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Le lycée commémore le Centenaire de la "Grande Guerre"
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M. Fontaine anime chaque semaine des ateliers philosophiques.
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Une nouvelle initiative de Mmes Coutable et Robert : le Passeport Culturel.
N° 5 - Février 2019 | www.stcharles-stecroix.org | 14075 |
Complètement "Tok"
Cette année, un projet de Mini Entreprise est pris en main par 16 élèves de première et de terminales S et ES. Ils sont encadrés par Mme Delière, CPE du lycée et par Mme Gascon, professeur de physique chimie.
Le mercredi 17 octobre, M. Sylvain Madec, responsable du projet, qui fait partie de l'association EPA (Entreprendre Pour Apprendre), leur a présenté le projet. L'association EPA les guidera tout au long de l'année.
Ce projet a pour but de produire n'importe quel bien ou service. Ils ont choisi celui de la fabrication d'un jeu de société, le Tok, qui est un jeu de plateau canadien avec des cartes.
Leur façon de travailler prend en compte le droit à l'erreur, le respect, l'écoute et le plaisir. A la fin de l'année, ils passeront un concours départemental, régional voire national ou européen.
Les élèves sont suivis chaque semaine par des professionnels dont une marraine qui les aide à construire leur projet. Ils ont passé leur entretien d'embauche et leurs postes leur ont été attribués. "C'est donc maintenant que le projet débute vraiment" estime Victor Lepesant, co-directeur général du projet.
Dans cette équipe, on retrouve notamment, Angèle Rohé au poste de responsable de communication et marketing et Morgane Gourdin, chargée de com. Une bien belle équipe à laquelle on souhaite la réussite de ce projet. Marie Blin
Le bon plan pour devenir incollables !
Des élèves bénéficient de sorties culturelles régulières.
Le passeport culturel est un projet qui permet à un groupe d'élèves de faire des sorties instructives en dehors du programme scolaire.
C'est une initiative de Mmes Coutable et Robert, professeurs de SVT et d'Anglais.
L'une des premières sorties s'est déroulée dans le musée de la reine Bérengère, au Mans. Durant cette visite, les élèves ont été accueillis par la conservatrice. Elle leur a parlé brièvement de sa mission de conservation des œuvres, en lien avec les chercheurs scientifiques présents ce jour-là. Sont ensuite venus tour à tour trois chercheurs qui ont expliqué leur travail ainsi que leurs applications dans le domaine de l’art : comprendre, analyser et restaurer les œuvres, tout ça en coopération avec des historiens et des archéologues. Durant la visite, les élèves ont pu poser des questions et interagir avec ces professionnels.
Par ailleurs, en octobre, les élèves sont allés aux "Cinéastes", voir le film, en VO (Version originale), de Spike Lee : "Blackkklansman", sorti cette année. Il sera, pour les deux classes de L, la base de leur séquence en littérature anglaise. Ce film est l’adaptation cinématographique du livre « Le noir qui infiltra le Ku Klux Klan » de Ron Stallworth. C'est une histoire inspirée de faits réels sur le Ku Klux Klan. Il a reçu le grand prix du festival de Cannes.
Raciste et extrêmiste
Ce Ku Klux Klan est une : « organisation suprématiste blanche », c’est-à-dire raciste et extrémiste qui a été fondée en décembre 1865. Elle a provoqué de nombreuses agressions et notamment des attentats contre, principalement, les Noirs et les juifs.
Le film est raconté de manière comique, il n’est pas poignant. Cependant, ce film reste en mémoire avec les dernières images. Ce sont des images réelles d’actions violentes qui se sont passées en Virginie en 2017 et qui nous communiquent la violence qui perdure aux États-Unis jusqu'à aujourd’hui.
Depuis, début décembre, le passeport culturel a permis aux élèves d'aller à Paris visiter le musée de l'Homme, Orsay et le Jeu de Paume. Pour Lucie, élève de première, cela a été par exemple l'occasion d'admirer les tableaux de Van Gogh. Une autre sortie est prévue à Caen en mars au Mémorial.
Maëly Decarro et Jonathan Girard
Un club philo
Chaque lundi, Patrick Fontaine, professeur de philosophie anime un atelier.« Ça n’a rien à voir avec un cours. Nous n’avons jamais de note, explique Mathilde, élève en Seconde. "L’objectif est seulement d’apprendre des autres, de ne pas forcément rester campé sur ses positions, de changer de point de vue dans un moment de dialogue et d’échange".
"Nous sommes tous membres de l’atelier philosophie et pas dans une relation élèves/professeurs", précise M. Fontaine. En Première, un animateur de séance est choisi chaque semaine parmi les élèves pour proposer un dialogue sur le sujet de son choix ; certains choisiront le droit, d’autres l’anarchisme. En Seconde, on se pose la question du respect ; les membres de l’atelier souhaitent d’ailleurs donner une forme concrète à leurs réflexions sur le sujet (affiches dans le lycée, slogans...).
Selon M. Fontaine « L’atelier philosophique propose, certes, une première approche pour la philosophie de Terminale, mais plus généralement le but est de développer une ouverture d’esprit, une curiosité, utile pour toute la vie ». Puis, il se réfère à Kant, « Ne rien accepter qui n’ait été soumis à l’exercice de ma raison ». Pratique : L'atelier se tient le lundi à 16 h pour les secondes puis à 17 h pour les premières. Victor Lepesant
Un séjour linguistique à Salamanque
Du samedi 22 au vendredi 28 septembre, des élèves de seconde, première ainsi que de terminale de la classe euro espagnol sont partis à Salamanque (Espagne) avec Mme Fonteneau pour un stage certifiant le niveau de langue de chacun.
Ce stage avait pour but de donner aux élèves une base de connaissances pour pouvoir passer, s’ils le souhaitent le DELE le diplôme d’espagnol comme langue étrangère. Il s’agit du seul diplôme reconnu officiellement par le Ministère de l’éducation et de la culture d’Espagne, et par les pays et institutions hispanophones.
Quelles activités ?
Ils ont pu assister à des cours d'espagnol avec deux professeures espagnoles natives de Salamanque. Les cours avaient lieu le matin. Les après-midi étaient consacrés à diverses activités comme la visite et l'apprentissage de l’histoire de la ville, la visite de l’Ieronimus (partie de la cathédrale), un cours de cuisine ainsi qu’un cours de danse mélangeant la salsa et la Bachata. Les élèves ont également pu créer un film sur le voyage. Le programme était bien rempli. Les élèves ont été hébergés, par deux ou trois, dans des familles. Le voyage a été très apprécié par tous les élèves. Un grand merci à Mme Fonteneau, et à son mari qui s'est joint à eux. Maëly Decarro
Festival En Jeu
Dans la matinée du mardi 28 novembre, les élèves de première et terminale de section Littéraire sont allés à l’Espal, l'une des scènes théâtrales du Mans. Cette visite leur a permis de découvrir les métiers de la chaîne tels que technicien du son et lumière, chargé de com ou même acteurs. Il s’agissait d’une découverte du lieu afin de se préparer au Festival "En jeu" qui se déroulera du 28 janvier au 1er février 2019.
Ce festival organise plusieurs spectacles mettant en scène des jeunes de 16 à 25 ans.
Pour suivre le festival : www.quinconces-espal.com/saison/en-jeu-festival-jeunes-2019 Yüna Gohier et Maëly Decarro
Voyage à Prague : un séjour hors-norme !
Accompagné de 8 professeurs, un groupe d'une centaine d'élèves a découvert la ville de Prague.
Après un long voyage à travers la France et l’Allemagne, nous avons commencé à visiter le cœur historique de cette jolie capitale.
C'est accompagnés de nos guides que nous allons découvrir peu à peu l’histoire, la culture et l’architecture Pragoises. Au programme, visite de la vieille ville, du quartier juif, du musée Mucha, sans oublier le château royal, la ville neuve ni le repas folklorique du dernier soir.
Le camp de Terezin, une expérience émouvante
C’est avec beaucoup d’émotion que nous avons visité le camp de concentration de Terezin. Nous nous sommes imprégnés de la vie des prisonniers à l'intérieur de l'ancienne forteresse militaire qui servait de prison politique. Bien que très intéressante ce fut pour Léonie une "expérience oppressante". Ensuite, nous sommes allés au Ghetto de Terezin, où les Juifs étaient enfermés puis déportés. Une visite importante pour le devoir de mémoire.
Une parenthèse enchantée
La visite du musée d'Art Moderne fut, pour beaucoup d'entre nous, une parenthèse enchantée. "Le musée regorge de secrets, nous confie Salomé, nous pouvons nous balader à travers ses galeries. L’une d’elles m’a particulièrement marquée. Une boîte, à première vue anodine, a particulièrement retenu mon attention. Lorsqu’on arrive devant, un grand judas attire l'oeil. En regardant à travers, nous découvrons une chambre d'enfant. Nous continuons de lui tourner autour et nous découvrons une petite entrée surmontée d'un panneau portant l'inscription "Private". C’est le dénouement. Nous commençons à comprendre le sens caché. En réalité, le créateur questionne notre voyeurisme à travers le regard que l'on porte sur l'intimité d'une personne. Voilà pourquoi cette œuvre m'a beaucoup intéressée." Au final, ce séjour nous a vraiment beaucoup plu ! Un grand merci à nos professeurs. Arthur Fleury, Salomé Kosmalski
La pierre dans tous ses états
Martine Schildge présente à L'Espal ses recherches récentes sur et autour de la pierre, un objet auquel elle s’est intéressée suite à un voyage au Japon.
Nous avons entendu parler du travail de Martine Schildge, ce qui nous a intriguées. L’exposition, du nom de "Collision", présente les recherches récentes de Martine Schildge autour de la pierre. Elle a travaillé cet objet dont l’apparence résulte des stigmates du temps.
Entre ombre et lumière
La pierre apparaît sous différentes formes : représentée par la photographie et le dessin, elle devient également une sculpture ou bien s’intègre à un paysage au sein d’une installation. Elle se fait parfois recouvrir de feutre, ou bien est disséquée puis recomposée en de nombreux miroirs aux découpes géométriques épurées. La pierre subit des transformations et se dégrade en noir ou en blanc. Elle connaît différents états qui révèlent sa part d’ombre ainsi que sa part de lumière.
Cette représentation nous a permis de découvrir un univers volcanique, rempli de diverses sensations. "Quand je suis arrivée à l'Espal, j'ai directement été interpellée par deux énormes pierres qui introduisaient l'expo. Mais je suis un peu restée sur ma faim et aurais apprécié une visite guidée", précise Salomé. Lucie Pellerin et Salomé Kosmalski
Philo : L'homme est-il bon ?
En septembre 2018, sortait le 5ème livre de Patrick Fontaine.
"Les douze travaux de l’homme radicalement bon", voilà le titre de cet ouvrage qui se veut accessible. Ce livre est la suite logique de "L’homme est radicalement bon", un ouvrage plus théorique.
En quoi l'homme est-il radicalement bon ?
Si l'on regarde le monde tel qu'il est, il est difficile de voir la bonté. Cependant nous devons vivre ensemble, et pour cela, il faut que l'homme soit radicalement bon. La radicale bonté de l'homme n'est pas une vérité mais un axiome, c'est-à-dire une proposition admise comme évidente et qui ne nécessite pas de démonstration. Comme n'importe quel axiome, il faut le développer, il faut "travailler" à voir quelles sont les conséquences de penser l'homme radicalement bon.
Penser l'autre, le monstre, le misérable comme radicalement bon nous questionne sur comment nous en sommes arrivés là. Pourquoi, radicalement bon, le misérable, le monstre a-t-il commis une faute ? Par méchanceté ? Non, "nul n'est méchant volontairement", précise M. Fontaine en s'inspirant de Platon. Par défaut d'identité, des "voyous" leur ont dit une identité de substitution, ils se sont reconnus dans une identité qui n'était pas la leur. Dire l'homme radicalement bon c'est "prendre soin de l'âme " selon Platon, c'est dire l'identité d'autrui. Dire l'homme radicalement bon, c'est une "promesse de vivre ensemble ici et maintenant ". Arthur Fleury
Les "Frangines" chantent "Demain,dès l'aube..."
Deux jeunes artistes remettent au goût du jour les textes classiques tout en s'intégrant dans la variété française.
Tout le monde a déjà entendu parler du célèbre poème de Victor Hugo, évoquant la mort de sa fille, Léopoldine. Il nous raconte son long chemin pour la « rejoindre », direction Harfleur. Et c’est ce long chemin que « les Frangines » veulent nous faire découvrir par l’intermédiaire de leurs voix mélodieuses et parfaitement assorties.
Ce groupe est composé de deux étudiantes : Anne et Jacinthe. Elles dévoilent à travers cette première composition leur sensibilité à tout ce qui se rapporte à leur langue et témoignent ainsi de l’importance de la culture littéraire française.
Mais elles ne se limitent pas à la reprise de poèmes et écrivent elles-mêmes la plupart de leurs chansons. C’est ainsi qu’est né « Si j’osais », « Les artistes » ou encore « La route ». Ces écrits empreints de liberté, de nature et d’aventures sont une ode à la beauté sous toutes ses formes. Une invitation au voyage…
Pratique : Toutes leurs chansons sont disponibles sur YouTube, Deezer et Spotify. Léonie Touvet
Romance dans la plume
Nolwenn Gautier a 17 ans. En septembre dernier, cette jeune écrivain a publié son premier roman : « Muette ».
Nolwenn a beaucoup de mérites. En lisant son oeuvre, nous ressentons chaque émotion. Je conseille fortement « Muette ». Voici un extrait :
"Je me présente, je suis Emma Martin et je suis une adolescente de dix-sept ans. J'habite Princeton, New Jersey, Etats-Unis. Je n'ai pas particulièrement d'amis, juste quelques connaissances comme ça, mais rien de plus. Vous vous demandez sûrement pourquoi n'est-ce pas ? La vraie raison est que je suis muette.
Enfin, c'est ce que tout le monde pensait jusqu'à ce que Zack Monroe , l'un des garçons les plus populaires de mon lycée, ne vienne tout chambouler en me proposant un défi que je vais devoir accepter malgré moi..."
A quel âge as-tu commencé à écrire ?
J'ai commencé à écrire à l'âge de six ans.
Quel genre préfères-tu pour tes écrits ?
Je préfère la romance, plus précisément le Dark Romance.
De quoi t'inspires-tu ?
Pour m'inspirer, j'écoute de la musique, je regarde des séries télévisées. Je m'inspire également de mon entourage.
Une vraie idée lecture, publiée aux éditions Verone. Yüna Gohier
Une journée sans cartable
L’école primaire maternelle de Ste-Anne Ste-Croix organise dans l’année quatre « Journées sans cartable »
Nous avons eu le privilège de pouvoir nous immiscer à la première de l’année, sur le thème des quatre éléments soit l’eau, la terre, l’air, le feu. Celle-ci était sur le thème de la terre. Cette journée s’organisait ainsi sur plusieurs ateliers autour de ce thème.
Les primaires sont partis dans le jardin à la recherche d’espèces vivantes et ont creusé plusieurs carrés pour y planter légumes et fleurs, dont ils s’occuperont toute l’année.
D’autres ont analysé différentes pierres ainsi que de la poterie.
Et pour finir, certains se sont penchés autour de photographies de la terre.
Du coté des maternelles, ils ont pratiqué des activités manuelles : de la peinture avec de l’argile, des petits camions ainsi que des fanes de différents légumes. Ils ont tous paru très enthousiastes face à cette merveilleuse journée et nous avons aussi beaucoup apprécié leur joie de vivre. Salomé Kosmalski et Lucie Pellerin.
Des gâteaux pour aider le Guatemala
Mme Davoust, professeure d'Espagnol, reproduit la vente de gâteaux Bijou, en lien avec l'association Guatemala 96. Son objectif : aider financièrement un centre social installé dans un bidonville du Guatemala.
"Je souhaite faire un lien entre l'apprentissage et le quotidien difficile des enfants guatémaltèques et aussi créer un lien de solidarité", explique-t-elle. Comment ça marche ? La boîte de gâteaux est vendue un euro de plus que sur le site de l'entreprise Bijou, ainsi cet euro constitue un bénéfice. Tous ces profits sont ensuite directement versés au centre social afin d'aider les familles à payer les uniformes, qui sont obligatoires. Mais il faut aussi payer les fournitures, les livres des élèves et organiser un goûter pour les plus jeunes, à base de lait et de céréales. Ce goûter constitue le plus souvent le seul repas de la journée."
Participez à la rescolarisation
L'objectif principal de ce projet est de rescolariser les enfants dont les parents ne peuvent pas payer l'école. Et ainsi de leur permettre d'avoir une formation professionnelle et un métier pour limiter l'immigration qui peut leur être fatale. Toute participation est volontaire. Les élèves peuvent acheter une boîte de gâteaux ou en vendre. Pour participer, il faut s'adresser directement à Mme Davoust par mail à peggy.davoust@stcharlesstecroix.org. Louanne Pottier
"Zone de compliments"
"Ca me fait du bien de parler avec toi" ; "Tu es beau" ; "Tu es digne de confiance" : ces mots aussi rares que gentils donnent confiance. Nous les entendons très peu mais pourtant, nous en avons besoin pour notre bien être. Nous pouvons appeler cela de la gentillesse, de l’encouragement car nous le savons bien, lorsque nous entendons d’agréables compliments, nous gagnons de la confiance en soi et du courage. Un grand merci à Elodie Renvoise, personnel d’éducation du lycée, qui a pris l’initiative de disposer ces mots dans l’atrium. Elle a ainsi créé une « Zone de compliments ». Yüna Gohier
Carton plein pour + de vie !
En octobre dernier, une cinquantaine de lycéens se sont rendus au centre de télé performance du Mans pour récolter des dons.
Encadrés par Peggy Delière, CPE (Conseillère Principale d'Education) du lycée, les élèves ont cette année encore participé à l'opération + de Vie !
La mission des élèves a été de répondre aux appels téléphoniques afin d’enregistrer les promesses de dons pour Plus de Vie.
Aider les malades
Cette association vient en aide à la fondation des Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, présidée par Bernadette Chirac. Les dons servent à financer des appareils médicaux coûteux comme des matelas curatifs. L’association favorise aussi le rapprochement avec la famille, un point très important pour la guérison.
Des élèves motivés
Arrivés en fin d’après-midi, les jeunes ont suivi un briefing sur l’organisation de la soirée, puis après le dîner, ils étaient en direct sur France 3 pendant les duplex au Mans animés par Marine Vignes.
Une très belle soirée pour une très belle cause : l'association a reçu environ 275000 euros de dons ! Alix Maugendre
La Grande Guerre au cinéma
Albert et Edouard ont survécu à la guerre des tranchées. L’un est un modeste employé qui a tout perdu, l’autre, un artiste flamboyant devenu une « gueule cassée ». Démobilisés, ils vivent difficilement à Paris. Alors, pour faire face à cette ingratitude de l’Etat, Edouard embarque Albert dans une escroquerie d’une audace invraisemblable. Dans son roman, Pierre Lemaître expose la difficulté de se reconstruire après un drame d’une telle ampleur. Au Revoir là-haut est un roman de l’après-guerre de 14, de l’illusion de l’armistice, de l’Etat qui glorifie ses disparus et se débarrasse des vivants trop encombrants. Paru en 2013 aux éditions Albin Michel, il a obtenu le Prix Goncourt, et a été adapté au cinéma en 2017 par Albert Dupontel. Camille Pellerot
L'émouvant hommage rendu aux Anciens
« C'est un devoir de mémoire, pour nous, de venir ici » par égard pour les élèves morts pour la France.
Le 17 Novembre 2018 a eu lieu la cérémonie commémorative des anciens combattants du lycée Notre Dame de Ste Croix.
La commémoration a débuté à 9h30 par la messe, présidée par Monseigneur de Romanet, évêque aux armées. Professeurs, élèves et anciens lycéens étaient présents, notamment les élèves de 1ère ARCU (Accueil-Relation Clients et Usagers) pour qui « cela fait chaud au cœur de rendre hommage aux anciens du lycée tombés pour la France ». Marie et Selena, en 1ère ARCU, nous précisent : « Nous distribuons les badges, filtrons les invités et vendons les livres de M. Lesellier » .
Puis, a eu lieu une conférence sur la famille Ruellan, dont les enfants étaient scolarisés au lycée. Ils ont eu le chagrin de perdre huit de leurs enfants pendant la Grande Guerre. Cette famille composée de treize enfants a donné à la France un exemple de patriotisme et de sens du devoir. Deux des filles Ruellan étaient infirmières dans l'hôpital installé à Notre-Dame-des-Chênes, près de Sablé-sur-Sarthe.
Suite à cet hommage s'est tenue une cérémonie commémorative devant le monument aux morts. De nombreux militaires, prêtres, anciens, élèves ou professeurs actuels de l’établissement ont participé à l'événement. Ainsi, Jean-Jacques Caffieri, ancien de Ste Croix, nous a témoigné sa sympathie pour cet établissement qui l’a accueilli au lycée. Voici ce qu'il nous a confié : « Ce lycée m’a beaucoup apporté du point de vue éducation, sens des autres et tout ce qui est religieux, foi. C’est nous, les anciens qui avons la charge de transmettre la mémoire, donc, si vous voulez, c’est un devoir de mémoire, pour nous, de venir ici. »
A lire : "1836 - 2018 : 182 ans d'histoire, de l'école Ste Croix au Lycée St Charles-Ste Croix" de Jean-Noël Lesellier. Léonie Touvet et Anna Bouteiller
Les Mots du Cœur pour dire merci
Voici le texte prononcé à l'occasion du centenaire de l'armistice 14-18 :
"Si j'étais né 100 ans plus tôt je serais parti sur les champs de bataille avec ces lycéens et n'en serais peut-être pas revenu, explique Marc Guéville, élève de seconde. Cette guerre dont le Maréchal Lyautey disait qu'elle était "la plus monumentale ânerie que le monde ait jamais faite". Rappelez-vous vos années de lycée : vos rêves, vos ambitions. Imaginez trouver une affiche en arrivant au lycée disant que vous devez partir à la guerre, laissant derrière vous votre famille, vos amis et peut-être votre vie future.
221 n'en sont jamais revenus, les autres sont restés à jamais marqués dans l'esprit comme dans la chair par l'horreur de la guerre. A travers ces 221 lycéens tués lors de la Grande Guerre, il nous faut honorer la mémoire de tous les soldats morts au front. Aujourd'hui, des hommes pensent que pour pouvoir obtenir une meilleure vie, il faudrait la guerre... Alors que la solution est sous nos yeux : il faut rester unis face à l'adversité !
La paix à tout prix
La guerre, aujourd'hui n'a plus la même forme. Certains, malheureusement, veulent l'amener chez nous et tentent de remettre en question notre cohésion et notre mode de vie, à l'aide des attentats. Si certains pays s'isolent, si certains veulent quitter les grandes institutions internationales, il ne faut jamais renoncer à chercher la paix dans le monde et s'opposer fermement à toutes volontés contraire à cela [...]. Pour la mémoire et par solidarité, au-delà de tous les mots, je tiens personnellement à remercier ces lycéens qui ont sacrifié leur vie pour que l'on puisse vivre la nôtre." Léonie Touvet
Objectif coupe du monde
Les internationaux de France ont soufflé leur 21ème bougie.
Cet événement est une étape préparatoire en vue de la coupe du monde. Il rassemble les meilleurs gymnastes internationaux. Un spectacle impressionnant, hautement acrobatique, avec les agrès masculins, le cheval d’arçon, les barres parallèles et la barre fixe. Mais aussi coté athlètes féminines, avec le sol, le saut de cheval, la poutre et les barres asymétriques !
Juliette Bossu, Marine Boyer, Mélanie De Jesus Dos Santos et Coline Devillard étaient au rendez-vous chez les filles. Chez les masculins étaient présents Axel Augis, Samir aït Saïd, Edgar Boulet, Loris Frasca, Julien Gobaux et Cyril Tommasone. Les gymnastes tricolores ont rapporté 6 médailles d’or lors des différentes finales des internationaux de France, le 28 et 29 septembre 2018, à l’accord Hotel Arena de Paris. Anna Bouteiller
Politique internationale
Arthur et Camille se sont intéressés à la guerre au Yémen. Ils nous la présentent en retraçant quelques étapes du conflit.
Depuis 2004, au Yémen la grande minorité chiite (40%) se révolte contre le pouvoir sunnite.
En effet, elle estime être écartée de la vie politique et économique du pays. Le meneur des "rebelles", Hussein Badreddine al-Houthi est tué en septembre 2004 par le gouvernement yéménite.
En 2009, les Houthistes (qui tirent leur nom de leur ex-leader) gagnent du terrain, notamment le long de la frontière saoudienne. L’Iran est alors soupçonné d’aider les "rebelles" chiites. Face à leur progression, le gouvernement saoudien sunnite choisit de les bombarder.
En 2011, de fortes manifestations obligent le président Ali Abdallah Saleh à quitter le gouvernement. Il aura fallu l’intervention des États-unis et des pays du Golfe persique pour négocier ce départ.
En 2014, les Houthistes rejettent un projet de fédération car ils souhaitent avoir un territoire propre et un accès à la mer. Dès l'été 2014, les "rebelles" reprennent leur offensive et étendent leur influence.
Pour la contrer, en 2015, une coalition arabe intervient. Les bombardements deviennent plus fréquents et une grave crise humanitaire se développe. Selon l'ONU, 14 millions de personnes souffrent alors d'insécurité alimentaire.
Après trois ans de conflit, le bilan est lourd : 10 000 morts, 53 000 blessés. Les habitants sont dépendants de l'aide humanitaire. L'ONU demande à l'Arabie Saoudite de cesser cette "guerre stupide".
Par ailleurs, la vente d'armes françaises à l'Arabie Saoudite, très engagée dans ce conflit, a suscité de vives polémiques.
Pour mieux comprendre :
- Les chiites et les sunnites sont les deux branches de l'Islam.
Arthur Fleury, Camille Pellerot
L'Ardèche en mode vertical
Chaque année, les professeurs d'EPS organisent une semaine d'escalade en Ardèche. Benjamin, élève de TS1, a pris le temps de nous raconter une journée.
À 8 h, notre minibus se dirige vers la sortie de la base départementale de Salavas où nous logeons. Aujourd'hui, direction Mazet, un site d’escalade situé à 45 minutes de notre lieu de vie...Comme tous les sites visités pendant la semaine, celui-ci est assez reculé et une marche d’approche d’une vingtaine de minutes est nécessaire avant d’arriver le long de la paroi. Nous voilà alors partis, prêts pour quatre heures d’escalade, marquées par de petites frayeurs.
Vers 13 heures, changement de paroi, nous nous sommes décalés et enfoncés un peu plus dans cette nature hostile, où les arbres, ne faisant pas moins de deux mètres de haut, nous fouettent le visage. La matinée s'est révélée plutôt fructueuse, tout le monde a bien grimpé et la roche, rugueuse, nous a permis parfois de courir sur certaines voies.
Après la pause déjeuner, personne n’a plus envie d’aller grimper sur une paroi exposée en plein sud en plein après-midi ! Mais au fur-et-à-mesure du temps, un vent léger et très attendu se lève et l’escalade redevient un sport agréable ! Il l’est d’autant plus lorsqu’il est pratiqué lors du coucher du soleil : la paroi s’illumine alors d’une couleur ocre et le paysage a une allure totalement différente. C’est dans ce contexte particulier que nous avons trouvé notre mascotte pour le reste de la semaine. Lors de mon avant-dernière ascension, à quelques mètres du sommet, je tombe nez-à-museau avec un cheval en plastique d’une quinzaine de centimètres qui paraissait en détresse. Je ne réfléchis pas, je m’empare de cet animal et crie à mon assureur, déconcerté, M. Prémartin : « Monsieur, Il y a un cheval ! ».
Cet animal solitaire est désormais visible sur le tableau de bord du « bolide de Sainte-Croix ».
Pour récapituler en quelques mots, cette semaine de perfectionnement à l’escalade fut fatigante, mais riche en émotions et très amusante, une expérience à conseiller ! Benjamin Barré