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Vie du lycée : p. 2
Fête de la science 2018
Vie du lycée : p. 3
Interview. M. Grimonprez, Président de l'Apel
Technologies : p. 4
Inauguration du porte-conteneurs Saint-Exupéry
Culture : p. 6
Interview. Jace, artiste de street art
L'avion de Jeanne d'Arc prend son envol

N° 7 - Novembre 2018 | www.lyceejdarc.org |
Faire battre son cœur pour les enfants du monde
Jeudi 4 octobre 2018, tous les étudiants du lycée Jeanne d’Arc se sont déplacés à Cabourg pour affronter les 18 obstacles du défi Rénasup.
Reportage
Ce rendez-vous sportif est l’occasion de sensibiliser les jeunes sur les bienfaits du sport et de partager des valeurs d’entraide, de solidarité et de dépassement de soi.
Ainsi, 2100 étudiants issus des établissements catholiques supérieurs de Normandie (Le Havre, Rouen, Lisieux...) ont participé à une course d’obstacles sur 6 kms au profit de l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque Enfants du Monde.
Avant de débuter le circuit, un échauffement en musique, tonique et rythmé, permet de se mettre en condition pour surmonter les difficultés des obstacles.
L’événement comporte 14 vagues de 150 personnes environ pour éviter l’attente à chaque étape du parcours. Pour commencer, les participants doivent se mettre à l’eau et franchir un mur de 2,50m environ. Ensuite, ils doivent réaliser de belles glissades grâce au ventre-glisse (une planche enduite de savon). Puis, les participants peuvent accomplir de belles figures face aux rondins gonflables. Et enfin, il leur faut passer sous un filet, avant de ressortir ... plein de sable ! Pour assurer une bonne cohésion, il est important de passer chaque obstacle avec l’ensemble de son équipe. Grâce à cela, les étudiants vainquent leur peur, notamment celle du vide
Cette année, le gagnant de cette deuxième édition est le lycée Jean-Paul II situé à Rouen.
Ce défi a une valeur symbolique car chaque étudiant qui y participe permet de reverser un euro à l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque Enfants du Monde.
Marine Foutel, 2BTS SP3S
Les additifs à la Fête de la Science 2018
Du 11 au 13 octobre 2018, les élèves des sections « STL » et « S » ont participé à la Fête de la Science, dans le hall de l'Hôtel de ville du Havre. Le thème ? Les idées reçues. Les Premières et Terminales en Sciences et Technologies de Laboratoire ont tenu un stand afin de présenter au public certains additifs de la vie courante.
Pourquoi ? comment ?
Qu’est ce qu’un additif ?
C’est une substance chimique que l’on rajoute dans certains aliments ou produits pour changer leur texture, leur goût, leur couleur ou les conserver plus longtemps. Les additifs les plus rencontrés sont les agents colorants (rouge de cochenille), conservateurs (nitrites), antioxydants (acide ascorbique), textures (gélatine), anti-agglomérants (Talc), exhausteurs de goût (acide glutamique). On les trouve dans les produits alimentaires, cosmétiques et médicamenteux. Il existe des additifs naturels qui sont issus de substances naturelles (par exemple le colorant bleu issu de la phycocyanine contenue dans la spiruline qui est une micro algue) ainsi que des additifs synthétiques produits en laboratoire.
Les additifs sont-ils dangereux ?
Les additifs alimentaires peuvent être classés en plusieurs catégories : nocifs, douteux ou sans impact. Ils sont toutefois soumis à une réglementation : seuls les additifs autorisés peuvent être utilisés. Ils ne sont donc pas considérés comme dangereux s’ils sont consommés modérément. La dose d’additifs journalière consommée ne doit pas dépasser la DJA (dose journalière acceptable).
Et pour les aliments bio ?
La législation pour l’alimentation biologique impose des normes plus strictes et peu d’additifs alimentaires sont autorisés.
G. Hammouad, E. Legrand, 1STL - J. Dhenin et T. Rodriguez-Randou, TSTL

"Représenter l'ensemble des parents"
Interview
Olivier Grimonprez, Président de l'Apel du lycée Jeanne d'Arc
Qu’est-ce que l’Apel ?
C'est la plus grande association de parents d’élèves en France. Elle représente plus de 900 000 adhérents. Cela fait 90 ans qu'elle existe et est présente dans 5000 établissements, au service de plus de 2 millions d’élèves.
Quelles sont ses missions ?
Multiples : accueillir les nouveaux parents, former les parents correspondants pour les conseils de classe, organiser des rencontres parents / écoles sur des thèmes de société, jouer un rôle de représentation auprès des élus locaux, aider aux projets des enseignants. Elle a aussi un rôle de représentation auprès de l’OGEC (l’organisme de gestion de l’établissement). De même, dans les conseils de discipline, l'Apel est présente. Sans oublier le soutien aux familles.
En quoi cela consiste-t-il ?
Principalement en une aide au voyage. Des familles sont en difficulté et, à leur demande, après accord du chef de l’établissent et vote du conseil d'administration, une aide financière peut être accordée. L'Apel dispose aussi d'une plateforme téléphonique pour venir en aide aux parents.
Pourquoi avez-vous souhaité devenir Président de l’Apel ?
J'ai commencé en tant que conseiller administrateur il y a 15 ans, quand ma fille est rentrée à l'école. Pour apporter ma pierre à l’édifice. Ensuite, j'ai proposé ma candidature à la présidence dans l’école de mes enfants. Il est important de comprendre que l'association des parents d'élèves ne représente pas que ses propres enfants, mais bien l'ensemble des parents.
Quelle est sa constitution ?
Elle est constituée d'un bureau, avec un président, un vice-president, un secrétaire, un trésorier et leurs adjoints. Ensuite, on a des conseillers administrateurs. Tous les ans, on organise une Assemblée Générale. Certains membres nous quittent, d’autres nous rejoignent. Cette année, le conseil d'administration est composé de 14 membres élus et d'un chargé de mission. C'est l'ensemble du CA qui prend les décisions par vote.
Quelles sont les actions tout au long de l'année ?
En début d'année, on aide l'équipe éducative à distribuer les manuels. Au moment du bac blanc, certains peuvent être lecteurs scripteurs pour les élèves qui ont des difficultés de lecture et d’écriture. On participe au forum des métiers, aux journées portes ouvertes. C’est un moment où on échange sur le rôle de l’Apel et son fonctionnement. Et on finit l’année par la bourse aux livres.
Quelles sont les conditions pour être membre de l'Apel ?
Avoir un enfant scolarisé dans l’établissement. Quand l’enfant part, on doit quitter son poste. Avant l’AG, on envoie une convocation aux parents, avec une proposition de candidature. Plus il y a de parents, mieux ils seront représentés. Il faut aussi régler une cotisation qui permet de recevoir le magazine Famille Éducation. Les parents de l’Apel sont bénévoles. J'adresse un grand merci à ceux qui s'investissent dans le nouveau conseil d’administration. Je suis sûr qu’on travaillera très bien pour les élèves de Jeanne d’Arc.
Propos recueillis par Justine Alain et Evan Leboucher, 2A
« On entre dans la cour des grands »
J'avais passé de superbes vacances d'été et j’avais hâte de faire ma rentrée au lycée. Bien sûr je stressais, comme toutes mes amies, dispersées dans d'autres établissements. J'attendais patiemment l'appel de mon nom, espérant être dans la classe de quelqu'un que j’apprécie. Par chance, je suis en compagnie d'une de mes meilleures amies.
Puis vint le temps de la découverte, celle de la classe, des professeurs, de l’établissement, de l'emploi du temps. Vraiment cool pour une curieuse comme moi ! Le lycée est un vrai changement. On entre dans la cour des grands. Enfin cette liberté qui nous faisait rêver plus jeunes. L’autonomie, l’apprentissage, la découverte. Tout cela réuni dans trois belles années qui resteront gravées dans nos mémoires.
Jade Arab, 2B
Vers des lieux beaux et insolites
Chaque année, le mois de septembre est marqué par les sorties des élèves de Terminales du site de Gaulle vers les abbayes Saint-Wandrille de Fontenelle, Notre-Dame du Pré à Valmont et du Mont-Saint-Michel.
Reportage
C’est une véritable découverte pour les élèves qui connaissent peu ces lieux qui font partie du patrimoine national. Ils rencontrent des communautés religieuses, qui vivent selon la règle de Saint-Benoît, et participent à leurs prières.
Pour Claire, TSTMGA, « la sortie à Valmont était un dépaysement et une bouffée d’oxygène. Les sœurs nous ont accueillis comme leur famille. Leur choix de vivre à l’écart du monde et de prier pour lui ne les empêche pas de croquer la vie à pleines dents ».
La beauté du Mont-Saint-Michel, couronné par la statue dorée de l’Archange Michel, brillant sur le fond bleu du ciel, était à couper le souffle. La Communauté Monastique de Jérusalem a invité les élèves à assister à leurs prières avec des chants joyeux. Les élèves ont été touchés par leur sympathie car au début de l’office, le prêtre a présenté le lycée à toutes les personnes réunies.
« Le père Olivier à Saint Wandrille nous a invités à prendre soin de nos études, de nos fréquentations, de nos corps et de nos cœurs, souligne Clément, TS. Nous avons pu exprimer notre foi lors de la messe ».
La règle de Saint-Benoît, écrite au VIe siècle, se reflète dans la construction des abbayes, organisées autour du cloître, et dans l’équilibre de la vie des moines dont la vocation est « ora et labora », la prière et le travail.
« A Saint Wandrille, j’ai assisté à la messe pour la première fois et cela m’a impressionné, dit Zié, TS. Les chants latins m’ont profondément touché. J’admire les moines pour leurs capacités à vivre harmonieusement en communauté et s’accepter mutuellement. Ils témoignent ainsi que la paix est possible. »
T ST2S A et B
Toujours plus haut avec le BIA
Le lycée Jeanne d’Arc propose à ses élèves de passer leur Brevet d’Initiation à l’Aéronautique (BIA) à l’aéroclub Jean Maridor d’Octeville-Sur-Mer.
Les élèves suivront, au cours de l’année scolaire, par séance de deux heures le samedi, des cours théoriques : comment marche un avion ? Quels sont les principes de l’aérodynamisme ? Comment piloter un avion ? Au fil de l’année, plusieurs cours pratiques seront encadrés par un pilote diplômé. Cette année, les élèves vont aussi terminer la construction de l’avion commencé il y a 2 ans par les élèves du lycée Jeanne d’Arc. 15 places sont à disposition des élèves pour passer leur BIA. Une fois inscrits, les élèves ont la possibilité de venir hors des heures de cours pour poser des questions aux pilotes ou bien faire exceptionnellement d’autres heures de vol.
Le nom de l’aéroclub Jean Maridor vient de l’aviateur du même nom, né à Graville en 1920 et mort au combat durant la seconde guerre mondiale en Angleterre, en 1944. Étant Havrais d’origine, Jean Maridor a été enterré au Havre le 19 décembre 1948.
Rémy Dupont et Robin Babelaere, 2C
Saint-Exupéry : inauguration réussie
Le 6 septembre, les élèves de la section hôtellerie et restauration de Coty et les étudiants en BTS Tourisme du Parc ont eu la chance de participer à l’inauguration du plus grand porte-conteneurs français : l’Antoine de Saint-Exupéry.
Reportage
Une fois déchargé le matériel de restauration nécessaire, les élèves ont été répartis en deux groupes. Certains sont montés à bord pour préparer l’espace VIP tandis que d’autres ont préparé l’espace Presse, l’accueil et les buffets. Après avoir mangé un repas proposé par le maître d’hôtel du traiteur, les élèves ont été affectés à différents postes de services. Ils ont ainsi pu servir les invités, dont le Ministre de l'économie et des finances Bruno Le Maire et la Ministres des transports Elisabeth Borne.
« Nous avons été impressionnés au moment même du baptême du bateau. Cela nous a donné des frissons. », a déclaré Lilian, un des élèves présents.
Deux autres élèves, Alisone et Dorian, ont été interviewés par NRJ radio Le Havre. L’enregistrement est disponible sur : https://m.soundcloud.com/nrjlehavre/inauguration
Une fois la fatigue oubliée, il ne leur reste que la fierté d’avoir participé à un tel événement. Ils n’oublieront jamais cette expérience unique.
L. Cavelier, A. Tougard, A. Gapin, H. Lelay, D. Tilly, L. Morin
et R. Decours, 2 CAP CSHCR
Le projet Zenair, le projet qui décolle !
Ce projet est né d'un partenariat entre le lycée Jeanne d'Arc et l'aéroclub Jean Maridor d'Octeville-sur-Mer. Depuis 2016, Jean-Claude Brunel recrute, parmi ses étudiants, ses apprentis et ses élèves du BIA, des volontaires à la construction d'un avion biplaces : le Zenair 650B.
L’objectif est de réunir les élèves, de développer leur esprit d'équipe et surtout leur apprendre à être rigoureux, concentrés et à améliorer leurs mathématiques et leur anglais grâce à des plans géométriques canadiens. En mars 2017, une vingtaine d'élèves du BIA sont partis à Nancy pendant une semaine poursuivre la construction des ailes de l'avion, ce qui a été très profitable aux futurs mécaniciens aéronautiques. Cette semaine, et surtout cette année, ont permis à tous de se découvrir et de créer des liens avec les professeurs.
Un révélateur de talents
Ce projet a réveillé des passions qui étaient déjà présentes, mais qui se sont développées au fil des années, et a créé des mécaniciens, des pilotes et, bien plus encore, des passionnés.
A ce jour, le projet arrive dans sa phase finale, l'avion est en période d'essai statique afin de contrôler tous les points de détails.
1000 mètres d'altitude
Il devra être examiné par un inspecteur de l'aviation civile. Si l'inspection est conforme, le premier vol d'essai aura lieu. S’en suivra un programme de validation des vols afin d’obtenir son "Certificat de navigabilité". A partir de là, tous les élèves impliqués pourront voler à 1000 m d'altitude à 200 km/h, et tous auront leur nom inscrit sur l'avion.
L'avion est propriété du lycée, il sera mis en flotte à l'aéroclub du Havre qui le fera "vivre économiquement" et assurera son entretien. En contrepartie, le lycée, et surtout les élèves du BIA, disposeront d'un crédit d'heures de vol.
Anaïs Renier, TSTMG
Réinvente tes T-shirts
Le salon « réinventif », organisé par la Codah, se tiendra du jeudi 22 au dimanche 25 novembre, de 9h à 16h30, au Fort de Tourneville.
L’objectif est de sensibiliser les jeunes aux problèmes de l’environnement en apprenant à réutiliser les objets pour mieux protéger la planète : changer de comportement, ne plus jeter mais transformer.
Les étudiants de première et deuxième année de BTS ESF (Economie Sociale et Familiale) y participeront avec leur professeure Fabienne Mabille le jeudi 22 novembre, de 9h à 16h30. Lors de leurs cours, ils ont transformé de vieux vêtements en sacs de pique-nique pour éviter les sacs plastiques polluants pour la planète. De plus, ils ont réalisé, à partir de petits déchets propres, un tableau pour décorer leur chambre. Ces activités vont être présentées sur le stand Jeanne d'Arc. Les étudiants proposeront une animation auprès des écoliers pour leur montrer comment valoriser et recycler toutes sortes d'objets. Cette action se situe dans la continuité du projet commencé l'an dernier avec les primaires de l'école Jeanne d'Arc (voir JDA News n° 4).
A cette occasion, Camille proposera un atelier créatif de dessins de mangas sur des T-shirts blancs, afin de montrer que ces T-shirts peuvent, avec un peu d’imagination, avoir une seconde vie.
Camille Affagard, 2BTS SP3S
"Beaucoup d'écoute et d'observation"
Interview
François Leroux, éducateur spécialisé au CROP Ronsard.
Quelles sont les études pour devenir éducateur spécialisé ?
Il faut avoir le bac pour passer le concours d'entrée à l'école de formation des éducateurs. J'ai passé ce concours au Havre, à l'IFEN (Institut de Formation des Éducateurs de Normandie) qui forme les éducateurs spécialisés, les éducateurs de jeunes enfants, les moniteurs-éducateurs. C'est 3 ans d'études avec, notamment, un stage de professionnalisation de 9 mois en dernière année.
Comment ce centre est-il organisé ?
Le CROP Ronsard est l'un des services de l'établissement Hélène Keller du Havre, qui regroupe plusieurs petites écoles et services. On n'est qu'un service de tout ce pôle enfance.
Quelle est votre activité ?
Je prends en charge des petits groupes d'enfants sourds ou qui ont des retards d'acquisition du langage. Certains ont des troubles autistiques. On travaille sur des petits jeux éducatifs de lecture et d'écriture car ce sont des enfants dysgraphiques. On reprend tous les premiers apprentissages de l'école, mais avec des enfants de 10, 11 ans, pour leur permettre de sortir et de retrouver, parfois, un cursus dans le milieu ordinaire, et pourquoi pas au lycée.
Quelles sont les particularités de ce centre ?
Il accueille de nombreux professionnels. Une équipe éducative avec des éducateurs spécialisés. On fait du soutien scolaire, des activités sportives, de la musique. Une équipe enseignante, qui prend en charge des enfants sous forme de petites classes, et une équipe para-médicale : une psychomotricienne, des orthophonistes, une neuro-psychologue.
Est-ce que les enfants sourds apprennent la langue des signes ?
Oui, on a une enseignante spécialisée dont le métier et la formation ont été de travailler avec les enfants sourds. On a deux collègues, une malentendante et une sourde, qui travaillent la langue des signes avec les enfants et qui proposent aux parents un soutien pour apprendre la langue des signes. On a un collègue animateur sourd qui vient travailler avec les enfants et qui forme également le personnel. Toute l'équipe doit avoir un minimum de connaissances en langue des signes pour communiquer avec les enfants.
Quelles sont les qualités requises pour exercer votre métier ?
Beaucoup d'écoute, de patience, d'observation. Chaque enfant a ses spécificités, chaque handicap est différent. Savoir vivre ensemble pour travailler en équipe. On est tous complémentaires. Beaucoup d'empathie à l'égard des familles, souvent issues de milieux défavorisés et longtemps fâchées avec l'école et les institutions. Il s'agit de recréer du lien. On ne peut pas travailler sans ces familles si on veut que leur enfant se sente mieux.
C'est un métier qui plaît et où il y a beaucoup de demandes.
Propos recueillis par Léa Paton, 2B
Les 2CAP AEPE au Ouestiti Park
Le 19 septembre, les CAP Accompagnement Educatif Petite Enfance 2e année sont intervenues lors du festival Ouestiti Park qui accueillait 700 enfants de 2 à 12 ans au Fort de Tourneville.
Après s’être entraînées lors des cours d’Arts appliqués et d’Eveil et Développement, les élèves étaient prêtes mais un peu stressées pour affronter le public. L'objectif était de leur donner l’occasion de mettre en pratique leurs connaissances et leur savoir-faire dans le domaine de la petite enfance. Après une visite des lieux à 10h, les élèves ont été briefées sur leurs missions puis invitées à partager le repas de l’équipe. Sans relâche, de 14h à 18h, les maquilleuses ont enchanté parents et enfants par leurs prestations. D’autres ont aidé à la réalisation d’instruments en légumes ou choisi des fonctions d’accueil. Nombreuses sont celles qui sont restées jusqu’à la fermeture pour aider à la manutention, au nettoyage du chapiteau. Les élèves sont reparties épuisées mais heureuses et fières.
Les CAP AEPE
"Mes flâneries quotidiennes sont des sources d’inspiration"
Interview
Jace, artiste de street art originaire du Havre
Quelle est votre formation ?
J’ai une Licence en sciences naturelles et j’ai développé mon don en autodidacte au niveau de la peinture.
Comment en êtes-vous arrivé au street art ?
Je viens initialement du graffiti - j’ai commencé en 1989 - et ça n’est que vers les années 2000 que le terme de street art est apparu pour désigner tout ce qui se faisait en marge du graffiti « traditionnel » : lettrages, tags, flops…
Quelles sont vos sources d'inspiration ?
Je suis curieux et très observateur, donc toutes mes flâneries quotidiennes sont des sources d’inspiration.
Comment définiriez-vous votre style ?
Simple et efficace, positif et altruiste, avec un brin de provocation et de moquerie.
Travaillez-vous en collaboration avec d'autres artistes ?
Au Havre, par exemple, j’ai peint avec Nefaz, Prems, Jolek, Arsen, 1pek, Rash… A l’extérieur, avec Space Invader, Ceet, Krisprolls, Maye, Mademoiselle Kat, Katre, Reso...
Est-ce que vous aimeriez enseigner votre art ?
J’ai, dans ma jeunesse, remplacé des profs d’arts plastiques. J’ai également animé pas mal d’ateliers, mais j’avoue être moins motivé maintenant, à moins que le projet n’ait une réelle utilité.
Comment vous est venue l'idée des gouzous ?
Je souhaitais créer un personnage qui puisse être peint rapidement et facilement identifiable. J’ai donc réduit au strict minimum la silhouette de mon bonhomme, je l’ai appelé « gouzou » en mémoire de mes années lycée où l’un de mes potes appelait les gens les « gouzous ».
Combien de temps vous prend la réalisation d'un gouzou ?
De 3 minutes à 2 jours, selon la complexité et la taille du support.
De quelle œuvre êtes-vous le plus fier ?
De la prochaine.
Laquelle a été la plus difficile à réaliser ?
L’une des plus acrobatiques a été une peinture réalisée de nuit à flanc de falaise, avec la corde qui commençait à s’effilocher.
Propos recueillis par
Emilie Varloteaux,
Robin Babelaere,
2C
Une première sortie pour les 2 SPVL
Le jeudi 20 septembre 2018, les élèves de seconde SPVL (Service de Proximité et Vie Locale), accompagnés de leur professeure Catherine Bernet, ont fait une promenade culturelle autour de certaines œuvres du Havre.
Reportage
Arrivés sur la plage, les élèves ont admiré les cabanes multicolores décorées par Karel Martens, designer hollandais, à l’occasion des 500 ans du Havre.
En continuant la promenade, ils ont aperçu au loin une structure abstraite en béton qui, vue du dessus, forme les lettres « LH », signifiant Le Havre. Située au bout de l'avenue Foch, elle est encadrée par la Porte Océane. La ville a conservé cette structure, refaite en béton, car elle a énormément plu aux Havrais.
Plus loin, les élèves ont découvert des oriflammes (nœuds de marin accrochés sur des mats) qui ont été créés par des graphistes.
Au bout de la rue de Paris, un arc en ciel attendait les élèves : la catène de containers. Cette oeuvre, réalisée par Vincent Ganivet, est constituée de 36 éléments qui forment deux arches, la plus grande faisant plus de 30 mètres de haut.
La visite s'est achevée place Oscar Niemeyer, face aux jets d'eau de Stéphane Thidet. Dans la médiathèque du petit Volcan, les élèves ont pu voir une exposition de dessins de Fabien Mérelle.
Une œuvre a retenu particulièrement l’attention de la classe : la sculpture de Fabien Mérelle dénommée « A l'origine ». Positionnée au bout de la digue Augustin Normand, elle représente un éléphant en équilibre sur un homme qui a le visage du créateur. Cette structure pèse 850 kg sans son socle, et une tonne avec. Elle est en silicone. C'est une œuvre figurative et surréaliste. Le maire l'a fait installer pour l'événement Un été au Havre 2018. Elle partira pour d'autres horizons courant octobre.
2SPVL

