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N° 15 - Mai 2021 | www.lyceejdarc.org |
Vie du lycée : p. 4
Classes dédoublées à l'école La Providence


Sport : p. 10
Interview Paul Le Guen, entraîneur du HAC


Culture : p. 8
A la découverte des saveurs du monde




Culture : p. 9
Interview Fabien Mérelle, artiste plasticien



Visite d'un chantier très prometteur
Le 20 février, un groupe composé d'élèves de l'atelier média, de professeurs et de membres du personnel, a visité le chantier du nouveau site de Gaulle.
Gabriel Bertel, directeur du site de Gaulle et coordinateur du chantier, conduisait cette visite hebdomadaire, apportant aux visiteurs de nombreuses précisions sur le futur lycée. Après avoir écouté ses consignes de sécurité, le petit groupe s'est engagé dans le rez-de-chaussée du bâtiment Nord. A ce niveau, se trouvera le Pôle sport. Celui-ci comprendra deux salles d’évolution sportive de 100-125 m², pouvant accueillir différentes activités : danse, ping pong, musculation... Il comprendra aussi un gymnase multifonctions qui occupera l’équivalent de deux étages de salles de classe !
Des déplacements facilités
Toujours dans le bâtiment Nord, on pourra accéder à la cour principale de l’établissement par ce qui sera le nœud de circulation. Une cage d’escalier permettra de rejoindre le premier étage et le 2ème étage, puis de monter vers ce qui deviendra le parking pour personnes à mobilité réduite (qui auront un accès direct à l’ascenseur). Grâce à une passerelle, on passera d’un bâtiment à l’autre et on accédera à un nouvel ascenseur distribuant l’ensemble de l’établissement. Des communications vont aussi être créées entre les nouveaux bâtiments et le bâtiment Chef-de-Caux. Au dernier étage du bâtiment Nord, on trouvera le restaurant scolaire avec sa terrasse, ainsi qu'une salle permettant de faire des conférences, de recevoir des intervenants.
Dans le bâtiment Sud, où les travaux ont commencé plus tôt, les corps d’état secondaires (cloisons, fenêtres, électricité, chauffage etc.) sont à l'œuvre. Des communications avec le bâtiment des Gadelles seront créées. Au 3ème étage, on trouvera deux salles de techniques professionnelles pour le secteur santé social. Au 2ème étage, s'établira le pôle secrétariat / direction, avec une entrée dédiée aux élèves et une autre aux parents et aux professeurs. Au 1er étage, une nouvelle voie de communication donnera sur l’actuelle filière STI2D du bâtiment Les Gadelles. Le laboratoire de la filière STL sera à ce niveau, avec la plus belle vue de l’établissement. On y trouvera aussi deux salles de classe pour les élèves de STL et STI2D, et un autre laboratoire pour accueillir le BP Pharma. Au rez-de-chaussée, on trouvera un abri à vélo qui fera office de clôture. La nouvelle entrée élèves du lycée sera ici. Dans l'entrée, se trouvera la loge d’accueil et trois bureaux pouvant servir à des professeurs pour rencontrer les parents.
Un chantier qui avance...
Les travaux du bâtiment Sud doivent s'achever au mois de juin pour une utilisation à la prochaine rentrée. Concernant le bâtiment Nord, la date de janvier-février 2022 est retenue, le contexte sanitaire ayant occasionné quelques retards.
Des élèves enthousiastes
A l'issue de cette visite, Clémence, élève de seconde B livre ses impressions : "Cette visite m'a permis d’imaginer la future vie des lycéens du site de Gaulle. J’ai été agréablement surprise par le Pôle sport. Nous disposerons aussi de nouvelles salles de classe très bien équipées !". Tim, élève de seconde C, renchérit : "C’est encore mieux que ce que je pensais, avec notamment un grand restaurant scolaire".
Clémence Mouzarine, 2B,
et Tim Rigoult, 2C








Des jeux pour apprendre
Dans le cadre de leur formation, les étudiants en première année de BTS ESF (Économie Sociale et Familiale) ont organisé, le mardi 16 février, un forum de jeux de société, autour de plusieurs thématiques.
Pour ce faire, ils ont réalisé dans les cours de Mme Fabienne Mabille et de M. Julien Descamps, des jeux de société avec des matériaux divers comme du carton, des feutres, du papier.
Les jeux sont tous préventifs et ont trois objectifs en commun : prévenir, alerter et informer. Le but étant également de faire découvrir les différents thèmes abordés dans ce BTS, comme : l'écologie, l'alimentation, les addictions, le sommeil, ou encore le développement durable.
La crise sanitaire les a empêchés d'organiser ce forum à grande échelle, au sein du lycée. Cependant, les étudiants espèrent qu'ils pourront très vite inviter le public à voyager dans leur univers, à travers les différentes thématiques proposées.
Quentin Dufils, 1 BTS ESF




Les ESF passent à la radio
Des étudiants volontaires en BTS ESF (Economie Sociale et Familiale) ont participé à une émission de radio pour RCF (Radio Chrétienne Francophone). L'occasion pour eux d'aborder des thèmes de société et de présenter leur formation.
Le BTS ESF est une formation permettant d'accompagner des personnes dans les actes de la vie quotidienne. C'est un cursus fondé sur la solidarité, l'accompagnement et l'entraide. Onze étudiants ont souhaité aborder à la radio des thématiques en lien avec leur formation et avec le thème de l'année du lycée Jeanne d'Arc : l’altruisme. Un terme qui est également un des fondements de leur cursus.
Les étudiants se sont enregistrés afin d’intervenir, par groupe, pour aborder une thématique qui leur tenait particulièrement à cœur, comme l’excision qui touche de nombreuses femmes, les Restaurants du cœur ou encore le harcèlement. Ils ont aussi communiqué des informations concernant leur formation et son organisation, notamment les différents publics qu'ils apprennent à connaître dans ce BTS ainsi que les lieux de stage dans lesquels ils peuvent intervenir.
Passer à la radio a permis aux étudiants de s'exprimer librement et d'informer de nombreuses personnes de l'accompagnement social et de l'aide qu'ils pourront apporter dans leur future profession. Cela a été gratifiant et ils ont représenté leur formation avec fierté.
Quentin Dufils, 1 BTS ESF


Classes dédoublées, une chance pour tous
Interview
Aude Villers-Langin, chef d'établissement Ecole La Providence.
Quel est le principe d’une classe dédoublée ?
En France, plus de 20 % des élèves ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux à la fin de l’école primaire. Pour promouvoir la réussite de tous, des niveaux de classe peuvent être dédoublés. Il s’agit de scinder un groupe classe en deux de façon à ce que les enfants puissent être environ 14 par classe. La priorité est laissée aux CP et aux CE1, des niveaux clés pour asseoir les apprentissages.
Quels sont les avantages de ce dispositif ?
Les enfants ont des conditions d’apprentissages privilégiées conduisant vers une individualisation des apprentissages. C’est un projet qui anime toute l’équipe enseignante, de la petite section au CM2. L’équipe de maternelle assure un remarquable travail pour préparer les enfants au CP/CE1. Les enseignantes de CP et CE1 travaillent main dans la main pour l’individualisation des apprentissages. L’équipe de CE2-CM1-CM2 fait un immense travail pour permettre à chaque enfant de prendre son envol dans un plus grand groupe classe. 14 élèves par classe oui… mais sans occulter que ces enfants vont se retrouver en CE2 et qu’il faut faire perdurer la dynamique de groupe. C'est pourquoi les classes sont physiquement côte à côte, pour ouvrir les portes, pour que les élèves puissent naviguer d’une classe à l’autre et vivre des projets ensemble !
Comment avez-vous pu en faire bénéficier votre école ?
Avoir ce dispositif dans l’enseignement catholique est une grande chance ! Convaincu que les enfants que nous accueillons à la Providence doivent avoir les mêmes chances que ceux des écoles de secteur, l’audace nous a conduit à déposer un dossier « Plan National des Réussites ». Soutenus par la direction diocésaine et l’ensemble scolaire Jeanne d’Arc, deux dispositifs ont successivement vu le jour.
Combien d’élèves sont concernés ?
A l’école de la Providence, c’est la classe de CP qui a été dédoublée à la rentrée 2020. Ainsi, 28 élèves ont été répartis en deux groupes. A la rentrée 2021, ce dispositif s’étendra à 28 élèves de CE1.
Les familles sont-elles demandeuses de ce dispositif ?
Ces projets ont été présentés et soutenus par l’Apel (Association de parents d’élèves de l'enseignement libre) de l’école. Je remercie l’Apel qui nous a épaulés pour équiper les classes en numérique et en matériel classe flexible. Les familles se réjouissent profondément que leur enfant apprenne dans des conditions privilégiées. Les sections sont complètes pour la prochaine rentrée… nul doute qu’il faudra anticiper l’inscription de son enfant dès la maternelle pour être dans un parcours d’apprentissage.
Propos recueillis par
Célya Hénault, 1STMGA


Denounce violence against women
In class with Ms Buland, we worked on the place of women in music through rock, country and hip hop, and we also worked on feminism… We talked about Queen Latiffa, Madonna, Joan Jett… Our final task was to create a single with a friend to denounce an issue women have to fight about. Stephane and I wrote the song together.
I was inspired by this task because I have a friend who was raped. So I asked her for permission to speak about her experience because I didn’t want her to feel uncomfortable. She said she didn’t have the best story to talk about regarding harassment or rape. But in the end, she agreed.
This final task was very important to me. That's why I did the best I could. I called Stéphane to ask him to find an instrumental for the song in a melodious tone. Once found, we wrote the lyrics, to find the rhythm and in 2 days the song was written. When we knew that we could publish our song in the JDA News, Alice was very happy for us. I sent her the song and she listened to it. She loved it and she was moved, it really made me happy that she was happy when listening to it. I was scared because I thought she would cry and be sad… Fortunately she was moved with joy.
Stéphane and I were really proud to denounce such a cause and we really enjoyed writing the song together. It was inspiring and gratifying.
Loucas Aubin et
Stéphane Van Geenen, 1STI2D
ALICE (Aubin/Van Geenen)
This is the story of a young girl
Her name is Alice, she is a pom pom girl
She is sublime cool and cheerful
She lives in Galice, she likes football, playful
On September twenty eighth
Her life changed dramatically
When she meets Marius her classmate
He is charming, Little and friendly
Marius saw her wearing a blue jacket
They eat together They like mutually
One night, the drama happened
It was the twenty-eighth and she was raped violently
Pré-Refrain Loucas :
Today, she lives very badly
Because of that she was being harassed
She wanted to end her life
But she didn’t, fortunately
Refrain Loucas + Stéphane x2 :
Let's stop that and fight against it
We must act against rape
Or young girl commits suicide for it
Talk with an adult to try and you don’t escape
Couplet Stéphane :
A woman has the right to dress how she wants
Without being afraid of going out and getting raped
Rape is an unforgivable act
A woman who gets raped, this has a big impact in her life,
If you do that you’re not a Real man
Because the place of women is just next to the man
If we have to sing this song today it’s for Alice who was victim of this vice
All men have to respect all women because men and women merge the pair
All men have to respect all women because men and women merge the pair


Être léger en parlant d'un truc sérieux
Interview
Laurent Boulangé, professeur de Sciences Physiques et auteur des Gros mots du matin tous les vendredis.
Qu'est-ce que le Gros mot du matin ?
Apprendre un mot compliqué avec plein de lettres, l'expliquer rapidement et l'illustrer, autant que possible, avec une chanson. Et c'est aussi l'occasion d'être léger en parlant d'un truc sérieux.
Quand avez-vous eu l’idée du Gros mot du matin ?
Il y a trois ans. Avant cela, je faisais juste une chanson en live le vendredi avant les vacances.
Comment choisissez-vous les mots ?
Par association d’idée. Avant, il n’y avait pas de thème. Si je voulais passer une chanson que je trouvais marrante, j'essayais de trouver un "gros mot" qui allait avec, qui pouvait être expliqué avec la chanson. Maintenant, il y a des thèmes définis par la pastorale, alors je cherche un "gros mot" qui colle avec. Et ensuite, si je trouve la chanson pour l'accompagner, je valide le mot. Ça ne marche que par l’association des deux.
Quand et comment enregistrez-vous les messages ?
J’enregistre ma voix sur un "room studio" et après je monte avec mon ordinateur. Je récupère les sons dans des séries, dans des films et je fais un petit montage derrière.
Préférez-vous le direct ou l’enregistrement ?
Les deux ont leurs avantages. L'enregistrement permet de passer les mots sur tous les sites en même temps. Après, le direct, comme je le pratiquais ces dernières années, c'était un peu plus marrant, un peu plus inattendu. Et puis il y avait le risque de se planter !
Propos recueillis par
Pierre Damois, 2C



Voyage virtuel en Espagne
Dans l'incapacité de voyager et de pouvoir faire des échanges culturels, du fait de la situation actuelle, il ne restait qu'une seule solution : le voyage virtuel.
C'est ainsi que nos professeures d'espagnol, Mme Alison Burel et Mme Delphine Cardin, ont offert à nos classes de Première Générale et de Terminale STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion) l'opportunité de pouvoir échanger avec des lycéens espagnols. Le lycée d'Almerimar, dans la région d'Almeria en Espagne, a répondu présent et, depuis deux mois, nous avons la chance de pouvoir correspondre avec certains de ses élèves qui apprennent le français. Par le biais des réseaux sociaux et / ou de lettres que nous échangeons par mail, nous discutons, soit en français, soit en espagnol.
Les voyages entre pays étant interdits, notre projet est de procéder à une visite de nos villes respectives par vidéos que nous nous envoyons. Nous allons ainsi pouvoir découvrir l'Espagne, et eux la France, tout en restant chacun chez soi ! Cette alternative permet d'échanger avec des jeunes venant d'un autre pays de manière différente et plus vivante.
Nous sommes vraiment reconnaissants envers nos enseignantes de pouvoir vivre cette expérience et nous la conseillons à tous.
Mathilde Boucher,
Elody Blot-Lauréat,
Fanny Lemieux, 1G


De l'art et des microbes
Le dernier projet de la classe de 1ère STL de Jeanne d’Arc était de faire du microbial art.
En quoi cela consiste-t-il ?
Le principe est de créer des œuvres artistiques en cultivant des bactéries dans des géloses (ou boîte de Petri), en se servant des caractéristiques des bactéries (comme leur couleur, leur aspect etc.) et en ensemençant les géloses de manière à ce que lorsque les bactéries se développent, elles fassent apparaître le dessin.
Quelles sont les bactéries utilisées ?
Trois bactéries étaient disponibles au laboratoire :
- Micrococcus luteus, une bactérie qui donne une couleur jaune à ses colonies (regroupement de micro-organismes visible à l'œil nu). C’est une bactérie non pathogène présente dans le sol, dans l’air, sur la peau des mammifères. M. luteus est une bactérie qui se cultive facilement.
- Streptococcus pyogenes, une bactérie qui donne une couleur blanche à ses colonies. Elle est potentiellement pathogène et son milieu de vie est spécifiquement l'Homme.
- Serratia marcescens, une bactérie pathogène qui donne une couleur rouge à ses colonies. Elle se retrouve souvent dans les salles de bain car elle a une préférence pour la vapeur.
Lola Gehan, 1ère STL

"Initier les élèves aux métiers du cinéma"
Interview
Julien Lemétais, intervenant extérieur dans l'atelier cinéma Jeanne d'Arc.
Qui êtes-vous ?
Je suis Julien Lemétais, j'anime l'atelier cinéma à Jeanne d’Arc aux côtés de Yann Giboudeau, professeur de Français et d’Histoire-Géographie. Cet atelier a lieu depuis 2018 à raison d'une heure par semaine sur les sites de Gaulle et Coty, pendant toute l’année. A côté de cela, j'exerce le métier de décorateur sur des tournages de films pour le cinéma, pour la télé, principalement sur le Havre et la région.
Sur quoi travaillez-vous avec l’atelier cinéma ?
Comme tous les ans, le projet est la réalisation de deux courts-métrages, un sur le site de Gaulle et l’autre sur le site Coty. Les élèves s’initient aux métiers du cinéma, de l’écriture au montage, en passant par la réalisation, le cadrage, l'acting, etc. Les courts-métrages partent du thème de l’année au lycée. Pour 2020-2021, c’est « l’altruisme ». Les élèves ont le choix du genre et laissent s'exprimer leur créativité en ce qui concerne l'histoire. Même si le confinement modifie le planning de tournage, le but est de proposer un travail terminé en juin.
Parlez-nous de votre métier dans le monde du cinéma.
J'ai longtemps exercé en tant que régisseur, je m'occupais de l’organisation et de la préparation des tournages. Et depuis une dizaine d'années, je suis assistant décorateur au sein du pôle décoration. Je fais aussi « ripper », qui consiste à bouger tous les décors, les meubles, les accessoires etc. Et aussi ensemblier : j’habille les décors de scènes de cinéma.
Qu’est ce qui vous a incité à travailler dans ce milieu ?
J'étais au lycée, je n’avais pas trop de projet professionnel. Je regardais beaucoup de films. J’ai toujours été assez étonné et impressionné par les films que je voyais au cinéma ou à la télévision. Je trouvais ça beau de regarder un film, de s'évader. Et j’ai toujours voulu savoir comment on créait un film. Du coup, j’ai fait des études de cinéma après mon bac et ça a commencé comme ça.
Sur quel autre projet travaillez-vous en parallèle ?
Il y a une série sur Netflix qui s’appelle Mortel, filmée au Havre, à Caucriauville. On a tourné deux saisons déjà, deux années de suite. La saison 2 doit normalement sortir fin mai. Et peut-être qu’il va y avoir une saison 3. Sinon, il y a des clips pour des groupes de musique. Et là, je vais travailler sur un long métrage de la réalisatrice Éléonore Faucher. Le tournage aura lieu entre Rouen et Dieppe au mois de mai pendant un mois et demi environ.
Propos recueillis par
Julien Dangremont, 2C


A l'écoute des migrants
Fabienne Mabille et Pascale Dubourg ont organisé une rencontre entre quatre migrants et les 1BTS SP3S (Services et Prestations des Secteurs Sanitaire et Social).
Pendant cet échange, chacun a partagé son expérience. Hassan vient du Soudan, il a quitté son pays à cause de la guerre et est passé par la Libye, a traversé l’Italie pour arriver en France après 16 heures de marche. Shergul, étudiant en sciences, vient d’Afghanistan, il a quitté son pays en 2015. Il est passé par l’Iran, la Turquie et la Grèce. Coumba, jeune Sénégalaise, a quitté son pays en 2017 pour pouvoir se marier avec son futur époux qui l’accompagnait. Elle a aujourd’hui un bébé de 10 mois. Mariam, jeune Guinéenne, a quitté son pays en 2016 pour mettre sa fille en sécurité et lui éviter l’excision. Sa fille a 3 ans aujourd’hui.
Les étudiants se sont fortement intéressés à leur parcours pour arriver au Havre et les longues démarches à faire. En changeant de pays, les migrants se retrouvent sans emploi, sans domicile, sans famille et sans aucun repère. Ils font face à des difficultés d’intégration et subissent le rejet et la discrimination. « Culture, croyances, population, mode de vie… sont si différents des nôtres, il faut repartir de zéro, c’est un grand bouleversement dans nos vies », explique Coumba. Apprendre une nouvelle langue est aussi une étape difficile. Pour Hassan parlant arabe, l’apprentissage de la langue française a été long et fastidieux. Par ailleurs, la demande d’asile pour obtenir le titre de séjour peut prendre beaucoup de temps, voire même être refusée. Mariam, après un refus, a fini par obtenir son titre de séjour tandis que Coumba l’a eu au bout d’un an. Hassan et Shergul les ont eus avec plus ou moins de difficultés. Sans cette carte de séjour, il y a peu d’avenir puisqu’ils ne peuvent travailler. La peur d’être expulsé et renvoyé dans leur pays est omniprésente.
Touchés par leurs parcours et leurs histoires, les premières années ont décidé de mettre en place une action d’aide pour répondre à leurs besoins. Pour ce faire, ils se sont intéressés aux structures qui leur viennent en aide pour faire leurs démarches, le Secours catholique et le CADA (Centre d'Accueil des demandeurs d'Asile).
Léa David, 1BTS SP3S


Comment diagnostiquer le Sars-Cov-2 ?
Depuis janvier 2020, un virus a été identifié comme responsable de l’épidémie de pneumopathie infectieuse répandue dans le monde depuis décembre 2019 : le Sars Cov2, plus communément appelé Covid-19.
Quelles sont les particularités du Sars Cov2 ?
Les virus possèdent de façon générale un acide nucléique (ADN ou ARN), une capside, des spicules impliquées dans la reconnaissance de cellules cibles, et pour certains une enveloppe. Les virus sont tous des parasites obligatoires (ils doivent infecter une cellule cible et utiliser la machinerie cellulaire pour se multiplier). Le virus Sars Cov2 est un virus enveloppé, porteur de nombreuses protéines (Protéines S, M, E) et d’hémagglutinine. Son acide nucléique est une molécule d’ARN simple brin. Afin d’établir le diagnostic de la covid 19, on utilise une technique de mise en évidence du virus dans un prélèvement naso-pharyngé : le test RT-PCR.
Qu’est-ce qu’une PCR ?
Une PCR (Polymerase Chain Reaction ou réaction de polymérisation en chaîne) est une technique de biologie moléculaire qui consiste à amplifier une molécule d’ADN cible.
Quelle différence avec une RT-PCR ?
Une RT-PCR consiste à amplifier/copier un brin d’ARN. Cette amplification nécessite au préalable de réaliser son brin d’ADNc complémentaire. (RT signifie RétroTranscriptase)
Test RT-PCR pour Sars Cov2 :
Le virus Sars Cov2 possède donc comme acide nucléique de l’ARN. Cet ARN contient les gènes spécifiques du virus. La mise en évidence de la présence de cet ARN spécifique dans prélèvement naso-pharyngé permet donc de diagnostiquer le Covid 19.
La technique RT-PCR permet de recopier le brin d’ARN en synthétisant son brin d’ADNc. Puis des copies de cet ADNc sont réalisées. Il devient alors possible de détecter la présence du virus dans le prélèvement. S'il y a présence d’ARN dans le prélèvement, alors le résultat est positif. Dans le cas contraire, il est négatif.
Terminale Sciences et Technologies de Laboratorie


"La chance d'exercer tous les mandats"
Interview
Agnès Firmin-Le Bodo, pharmacienne et députée de la 7ème circonscription de Seine-Maritime
Quelle est votre profession ?
Mon métier, c’est pharmacien. Je considère que la politique n’est pas un métier, c’est un engagement. Pour l’instant mon engagement a pris le pas sur mon métier mais j’ai choisi mon métier et je l'exerce toujours.
Quelles sont vos fonctions ?
Je suis députée et, depuis le mois de juin, conseillère municipale du Havre et conseillère communautaire de la métropole. Avant, j’étais conseiller départemental. La loi du non cumul des mandats a fait que j’ai dû choisir. Et avant d’être députée, j’étais adjoint au maire du Havre, vice-présidente de la communauté d'agglomération et vice-présidente du conseil départemental. J’ai eu la chance d’exercer pratiquement tous les mandats.
Comment vous êtes-vous engagée en politique ?
A l’âge de 15 ans, j’ai pris ma carte au RPR parce qu'Antoine Rufenacht en était membre et je pensais que c’était la bonne personne pour préparer l’alternance au Havre.
Comment conciliez-vous vos mandats avec votre métier ?
C'est compliqué mais c'est un choix que j'assume pleinement. Assumer son mandat, ça veut dire faire des sacrifices personnels et professionnels.
Quel est votre regard sur la vaccination ?
Le seul moyen de sortir de la crise sanitaire, c'est de se vacciner. La stratégie est décidée par le gouvernement. La problématique, c'est la livraison des vaccins. Il faut à peu près que 70 % de la population française soit vaccinée pour arriver à l'immunité collective. Quand on est protégé, on protège les autres. En tant que professionnelle de santé, je suis vaccinée et je vais vacciner. La vile du Havre est impliquée pour permettre à des centres de vaccination d'ouvrir.
Comment envisagez-vous l’avenir ?
Je pense exercer mon métier de pharmacien jusqu’à la retraite. C'est un métier passionnant. On est à la fois chef d’entreprise et on accompagne les personnes en difficulté. Je ne sais pas si j'aurai envie, en 2022, d'être candidate pour être députée. Je vis les choses au fur et à mesure. C'est un mandat national intéressant, avec des enjeux importants. Je suis, depuis juin, sur la liste d'Edouard Philippe. Le Havre est un engagement de tous les instants. J'ai eu la chance d'y exercer plusieurs fois le mandat d'adjoint au maire, notamment celui d'adjoint au sport. Mon engagement est pour l'instant politique, il ne le sera peut-être pas toujours. Et parfois, on perd aux élections.
Propos recueillis par
Célya Hénaut et
Cyprien Valentin, 1STMGA


Trois plats, trois continents, trois saveurs
Le 16 mars 2021, le club média a organisé un atelier cuisine sur le thème des saveurs du monde.
Sushis et makis
Les sushis et makis sont des mets japonais traditionnels à base de poisson cru. Le makizushi (巻き寿司) signifie “chose roulée''. Il est composé de riz et légumes enroulés d’une feuille d’algue. Les sushis sont composés d’une boule de riz recouverte de saumon. Tous deux s’accompagnent d’une sauce soja (sucrée ou salée), de wasabi ou de lamelles de gingembre mariné. Nous avons choisi cette recette parce que nous nous intéressons à la culture japonaise. Nous avons eu quelques difficultés avec le riz qui était spécial risotto et non japonais, et donc un peu trop collant. Le saumon était fumé et non cru comme il devrait l’être. Le goût était différent, mais le résultat excellent. Nous avons mélangé le riz avec du vinaigre de riz et du sel. Ensuite, l’équipe sushi (Julien, Clémence) a formé des boules de riz puis a déposé une petite tranche de saumon fumé. L’équipe maki (Enguerrand, Maryam et Pierre) a déposé de fines lamelles d’avocat et de concombre sur une feuille d’algue puis a posé un peu de riz dessus.
Pastels
La recette des pastels (beignets farcis de viande) vient du Sénégal. Nous avons préparé la pâte avec de la farine, de la levure, du sel, du beurre, des oeufs et du lait. La pâte était très épaisse et difficile à mélanger. Léonie a fini par mélanger la pâte avec ses mains. Nous pouvons donc dire qu’elle a mis la main à la pâte ! Pendant ce temps, Célya a épluché l’oignon et n’a même pas pleuré ! Puis Pierre et Cyprien ont commencé à faire cuire la viande et les oignons. Célya a fait des ronds avec la pâte, puis Léonie l’a garnie avec le mélange de viande et d’oignons, pendant que Pierre et Cyprien s’occupaient de la friture. Pierre a versé toute la bouteille d’huile de friture dans la casserole, ce qui est essentiel pour la réussite de la recette. Nous avons attendu que les pastels dorent des deux côtés pour les sortir de la friture.
Tiramisu
Nous avons choisi un dessert traditionnel italien : le tiramisu (qui signifie “remonte-moi le moral” en italien). C’est un dessert où des boudoirs sont trempés dans du café puis disposés au fond d’un plat. Ensuite, on ajoute une couche de pâte composée de mascarpone, de jaunes d’œufs, de sucre roux et de blancs montés en neige. Nous avons répété cette opération jusqu’à remplir les deux plats et nous avons saupoudré l’ensemble de cacao. Ce dessert doit être conservé 4h au réfrigérateur avant d’être mangé. Le lendemain, nous avons goûté le gâteau et nous l’avons trouvé “super”.
Camille Delamotte,
Maryam Dhaoui, 2EB,
Léonie Pézier, 2C


..."d'une manière ludique"
Interview
Béatrice Merdrignac, documentariste pour la BD Le Havre.
Quelle est votre profession ?
Professeure de Lettres, j’enseigne le Français Langue Etrangère (FLE) à l’université. J'organise aussi un atelier d'écriture de nouvelles noires. J’écris des polars et je suis présidente des Ancres noires, l'association qui organise le festival : "Polar à la plage". Je travaille aussi avec le CEM (Centre d’Expressions Musicales) et je donne des cours à l'IUT sur les romans de science fiction et sur le polar.
Comment vous est venue l’idée d’une BD sur Le Havre ?
Les éditions Petit à Petit ont demandé au scénariste, Dominique Delahaye, de trouver une documentariste qui puisse raconter l’histoire du Havre. Celui-ci m’a contactée car j’avais déjà écrit divers ouvrages, en tant que journaliste, notamment sur l’équipage du France.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire cette BD ?
J'ai eu envie d'écrire une BD à visée pédagogique, de raconter Le Havre d'une manière ludique et de mettre en valeur le patrimoine de notre région, en donnant envie de visiter les musées.
Comment avez-vous travaillé avec Dominique Delahaye ?
On a déterminé ensemble le chapitrage pour les 2 tomes. L'histoire du Havre commence en 1517 mais il nous semblait important de remonter à la Préhistoire et au Moyen-Age avec la ville d'Harfleur. Je lui ai fourni des anecdotes qui me semblaient dignes d'être scénarisées.
Comment se déroulent vos recherches ?
J'ai lu tous les livres d'historiens sur Le Havre, je suis allée aux Archives municipales et j'ai rencontré les conservateurs des musées.
Propos recueillis par
Fleur Simon, 2EB
"La statue restera pour bien des années"
Interview
Fabien Mérelle, artiste.
Quel est votre parcours ?
J’ai toujours été un enfant rêveur et un dessinateur. Après mon bac ES, j'ai suivi une prépa, les Ateliers de Sèvres, puis je suis entré aux Beaux Arts de Paris. Je suis parti en échange scolaire aux Beaux Arts de Xi’an où j’ai appris un peu de peinture chinoise. A ma sortie des Beaux Arts, j’ai eu la chance d’avoir une exposition dans un lieu qui se nomme Premier Regard, qui m’a permis de me lancer.
Quelles sont vos inspirations ?
Mon travail est autobiographique. Mon inspiration est donc la vie et ce qui s’y passe. C’est commode de se prendre comme sujet d’étude, parce qu’on peut être sans concession sans blesser personne. J’aime aussi beaucoup le cinéma burlesque du début du siècle dernier : Charlie Chaplin, Buster Keaton… il y a dans leurs manières de décrire le monde quelque chose dont je me sens proche et que je résumerais en deux mots : l’émotion et l’absurde.
Pourquoi êtes-vous en pyjama dans vos œuvres ?
Il n’y avait pas de place pour moi aux Beaux Arts et je travaillais chez moi, en pyjama, la nuit. Mon personnage est né de cette contrainte. Puis j’ai compris que le pyjama véhiculait des choses importantes, le rêve, le cauchemar. Et en rencontrant ma femme, juive, en ayant d’elle des enfants qui eux aussi sont juifs, j’ai dû assumer une autre dimension plus terrible encore de ce costume, celle des camps. Un costume n’est jamais anodin et comme n’importe quel signe il faut pouvoir accepter chacune des interprétations qu’on lui fera revêtir.
Quelle est l’œuvre dont vous êtes le plus fier ?
Sans doute le Bout du Monde, parce que sur les épaules de cet homme, il y a une petite fille que je connais bien et dont je suis fier bien plus qu’aucune oeuvre que j’ai pu réaliser.
Comment avez-vous réagi suite à la dégradation de vos œuvres au Havre ?
J’ai été triste, mais pas abattu, je savais qu’il fallait la reconstruire à la minute même où on m’annonçait sa destruction. Cette oeuvre ne m’appartient pas et les nombreux messages que j'ai reçus m’ont conforté dans l’idée de rebâtir, que mon émotion n’avait pas lieu d’être, qu’il fallait se mettre au service de cette tâche.
Pour un été au Havre 2021, cette œuvre sera réinstallée à la plage. Avec quelles mesures ?
La sculpture sera rebâtie dans un matériau bien plus dur à détruire. C’est ainsi que l’on pourra la sécuriser. Le feu ne pourra pas l’atteindre. La statue restera, je l’espère, pour bien des années, nous la concevons dans ce sens.
Quels sont vos projets ?
Des sculptures en Corée du Sud, à Cergy Pontoise. Des expos de dessins en Belgique et ailleurs.
Propos recueillis par
Fleur Simon, 2EB


Raconter Le Havre en BD...
Les éditions Petit-à-petit ont publié en 2016 et 2017 deux docu-BD sur l’histoire du Havre : « Le Havre, de la préhistoire à la révolution » et « Le Havre, des années sombres aux Géants ».
Ces deux volumes réunis racontent l’histoire du Havre de la préhistoire jusqu’aux festivités des 500 ans du Havre, plus précisément le spectacle des Géants par la compagnie Royal de Luxe. Chaque chapitre présente un événement à travers 5 pages de bandes-dessinées et 2 pages de documentation. Une façon originale de lire et de se cultiver !
Fleur Simon, 2EB


"Nous proposons du tennis, du yoga, de l'escalade et de la voile"
Interview
Céline Hecquet, professeure d'EPS.
Quelles sont les options EPS proposées par le lycée ?
En plus des 2 heures hebdomadaires d’éducation physique et sportive, le lycée propose différents enseignements optionnels (3h hebdomadaires) dont l’EPS. Cette année, nous proposons du tennis, du yoga, de l’escalade et de la voile.
Ces activités seront probablement reconduites l’an prochain, sous réserve des conditions sanitaires, bien entendu.
Sur quels critères avez vous choisi ces options ?
Les activités de l’enseignement optionnel EPS doivent être si possible différentes des activités pratiquées en EPS. Chaque année, les activités peuvent changer mais nous gardons une dominante voile sur tout le cursus scolaire de 3 ans. Cette activité paraissait être une évidence : le lycée est à deux pas de la mer et dispose d’un partenariat avec le SNPH (Sport Nautique et Plaisance du Havre) depuis 20 ans.
Par qui sont-elles enseignées ?
Elles sont assurées par des professeurs d’EPS du lycée. Cette année, c'est moi-même et Mme Françoise Donneau qui en avons la charge.
A qui s’adressent-t-elles ?
Tous les élèves de lycée général et technologique peuvent choisir cet enseignement et le conserver un, deux ou trois ans. Un élève peut également le débuter en classe de Première voire même en Terminale et l’arrêter en fin d’année scolaire.
Combien d'élèves ont choisi ces options ?
Cette année, nous avons 12 élèves inscrits.
Quand est-ce que cela a débuté ?
C’est la deuxième année que l’enseignement optionnel EPS existe au lycée.
Est-ce reconduit l'an prochain ?
Oui, cet enseignement est bien reconduit pour la rentrée scolaire 2021/2022.
Cela compte-t-il pour le bac ?
Oui, les options sont évaluées en contrôle continu. Ce sont les notes trimestrielles de Première et de Terminale qui seront prises en compte dans le cadre du baccalauréat et qui serviront à renseigner le livret scolaire de l’élève.
Propos recueillis par
Camille Delamotte, 2EB



"Benzema est mon joueur préféré"
Interview
Paul Le Guen, entraîneur du Havre Athletic Club.
Quel est votre meilleur souvenir de joueur ?
Mes débuts à Brest parce que c'était une belle surprise d'accéder au monde du football professionnel, et la période à Paris parce que j'avais le sentiment de progresser, de jouer dans une équipe capable de gagner des titres.
Votre meilleur souvenir d’entraîneur ?
Les titres avec Lyon, forcément. Mais aussi mes débuts à Rennes. Et puis je vais paraître surprenant mais la période à Oman était aussi très intéressante.
Et comme commentateur ?
Mes commentaires avec Stéphane Guy parce qu' au-delà du travail, il y a une amitié, une complicité.
Que pensez-vous de la saison du HAC ?
C'est une saison difficile, on n’a pas réussi à se situer dans la 1ère partie de tableau. Je pense qu'on a un effectif un peu moins complet que l'année dernière. On a perdu des joueurs comme Kadewere, Pape Gueye ou Loïc Badé.
Et le fait de jouer dans des stades vides ?
On prend moins de plaisir que lorsqu’il y a du public et des moments de partage avec les supporters. Les matchs à huis clos sont différents, on entend beaucoup plus les joueurs entre eux, les commentaires des bancs de touche. Il y a des accrochages à cause de cela. Mais on n’est pas à plaindre, on peut exercer notre métier.
En tant qu'entraineur, quel joueur vous a le plus impressionné ?
A Rennes, c'est Shabani Nonda. A Lyon, Juninho, Diarra, Essien... A Paris, j’ai eu Pauleta. Et au Havre, il y avait Tino Kadewere l'année dernière.
Pensez-vous que l’équipe de France peut gagner l'Euro ?
C'est forcément l'une des équipes favorites de la compétition. Après, c’est tellement aléatoire, avec les matchs à élimination directe. Mais compte tenu du potentiel, des joueurs, de l’expérience de la coupe du monde, l’équipe de France peut jouer le dernier carré.
Que pensez-vous de l'absence de Karim Benzema en sélection ?
Moi, c’est mon joueur préféré, je suis un admirateur de Benzema. Je l’ai lancé à Lyon. Je regrette de ne pas le voir en équipe de France et je préférerais nettement une équipe de France avec lui.
Comment voyez-vous votre futur avec le HAC ?
J’ai prolongé mon contrat de 2 ans. J’ai très envie de continuer, j’ai très envie que les dirigeants en aient envie aussi. J'ai l’ambition de retourner en ligue 1. J’ai envie d'être ici pour un bon moment.
Propos recueillis par
Célya Hénault,
Cyprien Valentin, 1STMG A



