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La Mémoire du lycée
N° 6 - Juin 2019 | www.stcharles-stecroix.org | 14075 |
Tombée amoureuse du théâtre
Festival en Jeu a eu lieu en janvier dernier. Il réunit des artistes présentant des spectacles variés tels que la danse, le slam ou le théâtre. Une scène ouverte est aussi proposée où les élèves peuvent exposer leurs talents. Nous nous sommes initiés au théâtre où nous avons fait des petits jeux d'improvisations et de confiance en soi et en son partenaire. Durant ce festival, nous avons vu quatre pièces de théâtre : "Choeur de viande", "J'ai rencontré Dieu sur facebook", "Des Illusions"et "Candide qu'allons nous devenir ?" Puis un spectacle de danse entre [deux] 2.0 et un slam "Le voleur de couleurs".
Face au suicide
Lors du festival, les terminales et premières L ont eu l’occasion d’aller voir « Chœur de Viande », premier acte de la pièce « Notre Innocence » du metteur en scène Wajdi Mouawad. Notre Innocence est l’histoire d’un groupe d’amis, élèves au Conservatoire National d’Art Dramatique confronté au suicide d’une de leurs camarades, Victoire. « 27 ans, l’âge des ténèbres ». Ce tragique événement est le point de départ de la pièce. Dévastés, ses amis exposent leur réflexion, leur peur, leur amour, leur désenchantement. Véritable chaos intérieur qui propose une réflexion sur la jeunesse et sa difficulté à se construire dans un monde qui ne lui convient pas.
Une découverte
Le festival En Jeu m’a permis de découvrir le monde du théâtre. En effet, le théâtre a toujours été une chose presque inconnue à mes yeux. Ayant deux parents qui n’aiment pas le théâtre ou même les comédies musicales je n’ai pas été habituée à assister à de telles représentations. Je le regrette aujourd'hui : le festival En Jeu m’a confirmé mon amour pour le milieu du spectacle. Cela permet à des jeunes de pouvoir se lier à la culture d’une manière naturelle.
Grâce au festival En Jeu, j’ai ressenti l’effet cathartique du milieu du spectacle. Les jeux de lumière, de sons ainsi que les comédiens étaient admirables. Cela m'a bouleversée. Mon spectacle préféré a été « Des illusions » représenté par la Compagnie 3637. Ces trois comédiennes ont réussi à me faire verser une larme. Retranscrire la réalité de manière intelligente et juste : voilà le souvenir que m’aura laissé ce festival. Des spectacles destinés aux jeunes pour qu'ils prennent conscience de la réalité actuelle. Marie Blin, Camille Pellerot et Maëly Decarro
Cyrano de Bergerac : des planches aux grands écrans
Vu pour vous - "Edmond" est un film réalisé par Alexis Michalik, qui retrace la création de la pièce de théâtre "Cyrano de Bergerac" d’Edmond Rostand.
Il met en scène Edmond, jeune dramaturge dont les pièces ne connaissent pas un grand succès. Déjà deux années qu'il n'a plus rien écrit. Alors qu'il est en manque d'argent, il propose une pièce au grand acteur Constant Coquelin. Problème : la pièce n’est pas encore écrite ! Il n’a donc que quelques jours pour écrire une pièce avant la première représentation. Le spectateur suit la création de "Cyrano de Bergerac", écriture qui va être influencée par sa vie. Les histoires d’amours de son ami, sa relation épistolaire avec Jeanne, une costumière, vont être autant d’éléments qui vont influencer l’écriture de sa pièce.
De plus, l'ambiance de Paris du fin XIX est bien restituée. Le spectateur est constamment plongé dans un univers théâtral prenant. C’est un film qui permet de se (re)plonger dans la célèbre pièce d’Edmond Rostand.
Le film oscille subtilement entre drame et comédie tout en gardant une belle dose de panache.
C’est aussi un bel hommage aux acteurs de la première représentation, qui sont souvent les oubliés. Arthur Fleury
Mort de Jean Vanier, fondateur de l'Arche
Jean Vanier a sorti les handicapés mentaux des hôpitaux. Image emblématique de l'unité, cet homme a quitté ce monde à Paris entouré de ses proches. En 1963, suite à une visite dans un hôpital psychiatrique, Jean Vanier prend sous son aile deux personnes handicapées, Philippe et Raphaël. Ce n’est pas une institution qu’il crée, mais c'est lui qui s’engage auprès de ces deux hommes dont le cri l’a touché. Or cette démarche d’engagement personnel va se révéler très féconde. Il est l’un des premiers à vouloir sortir les handicapés mentaux des hôpitaux psychiatriques, à créer des « communautés de vie » avec eux.
Et près d'un demi-siècle plus tard, la communauté de l'Arche, partie de cette petite « communauté de vie », compte environ cent-cinquante foyers, dans trente huit pays différents. Ces foyers comptent une demi-douzaine de personnes invalides et presque autant de bien portants, bénévoles. "Ils viennent pour faire du bien, et… ce sont les handicapés qui les aident !" s'amusaient en 2017 le vieil homme. Il disait encore « L’Arche expérimente un paradoxe : les personnes que le monde juge inutiles et bonnes seulement à mettre dans des institutions – celles qui sont considérées comme un fardeau et un problème financier – sont en réalité des sources de lumière et de vie. »
Cet homme a transmis au monde une vraie leçon de vie, celle que les personnes souffrant d’une déficience intellectuelle nous montrent le chemin de l’unité qui est accueil, réconciliation et pardon. Léonie Touvet
Championnat de France d'UGSEL
En Mai se tenait le championnat de France UGSEL de course d’orientation. Il avait lieu dans la forêt de Baugé près d’Angers. Six lycéens de première et une élève du collège de St Julien étaient qualifiés. Ils étaient accompagnés par M. Prémartin. Le 9 Mai, les trois équipes de trois personnes partaient pour la course en équipes.
L’objectif est de valider le plus de balises possibles en 51 minutes pour les équipes de garçons et en 1h pour les équipes mixtes, tout cela avec l’aide d’une carte et d’une boussole. Le lendemain l’épreuve individuelle débute dès 9 heures. Ici, le but est de trouver un nombre de balises donné en moins de temps possible ! Arthur Fleury
Sportives et talentueuses !
Run N’Roses est un nouveau groupe de femmes sportives qui veulent partager et promouvoir le sport féminin à travers la course à pied.
Malgré sa récente création en septembre dernier, le groupe est déjà reconnu grâce à ses nombreux titres : notamment celui de championnes de France de cross pour la cinquième fois consécutive, ainsi que de nombreux titres individuels. Grâce aux réseaux sociaux, le groupe se développe et a pu établir des partenariats. Âgées de 24 à 55 ans, elles viennent toutes d’horizons professionnels et familiaux différents. Leur but est donc de concilier vie sportive, familiale et professionnelle, ce qui n’est pas toujours simple. Mme Beuvière, professeur d'éco-gestion au lycée, nous confie qu'elle s'entraîne entre les cours ou après sa journée de travail. Pour suivre leurs activités sur Facebook : Run N' Roses. Anna Bouteiller et Camille Pellerot
Pourquoi vous jouez ?
Portraits : Enzo et Louison, élèves de terminale L, sont passionnés de théâtre
Quand avez-vous commencé le théâtre et pourquoi ?
Enzo : J’ai commencé au primaire. Mon institutrice avait présenté à la classe une pièce qu’elle avait écrite.
Louison : J’ai commencé en sixième. J’ai continué par la suite et j’ai vraiment appris à aimer le théâtre.
Voulez-vous en faire votre métier ?
Enzo : Alors oui et non. J’ai vraiment envie de travailler dans ce domaine-là mais je n’ai pas envie de tomber dans la routine. Je sais que dans le théâtre, il n’y en a pas et évidemment le métier de comédien me plait mais je ne veux pas faire que ça. Je m’intéresse aussi au cinéma, à l’audio-visuel, au doublage et à la radio.
Louison : Alors moi, oui complètement, je veux vraiment en faire mon métier. Je tente des écoles nationales de théâtre pour l’année prochaine. Et comme l’a dit Enzo, je n’aime pas la routine. Je trouve que voyager et bouger est très intéressant. Et ce que j'aime aussi c'est de pouvoir jouer des dizaines de fois la même pièce, si le metteur en scène est différent, la pièce le sera aussi et c’est ça qui me plait.
Quelle a été la réaction de vos parents quand vous leur avez annoncé votre choix ?
Enzo : Je n’ai pas décidé de leur annoncer du jour au lendemain comme « Papa, Maman je veux devenir comédien. ». ça s’est fait de fil en aiguille. Au tout début, lorsque j’étais petit, je voulais être acteur mais je ne connaissais absolument pas le milieu, je n’avais jamais eu aucune expérience dans ce domaine. Mais la réaction de mes parents était assez positive malgré les préjugés que l'on peut entendre et je ne peux que les en remercier. Ils me demandent tout de même le fameux « plan B » mais je sais que je ne sortirai pas du domaine artistique !
Louison : Tout petit, je voulais être danseur et mes parents m’ont toujours poussé et encouragé. Mon père est dans le monde du spectacle alors il connaît plutôt bien ce monde-là et il m’a toujours aidé. Ils m’ont aussi conseillé le « plan B » mais ça reste dans l’art. Et puis, j’ai des amis qui veulent aussi faire comédien et qui ne sont pas encouragés par leurs parents et je me dis que je suis vraiment chanceux.
Faites-vous du théâtre en dehors du lycée ?
Enzo : Oui, je suis inscrit au conservatoire d’art dramatique du Mans avec Louison.
Louison : Depuis 2016, je fais partie d’une troupe d’amateurs fléchoise : Les Jourdain Du Loir. On a joué Le Malade Imaginaire, L’affaire de la rue Lourcine et un Chapeau de paille d’Italie. Ce sont des expériences formidables parce que ce sont des pièces « classiques » et à la Flèche on a la chance d’avoir un théâtre à l’italienne de 135 places. Et je suis aussi inscrit au conservatoire avec Enzo. Ce qui est bien avec le conservatoire c’est que l’on peut voir tous les aspects du spectacle et pas que le théâtre. Louanne Pottier
Tout sur la réforme du bac
Mais en quoi consiste-t-elle réellement ?
Dans cette réforme, il n'y aura plus de série en voie générale mais des parcours choisis par chaque lycéen. Les lycéens ont 3 spécialités à choisir en première et 2 en terminale (une spécialité à arrêter) en plus du tronc commun. Le baccalauréat 2021 reposera sur un contrôle continu (40 %) et sur des épreuves ponctuelles (2 en première dont le français et 4 en terminale). L'épreuve anticipée écrite et orale de français se déroulera comme aujourd'hui en fin de première. En terminale, deux épreuves écrites portant sur les 2 enseignements de spécialité auront lieu au printemps et deux épreuves se dérouleront en juin : l'écrit de philosophie et le grand oral préparé au long du cycle terminal. Il n'existera pas de note éliminatoire ou de note de plancher, le système actuel de compensation et de mentions est maintenu et l'oral de rattrapage aussi.
Que pensent les principaux intéressés ?
Nous sommes allées à la rencontre d'élèves de seconde. Nous leur avons demandé s'ils se sentaient concernés par la réforme et ce qu'ils en pensaient. La plupart des élèves ne se sentent pas concernés. Kimberley, élève de seconde, a rajouté : « On n'a pas le choix de toute façon « lol ». » En revanche, d'autres comme Clémence trouvent cela « génial et avantageux ». Seule la série générale est concernée par la réforme du bac, les séries technologiques ne changeront pas. Lucie Pellerin, Anna Bouteiller, Salomé Kosmalski.
Le journal sur internet !
Le journal n'est pas qu'en format papier !
Vous pouvez retrouver sur le site internet tous les articles ainsi que des articles exclusifs, tels qu’un article sur la protection des données personnelles.
Le lien est le suivant : https://lyceecharlescroix.wixsite.com/journal
Ce journal existant depuis trois ans est rédigé cette année par les élèves de première L avec l'aide de Mme Viot et de M. Ollier pour la mise en ligne des articles.
Bonne lecture !
2019, l'année de Léonard de Vinci
L’année 2019 marque les 500 ans de la mort du célèbre génie Léonard de Vinci. Peintre, astronome, anatomiste, mathématicien, inventeur, poète, physicien, quel titre lui donner ? Il a tout fait, tout essayé, tout maîtrisé.
Tout au long de l’année 2019, de nombreux événements à la hauteur de cet homme sont prévus à travers la France afin de célébrer les 500 ans de sa mort. Au musée du Louvre à Paris, par exemple, une exposition unique rassemblant une grande parties des créations originales du génie (dessins originaux, peintures et manuscrits) sera organisée.
Plus près d’ici, en Val de Loire, plus d'une centaine d'événements sont prévus pour commémorer la mort de Léonard de Vinci. Sont au programme, entre autres choses, la visite de la demeure de Léonard de Vinci, l'exploration de ses ateliers de travail et de quarante de ses machines.
Sont également prévues : Une exposition sur Léonard de Vinci au château royal d'Amboise et l'inauguration des deux expositions, « La mort de Léonard de Vinci : la construction d’un mythe » dans les collections RAVO et de la Bibliothèque Nationale de France.
Pour plus d'informations sur les futurs événements, rendez vous sur le site suivant : https://www.vivadavinci2019.fr/. Jonathan Girard
Coexister
Emma Dujardin, élève de terminale L, nous raconte la dernière action de leur association pleine de convictions.
"En février, a eu lieu une marche, place de la République, contre les actes antisémites qui ont eu lieu récemment en France.
Contre l'antisémitisme
Des croix gammées taguées sur le visage de Simone Veil, des cimetières juifs vandalisés…. C’est pourquoi avec mon association nous avons décidé de participer à cet événement. L’association que je représente s’appelle "Coexister". Elle a pour but de favoriser le vivre ensemble via les religions. Elle est inter-convictionnelle, c’est-à-dire que nous nous réunissons entre croyants et non-croyants, afin de mieux connaître la conviction de l’autre et ensemble dépasser les préjugés. Cette association s’adresse aux jeunes de 15 à 35 ans.
Des jeunes engagés
Grâce à cette manifestation, j’ai eu l’occasion de parler au maire, Stéphane Le Foll qui nous a proposé de nous rencontrer dans un cadre privé. De plus, nous avons été interviewés par la radio « Nostalgie » pour parler de nos actions à l'échelle locale. Je pense qu’il est important, sans forcément être engagé dans une association quelconque, que les actes antisémites, islamophobes soient considérés comme intolérables dans notre société. En tant que jeunes, nous devons agir maintenant car nous ne sommes pas le futur mais le présent. Si nous agissons maintenant, nous pourrons voir les conséquences dans notre futur proche de citoyen.
Une devise
Je finirais par une citation de Martin Luther King : « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots » Lien Facebook : Coexister Le Mans. Emma Dujardin
Un planétarium drôlement gonflé !
Depuis quatre ans, le lycée fait appel à l'association Maine Science qui a pour rôle de diffuser une culture scientifique et technique auprès de tous. Aurélia Giret, médiatrice scientifique est venue en Mars, expliquer aux élèves de seconde l'astronomie grâce à un planétarium gonflable itinérant. Pendant une heure, les élèves ont pu observer, à l'intérieur de ce planétarium, les étoiles avec leurs constellations, les planètes et le système solaire en général. Suite à cela, les secondes ont regardé un reportage sur l'eau et le système solaire. Découverte très intéressante qui leur a permis de revoir leurs acquis. Marie Blin
Au Bal Masqué
Le vendredi 5 avril, le bal du lycée a eu lieu dans la salle B08/B09. Cette année le thème était « Bal Masqué ».
L'équipe organisatrice
L’année précédente, nous avions eu droit au « Festival de Cannes ». Le bal a été organisé par Marie-Noëlle, éducatrice, et par les élèves de terminale GA, Gestion et Administration. C'était leur projet de bac, ils se sont occupés de la gestion administrative, de la communication de l’événement ainsi que de la mise en place et de la décoration.
Une belle ambiance
Pour cette soirée, environ quatre-vingts élèves, toutes classes et sections confondues, étaient présents. Les garçons avaient sorti leurs plus belles chemises et les filles leurs plus belles robes. Des professeurs, des éducateurs et des membres de l’administration étaient aussi présents : Madame Fonteneau, Madame Davoust, Madame Delière, Madame Boisnard, Marie-Noëlle, Amandine, Mohamed...
C’était Clément, élève en terminale SI qui gérait la musique. Un peu tous les styles ont été choisis : Aya Nakamura, AC/DC, Les Démons de minuit.... Louanne Pottier
L'ancien élève veille sur la mémoire de notre établissement
Jean-Noël Lesellier a publié un ouvrage sur le lycée qui remonte 182 années en arrière.
Nous avons eu la chance de rencontrer l’auteur du livre : Établissement Saint-Charles Sainte-Croix : 182 ans d'histoire, Jean-Noël Lesellier.
Grâce à lui, nous avons pu en apprendre plus sur son lien avec l’établissement, à l’origine de l’écriture de ce livre, ou encore sur l’histoire de l’école et du lycée. Jean-Noël Lesellier a passé toute sa scolarité à Ste-Croix, hormis l’année de Terminale. C’est là qu’il a pu "grandir, autant intellectuellement que spirituellement". Il nous a exprimé à quel point cet établissement lui a permis de "s’élever et lui a appris la vie", notamment au travers de la "relecture, méthode de réflexion sur soi" qui était enseignée à son époque.
Son livre, paru en 2018, est une mine d’informations sur l’histoire du lycée, les gens qui le fréquentaient à l’époque, le mode de vie totalement différent du nôtre. Par exemple, l'amplitude horaire était bien plus importante qu'à présent : les élèves se levaient aux aurores et ne terminaient l'étude du soir qu'après dix-neuf heures. Les journées étaient ponctuées de temps de prière et de repos bien que le reste du temps soit dédié entièrement aux cours et à l'étude.
De St Ex à Bazin
Lors de certaines périodes de l'année étaient organisés des tournois de sport inter-élèves où petits et grands se retrouvaient de façon conviviale en se mesurant les uns aux autres. Il cite également les personnalités, passées dans le lycée, telles que : Auguste Chaillou (médecin et biologiste), Antoine de Saint-Exupéry (écrivain), Hervé Bazin (écrivain), Gabriel de Broglie (académie française), ou encore François Fillon (homme politique).
A travers son écrit, M. Lesellier nous fait part de la mémoire de notre lycée. Ainsi, nous pouvons affirmer que le lycée, créé en 1836 par la confrérie des Pères de Sainte-Croix, a été durant le vingtième siècle l’un des lycées les plus réputés de France, grâce à l’enseignement jésuite et à leur spiritualité ignacienne. Les élèves se déplaçaient parfois d’Angers ou de Paris pour venir à Sainte-Croix.
Aujourd’hui, Saint-Charles Sainte-Croix, après de nombreux déménagements, changements de professeurs, d’élèves, reste un lycée où il fait bon vivre et l’on prend soin des élèves. Il nous fait remarquer, par ailleurs, que le sport et le théâtre ont toujours été des activités phares dans l'établissement. Léonie Touvet
De la danse à la plume
En décembre dernier, des élèves de seconde de Mme Hitters, professeur de français, sont allés aux Quinconces voir un spectacle de danse nommé "d'Est en Ouest de Melbourne à Vencouver" de la chorégraphe Josette Baiz.
Les danseurs sont des enfants ou des adolescents qui ont appris six extraits de grandes pièces qui tournent à travers le Monde.
A l'issue du spectacle, les élèves ont écrit un texte libre (poème, critique, théâtre) à partir de leurs impressions de spectateur. Marie Blin
Voici ce que l'un d'entre eux a écrit :
L'envie de danser,
Me prend aux pieds.
Les danseurs, tellement légers,
Me donnent envie de rêver.
Rapidement, sur la scène,
Les danseurs se déchaînent et les pas s'enchaînent.
Avançant tranquillement,
Ils sont si élégants.
Ma tête n'arrête pas de divaguer,
Mon corps a envie de danser.
Et, quand l'envie me prendra,
Je n'y résisterai pas.
Danser, chanter, rêver,
Ce ne sont que les morceaux d'un rêve inachevé.
C'est un moment si entraînant,
Que je voudrais arrêter le temps.
Echange scolaire en Allemagne
Notre lycée est jumelé avec Paderborn et nous organisons un échange tous les 2-3 ans.
22 élèves germanistes de 2nde, 1ère et terminale sont donc allés passer une semaine à Paderborn du 9 au 16 mars 2019. Nous avons été chaleureusement accueillis par les familles et collègues allemands. Arrivés le samedi soir, chacun a passé le dimanche dans sa famille d’accueil et nous nous sommes tous retrouvés le lundi matin au lycée, où nous avons fait connaissance des uns et des autres. L’après-midi nous a permis de découvrir la ville puis d’être reçus « officiellement » à la mairie de Paderborn.
Les jours suivants, nous avons eu l’opportunité de pouvoir visiter 2 entreprises allemandes de Paderborn , « Benteler », grosse entreprise produisant des pièces de voiture et « Diebold Nixdorf » travaillant dans la production de distributeurs bancaires et caisses enregistreuses. Nous avons également visité un musée extrêmement intéressant, le HNF, musée le plus grand du monde sur les technologies de l’information avant de terminer notre soirée au bowling.
Nous sommes aussi allés à Essen afin de visiter les anciennes mines de charbon classées patrimoine mondial de l’Unesco, ainsi que le centre-ville.
De retour au Mans, nous avons préparé l’accueil du groupe allemand qui arrivait 15 jours plus tard !
Nous avons été à la hauteur et nos amis allemands sont repartis enchantés de leur séjour parmi nous ! Monique Guibreteau
Et toi, qu'est-ce que tu mets dans ton assiette ?
La consommation de viande fait débat aussi chez les élèves. Imaginons un dialogue entre deux élèves sur le sujet...
Avant de commencer, voici un petit lexique des différents thèmes et de leur signification :
-Végétarien : personne qui ne mange ni viande, ni poisson.
-Végétalien : personne qui rejette les produits issus de la production animale comme la viande, le poisson, le lait et les oeufs.
-Végan : personne refusant tout produit d’origine animale de son alimentation et de sa vie quotidienne (viande, poisson, lait, œuf, laine, cuir…).
Ce dialogue a été réalisé à l’aide de plusieurs témoignages d’élèves et de professeurs du lycée.
Deux élèves sont au self. L’une s’interroge depuis quelques semaines déjà. Elle a remarqué que sa camarade ne prenaient jamais de viande, ni de poisson...
“ Cela fait combien de temps que tu es végétarienne ?”
“Cela va faire quatre ans.”
“Ouah, et ça ne te manque pas ?”
“Non cela ne m’est pas essentiel.”
“Mais qu’est-ce qui t’a fait adopter ce mode d’alimentation ?”
“Principalement la cause animale toute la viande provenant des abattoirs, mais aussi le visionnage de films, documentaires comme Cowspiracy disponible sur Netflix, ou encore la lecture que j’ai pu faire sur certains blogs internet, qui ont énormément impacté mon choix.”
“Et tu restreins juste ton alimentation ou tu fais attention à tes produits corporels, ou vêtements ?”
“Mes doc’ sont végan, ce n’est pas du cuir. Ensuite, oui, j’opte pour des produits non-testés sur les animaux."
“D’accord.”
“Et dis moi, qu’est-ce qui te freine toi ?”
“Bah moi je pense qu’être végan est un mode de vie à part entière. Je juge cela peut être trop extrémiste. Aujourd’hui se nourrir n’est pas une chose facile pour certains êtres humains et je pense que si on se permet de choisir ce que l’on mange cela devient un luxe. Question de budget. Je pense, par contre, que réduire ma consommation de viande n’est pas plus mal. Il faut manger de tout.”
Et vous, qu'en pensez-vous ?Gohier Yüna et Decarro Maëly
Un numéro spécial 24h fait par les élèves
Les CM2 sont depuis le mois de novembre en plein travail de rédaction d’un numéro spécial « Dimoitou » sur les 24h du Mans auto.
Tout a commencé par la rencontre d’un pilote lors d’une visite de l’ACO, Automobile Club de l'Ouest, et du célèbre circuit des 24h. Ils se sont investis dans le rôle de reporters. Avec l’aide du directeur départemental du journal Ouest France et des professeurs, ils rédigent, par groupes, différents articles pour ce numéro à paraître le 26 mai. Ils sont aussi allés visiter le siège du journal Ouest France à Rennes où ils ont découvert toutes les étapes de la fabrication d’un journal.
Plein la vue
Le 29 avril toute la classe a pu tester la conduite d’un karting et percevoir les sensations en se mettant dans la peau d’un pilote de course sur un circuit. Cela a été l’objet d’un compte-rendu écrit, de témoignages sur leur vécu qui ont été publiés dans leur journal. Enfin, pour conclure ce projet, ils seront les invités privilégiés du pesage, des essais et de cette course mythique au mois de juin. C’est un très beau projet où l’étude du français et de la langue prend tout son sens car il n’est pas question de laisser des fautes d’orthographe ou de s’exprimer n’importe comment.
Sur ce même sujet, les élèves de CM1 ont fait des recherches pour inventer et rédiger un jeu de Quizz qu’ils ont présenté aux CM2. Evelyne Porte
Le bonheur des journées sans cartables
On ne fait pas qu'étudier à l'école ! Ainsi les élèves ont-ils vécu cette année des journées tous ensemble « sans les cartables ». Mais tout aussi instructives !
La terre, en octobre
Différents ateliers de jardinage, d’œuvres de Land’Art, de peinture à la terre… ont été expérimentés en début d'année. Certains groupes ont découvert le métier du potier, le travail de l’argile, tandis que les maternelles ont réalisé une toile collective sur les petites bêtes qui vivent sous ou sur la terre (ver de terre, chenille, fourmi…) et les légumes qui poussent dans la terre (carotte, pomme de terre, poireau…)
En janvier, l’air
La journée sur l’air a été dédiée aux objets et aux petites bêtes qui volent. Certains ont fabriqué des avions en origami, d’autres des parachutes, des mobiles d’avions, de montgolfières. Les petits de maternelles ont joué en motricité avec des foulards, des toiles parachutes, des ballons de baudruches, des plumes, pour s’apercevoir que ces matériaux tout légers peuvent voler et s’envoler.
A cette occasion, le couloir de l’école a servi d’espace d’exposition aux nombreuses réalisations faites par les élèves. Un bon moyen aussi de décorer notre hall d’entrée pour les Portes-Ouvertes. Anna Bouteiller, Salomé Kosmalski et Lucie Pellerin
Le plein de sorties
C’est vraiment intéressant de sortir de l’école pour aller se cultiver.
Au musée Vert
Plusieurs classes se sont rendues cette année au musée vert pour y découvrir la vie des insectes, d’autres au musée de Tessé pour observer des tableaux de peintres anciens et contemporains. Au Carré Plantagenêt, les élèves ont participé à des ateliers d’art plastique sur la terre. De la maternelle au CM2, c’est vraiment intéressant de sortir de l’école pour aller se cultiver.
Chez les soldats du feu
Les CP sont allés visiter la caserne des pompiers, ils ont été impressionnés par le poids de la tenue qu’ils portent quand ils partent à l’assaut des flammes d’un feu de forêt ou autre incendie. Les élèves ont vu de près le camion qui porte la grande échelle et ils ont posé plein de questions sur le métier de pompier. Ils sont revenus enchantés de leur visite.
Dans la forêt
Les maternelles quant à eux ont travaillé tout au long de l’année sur le thème de la forêt. Au rythme des 4 saisons, ils ont découvert à travers deux spectacles et une sortie à la maison de la forêt, les arbres, la flore, la faune des bois.
Ils sont partis de bon matin au mois de mai pour aller à la rencontre des animaux de la forêt au domaine de Pescheray.
Ça a été une grande journée de plein air avec un pique-nique le midi au milieu des daims, des biches et près de l’enclos des loups, de la tanière des ours bruns du domaine.
D'autres sorties sont également prévues en cette fin d'année : Saulgé, Futuroscope, Papéa. Evelyne Porte