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Culture : p. 10
L'art s'expose au CDI de Gaulle
Sc. & tech. : p. 7
Les BTS ELT dans la ville lumière
Vie du lycée : p.4
Montesquieu rejoint l'ensemble scolaire J. d'Arc
Mon orientation, une vocation ? Mgr Brunin rencontre les étudiants

N° 8 - Février 2019 | www.lyceejdarc.org |

"Devenir religieux enseignant"
Témoignage
Mgr Brunin, évêque du Havre
« J'étais élève dans un collège de frères maristes, des religieux enseignants qui ne sont pas prêtres. Ce qui m'a marqué, c'est qu'ils vivaient en communauté. C'étaient nos professeurs, on partageait le travail en collège, on avait des camps pendant l'été. Ils ont eu la bonne idée d'ouvrir le soir leur prière communautaire aux élèves qui le souhaitaient. Cela a permis, dans ma tête de gamin de 4ème, de faire le lien entre le témoignage de la fraternité et leur vie de prière. Je me suis dit que c'était dans la prière qu'ils puisaient la capacité d'êtres fraternels et proches de leurs élèves. J'ai eu envie de vivre ça et je suis entré en formation pour devenir religieux enseignant. »
Propos recueillis par Jordan Le Solleuz, 2 BTS SP3S
Portraits de la réussite STMG
Marine Briard, 22 ans, en CDI à Leroy Merlin
Cette ancienne élève de 22 ans a passé un bac STMG option marketing au site de Gaulle puis elle a poursuivi par un BTS MUC (Management des Unités Commerciales) au Parc à Sainte-Adresse. Dans un premier temps, Marine Briard avait choisi un Bac ES mais elle n’a pas été acceptée. ”J’ai passé du temps à m’amuser en seconde mais en STMG, je me suis enfin réveillée.“ En effet, elle a eu son Bac avec mention et ne regrette finalement pas le Bac général car elle s’est épanouie dans ses études. Cela correspondait à ses besoins et son projet d’intégrer un BTS MUC. Elle a continué vers une licence CVM (Commerce Vente Marketing) en alternance au CFA Jeanne d’Arc. “En fait, j’ai passé une partie de ma vie à Jeanne d’Arc !” ajoute-t-elle en riant. Marine Briard affirme avoir choisi l’alternance pour mettre “un pied“ dans l’entreprise qu’elle voulait intégrer et où elle se sent bien aujourd’hui. Depuis septembre dernier, elle est en CDI au sein de l’entreprise Leroy Merlin. Ce qu’elle préfère dans son travail ? "Le contact client et mon rayon (cuisine et rangement) qui me permet de concevoir des projets. J'aime aussi le bricolage et créer des objets. Pour l’instant, elle ne veut pas changer d’entreprise : "Je m'y sens bien, écoutée, et il y a une bonne ambiance."
Massimo Calabrese, 1STMGB
Peggy Rat, 43 ans, directrice d’une agence Caisse d’épargne
Peggy Rat a effectué une seconde générale au lycée Saint-Joseph au Havre puis a redoublé au lycée Jeanne d’Arc. Elle a poursuivi dans la filière STMG puis par un BTS Action Commerciale en alternance et une école de commerce à Rouen pendant deux ans. Son Bac+4 en poche, Peggy Rat a commencé à l’accueil de la Caisse d’Épargne de Fécamp, chargée de clientèle multi-marché. Elle a fait une formation interne dans l’entreprise pour avoir son diplôme de Clients particuliers et professionnels. A l’époque, son objectif était de devenir manager d’une entreprise. Aujourd’hui, elle a réalisé son rêve : elle est directrice de deux agences avec plus de 6000 clients. Et, depuis le 18 décembre, elle compte une troisième agence à Sainte-Adresse. « Un retour aux sources ! » ajoute-t-elle en souriant. La Caisse d’épargne a plusieurs avantages dont le salaire, 3600 € sur 13 mois sans les primes. Il faut avoir plusieurs qualités pour travailler dans une banque "être extravertie, savoir s’exprimer, avoir du caractère et enfin être bon vendeur, déclare Peggy Rat. Ce que j'aime moins, ce sont les clients volatiles qui changent avec le temps pour aller dans une banque concurrente, ainsi que les horaires qui font des journées de 11h de travail et les clients exigeants."
Ema Desfontaines, 1STMGB
Mon orientation, une vocation ?
Lors d’une intervention sur le thème de l’orientation, les étudiants du lycée Jeanne d’Arc ont échangé avec divers professionnels.
L'importance de choisir sa voie a d'abord été rappelée par Mathieu Minière, directeur d'une entreprise de nettoyage industriel. Il constate en effet que certains de ses employés, agents de service dans des entreprises, souffrent au quotidien dans leur travail et regrettent parfois de ne pas avoir poursuivi leurs études. Son rôle est donc de les épauler.
Dominique Anseaume, le président de l’OGEC, l’organisme de gestion de l’enseignement catholique, est ensuite intervenu. A la retraite, après une carrière dans la grande distribution, il continue de s’engager en tant que bénévole dans diverses associations.
C'est d'ailleurs en travaillant dans une association, SOS Homophobie, que Paul Duboc a réalisé que ses études dans la biologie ne lui convenaient pas. Il a donc passé un BTS SP3S (Services et prestations des secteurs sanitaire et social) et est actuellement en CDD au Bureau Information Jeunesse du Havre.
La vie professionnelle est en effet marquée par de nombreuses rencontres, comme le souligne Arnaud Planquois, commercial. Pour lui, "il ne faut pas avoir peur du changement, savoir s’adapter et saisir les opportunités."
Il faut également faire preuve de persévérance comme l’explique Thomas Lachèvre, en situation de handicap. Diplômé en SP3S, il continue de poursuivre son ambition, travailler dans la fonction publique, malgré les nombreux obstacles qu’il rencontre. Enfin, Mgr Brunin, évêque du Havre, a rappelé l'importance de nos choix. Il faut trouver "le fil rouge" qui donnera du sens à nos vies, un parcours qui corresponde à ce qu'on veut faire mais surtout à ce qu'on veut être.
Jordan Le Solleuz, 2BTS SP3S
L'anglais aux plus jeunes
Joëlle Picq, professeure d'anglais au lycée Jeanne d'Arc intervient auprès des CM1 et CM2 de l'école Jeanne d'Arc.
Reportage
Dans la salle de classe, colorée et lumineuse, ce qui favorise l'ambiance de travail, les élèves de CM2 apprennent à écrire et à dire l'heure en anglais. Joëlle Picq dessine des horloges et demande aux élèves de mettre les aiguilles selon l'heure. Les élèves s'appliquent. Vient la dictée de nombres, à l'écrit. A l'oral, ils sont volontaires et participatifs et, à l'écrit, plus calmes, plus à l'écoute. Il y a une bonne ambiance. Tous ont un bon niveau d'anglais et un bon accent.
Sacha, Jean et Justine, élèves de CM1, apprennent les actions (mouvements), le matériel de classe ( trousse…). Les élèves se lèvent pour mimer une action et les autres doivent dire en anglais l'action exécutée : « take a pencil ». Ils s'exercent ainsi à la compréhension orale. Ils sont concentrés dans leur travail et réussissent à retenir beaucoup d'informations. Lors de la compréhension orale, ils travaillent sur le thème des saisons, chacun doit donner un maximum de termes sur l'hiver, l'été...
Pour Joëlle Picq, grâce à ces cours, les enfants auront moins de lacunes car "plus on apprend jeune, mieux on retient".
Justine Alain et Evan Leboucher, 2 GTA
English Breakfast
On November, 8th, we enjoyed an English breakfast cooked by the pupils of 1CAP Assistant Polyvalent de Restauration.
We have eaten the traditional breakfast with beans, bacon, sausages, fried eggs, pancakes, toasts and marmalade, and of course the delicious jelly ! And to drink we tasted English tea and fresh orange juice. We shared a really nice time all together. Everyone was really happy to discover an English tradition !
Mister Hauduc and Miss Hopital were pleased to join us and appreciated a lot !
Thank you to Miss Atmani and Miss Becquet.
The pupils of 1 Accompagnement Educatif Petite Enfance & 2 Assistant Polyvalent de Restauration
"A nous de savoir accueillir la différence"
Interview
Sylvain Pézier, chef d'établissement du collège Montesquieu Sainte-Marie
Quel est le lien entre Montesquieu et l'ensemble scolaire Jeanne d'Arc ?
Montesquieu et Jeanne d'Arc avaient chacun leur OGEC (Organisme Gestion d'Enseignement Catholique). Ceux-ci ont fusionné. Depuis le 1er septembre, c'est le même OGEC qui gère le collège et l'ensemble scolaire Jeanne d'Arc. Cela limite les frais et les coûts et il n'y a plus qu'un seul conseil d’administration.
Pourquoi le collège Montesquieu a t-il été choisi ?
C'est un choix de Mgr Brunin, évêque du Havre, et d'Hervé Lecomte, directeur diocésain. Je pense qu'il y a plusieurs logiques. La première, c'est qu'il y avait, dans l'ensemble scolaire Jeanne d'Arc, un lycée, deux écoles primaires et, entre les deux, pas de collège. Cela offre la possibilité aux familles d'avoir une continuité dans la scolarité, de la primaire jusqu'à bac +3. Mgr Brunin était aussi très attaché au fait que Montesquieu accueille beaucoup d'élèves du Havre centre mais aussi de la ville haute, grâce au tramway. Cela permet de brasser les populations.
Qu'est-ce que cette fusion va apporter ?
Avec Alain Marre, nous envisageons d'utiliser cette proximité pour permettre aux collégiens de découvrir ce qu'est le lycée en y passant une journée et de se projeter dans leur orientation. Quant aux professeurs du collège, ils sont invités à découvrir les locaux et les formations du lycée général et technologique, ainsi que les formations professionnelles des sites Coty et de Gaulle. Les professeurs pourront ainsi mieux présenter les différentes filières à leurs élèves. Le personnel non-enseignant de Montesquieu - secrétaire, surveillants, personnel d'entretien - bénéficie dorénavant d'un comité d'entreprise.
Quels sont les atouts de Montesquieu ?
Le premier, c'est l'accueil de tous les élèves quelles que soient leurs difficultés, avec bienveillance. A l'image de la classe ULIS (Unité Localisée pour l'Inclusion Scolaire) pour les troubles spécifiques du langage et des apprentissages (TSLA) reconnus par la MDPH (Maison des Personnes Handicapées). Elle consiste à accompagner les élèves en trouvant des solutions afin que leur scolarité se déroule au mieux. Pour les élèves DYS (dyslexie, dyspraxie, dysphasie…) qui ont un niveau de difficultés moindre mais qui les gêne quand même, un dispositif TSLA est également mis en place hors ULIS. Le collège accueille également des élèves qui ont d'autres difficultés comme des troubles autistiques. C'est à nous de savoir accueillir la différence. Un autre atout du collège, c'est le calme, à la fois en classe et dans la cour. Ça traduit un esprit de travail.
Des voyages sont-ils proposés ?
L'an prochain, les élèves de 6e et 5e iront certainement en Angleterre, et les élèves de 4e en Allemagne et en Italie. Les 3e en Espagne. C'est une façon de rythmer le collège, en partant à peu près tous les ans. Les élèves vont aussi au Mémorial, visiter les châteaux de la Loire. Tout voyage s'inscrit dans un projet de classe.
Propos recueillis par E. Varloteaux et N. Lebourgeois, 2C
Le temps du rêve
Les élèves de Jeanne d'Arc ont du talent. Portons notre regard sur la création graphique de Mamadou Traoré, élève de la classe 1CSHCR (CAP Commercialisation et Service en Hôtel Café Restaurant) sur le site Coty. Ce visuel harmonieux est le fruit d'un travail minutieux, de patience et de volonté. Il fait suite à une séquence de sensibilisation à l'art Aborigène, menée en Arts appliqués par Olivier Labbé. Intitulée "le temps du rêve", elle a pour objectif la maîtrise des notions plastiques : points, lignes, rythmes et couleurs, mais également le développement d'une ouverture d'esprit aux différentes cultures et civilisations.
Soin des mains pour les MELEC
Le 6 décembre, les terminales esthétique-cosmétique ont invité les terminales Melec à découvrir leur environnement professionnel.
Les jeunes électriciens appréhendaient le déroulement de cette rencontre. Finalement, le « courant » est passé très vite. Dans une jolie ambiance musicale, les esthéticiennes ont pratiqué un soin complet des mains à leurs hôtes. Un climat de détente et de confiance s’est installé, laissant place à des discussions : « Nous avons échangé sur nos stages, notre formation et nos projets », déclare Thibault.
Les Melec (Métiers de l'électricité et de ses environnements connecté) ont apprécié les compétences de leurs camarades et découvert l’étendue de leur palette d’activités. Les Melec souhaitent recevoir à leur tour les esthéticiennes dans leur atelier afin de leur dévoiler leur univers professionnel. Cette nouvelle rencontre, pour qu’elle soit tout aussi agréable, se fera autour d’un verre et de quelques gâteaux… afin que le courant passe.
Les terminales Melec
Réussir sa recherche de stage
Il peut être difficile de trouver un stage. Les 1ères Vente Produits Courants du site Coty vous donnent quelques conseils.
CV et lettre de motivation
Avant tout, soignez votre CV et votre lettre de motivation. Dressez une liste des entreprises dans lesquelles vous allez postuler. Les professeurs peuvent vous aider à la rédaction de la lettre, qui doit être courte et simple. Le CV doit contenir votre expérience professionnelle, vos formations, vos diplômes, vos compétences et vos centres d’intérêt. N'oubliez pas de préciser vos dates de stage.
Savoir se présenter
Lors de votre entretien, portez une tenue propre et soignée. Privilégiez un jean, uni et sans trou, ou un pantalon de ville. Portez des baskets fines et unies ou des chaussures de ville, et une chemise ou un polo. Assurez-vous de sentir bon (sans odeur de tabac, de nourriture ou de transpiration). Parfumez-vous, sans excès. La première impression est capitale. Soyez dynamique, tenez-vous droit, ayez un langage courant ou soutenu. Parlez suffisamment fort pour que votre interlocuteur vous comprenne. Valorisez vos expériences professionnelles et expliquez à l'employeur pourquoi vous souhaitez travailler dans son entreprise.
Pascal Lamauve et
Coralie Bouckaert, 1VPC
Élaboration d’un rouge à lèvres : un partenariat réussi
Un groupe d’élèves de 2 BTS MECP C a effectué ses TPP en collaboration avec le lycée Robert Schuman.
Le 9 novembre dernier, des étudiantes de deuxième année de BTS MECP (Métiers de l’Esthétique, de la Cosmétique et de la Parfumerie), option cosmétologie, se sont rendues au lycée Robert Schuman du Havre pour réaliser leur projet de TPP (Travaux pratiques pluridimensionnels). Pour le mettre en place, les étudiantes se sont investies dans les démarches administratives nécessaires à la mise en relation des deux lycées. Une fois la partie administrative terminée, la partie pratique a pu débuter.
Un projet abouti
Le projet consistait en l’élaboration d’un rouge à lèvres, ainsi que la réalisation de tests. Ceux-ci ne pouvant pas se faire au lycée Jeanne d’Arc site Coty car il n’y a pas les appareils et les matières premières nécessaires. Les élèves ont bénéficié des conseils et de la surveillance d’un professeur du lycée Schuman, Monsieur Nouet. La fabrication du produit et les tests ont été réalisés en 15 minutes. Une fois le projet terminé, le groupe a présenté son rouge à lèvres au jury, lors de la soutenance du 22 novembre.
Ilona Canu, Florine Bauer,
Enola Mercet, 2BTS MECP C
Une classe passerelle pour tous
Vous passez un bac général, technologique ou professionnel ? Vous souhaitez vous orienter vers les métiers du sanitaire ou du social ? Vous pensez que votre niveau est trop fragile ? Votre projet n’est pas encore bien défini ? La classe passerelle est faite pour vous !
Cette année de transition doit vous permettre une mise à niveau, une meilleure visibilité. Vous augmenterez ainsi grandement vos chances de succès en première année dans votre future école. Comme le rappelle Yanis, étudiant en classe passerelle, « C’est une année pour préparer notre avenir, il faut travailler et s’investir ». La classe passerelle augmente également vos chances d’obtenir l’école de votre choix sur Parcours sup et vous guide dans votre orientation. « Un point essentiel, c’est d’avoir l’occasion de faire des stages pour découvrir les milieux professionnels », déclare Louis, un autre étudiant.
A la rentrée 2018, 24 élèves ont intégré ce nouveau programme, ils sont issus de différentes sections. « Quelle que soit la section d’où l’on vient, chacun enrichit ici son parcours de formation », s’enthousiasme Clarisse. « Malgré nos différences nous sommes solidaires, on nous considère comme des adultes et nous gagnons en maturité et en autonomie », complète Camille. « Les profs sont à notre écoute et sont passionnés quand ils parlent de leurs expériences professionnelles », conclut Juliette.
La classe passerelle santé social
Mois sans tabac – Moi, sans tabac ?
Le mois sans tabac est un défi collectif qui propose aux fumeurs d'arrêter de fumer pendant un mois avec le soutien de leurs proches.
Micro trottoir
Marine, 16 ans, lycéenne.
Je suis fumeuse depuis quelques mois et je trouve que le mois sans tabac est une bonne chose même si je ne le fais pas. Je trouve que les personnes qui participent sont courageuses et je les encourage. Je connais plusieurs personnes qui participent au challenge et je les félicite.
François, 59 ans, à la retraite, fumeur depuis 30 ans.
Je ne connaissais pas le mois sans tabac mais je n'aurais pas participé car je trouve que ça n’empêchera pas les gens de fumer et je ne pense pas que cela soit pris au sérieux. Mais je ne suis pas contre, surtout pour les jeunes qui suivent la mode et qui sont fumeurs de plus en plus tôt.
Anne-Valérie, 22 ans, à la recherche d’un emploi.
Je suis fumeuse depuis 3 ans et je trouve que le mois sans tabac est une bonne chose. On en parle beaucoup sur les réseaux sociaux. Mais je n’y participe pas et je n’encourage aucun proche car ma soeur et moi on ne peut pas s’arrêter de fumer.
Laurent, 31 ans, fumeur depuis ses 19 ans.
Je fume depuis mes 19 ans mais je participe au mois sans tabac. C'est un challenge génial et j'encourage mes amis à le faire. Je ne suis pas un grand fumeur mais je pense que cela peut encourager les gens à arrêter définitivement de fumer.
Propos recueillis par Jade Arab, 2A
Vers un monde luminescent
La chercheuse Sophie Hombert a créé le projet de biotechnologie « Aglaé ». Objectif : rendre les plantes lumineuses sous la lumière noire.
Sophie Hombert utilise un sérum nutritif biodégradable et non polluant. Les végétaux absorbent le sérum par capillarité, ce qui provoque un effet d’éco éclairage. Au début du projet, l’ADN de la plante était modifié. Cela a été un frein à son avancement car la pratique est interdit en France. La chercheuse a trouvé une nouvelle formule qui ne modifie pas l’ADN, en mettant au point un sérum végétal.
Son projet s’est ensuite accéléré et une expérimentation a eu lieu avec succès sur une route départementale où les plantes ont été traitées une à une, tous les 50 mètres, afin qu’elles émettent une luminosité phosphorescente de nuit. Le but final du projet serait de réduire l’émission de CO2. En effet, l’éclairage public engendre une émission de 85000 tonnes de CO2 rien qu’en France. De plus, le sérum contient des pigments nutritifs fluorescents qui permettent de prolonger la durée de vie des végétaux, en plus de les rendre lumineux. A terme, le projet « Aglaé » aimerait révolutionner l’éclairage public des villes en les éclairant par des plantes.
Amandine De Decker, Hugo Fauvel, Jules Moisy, 1ère STL
Jeanne d'Arc en 3 dimensions
À Jeanne d'Arc, l'impression 3D est utilisée dans les projets de classes des 1ères et terminales S, option SI et STI2D. Trois imprimantes sont mises à la disposition des élèves. Elles ont toutes des grandeurs et des caractéristiques différentes et complémentaires. L'imprimante la plus ancienne a été achetée il y a une dizaine d'années et est encore aujourd'hui la plus performante et la plus utilisée. Elle permet d’imprimer des pièces précises et robustes mais, contrairement aux deux autres, elle ne peut imprimer qu'un seul type de plastique : l'ABS (Acrylonitrile butadiène styrène). Les deux autres impriment des pièces un peu plus grandes avec des matériaux différents (acide polylactique ou PLA). Celles-ci sont un peu moins robustes et précises.
Robin Babelaere, 2C
Imprimantes 3D dans nos foyers
L’imprimante 3D permet de créer des objets tridimensionnels à partir de différents matériaux (métal, plastique, céramique, résine) d’après des modèles que l'on peut soi-même définir ou trouver sur Internet (fichiers au format .stl).
Initialement utilisée par des entreprises dès le début des années 2000 pour fabriquer des prototypes et des pièces en petite série, l’impression 3D fait aujourd’hui son apparition dans nos foyers. De moins en moins chère, elle permet différents usages : création de pièces de rechanges ou originales pour les bricoleurs, mais aussi objets de la vie quotidienne : bijoux, figurines, objets décoratifs ou pratiques (coque de téléphone portable).
Trois grands types d’imprimantes 3D
L’imprimante 3D à dépôt chauffe la matière à très haute température pour la faire fondre puis crée l’objet couche par couche. C’est un processus qui demande du temps. C’est le type d’imprimante le plus connu et le moins cher, qui permet d’imprimer une grande gamme de matériaux.
L’imprimante 3D à résine utilise un principe de photopolymérisation qui consiste à faire durcir de la résine grâce à de la lumière ou à de la chaleur. Elle est extrêmement précise mais ne peut imprimer que de la résine.
L’imprimante à poudre chauffe la matière à 180°c dans une enceinte fermée. L'impression 3D est réalisée par un faisceau laser infra rouge qui vient brûler la poudre et la solidifier couches par couches.
Robin Babelaere, 2C
Histoire de la fête
En 1643, la peste faisait des ravages en France. Pour être épargnés par l’épidémie, les Lyonnais ont loué la Vierge Marie. Afin de la remercier pour sa protection, ils disposèrent des bougies à leurs fenêtres. Ce geste symbolique est devenu une tradition. Depuis, elle a évolué. La date du 8 décembre 1852 pour l’inauguration de la statue de la vierge Marie érigée sur la colline de Fourvière a ensuite été retenue pour que chaque année soit célébrée cette fête de la lumière, fête religieuse reconnue mondialement.
Les Normands dans la ville lumière
La fête des lumières s’est tenue à Lyon du 6 au 9 décembre 2018. Les étudiants en première année de BTS ELT, accompagnés de leurs professeurs François Ballay et Jean-Claude Brunel, étaient sur place.
Dès leur arrivée, les étudiants en Electrotechnique se sont rendus sur la place Bellecour où était élevée la grande roue haute de 60 mètres dans le cadre d’une exposition intitulée « une petite place pour de grands rêves ». A cette occasion, ils ont découvert les derniers réglages de tout le dispositif lumineux, avec des animations autour des Anoukis, œuvres de l’artiste Inook. Après un détour par la cathédrale de Saint-Jean-de-Lyon, ils se sont rendus sur la place des Terreaux, où se dresse l’hôtel de ville, puis à la Croix Rousse. Un magnifique panorama s’est offert à eux.
Le deuxième jour, l’entreprise d'éclairage HTE, située à Vaulx-en-Velin, dirigée par Roger Monami, les a accueillis pour une présentation du secteur de l’éclairage pour la valorisation des bâtiments, tant publics que privés. Roger Monami finance des start-up autour de l’art et de la lumière et aide à fonder des écoles à l’étranger. Cette TPE réalise des projets tant en France qu’à l’international. Le lycée Jeanne d’Arc devrait prochainement bénéficier de son expertise pour la future installation de l’éclairage de la façade des nouveaux bâtiments sur le site de Gaulle.
La dernière soirée coïncidait avec l’ouverture des festivités. Les étudiants ont admiré la beauté de ces spectacles et le gigantisme des animations. Certains envisagent de partager ce moment avec leur famille l’année prochaine et songent à une poursuite d’études dans ce domaine.
Les 1BTS ELT
"L'objectif, c'est le maintien"
Interview
Jean-Baptiste Lourenço, Licence commerce vente marketing, et Alexis Dupuy, BTS comptabilité gestion, apprentis au CFA et joueurs au HAC Rugby.
Pourquoi avoir choisi le CFA Jeanne d’Arc ?
JBL : Je savais que j’allais profiter de son réseau. J’ai trouvé mon alternant rapidement.
AD : J’étais à la recherche d’une reprise d’études en alternance et le CFA était intéressant pour son côté structuré par rapport à la fac.
Est-ce difficile de conjuguer études et entraînements ?
JBL : On finit les entraînements vers 21h30. Ça demande beaucoup d’organisation. Mais c’est jouable.
AD : En début d’année, oui, parce qu’on a le rythme à prendre. Ensuite, c’est plus facile.
Où jouez-vous vos matchs ? Dans quelle division ?
JBL : On joue les matchs au Stade Jules-Deschaseaux et on s’entraine à Langstaff, à Sanvic.
AD : On joue en fédérale 2, la 4ème division française.
Quel est le classement du club et ses objectifs ?
AD : On est 8ème sur 12, on est sorti de la zone de relégation.
JBL : A court terme, l'objectif c’est le maintien. A long terme, c’est peut-être de monter en fédérale 1 dans un ou deux ans.
Propos recueillis par
Rémy Dupont
De la STMG à l'équipe pro du HAC
Vendredi 23 novembre, Harold Moukoudi et Ozer Ozdemir du HAC ont retracé leur parcours devant les 1STMG B.
Le défenseur central Harold Moukoudi et le latéral droit Ozer Ozdemir du Havre Athlétique Club sont passés par le lycée Jeanne d’Arc où ils ont réussi à décrocher leur Bac STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion) avec mention. Ils ont 20 ans et ont intégré l’équipe professionnelle du Havre Athlétique Club. Harold depuis l’âge de 16 ans et Ozer il y a tout juste 1 an. Ils ont commencé le football dès l’âge de 5 ans. Le football est leur passion, ils ont toujours voulu faire de ce sport leur profession.
La famille, un vrai soutien
Pour gérer sa formation sportive et l'école, Harold Moukoudi raconte : "Je me repose après chaque séance d’entraînement pendant mes temps libres". Pour Ozer Ozdemir, c'était plus facile : "Je n'étais pas en professionnel pendant ma scolarité." Tous deux ajoutent que leur famille a été importante dans leur parcours. Elles les ont soutenus dans leur carrière mais tenaient à ce qu’ils obtiennent leur Bac. Pour eux, obtenir ce diplôme était primordial pour préparer l’après carrière.
Concrétisation d'un rêve
Harold Moukoudi et Ozer Ozdemir expliquent qu’ils avaient eu une pression au HAC pendant cette période. Tous les jours, les entraîneurs et leurs partenaires professionnels leur demandaient les avancées de leurs révisions. Ils se devaient d’avoir leur diplôme pour être intégrés dans les vestiaires. « Le Bac permet d’être respecté et d’échanger correctement avec les anciens », affirment-ils. Leur formation scolaire leur a permis d’être davantage à l’aise devant les médias. Ces deux joueurs ont réalisé leur rêve de devenir footballeur professionnel. "Le travail et les efforts payent," concluent-ils.
Benjamin Pretavoine et
Sosthène Ouraga, 1STMGB
"Un projet sportif et scolaire"
Interview Noël Marie
Directeur du CFA / CFC Jeanne d’Arc
Depuis quand la collaboration entre le HAC rugby et le CFA existe-t-elle ?
Depuis que j’ai rejoint le HAC rugby cette année, il m’est venu l’idée de collaborer et nous avons démarré ce nouveau partenariat.
En quoi consiste-t-il ?
Il consiste à scolariser des jeunes qui sont capables de jouer en fédérale 2, puisque c’est le niveau de l’équipe du HAC rugby. L’idée était, dans le cadre du club et avec ses partenaires, de trouver des entreprises qui embaucheraient ces jeunes en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Cette année, ils sont quatre, tous en contrat au CFA / CFC.
Les partenariats, ça vous plaît ?
J’ai mis en place un partenariat avec le HAC football quand j’étais au lycée, qui fonctionne toujours. A partir du moment où je suis arrivé ici, au CFA/CFC, j’ai saisi l’opportunité de créer ce partenariat.
Qu’attendez-vous de ce partenariat ?
Aider les jeunes qui ont des projets parce que j’ai toujours eu ce souci, n’ayant pu profiter de ce système quand j’étais jeune et sportif de haut niveau dans le handball. Depuis que je suis en responsabilité dans des établissements scolaires, j’ai toujours souhaité apporter un soutien, une aide à des jeunes qui ont un double projet, sportif et scolaire.
Propos recueillis par
Rémy Dupont, 2C

Les secondes SPVL à La Galerne
Jeudi 18 octobre, les élèves de 2SPVL se sont rendus à La Galerne, avec Catherine Bernet, leur professeure de français, afin de choisir des livres pour les enfants de la communauté éducative de Jeanne d'Arc.
Ils ont rencontré Delphine, libraire, qui leur a expliqué qu'il existe des livres adaptés à tous les âges. A partir de 3 mois, un bébé peut commencer à tenir un livre en tissu. Entre 1 an et 18 mois, les livres sonores sont ceux qui plaisent le plus. A partir de 2 ans, les histoires proposées permettent d'interagir avec les parents. La classe a trouvé cette activité intéressante car elle a permis de découvrir toutes les catégories de livres pour les petits. Les livres choisis ont ensuite été emballés par les élèves et offerts aux enfants lors du pot de fin d'année.
2SPVL (Service de Proximité et Vie Locale)
Aya Nakamura, étoile montante
Révélation de l’année 2018, la chanteuse Aya Nakamura est en passe de devenir une superstar !
Née à Bamako au Mali en 1995, elle fait des études de mode avant de se lancer dans la musique. En 2014, elle enregistre un premier titre intitulé Karma qu’elle diffuse sur Facebook, puis compose une chanson de rupture amoureuse qui dépasse le million de vues sur Youtube.
Sa musique mélange le R’n’B, l’Afro trap et le Zouk . Elle est connue pour utiliser des néologismes comme « en catchana ».
Elle sort son premier album en 2017, Journal intime, certifié disque d’or. En avril 2018, elle sort le premier single extrait de son nouvel album, intitulé Djadja, certifié disque de platine. Le 2 novembre 2018, elle sort son deuxième album intitulé Nakamura, certifié disque d’or en 3 semaines puis disque de platine le 10 novembre.
Elle donnera un concert au Havre le 4 mai 2019 au Tétris.
Caroline Legernard
et Chloé Catelain,
1 Vente Produits Courants
Le CDI expose des oeuvres
Un partenariat est engagé entre le lycée Jeanne d'Arc site de Gaulle et l'artothèque du Havre.
Ce lieu fonctionne comme une bibliothèque. Des particuliers ou des entreprises peuvent emprunter des œuvres créées par les étudiants de l'Ecole Supérieure d'Art et de Design du Havre, l'ESADHaR. Deux élèves de l'atelier média sont allés choisir cinq œuvres le vendredi 14 novembre, qui seront exposées en février sur un mur du CDI. Sur place, Hélène Souillard, responsable du lieu, leur a présenté des tableaux de toutes tailles, des affiches, des linogravures, des lithographies, des peintures abstraites et figuratives.
Un lieu d'exposition
L'artothèque accueille également des expositions. Celle du moment s'intitule « Joyeuse destruction » de Guilhem Roubichou. C'est une installation dans laquelle on retrouve un sapin broyé, des toiles consumées par des cigarettes et des tapis de sol de voitures détournés pour être exposés. Le jour de la visite des élèves, l'artothèque fêtait ses deux ans d'ouverture. Alors, si vous aussi vous avez envie d'exposer une œuvre chez vous, rendez-vous à l'artothèque du Havre 74-76 rue Paul Doumer.
Jade Arab, 2A et
Emilie Varloteaux, 2C
"Il faut de la pratique"
Interview
Corentin Vidal, 2E, magicien participant à la Fête des talents
Depuis quand es-tu magicien ?
Ça fait 9 ans, j'ai commencé au début du CM2. J'ai vu un spectacle de magie qui m'a impressionné. Je me suis dis pourquoi ne pas faire la même chose et essayer de me faire connaître.
As-tu déjà fait des spectacles ?
Oui, chaque année depuis 4 ans, aux sports d'hiver, dans des petits clubs.
Est-ce compliqué de faire de la magie ?
Ça peut être compliqué car il y a beaucoup de stress quand on passe devant des gens. Forcément, on a peur de se rater. Après, il faut de la pratique et de l'entraînement. A la fin, ça vient. Si je n'ai pas assez d'entraînement, c'est possible que ça rate. Avec la pratique, ça marche tout le temps.
Comptes-tu en faire ton métier ?
Peut-être mais je compte plutôt en faire ma passion en dehors du travail.
Participeras-tu à la Fête des talents le 5 avril ?
Oui, je comptais déjà participer depuis l'année dernière car j'ai vu des vidéos et ça m'a plu.
Propos recueillis par Léa Longuet et Léa Paton, 2B
"Je chante du RNB, de la pop..."
Interview
Nicolas Liva, 2E, guitariste / chanteur participant à la Fête des talents
Depuis quand fais-tu de la musique et du chant ?
10 ans pour la guitare et 2 ans pour le chant. Je chante du RNB, de la pop et, avec ma guitare électrique, c'est plutôt rock.
As-tu déjà fait des concerts ?
J'ai commencé il y a deux ans à Sainte-Adresse. J'en ai fait 5 ou 6, salle Sarah Bernhardt.
Voudrais-tu en faire ton métier ?
Oui, j'aimerais, mais c'est compliqué ! Je ferai sûrement autre chose à côté.
Te présentes-tu à la fête des talents ?
Oui ! Il y aura monsieur Boulangé à la guitare, un ami à lui au piano, et moi au micro.
Où peut-on écouter ta musique ?
J'ai une chaîne YouTube : Nico pro76. Il y a une chanson et des vidéos de guitare.
Propos recueillis par
Eline Ribault, Léa Longuet
et Léa Paton, 2B
Concours artistique
Le lycée Jeanne d'Arc organise son premier concours artistique, ouvert aux lycéens et étudiants des sites Coty, de Gaulle et du Parc. Celui-ci concernera trois domaines : la photo, la littérature (poème ou texte court) et le dessin, sur le thème : l'homme et la mer.
Les travaux sont à envoyer par mail avant le lundi 18 mars à jdlja@yahoo.com, en précisant "concours artistique" en objet, ainsi que votre nom, prénom et classe en signature.
Les règles sont les suivantes :
- Il faut que votre projet traite obligatoirement du sujet
- Il ne peut y avoir qu'un seul projet par catégorie
Le jury sera composé d’élèves et de professeurs du lycée, ainsi que de professionnels. Pour chaque catégorie, le gagnant verra son œuvre publiée dans le journal et remportera un prix
Lucie Babelaere, TES
et Flora Caron, 1STMGA
Asassin's Creed Odyssey
Dans l'histoire des Asassin's Creed, il y a une guerre invisible entre les Asassins et les Templiers. Asassin's Creed Odyssey, nous fait découvrir le culte de Kosmos et entrer dans une quête dont vous êtes le maître, avec un système de choix qui peut amener à des conséquences désastreuses.
Ce nouvel opus d'Ubisoft Québec nous transporte dans la Grèce antique, à la découverte de célèbres villes telles qu'Athènes. Le joueur y affrontera des créatures qu'Héraclès (Hercule) a vaincu, comme le célèbre Lion de Némée. On peut jouer en mercenaire, Spartiate ou Athénien et choisir son camp, au milieu de la guerre du Péloponnèse. Asassin's Creed Odyssey est un monde ouvert qui peut plaire à ceux qui aiment les RPG (jeux de rôles) et les batailles navales d’antan. On s'amuse dans une histoire non-linéaire. On joue en apprenant des faits historiques et en découvrant des personnages tels Socrate.
Anthony Lebourgeois, TSTI2D

