et aujourd'hui, on en compte une dizaine.
Ces écoles forment à différents métiers liés au e-sport, comme community manager, responsable communication, journaliste spécialisé, youtubeur ou joueur professionnel...
Pourquoi ne pas découvrir ?
En tant que jeunes passionnés de jeux vidéo, nous trouvons que beaucoup de personnes critiquent trop facilement, et sans vraiment connaître, le monde du e-sport.
Peut-être serait-il intéressant pour elles de mieux découvrir ce milieu, afin de l'apprécier.
Anaël, Maxime, Denis et Mattéo, Première CGEA et AP,
MFR Verneil Le Chétif
Une judokate qui ne perd pas le nord !
Lalie a grandit à Lombron, un village non loin de Thorigné-sur-Dué. La jeune judoka de 21 ans mesure 1m57 et combat dans la catégorie des -52 kgs.
Depuis quand pratiques-tu le Judo ?
J'ai commencé le Judo à 7ans ½. Plus jeune j’étais hyperactive. C’était assez compliqué pour mes parents.
Pourquoi le Judo ?
A la base, je faisais de l’équitation mais je ne me dépensais pas assez. Un jour à l’école de Lombron, nous avons eu une démonstration du club de Judo du village et ce sport m’a tout de suite plu. J’ai donc arrêté l’équitation.
Où fais-tu du Judo ?
J’ai commencé au club de mon village qui m’a vu grandir, c’est-à-dire Lombron. Puis j’ai été dans un club au Mans. Depuis 7 ans je suis inscrite au club « Dojo Nantais ».
Combien de fois fais-tu du judo par semaine ?
Nous nous entraînons 15 heures par semaine, du lundi au samedi, une à deux fois par jour, le matin et le soir.
Cela fait beaucoup de temps de Judo, tu dois avoir un palmarès important ?
J’ai participé à 3 Coupes d’Europe dont une fois où j’ai terminé 5eme en cadette. J’ai été dans les 8 premières nationales de ma catégorie lors de mes 3 années en junior. L’année dernière (junior 3) j’ai terminé 3è et 1ère en tournoi international et j’ai terminé en juin vice-championne de France senior 2ème division.
Aujourd’hui je suis ceinture noire 2è dan, et on peut au maximum être ceinture rouge 10è dan.
Tu as dû beaucoup voyagé ?
J’ai combattu en France, en Espagne et au Portugal. Cet été, je suis allée au Japon, le pays du Judo.
As-tu déjà rencontré des Judokas célèbres ?
Oui bien sûr, j’ai déjà rencontré Teddy Rinner, Clarisse Agbegnenou, j’ai déjà combattu Shirine Boukli.
Veux-tu en faire ton métier ?
Aujourd’hui on ne peut pas vivre du judo, car notre carrière professionnelle s’arrête assez tôt. Je souhaite devenir prof du judo, je passe actuellement mon Brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport (BPJEPS) spécialité « Educateur Sportif » mention « Judo-Jujitsu », je souhaite me spécialiser dans le monde du handicap. Actuellement, je donne des cours à des jeunes de 4 à 16 ans.
As-tu déjà été blessée ?
Oui, je sors tout juste d’un arrachement osseux, beaucoup de blessures aux coudes et aux genoux.
Est-ce que ta famille te soutient dans tes projets ? Est-ce qu’ils font aussi du Judo ?
Oui j’ai la chance d’avoir une famille qui me soutient énormément et qui m’accompagne dans tous mes matchs. Mes parents faisaient de la chasse sous-marine donc on est loin des tatamis. Ma soeur Lisa pratique aussi le Judo.
Les élèves de la classe de 4e de la MFR de Thorigné-sur-Dué
Sports Mécaniques : entre excitation et risques
Piloter à grande vitesse, défier les limites, est une expérience grisante qui attire des passionnés de tous âges. Il n'est cependant pas simple d'allier vitesse et sécurité.
Les sports mécaniques, tels que la moto cross, la moto de piste et le karting, offrent dès le plus jeune âge une dose d'adrénaline inégalée. Mais derrière l'excitation, se cachent des dangers bien réels. La moto de piste, demande une précision extrême et un courage sans faille. Une erreur peut avoir des conséquences graves. La moto cross exige une régularité et une endurance physiques remarquables. Sur des terrains accidentés, la moindre faute peut entraîner une chute spectaculaire.Quant au karting, malgré des vitesses moins élevées, la concentration et la gestion des sorties de piste sont primordiales. Chaque virage est un défi. De nombreux défis En plus des risques pour les pilotes, l'impact environnemental de ces sports ne doit pas être négligé. Les émissions de gaz d'échappement posent un problème croissant pour lequel les écuries tentent de s'adapter. Malgré ces risques, les sports mécaniques continuent de fasciner les plus jeunes. Il est essentiel d’être conscients des risques mais aussi de prendre des mesures pour assurer sa sécurité et celle des autres. Passion et prudence doivent aller de pair sur la piste.
Nous avons rencontré Noa Bréard, élève de la MFR de Bernay en Champagne en classe de 4 ème et pilote de karting Peux tu te présenter en quelque mots ? Je m'appelle Noa, j'ai 14 ans, je suis suis originaire de Normandie. Je suis actuellement élève à la MFR de Bernay en Champagne mais aussi pilote de Karting
Pourquoi as-tu choisi ce sport ? Je suis passioné de course automobile depuis que je suis tout petit. Mon rève serait un jour de faire de la Formule 1.
Quelles sont les courses les plus connues que tu as faites ? Une course de National Series Karting où j'ai fini 46ème sur 60. C'est une course de très haut niveau. J'ai aussi fait le championnat de France avec la FFSA académy.Est-ce que c'est un sport qui est physiquement difficile ? Oui, c'est difficile, car il fautbeaucoup d'entrainement et il faut traviller son corps et ses muscles pour avoir de l'endurance pour la course. Est-ce que c'est dangereux ? Oui ça peut être dangereux, et tu peux te blesser facilement. Par exemple, si tu touches la roue d'un autre pilote tu peux être propulsé en l'air et mal retomber. As tu conscience du danger ? Est-ce que cela te fait peur parfois en course ? J'en ai conscience mais je n'y pense pas en course car cela peut créer du stress et donc provoquer des erreurs.
Antonin, Romain, Noa MFR de Bernay en Champagne Classe de 4ème
Basket : Petites révolutions, grands changements !
En France, la Fédération Française de Basket-ball (FFBB) organise depuis 2012, la superleague 3x3, qui est un circuit de tournois sur tout le territoire. En juin 2017, il est décidé que le basket-ball à trois devient une discipline olympique à compter des jeux de 2020.
Le basket 3x3 est une discipline olympique variante du basketball, opposant deux équipes de trois joueurs au lieu de cinq, sur un demi-terrain. C’est aussi un sport qui est issu du basket de rue.
Du sport vers le loisir
L’intérêt du basket 3x3 est un sport qui est adapté à tous les publics, il n’est pas nécessaire d’être grand, sportif ou d’avoir une très bonne technique pour pouvoir le pratiquer.
Il permet à toutes les populations de pratiquer une activité physique tout en s’amusant. Il permet aussi d’avoir une activité très énergétique et un engagement moteur important dans un espace limité.
Jouable sur un demi-terrain, avec un seul panier. Les points marqués sont également différents, un 3 points n’en rapporte que 2 alors qu'un tir à l’intérieur de l’arc n’en rapporte qu'un. Chaque match de 3x3 dure 10 minutes ou jusqu’à ce qu’une équipe remporte un score de 21 points.
Encore un sport collectif où la France brille !
L’équipe de France féminine est vice-championne du monde en titre. L'équipe de France féminine de basket-ball 3x3 a remporté l'argent en 2023 après une finale perdue contre les USA, qui s'imposent pour la troisième fois.
En 2012-2013 elles sont vice-championne du monde, en 2018-2019 elles ont gagné la 3eme place et elles sont championnes de la coupe du monde en 2022. Elles sont championnes d’Europe en 2018,2019 et 2022.
L'intégralité des matchs des équipes de France 3x3 féminine et masculine, ainsi que le meilleur de la Coupe du Monde 3x3, sont diffusés sur la chaîne l'Équipe qui est accessible à tous sur la TNT (Canal 21).
La classe de Terminale de la MFR de Fyé
Le sport, un allié du cerveau
Le sport à l'école est un bienfait pour le corps, mais permet aussi de se mettre dans de bonne conditions pour favoriser les autres apprentissages scolaire.
L'activité physique et sportive est présente à l'école dès la maternelle. Elle présente de nombreux avantages pour les jeunes et leur santé et contribue pleinement à l'éducation des enfants. Elle leur permet d'intégrer des règles communes, de prendre confiance en eux, de se découvrir tout en apprenant à mieux connaitre leur corps.
Un atout pour la santé
Le sport à l'école permet de limiter l'obésité, prévenir des maladies et autres problèmes de santé. Pour les élèves hyperactifs, c'est un moyen de se défouler. C'est aussi un atout pour améliorer le sommeil, et une manière de se détendre et s'amuser à l'école. Cela favorise la bonne humeur et créée des liens avec les camarades. Nous avons rencontré M. Daguenet, notre enseignant de sport, qui enseigne depuis 20 ans à la MFR. Pour exercer ce métier, il passé une licence STAPS ( sciences et techniques des activités physiques et sportives). Il nous a confié "aimer enseigner à l'école, les sports enseignés sont diversifiés". Pour les inconvénients, il nous a indiqué dépendre de la motivation des élèves, de la météo et de la qualité des locaux, qui ne permettent pas toujours de faire des séances comme il espèrerait.
Tom, Arthur, Eliot
MFR Bernay en Champagne
Élèves de 4ème
Le moral dans les baskets
La pratique sportive est liée à la santé, mais pas seulement physique. Elle est aussi bénéfique pour notre esprit. Un bon moyen de s'approprier le célèbre adage « un esprit saint dans un corps saint » dans notre mode de vie
Acrobatie, cirque, course, pompier...Céleste est une fan de sport : "Je fais du sport depuis toute petite, je ne sais pas si cela m'influence mentalement, juste que le sport fait parti de moi et que j'en ai besoin pour dépenser mon énergie.
Elle cherche la polyvalence : "Je pratique l'acrobatie le lundi et le cirque le mardi. Le mercredi, je cours 10 km alors que le vendredi, j'apprends librement des acrobaties comme les saltos en duo et en sol. Enfin, le samedi, je suis pompière volontaire et le dimanche je cours."
Les bénéfices du sport
La pratique du sport procure une sensation de bien-être grâce aux endorphines, substances produites par notre cerveau. De plus, elle permet de s’aérer l’esprit et d’oublier les soucis du quotidien. Le sport est en effet des plus bénéfiques pour améliorer la santé des personnes atteintes de maladies physiques et psychologiques.
Création des liens sociaux
Le sport est souvent une activité collective, que ce soit au sein d’une équipe ou d’un groupe de passionnés. Cette passion social contribue à la création de liens significatifs. L’appartenance à une communauté sportive offre un soutien émotionnel, favorise la camaraderie et réduit le sentiments de solitude, des éléments essentiels pour maintenir un meilleur moral.
Rappelons-nous que l’investissement dans notre bien-être physique et mental à travers le sport est une décision judicieuse pour une vie plus épanouissante. Alors, enfilez vos baskets et trouvez une activité qui vous passionne.
Louisia, Kathy-Lie et Laurena
Bac pro SAPAT de Coulans sur Gée
Le sport : bienfaits et aléas
Pratiquer un sport n'est pas toujours facile...
Dans notre classe, de nombreux élèves pratiquent différents sports, comme le tennis, le football, le tennis de table, ...
Ces expériences nous ont fait connaître de multiples bienfaits physiques, mais aussi parfois, des mésaventures.
Les points positifs du sport consistent surtout à améliorer son mental, sa vigueur, et permet de se dépenser physiquement afin d'expulser tous les ennuis ou petits tracas du quotidien. Pour tenir sa ligne, c'est pas mal, non plus !!!
Sports et déboires...
Le sport peut aussi avoir des points négatifs. Par exemple, certains d'entre eux coûtent cher, comme l'équitation, que pratique notre camarade Jules.
Les aléas du climat peuvent également être très perturbants : nous avons tous déjà joué au foot ou fait du moto-cross "sous l'eau ", ce qui n'est pas très agréable.
Des drames récurrents
Des drames ont eu lieu aussi dans le sport amateur. En effet, un joueur de foot de Mayet, tout près d'ici, a fait une crise cardiaque sur le terrain, et dans le sport pro, on peut citer Gavi, joueur du FC Barcelone, qui "s'est fait les ligaments croisés".
Malgré tout, sportez-vous bien !
Célio, Thomas, Jules, Arthur, Nolan et Baptiste Première CGEA et AP, MFR Verneil Le Chétif
Le sport comme outil d'intégration ou de sélection ?
Au delà des performances sportives : l'intégration des Hommes.
Depuis 2014, le 6 avril est devenue la "Journée internationale du sport au service du développement et de la paix".
L'Organisation des Nations Unies reconnait donc officiellement le sport comme un outil d'entente entre les peuples.
Dans les évènements sportifs très médiatisés comme les Jeux Olympiques, c'est l'occasion de partager des valeurs communes. C'est aussi l'occasion de mettre en lumières des pays, des peuples et des cultures méconnues. Parfois, de faire "une pause" dans les conflits entre les pays.
Mettre en lumière les inégalités
Malheureusement, l'accès au sport reste très inégal. Les pays "riches" gagnent en moyenne neuf fois plus de médailles que les pays "pauvres". Il ne s'agit pas d'une grande différence de niveau sportif mais surtout d'inégalités d'accès à du matériel performant et des infrastructures adéquates. La natation est, par exemple, le reflet de ces inégalités. Les pays riches sont sur-représentées aux compétitions internationales.
L'espoir d'un monde plus équitable
La magie des compétitions sportives redonne néanmoins espoir à tous les pays. C'était le voeux de Pierre de Coubertin : « Tous les peuples y doivent être admis sans discussion, de même que tous les sports y doivent être traités sur un pied d'égalité ». Chaque nation s'autorise le rêve d'un exploit, frissonne au passage de son athlète. Seulement, la réalité est souvent cruelle et certaines nations n'ont aucune chance de créer l'exploit dans de nombreuses disciplines.
Notre souhait : un sport plus diversifié
Nous aimerions pouvoir voir des compétitions plus variées en disciplines, où chaque nation aurait une chance de gagner. Nous souhaiterions découvrir de nouvelles pratiques sportives dans ces compétitions pour développer de nouveaux sports ici. Voir nos athlètes français dans des sports peu pratiqués ici comme peuvent le faire des athlètes africains ou asiatiques.
La classe de Terminale Bac Pro SAPAT, MFR de Fyé
Deux hommes qui défient les limites
Théo Curin et Phillipe Croizon tous deux amputés réalisent d'incroyables exploits dans le domaine du handisport.
Mannequin, acteur, chroniqueur et conférencier, le nageur Théo Curin a été amputé des quatre membres à l'âge de 6 ans suite à une méningite foudroyante.
Il s'est livré sur sa maladie en 2018 auprès du Youtubeur TiboInshape : "Le sang dans mes membres ne coagulait plus. Mes mains et mes pieds étaient nécrosés, ils devenaient noirs et la seule chance pour moi de survivre face à cette maladie a été de m'amputer."
De l'accident aux exploits Le 5 mars 1994, à 25 ans, Phillipe Croizon touche une ligne électrique de 20 000 volts pendant qu’il travaillait sur le toit de sa maison afin de démonter son antenne de télévision. La première décharge provoque un arrêt cardiaque, puis une deuxième, qui va le ranimer.
Durant ses trois mois d'hospitalisation au centre intensif et stérile des grands brûlés du CHU de Tours, son corps carbonisé doit subir des amputations au niveau du bras gauche, du bras droit, de la cuisse droite, et du membre inférieur gauche.
lus déterminé que jamais, Phillipe décide de traverser la manche le samedi 18 septembre 2010 sans même savoir nager.
Parti à 8 heures du matin de Folkestone, il rejoint les côtes françaises à 21h13.
Et pourquoi pas SpaceX ?Le 10 janvier 2013, Philippe Croizon bat le record de profondeur de plongée pour un amputé des quatre membres en touchant le fond à 34,5 m du Némo 33, près de Bruxelles. Cette piscine était alors la plus profonde au monde.
Après des échanges sur Twitter en 2020 et la promesse d'Elon Musk qu'il pourra un jour voler sur Starship, il candidate en février 2021 auprès d'Elon Musk et de Jared Isaacman pour devenir spationaute dans une mission de SpaceX.
Malgré leur accident grave, Philippe Croizon et Théo Curin ont réussi à reprendre goût à la vie et ont réalisé des exploits que peu de personnes réussiront.
Ils n’ont pas baissé les bras et sont un vrai exemple pour toutes les personnes en situation de handicap.
Zoé, Maddy, Anaïs, Louna, Lisa, Marilou Bac Pro SAPAT MFR de Coulans sur Gée
Tricher c'est gagner ?
Ca pique dans les chaussettes !
Autorisées avant dans les concours de dressage, les guêtres sont désormais interdites. Ces protections permettent de protéger les chevaux contre les blessures. Elles sont désormais interdites car les cavaliers y glissaient parfois du poil à gratter pour améliorer les mouvements du cheval lors des compétitions.
Le coup de poing fantôme !
Le 25 mai 1965, Mohammed Ali dispute un match de boxe contre Sonny Liston à Lewinston aux Etats-Unis. C'est un des premiers cas d'utilisation de la vidéo pour régler une question importante : la triche.
Ali a-t-il vraiment mis K.O Lewinston dès le premier round ou se sont-ils arrangés entre eux ?
Une équipe paralympique pas si handicapée !
Lors des jeux paralympiques de Sydney en 2000, l'équipe de basket-ball d'Espagne a dû rendre sa médaille d'or. Sur les 12 joueurs, 10 n'étaient pas reconnus comme déficients mentaux.
En 2004, à Athènes, le comité olympique a décidé d'exclure les équipes de personnes déficientes mentales car il est "trop difficile de déterminer le niveau intellectuel des joueurs".
La classe de 4ème de la MFR de Fyé
Le sport, des dégâts dramatiques pour l’environnement
La coupe du monde de ski alpin annulée en 2022 pour manque de neige a été reportée en novembre 2023. Elle s’est déroulée en Suisse sur le glacier du Théodule. 600 participants se sont affrontés dans ce lieu magnifique devant plus de 150 000 spectateurs.
Plus de 6 % du glacier a été détruit afin de permettre aux skieurs d’avoir des pistes praticables, favorables au déroulement de la coupe du monde.
Afin de permettre aux skieurs de pratiquer leur sport dans de bonnes conditions, les organisateurs ont employé les grands moyens.
Des pelleteuses ont été montées jusqu'en haut de la montagne afin d’y creuser les pistes au travers du glacier. Les pelleteuses ont dépassé la zone autorisée à destruction et ont donc attaqué la partie protégée du glacier. Les organisateurs ont reçu une amende de 103 700 euros.
Ces travaux, aux vues des conditions climatiques actuelles, n’avaient pas lieu d’être effectués.
Des pelleteuses mais aussi des hélicoptères
Par ailleurs, les skieurs avaient environ 1h30 de remontées téléphériques avant de se rendre en haut des pistes. Afin de raccourcir le temps de trajet des skieurs, des navettes par hélicoptères ont été mises en place. Cela a représenté donc un bal d’hélicoptères. Les impacts environnementaux de ces déplacements ont été énormes !
Des ONG mobilisées
Les ONG environnementales se sont emparées du sujet et ont fait polémique. Des pétitions ont été partagées et un appel à la manifestation a été transmis. Malheureusement, cela n’a pas permis d’arrêter ce massacre avant la fin des travaux.
Des retombées positives pour la station
La coupe du monde aura permis à la station de ski de se faire connaitre et donc de développer le tourisme et l’économie de la station pour les saisons à venir.
On peut cependant se demander si le jeu en vaut vraiment la chandelle et si l'on peut détruire la nature pour des intérêts sportifs et économiques.
Matei, Roman, Dirichlet, Bac pro GMNF, MFR Les Forges La Ferté-Bernard
Famille et sport : un duo contraignant ?
Si le sport est souvent présenté comme un atout, il peut aussi se révéler être un véritable piège à contraintes. Entre les entraînements, les compétitions et la logistique, le sport peut devenir un véritable marathon pour les parents.
Un planning infernal
Jongler entre le travail, les tâches quotidiennes et les obligations sportives des enfants peut vite devenir un casse-tête. Les parents se retrouvent à courir dans tous les sens, à multiplier les déplacements et à sacrifier leurs propres loisirs pour assouvir les ambitions sportives de leurs enfants.
L'équipement, les inscriptions aux clubs, les frais de déplacement et d'hébergement liés aux compétitions peuvent représenter un coût financier important pour les familles, surtout lorsque plusieurs enfants sont impliqués.
Le désir de voir leurs enfants réussir peut parfois amener les parents à mettre une pression excessive sur leurs épaules. Cette pression peut nuire au plaisir du jeu et engendrer stress et anxiété chez l'enfant. Alors, faut-il choisir entre famille et sport ? Certainement pas ! Il est important de trouver un équilibre entre les aspirations sportives des enfants et le bien-être de la famille. L'écoute, la communication et la responsabilisation des enfants sont essentielles pour que le sport reste une source de plaisir !
MFR Bernay-en-Champagne
Le sport au-delà du genre ?
Les personnes transgenres font face à des défis multiples lorsqu’il s’agit de participer à un sport ou à une compétition sportive. Les défis auxquels les personnes transgenres font face sont la discrimination et le blâme.
Parmi eux : le sujet des vestiaires. En effet les vestiaires binaires dans le monde du sport posent un problème majeur pour les personnes transgenres.
Traditionnellement les vestiaires sont souvent divisés de manière binaire en fonction du sexe donnée à la naissance, créant ainsi des espaces distincts pour les hommes et pour les femmes.
Cette différence d’identité de genre peut créer le sentiment d’être mis de côté par les autres. Cela peut créer un harcèlement et décourager la participation sportive des athlètes. D’une région à l’autre, les politiques sportives actuelles varient. Certains pays ont adopté des approches inclusives, permettant aux athlètes de participer selon leur genre.
Le sport n'est que le reflet de la société
L’absence de modèle transgenre peut contribuer aux clichés et à éloigner ses athlètes. Les médias, les équipes et les organisations sportives ont un rôle crucial à jouer dans la promotion d’une représentation authentique et positive des personnes transgenres, permettant ainsi de briser les barrières et d’inspirer les futures athlètes.
Cependant une mise en garde est essentielle. Une manipulation et une utilisation de l’image de ses athlètes par des compétitions et certaines politiques sont à exclure.
Les personnes transgenres ne doivent pas devenir un simple nombre dans une compétition ou une équipe sportive. Ce sont leurs exclusions et leurs éliminations qui sont à bannir.
Aujourd’hui il y a une nécessité à adopter une catégorie sportive pour le bien de toute personne pratiquant une discipline sportive. L’avenir des personnes transgenre dans le sport repose en grande partie sur la création d’un monde qui favorise leurs intégrations.
La classe de Terminale de la MFR de Fyé
Entre plaisir et douleur : les blessures dans le monde du sport
Les sportifs peuvent souffrir de blessures graves ou bénignes et doivent apprendre à les prévenir.
Dans le sport, différentes blessures sont souvent rencontrées. Il s’agit des tendinites, des entorses, des contusions, déchirure des ligaments, déchirure du tendon. Les blessures osseuses (fractures, etc…) et les blessures musculaires (déchirures, ruptures).
Les causes de ses blessures
Ces blessures sont souvent dues au surmenage des sportifs ou à leur alimentation. En effet, si le sportif a une mauvaise alimentation cela peut causer des carences dans le corps. Or les sportifs ont besoin d’un corps en bonne santé. De plus si le sportif est en surmenage soncorps risque de fatiguer plus vite et de se fragiliser.
Les blessures sportives en quelques chiffres
Les blessures les plus fréquentes sont aux genoux et aux chevilles. Chaque année, environ 910 000 accidents sportifs sont recensés. Les sportifs de 15 à 29 ans sont les plus touchés par ces blessures. Le rugby est considéré comme le sport qui génère le plus de blessures. Les lésions les plus courantes au rugby pendant un match sont celles du visage et de la tête (22 %), du genou (16 %), des muscles (23 %) et des ligaments (23 %).
Comment réduire les blessures
Le massage sportif peut-être intéressant pour réduire les courbatures ou soulager les douleurs articulaires. Prendre des bains d’eau chaude pour soulager les muscles ou appliquer de la glace en cas de blessure afin de réduire le gonflement. Il faut boire beaucoup d’eau avant, pendant et après l’effort physique et faire des exercices d’échauffement avant toute activité physique.
Elya, Anaïs, Thomas, Stebàn
Bac Pro SAPAT MFR Coulans Sur Gée
Quand le rêve se brise
Des sports de combats aux sports automobiles, de nombreux sports sont dangereux pour les pratiquants.
Les sports de combat sont souvent pointés du doigt à causes des risques que prennent les pratiquants. Ces sports sont dangereux au niveau cérébral à cause des nombreux chocs causés au niveau de la tête. Cela peut parfois conduire à une dégradation des compétences cognitives. Les combattants ne récupèrent pas toujours quand ils arrêtent de combattre.
Le sport auto un sport à haut risque
De son côté, le sport auto est également un sport à risque. Quel que soit le type de course, tout le monde peut être touché lors d'un accident survenant lors d’une course automobile. Les pilotes ne sont pas les seuls concernés, il y a aussi les autres participants et les spectateurs à causes des débris notamment.
Le samedi 11 juin 1955, lors de la 23e édition de la course d'endurance mancelle, la Mercedes-Benz 300 SLR Pierre Levegh décolle en percutant l'Austin-Healey de Lance Macklin à la fin du 35e tour. Elle quitte le sol à plus de 200 km/h, passe au-dessus du talus de protection, et explose en retombant sur un muret.
Des éléments lourds du véhicule disloqué sont projetés dans la foule dense qui se presse de l'autre côté, le long des palissade. Ce fut l’accident le plus important du sport automobile qui à coûté la vie à 79 personnes, et 120 ont été blessés.
Depuis 1950, 53 pilotes sont décédés en course (source FIA). Le dernier accident mortel date de 2015 avec le décès en course du Français Jules Biancchi. Depuis si les technologies modernes ont considérablement amélioré la sécurité des véhicules, ces disciplines restent des pratiques dangereuses en partie à cause de la vitesse élevée.
Alicia, Aaron, Antoine, Morgan, Mathéo en 4ème - MFR Bernay en Champagne
Explorer le sport
J'ai grandi dans une famille très sportive et j'ai pratiqué une variété de sports. J'ai commencé la natation avec une célèbre équipe d'Athènes dans laquelle ma mère était également athlète, le Panionios. Ensuite, j’ai pratiqué le tennis et le volleyball. J'ai fait des tournois de beach volley.
J'ai aussi fait de la voile et obtenu mon permis bateau. C'est une expérience très intéressante pour comprendre les dynamiques de la nature et des gens. C'est une combinaison d'expériences très calmes et et d'aventures en même temps. Cela permet d'augmenter la résilience d'une personne.
Maintenant je pratique l’escalade à l'université du Mans. C'est un sport extrème qui favorise l'ouverture d’espirt et l'endurance. Elle permet de comprendre les limites et de les respecter.
Tina (Grèce), CES à la MFR Les Forges La Ferté-Bernard
Des championnes espagnoles !
Bonjour, je m'appelle Candela Lop Felipo, j'ai 23 ans et je viens d'Espagne. Cette année, je vais être la volontaire européenne de la MFR de Bernay-en-Champagne, et jusqu'à présent, c'est une véritable aventure !
Quand on pense au sport et à l'Espagne, presque tout le monde a en tête le football, mais j'aimerais dire qu'en Espagne, on pratique toutes sortes de sports. Ces derniers temps, de nombreuses Espagnoles triomphent dans le sport, comme Carolina Marín, triple championne du monde de badminton et six fois championne d'Europe, qui a remporté la médaille d'or aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro. Nous avons également Sandra Sánchez, l'une des meilleures karatékas d'aujourd'hui, deux fois championne du monde, sept fois championne d'Europe consécutive, dont le couronnement a eu lieu au Budokan, le berceau du karaté, lorsqu'elle a certifié la "Triple Couronne" en remportant la médaille d'or lors de la finale du kata aux Jeux olympiques de Tokyo.
Je n'ai pas assez d'espace pour parler de tous ces athlètes et de leurs grandes étapes, mais je vous invite à faire des recherches sur Internet et à découvrir leur histoire, ils sont tous très intéressants !
Candela (Espagne), CES à la MFR de Bernay-en-Champagne
Au plus profond de moi
Je m’appelle Moritz Würflinger et viens d’Aix-la-Chapelle en Allemagne. J’y ai fait du sport, comme courir et de la plongée, que je vais vous présenter.
Je suis licencié dans un club de plongée. J’ai obtenu un diplôme de plongée internationalement reconnu. Cela consiste à participer à un cours théorique et trois plongées dans un lac.
L'entrainement hebdomadaire est normalement sans bouteille d’oxygène, ça ne vaut pas le coup dans une piscine. On nage avec tuba et palmes pour s'échauffer. On fait d'abord quelques longueurs et à la fin de l'entraînement, on plonge de plus en plus loin.
Juste avant mon départ pour la France, j'ai refait de la plongée avec un copain de mon club (voir photo).
Moritz (Allemagne), CES à la MFR de Coulans-sur-Gée
La natation, une école de la vie
Avec un engagement de 15 ans dans la natation, ma vie a été façonnée par la discipline. Les rituels d'entraînement tôt le matin et d'innombrables compétitions.
Ce sport a été plus qu'une quête physique ; il a façonné mon caractère et mes perspectives professionnelles. La communauté des nageurs, source d'amitiés durables, a fait partie intégrante de mon parcours. Des entraînements matinaux aux compétitions, la résilience développée dans la piscine s'étend à tous les aspects de la vie.
Aujourd'hui, alors que je m'apprête à nager en France, j'emporte avec moi les leçons inestimables de la persévérance, du dévouement et des liens indéfectibles tissés au sein de cette remarquable communauté.
Rasmus (Danemark), CES à la MFR de Fyé
Je fais du sport par passion
Le sport fait partie de moi depuis l'enfance.
J'admirais particulièrement mon oncle, qui aimait l'équitation et la musculation. Dieu m'a donné la chance de monter à cheval dès mon plus jeune âge. Mes premiers pas étaient aussi mes premiers à cheval. Je m'intéresse aux chevaux depuis que je suis enfant. Je pratique actuellement le saut d'obstacles et le dressage. Parfois, j'entraîne aussi des débutants.
La boxe et la musculation sont venues plus tard.
À l’école, cependant, ma grande passion était le basket-ball, le ballon chasseur et le volley-ball. Je ne les fais plus car il n'y a ni espace ni temps pour eux. J'ai pratiqué les trois sports à l'école.
Immédiatement après mon arrivée en France, j'ai commencé à courir, ce qui est devenue ma passion actuelle. Le sport fait donc vraiment partie intégrante de Moi.
Sarah (Slovaquie), CES à la MFR de Thorigné-sur-Dué