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Sciences p. 8
Des traitements contre la Covid-19
Vie du lycée p. 4
La cantine du site de Gaulle ouvre ses portes
Vie du lycée p. 3
Les élèves de l'AP média interviewent Olivier Piquet
Engagement p. 6-7
Les élèves de Jeanne d'Arc sur tous les fronts

N° 17 - Janvier 2022 | www.lyceejdarc.org |
Fête des talents, c'est (re)parti !
Interview
Olivier Piquet, professeur d'anglais et organisateur de la fête des talents.
Quel est le principe de la fête des talents ?
C'est d'essayer de trouver au lycée des jeunes qui savent faire plein de choses, de les mettre ensemble pour faire une chorégraphie de danse, monter un petit groupe pour jouer de la musique en live, chanter, faire une performance sportive. L'idée c'est de montrer à tout le monde qu'au lycée, il n'y a pas que des élèves qui viennent faire des maths, du français, de l'anglais...
Depuis combien de temps cet événement a-t-il lieu ?
Pendant des années, avant la période Covid, il y a eu un spectacle qu'on a appelé la Fête des Talents. Au départ, c'était juste des élèves qui savaient faire un petit peu de danse, un petit peu de guitare. La première fois, on avait réuni les élèves dans le gymnase du lycée et un petit spectacle s'était improvisé, comme ça, sans trop de préparation. Puis, des élèves et des profs se sont dits qu'on pourrait faire ça mieux et donc on a commencé à voir s'il n'y avait pas une salle de spectacle qu'on pourrait louer et on a loué une salle à Sainte-Adresse. Les années ont passé, de plus en plus de gens ont voulu participer et assister au spectacle. La première salle pouvait accueillir 300, 400 places et on a fini, juste avant le covid, par louer deux années de suite le théâtre de l'Hôtel de Ville. On remplissait la salle avec 800, 900 personnes qui venaient voir le spectacle de Jeanne d'Arc.
Qui pourra y assister ?
Cette année, on va proposer une soirée différente. Le 150ème anniversaire de Jeanne d'Arc se faisant dans les nouveaux locaux, on va pouvoir accueillir, je crois, 600 personnes. Il y aura une Fête des Talents le vendredi 3 juin, mais réduite en durée. Contrairement aux éditions précédentes où on vendait des tickets à la famille et aux amis, seuls les élèves pourront y assister.
Comment les talents seront-ils sélectionnés ?
Dans le cadre de leur chef d'œuvre, deux élèves de Première ASSP B sont chargés de demander à tous les élèves du lycée s'ils seraient intéressés pour présenter un talent. Ensuite, on va constituer un petit jury de profs et d'élèves pour sélectionner les 10 meilleures prestations (danse, musique, chant, démonstrations sportives, sketchs etc.). Les sélections devraient commencer au retour des vacances d'hiver.
Propos recueillis par Emma Rabhi, Loanne Levasseur, 2C et Hector Motte, 2A
"Apporter notre âme à l'extérieur"
Témoignage
Julie Neveu, chargée de communication pour l'ensemble scolaire Jeanne d'Arc depuis septembre 2021.
Parcours
J'ai un DUT Information-Communication, option publicité, à l'IUT du Havre puis un Bachelor à l’école de commerce Audencia à Nantes. A la suite de mon stage de Bachelor, j'ai été embauchée au sein du groupe Inov’On, l’une des premières entreprises qui supprime la barrière de la hiérarchie. Au sein du groupe, j’étais chargée de marketing pour la maison-mère, Chronoflex spécialisée dans le dépannage de flexibles hydrauliques. Deux ans plus tard, j’ai décidé de retrouver Le Havre, ma région d'origine, où j'ai intégré le centre commercial des Docks Vauban en tant que Responsable marketing et communication pendant plus de trois ans. J'ai changé pour découvrir un nouveau secteur qui me tient à cœur, l'enseignement.
Missions
L'objectif est de mettre davantage en avant les divers projets de l'ensemble scolaire et d’apporter une identité commune aux différents établissements : les 2 écoles, le collège, le lycée et le campus Jeanne d'Arc. Ce qui me plaît, c'est la diversité des missions et le fait d'allier stratégie et créativité. Ma mission première aujourd’hui est d'animer les communautés digitales sur les réseaux sociaux et le site Internet en adaptant le contenu à chaque support et établissement. J’interviens plus largement sur l’ensemble des sujets liés à la communication, comme dernièrement la carte de vœux pour laquelle nous avons travaillé avec l’artiste havrais Mascarade. Une belle manière d’asseoir notre implantation locale.
Projets
De nombreux projets se dessinent pour 2022 : les 150 ans, l’inauguration des travaux du lycée, la création d’une visite virtuelle, les Portes ouvertes qui arrivent prochainement… Comment communique-t-on ? A qui ? De quelle manière ? C’est le moment de renforcer la visibilité de nos établissements et formations. Comme en 2021, une campagne d’affichage JCDecaux et radio avec NRJ est prévue, en complément du dispositif classique. Jeanne d’Arc est un ensemble scolaire très dynamique, je suis ravie de contribuer à la mise en avant de ces nombreux beaux projets.
Propos recueillis par Enorig Juhel, 2EB
La nouvelle cantine du site De Gaulle a ouvert ses portes !
Le self a ouvert ses portes à la rentrée de janvier, nous l’avons testé, on en parle.
Le premier jour, il y a du monde qui attend l’ouverture de la cantine. A l’intérieur, les cuisiniers et d’autres responsables s’activent pour que tout soit prêt à l’heure. A midi, la cantine ouvre et les élèves entrent et se servent. Tout n’est pas encore totalement organisé mais le service est rapide et les repas sont chauds. Que ce soit en entrée, plat ou dessert, il y a au moins trois choix différents proposés. Et pour le respect des règles sanitaires, les chaises sont suffisamment séparées.
Le deuxième jour, il y a beaucoup plus de monde, une file d’attente assez longue au départ mais qui se résorbe assez vite. A l’intérieur, malgré l'affluence, il reste beaucoup de places, il faut dire que la salle est très grande. Quand on entre, on doit valider sa carte, prendre un plateau, des couverts et un verre, puis aller chercher entrée, fromage et dessert. On peut ensuite poser son plateau pour aller chercher son plat.
Nous nous réjouissons de l'ouverture de cette nouvelle cantine qui offre aux élèves un vaste espace de restauration, ainsi qu'un lieu de convivialité pour passer agréablement la pause méridienne avec ses amis.
Léandra Vlamynck
et Juliette Mériat, 2C
Au cœur de la cité numérique
Le 30 novembre, la classe de première STMGA (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion) est allée découvrir la cité numérique avec ses professeures, Marie-Pierre Giard et Nadège Faucin.
Emmanuelle Théron, qui travaille depuis un an à la cité numérique pour l’association LH FRENCH TECH en tant que Responsable communication, a montré aux classes de STMG les différentes activités de la cité. Elle est divisée en 2 parties dont un tiers est dédié à la cité numérique et les deux autres sont occupés par l’école de management de Normandie.
La cité numérique met à disposition des imprimantes 3D, des salles d’enregistrement ou même des box équipés d’un ordinateur, d’un fauteuil et d’une imprimante pour pouvoir travailler tranquillement. Son but est d’accueillir de futurs entrepreneurs pour les accompagner dans leur projet de fonder leur propre start-up. De plus, la cité numérique met à disposition de nombreuses salles de réunion pour les entreprises qui souhaiteraient se réunir et faire un point sur leur entreprise.
A la fin de la visite, Igor, un des salariés de la cité, a proposé aux élèves un projet radio consistant à créer leur propre podcast sur un thème choisi par la classe.
Morgane Fouquet, Alexis Burel, Alexandre Elbaz, Adam Adaoui, 1STMGA
Noël réunit les 2ASSPB et les CP
Les secondes ASSP B ont mené avec leur professeure Julie Hédou et l'animatrice en pastorale Charlotte Guérin, un projet avec la classe de CP de Sabine Ansart, directrice de l'école Jeanne d'Arc, sur le thème de Noël.
L’animation s’est déroulée en trois temps. Le 2 décembre, les enfants ont réalisé des couronnes de l’Avent en pâte à sel et des pots de terre en argile. Le 9 décembre, ils ont peint leurs œuvres et planté des bulbes de jacinthe dans les pots de terre. Le 16 décembre, un temps pastoral a eu lieu suivi de chants de Noël et d’une distribution de boîtes de chocolats confectionnées par les secondes.
Les enfants sont repartis avec leur couronne de l’Avent. Les jacinthes sont restées dans la classe de CP pour que les enfants puissent les voir germer. Au printemps, elles seront distribuées aux résidents d’un EHPAD qui devront en prendre soin.
Pour les secondes ASSP B (Accompagnement, Soins et Services à la Personne), ce projet a été une première expérience auprès des enfants et un tremplin pour leur départ en stage en école maternelle. Ils ont fait preuve d’un grand professionnalisme et y ont pris beaucoup de plaisir. Merci à tous les collègues qui se sont mobilisés pour cette animation.
2 ASSP B
"Mon expérience d'étudiant au Canada"
Interview
Sébastien Lebatteux, 32 ans, vit actuellement à Châteauguay à côté de Montréal. Dans le cadre de la section Euro, il a répondu aux questions des Terminales STMG.
Qu'est-ce qui vous a amené
à aller au Canada ?
J'y suis allé pour une thèse en biologie, immunologie et microbiologie. A la fac, juste avant mon Master, je cherchais quelque chose qui correspondait à mon domaine d'intérêt, les vecteurs viraux. Et c'est là que j'ai trouvé mon sujet : l'utilisation de vecteurs adénoviraux pour le traitement du cancer de la prostate.
Comment s'est déroulée la partie administrative ?
Lorsque mon projet a été accepté, plusieurs personnes m'ont expliqué tous les papiers à fournir pour immigrer. Il y a différents permis : permis travail, permis d'études… Si vous y allez pour les études, vous avez juste à obtenir un permis d'études, puisque vous êtes déjà accepté par l'université pour votre projet. Il n'y a pas de problèmes de ce côté là en fait.
Comment sont
les conditions de vie ?
Je dirais que ça dépend : pour l'alimentation la vie est plus chère là-bas. Mais au niveau de l'immobilier, c'est moins cher parce qu'il y a beaucoup plus de place et de terres inhabitées. Les gens ont l'habitude de faire énormément de route.
Au Québec, vous parlez plutôt français ou anglais ?
Au Québec, c'est 100 % français. A Montréal, les gens sont un peu plus bilingues. Dans certaines parties de Montréal, les gens vont être majoritairement anglophones, tout dépend des quartiers. Dans la région du Québec, c'est vraiment francophone.
Est-ce facile de
trouver un emploi ?
C'est plus facile là-bas, surtout pour les petits emplois. J'ai l'impression qu'en France, pour travailler dans une pizzeria, il faut un CV et une lettre de motivation alors que là-bas, les restaurants affichent à l'extérieur "besoin d'employés".
Comment se passe
l'obtention des bourses ?
J'étais sur un projet de thèse, donc j'ai obtenu automatiquement une bourse. Généralement, quand un projet de thèse est mis en place, le budget est automatiquement prévu.
A quelle université
étiez-vous rattaché ?
Laval, mais je n'y étais pas vraiment parce que j'étais en laboratoire. Il y a très peu de cours en thèse. Mais si vous allez faire un semestre là-bas, ça doit être sympa parce que c'est une université assez grande et moderne. Moi je n'étais pas sur le campus lui-même parce que les cours se passaient à l'hôpital.
Est-ce difficile de concilier études, travail et thèse ?
C'est surtout la thèse qui est difficile, dans le sens où il n'y a pas beaucoup de cours. J'ai eu une période où je travaillais, ça prend du temps le soir. Normalement, en tant qu'étudiant, on n'a pas le droit de travailler plus de 20 heures par semaine.
Quel est votre meilleur souvenir du Canada ?
Ma copine, que j'ai rencontré là-bas. C'est une américaine mais elle est au Canada depuis qu'elle a 10 ans.
Propos recueillis par Cyprien Valentin, TSTMG
Ce que les élèves de J. d'Arc attendent du futur Président de la République
Qu’attendez-vous du ou de la futur(e) président(e) de la République ?
Raphaël (2GTEB) : J’attends qu’il incarne la nation et qu’il fasse régner la liberté.
Taïs (TSTI2D) : Qu’il tienne les promesses formulées pendant les élections.
Louane (2GTA) : Qu’il sache s’occuper de la France et assurer sécurité et protection des citoyens.
Loris (1G) : Qu’il apporte de nouvelles idées et qu’il tienne ses promesses.
Clément (1G) : Qu’il tienne ses engagements.
Sarah (1 ASSP) : Qu'il dirige bien son pays et qu'il écoute les citoyens.
Que représente cette fonction à vos yeux ?
Raphaël : Cela doit être un métier dur mais il faut que le Président garde la tête sur les épaules.
Taïs : C’est une fonction très importante pour le pays. C’est celui qui dirige.
Louane : Quelque chose d’important car il représente notre pays.
Loris : Il est à la vue de tous. Il doit assurer, être très bon.
Clément : C’est l’une des fonctions les plus importantes du pays parce que c’est lui qui va faire les choix au nom du peuple.
Etienne (1G) : Il représente la France et doit être à la hauteur de la confiance des électeurs.
Naïl (1G) : C’est la fonction la plus importante de la France, c’est lui qui décide.
Pour vous, les jeune sont-ils assez écoutés ?
Raphaël : Oui et non. On manque un peu de libertés dans certains domaines.
Taïs : Non, encore moins les étudiants qui sont dans des cas difficiles.
Louane : Non, pas assez. Il faudrait qu’il nous écoute plus. Certains d’entre nous ont des avis pertinents.
Loris : Non, on ne leur laisse pas assez la place sur les plateaux télé, devant la presse. On laisse plus la place aux adultes, à ceux qui peuvent voter.
Naïl : Non, comme ils ont moins de 18 ans, ils n’ont pas le droit de vote. Du coup, ils n’ont pas leur mot à dire.
Sarah : Non, on écoute plus ceux qui sont au dessus de nous. On ne cherche pas à savoir ce qu'on pense.
Quels sont les sujets sur lesquels le chef de l’État doit agir en priorité ?
Raphaël : Sur l’économie du pays.
Taïs : La lutte contre le chômage.
Louane : Il faut qu’il soit à l’écoute de ce que les gens pensent et veulent.
Loris : Je pense qu’il doit se concentrer sur la sécurité, mais aussi sur l’environnement.
Clément : Sur le climat, l’environnement.
Sarah : Il n'y a pas un sujet en particulier, ça change en fonction de la période. Avant, c'était les gilets jaunes, maintenant la gestion du Covid.
Propos recueillis par
Kadiva Makonga, 2C,
et Ludmila Oleszkiewicz, 2EA
Electriciens sans frontières
Entre fin mars et début avril 2022, les étudiants de 2ème année de BTS Electrotechnique (ELT) partiront dans le cadre d’un projet humanitaire au Sénégal en lien avec l’association Electriciens Sans Frontières (ESF).
Birkelane est un village situé à environ 200 Km de la capitale Dakar. Il accueillera les étudiants et leurs professeurs pendant 10 jours pour un projet qui sera bénéfique aussi bien aux habitants qu'aux étudiants pour l’obtention de leur diplôme .
En quoi consiste ce projet ?
L’association ESF a pour but d’amener l’électricité dans les pays les plus défavorisés. Grâce à ses différents partenaires, dont Legrand et Lassarat, des équipements ont été achetés ou fournis, parmi lesquels des panneaux solaires, des armoires électriques, des batteries.Tous ces équipements seront reçus par un centre de formation professionnelle pour des jeunes désirant se former à différents métiers pour entrer ensuite dans la vie active. Ils seront implantés par les étudiants avec l’aide de leurs enseignants. Une partie servira à la rénovation de l’électricité générale de la structure. L’autre partie permettra d’accéder à une nouvelle formation en lien avec l’énergie solaire.
Chaque étudiant du site Germaine Coty s’est vu attribuer une tâche en amont : la réalisation de platines électriques et de kits pédagogiques solaires fixes et amovibles. Pour ce travail, ils ont été encadrés par leur professeurJean-Claude Brunel et Yves Le Rouge, membre de l’association ESF.
Hugo Leclerre, 2BTS ELT
Lycéen et sauveteur secouriste
Interview
Corentin Levasseur, 15 ans.
Depuis combien de temps es-tu sauveteur secouriste ?
Officiellement depuis le 29 Juillet 2021. J'ai le PSC1 (Prévention et secours civiques de niveau 1), je dois attendre d'avoir 16 ans pour passer le niveau 2.
Quel est ton rôle ?
C'est d’être présent en cas de nécessité dans un premier temps et faire le relais avec le SAMU. Par exemple, lors de la Transat, les gens de la sécurité nous appellent ou nous intervenons lors de nos patrouilles.
A quels types d'interventions as-tu participé ?
Lors de la Transat, il y avait beaucoup de bobologie, parfois des malaises, des pansements pour des égratignures jusqu'à des traumas, c'est-à-dire des hématomes. Il nous arrive de poser des attelles pour faire un maintien avant d'évacuer la victime vers un centre hospitalier.
Comment concilies-tu ta vie de sauveteur et de lycéen ?
Je pratique cette activité de sauveteur quand j’ai du temps libre mais les cours sont prioritaires.
Qu’est-ce qui te pousse à continuer ?
C'est la passion, le plaisir. C’est ancré en moi depuis toujours.
Propos recueillis par Arthur Leroux, 2GTEB, et Nathan Le Marchand, 2GTEA
Lycéens et jeunes sapeurs-pompiers
Interview
Elliot Revet et Nathan Avenel
Comment vous est venue l’idée de devenir jeune sapeur-pompier ?
E. C'est une passion depuis que je suis petit et ça fait 4 ans que je suis JSP.
N. Depuis mes 2 ans, je rêve d'être sapeur-pompier. C’est ma 2ème année de JSP.
Est-ce difficile
de devenir JSP ?
E. Ca demande un concours, on envoie sa candidature et sur une soixantaine de personnes, douze sont pris.
N. Il faut avoir au moins 12 de moyenne à l'école, un bon comportement et de bonnes appréciations.
Comment concilliez-vous les cours et vos activités à la caserne ?
E. Il y a beaucoup à réviser et il faut tout connaître sur le bout des doigts. On révise tous les soirs 1/4 d’heure en plus des cours.
N. Il faut avoir énormément de passion, de détermination.
Faut-il avoir un physique particulier pour devenir JSP ?
E. Il y a un physique requis par rapport à son indice de masse corporelle. Et il faut avoir un minimum de muscles pour porter l’ARI (appareil respiratoire isolant) et l’équipement de pompier.
N. L’ARI permet d’avoir de l’oxygène en continu. C’est un appareil lourd (à peu près 20 kg) et avec la tenue, on arrive facilement à 40 kg sur le dos en plus des lances et des tuyaux.
Avez-vous parfois peur de vous blesser ?
E. Pour l’instant, ce n’est que l'entraînement, donc non.
N. Mais il y a quand même des manœuvre à risque, notamment les échelles accrochées sur des balcons à plusieurs dizaines de mètres du sol. On s’accroche aussi sur des ponts d'autoroute.
Pouvez-vous intervenir
sur un incendie ?
E. Non, on n'a pas encore le droit. C’est le job des sapeurs-pompiers professionnels et des volontaires.
N. Pour l’instant, on se prépare pour le moment où l'on aura l'âge et le diplôme requis.
Qu’aimez-vous le plus dans le métier de sapeur-pompier ?
E. C’est le fait de sauver et d'aider différentes personnes dans le besoin. C’est passionnant et disons que pompier, c’est le plus accessible pour le moment.
N. C’est la rigueur, la discipline et le sens de l'engagement. Donner de son temps au profit d’une cause et d’une communauté de personnes.
Souhaitez-vous devenir pompier ?
E. Oui, pompier volontaire. A côté de mon métier.
N. Je veux devenir médecin marin pompier de Marseille en suivant une école militaire.
Propos recueillis par Juliette Mériat et Léandra Vlamynck, 2GTC
J. d'Arc se mobilise pour les sans-abris
Les BTS SP3S (Services et Prestations des Secteurs Sanitaire et Social) de première année ont répondu à l'appel à projet des associations : l'ADMR (Aide à Domicile en Milieu Rural) de Montville, le Secours Catholique et la Croix-Rouge du Havre dans le but de mettre en place la cinquième édition de l’opération SAKADO.
Les missions de l’opération étaient de collecter des dons de première nécessité pour constituer des sacs à dos qui seront distribués aux sans-abris. Ces dons devaient être répartis en 4 kits pour constituer un sac.
Quatre sites de Jeanne d'Arc : De Gaulle, Coty, Le Parc, et Dollfus, ont été pris en compte dans ce projet. Grâce au travail de communication des étudiants en première année de BTS SP3S, ils ont pu récolter un grand nombre de dons !
Chaque sac a été confectionné avec 4 kits :
- 1 kit chaleur qui réunit pull, chaussettes, gants et tout ce qui peut tenir chaud.
- 1 kit hygiène englobant brosse à dent, dentifrice, savon, masques, gel hydroalcoolique et lingettes.
- 1 kit culture comprenant des livres, stylos, carnets de note, papier.
- 1 kit festif contenant des conserves de qualité, des sucreries, des gourmandises et du chocolat.
La majorité des cartons disposés dans les étalages pour la récolte des dons des différents sites Jeanne d’Arc étaient bien remplis et ont permis de constituer les kits en amont pour les donner aux associations.
Grâce à cette action, les étudiants ont mieux compris les besoins des sans abris, et ont ainsi pu apporter leur contribution pour les aider. Ensuite, ils ont pu organiser un projet, le concrétiser et en voir les résultats, ce qui, au-delà d’être gratifiant, leur a permis d’apprendre, de mettre en pratique, et en groupe, des notions importantes de leur formation.
Les étudiants tiennent à remercier l’ADMR et les associations partenaires pour leur confiance, ainsi que leurs professeures, Fabienne Mabille et Pascale Dubourg, qui les ont accompagnés dans ce projet en cours d’action professionnelle. Mais ils tiennent surtout à remercier les donateurs de tous les sites Jeanne d’Arc. Sans eux, leur action n’aurait pas eu autant d’ampleur pour aider les plus démunis.
L’ADMR fera la remise des « SAKADO » à Montiville le mardi 11 janvier à 14h aux différentes associations de samu sociaux. Lyna Aissou et Kolo Diabira (1BTS SP3S) représenteront le lycée. Bryan Morisse de la Croix Rouge et Chantal Sayaret du Secours Catholique seront présents.
Thomas Mottard et Baptiste Pégand, 1BTS SP3S
Un premier contact enrichissant avec des lycéens libanais
Le lycée Jeanne d’Arc a entamé une correspondance avec l’établissement des Sœurs du Rosaire qui se situe au Liban, au nord de Beyrouth, à l'initiative de la pastorale et de Charlotte Guérin.
La classe de première générale en spécialité HGGSP (Histoire-géographie, géopolitique & sciences politiques) a été choisie afin d’échanger avec une classe de première libanaise. Le but de cet échange est de créer un lien social ainsi qu’un soutien moral car le Liban vit actuellement une crise économique majeure.
C’est ainsi que le jeudi 25 novembre, une visioconférence a été organisée avec la classe afin d’établir un premier contact. Les élèves du Liban sont francophones et cela facilite la communication. Plusieurs questions ont permis aux élèves français et libanais d’échanger sur leur quotidien. Ils ont pu savoir quels cours sont enseignés au Liban ou bien par quels moyens ils se rendaient au lycée. Cette visioconférence fut très enrichissante et les élèves étaient ravis et enthousiasmés par cet échange.
La prochaine étape sera l'envoi d'un questionnaire sur le quotidien des Libanais qui permettra à chaque élève de trouver un correspondant selon ses affinités. Suite à cela, une correspondance épistolaire sera mise en place.
Ce projet est une belle aventure humaine qui va permettre aux élèves de découvrir une culture différente et de prendre conscience de la situation sociale du pays.
1G, option HGGSP
Des traitements contre la Covid-19
Depuis le début de la pandémie Covid-19, de nombreuses recherches ont été réalisées afin de mettre en place des vaccins mais également des traitements moins connus contre le coronavirus tels que le Paxlovid et le Molnupiravir ou encore des anticorps monoclonaux.
Comment se multiplie un virus ?
Les virus sont des systèmes biologiques acellulaires : ce sont des parasites intracellulaires obligatoires incapables de se reproduire sans infecter une cellule vivante. Un virus doit, tout d’abord, reconnaître ses cellules cibles, puis y intégrer son génôme (son ARN) ainsi que détourner les enzymes et l’énergie de la cellule hôte afin de produire ses propres constituants et se multiplier. L’ARN du virus constitue son patrimoine génétique et contient toutes les informations nécessaires à sa reproduction et à sa capacité d’infecter les cellules.
Qu’est-ce que le traitement Paxlovid ?
Ce médicament (sous forme de pilules) développé par Pfizer semble réduire de 89 % les hospitalisations s’il est administrée dans les 3 jours. Il agit en inhibant les enzymes virales nécessaires à leur réplication (multiplication). Le virus, une fois entré dans la cellule hôte, ne peut plus se reproduire et donc ne se propage pas dans d’autres cellules. Ce traitement, commercialisé aux USA, n’est pas autorisé en France mais en cours d’examen pour une éventuelle mise sur le marché mi-février 2022.
Qu’est-ce que le traitement Molnupiravir ?
Initialement destiné à soigner la grippe et une forme d’hépatite C, il est aujourd’hui envisagé pour lutter contre la Covid-19. En effet, le principe actif de ce médicament, développé par Merck, a la capacité de s’incorporer dans le génome (ARN) du coronavirus. Il entraîne des erreurs de réplication de l’ARN du virus (mécanisme permettant de faire des copies de l’ARN) et l’empêche de se propager. Ce médicament est actuellement interdit en France.
Ces traitements remplacent-ils les vaccins ?
Non, il s'agit de traitements curatifs afin d’aider, après une contamination, à éviter les formes graves. Ils ne remplacent pas le vaccin qui est un moyen de prévention.
Qu’appelle-t-on "anticorps monoclonaux" ?
Il s'agit également d'un traitement curatif. Les anticorps monoclonaux sont conçus pour cibler des antigènes du virus. Les anticorps neutralisent la capacité du virus à reconnaitre et à se fixer à la cellule hôte et/ou empêchent le virus de pénétrer dans les cellules. Ils sont alors dans l’incapacité d’infecter de nouvelles cellules. En France, quelques traitements tels que Ronapreve et Evusheld à base d’anticorps monoclonaux sont autorisés pour la prise en charge des personnes à haut risque de forme grave. L'émergence d'Omicron marque un tournant dans la pandémie tant il est différent de ces prédécesseurs d'un point de vue antigénique. Les anticorps monoclonaux, capables de le contrer, lui et d'autres coronavirus, pourraient être essentiels pour contenir la pandémie en cours.
Mohamed Arid, Sarah Morel, Coline Hauchecorne et Enzo Cacaux, TSTL (Sciences et Technologies de Laboratoire)
Y a pas que Google dans la vie !
Google est le leader incontesté des moteurs de recherche. Il existe pourtant de nombreuses alternatives, certaines proposant des spécificités fort intéressantes.
Lilo
Lilo est un métamoteur (croisant les résultats de plusieurs autres moteurs) solidaire. Chaque recherche permet à l'utilisateur de recueillir une "goutte d'eau". Les gouttes récoltées peuvent ensuite être reversées à l'association de votre choix (défense de la cause animale, de l'environnement...) puis transformées en argent grâce à la publicité.
Duck duck go
Ce mémoteur pas comme les autres préserve votre vie privée. Quand vous téléchargez cette application, Dax, un canard qui porte un nœud papillon vert, va vous dire en quoi ce moteur est si spécial. Il va vous expliquer, par exemple, que Duck duck go n'enregistre pas les recherches menées, contrairement à ses concurrents. En bas de votre écran, une petite flamme vous permet d'effacer toute trace de votre passage sur les sites visités.
Ecosia
Basé sur le moteur de recherches de Microsoft "Bing", Ecosia est fondé en 2009 pour lutter contre la déforestation. Ses bénéfices, générés par la publicité, sont utilisés pour des programmes de plantation dans 16 pays. En moyenne, la plantation d'un arbre est financée toutes les 45 requêtes. Utilisé par un nombre croissant d’utilisateurs, le nombre d’arbres plantés était de 140 000 000 au 21 décembre (source : compteur site Ecosia).
Tim Rigoult, 1STI2D,
Enorig Juhel 2EB
How to make whiskey in the lab
This year, one of the projects for biochemistry in English class was the production of whiskey.
The class prepared 3 different sorts of whiskeys with different grains such as barley (trad. fr : orge), corn and wheat (trad. fr : blé). The class produced the whiskey for almost a month. Indeed the students were divided into 3 groups for each type of grains. This was interesting to work as teams so different sorts of whiskeys could be observed. The process was quite simple. First the class studied how Irish Whiskey was made and the different steps of the production. The selection of the grains was the first part necessary for the preparation of the substrate. Then the students used malted grains and mashed it with a mortar and a pestle (trad. fr : mortier et pilon). Following this, the fermentation started for 7 days.
And after the product had to be distilled which was more tricky (trad. fr : délicat) because the class had to use new equipment.
To create the maturation process some wooden chips were incorporated to give some flavour and finally the students have to check the degree of alcohol from time to time.
This experiment was very really great and gave another dimension to be able to work all together. Being able to practice English and science at the same time is very enriching.
Thomas Beaufils, TSTL
A la découverte de l'architecture
Le lundi 11 octobre, dans le cadre de la journée de l’architecture, les élèves de 2e année de BTS Tourisme ont pu découvrir un aspect différent de l’architecture, plus technique, en se mettant dans la peau d’un architecte durant une journée.
Les étudiants ont assisté à une présentation de l’architecture et de ses notions principales réalisée par une étudiante de dernière année d’école d’architecture, Mathilde Le Goff.
Ensuite, les élèves sont partis sur différents sites reconnus dans Sainte-Adresse comme La maison Norvégienne, La Chapelle Notre-Dame des Flots, Le Nice Havrais, Le Palais des régates ainsi que La villa Sarah Bernhardt.
Par la suite, les novices en architecture ont eu l’opportunité de se positionner sur un site afin d’effectuer des croquis en mettant en œuvre les notions abordées dans la matinée.
En fin de journée, les croquis ont été présentés un à un avec des explications sur la ou les difficultés que chaque étudiant avait pu rencontrer lors de sa réalisation ainsi que les points positifs.
Cette journée fut un moment de partage agréable. Les étudiants ont découvert que le métier d’architecte est un réel travail d’analyse et de perception accessible à tous. Les étudiants remercient Mathilde Le Goff pour son investissement et le partage de ses connaissances.
Mélina Carpentier, Juliette Boumendjel, 2BTS TO
Les visiteurs à Honfleur !
Les 5èmes A et les 5èmes D sont allés le vendredi 19 novembre à Honfleur. Un voyage organisé par leur professeur d’histoire et géographie, Madame Dumortier.
Le but de cette sortie scolaire était de découvrir la ville médiévale en lien avec le programme d’histoire. Le faire sous forme de rallye à pied a beaucoup plu aux élèves. « Une des épreuves consistait à retrouver le nom d’un petit musée dans une ruelle, notre équipe, "Les visiteurs", a gagné. » explique Léo. « On a vu des belles choses » ajoute Lalie, « notamment le bassin avec ses maisons anciennes qu’on a dessiné, et l’église avec son toit en coques de bateau ». C’était tellement bien que certains élèves sont depuis retournés à Honfleur avec leurs parents pour les guider à travers la ville.
Camille Palahniuk, Luka Chapelle et Lucy Soudé, 5ème A
"L'équitation reste pour moi une passion"
Interview
Camille Duchemin, étudiante en 1BTS MCO (Management Commercial Opérationnel) en alternance.
Qu'est-ce que l'endurance équestre ?
C. D. : C’est une course de fond pratiquée avec un cheval en pleine nature sur des parcours fléchés. Le but est de parcourir une distance, de 20 à 160 km, sur 1 ou 2 jours, tout en gardant le cheval en excellente santé.
Depuis combien de temps pratiquez-vous ce sport ?
C. D. : Je pratique l'équitation depuis que je suis toute petite et l'endurance depuis 2014. J'ai le niveau galop 5 et en endurance je fais les épreuves CEI* (Concours Équestre International et une étoile signifie 100 km).
De quelle équipe faîtes-vous partie ?
C. D. : Des Espoirs Normandie qui réunit tous les jeunes Normands qui ont de bons résultats toutes disciplines confondues lors des compétitions. Pour l'endurance, il n'y a pas vraiment d'équipe.
Est-ce difficile d'allier cours et sport à haut niveau ?
C. D. : Cela demande beaucoup de temps et d'organisation. Les entraînements peuvent durer jusqu’à 4 heures et ce plusieurs fois par semaine. On doit les faire en plein jour car on ne peut pas s'éclairer sur de longues distances la nuit.
Souhaitez-vous en faire votre métier ?
C. D. : Je ne pense pas, l'équitation reste pour moi une passion. Lorsque l'on travaille dans le monde équestre, le cheval devient vite un objet de commerce.
Que peut-on vous souhaiter ?
C. D. : J'espère pouvoir me qualifier dans l'épreuve CEI** (120 km), continuer à me faire plaisir et voir jusqu'où je pourrais aller.
Propos recueillis par Rosane Dupont, 1G
Timothé Polet, le retour !
Avant le départ de la Transat Jacques Vabre, Timothé Polet avait annoncé ses ambitions aux élèves de 1ère Générale, de 1ST2S et de l'option voile. De retour de Martinique, il était au Parc le 16 décembre dernier pour livrer ses impressions.
Tous les élèves étaient très attentifs et ont admiré son courage. Avec son coéquipier, Nicolas Lemarchand, ils ont bravé cette course jusqu’en Martinique. Malgré des situations très tendues, le duo est resté soudé jusqu’au bout. Leurs objectifs ont été atteints. Pour leur première participation à cette course mythique, ils ont fini à la 32ème place de leur catégorie et ont bouclé la course en 24 jours.
Pourtant tout partait mal avec une météo assez difficile à gérer sur la côte européenne et sur la côte ouest de l’Afrique. Il a fallu également maîtriser la température qui est montée jusqu’à 40° au large du Cap-Vert. Durant la dernière semaine, le manque d’eau s’est fait ressentir mais les deux skippers ont tenu bon jusqu’à la ligne d’arrivée en pleine nuit et pendant le couvre-feu en Martinique.
Leurs supporters les attendaient impatiemment. Malgré les embuches, ils ont passé des moments extraordinaires en compagnie des dauphins et des baleines. On espère que ce duo va inspirer de nouvelles vocations, et tout Jeanne d’Arc leur souhaite beaucoup de réussite et espère les revoir au départ de la Transat Jacques Vabre 2023 pour une nouvelle aventure.
Loris Damay, 1G
"Etre ensemble lors des tournois"
Témoignage
J'ai commencé le hockey sur glace à l'âge de 6 ans. J’en ai toujours fait à la patinoire du Havre. Sur le terrain, nous sommes 12 en comptant l'équipe adverse. Il y en a trois qui sont en attaque, deux en défense, et un gardien. Il y a une crosse et le but est de mettre le palet dans la cage. Nous faisons des matchs à peu près toutes les deux semaines. Je m'entraîne deux fois par semaine. L'équipement est très important. Au début, le plus dur pour moi était de m'intégrer car quand j’ai commencé, tous les groupes étaient déjà créés et il n’y avait aucune fille. Les filles ont peur de venir parce qu'il y a énormément de garçons. Même si aujourd’hui cela commence à changer, nous ne sommes que trois dans les catégories U15, U17. Ce que j’aime dans ce sport c’est le côté collectif, être tout le temps ensemble lors de tournois, partager tout un week-end de bons moments avec mes amies tout en faisant un sport que j’adore.
Enorig Juhel, 2EB

The legend of Zelda, 35 ans déjà
La licence de jeux vidéos “The legend of Zelda” est une véritable icône auprès des gamers. Sortie pour la première fois le 21 février 1986, elle fête ses 35 ans. Retour sur une série culte.
Présentation
Cette série de jeux d’action / aventure a été créée par le japonais Shigeru Miyamoto. Elle compte actuellement 19 jeux officiels, tous sortis sur consoles Nintendo. Le joueur incarne Link, jeune Hylien qui doit explorer le royaume d’Hyrule et ses donjons afin de sauver la princesse Zelda et le royaume. En chemin, Link va croiser plusieurs peuples comme les “Piafs” ou les “Korogus”, et traverser des lieux variés tels que le lac Hylia, le château d’Hyrule ou la montagne de la mort. Certains personnages vont particulièrement marquer les joueurs, comme l'Arbre Mojo, le roi d’Hyrule ou Impa. Chaque volet de la saga amène son lot de changements afin d'éviter d'être redondant.
Popularité
Totalisant près de 100 millions d'exemplaires vendus, la série est un immense succès qui a marqué l’histoire du jeu vidéo. Déterminer quel est le meilleur opus de la saga reste un sujet de discussion parmi les fans. Pour beaucoup, le meilleur jeu 3D serait “Ocarina of time”, sorti en 1998 sur N64, même si le tout récent “Breath of the wild” ne manque pas d'atouts. Mais pour les nostalgiques des jeux en 2D et graphismes en pixel, il n'y a pas de doute : “A link to the past” (Super Nintendo,1991), est le meilleur !
Clémence Mouzarine, Enguerrand Michelet 1G, et Tim Rigoult, 1STI2D
La légende du petit dragon
Né le 27 novembre 1940 à San-Francisco et mort le 20 juillet 1973 à Hong Kong d’un œdème cérébral, Bruce Lee, que l'on surnommait "Petit dragon", fut le plus grand maître en arts martiaux du cinéma.
Malgré sa courte carrière, Bruce Lee eut un succès fulgurant grace à de nombreux succès cinématographiques tels que Big boss, son premier succès en 1971, La fureur du Dragon avec Chuck Norris en 1972 ou encore Opération dragon, son dernier film. Au total, il tournera dans une trentaine de films, chinois et américains.
Bruce Lee a gagné à titre posthume le Honk Kong Film Awards en 1994 pour l’ensemble de sa carrière. Il était un homme déterminé dans sa vie et disait souvent : “ Sois toujours toi-même, exprime-toi, aie confiance en toi, ne t’égare pas et cherche le succès. Répète cette action plusieurs fois.”
Considéré comme le plus grand maître en arts martiaux du cinéma au XXème siècle, inventeur d’un nouvel art martial “le jeet kune do”, Bruce Lee a ouvert la voie à de nombreux autres acteurs célèbres comme Jackie Chan, Jet Li mais aussi Jean-Claude Van Damme et Chuck Norris. Il a aussi contribué à l’explosion du cinéma chinois partout dans le monde.
Kadiva Makonga, 2C
"Figuratif, très coloré et très imaginatif"
Interview
Vincent Gibbeaux, artiste peintre.
Comment avez-vous découvert l’art ?
J’ai eu la chance d’avoir des parents qui, bien qu’issus d’un milieu modeste, m’ont toujours permis d’avoir accès à la culture et à l’art sous toutes ses formes.
Depuis quand pratiquez-vous l'art ?
J’ai toujours cherché à m’exprimer, à raconter des histoires. J’ai essayé d’écrire, de faire de la musique (de manière très maladroite). J’ai fait du théâtre pendant 14 ans. J’ai commencé à dessiner au collège pendant certains cours où je n’étais vraiment pas doué. Et j’ai rencontré des gens qui m’ont encouragé à continuer. Je suis plutôt tenace alors j’ai persisté.
Quelle est votre source d’inspiration principale ?
J’en ai un très grand nombre : le cinéma (Hitchcock), la musique, l’Histoire, la littérature (Lovecraft, notamment), la nature, les voyages, l’architecture, la bande dessinée.
Comment conciliez-vous votre métier d’AESH et d’artiste ?
Mon métier d’AESH (Accompagnant d’Élève en Situation de Handicap) au collège Montesquieu me permet de bénéficier des vacances scolaires. De plus, j’ai des horaires plutôt cool. Lorsque je termine à 16h30, je suis devant ma table à dessin à 17h.
Quel est votre style artistique ?
Difficile à définir. Un observateur extérieur serait plus doué que moi. Je peux dire qu’il est figuratif, très coloré et très imaginatif. J’essaie de raconter des histoires dans chacune de mes toiles.
Quelles motivations vous poussent à continuer ?
L’envie de raconter des histoires. Le besoin de m’évader, de sortir du quotidien. Et le plaisir de rencontrer des gens. Les encouragements qu’ils peuvent me donner en regardant mon travail sont très motivants.
Dans quels endroits avez-vous exposé ?
J’ai la chance d’exposer à la Galerie Hamon (place de l’Hôtel de Ville) depuis bientôt 20 ans. J’ai aussi exposé un peu à Paris et dans des villes de Normandie. Et j’ai eu le plaisir d’exposer à New York en 2013. Un immense souvenir.
Pourriez-vous vivre de votre art ?
Pas encore mais on s’en rapproche.
Propos recueillis par Nathan Le Marchand, 2GTEA, Léandra Vlamynck et Juliette Meriat, 2GTC
