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Vie du lycée, p. 6
Concours d'éloquence pour les BTS PI

N° 11 - Février 2020 | www.lyceejdarc.org |

"Être opérationnel pour la rentrée 2021"
Interview
Gabriel Bertel, Directeur adjoint et responsable des travaux du site de Gaulle
Quels sont les objectifs des travaux ?
Le premier est de rendre le lycée conforme aux normes d'accessibilité pour toute personne à mobilité réduite. Le deuxième est de recréer un grand pôle restauration adapté à un site qui comporte environ 850 jeunes. Le troisième est de mettre en conformité toutes les installations sportives. C'est une construction de 5000 m² pour un budget de 14 millions d'euros.
Quelles sont les premières étapes du chantier ?
Les travaux ont commencé depuis le 6 janvier et vont durer 20 mois. Nous allons commencer par le cloisonnement du chantier. Il s’agit de créer des cheminements pour aller aux Gadelles, d’isoler les bâtiments que l'on conserve. Ensuite, nous allons procéder à la neutralisation des réseaux (arrêter l'eau, l'électricité, le gaz). Plus tard, il y aura le terrassement de la cour actuellement en dénivelé. Elle sera reconstruite à plat et à hauteur du bâtiment Les Gadelles, au niveau du CDI.
A quoi ressemblera le nouveau lycée ?
Il y aura une entrée unique. Un hall d'accueil distribuera le nouveau bâtiment. Il communiquera avec Les Gadelles et permettra de sortir côté cour. Au 1er étage, on trouvera le prolongement de la filière STI2D et la filière STL. Au 2e étage, seront installées la direction et l'administration. Au dernier étage, se trouvera le prolongement de la filière Santé social. La restauration prendra place en haut d'un nouveau bâtiment d'environ 600 m². Ce sera le point le plus haut du lycée, avec vue mer. Devant, une grande terrasse permettra de profiter des extérieurs. Sous ce bâtiment, se trouveront deux étages de salles de classe. Ce bâtiment sera construit en escalier pour épouser la forme de la falaise. Le gymnase comprendra deux niveaux. Quand on descendra encore d'un niveau, on arrivera dans la cour et on aura les salles d'évolution et les vestiaires. Trois niveaux de salles de classe jouxteront le gymnase. La distribution sera assurée par des coursives extérieures qui longeront les bâtiments et communiqueront par une passerelle quand on est au 1er étage ou par la cour quand on est plus bas. Cela créera des jonctions entre les bâtiments. Les coursives se superposeront les unes aux autres pour une circulation au sec.
Quelles conséquences pour les élèves et les enseignants ?
D'abord, la perte de la cafétéria. C'est pour ça qu'un chapiteau de 80m² a été construit à la sortie du bâtiment administratif, avec un plancher et des parois en dur, un toit, du chauffage, de la lumière. Les enseignants perdent la salle des professeurs. Pour y pallier, une salle sera aménagée au 2e étage de Chef-de-Caux. Il y aura aussi des nuisances sonnores même si nous avons fait le choix de faire pré-construire des parois en usine qui seront assemblées sur place afin de minimiser le bruit et le nombre de rotations de camions.
Quand le projet sera-t-il terminé ?
Le 20 juillet 2021, ce qui nous laisse l'été afin d'aménager l'intérieur des locaux et être opérationnel à la rentrée de septembre.
Propos recueillis par Célya Hénaut, Sarah Morel, Camille Rousseau et Mathilde Boucher, 2C
"On ne peut pas laisser la scène vide"
Interview
Stéphane Hacala, présentateur de la Fête des talents
Quel est votre rôle dans la Fête des talents ?
Je fais partie du comité de pilotage qui supervise la Fête des talents, que ce soit dans l'animation, dans la préparation de l'organisation et dans la mise en place des sketches. Je suis en lien avec les différents responsables qui vont s'occuper de l'entraînement sport, danse, chant, etc. C'est vraiment un travail d'équipe, on est une dizaine au comité de pilotage. Et après, mon autre rôle, c'est celui de présentateur, c'est un peu le monsieur Loyal de la Fête des talents. Avec quelques élèves de différentes classes, différents niveaux, différents profils, nous faisons un lien entre les différentes activités au cours de la soirée.
Combien d'élèves vous épaulent dans ce rôle ?
J'aime bien qu'il y ait quatre, cinq élèves. Pas plus, parce qu'il faut préparer les sketches, les animations, il faut briefer tout le monde. Et plus il y a de personnes dans l'équipe, plus c'est compliqué pour rassembler tout le monde, pour s'entraîner tous ensemble.
Quelles sont les qualités requises pour rejoindre votre équipe ?
Nous recrutons des élèves plutôt dynamiques, qui ont de l'humour, qui n'ont pas peur de s'exprimer et qui le font plutôt bien. Et puis il faut avoir des idées parce qu'il y a le travail de présentation lorsqu'on est sur scène mais il y a aussi le travail d'anticipation, toute cette préparation de sketches. Quand vous croyez que c'est de l'improvisation, en fait tout est prévu, mot pour mot, à la seconde près.
Comment gérez-vous les imprévus durant la soirée ?
Entre chaque activité - cela peut être de la magie, du chant, de la danse, du beat box, du théâtre - il faut faire en sorte qu'il n'y ait pas de blancs. Parfois, il y a des petits retards, un bug dans la musique, un groupe de danse qui n'est pas prêt. Nous, nous sommes dans les coulisses, prêts à intervenir. C'est peut-être là notre part d'improvisation. On ne peut pas laisser la scène vide, parce que les gens vont attendre. Alors dix secondes, ça va, mais quand c'est deux minutes, c'est plus difficile. Il faut vraiment qu'il y ait un entrain une dynamique, un "non stop" du début jusqu'à la fin pour que le public soit heureux de sa soirée et pleinement satisfait.
Avez-vous apporté des améliorations dans la présentation ?
Oui, forcément, on apprend de nos erreurs. Avant, par exemple, on fermait systématiquement le rideau entre chaque activité et on le rouvrait. A cause de cela, on perdait beaucoup de temps, ce qui veut dire aussi que la soirée perdurait anormalement. Et puis nous avons progressé dans le rythme. Dès l'instant où les jeunes sortent de scène, tout de suite il y a un animateur ou une animatrice qui rentre en scène pour qu'il n'y ait pas de blanc.
Quand la Fête des talents aura-t-elle lieu et quel en sera le thème ?
C'est prévu pour avril, le lieu est secret pour le moment. Le thème, c'est Jeanne d'Arc fait ce qui lui plaît, ça laisse libre cours à toutes les possibilités.
Propos recueillis par
Thomas Beaufils,
Mohamed Arid, 2EA
et Yanis Zeghoudi, 2C
A la découverte de Marrakech
A l’aube du 18 novembre 2019, une agitation particulière a lieu devant le collège Montesquieu. Deux classes de 5ème et de 4ème du collège, accompagnées par une équipe de professeurs, partent à la découverte de Marrakech : au programme visites et ateliers d’écriture !
Dans le cadre de leur projet de livre qui sortira à l’automne 2020, les élèves-écrivains vont enquêter sur place pour découvrir une nouvelle culture. L’aventure commence dès le vol jusqu’au Maroc : la vue du ciel est un enchantement. A leur arrivée à l’hôtel, les élèves commencent à écrire dans leur carnet de voyage ce qu’ils voient et ce qu’ils ressentent. Les habitants, l’architecture et la gastronomie sont l’objet de découvertes et d’admiration. Le premier jour, le groupe fait la connaissance de Mustafa, le guide qui les accompagnera dans les visites : la Médina, avec la mosquée de la Koutoubia, la place des Ferblantiers qui doit son nom aux ateliers de ferblanterie (artisanat d’outil en fer blanc) qui y sont installés, le Palais Bahia magnifique palais de style mauresque. Puis déambulation dans les souks, des marchés où on trouve de tout. Un endroit foisonnant de couleurs et d’odeurs. Des moments de la journée sont consacrés à des ateliers d’écriture pour commencer la rédaction du livre. Une visite du jardin Majorelle, labyrinthe d’allées de bâtiments Art déco aux couleurs vives : un lieu enchanteur qui plait à tous.
Mais le jour du retour arrive et il faut rentrer en France. Personne n’oubliera ce voyage formidable et les carnets de voyage réalisés par les élèves en sont la preuve. Tous disent la même chose : le Maroc est un pays magnifique.
Naïl Arahmane, 3B
L’inde, une expérience inoubliable
Les élèves de Terminale ASSPA sont partis du 29 octobre au 12 novembre à la découverte d’un pays très différent de la France : l’Inde.
L’objectif de ce voyage était de venir en aide aux familles et aux enfants défavorisés en participant à différentes activités. Ainsi, durant leur séjour, les Terminales ASSP (Accompagnement, Soins et Services à la Personne) ont aidé le docteur Simon à prendre la température, la tension des patients dans un dispensaire. Ils sont aussi allés dans une école, dans un orphelinat, pour participer à différentes activités avec des enfants (sport, soins, jeux, coloriages).
Pendant leur temps libre, les élèves ont visité de magnifiques endroits comme le Taj Mahal, la ville de Jaipur, la ville d’Agraa, des marchés, ainsi que de nombreux temples. Ils ont découvert de nouvelles religions : le bouddhisme et le sikhisme.
En Inde, les habitants n’ont pas les mêmes conditions de vie que nous. L’eau est souvent insalubre, la pollution est très présente, ce qui rend l’hygiène corporelle difficile. Les gens ne mangent pas toujours à leur faim. Ils se déplacent beaucoup en TukTuk (sorte de tricycle motorisé). Ce voyage a permis aux élèves de se rendre compte que, malgré la pauvreté, les Indiens ont toujours le sourire et ne se plaignent jamais, alors que de nombreuses choses essentielles leur manquent. Les élèves ont pris conscience qu’en France, nous avons beaucoup de chance d’avoir de meilleures conditions de vie.
Finalement, ce voyage aura profondément marqué les élèves qui retiennent beaucoup de souvenirs de cette expérience extraordinaire, en particulier de belles rencontres et moments de partage avec les enfants. Tous disent d’ailleurs espérer pouvoir y retourner un jour.
Hugoline Loisel, Emeline Lécossais, Anais Le Bris, Mélinda Lebigot, Camille Anthor, Mathilde Benvoar et Alexia Heuzé,
TASSP
Le site De Gaulle célèbre Noël
Préparatifs
Deux élèves de Première générale, Emilie et Ludivine, ont eu la joie de décorer le CDI et notamment le petit sapin qui trône sur une pile de manuels scolaires. Elles ont aussi installé sur les étagères des guirlandes colorées.
Par la suite, elles ont apporté leur aide à l’installation de la crèche qui se trouve à l’entrée de l'accueil des élèves. Ainsi, elles ont pu s’amuser à orienter les personnages et déposer des petites branches de gui autour d'eux pour rendre l'ensemble plus esthétique. La crèche est entourée de draps et l’un d’entre eux représente un magnifique ciel étoilé.
D’autres très belles décorations sont présentes dans le lycée. Elles ont été installées par l’équipe pédagogique. Enfin, Emilie et Ludivine ont participé à la préparation du mot du 20 décembre en compagnie de Charlotte Guérin. Elles ont choisi une histoire et l'ont enregistrée.
Une matinée festive
Cette histoire a été diffusée le vendredi 20 décembre à tout le lycée, juste avant la distribution de brioches et de clémentines. Les élèves ont noué un bracelet autour du poignet de leur voisin en signe de fraternité et ont réfléchi à une bonne résolution qu'ils ont inscrite sur un petit morceau de papier. La matinée s'est achevée à l'église Saint-Denis par une célébration de Noël festive et chaleureuse.
Emilie Varloteaux,
Ludivine Hugueny - 1G1
Du cosplay sur le site Coty
Mardi 7 janvier, deux élèves déguisées sont passées dans toutes les classes du site Coty pour présenter le Club manga. Le cosplay (mot valise composé des mots "costume et "play") consiste à se déguiser comme les héros de dessins-animés ou mangas japonais.
Pour Armand Lemaitre, élève de Première Bac pro Systèmes Numériques, cette initiative était inattendue et sympathique. Elle lui a permis de connaître le Club manga et lui a donné envie d'y participer.
Le Club manga se réunit tous les midis au CDI. C'est l’occasion d'échanger sur la culture japonaise, de discuter de cosplay ou de roleplay, de faire des activités manuelles, des quizz... Des projections de films d’animation sont prévues dans l’année. Alors n’hésitez pas !
Alisone Gapin et Mélissa Cally
FestiV’Rencontre de Noël au site Coty
La classe 1AEPEA (Accompagnant éducatif Petite Enfance) a invité des personnes âgées et des personnes en situation de handicap au CDI du lycée dans le cadre de la préparation de leur activité Chef d'oeuvre.
Préparation en classe
Pour choisir un nom à l’événement, les élèves ont tous fait des propositions avant de choisir la meilleure : FestiV’Rencontre. Deux groupes se sont répartis pour adapter les activités aux personnes âgées et en situation de handicap. Quatre élèves se sont occupés de réaliser puis d’envoyer les invitations. Les enfants invités n'ont malheureusement pas pu se libérer pour participer à la FestiV’Rencontre de Noël. Les élèves se sont entraînés à la réalisation des motifs de maquillage et ont mis au point l’organisation. Un budget alloué a permis divers achats pour créer et mettre en place toutes ces activités ainsi que la décoration du CDI.
Activités proposées
- Maquillage : des flocons, des sucres d’orge, des feuilles de houx ont été proposés sur le visage ou les bras.
- Quizz des senteurs : des senteurs variées sont enfermées dans des pots percés. Il faut ensuite placer dessus des images correspondantes.
- Instant cocooning : dans une pièce calme, accompagnée de musique douce, un instant de massage de mains et de pose de vernis à ongles est proposé.
- Jeux de société : trois îlots sont installés pour participer à des jeux tels le Triomino, le Puzzle, le Memory, et un blind-test mimé. Ces jeux ont tous été réalisés par les élèves en classe de Chef d’œuvre.
Chaque élève a participé à la réalisation du goûter en amenant des bonbons, des gâteaux faits maison, des boissons ou des chocolats.
Déroulement de la FestiV’Rencontre
Les invités sont arrivés entre 14h30 et 15h au lycée. Les élèves les ont accueillis en se présentant puis en présentant les activités. Le déroulé de l’après-midi a été annoncé. Les invités ont choisi leurs activités. La rencontre s’est terminée par un goûter et une chanson finale mimée vers 16h30. Les invités ont très bien participé aux animations. Ils ont eu du mal à repartir et ont beaucoup remercié les élèves pour ce temps partagé. Un lien émouvant s’est créé et d’autres rencontres sont prévues pour d’autres projets cette année. Un grand merci aux élèves AEPEA et aux professeurs qui ont été indispensables à la bonne réalisation de ce projet.
Océane Levasseur,
Chloé Thieulent
et Chloé Dejardin,
1 CAP AEPEA
Bac STMG, et après ?
Amies et complices, c'est à nouveau à deux que Zélia et Mélissa, ex-STMG, ont franchi les portes du lycée pour rencontrer leurs cadets.
Zélia explique qu’elle voulait rejoindre la filière ES. Cependant, elle est partie vers une classe de STMG par défaut. Elle a finalement apprécié cette section et obtenu son bac avec mention. Elle s'est ensuite dirigée vers un DUT Techniques de commercialisation durant lequel elle a réalisé un stage à Meilleurtaux.com. C'est dans cette même entreprise qu'elle effectue actuellement son alternance en licence Commerce Vente Marketing au CFA Jeanne d'Arc.
Mélissa évoque sa scolarité plus compliquée. A l’époque, chaque moment en classe était une douleur. Elle voulait arrêter les cours, se faisait renvoyer de classe. Elle pensait qu'en intégrant une STMG, elle pourrait ménager ses efforts, mais c’était loin d'être le cas. Grâce au soutien de Zélia et de ses professeurs, Mélissa s'est reprise afin d'exploiter son potentiel et obtenir son bac avec mention. Elle a réussi un DUT Gestion des entreprises et des administrations et croise régulièrement Zélia dans les couloirs du CFA où elle suit une licence Droit économie mention Ressources Humaines.
Des parcours différents mais une certitude pour toutes deux : « la STMG à Jeanne d’Arc peut ouvrir des portes vers plusieurs orientations. Même si nous ne sommes pas scolaires, il faut rester positif et persévérer ».
Béni Souza, Méline Lecoutre, Eline Ribault - 1STMGB
La narrow house : maison à vendre
Mercredi 8 novembre 2019, les étudiants de deuxième année de BTS Professions Immobilières du CFA Jeanne d’Arc au Havre se sont retrouvés devant la célèbre Narrow House située en plein cœur du centre ville, avenue Foch, pour participer au premier concours d’éloquence proposé par le centre de formation.
Ils ont accepté de relever le défi de vendre cette maison aux dimensions improbables à des acquéreurs des plus exigeants. Et pour cause, le jury était composé de professionnels chevronnés : madame Gens, formatrice en communication ; monsieur Yann Sayaret, président de l’agence Orpi Y.S. Immobilier et parrain de cette formation ; monsieur Jean-Denis Salesse (GPMH), madame Sandrine Prisac (directrice adjointe GIP Un été au Havre).
Pour réussir ce challenge, les vingt participants ont pu compter sur leurs formatrices de culture générale et de communication pour les aider à construire leur argumentation. Pour parvenir à vendre cette maison inhabitable, ils ont dû faire appel à leurs connaissances techniques détournées par une bonne dose d’humour. Ils se sont donc réunis autour de cette œuvre de l’artiste Autrichien Erwin Wurm et ont démontré individuellement leurs compétences commerciales.
Malgré des élèves stressés par cette première expérience, l’ambiance s’est vite détendue, permettant aux futurs professionnels et membres du jury de profiter de présentations toutes plus drôles les unes que les autres à base de « Choisissez cette maison qui vous permettra de prendre votre douche tout en cuisinant » de Charlène (CDC habitat social) troisième lauréate, ou encore « Attention aux kilos pris pendant la grossesse afin de toujours pouvoir circuler dans votre maison. », énoncé par Léa (Y.S. immobilier), ayant remporté la deuxième : le micro-staging.
Les trois finalistes ont eu la chance de remporter différents cadeaux et bons d’achats offerts par le réseau ORPI et la ville du Havre. Le CFA, fier de cette première expérience, s’engage à renouveler ce concours dans les années à venir !
Maëva Maniable, Charlène Maurice et Léa Chettioui
BTS Professions Immobilières
Bac STMG, et après ?
Le 13 décembre dernier, Secil Toygan et Camille Anger, ex-élèves de la filière STMG, sont venues nous présenter leurs parcours depuis leur bac.
Secil a 23 ans et a réalisé un Bac STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion), option Ressources Humaines. Elle considère que celui-ci ouvre beaucoup de portes. En effet, après un BTS Assistant Manager et sa licence, elle réalise cette année un master Ressources Humaines en alternance. Elle travaille au Printemps comme responsable RH. Elle est accompagnée par sa tutrice située à Rouen mais c’est seule qu’elle réalise des entretiens d’évolution de postes et embauche entre autres les BTS MCO (Management Commercial Opérationnel) du Parc. Secil s’occupe également de la communication et prend des décisions importantes au Printemps.
Camille était en option mercatique car elle n’était plus intéressée par les matières scientifiques. Après son DUT TC (Techniques de Commercialisation) à l’IUT du Havre, un stage au Canada et un Bachelor en Management International, elle est cette année en Master à l’EMN en alternance chez Sidel Blowing et Services. Elle s’occupe de l’administration des ventes.
Toutes deux le disent ce bac est enrichissant et leur sert encore ! Cette intervention nous montre qu’il faut suivre son propre parcours et faire ses propres choix, faire ce qui nous plaît pour avoir de la motivation et de la volonté d'y arriver.
1STMGB
L'eau, une ressource à préserver
Lors du salon réinventif du 22 au 24 novembre 2019, les étudiants de BTS ESF (Economie Sociale et Familiale) ont animé des ateliers autour du cycle de l'eau. Leur mission : transmettre des connaissances primordiales pour l'environnement.
Dans un premier temps, les étudiants ont proposé aux enfants comme aux parents de remplir un petit questionnaire sur le rôle d'Ecopôle. L'objectif était de comprendre l’importance d’avoir une usine qui nettoie l’eau avant de la remettre dans la nature. Des ateliers permettaient de mieux comprendre le cycle de l’eau de manière ludique.
Un tableau, montrant plusieurs images, représentait l’usage quotidien de l’eau pour comprendre l’importance de ne pas gaspiller cette ressource dans n’importe quelle activité de la vie quotidienne (comme, par exemple, laisser l'eau couler lors du lavage des mains ou des dents). Le but était, pour les adultes et surtout les enfants, d'adopter de bons gestes simples et efficaces.
Dans un dernier temps, le projet portait sur les déchets jetés dans les toilettes qui peuvent avoir un impact grave pour l’environnement. Des panneaux expliquaient les dangers mais également les conséquences que peuvent entraîner ces mauvaises habitudes. Ils montraient également qu’il y a d’autres lieux adaptés pour jeter les médicaments ou les lingettes.
Manon Delaplace, 2 BTS ESF
Dis STOP au Harcèlement
Rompre la loi du silence
Il est important d’en parler à un adulte responsable car celui qui harcèle les autres va recommencer : il va essayer de vous réduire au silence, vous menacer etc. Si vous ne trouvez personne dans votre entourage, n’hésitez pas à appeler l'un des numéros gratuits contre le harcèlement (l’appel est anonyme) :
Le 3020 ou le 0800 200 000
Comment se protéger ?
Relever la tête : vous devez garder la tête haute pour montrer au harceleur que cela ne vous fait aucun effet. Ensuite, il faut préparer une stratégie : si les harceleurs se moquent du physique, on peut répondre « oui, je suis gros (se) » ou alors s’ils se moquent de bons résultats scolaires on peut rétorquer : « C’est vrai que je suis un(e) intello ! » Il faut déstabiliser ses harceleurs ! Après avoir fait semblant d’accepter l’attaque, balancez avec calme une phrase bien préparée, par exemple : « moi, je peux perdre du poids. Alors que toi, pour faire grossir ton cerveau, ça va être compliqué ! » Le harcèlement sur les réseaux sociaux s’appelle le cyberharcèlement. En 2019, 22 % des jeunes de 18 à 24 ans ont déjà subi des attaques sur les réseaux sociaux.
Agir en équipe
Vous pouvez signaler cette personne et ensuite la bloquer. Au collège Montesquieu, un groupe nommé « Équipe bienveillante » s’est créé : il vérifie si tout se passe bien le midi. Rejoignez-les !
Arthur Audebert, 3B
L'orthographe pour tous
Les étudiantes de 2ème année BTS Services et prestations des secteurs sanitaire et social se sont rendues à plusieurs reprises dans la classe de CE2-CM1 de la petite école Jeanne d'Arc afin de donner quelques cours d’orthographe.
C'est au tour de Khalissa et Othilie de donner une leçon sur les homophones "on / ont" et "à / a". Après un rappel des règles, les étudiantes proposent un exercice au tableau. Les élèves donnent leur réponse sur une ardoise et les étudiantes les corrigent avec une explication. Isadora, élève de CE2, est ravie, ces leçons l'aident à mieux comprendre les pièges du français et à préparer la dictée qui va suivre. C’est aussi le cas de Marie, Luis et Capucine qui participent avec enthousiasme. Aurélie, la professeure de la classe, estime que c’est un exercice utile pour les plus grands et les plus petits et une bonne méthode d’apprentissage. Quant à Othilie et Khalissa, cette expérience leur permet de transmettre leurs savoirs en sortant du cadre scolaire.
Océane Lorcher, 2BTS SP3S
Dans la peau d'une Terminale
Sortir du lit péniblement. Se préparer lentement. Le bus de 7h22 te dépose trente minutes en avance, celui de 7h28 se change en une heure d’absence. Nuage de fumée devant le lycée. Dès l’arrivée en classe j’ai envie de pioncer. Mais bon ! Puisque je suis là je vais bosser, toute façon j’ai pas le choix y a le bac à la fin de l’année. Friedrich List ou Friedrich Nietzsche, dis-moi qui est qui. Les fonctions exponentielles, explique-moi ce que c’est. Mes fiches de révision greffées à la main, je m’en sépare jamais, comme un gourmand et un 280.
« T’as mis quoi pour l’étude de doc à l’éval de géo ? Non, me dis pas que t’as pas vu qu’il y avait un verso ?! En tout cas, j’espère que j’ai géré. Chef, pour moi ce sera sur place et sans crudités. »
A peine fini de manger, je dois y retourner. Il faut que j’ai une bonne moyenne pour pas me faire embrouiller. En plus, si le père Noël est fier de mon bulletin, il m’offrira un nouvel ordi, quelques billets et une paire de Tn. A la maison, je retrouve mon lit qui m’avait tant manqué. Couverture-Netflix, j’crois qu’on est au complet !
« Mais non maman je ne fous pas rien. C’est ma façon à moi de réviser le DS d’anglais. »
Yedidya Ntaba Ouayo, TES
Le Club potager du site Coty
Pour la 3e année consécutive, le CDI du site Coty vous propose de participer à un Club potager les mardis matin entre 9h et 12h.
Les scientifiques nous alertent sur l’extinction massive des animaux et le dérèglement climatique d’origine humaine. Professeurs et élèves cherchent des solutions en mettant en place des actions :
- Une grainothèque permet de prendre et déposer librement des graines reproductibles au CDI pour commencer à produire sa nourriture sainement tout en limitant les produits chimiques qui nuisent à la biodiversité. Des plants de tomates et de courges sont proposés gratuitement aux professeurs et aux élèves qui seront moins patients que les planteurs.
- Des châssis/serres en matériaux de réemploi (fenêtres simple vitrage, palettes) sont en cours de réalisation afin de venir occuper les espaces enherbés de la cour et lancer les premières cultures. L’achat de petit matériel de jardinage est prévu.
Le 30 mars aura lieu le 2e Forum Education au Développement Durable au site Coty présentant les actions mises en place sur le groupe scolaire Jeanne d’Arc. Venez nombreux pour réfléchir ensemble à de nouvelles actions !
Yvonnick Herbreteau, 1CAP APR
Je suis jaune, gluant avec une odeur de moisissure, qui suis je ?
Le blob de son vrai nom « physarum polycephalum » est un organisme vivant constitué d’une seule cellule.
Une cellule est l’élément à la base des êtres vivants, c’est la plus petite unité capable de vie autonome.
Un organisme autonome
Cet organisme n’appartient ni aux plantes, ni aux animaux, ni aux champignons, ni aux moisissures. Il est capable de se déplacer et de se nourrir tout seul.
Une curiosité scientifique
On le retrouve souvent dans les sous-bois. Cet être vivant intéresse beaucoup les scientifiques car celui-ci ne craint ni le feu, ni l’eau. De plus, il cicatrise très vite et quand on le coupe en deux, il ne meurt pas mais un second blob est « créé ».
Sans cerveau mais malin
Le blob n’a pas de cerveau mais il est capable d’apprendre par lui même et de sortir d’un labyrinthe. Quand il se déplace, il a une vitesse moyenne de 1 cm par heure, quand il est affamé, sa vitesse peut atteindre 4 cm par heure.
Attention, le blob serait immortel !
Romane Bouquin, 1ère STL
"Faire reconnaître l'urgence climatique"
Interview
Jean-François Sanson, membre d'Extinction rébellion
Qu'est-ce qu'Extinction rébellion ?
C'est un mouvement d’interpellation sur l'état de la société, mais surtout sur l’urgence climatique. Les grands principes sont de militer pour faire connaître et reconnaître cette urgence par la désobéissance civile, dans le respect de la non-violence.
Comment est organisé ce mouvement ?
Il n'y a pas de chef, chaque groupe est autonome. Extinction rébellion a développé ses propres réseaux sécurisés sur des logiciels libres, avec des niveaux d'accessibilité. Tout le monde peut y avoir accès. Quand on entre dans l'organisation, on est au niveau 1. Une fois qu'on a fait deux ou trois actions, on accède au niveau 2, on peut collaborer avec d'autres groupes, proches ou à l'autre bout du monde. Si je veux prendre le logo et créer un petit groupe dans mon lycée, dans ma ville, c’est possible, si j'adhère aux valeurs et que je communique avec les autres groupes.
Comment changer la société ?
Le changement de la société, c’est montrer comment chacun peut faire mieux. C'est la légende du colibri qui, quand il y a un incendie dans la forêt, va chercher une petite goutte d'eau pour essayer de l’éteindre. Sauf que face à l'urgence climatique et l'augmentation des températures d’ici 30 ans, la technique du colibri n'est pas suffisante. Il faut aller plus loin. C'est ce qu’a fait Extinction rébellion en bloquant, par exemple, plusieurs grandes places de Londres. Il n’y a que ça que comprennent les gouvernements.
Que veut dire exactement "désobéissance civile" ?
C’est le moment où on se dit qu’il est légitime pour un citoyen d’enfreindre la loi ou d’aller à sa limite quand il y a nécessité. Et comme le climat pour nous correspond à une nécessité, on va désobéir pour des raisons éthiques, de conviction. Par exemple, bloquer l’entrée d’une entreprise polluante en s’attachant à la porte pour empêcher les camions de rentrer, c’est non-violent, mais c’est interdit. Nous on le fait. La désobéissance civile, c’est ça. Enfreindre la loi pour interpeller, tout en étant non-violent. D’ailleurs la non-violence vis-à-vis des personnes est notre limite absolue, y compris vis-à-vis des forces de l'ordre ou du gouvernement.
Quel est le message principal à délivrer ?
Extinction rébellion essaye de convaincre la population que ça va être terrible. 5 degrés en plus, c’est énorme. Ca veut dire que la plus grande partie de l’Europe va devenir l'équivalent du Sahara. Avec la montée des eaux, Le Havre n’existera plus. Il va y avoir des réfugiés climatiques. La société elle-même sera en danger. Sauf que les plus riches se disent que eux survivront, ils arriveront à se construire des zones protégées, et climatiquement, et militairement. Eux savent déjà qu’on va subir le dérèglement climatique de manière catastrophique, qu’il va y avoir des millions de morts. Mais eux s’y préparent, alors que la population n’arrive pas à y croire.
Propos recueillis
par Edouard Bachelier, 2C

"J’ai toujours voulu devenir pro"
Interview Ezéquiel Cortes
Assistant d'éducation sur le site de Gaulle et joueur professionnel du Hac Rugby en Fédérale 2
Depuis quand jouez-vous au rugby ?
J'ai commencé à 6 ans, cela fait 23 ans.
Quel est votre poste ?
Au départ, j’étais ailier puis je suis passé de 2e ligne à 3e ligne. Ensuite, je suis redevenu centre / ailier et je suis resté à ce poste
Comment vous organisez-vous entre le rugby et le travail au lycée ?
Ce n’est pas très compliqué, je suis habitué. En Argentine, je travaillais aussi et je jouais au rugby en amateur. Quand je suis venu ici, ça a un peu changé car je suis sous contrat avec le lycée mais aussi avec le Hac, ça me permet d'avoir un salaire de rugbyman.
Quel est votre parcours au rugby ?
J’ai commencé au club Los Tarcos en Argentine en U18 et ensuite j'ai intégré l’équipe d'Argentine puis je suis parti en Italie en 2015. Je suis arrivé au Havre en janvier 2017. J’ai commencé à jouer au Hac avec l’équipe réserve car je n'avais pas encore ma licence. Six mois plus tard, j’ai intégré l’équipe senior en Fédérale 3.
Vos parents vous ont-ils toujours soutenu ?
Oui car mon papa était dans le foot et la famille de ma mère était dans le rugby (mon grand-père et mon arrière-grand-père).
Qui vous a donné envie de jouer au rugby ?
C’est O'driscoll, un ex-joueur international irlandais de rugby à XV qui évoluait au poste de second centre.
Quel est votre rêve dans le rugby ?
J’ai toujours voulu devenir pro. Mon rêve est de jouer avec l'Argentine en coupe du monde mais ce n’est sûrement pas possible. Je garde quand même espoir car j’ai déjà joué en international U18.
Quelle a été votre pire blessure ?
Une fracture du visage, les ligaments croisés et un gros KO.
Votre objectif avec le Hac pour cette année ?
Terminer dans les 6 meilleures équipes du championnat afin de disputer les playoffs et tenter de monter en fédérale 1.
Propos recueillis par Camille Rousseau et Cyprien Valentin, 2C
Le street workout, un sport d'extérieur
Le street workout (entraînement de rue) est un sport né aux Etats-Unis. Il a été popularisé en 2008 grâce notamment aux vidéos du Youtubeur New-Yorkais Hannibal For King qui ont été vues des millions de fois.
Par le biais d’internet et des réseaux sociaux, cette pratique s’est ensuite développée dans d’autres pays, dont la France, pays qui compte aujourd’hui 631 parcs de street workout.
Le street workout allie musculation et gymnastique pour apporter un contrôle total de son corps. Il consiste principalement en un enchaînement de figures de force, de résistance, de souplesse et d’équilibre. Pour s’y adonner, pas besoin d’appareils, on utilise le mobilier urbain. Bancs, poteaux, barres, barrières, tout ce qui se trouve autour de soi peut servir, à condition de ne pas représenter de danger.
Ce sport comporte de nombreuses figures. Certaines peuvent être réalisées par des débutants. D’autres, au contraire, nécessitent une grande maîtrise, beaucoup de force et de travail.
Les figures peuvent avoir un aspect « statique ». Il s’agit alors d’utiliser sa force pour tenir une position le plus longtemps possible. Mais elles peuvent aussi avoir un aspect « dynamique », autrement dit le freestyle. Les mouvements sont alors dynamiques et acrobatiques, proches de la gymnastique, mais toujours avec un usage important de la force. On pourra ainsi exécuter des figures telles que le 360° ou le 540° autour d'une barre.
Toutes ces compétences demandent énormément de travail, de motivation et de temps. Mais si on s’accroche, elles permettent d’acquérir une très grande confiance en soi.
Nicolas Mathurin, T ASSPA
"Le kyokushinkai me donne confiance en moi"
Interview de Célya Henaut, 2GT C
Comment as-tu découvert le kyokushinkai ?
Au début, je faisais du karaté et j’ai dû arrêter car mon club a fermé. J'ai donc cherché un sport en relation avec le karaté et pas loin de chez moi. Un peu par hasard, j’ai testé le kyokushinkai et ça m’a plu.
A quel sport peut-on le comparer ?
Disons que c’est la technique du karaté et la force du full contact.
Est-ce un sport développé en France ?
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il est assez développé en France, avec beaucoup de pratiquants, mais il l'est encore plus au Japon, son pays d’origine. Il y a des compétitions françaises avec pas mal d’équipes venant de toute la France.
Fais-tu toi aussi des compétitions ?
Ça fait 6 ans et demi que je pratique ce sport, dont 4 ans de compétitions. J'ai participé à cinq compétitions dont deux internationales.
Quelles sont les qualités requises ?
La souplesse, l’équilibre, la mémorisation, la force et la rapidité.
Recommandes-tu ce sport ?
Oui car c’est un sport qui peut servir dans la vie de tous les jours. Il me donne confiance en moi et me permet de me sentir plus en sécurité car en cas d’agression il me serait possible de me défendre en sachant où frapper.
Propos recueillis par
Eloise Frebou, Sarah Morel, Mathilde Boucher, 2C
"La musique me fait vivre"
Interview
Cheick Diop, alias CTD, rappeur et professeur de mathématiques
Depuis quand faites-vous de la musique ?
Depuis toujours. J'ai commencé par en écouter, puis par en produire. Cela a commencé à être serieux en 2011. J’ai sorti mon premier projet. J’étais à l’époque à la fac. Cela s’appelait « Diamant noir », une copie 11 titres. C'est là que j'ai commencé à me découvrir.
Quelles sont vos influences musicales ?
De tout : la musique du monde, la variété française, la musique arabe... Lorsque la musique est bonne, elle fait voyager. Mais j’écoute plus de rap.
Est-ce difficile d’être professeur et musicien ?
C'est pas difficile, j'ai commencé à faire de la musique avant d’être prof. La musique, c'est une passion, pas un métier. Il faut faire la part des choses, je fais de la musique quand j'ai le temps, quand j'en ai envie.
De quoi parlent vos textes ?
Quand on fait du rap, il y a beaucoup d'ego trip (le fait de parler de soi, de dire qu'on est le meilleur). C'est un genre d’exercice de style que les rappeurs aiment bien. D'une manière générale, j'essaie de parler de mon vécu et de ma vie. Ça peut parler de tout, ça dépend vraiment de ton état d’esprit au moment où tu écris ta chanson.
Y a-t-il des messages dans vos chansons ?
Pas forcément. Quand tu écris une chanson, ça parle souvent de toi, donc en parlant de toi il y a peut-être des gens qui vont se reconnaître. Mais je ne me dis pas que je vais changer le monde avec la musique. C'est toujours bien de faire une musique « consciente » parce qu’il y a des jeunes qui t'écoutent, donc il ne faut pas dire n'importe quoi. Mais je pense qu'il y a d'autres façons de changer le monde.
Est-ce que vous voudriez vivre de votre musique ?
Non, c'est une passion. Je fais de la musique quand j'en ai envie. Je ne considère pas ça comme un métier mais la musique me fait vivre.
Vous êtes-vous déjà produit sur scène ?
Oui, plusieurs fois. J'ai fait une tournée pour mon album en 2011, des concerts en France, en Afrique, en Mauritanie surtout. Ce que je préfère, c'est être sur scène. Parce que la musique, c'est le partage. Donc si tu écris une chanson, c'est que tu as envie de partager. Et c'est sur scène que tu partages le mieux.
Quel est votre prochain projet ?
Je n’ai pas un projet de carrière. Toutes les musiques que je sors, je les produis moi-même. Tout dépend des mes envies et surtout du temps dont je dispose. Je suis pas dans l’optique de me dire que je vais faire un album parce qu’il faut que je vende pour vivre. J’ai enregistré déjà pas mal de titres mais je ne les sors pas. Peut-être qu’un jour je le ferai si j’ai envie de les partager, sur youtube, sur les plateformes. En fait, je n’ai pas de contraintes.
Propos recueillis par Nathan Chatelain et Giorgi Obgaidze, 2GTEB
Fifa 20, quels changements ?
FIFA 20 est un jeu vidéo sorti en septembre 2019 et édité par EA Sports. Les jeux Fifa existent depuis 1993. Le premier jeu était en 2 dimensions.
Des nouveautés attendues
Il y a eu beaucoup de transferts durant juillet-août. Ces changements ont été inscrits dans le jeu (par exemple Antoine Griezmann jouant pour le FC Barcelone). Mais la grande nouveauté de FIFA 20 est le retour d’un mode de jeu attendu par beaucoup de personnes : le mode Volta. Celui-ci permet de jouer un match en 3v3, 4v4 ou 5v5 en ayant l’objectif de marquer le plus de buts avant la fin du temps imparti. On peut même s’aider du mur pour marquer ou dribbler.
Quelques petits défauts
A la sortie du jeu, certain fans étaient déçus car plusieurs visages de joueurs étaient peu ressemblants (ex : Franck Ribéry). EA a réagi en améliorant la qualité des visages concernés. Par ailleurs, de nombreux bugs ont été signalés dans le mode Carrière, qui permet de devenir manager d’une équipe et en être l’un des joueurs.
Thomas Beaufils et
Mohamed Arid, 2GTEA

