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Une initiative généreuse au service des plus démunis voit le jour en France.
Sur le temps du midi, une scène ouverte a permis aux élèves de partager leurs talents.
Jean Villeret, ancien déporté, chaleureusement entouré par l'AERIS et des lycéens.
L'Association Sportive du lycée se porte bien grâce à ses professeurs M. Rey et Prémartin.
Une montée en championnat de France !

N° 4 - Mai 2018 | www.stcharles-stecroix.org |
Quoi faire avec ou sans Parcoursup ?
Depuis janvier, la nouvelle plateforme Parcoursup a ouvert ses portes.
Elle remplace l’ancienne plateforme APB (Admission Post Bac), cette dernière n’ayant pas apporté satisfaction, laissant dans le flou près de 65.000 étudiants avant la période estivale et 6.000 jeunes après la période d’examens en 2017.
Parcoursup a subi quelques améliorations. Les réponses pour les vœux ne nous seront plus remises pendant les épreuves du bac mais seulement avant ou après. Les candidats n'auront plus que 24H pour accepter la proposition si la réponse est positive. Pour les facs, le fonctionnement a légèrement changé : elles peuvent réclamer que les étudiants fassent des heures de cours supplémentaires (peu importe la filière) car elles ont maintenant accès aux dossiers scolaires.
Si le dossier de l’élève n’est pas au niveau de la fac, la réponse pour cette remise à niveau sera sous forme de « oui, mais ». Pour les IUT ou bien les BTS, le fonctionnement ne change pas, mis à part qu’ils privilégient dorénavant les filières pros. Pour chaque vœu choisi, le candidat doit dorénavant rédiger une lettre de motivation et préciser son projet professionnel.
Tous ces aménagements ont pour but de faciliter le flux des candidats dans les différentes filières, pour une meilleure adéquation entre les compétences des élèves et les niveaux requis par les écoles.
Ambre Ferret
« Hors Parcours Sup l'exemple de l'école Webstart »
Webstart - « L ‘école Webstart est une rampe de lancement dans le monde digital pour les talents et entrepreneurs de demain »
Voila comment est présenté l’établissement Webstart : "Une école orientée vers le futur et qui s’engage avec force pour propulser ses étudiants dans le monde du travail." C'est l’école que j’ai choisie de par sa modernité et les formations qui y sont proposées : Prépa aux métiers du Web, Community management, UX-UI Design, Webmarketing & Communication digitale, Développement web & mobile ainsi que Chef de projet digital. Cette école est basée sur la communication par le web, chose que j’apprécie particulièrement.
L'école, située en plein cœur de Nantes, (mais aussi présente à Paris et Lille) est un véritable enjeu pour les jeunes étudiants car c’est une formation diversifiée qui ne fonctionne qu’avec des professionnels.Ils ont donc un pied dans le métier. Ce sont alors les mieux placés pour l’apprentissage des étudiants car leurs cours sont basés sur la réalité et sur la connaissance des clients. Pour être accepté, il faut passer un test pour évaluer votre niveau ainsi qu’un entretien avec un responsable afin de montrer votre motivation et vos compétences.
C’est donc avec une grande joie que je m’apprête à étudier dans cette école l’année prochaine.
Laura Michelin
Des élèves qui ont trouvé leur voie !
Les lycéens sont poussés par leurs parents, leurs professeurs, la société tout entière à trouver coûte que coûte un métier qui leur plaise et leur apporte un salaire satisfaisant. Pas facile, même si certains d'entre eux ont déjà trouvé leur voie.
Et si moi aussi j'enseignais ?
Depuis mon enfance, j’ai toujours voulu être en contact avec les enfants, c'est pourquoi j’ai pensé au métier de professeur des écoles. Mais c’est un métier assez difficile car la formation est longue. Il faut, après le Bac (pour moi, L), suivre 5 ans d’études pour obtenir un master, de préférence dans l’une des matières enseignées en primaire et se présenter au concours de l’Éducation Nationale. On peut également passer le CRPE (concours de recrutement de professeur des écoles) après un M1 (Bac + 4) et commencer à pratiquer le métier en tant que stagiaire, mais il est nécessaire de valider un M2 (Bac + 5) pour être recruté définitivement. Comme on peut le voir, c’est un parcours qui demande beaucoup de temps de préparation et d’expérience. Il nécessite aussi des qualités essentielles : être organisé, énergique, agréable et à la fois autoritaire. Je suis bien consciente du travail que cela représente mais j’ai la volonté de le faire car c’est un projet qui me tient à coeur. Justine Garnier
Parcours possible pour l’Anglais
Parler anglais permet de communiquer dans la quasi-totalité du monde et c’est ce qui m’a mené personnellement à ce choix. Je veux ensuite continuer vers la traduction : le métier de Traducteur-Interprète est l’une des voies possibles dans la filière anglais. Il peut être atteint après une licence en LEA (Langues Etrangères Appliquées) ou en LLCE (Langue, Littérature et Civilisation Etrangère). Les licences se déroulent sur trois années et sont toutes les deux possibles à l’Université du Mans. Chaque année est axée sur des savoirs différents et nécessiteront une grande autonomie dans l’organisation et dans le travail qui devra être régulier. Suite à ces licences, plusieurs choix de master s’offrent à vous pour se spécialiser en commerce, en juridique ou encore pour les conférences par exemple. Un master se déroule sur 2 années et les universités proposant ces masters sont moins nombreuses que pour les précédentes licences. Lucas Ferté
Le nouveau gymnase béni et inauguré
Le vendredi 16 mars fut une grande date dans l’histoire de Ste Croix, Mgr Le Saux, évêque du Mans inaugurait le « POLE SPORTIF » et bénissait les nouveaux « dojo, salle de gymnastique, vestiaires et sanitaires du gymnase », concrétisant une des réalisations projetées dans
le cadre de la « Campagne Basile Moreau 2017 ». Les 357 donateurs, parents, professeurs et anciens professeurs, mais principalement des anciens élèves, sans lesquels cette construction n’aurait pas vu le jour, avaient été invités.
Jean-Noël Lesellier, ancien élève et membre du Conseil d'établissement du lycée. https://facebook.com/assoanciensstecroix
Au lycée, le rugby ça se joue à 7 !
Le mercredi après-midi, une quinzaine d'élèves se retrouve toutes les semaines pour s'entrainer sous la conduite de Monsieur Prémartin, professeur de sport dans le cadre de l'association sportive.
Au lycée, les joueurs pratiquent le rugby à 7 : cette discipline est un peu moins connue que le rugby à XV mais les règles sont sensiblement les mêmes. Depuis le début de l'année, notre équipe a participé à plusieurs tournois inter-départementaux dans le cadre de l'UGSEL (Fédération sportive éducative de l'Enseignement catholique), avec son entraineur M. Prémartin et son capitaine, moi-même, sans oublier la mascotte de l'équipe, William. Même si, contrairement à d'autres établissements de la région, notre équipe n'a pas la possibilité de s'entraînerer régulièrement avec un club, elle réalise quelques belles performances, comme lors du tournoi de début d'année où elle termine 3°. Ou encore lors du tournoi régional où l'équipe, pourtant réduite à 7 joueurs, a réussi à se classer 6°.
De nouveaux maillots !
En effet, grâce au projet lancé par Cyril Dugenet et Brieuc de Labarthe, relayé par M. Prémartin pour la recherche des sponsors, de nouveaux maillots sponsorisés par KFC permettent désormais à l'équipe d'avoir une plus fière allure.
Brieuc de Labarthe
Le mur d'escalade pris d'assaut !
En avril dernier, les collégiens des Muriers sont venus s'initier à l'escalade sur les murs du lycée.
Encadrés par MM. Rey et Prémartin, enseignants d'EPS, et des élèves volontaires de l'option EPS, une quarantaine d'élèves de la 6e à la 4e ont passé l'après-midi au gymnase. Tyrolienne, pont de singe, escalade, via corda, montée de corde lisse, montée d'échelle de corde, il y en avait pour tous les goûts !
Les élèves de l'option EPS, de la seconde à la terminale, se sont relayés pour encadrer les jeunes, les assurer et les rassurer ! Après avoir appris à enfiler un baudrier, les collégiens se sont vite pris au jeu, le tout dans une ambiance conviviale. A la fin de la journée, nous avons eu le droit à une haie d'honneur de la part des jeunes des Muriers et de leurs professeurs. Une superbe après-midi !
Alix Maugendre
Une championne de France au lycée
Louison Cureau, en T ES arrive 3e avec son équipe Entente Sarthe Athlétisme aux Championnats de France.
Pour en arriver là, il a fallu se qualifier au cross départemental, régional et enfin au pré-France.
C’est une course qui est aussi individuelle car il y a 2 classements distincts. Elles se préparent depuis novembre car c’est le but de la saison hivernale.
Dans des courses comme celle-ci l'ambiance du groupe est importante, comme elle le dit : "Nous nous entendons bien dans l'équipe, c'est super sympa car il y a une bonne cohésion et de l'entraide". Laura Michelin
En finale avec Courses en cours !
Course en cours est un concours national auquel participe notre lycée depuis 5 ans.
Ce concours consiste à monter des équipes de cinq ou six pour créer son « écurie de formule 1 ».
Les élèves de seconde participant à l’enseignement d’exploration CIT (création et innovation technologique) doivent aller à la recherche de sponsors, concevoir eux-mêmes une voiture d’environ 30 cm de longueur, imaginer des tenues assorties, fabriquer un stand, écrire un document comportant ce qu’ils ont fait tout au long de l’année, préparer deux oraux et bien d’autres choses encore. Tout ceci en respectant un thème qu’ils ont choisi et un cahier des charges très précis.
Deux équipes sélectionnées pour la finale régionale !
Le 27 avril s'est déroulée la finale régionale de "Courses en cours" à Nantes ! Les deux équipes de seconde du lycée, sélectionnées aux départementales, ont brillé en remportant les 2 premières places des finales régionales ! En tout, ce sont 1 800 participants auxquels ils ont fait face ! RDV le 6 juin à Paris pour la finale nationale avec l' équipe "The Survivors" , accompagnées de Nicolas Durand, leur professeur et de Philippe Blanche, préparateur ! Constance Bois
"Patients", un film sans préjugés
Le film Patients est tiré du livre du même nom écrit par le chanteur de slam Grand Corps Malade. C'est l'histoire de Benjamin, devenu tétraplégique suite à un accident, se retrouvant dépendant malgré lui. Petit à petit, il retrouve un peu d'autonomie grâce à la rééducation. Ce film bouleversant nous montre la patience des patients qui luttent jour après jour face à leur maladie ou dans ce cas contre le handicap, la tétraplégie. C'est un mélange d'espoir, de désespoir,d'humour et d'amour. De nombreux personnages aussi drôles qu'attachants nous sont présentés.
Léa Houdbine et Emma Dujardin
Festival en Jeu, une école d'expression
Le festival a proposé un panel varié de spectacles avec de la danse, du théâtre, du cinéma et des ateliers, à 400 élèves.
Durant 6 jours, le centre culturel Quinconces-L'espal a accueilli 18 classes, soit 400 élèves. Pour St-Charles Ste-Croix, c'est une centaine de jeunes qui a participé au Festival grâce au soutien financier du lycée. L'objectif était de faire "participer un public varié", des jeunes de Prépa, de lycée pro, technologique et général. Une scène ouverte a été tentée cette année, sur le temps du midi, pour permettre aux jeunes de s'exprimer.
F(l)ammes en "zone urbaine sensible". Cette pièce de théâtre, réalisée par Ahmed Madani, fait suit à "Illumination(s)", constituée d'hommes. Elle raconte le parcours de vie de dix femmes : Anissa, Ludivine, Chirine, Laurène, Dana, Yasmina, Maurine, Anissa, Haby et Inès, noires et arabes françaises, vivant dans une zone urbaine sensible, et ayant des personnalités, complexes et touchantes. Ces filles d'immigrés expriment leurs opinions sur la place des femmes dans la société d'aujourd'hui par leur jeu, mais aussi par la danse et le chant. Elles ont toutes vécu une enfance difficile, qu'elle soit familiale ou non. Les élèves ont vraiment aimé ce spectacle. Alix, en première L, nous a fait part de ses impressions.
« Bonjour, qu'avez vous pensé de cette pièce ? »
« J'ai trouvé qu'elle était vraiment magnifique, que les comédiennes ont fait passer un très beau message de tolérance en mêlant humour et
émotion. »
« Est-ce que par rapport aux autres pièces que vous avez vues, c'est celle que vous préférez ? »
« Oui, cependant toutes les pièces étaient variées et de qualité, donc le choix est difficile.
Mais cette pièce rassemblait plusieurs thèmes qui me touchent : la danse et l'humilité qui ont fait de ce spectacle, un très beau souvenir. »
Justine Garnier et Matéo Canonville
Manipulation, magie et théâtre, Influences...
Les élèves ont beaucoup apprécié le spectacle « Influences » de Thierry Collet.
Depuis quand faites-vous de la magie ?
J'ai commencé vers 7 ans ! Cela m'a permis de rester dans le monde imaginaire de l'enfance, et parce que la magie, c'est inventer des mécanismes, fabriquer des dispositifs, ça m'a amené à interagir avec les adultes. Ce serait une façon de jouer le jeu des adultes, car les trucs de magie sont très rationnels, tout en gardant un pied dans l'utopie, la rêverie et l'impossible.
Pourquoi avoir créé Influence ?
J'ai découvert le mentalisme en travaillant sur un spectacle, "VRAI/FAUX rayez la mention inutile", et les réactions du public qui, souvent, croyait que j'avais des pouvoirs paranormaux et que je pouvais lire dans leurs pensées, ce qui n'est évidemment pas le cas. J'ai eu envie de faire le spectacle "Influences" pour questionner le besoin de croire des spectateurs, aiguiser leur esprit critique et leur capacité à mettre en doute ce qu'ils voient.
Attendez-vous quelque chose de votre public ?
Je souhaite que, face à mes spectacles, les spectateurs naviguent entre le plaisir de se laisser aller dans l'illusion, et le désir de comprendre et d'exercer son esprit critique. Il ne s'agit pas d'opposer ces deux sentiments, ni de trouver un "juste" milieu, mais de se déplacer sans cesse d'un territoire à l'autre, du besoin de croire à la volonté de savoir. Et puis, j'aimerais aussi qu'ils s' interrogent sur les dispositifs de pouvoir et d'autorité à l'oeuvre dans notre société.
Quelles ont été vos inspirations pour ce spectacle ?
Le film "Le Dictateur" de Chaplin, le texte "Le Grand Inquisiteur" extrait des Frères Karamazov de Dostoïevski, et la nouvelle "Mario et le Magicien" de Thomas Mann.
Au travers d’une atmosphère déstabilisante, Thierry Collet caricature l’occulte et nous entraîne vers une enthousiasmante prise de conscience. Un spectacle tout simplement magique.
Louison Bechu, Louis Martinier, Loïck Godefroy
Croquer Cobra à pleines dents !
Les élèves de 1° LES, à l’initiative d’Erick Leprince, professeur d’économie, ont visité le musée de Tessé à l'occasion de l'exposition temporaire "Cobra".
Elle présente l’art spontané et regroupe des artistes de différents pays tels que le Danemark, les Pays-Bas et la Belgique. COBRA est l’acronyme des premières lettres de Copenhague, Bruxelles et Amsterdam d’où sont originaires les fondateurs Asger Jorn, Karel Appel, Constant, Corneille, Christian Dotremont et Joseph Noiret. Nous avons eu le plaisir de découvrir près de 70 œuvres de différents horizons. Cet art est accessible à tous les âges car on peut avoir sa propre interprétation.
L’artiste danois Pedersen avec l’une de ses œuvres nous livre son secret : « je veux capturer le soleil pour que jamais le jour ne disparaisse ». Ce tableau est assez particulier car il est de couleur unie : jaune et il y a des soleils incorporés à l'oeuvre, ce qui nécessite un travail d’équilibre avec la couleur.
"J’ai trouvé l’exposition intéressante car ces artistes ne sont pas élitistes et ils ont prouvé qu’il ne fallait pas être Léonard de Vinci pour peindre. Ce que j’aime c’est le fait qu’ils peignent juste avec leurs pensées "" - Loïck
"L'exposition était géniale car on pouvait se raconter une histoire à travers les oeuvres exposées" - Alix. Si nous avons choisi cette oeuvre pour illustrer cet article, c'est que nous trouvons qu'elle illustrait parfaitement cet état d'esprit spontané. Eugénie Pouillaude et Emma Dujardin
Les Loyautés
Après "Rien ne s'oppose à la nuit" et "D'après une histoire vraie", Delphine de Vigan revient avec "Les Loyautés".
A travers deux jeunes collégiens, on entre dans l'univers des "violences invisibles". Le premier protagoniste s'appelle Théo ; ses parents se séparent dans la violence. Et puis, il y a Mathis, son meilleur copain mais aussi celui qui sera témoin de son enfermement. Hélène, leur professeure, va peu à peu s'attacher à Théo et le prendre sous son aile. Un roman simple qui suggère les complications de la vie des adolescents. JC Lattès, 206 pages, 17 euros. Angéline Potot
Semaine théâtre : "Voyage et Errance"
"Le théâtre, c'est tellement plus réel que la vie" Oscar Wilde
Du 19 au 23 Mars, une vingtaine d'élèves de 1° et Terminale d'option théâtre ont présenté quatre représentations après cinq jours de travail intense.
Leur spectacle a réuni diverses saynètes autour du thème "Voyage et Errance". Orchestré par une comédienne de talent, Fabienne Guyon, scènes comiques et tragiques se sont succédé. De nombreux professeurs, élèves, amis, parents sont venus au spectacle.
Les élèves ont revisité Pagnol, parodié l'Odyssée ou repris des scènes cultes de cinéma comme La Grande Vadrouille et Forrest Gump. (Facebook Option Théâtre Sainte-Croix). J'ai interrogé quelques comédiens en herbe sur leur ressenti après cette semaine inoubliable :
"La semaine théâtre m'a apporté beaucoup de plaisir à travers les représentations. Mais également un peu plus de confiance en moi" - Justine
" la semaine théâtre était une expérience enrichissante, cela m'a permis de travailler différemment avec un travail construit grâce à Fabienne", précise Louison, qui par ailleurs, joue Le Malade Imaginaire avec Les Jourdain du Loir, sélectionnée par le festival THEATRAM, Rencontres régionales de théâtre amateur.
Emma Dujardin
A Musée vous A Musée moi
Quand Arte donne vie à des tableaux emblématiques
Le 8 janvier 2018, la chaine ARTE a lancé une série de petits épisodes de 3 min sur différents tableaux célèbres. Elle a été produite et réalisée par Fouzia Kechkech et Fabrice Maruca. C’est avec un humour décalé que les comédiens présentent leurs tableaux et se confondent physiquement dans les œuvres originales. Dix tableaux sont passés en revue en 30 épisodes, tels que La Joconde de Léonard de Vinci !
Dans ces petites saynètes, les personnages racontent leur situation, la façon dont ils ont été peints et bien plus encore. Ce sont des décors fidèles aux toiles qui nous sont présentés, les arrière-plans ont été recréés de manière authentique et très peu de fond vert ont été utilisés.
Mélissa Garreau
Coup de chapeau aux frigos solidaires !
Les frigos solidaires ? C’est quoi ça ? Et bien « ça », c’est une très belle initiative !
A Paris, Dounia Mebtoul, restauratrice, a ouvert le 1er frigo solidaire. « L’idée c’est de se baser sur le modèle berlinois et de mettre un frigo en libre-service chez un commerçant mais en extérieur, à la portée de tous et où chacun peut déposer ou prendre de la nourriture gratuitement et quand il le souhaite ».
Comment ça marche ?
On apporte un produit de notre choix, saufs plats cuisinés maison, alcool, ou viandes et poissons pour ne pas briser la chaîne du froid.
Quel est le public touché ?
Il y a des retraités en situation de précarité, des étudiants, des familles nombreuses et des sans-abris.
En France, il y a seulement 5 frigos solidaires, c’est donc très peu et pourtant, tout le monde peut prendre l’initiative de changer les choses. Pour plus d’informations, vous pouvez vous rendre sur le site officiel des frigos solidaires en partenariat avec Identité Mutuelles, et voir la vidéo d’une youtubeuse touchée par cette action, Natoo : " Les Frigos Solidaires".
Les frigos solidaires sont vraiment une belle action qui aide les plus démunis et crée du lien social… que du positif donc ! Espérons que le Mans fasse bientôt le pas et que l'on voie un frigo solidaire s'implanter aussi chez nous.
Alix Maugendre
"Heu là" v'là l'Patois Sarthois
Heu là, bah dis, où qu’té tombé pour lire çô ?
J'me présente, je suis Enzo Vavasseur, sarthois confirmé. Certains l’ont reconnu ? (pas moi) Je parle bien évidemment du patois sarthois ! Mais si ! La langue d’oïl parlée dans le Haut-Maine en Sarthe et en Mayenne. C’est, pour faire simple, une sorte de dérivé similaire au gallo, une langue traditionnelle en Haute-Bretagne remontant à l’envahisseur romain et au cénomans.
Le parler sarthois est majoritairement composé d'expressions se rapportant à la terre, au fruit du travail des hommes ruraux. Le vocabulaire provient des citadins manceaux qui souhaitaient faire bonne impression au XIXème siècle dans le commerce quand Le Mans était le pôle économique d’échange de tout l’ouest de la France.
Passons à la pratique ! Toi, qui lis cet article, n’as tu jamais prononcé des expressions comme :
« Y’r’pleut », « Heu là », « d’la goule » ou encore « le v’la » ? Voici quelques mots de lexique et expression que tu peux connaître : "Un gibet" : Un moustique ; "Il a la tête comm’ un coin d’beûrre" : Il est petit ; "Y’a d’l’auboû’ dans c’t”affair’ là" : Une affaire louche ; "Le temps s'embernaudit, y va cheu une r'napée" : Le temps se gâte, il va pleuvoir.
Les pros du breakdance
Legiteam Obstruxion est un groupe de breakdance basé au Mans, créé en 2003, ayant à son palmarès 3 victoires au championnat de France et une 4 ème place au championnat du monde. En plus des battles, Legiteam Obstruxion est invité par le MSB pour offrir des représentations durant les pauses lors des matches. Le groupe propose des cours au Mans et deux battles d'élèves par an.
J'ai rencontré Yaël Merland, danseur chez LO :
Quel niveau physique et quel travail demande cette discipline ?
Il est préférable d'avoir une bonne condition physique ! Cela demande de la motivation, du temps et de la rigueur.
Quel plaisir prenez-vous à danser et quelles sensation procurent les battles ?
Je prends beaucoup de plaisir à danser car ça donne un ressenti émotionnel et physique fort et un sentiment de partage puisqu'on danse ensemble. Les battles sont réjouissantes car les danseurs se retrouvent entre amis. Elles procurent du stress mais permettent de se tester pour s'améliorer. Matéo Canonville

Quand "le temps s'embernaudit"
Si cela vous intéresse, je vous invite à feuilleter la bande dessinée des Aventures de Tintin : L'Affaire Tournesol, réécrite en patois sarthois.
D'autre part, mon acolyte Angéline Potot et moi-même avons réadapté la fable "Le Corbeau et Le Renard" de Jean De La Fontaine par le biais de nos connaissances aiguisées du patois sarthois. Nous vous invitons donc à vous rendre sur le site de notre plateforme en ligne Journal Du Lycée et pour vous mettre en haleine, en voilà la première strophe :
"Gars Corbeau qu’été huché sur sa bielle
Pétasse de la bouine dans sa goule.
Gars R’nard, par la sente appâté
S’amène et piaille c’qui suit"
Angéline Potot et Enzo Vavasseur
Retour dans le passé à Berlin
En décembre dernier, une trentaine de germanistes a vécu au rythme de la ville berlinoise.
Nous avons visité différents monuments historiques importants de la ville de Berlin en lien avec la Seconde Guerre Mondiale ou encore la guerre froide tels que le stade olympique "Olympiastadion" qui existe depuis 1936. L'emplacement du CheckPoint Charlie qui était un des passages entre Berlin Est et la zone Américaine, ainsi que plusieurs musées pour voir le point de vue de chacun durant la guerre froide : les soldats de chaque camp, les civils et les prisonniers. Nous avons passé toute une matinée dans la Philarmonie de Berlin, c'était un moment fort, accompagné d'un orchestre d'instruments à cordes et d'une célèbre pianiste.
Le ressenti des élèves.
Certaines visites comme les mémoriels, le camp de concentration ou encore la prison de la Stasi où étaient enfermés et torturés tout opposant politique étaient fortes en émotions. Nous avons visité le mémorial des juifs assassinés lors de la Seconde Guerre Mondiale et celui du Mur de Berlin. C'étaient des moments particulièrement émouvants et intéressants. Cette semaine d'immersion dans la guerre et l'après-guerre nous a permis de nous rendre compte de l'ampleur des événements qu'ont vécu les Berlinois.
Chloé Bigot et Mylène Landier
Les primaires sont de sorties, de Londres au Puy-du-Fou
Les CM2 ont ouvert le bal en partant une semaine début avril en voyage en Angleterre. Ils ont pu pratiquer la langue à travers un module de 6 heures de cours pris sur leur lieu de vie durant leur séjour. Ils ont découvert des éléments de la culture par différentes visites et plus particulièrement une journée à « London city ».
Les CM1, quant à eux, partent début juin en classe-découverte à Toulouse pour poursuivre et conclure tout un travail en sciences sur le système solaire, l’aéronautique avec en prime une journée à la Cité de l’Espace.
Les CE2 s’en vont faire un petit tour à travers l’histoire lors d’une journée au Puy du Fou. Les CE1 et CP vont aussi vivre 2 jours de découverte de la vie de château avec au programme la visite du Grand Parc vendéen. Les plus petits de l’école ont travaillé sur le thème de la ferme tout au long de l’année. En conclusion de ce projet, chaque classe se rend en cette fin d’année dans une ferme pédagogique pour aller à la rencontre des animaux et pratiquer quelques activités auprès d’eux. Enfin, tous les élèves pratiquent la danse avec un intervenant une fois par semaine au mois de mai et juin. C’est ainsi que toute l’école sera réunie le 23 juin pour présenter aux familles et amis de l’école un spectacle préparé en classe lors de ces séances. Evelyne Porte, directrice de l'école primaire
Claude, réfugié syrien raconte sa fuite d'Alep
Nous avons eu la chance rencontrer un réfugié syrien, lors d'une conférence organisée par le lycée.
Il nous a livré un témoignage touchant et enrichissant de sa vie en Syrie. Il est arrivé de Syrie, avec sa femme, ses enfants. Derrière lui, il a abandonné sa vie, le reste de sa famille. Sa famille et lui ont pris la décision de quitter la ville d'Alep pour rejoindre la France suite aux menaces qu'ils recevaient des intégristes de l'Etat islamique, tout simplement parce qu'ils étaient chrétiens.
Cependant, ce qui a beaucoup joué dans leur départ, c'est la mort de sa fille âgée de 18 ans au moment des faits. En effet, elle a été kidnappée, violée à plusieurs reprises puis tuée par l'Etat islamique, car elle ne voulait pas se convertir à la religion musulmane. D'après Claude, sa fille s'attendait à sa mort car un jour elle s'est adressée à lui en lui disant " papa, je ne t'oublie pas, un jour je serai dans l'au-delà ". « Depuis que je suis en France, je souhaite transmettre le pardon à ceux qui ont tué ma fille, mais je n'oublie pas". Maintenant, il raconte son histoire dans des lycées pour expliquer l'histoire de son pays, de sa vie et faire de la prévention contre les intégristes islamiques.
Sur ce même thème, je vous invite à lire "Moi, Momo, 14 ans, Ivoirien et plus jeune bachelier de France" de Mohammed Diaby. Ce roman autobiographique narre l'histoire d'un jeune immigré arrivé en France en 2004.
Eugénie Pouillaude, Angéline Potot
Un voyage à travers l'histoire
Lors d'un voyage mémoriel, des élèves de St-Charles Ste Croix et de Gabriel Touchard ont eu la chance de partir en Alsace afin de retracer la jeunesse d'un ancien déporté : Jean Villeret.
En avril, des élèves de MM. Foucault et Martin Van der Haegen, professeurs d'histoire, ont participé au voyage mémoriel organisé par l'AERIS (Association pour les Etudes sur la Résistance Intérieure en Sarthe) au camp de concentration de Natzweiler-Struthof. Les élèves ont suivi la vie de détenu de Jean Villeret en visitant les différents lieux du camp tels que la chambre à gaz, le four crématoire, ou encore des musées dédiés à la déportation. Ils se sont associés à un hommage pour les déportés sarthois en lisant les noms des différents sarthois déportés, et en déposant une gerbe de fleurs sur le monument.
Jean Villeret est un résistant français déporté dans ce camp le 7 janvier 1943 où il passera deux mois. Il raconte aux élèves son enfer avec beaucoup d'émotion mais aussi beaucoup de recul. Maintenant il aimerait passer un message à la jeunesse européenne : "Que la jeunesse européenne apprenne à se connaître en multipliant les échanges culturels et sportifs, le respect de l’autre et l’importance de ces mots : Liberté, Egalité, Fraternité".
Au retour, un hommage a été rendu place de la Préfecture au Mans.
Eugénie Pouillaude, Angéline Potot