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Santé-Environnement p.7
Un forum pour le développement durable
Vie du lycée p.6
Les élèves de Coty au Restos du coeur

N° 9 - Avril 2019 | www.lyceejdarc.org |
Culture p.10
Les clubs et activités du site de Gaulle

« Rester au service des autres »
Interview
Alain Marre, chef d'établissement coordinateur de l'ensemble scolaire Jeanne d'Arc
Un mot pour vous décrire ?
Je dirais plutôt deux mots : confiance et altruisme. Travailler dans la confiance, pour moi, c’est quelque chose d’extrêmement important. Et puis « altruisme », parce que l’on travaille pour les autres, au service des autres et d’abord des élèves.
Quelle est votre plus grande fierté ?
C'est peut-être d’avoir essayé de traduire le projet de l’enseignement catholique et les valeurs éducatives chrétiennes dans le quotidien des personnes : élèves, étudiants, enseignants, personnel. Il me semble très important de vivre dans un climat de confiance et de travail. C'est une vraie fierté qu’un élève ou un professeur soit heureux de travailler à Jeanne d’Arc. Quand ce n’est pas le cas, on a du mal à être efficace. Alors je ne sais pas si c’est réussi, mais c’est ce que j’ai essayé de faire avec mes équipes.
Quand allez-vous cesser vos fonctions ?
A la rentrée, je ne serai plus chef d'établissement. Mais je prendrai officiellement ma retraite en décembre. D’ici là, j’assurerai quelques missions pour l'OGEC, notamment concernant le grand projet immobilier, initié depuis 3 ou 4 ans sur le site de Gaulle.
Votre successeur est-il désigné ?
Cette désignation est la responsabilité de notre évêque, Monseigneur Brunin, et de notre directeur diocésain, M. Hervé Lecomte. Elle est actuellement en cours.
Auriez-vous un message à transmettre à votre successeur ?
Je commencerais par lui dire qu'il va piloter un grand et beau vaisseau composé de beaucoup de jeunes et d’adultes très attachants. Il devra le piloter avec rigueur et sens de la délégation, au vu de sa taille. J'aime beaucoup cette phrase de Saint-Augustin “Aime et fais ce que tu veux” : nous avons tous vocation à devenir libre dans notre vie, à faire les bons choix, mais la condition première pour cela, c'est de le faire par amour et amitié pour les autres. Etre réellement libre est exigeant ; diriger, c’est donner du sens, indiquer une direction, accompagner sur un chemin en vérité, pour rendre chacun vraiment libre.
Que ressentez-vous avant votre départ ?
Le premier sentiment, c'est que j'ai conscience de n'être pas venu au terme de tous les projets pédagogiques ou immobiliers. Je suis en même temps fier du travail accompli avec les personnes qui m'accompagnent : les équipes pédagogiques, le personnel, l'équipe de direction, les parents d’élèves, l’OGEC et son président. Je pars dans de très bonnes conditions.
Quels sont vos projets après votre départ ?
Je me mets en retrait. 23 ans de direction, ça accapare beaucoup. Je n’ai pas vraiment vu grandir certains de mes enfants, donc ma priorité sera de profiter d’eux et de mes petits enfants. Mais on n'est jamais vraiment en retraite. J'aimerais rester au service des autres. De ma famille d'abord, mais des autres également.
Propos recueillis par Emilie Varloteaux et Rémy Dupont, 2C
D'enseignant à chef d'établissement...
Alain Marre a fait des études de management et de gestion. Il est diplômé d’une école supérieure de commerce, diplôme obtenu en 1978. Après son service militaire, il se présente à un poste d’enseignant au lycée Jeanne d’Arc. Il est embauché par Denise Lagarde, première directrice laïque. Nous sommes en 1980. Alain Marre commence à enseigner l’économie et la gestion en CAP employé de bureau et sténo-dactylo durant cinq ans.
En 1985, Denise Lagarde lui confie la responsabilité du BTS Action Commerciale. Ce jeune professeur enseigne à la fois les outils de gestion, le marketing et l’action commerciale appliquée et théorique. En 1985, il obtient le CAPET (Certificat d’Aptitude au Professorat de l’Enseignement Technique) en économie-gestion, puis l’agrégation en 1993. En 1996, Joseph Monot, alors chef d’établissement depuis sept ans, décède brutalement. Alain Marre lui succède au pied levé, passant alors du statut de professeur à celui de chef d’établissement. Un tournant inattendu et décisif dans sa carrière.
Le lycée Jeanne d’Arc, qui comprenait 1450 élèves et étudiants en 1996, de la 4ème techno au BTS+1, est devenu un ensemble scolaire comptant aujourd’hui près de 2800 personnes en formation, de la maternelle au bac +3 dans des domaines très variés, et plus de 300 adultes en responsabilité. Au fil des ans, ce sont deux écoles (Jeanne d’Arc et la Providence), un collège (Montesquieu Sainte-Marie), un lycée (Germaine Coty) et un CFA-CFC (centre de formation par apprentissage et continu) qui ont rejoint le lycée Jeanne d’Arc, devenu l’ensemble scolaire actuel.
Emilie Varloteaux et
Rémy Dupont, 2C

Voyage solidaire en Afrique du Sud
Trente et une élèves de Terminale ASSP (Accompagnement Soins et Services à la Personne), accompagnées de cinq enseignantes, Pascale Bohn, Nadine Heurtaux, Anne-Sophie Lebras, Marie-Christine Maurice et Véronique Vergez, ont passé 15 jours à Cape Town, en Afrique du Sud.
Après avoir travaillé plus d’un an à récolter des fonds pour financer une partie du voyage, le rêve s’est réalisé. Les jeunes ont effectué du bénévolat dans un township du Cap, encadrés par la fondation Save Volunteering.
Les tâches ont été nombreuses et variées : déblayage et nettoyage de terrains, réalisation de fresques dans une cour d’école et un terrain de sport, tri d'un container et activités manuelles et sportives avec les enfants des townships. Un vrai choc culturel ! « Quand on est arrivé dans le township, je me suis sentie triste de voir qu’ils avaient si peu. C’était la première fois que je rentrais dans un milieu aussi démuni », se souvient Camille.
Un voyage également riche en échanges en anglais, en découvertes, car les élèves ont visité Le Cap, Table Mountain, Robben Island (la prison où Nelson Mandela a été emprisonné pendant 18 ans), le Cap de Bonne Espérance ainsi que la plage des manchots de Boulders Beach. « J'ai adoré, ce sont des endroits qu'on ne voit pas partout », se souvient l'une d'elles.
Toutes sont rentrées ravies d’avoir pu se mettre au service des autres. « Parfois, il faut faire passer le confort des autres avant le sien », témoigne Pauline. « C’était une semaine pleine d’émotions du fait de voir pour la première fois un environnement aussi démuni et, malgré tout, la bonne humeur des uns et des autres », renchérit Clarisse. Un voyage inoubliable !
T ASSP
L’art, une voie vers Dieu...
Les vitraux, art vivant, renferment une beauté unique. Leur histoire existe depuis le Moyen-Âge. Ceux-ci représentaient surtout des Saints ou des événements bibliques mais ils ornaient principalement des monuments religieux, tels que des cathédrales, des basiliques et des églises. Plusieurs techniques de création pour les formes, les matières et les couleurs utilisées ont évolué au cours des siècles.
Les vitraux de Jeanne d'Arc
Sur le site du Parc, deux vitraux, situés dans l’entrée et dans la salle Abbé Pierre, ont été créés à Chartres, haut lieu du vitrail, par Jacques Loire. La famille de ce maître verrier se transmet l’art du vitrail depuis trois générations. Ces vitraux constituent deux ensembles de plusieurs formes et de plusieurs couleurs créant un tout d'une richesse exceptionnelle que l’on ne peut retrouver nul part ailleurs.
La direction du lycée a toujours voulu que les locaux soient agréables et que l’art, chemin vers la beauté, accompagne le quotidien. La beauté est comme une promesse qui ouvre à la bonté et à la vérité. Elle est capable de nous toucher et de nous rejoindre, nous qui cherchons parfois Dieu sans le savoir.
Manon Viandier 2 BTS TO
Cordées de la réussite : une passerelle Bac pro/BTS
Suite à une demande institutionnelle de la Région Normandie, les BTS ESF (Economie Sociale et Familiale) et SP3S (Services et Prestations des Secteurs Sanitaire et Social) ont organisé une journée de rencontre avec les élèves de 1ère ASSP (Accompagnement, Soins et Services à la Personne) et SPVL (Service de Proximité et Vie Locale) du lycée Saint-Joseph de Deauville et du lycée Jeanne d’Arc. Ce projet avait pour objectif de mieux orienter et de rassurer les élèves de Bac Pro sur la poursuite d’études en BTS.
Cette journée s’est déroulée le 7 février sur le site du Parc. Il y a eu un accueil petit-déjeuner, un rallye, un repas convivial, un temps de présentation des deux BTS et une rencontre avec des professionnels, anciens élèves de Jeanne d'Arc.
Le rallye, organisé par les 1SPVL, avait pour but de découvrir Le Havre. Chaque groupe d’élèves, accompagné d’étudiants et de professeurs, s'est rendu dans divers quartiers de la ville pour prendre des photos originales et tenter de remporter des places de cinéma.
Maëva Quimbel, BTS 1SP3S
Orientation : des pro à l'écoute
Dans le cadre de l’orientation au lycée, l’établissement Jeanne d’Arc a organisé une journée à la rencontre de professionnels pour les secondes générales et technologiques, et les classes de 3ème, le mardi 5 février.
L'objectif était de découvrir l’un des dix pôles proposés, comme la citoyenneté, l’administration, la biochimie, le commerce, l’esthétique, l'hôtellerie ou l’électricité. Les élèves bénéficiaient de 50 minutes avec un ou plusieurs professionnels.
Ce forum a été organisé par les élèves de Terminale GA (Gestion Administration) qui étaient en tenue pour l’événement. Ces derniers accueillaient les intervenants pour les accompagner dans leurs classes respectives, leur remettre une pochette offerte par l’établissement et leur proposer un rafraîchissement.
Ce forum, organisé par le lycée depuis sept ans, s'inscrit dans la démarche d'orientation qui est au cœur du projet du lycée Jeanne d'Arc, avec un stage de fin d’année en seconde, la participation des classes de 1ère au forum des Docks et une journée d’observation en entreprise pour les Terminales.
Jade Arab, 2A
Nouveau regard sur le BTS MECP
Le 26 mars, trois élèves de seconde du lycée Jeanne d'Arc ont rencontré Stéphanie Delesque, professeure, pour une présentation de la formation BTS MECP (Métiers de l'esthétique, de la cosmétique et de la parfumerie).
Apprentissage. Les jeunes filles ont découvert qu'une journée type dans cette formation débute par l’apprentissage des matières générales, notamment les sciences et la biologie, et se poursuit par des cours d'actions professionnelles.
Qualités. Il faut des qualités spécifiques pour cette filière comme le savoir-être, l’empathie, l'amour des gens, la disponibilité.
Métiers. Cette formation aboutit à un grand nombre de métiers, en fonction de l'option choisie en 2ème année : option management (esthéticienne responsable de site, d’entreprises de distribution, franchisé d’une marque, conseiller de vente), option formation-marques (esthéticienne, conseillère en vente en parfumerie, animatrice-démonstratrice, conseiller expert) ou option cosmétologie (technico-commercial, assistant chef de produit, technicien en analyse sensorielle, technicien de recherche et de développement).
Clichés. Malgré de nets progrès, cette filière, reconnue et appréciée par les professionnels, souffre encore de quelques clichés auprès du grand public. En BTS MECP, les filles sont majoritaires, mais les garçons sont bien entendu les bienvenus. Pour peu qu'ils osent se lancer !
Jade Arab, 2A, Eline Ribault,
Léa Longuet, Léa Paton, 2B
"L'alternance, la voie royale !"
Interview
Chloé et Marion, apprenties en 2ème année de BTS Gestion des Petites et Moyennes Entreprises
Pourquoi avez-vous choisi l'alternance ?
Chloé : Cela m'apportait plus d'indépendance, grâce à la rémunération, et une expérience professionnelle.
Marion : Afin d'avoir un diplôme en lien avec mon bac et d'être rémunérée.
Qu'est-ce que l'alternance vous a apporté ?
Chloé : J'ai acquis plus de confiance en moi, de nouvelles connaissances et compétences. Je peux vraiment parler d'expérience professionnelle riche aujourd'hui. Je suis plus à l'aise avec les professionnels. Je sais m'adapter. J'ai gagné en maturité.
Marion : Je suis plus autonome, responsable et j'ai plus confiance en moi. J'ai vraiment développé la relation client.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?
Marion : Au CFA, j'ai eu du mal à prendre le rythme, à intégrer la rigueur attendue. En entreprise, mes responsables ont mis du temps à me donner des missions. Mais, assez vite, j'ai compris qu'il fallait développer le goût de l'effort et du travail. Mes collègues m'ont bien intégrée et accompagnée.
Chloé : Même chose pour le CFA. En entreprise, je n'ai pas eu de difficultés, hormis celle de ne pas avoir le temps de réviser comme je le voulais. Pour moi aussi, l'intégration a été réussie et rapide.
En entreprise, vos missions correspondent-elles à votre formation ?
Chloé : Oui, elles collent à ce que nous voyons au CFA.
Marion : C'est surtout en 2ème année que mes missions ont été riches et variées. L'alternance, c'est la voie royale.
Propos recueillis par
Carole Pasquier, 2BTS GPME
Les jeunes talents du lycée au « Polar à la plage »
Les élèves de seconde SPVL (Services de Proximité et Vie Locale) participent à un concours d'écriture pour jeunes, créé par l'association « Les Ancres noires ».
Le but est d'inventer une nouvelle policière. Les secondes avaient deux possibilités : faire la suite d'un texte donné ou écrire la nouvelle en s'aidant d'images. Les textes seront ensuite remis au festival « Le polar à la plage », organisé du 14 au 16 juin. Une remise des prix aura lieu le vendredi 14 juin pour les jeunes écrivains.
Lors du festival, une séance de courts-métrages est aussi programmée. Dans l’établissement, un atelier cinématographique a été réalisé en octobre 2018 par Yann Giboudeau, professeur de français, et Julien Lemétais, intermittent du spectacle, à la demande du directeur, Alain Marre.
En se retrouvant une heure par semaine, huit élèves ont tourné un petit film d'environ 15 minutes qu'ils présentent au festival, mais aussi aux élèves de Jeanne d'Arc, lors de la fête des talents le 5 avril au Théâtre de l’hôtel de ville.
Astrid Pitois et Elsa Gille, 2SPVL
Visite des Restos du cœur, "des moments de partage, forts et inoubliables"
Jeudi 7 mars, de 8h30 à 11h30, les élèves de 2 CAP vente PA/PC, Harold Hauduc, directeur du site Coty, le père Odinet et Laurence Gayerie, professeure principale de la classe, se sont rendus aux Restos du cœur du centre Goubin de Caucriauville, au Havre, pour aider les bénévoles et apporter de l’aide aux bénéficiaires.
Ce projet, mené depuis maintenant six ans, fédère de nombreux élèves et enseignants, chacun faisant sa part pour redonner le sourire aux plus démunis.
Que proposent les Restos du cœur ?
Les Restos du cœur, c’est un accueil, une aide administrative, un lieu d’écoute, de distribution alimentaire, un vestiaire bébé, un accès à des sorties culturelles, des vacances ou encore un logement.
Quel rôle les élèves ont-ils joué ?
Les 1ère MELEEC (Métiers de l'électricité et de ses environnements connectés) ont débarrassé la voiture chargée au lycée. Les CAP ont trié puis rangé les dons des personnels de Jeanne d’Arc dans les différents vestiaires pour les distribuer. Les jeunes ont aussi apporté du soutien aux bénévoles en distribuant l’aide alimentaire. Les élèves de BTS MECP (Métiers de l’esthétique, cosmétique, parfumerie) avaient formé les élèves de CAP afin que ces derniers puissent animer un atelier manucure. Les élèves de CAP APR (Agent polyvalent de restauration) avaient préparé des galettes que les CAP ont distribué sur place. Les élèves de CAP ont également proposé un espace garderie pour permettre aux mamans de profiter des modelages de mains.
Qu’est-ce que cela leur a apporté ?
« Du bonheur, de la joie, des sourires, des moments de partages forts et inoubliables », ont déclaré certains élèves. « Je me suis senti bien, meilleur, on a eu l’impression de servir à quelque chose, on était content de nous, on les voyait heureux à travers leurs regards et leurs sourires, on ne s’est pas forcé, c’était naturel. »
« Je pensais que ça allait être difficile et triste, mais en fait c’était vivant et gai, c’était une leçon de vie car on a beaucoup de chance et on s’en rend compte en leur venant en aide. Il ne faut pas juger sur les apparences. », nous expliquent les élèves de 2ème année CAP Vente PA/PC (produits alimentaires / produits courants).
2 CAP Vente PA/PC
Littérature et société à la radio
Littérature et société est un enseignement d’observation proposé par le lycée Jeanne d'Arc. Quatre élèves de seconde ont choisi de suivre cet enseignement.
Dans le cadre de leur projet sur l'engagement, les élèves vont réaliser des interviews sur ce thème auprès de diverses personnes. Celles-ci seront diffusées par la radio RCF (Radio Catholique de France) dans l'émission "La relève", qui a pour but de donner la parole à la nouvelle génération.
Au total, cinq interviews de sept minutes seront réalisées et diffusées chaque jour de la semaine.
Les personnes qui ont été choisies pour parler de leur engagements sont le père Junior (prêtre), Alain Marre, une bénévole dans une association luttant pour la protection de l’environnement et des élèves.
La cinquième interview sera dédiée à un bilan fait par les élèves de Littérature et société. Le père Junior a été le premier à être interviewé mardi 19 mars.
Emilie Varloteaux, 2C
L'artothèque s'invite au CDI
Mardi 26 mars, l'exposition artistique des quatre oeuvres de l’artothèque du Havre a été inaugurée au CDI du site de Gaulle.
En présence d'Hélène Souillard, responsable de l’artothèque du Havre, cette inauguration rassemblait des élèves de l'atelier média, des 3ème Prépa Pro avec leur professeur d’arts appliqués, Olivier Labbé, les professeurs documentalistes Sébastien Valentin et Florian Macé, et Christel Gauthier, professeure de Français. Alain Marre, coordinateur de l'ensemble scolaire Jeanne d'Arc, avait répondu présent à cette invitation.
Réagissant au partenariat entre Jeanne d’Arc et l’artothèque, Alain Marre a déclaré : « Je pense que c’est une excellente initiative, surtout pour les élèves et les adultes qui ne sont pas forcément tournés vers le domaine artistique. Il faut continuer ! ». Et Olivier Labbé de renchérir : « Il est essentiel d’être en contact avec des œuvres d’art, on est très content d’avoir cet espace d’exposition au lycée ».
Choisies par des élèves de l'atelier média, les œuvres exposées au CDI sont là temporairement. Tous les deux mois, elles seront remplacées par de nouvelles oeuvres de l’artothèque, choisies par de nouveaux élèves.
Sensible à l'éveil artistique des élèves, Alain Marre envisagerait la création d'un atelier artistique pour les élèves volontaires, hors temps scolaire. Et, pourquoi pas, de décorer un mur vierge du lycée en faisant appel aux talents des lycéens.
Noémie Lebourgeois,
Rémy Dupont et Robin Babelaere, 2C
Harcèlement scolaire, parlez-en !
Le harcèlement scolaire est une forme de maltraitance. C’est le fait d’un élève à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre. Il existe plusieurs formes : verbales avec des insultes, physiques avec des coups, psychologiques, et le cyber harcèlement (injures sur les réseaux sociaux). Un élève sur dix est concerné et 5 % de la population scolaire est sévèrement harcelé.
Pourquoi certains élèves sont-ils victimes de harcèlement ?
Les victimes se trouvent dans les collèges ou les lycées. Elles sont souvent moquées à cause de leur identité, parce qu’elles sont nouvelles, à cause de leur religion, de leur couleur de peau, de leur orientation sexuelle, réelle ou supposée, de leur origine, de leur apparence.
Comment lutter contre le harcèlement ?
Lorsque quelqu’un est harcelé, il ne faut pas se laisser faire et parler directement à un adulte de l’établissement, comme un psychologue, à votre famille ou à une personne de confiance. Le harcèlement blesse, n’attendez pas pour agir.
Numéros verts :
le 3020 ou le 0800 200 000
2ème année Assistant Polyvalent de Restauration
en Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire
Le glyphosate, c’est quoi ?
D’où vient-il ?
Mis sur le marché en 1974 sous le nom commercial « Roundup », par l’entreprise Monsanto, ce produit a été commercialisé dans le monde entier par un grand nombre de marques. Il entre dans la composition de centaines de produits de protection des plantes.
A quoi sert-il ?
Dans l’agriculture européenne, les herbicides à base de glyphosate servent à lutter contre les mauvaises herbes présentes dans une large gamme de cultures, dont les céréales, le colza, le tournesol, le maïs et la betterave à sucre. Le glyphosate représente environ 25 % du marché mondial des désherbants.
Il constitue une manière simple et économique de lutter contre des mauvaises herbes qui, autrement, persisteraient pendant des années. Dans certains pays, les herbicides servent également à contrôler l’herbe indésirable dans les jardins privés et dans des zones non agricoles, comme les complexes industriels et les accotements de voies ferrées.
Quel est l’impact sur notre santé ?
Le glyphosate est classé cancérigène probable pour l’homme. Il ne se trouve pas que dans les herbicides. Un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) indique même sa présence dans des couches jetables pour bébé. Cela n'est pas sans conséquences pour la santé car le glyphosate est soupçonné d’agir comme perturbateur endocrinien.
Emma Legrand 1ère STL
Développement durable : premier forum !
Forum
Le 22 mars, le site de Gaulle organisait le premier forum du développement durable. Les élèves du lycée ont participé à une dizaine d’activités proposées par les enseignants du comité EDD (Education au Développement Durable). La sensibilisation aux enjeux de demain était abordée de façon ludique par des stands et des jeux.
Parcours de découvertes
Ce forum comportait un Twister du développement durable, tenu par Fabienne Mabille, professeure en charge des BTS Economie Sociale et Familiale, un atelier Anti paille plastique / paille métalique, avec Audrey Levasseur, professeure de Français/Histoire/Géographie et les élèves de 3PP du site Coty, un atelier grainothèque et semis, tenu par Charlotte Bégon, professeure documentaliste, et Brice Bellet élève de CAP APR (Agent polyvalent de restauration) du site Coty, des dégustations équitables et un quizz sur le développement durable, réalisés par Julien Descamps, professeur de Microbiologie, Alimentation, Nutrition et Prévention, Santé et Environnement. Il comportait enfin un atelier Bioconcentration et un atelier énergies renouvelables, animé par François-Xavier Michel, professeur de Sciences et Vie de la Terre.
Témoignage
Mathieu Découflet, 1ère année de CAP Vente de Produits Alimentaires, témoigne : « Ce qui m’a le plus plu, c’était l’atelier Grainothèque. Le concept d’échange est très intéressant. Je ne savais pas qu’il fallait que les graines soient enregistrées sur le catalogue officiel pour être vendues. »
Colibri
Une légende amérindienne a inspiré les acteurs de cette journée : "Un jour, il y eu un immense incendie dans la forêt. Tous les animaux apeurés fuyaient pour se sauver. Tous sauf un petit colibri qui allait et venait de la rivière en transportant une goutte d’eau dans son minuscule bec pour la jeter sur le feu. Les autres animaux lui demandèrent « Mais que fais-tu, colibri ? Tu es trop petit, tu ne peux pas éteindre le feu seul ! », le colibri répondit : « Je le sais bien, mais au moins je fais ma part ». Inspirés par son exemple, les animaux en firent de même et purent éteindre l’incendie, ensemble."
Brice Bellet,
1ère année de CAP APR
Cell phone addiction
Last november, we organised a survey about cell phone addiction. Both, adults and teenagers were questioned.
There were 6 questions about the use of cell phones, of Wifi and their dangers on our health.
Sleep : We discovered that only 14 % of students and 36 % of adults switch off their Wifi when they sleep.
Time : We also learnt that 58 % of teenagers and 46 % of adults spend more than 3 hours on their phone. It’s a lot !
Health : Unfortunately, 16 % of students never think of the consequences on their health whereas 55 % of adults often think of it.
1ère Bac Pro Esthétique et Cosmétique
Aide-soignant : un concours pour recruter
Le Groupe d’Etudes, de Recherche et d’Action pour la Formation Aide-Soignant du Havre a lancé un concours d'affiches de promotion du métier d’aide-soignant.
Une baisse de 30 % de candidats au concours a été observée pour tous les Instituts de Formation aide-soignant de France. Agathe Varnier et Inès Raho-Moussa, deux élèves de la promotion 2017/2018 de l’IFAS du lycée Jeanne d’Arc, site Coty, ont participé et réalisé une affiche avec l’aide de leur formatrice, Cécile Bailleul.
Pour réaliser cette affiche, les élèves ont travaillé sur quatre séances et ont suivi un cahier des charges précis, comme le format A3 et la mise en valeur de la formation.
Sur leur affiche, les mains symbolisent les outils de l’aide-soignant et les doigts représentent les qualités indispensables pour bien prendre en charge un patient.
« C’est un métier rempli de bouleversements, positifs ou négatifs. Le soignant, ou même l’élève soignant, passe par plusieurs émotions tout au long d’une journée. Pour les professionnels, il est primordial de savoir les contrôler et de créer une distance afin de ne pas être affecté par certaines situations.
Mais il est normal de ressentir des émotions plus ou moins intenses et de ne pas savoir les gérer quelquefois. Après tout, les soignants ne sont pas des super héros, mais des humains avec un grand cœur ! », témoignent ces deux élèves.
Elles espèrent décrocher le premier prix afin que cette affiche donne envie de pratiquer ce métier. Réponse en octobre 2019.
Agathe Varnier et
Inès Raho-Moussa,
élèves Aides-soignantes IFAS
"Le préservatif peut vous sauver la vie"
Interview
Catherine Erny, infirmière, site de Gaulle
Qu'est-ce qu'une IST ?
Une infection sexuellement transmissible. Elle se transmet au cours d'un rapport sexuel ou de préliminaires. Le simple contact, mais aussi le fluide corporel comme le sang, les sécrétions vaginales, les spermatozoïdes, le lait maternel et la salive, peuvent être impliqués. Une IST peut se transmettre pendant la grossesse, l'accouchement et les transfusions sanguines.
Quelles sont les IST les plus fréquentes ?
La chlamydia, qui s’est multipliée en France par trois en quatre ans. Il y a peu de signes mais si elle n’est pas traitée, cela peut aboutir à une infertilité. Il existe aussi les condylomes, de petites verrues dans le vagin et sur le col de l'utérus pouvant entraîner un cancer plus tard. Enfin, les infections à papilloma virus humain sont des verrues génitales. Elles sont sans danger, sauf certaines qui peuvent provoquer des lésions pré-cancéreuses sur le col de l'utérus. Il existe un vaccin, le Gardasil, proposé entre les premières règles et les premiers rapports sexuels. Un cancer du col de l'utérus peut se développer vers 35 ou 40 ans.
Quelles sont les plus graves ?
Le VIH, qui est responsable du sida, rend le système immunitaire vulnérable à pleins d'infections pouvant entraîner la mort. On le traite par la trithérapie, pour que les gens soient le moins malade possible. L'herpès génital est une IST dont on ne guérit pas. Le virus reste présent à vie et peut causer une stérilité. L'hépatite B est responsable de 10 % des greffes du foie en France et 70 % des cancers primitifs du foie. Il existe cependant un vaccin. La syphilis est due à une bactérie qui cible les organes génitaux urinaires. Pour cela, il y a un traitement antibiotique oral : le tréponème palladium.
Quels sont les symptômes de ces maladies ?
La fièvre, des douleurs dans le bas ventre, des démangeaisons, des écoulements anormaux, des rougeurs, des sensations de brûlure quand on urine.
Quelles préventions sont mises en place au lycée ?
On reçoit individuellement des élèves quand ils sont inquiets. On n’a pas le droit de les examiner mais on explique ce qui se passe et on les dirige vers un médecin, un centre de dépistage, comme celui de Flaubert pour tout ce qui est VIH. De plus, l'association SESAME vient répondre aux questions dans les classes.
Quels conseils donneriez-vous ?
La meilleure prévention, c'est le préservatif. Votre partenaire ne sait pas forcément qu'il est porteur de quelque chose. Tant que chacun n'a pas fait les examens, il faut l'utiliser, il peut vous sauver la vie, ou au moins vous permettre d'avoir des enfants. Il faut aussi penser à sa relation à l'autre : est-il sérieux, puis-je lui faire confiance ? Il faut aussi penser aux vaccins. On s'est battu pour les avoir, c'est extraordinaire.
Léa Paton, Léa Longuet
et Eline Ribault, 2B
La Coupe du monde féminine arrive !
La Coupe du monde féminine de la FIFA se déroulera en France du 7 juin au 7 juillet 2019. Au programme : 52 matchs, dont 7 au Havre, au stade Océane. L’équipe de France se situe au 3ème rang mondial, après les Etats-Unis et l'Allemagne. Durant la coupe du monde 2015, les Françaises avaient perdu en quart de finale 2 à 5 face à l’Allemagne.
L'équipe de France féminine est dirigée par Corinne Diacre. Amandine Henry en est la capitaine. Lors de leur match amical du lundi 4 mars, les footballeuses ont dominé l’Uruguay 6 buts à 0. Lors de leurs douze dernières rencontres, les bleues n’ont concédé qu’une seule défaite.
Les joueuses arrivent à la Coupe du monde motivées et comptent parmi les équipes favorites pour le sacre final. Une telle victoire serait un formidable coup de projecteur sur le football féminin et le sport féminin en général en France.
Calendrier des rencontres jouées au Havre :
Samedi 8 juin,18h : Espagne - Afrique du sud
Mardi 11 juin, 15h : Nouvelle-Zélande - Pays-Bas
Vendredi 14 juin, 21h : Angleterre - Argentine
Lundi 17 juin, 17h : Chine - Espagne
Jeudi 20 juin, 21h : Suède - États-Unis
Dimanche 23 juin, 21h (8e de finale)
Jeudi 27 juin, 21h (1/4 de finale
Emilie Varloteaux, Rémy Dupont, 2C, Léa Paton, Eline Ribault, 2B
La victoire du collectif
Cette image est le fruit d’un travail collectif. Un atelier de création d’animations GIF fut mené cet hiver durant les cours d’arts appliqués d'Olivier Labbé, avec pour objectif l’initiation aux logiciels de créations numériques Photoshop et Image Ready. Cet atelier était le prolongement d’un travail de communication visuelle mené par les élèves de 1 BTS ESF à l’occasion de la Coupe du monde féminine qu'accueille la ville du Havre. Sur cette image, il y a la silhouette d'une footballeuse, imaginée par Émilie Naze (1 BTS ESF), et celle de la ville, réalisée par Alisone Gapin (2CSHCR). Le montage de ce visuel est issu des recherches graphiques de Yanis Chettioui, Pierre Cyran, Sabrina Lecourt, Mélanie Martin, Wally Touré et Mamadou Traoré de 1CSHCR lors des séances d’atelier de création d’animations GIF.
Lauréats du concours "L'homme et la mer"
Resident Evil 2, un remake qui a du mordant
Resident Evil 2 est un jeu développé initialement par Capcom en 1998 pour la Playstation, et qui a été entièrement remastérisé cette année. Les fans, comme les nouveaux venus, pourront apprécier sa qualité graphique et son ambiance gore et angoissante.
Dans ce jeu, comme dans l’original de 1998, le joueur incarne soit Léon S. Kennedy, soit Claire Redfield, qui se rendent à Racoon City. L'un pour son premier jour en tant que policier et l'autre pour chercher son frère. Mais ce dont nos protagonistes ne se doutent pas, c'est que la ville est infestée de zombies et qu'ils devront trouver un moyen d’en sortir, tout en cherchant des réponses sur l’origine de l'épidémie.
Si vous avez joué à ce jeu en 1998 ou si vous êtes fan de survival/horror, ce Resident Evil 2 remake est fait pour vous.
Anthony Lebourgeois, TSTI2D
Edens Zero : une intrigue passionnante !
Rebecca, une "B-Cubeuse", cherche à promouvoir sa chaîne, accompagnée de Happy, son chat bleu. Ils se rendent sur Grandell, une île peuplée uniquement de robots, afin de tourner une nouvelle vidéo. Ils font la rencontre de Shiki, un jeune garçon vivant là depuis son enfance. Ensemble, ils quittent l’île et mettent en quête de Mother, la déesse du Cosmos, pour accroître la popularité de la chaîne. C’est ainsi que débute une nouvelle aventure fantastique de Hiro Mashima, l'auteur de la célèbre série Fairy tail.
« Etant une fan de Fairy tail, j’ai voulu découvrir la nouvelle œuvre de l’auteur. L’histoire est très intrigante. On peut remarquer une très grande ressemblance entre les illustrations d’Edens Zero et son ancien manga. Je trouve cette nouvelle série passionnante et intéressante. Je la conseille fortement ! »
Noémie Lebourgeois, 2GTC
Les clubs et activités du site de Gaulle
Calligraphie et enluminure
Le club calligraphie et enluminure se déroule le mercredi de 13h30 à 17h30 en salle G01, en face du bureau d’accueil. Les membres du club peuvent venir de 1 à 4 h, en fonction de leurs disponibilités. Il est ouvert aux professeurs et élèves de l’établissement. Et il n'est pas indispensable de savoir dessiner ! Les participants font de la calligraphie et de l’enluminure dans plusieurs styles (calligraphie latine, enluminure médiévale, moderne et autres). Julie Jonquay a créé ce club pour partager son savoir-faire et apprendre de nouvelles choses. Des expositions ont été organisées au lycée, sites de Gaulle et Coty.
Club jeux
Un club de jeux est organisé sur le site de Gaulle à l’initiative de Sébastien Valentin, professeur documentaliste. Il se réunit tous les mardis, de 12h à 13h30, en salle G206. Une dizaine d’élèves joue à divers jeux vidéo ou de société. Le plus souvent, il s’agit du loup garou. Le club a été créé il y a cinq ans, essentiellement autour des échecs, et a évolué au fil du temps. Il permet aux élèves de se rencontrer et de discuter de leur passion au lieu de rester sur leur téléphone. L’ambiance est au rendez-vous. Les élèves aussi. Il n'est pas piqué des hannetons !
Sophrologie
Le lundi, entre 12h et 13h à l’espace Jeanne d’Arc, a lieu la sophrologie. Ouverte à tout élève, cette activité propose des méthodes de détente et de relaxation : exercices de respiration, geste signal, prise de conscience des sensations de son corps. Les élèves sont encadrés par une infirmière spécialisée.
« Étant très anxieuse, je me suis inscrite et j’ai découvert les bienfaits au fur et à mesure des séances. J’ai pu apprendre des techniques me permettant de calmer mes crises d’anxiété. Et aujourd’hui, je sais les gérer. Je ne regrette pas mon inscription à cette activité », témoigne Noémie. Les inscriptions s'effectuent auprès de l’infirmière.
L'UNSS
L'UNSS (Union Nationale Scolaire et Sportive) est une formation sportive facultative, en complément de l'Education Physique et Sportive obligatoire. Pour un coût modique (15 €), les élèves ont accès à des activités sportives diversifiées. En seconde, une matinée banalisée est consacrée à la présentation de l'UNSS. Cette année, le rugby, le foot et la voile étaient à l'honneur. Une centaine d’élèves du site de Gaulle y adhère chaque année. L'UNSS permet de brasser les classes et de rencontrer des équipes d'autres établissements. Les entraînements sont mixtes. Musculation, football, basket, sports de raquettes, cross fit, step, voile et natation étaient proposés cette année.
R. Babelaere, N. Lebourgeois, 2C, E. Leboucher, J. Alain, 2A
