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N° 14 - Février 2021 | www.lyceejdarc.org |
Environnement : p. 7
Tri, transports, bio... Nos élèves s'impliquent
Culture : p. 8
Cosplay, des élèves partagent leur passion
Vie du lycée : p. 6
Présentation du brevet de préparateur en pharmacie
Vie du lycée : p. 4
Personnels de Jeanne d'Arc, des talents à découvrir

"Soigner, accompagner, prévenir"
Interview
Catherine Erny et Laurence Routel, infirmières scolaires
Votre métier a-t-il changé avec la Covid ?
C.E. Nous faisons des choses que nous ne faisions pas auparavant. Nous avons complété nos pratiques, notre objectif reste le même : soigner, accompagner, prévenir.
L.R. On fait beaucoup plus d’administratif, nous intervenons davantage auprès des élèves et des personnels dans le cadre de la prévention.
Qu'avez-vous mis en place à l'infirmerie ?
C.E. Nous faisons très attention à l'hygiène. Nous appliquons les règles qu'on demande à chacun. Nous utilisons des draps à usage unique, nous portons des gants. On se lave les mains après chaque patient. Nous prenons la température de tous.
Y a-t-il beaucoup de cas ?
C.E. Beaucoup de cas contacts. Ça s'était calmé en décembre. Là, ça repart en flèche. On a vu les conséquences d'un relâchement de certains gestes barrières lors des réveillons.
Comment se comportent les élèves face au virus ?
C.E. On constate du relâchement sur les gestes barrières : des jeunes qui se serrent la main, se font la bise. Les gestes barrières qui, au départ, étaient bien compris, se délitent. Il y a une lassitude qui s'installe et une vigilance qui se perd.
Les élèves sont-ils inquiets ?
L.R. C’est assez partagé. Ils ne se sentent pas toujours visés par les formes graves.
C.E. On a l'impression qu'ils sont moins concernés qu'avant Noël où il y avait le souci des grands parents. Ils ne se rendent pas compte qu’ils peuvent mettre d'autres personnes en danger. Il y a beaucoup d'élèves avec des pathologies invisibles.
Que pensez-vous des vaccins de la Covid ?
L.R. Cela nous permettra peut-être de reprendre une vie normale, d'avoir de nouveau des projets, une vie sociale, même s’il faudra du temps pour vacciner tout le monde. A mon avis, il faudra toujours conserver les gestes barrières.
C.E. Je suis vaccinée parce qu'en tant que soignante, c'est important de donner l'exemple et de dire qu'il faut avoir confiance.
Seront-ils accessibles au lycée ?
L.R. Je ne sais pas, les conserver est compliqué. Il faudrait un médecin présent lors de l’injection, l’accord de l’élève et de ses parents.
C.E. On n’a aucune visibilité en médecine scolaire. J'espère que ce sera possible pour les professeurs à risques. Et ensuite, pour les jeunes.
Le variant anglais du virus vous inquiète-t-il ?
L.R. Oui, car visiblement la contamination est plus importante, les masques en tissus sont moins efficaces. D'autant que ce ne sera sans doute pas le seul variant.
C.E. Je me dis que quand il va arriver, le risque de propagation sera énorme. Ce qui est inquiétant, ce n’est pas tant sa gravité que le nombre de personnes qui seront atteintes. En tant que soignante, je n'oublie pas mes collègues de réanimation qui vont devoir soigner toutes ces personnes.
Questions proposées par
C. Valentin, 1STMGA - Propos recueillis par C. Mouzarine, 2B, M. Dahoui et C. Delamotte, 2EB
"Être en distanciel est une contrainte"
Interview
Tiphaine Demeillers, Benjamin Catteville et Laura Leblond, étudiants en 2ème année comptabilité au CFA Jeanne d'Arc.
Avez-vous eu du mal à trouver un employeur dans le contexte actuel ?
T.D. Cette année, non, cela n’a pas été difficile.
B.C. Oui, dans mon cas, ça a été plus compliqué car j’ai redoublé. J’ai retrouvé une entreprise récemment.
L.L. Dans mon cas, pas vraiment, car je travaille en famille.
Comment vous êtes-vous adaptés à la situation sanitaire concernant les cours ?
T.D. Lors de la première année, on n’était pas préparé. On faisait beaucoup de cours par mail et c’était très compliqué pour les élèves dans l’ensemble. Cette année, ça va mieux. On a des cours en visio, on est mieux suivi. On a quand même beaucoup de travail à faire à la maison, beaucoup d’exercices. Pour ma part, c’est difficile car j’ai un enfant en bas âge. Je dois m'occuper de ma fille, en plus des cours et du travail. Je manque de temps.
B.C. C’était un peu compliqué au début. Après, ça a été une mise en place assez rapide et efficace. Cela n’a pas été un problème en soi, juste un temps d’adaptation.
L.L. On essaie d’alterner entre les cours à distance et le travail mais c’est vrai que c’est pas évident. Franchement, je galère un peu.
Quelles sont les contraintes liées à la situation ?
T.D. Être en distanciel est une contrainte parce qu'avec ma fille, je ne peux pas être concentrée à 100 %. Et le fait qu’il y ait de l'incertitude sur la façon dont on va passer notre diplôme à la fin de l’année.
B.C. Les cours sont beaucoup plus compliqués à suivre qu’en présentiel. Les profs sont moins à côté de nous donc il y a beaucoup plus de travail personnel à fournir.
L.L. Personnellement, je trouve qu’on apprend beaucoup moins bien à distance. J’ai beaucoup de mal à me concentrer chez moi.
Y a-t-il des aspects positifs ?
T.D. On a plus de temps pour travailler chez nous quand on doit rendre les devoirs. Et, cette année, on a quand même les cours en visio, donc si on a des questions à poser aux profs, même à la fin du cours, on peut le faire.
B.C. C’est dur d’en trouver, on ne va pas se mentir. C’est une manière différente d’appréhender l’apprentissage.
L.L. Moi je n’en trouve pas vraiment.
Propos recueillis par
Rosane Dupont, 2C
Pascal, de la BD à la toile
Interview
Pascal Crochemore, Agent de maintenance en peinture à Jeanne d'Arc et artiste peintre, actuellement en exposition au CDI du site de Gaulle.
D’où vous vient la passion de la peinture ?
De la bande dessinée, j’ai commencé la BD dans un club qui s’appelait “Bidule”, on faisait des salons, Angoulême, Blois, Grenoble, pour présenter ce que l’on faisait. J'ai été édité deux fois. Après, j’ai un peu lâché parce que je me suis marié, j’ai eu des enfants. Et puis je me suis lancé dans la peinture et ça a suivi son petit bonhomme de chemin.
Est-ce que vous avez pris des cours ?
Au début non, je me suis débrouillé tout seul. En 92, j’ai passé un brevet de peintre décorateur, c’était pour savoir monter des cadres et pour apprendre aussi certaines techniques dont j’avais besoin pour mon boulot de peintre.
Quelles techniques utilisez-vous ?
Oh, plusieurs, tout dépend de ce que je veux faire, de la grandeur. Ce sont des techniques qui sont très simples et efficaces, même pour celui qui ne sait pas dessiner. Et puis c’est l’habitude, il faut le faire en répétition, toujours dessiner, et la technique, elle vient toute seule.
Vous représentez souvent l'Afrique dans vos tableaux. Pourquoi ?
J’aime bien l'Afrique, et puis c'est le brassage de tout le monde. Je n'y suis jamais allé mais j’ai plein d’amis qui sont Sénégalais ou de toutes sortes de pays de ce côté-là, ils m’en parlent souvent, donc, par eux, j’arrive à voir à peu près comment c’est là-bas.
Et vous avez déjà essayé d’autres styles ?
Ah oui, là je fais de la science-fiction, des engins style Star Wars, j’ai fait un peu d’humour en BD et en tableaux, beaucoup de portraits ou des paysages fantastiques, j’essaye de varier pour casser les habitudes.
Avez-vous des projets ?
Là, je bosse sur le thème des femmes guerrières, donc j’ai déjà fait une Japonaise, une Africaine et deux vikings. Et je suis en train de travailler sur Jeanne d’Arc, mais à ma façon.
Quelles sont vos inspirations ?
Si on s’inspire de l’actualité, on se met une balle. Moi je prends des bouquins et je discute beaucoup avec mes enfants, mes petits-enfants, on part sur des thèmes qui les intéressent et après je bosse dessus, de mon côté. Mais ils sont sévères, ça rigole pas avec eux, quand ils n'aiment pas, ils n'aiment pas (rires).
Propos recueillis par
Pierre Damois, 2C,
Camille Delamotte
et Maryam Dahoui, 2EB
Cover club, un trio qui a de la reprise
Interview
Olivier Piquet, professeur d'anglais à Jeanne d'Arc et membre de Cover club.
Comment vous êtes-vous connus ?
On est trois dans le groupe. J’ai connu Yann (Giboudeau) à Jeanne d’Arc. Quant à Matthieu (Maurel), je fais de la musique avec lui depuis l’adolescence.
Quelles sont vos influences musicales ?
De la pop anglaise. Après, chacun a ses petites spécificités. Moi, c'est la chanson française. Il y en a un qui aime bien les Beatles, l’autre le Punk rock.
Comment Cover club est-il né ?
Le groupe est né en 2013. L’idée, c’était de créer un petit groupe acoustique pour répondre à la demande d'un club de vacances très connu qui cherchait un groupe de reprises. D'où le nom "Cover club".
Comment choisissez-vous les reprises ?
Le choix est difficile. Déjà, il faut que la chanson plaise à tout le monde dans le groupe. Et puis il faut que ça parle à plusieurs générations, que cela soit abordable.
Comment vous êtes-vous adaptés au contexte sanitaire ?
On a commencé à mettre de petites vidéos sur Internet pendant le 1er confinement parce qu’on ne pouvait pas se voir et qu’on était très tristes. Chacun chez soi, on s’enregistrait. A la fin, on faisait un montage.
Quels moyens de diffusion utilisez-vous ?
Facebook, Instagram. C’est la course aux petits pouces ! Là, on poste de plus en plus nos vidéos sur YouTube. Et Yann vient de nous inscrire sur Tik Tok.
Avez-vous fait des concerts ?
Avant le confinement, on jouait dans des cafés concerts ou dans des clubs de vacances. Ou alors pour des événements privés type anniversaires, cocktails de mariages ou séminaires pour les entreprises.
Quels sont vos projets pour l’avenir ?
Proposer nos chansons sur toutes les plateformes de streaming en audio du type Deezer, Spotify. On a un autre projet : faire des micro émissions de 5-10 minutes où on va jouer un ou deux morceaux.
Parlez-vous de Cover club à vos élèves ?
C’est souvent eux qui en parlent parce qu’ils tapent parfois nos noms dans Google et tombent sur des trucs. Donc ça se sait toujours.
Avez-vous eu des réactions d’élèves particulières ?
Oui. Par exemple, « Oh, la tête que vous avez sur cette vidéo ». Mais pas trop sur les chansons. Je pense que ça ne correspond pas aux musiques qu’ils écoutent. Mais ça peut les faire marrer de voir les petites vidéos.
Propos recueillis par
Léonie Pézier et Pierre Damois, 2C
Vie scolaire : à l'écoute des élèves
Témoignages
Charlotte Fortin et Ludivine Lefebvre, surveillantes principales sur le site de Gaulle.
Parcours
C.F. J’ai passé un bac STT, ce qui correspond aujourd’hui à un bac STMG. Ensuite, je me suis réorientée, je suis allée à la fac où j’ai obtenu une licence en Sociologie et en Géographie.
L.L. Après mon bac STMG, j’ai obtenu un DUT GEA (Gestion des Entreprises et des Administrations), option Ressources Humaines. J’ai été surveillante dans un collège pendant 6 ans et je suis ici depuis 4 ans.
Missions
C.F. En tant que surveillante principale, j’ai en charge l’équipe de surveillants. Je m’occupe des sections professionnelles notamment en ce qui concerne le suivi des élèves, le comportement et l'assiduité. Je vérifie la présence des élèves et leurs motifs d’absence et de retard. Je suis à l’écoute des élèves afin de les aider au mieux.
L.L. Je suis surveillante principale du lycée pour les sections générales et technologiques. Je veille à accompagner au mieux les élèves dans leur scolarité à Jeanne d’Arc, à prévenir les parents quand les élèves sont absents. Je veille aussi à ce que les retenues soient bien faites. J’ai également des tâches de surveillance dans les couloirs et je veille à ce que tout fonctionne correctement.
Projets
C.F. J’aimerais, dans un futur plutôt lointain, devenir Cadre Educatif. Pour le moment, mon poste de surveillante principale me suffit et me plait énormément parce qu’il permet de concilier ma vie de maman à l’extérieur avec mon travail grâce aux horaires souples.
L.L. Mon projet, c’est de rester à Jeanne d’Arc parce que c’est un super établissement et je me sens très très bien ici. Pour le moment, je suis à ce poste, je n’ai pas envie de faire autre chose, mon travail me plait entièrement.
Tim Rigoult et
Julien Dangremont, 2C
Bonnes occasions pour une bonne action
Osons l’altruisme ! La classe de 1ère année CAP EPC (Equipier Polyvalent du Commerce) du site Coty lance un appel au don d’objets de valeur à mettre en vente au profit de FOP France.
Comment vous est venue cette idée ?
Nous avons rencontré Mathilde Doudeau qui nous a présenté l'association FOP France (Association française sur la Fibrodysplasie Ossifiante Progressive) et par empathie nous avons souhaité lui apporter notre soutien pour faire avancer la recherche médicale.
Que proposez-vous concrètement ?
Dans le cadre de nos études nous pouvons proposer nos services pour assurer des collectes et des mises en vente. Cela a été expérimenté récemment avec la vente d’une guitare électrique Samick San 450, cotée à l’argus 200 euros, qui nous avait été remise pour ce projet.
Comment s’est déroulée l’opération ?
Après avoir reçu l’instrument nous avons fait des recherches pour identifier le modèle, vérifier sa cote afin de proposer une estimation correcte. Nous avons constaté l’état général, effectué un entretien de l’objet. Pour réaliser l'annonce, nous avons pris des photos et rédigé un énoncé de vente accrocheur. Avec le logiciel Photoshop, nous avons conçu une affiche en couleurs au format A3. Une fois imprimée en plusieurs exemplaires, nous l'avons posée en différents endroits stratégiques du lycée (accueil, cafétéria...). Rapidement, un acquéreur s’est présenté et la vente a été officialisée le 12 janvier dernier.
Pour répondre à l’appel au don, comment vous contacter ?
Si vous avez des objets de valeur qui ne servent plus, oubliés dans le grenier, au fond d’une armoire, pensez à FOP France. Apportez-les au lycée Jeanne d’Arc (contact : classe 1 CAP EPC / enseignants : Christelle Vauchel et Olivier Labbé).
Cela donne une seconde vie aux objets et permet surtout de faire une bonne action pour l’association FOP France (contact : mathilde.doudeau@fopfrance.fr).
La classe de CAP EPC
(propos recueillis par
Christian Onyemuche Alozie,
1CAP EPC)
Pour soutenir FOP France d'une manière simple et gratuite :
1) Téléchargez sur votre ordinateur, tablette ou smartphone le moteur de recherches solidaires Lilo.
2) Cumulez des gouttes d'eau grâce à vos recherches (1 recherche = 1 goutte).
3) Reversez régulièrement ou automatiquement vos gouttes d'eau à FOP France. Lilo transforme vos gouttes d'eau en argent pour les associations. A vos recherches !

"Favoriser la tolérance"
Interview
Stéphanie Audebert, présidente d'Asperger Family.
Pourquoi cette association ?
J'ai créé Asperger Family en 2013, pour rompre l’isolement des familles confrontées à l'autisme. Elle compte aujourd'hui 141 adhérents. Nous œuvrons pour l’inclusion sociale, scolaire et professionnelle. Le rôle est aussi d’alerter les institutions pour prévenir des difficultés de parcours scolaire.
Que proposez-vous ?
Des ateliers de socialisation, de recherche d'emploi, des temps de répit scolaire, destinés aux enfants de primaire et aux collégiens, qui permettent d’appréhender les apprentissages différemment. Nous accompagnons les familles dans leurs démarches auprès de la MDPH (Maison départementales des personnes handicapées). Nous proposons des moments de convivialité. Nous organisons un forum de l'autisme pour rendre visible l'invisible et favoriser la tolérance.
Quels sont vos projets ?
Nous nous réjouissons de l’ouverture de la Maison Bleue, un GEM (Groupe d’Entraide Mutuelle), parrainée par notre association. L’Agence Régionale de la Santé a retenu notre candidature. C’est une belle aventure humaine.
https://aspergerfamily.com / Facebook aspergerfamily
Propos recueillis par Arthur Audebert, 2PSN
"Un diplôme et deux ans d'expérience"
Interview
Claire Luquet, responsable de la section BP Pharma.
Quels sont les objectifs de cette formation ?
Obtenir le Brevet Professionnel de Préparateur en Pharmacie. Il se prépare en alternance, les 19 alternants sont 2 jours par semaine au CFA où ils suivent des cours théoriques et pratiques, et 3 jours dans une pharmacie. Au bout de deux ans, ils auront leur diplôme et deux ans d'expérience en tant que préparateur en pharmacie.
A qui s'adresse cette formation ?
Nous recrutons des élèves qui ont le bac : des bacs généraux ou des bacs ST2S (Sciences et Technologies de la Santé et du Social) ou STL (Sciences et Technologies de Laboratoire), éventuellement des bac Pro ASSP (Accompagnement, Soins et Services à la Personne) ou des personnes en reconversion. Pour s'inscrire, il est bien de trouver une pharmacie pour l'alternance et, en parallèle, de compléter le dossier sur le site du lycée à la rubrique "Campus enseignement supérieur".
Quel est le profil des candidats ?
Des personnes qui sont intéressées par un côté scientifique et technique, et un côté relation avec le client / patient. Des personnes qui souhaitent travailler en alternance. La formation est gratuite et rémunérée au pourcentage du SMIC suivant l'âge et l'année de formation. Nos apprentis sont des salariés, ils travaillent toute l'année et ont 5 semaines de vacances.
Quand la formation a-t-elle commencé ?
Cette année ! En septembre 2020. Pour cette première promo, les cours ont lieu sur le site Coty. L'an prochain, on aura deux promos sur le site de Gaulle, dans les nouveaux bâtiments. Il y aura deux salles de classe et un labo. C'est une formation qui a pour vocation d'accueillir 15, 16 apprentis pour individualiser l'enseignement. L'équipe est constituée d'enseignants et, pour les matières techniques, de pharmaciens et de préparateurs en pharmacie.
Quelles sont les possibilités d'évolution ?
La plupart du temps, un apprenti qui obtient le BP travaille. Il peut aussi préparer un Brevet de préparateur en pharmacie hospitalier ou, après plusieurs années d'expérience, encadrer une équipe, se spécialiser dans la vente de produits d'hygiène, de diététique et de cosmétique.
Propos recueillis par Célya Hénaut et Cyprien Valentin, 1STMGA
A la découverte des entreprises de biotechnologies normandes
Les élèves de Première STL ont choisi de présenter l’entreprise normande TargEDys.
Que fait TargEDys ?
TargEDys est une entreprise française fondée en 2011 par des chercheurs de l’INSERM. Son laboratoire est situé à Rouen et ses bureaux à Longjumeau. Ses chercheurs, qui étudiaient le microbiome intestinal, ont découvert une entérobactérie, Hafnia alvei, qui serait responsable de la sensation de rassasiement.
C’est ainsi qu’ils ont décidé de concevoir des compléments alimentaires pour lutter contre la prise de poids et l’obésité. En 2016, ils reçoivent le prix du concours mondial de l’innovation Grants. Deux ans plus tard, ils lancent leurs essais cliniques pour Probiosatys, leur technologie en complément alimentaire permettant de moduler l’appétit des personnes en surpoids. Le complément alimentaire Enterosatys sera commercialisé en 2019.
Comment marche cette technologie ?
La bactérie Hafnia alvei produit des métabolites qui empruntent l’axe dit « intestin-cerveau ». Le microbiote intestinal influence des interactions entre le cerveau et les fonctions intestinales périphériques.
Quel usage thérapeutique ?
TargEDys compte réutiliser sa technologie pour un effet inverse : faciliter la prise de poids en créant une sensation de faim. Le but ? Permettre aux personnes ayant des troubles de l’alimentation de réguler leur appétit.
Lola Géhan, 1STL
Transport et environnement
Transports doux
On appelle "transports doux", des transports qui n’émettent aucun produit polluant lors de leur utilisation, comme les vélos et trottinettes (non électriques), les rollers, la marche à pied, la planche à roulettes, etc. Aujourd’hui les transports doux sont de plus en plus utilisés, et ce, pour plusieurs raisons : d’abord parce qu'ils sont relativement peu onéreux et écologiques. Mais aussi parce que, pour certaines personnes, ils offrent une bonne opportunité de pratiquer une activité physique.
Transports écologiques
Ce sont des transports qui émettent peu ou pas de produits polluants par personne, comme les transports en commun (bus, tramways...), les vélos ou les trottinettes électriques. Ces transports offrent une bonne alternative aux transports doux, notamment pour les personnes peu sportives. A cause du coût de l'abonnement, ces transports reviennent généralement plus chers que les transports doux.
Proposition
Aujourd’hui, au lycée, il n’y a ni endroit dédié, ni endroit clos pour l’emplacement des transports doux. Nous proposons de créer un endroit clos pour garer les différents moyens de transports utilisés par les élèves, ce qui les inciterait davantage à utiliser des transports doux et écologiques.
Edouard Bachellier, Nathan Levasseur, Roman Macé, Jules Jourdain et Eloïse Frébou, 1G
Pour un tri efficace
Pour protéger notre planète, le lycée respecte le tri sélectif. Des points de collecte sont présents pour les piles, les bouchons et les emballages.
Pourquoi trier ?
Les piles sont dirigées vers des centres de regroupements régionaux puis envoyées dans des centres où elles sont séparées en fonction de leur catégorie. Les différents matériaux extraits sont ensuite réutilisables. Les bouchons partent dans des déchèteries où des associations les récupérent afin de créer des fauteuils roulants ou des ordinateurs. Quant aux bacs jaunes qui contiennent les déchets plastiques recyclables, ils sont vidés au centre de tri. Les emballages et papiers vont passer sur une chaîne pour séparer les différentes matières. Celles-ci, à l’exception des papiers, sont ensuite compressées, mises en balles et envoyées dans des usines de recyclage.
Propositions
Des bouchons sont parfois retrouvés dans les bacs jaunes. Nous proposons de créer des affiches plus visuelles pour trier correctement les déchets et d'ajouter des poubelles jaunes dans la cour en mettant à côté un point de collecte pour les bouchons.
Solenn Levesque, Emma Hillion, Héloïse Nothias, 1G
Des feutres nouvelle génération
La majorité des professeurs utilise des feutres polluants qui s’usent très vite. Des solutions existent pourtant.
Constat
Les feutres utilisés pour écrire au tableau sont très polluants car ils sont constitués d’un bouchon en polypropylène et d’une pointe en polyester. Leur encre est à base d’alcool et ils contribuent à épuiser les nappes de pétrole. De plus, ils s’usent très vite, ils ne durent qu'un mois environ ce qui revient très cher et engendre de nombreux déchets difficilement recyclables.
Proposition
Pour contrer cette pollution, le lycée Jeanne d’Arc a mis en place une boîte où trier les feutres usés dans la salle des professeurs. Ils sont ensuite récupérés par la société Terracycle pour être recyclés en produits finis. C'est une bonne initiative mais nous proposons une autre alternative : les crayons biodégradables. Certains professeurs, comme Sandrine Savéan, professeure d'histoire-géographie, les ont adoptés. Ce sont des crayons multi-surfaces qui peuvent être utilisés sur des tableaux blancs. Ils s’effacent avec un chiffon humide. Bien qu'un peu plus chers à l'achat, ils durent beaucoup plus longtemps que les feutres classiques et ne produisent que très peu de déchets.
Mathilde Boucher, Elody Blot-Lauréat, Sohane Fruhauff,
Zoé Langlois, Ella Hauville et Fanny Lemieux, 1G
Des produits bio et locaux !
Chaque mardi, de 16h à 18h, sur le site du Parc, les Terminales CAP Vente option Produits Alimentaires du site Coty, accueillent des adhérents de l’AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne).
Grâce à leurs actions, les élèves proposent aux Havrais de bénéficier de bons produits bio et locaux : pains spéciaux, brioche, légumes et fruits de saison, produits laitiers et œufs. Les Terminales VPA réalisent donc une partie de leur programme scolaire en pratique sur le terrain (réception de marchandises, contrôles quantitatifs et qualitatifs, vente sur stand, gestion du fichier client) encadrés par leurs professeures Mathilde Doudeau et Carole Merieult.
Pour M. Barthélémy, qui participe à l’AMAP depuis 3 ou 4 ans, c'est un moyen d’avoir un prévisionnel sur le chiffre d’affaires, il n’y a pas d’échange d’argent avec le client.
Raoul, employé par l’exploitation agricole Périer, aime quant à lui le déroulement, l’accueil, le bon esprit ainsi que le rapport avec une clientèle fidèle.
Du côté des consommateurs, c’est la satisfaction de manger bio, local, de soutenir les petits producteurs locaux de l’AMAP et de soutenir le projet du lycée. Ils valorisent également la qualité, quantité et mixité des produits.
Ophélie Sylvie, Corentin Ollivier, Margaux Recher, Syrine Rassaa, Amandine Brun, Yaya Diakite, Lison Ferry,
Clémence Josserand, TCVPA
"Sans les livres, il n’y a pas de vie"
Interview
Catherine Bernet, professeure de français, histoire-géographie et arts appliqués
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis professeure à Jeanne d’Arc depuis 1981. Par ailleurs, j’ai toujours fait quelque chose d’autre à côté de mon métier : ou bien écrire des articles en lien avec les arts plastiques ou bien proposer des expositions. Et puis, à partir de 2011, ouvrir une petite maison d'édition : Rue du départ.
Quel genre de livres éditez-vous ?
Ce sont des romans noirs parce que je fais partie d’une association qui s’appelle "Les Ancres noires" qui organise "Polar à la plage", un festival qui a lieu une fois par an à la plage. Ce festival reçoit une vingtaine d’auteurs de romans noirs, de romans policiers et aussi des auteurs de BD. Et donc, je me suis dit "puisque je rencontre des gens comme ça, pourquoi ne pas leur demander de me passer un texte".
Pourquoi avez-vous décidé d'éditer des livres ?
Parce que pour moi, les livres, c’est très important. S’il n'y a pas de livres, il n’y a pas de vie. Après on peut vivre plein de choses à l’extérieur mais on a plus de chances de vivre des choses avec des bouquins que sans. Et puis j’ai toujours lu, ça toujours été important pour moi.
Avec qui travaillez-vous pour les illustrations ?
Avec Eric Enjalbert, un professeur d’art appliqué qui, avant d’être à Jeanne d'Arc, était à la fac et au lycée Saint-Vincent-de-Paul où il donnait des cours en lien avec le design et le maquettisme. En 2011, je lui ai demandé si mon projet l'intéressait et il m’a dit oui. On a commencé à travailler ensemble et on travaille encore ensemble maintenant.
Comment choisissez-vous vos auteurs ?
Ça a d’abord été des auteurs de romans noirs que j’ai pu rencontrer par le festival. Et puis, des personnes qui m’ont raconté des choses qui m’ont sidérée et donc ont fait que j’ai eu envie de les éditer.
Est-ce difficile de concilier votre activité de prof et d’éditrice ?
Je suis un petit éditeur. Je ne fais pas beaucoup de livres parce que je n’ai pas beaucoup de temps. Je ne vais pas chercher trop loin les auteurs car je me dis que je ne peux pas leur apporter énormément par rapport au marché de l’édition. En ce moment, les petits éditeurs sont très fragilisés. Les très gros éditeurs sortent beaucoup de bouquins avec une couverture médiatique importante. Pour les petits, c’est plus compliqué. En général, les libraires me proposent de prendre les livres en dépôt vente. J’ai eu aussi la chance d'aller sur des salons : Le salon du livre à Paris, où les régions ont un stand depuis plusieurs années, mais aussi L’autre livre, qui est un salon pour la petite et moyenne édition. Et le salon de Caen.
Quels sont vos projets en tant qu’éditrice ?
Un petit livre devrait sortir dans la collection “Voyageurs” : “Ça va ? ça va...” sur différentes catastrophes, en prenant comme support des ateliers d’écriture.
Propos recueillis par
Célya Henaut, 1STMGA
Wattpad, Webtoon... les ados lisent !
On dit que les adolescents ne lisent plus. Deux plateformes de lecture en ligne, particulièrement appréciées des jeunes, semblent pourtant indiquer le contraire.
Présentation
Wattpad est une plateforme en ligne et une application pour lire des histoires, qu’elles soient inventées ou non comme des fanfictions (récit que certains fans écrivent pour prolonger ou modifier un texte original). Tous les utilisateurs de Wattpad peuvent lire et écrire des histoires. Certaines d’entre elles sont mises en avant par la plateforme qui, selon vos goûts, ajuste les suggestions. Par exemple, si vous êtes fan de science-fiction, la plateforme vous suggèrera des histoires qui devraient vous plaire.
Webtoon est un site ou une application gratuite. Ce sont des personnes indépendantes qui créent leur BD. En fonction de leur nombre de vue, les auteurs gagnent plus ou moins d’argent. Le lecteur peut choisir le style qu’il aime. Grâce au moteur de recherches, Webtoon va vous proposer des histoires en fonction de vos goûts. Il y a du fantastique, des comédies, de l’action... La plateforme propose un top de meilleures séries et met en avant les publications récentes.
Pourquoi un tel succès ?
Au-delà de ces deux exemples, il existe en 2021 de nombreuses autres plateformes pour lire en ligne. Les auteurs des histoires sont eux-mêmes des adolescents qui s'inspirent de leurs expériences ou des fans qui souhaitent prolonger leurs fictions préférées. C'est aussi plus plus facile à lire et surtout plus interactif : les lecteurs peuvent intervenir, publier des commentaires, voire influencer le cours de l'histoire. Et comme il s'agit d'une application sur smartphone, on peut y accéder quand on veut, où on veut. Gratuitement !
Zoom sur True beauty, série adaptée d'un Webtoon
True Beauty est un webtoon sud-coréen écrit par Lee Si-Eun. Il a récemment été adapté en k-drama (série sud coréenne). C'est l’histoire de Lim Ju-Kyung, une jeune fille harcelée pour son apparence. Elle découvrira le maquillage qui changera complètement sa vie en la rendant belle et populaire. Mais un garçon nommé Suho, plutôt beau mais très froid, découvrira son secret.
Célya Hénaut, 1STMGA, Lina Chagroune, 2C, Clémence Mouzarine, 2B, Fleur Simon, Camille Delamotte, Maryam Dahoui, 2EB
Mots du matin : "Tout le monde peut participer"
Interview
Charlotte Guérin, animatrice pastorale.
Quelle est la nouvelle formule des mots du matin ?
Les mots sont enregistrés et diffusés en même temps sur tous les sites : De Gaulle, Le Parc, Coty, Dolfus.
Comment sont choisis les thèmes ?
Nous les avons choisis au mois de juin. Ils ont été validés par Franck Levasseur. Puis, nous avons diffusé un tableau sur lequel les professeurs peuvent inscrire leurs classes. C'est un tableau pour toute l'année. Nous nous sommes inspirés du calendrier de l'actualité, comme la semaine bleue consacrée aux personnes âgées. Nous nous sommes également inspirés de l'actualité du pape François qui toutes les semaines a une intention de prière particulière qui correspondait parfois à notre thème d'année, l'altruisme.
Qui peut participer ?
Tout le monde peut participer : les professeurs comme les élèves. Certains thèmes rentrent dans le programme d'une matière scolaire, comme un événement historique. Le mot du matin peut alors être un support pour le programme. A titre individuel, il faut venir me voir avec une chanson.
Propos recueillis par
Fleur Simon, 2EB
"On s'exprime à travers un personnage"
Interview
Alieta, Michael le cosplayeur et Eri Zoldick, cosplayeurs et membres du club manga du site Coty.
Comment avez-vous découvert le cosplay ?
A. Il y a un an grâce à Michael le cosplayeur.
M. Un ami m'a fait découvrir Undertail, j'ai découvert un univers. Je suis allé à la Japan expo et j'ai fait mon premier cosplay placard (utilisation de ses propres vêtements), puis je me suis vraiment lancé.
E. Vers 12 ans, par les conventions qui passaient à Gruchet-Le-Valasse, je suis allée voir sur Internet et j'ai fait mon premier cosplay.
Quel budget mettez-vous dans vos cosplays ?
A. Je fabrique tous mes cosplays. Je privilégie le tissu trouvé au marché qui est très peu cher. J'utilise beaucoup de colle textile pour faire les vêtements. Souvent, j'utilise les mêmes perruques ou les mêmes accessoires pour différents cosplays.
M. : Je fais certains costumes de A à Z. Mes perruques coûtent entre 10 et 40 euros. Des amis m'offrent des cadeaux pour mes cosplays. Ça ne revient pas très cher si on fait ses tenues soi-même.
E. Un cosplay me coûte environ 70 à 90 euros. Le plus cher m'a coûté 120 euros. J'aimerais faire mes cosplays moi-même mais pour bien faire les choses, il faudrait que j'apprenne à coudre.
Comment réagit votre entourage ?
A. Ça leur est égal à partir du moment où je fais une activité manuelle et que je ne suis pas devant les écrans. Et puis, je paie avec mon argent de poche mes costumes.
M. J'ai initié ma famille au cosplay.
E. Mes parents aiment bien, ils me prennent en photo. Mon père est passionné par les mangas.
Quelle est votre définition du cosplay ?
A. Cosplay veut dire jouer déguisé. Le cosplay permet d'être plus ouvert. On s'exprime à travers un personnage, ça nous permet de mieux accepter certaines choses et de nous accepter.
M. C'est pour s'amuser, rencontrer des personnes.
E. Le cosplay donne confiance en soi, ça permet de se sentir bien dans sa peau parce qu'on s'amuse, ça fait faire un peu de théâtre, quand tu fais du cosplay, tu joues un personnage.
Propos recueillis par Clémence Mouzarine et Lina Chagroune, 2C
Mots du matin : "Une expérience plus drôle que stressante"
Témoignages
Elea Le mot du matin est un très bon moyen de s'entraîner à l'oral. Il suffit de s'enregistrer à l'avance donc pas besoin de stresser. Cela permet de s'exprimer sur certains sujets, de partager des informations. J'ai beaucoup aimé faire un mot du matin sur l'engagement. J'ai pu en apprendre davantage sur ce sujet.
Emma Le concept est très intéressant. Tout le monde peut écouter ce que l’on a à dire. On peut apprendre et partager des informations sur de nouveaux sujets.
Florentin C'est vraiment très sympa à réaliser. C'est drôle de choisir une musique et ensuite d’entendre la voix de ses amis diffusée dans tout le lycée. C'est aussi enrichissant.
Hugo J’ai aimé faire le mot du matin, bien qu'à première vue ce fut stressant. Ce n’est pas si difficile, il faut simplement être intéressé par le sujet. Choisir une musique que l’on aime ou en lien avec le thème. C'est très amusant de s’entendre parler dans les enceintes de toute l’école, on ne reconnait pas vraiment sa voix. C’est aussi une manière de s’exprimer en toute liberté dans la totalité du lycée. Lorsque notre enregistrement est diffusé, on ne peut pas s'empêcher d'être mal à l’aise en s’entendant. Mais c’est une expérience plus drôle que stressante.
Elèves de 1ère STMG A
Faire équipe avec les garçons
Témoignage
Camille Delamotte, 2GTEB, joue au football dans une équipe de garçons
J’ai commencé le football à l'âge de 6 ans, j'étais la seule fille de l’équipe. Au début, les garçons ne jouaient pas avec moi, ils ne me parlaient pas beaucoup car je suis arrivée en milieu d’année. Au fil du temps, ils ont joué un peu plus avec moi, il y avait une bonne entente dans l’équipe. Quelques filles venaient parfois pour un essai mais renonçaient après l’entraînement. Je suis donc restée la seule fille pendant 2 ou 3 ans.
Lorsque je suis entrée au collège, les entraîneurs ont pu constituer une équipe de filles. Je m’entrainais alors tous les jeudis dans l’équipe féminine et le mercredi avec l’équipe des garçons.
Après une interruption, j’ai repris le foot cette année. J’ai retrouvé des anciens de mon équipe et de nouvelles personnes. Je ne joue plus qu’avec des garçons car pour rejoindre l’équipe féminine, il faudrait que je sois surclassée (c’est comme sauter une classe) car elles ont 18 ans et plus. Pour l’instant, je préfère jouer avec les garçons par rapport à mon emploi du temps et aussi parce que l'échauffement est plus physique, que l'on occupe tout le terrain et que mes coéquipiers ont le même âge que moi.
Camille Delamotte, 2GTEB
Danse de salon, danse de couple
Qu’est-ce que la danse de salon ?
La danse de salon est une danse de couple. Elle se divise en deux catégories : les danses latines et les danses standards. Les latines sont Le cha cha cha, la rumba, la samba, le paso doble et le jive (plus communément appelé le rock). Les standards comprennent la valse, le tango, le quick step et le slow fox. Il y a des compétitions de danse nationales ou internationales, la plus connue est celle se déroulant à Disneyland Paris.
Un peu d'histoire
La danse de salon ou de société a vu le jour en Italie. En 1455, le maître danseur Domenico Piacenza rédige un traité dans lequel il décrit la basse danse. Composée de pas lents, elle commence par une révérence au partenaire. En France, les danses à deux comme la gaillarde, la volte ou la pavane se développent dès le XVIe siècle. Auparavant, l’Eglise n’autorisait que les danses de groupe.
Comment j’ai découvert cette danse ?
J’ai découvert la danse à l'âge de 4 ans, je dansais déjà dans mon salon. J’ai ensuite voulu expérimenter plusieurs types de danses en commençant par la danse de salon. Ça a été un véritable coup de foudre. Cela fait maintenant plus de 10 ans que je la pratique. J’ai fait plusieurs compétitions à Rouen, Paris, Nice...Pierre Damois, 2C
FNAF, du jeu au grand écran
Five night's at Freddy's est une série de jeux vidéos d'horreur, qui connait un grand succès depuis le premier épisode en 2014.
C'est quoi, exactement ?
Développé par Scott Cawton, Fnaf propose une dizaine d'épisodes. On joue un gardien de nuit dans la pizzéria Freddy qui va devoir survivre durant 5 nuits, de minuit à 6h. Il va devoir se protéger des assauts des Animatronics, robots à l'effigie d'animaux.
C'est bien, du coup ?
Le jeu peut plaire de plusieurs façons, de par les mécaniques de son gameplay, son renouvellement et surtout son histoire très mystérieuse qui se complexifie de plus en plus. Les débats et théories autour de certains aspects de l'histoire font d'ailleurs rage sur le web. Scott Cawton, l'auteur du jeu, s'en amuse, allant parfois jusqu'à semer de fausses pistes pour "troller" (mener en bateau) les théoriciens.
Bientôt au cinéma ?
Fnaf sur grand écran, c'est une info qui fait du bruit et suscite des polémiques. Le fait que Scott Cawton n'ait jusqu'à présent aimé aucun des scénarios qui lui ont été proposés faisait craindre un mauvais film. Cependant, tout semble s'arranger puisque le créateur a enfin trouvé un scénario qui lui plait, centré sur un personnage secret. Le tournage, prévu pour cette année et accompagné d'un nouveau jeu, laisse augurer une sortie en 2022. Il n'en fallait pas plus pour ravir les fans.
Julien Dangremont, 2C
Guardian tales
Guardian tales est un jeu vidéo d'action-aventure pour Smartphones Androïd et iOS, sorti le 24 février 2020 en Corée du Sud, puis le 28 juillet 2020 dans le reste du monde.
Ce jeu, développé par Kong Studios et édité par Kakao Games, propose la résolution d’énigmes difficiles dans des donjons épiques. Avec son style graphique en pixel-art rappelant les anciens jeux vidéo tels The legend of Zelda ou Secret of Mana, il ravira les amateurs d'aventures truffées de chemins bien cachés et de combats stratégiques.
Personnalisez votre "team" !
Ce que j’aime aussi dans ce jeu, c'est son histoire très originale, ainsi que les personnages qui vont rejoindre votre équipe et qui ont de multiples utilités. Depuis les tanks (personnages avec beaucoup de points de vie), jusqu’au healer (soigneur), en passant par les archers et les guerriers, vous allez pouvoir forger votre propre "team". L’histoire est composée de 10 mondes en difficulté normale et de 8 mondes en difficulté moyenne. Il faudra bien sûr terminer chaque monde pour pouvoir débloquer le suivant.
Au final, Guardian tales est un jeu d'une grande richesse qui nécessitera pas mal de temps au joueur pour accomplir les multiples quêtes et mini-quêtes proposées. Si on ajoute à ça le fait qu'il soit traduit en français, qu'il fasse preuve d'une bonne dose d'humour et qu'il soit gratuit, on se dit que ce jeu a tout pour plaire.
Tim Rigoult, 2C
