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Sciences p. 12
Que contiennent nos produits cosmétiques ?
Vie du lycée p. 8
On a testé pour vous... le nouveau gymnase.

N° 18 - Avril 2022 | www.lyceejdarc.org |
Engagements p. 11
Un grand élan solidaire pour l'Ukraine.
150 ans p. 5
Que sont devenus nos anciens élèves ?
"Jeanne d'Arc a des fondations solides"
Interview
Jean-Claude Vaudor, Président de l'OGEC Jeanne d'Arc
En quoi consiste votre fonction ?
Le président d'OGEC (Organisme de Gestion de l'Enseignement Catholique) est un bénévole élu par le conseil d'administration. Il assume la responsabilité de la gestion économique, financière, immobilière et sociale de l'établissement. Il est assisté par un conseil d'administration qui comporte au minimum un secrétaire et un trésorier. Il travaille en collaboration avec le chef d'établissement. Par sa fonction, le président d'OGEC veille à ce que la communauté éducative dispose des meilleures conditions matérielles et humaines pour faire vivre le projet d'établissement. Il a aussi un rôle de communication avec les parents d'élèves, les instances de l'enseignement catholique et avec les instances administratives et les élus locaux.
Quel est votre lien avec Jeanne d'Arc ?
J'ai travaillé au lycée Jeanne d'Arc d'avril 1986 à août 2003. J'y ai exercé successivement les fonctions de conseiller principal d'éducation, directeur des études et adjoint de direction. J'ai quitté le lycée en 2003 pour prendre la direction du groupe scolaire Sainte Croix à Montivilliers. Contacté par Dominique Anseaume, alors président de l'OGEC Jeanne d'Arc, j'ai intégré le conseil d' administration en avril 2019. J'ai pris la présidence de l'OGEC en janvier 2020.
Quel regard portez-vous sur ces 150 ans d'histoire ?
Quand je suis arrivé, Françoise Lagarde était la directrice. A cette période, l'établissement a connu une croissance importante des effectifs. Françoise Lagarde a initié l'ouverture du secteur industriel. Monsieur Monot lui a succédé en septembre 2009. Outre la poursuite de la croissance des effectifs, il a obtenu l'ouverture du CFA. Alain Marre a été nommé en septembre 1997. Il a eu notamment à gérer les différentes fusions d'OGEC (écoles Jeanne d'Arc et La Providence, lycée Coty et collège Montesquieu). Le CFA a connu le début de son développement. C'est aussi Alain Marre qui, avec le conseil d'administration, a initié le projet de restructuration du site De Gaulle. Franck Levasseur, nommé en septembre 2019, poursuit l’œuvre de ses prédécesseurs : développement du CFA, structuration de l'établissement suite aux différentes fusions. L'établissement a donc toujours été dynamique et en perpétuelle évolution, grâce à l'engagement de l'ensemble des membres de la communauté éducative et à l'efficacité et la rigueur de ses administrateurs.
Comment voyez-vous l'évolution de l'ensemble scolaire dans les années à venir ?
Nous sommes dans un monde qui bouge de plus en plus vite. Il est très difficile de savoir ce que sera le lycée dans les années à venir. La seule chose qui est sûre est que Jeanne d'Arc dispose de fondations solides aussi bien au niveau économique que sur le plan humain. Je fais toute confiance aux équipes en place pour relever les défis qui nous attendent.
Propos recueillis par Léandra Vlamynck 2C et Arthur Leroux, 2EB
"Un lieu d'apprentissage de la vie"
150 ans de souvenirs et de projets d’avenir ! Voilà un titre qui résume bien l’évolution de notre établissement dont les valeurs ne se sont jamais démenties au gré des années et des évolutions.
Notre ensemble scolaire diocésain, associé au service public d’éducation, accueille plus de 3000 apprenants au sein de six unités pédagogiques : les écoles la Providence (Le Havre) et Jeanne d’Arc (Sainte-Adresse), le collège Montesquieu Sainte-Marie (Le Havre), le lycée polyvalent Jeanne d’Arc (Sainte-Adresse et Le Havre), le CFA et le CFC Jeanne d’Arc (Le Havre). Ces établissements offrent une large palette de formations, de la maternelle au Bac +3, avec formation initiale et par alternance. Ils s’inscrivent dans l’histoire de l’Enseignement catholique havrais et leurs enseignements s’appuient sur des valeurs fondamentales inspirées de l'Évangile. Ces valeurs, s’exprimant dans un projet éducatif qui s’est renforcé à mesure des évolutions et des besoins, se déclinent en six points :
- Accompagner dans leur formation des personnes appelées à exercer leur liberté et leur responsabilité, actrices de leurs choix de vie et de leur projet professionnel.
- Croire à la réussite de tous en favorisant l'épanouissement dans le respect et en accompagnant chacun le plus loin possible selon ses projets et talents.
- Établir une relation de confiance réciproque entre la famille, les apprenants et les professionnels de l’éducation.
- Assurer l'accueil et l'accompagnement de chaque personne, être attentifs à sa singularité et à sa relation aux autres.
- Concevoir des apprentissages dans l’ouverture au monde, la capacité à s’interroger et à comprendre en faisant preuve d’esprit critique.
- Vivre dans un esprit évangélique de foi, d'espérance et de charité, en référence au message d’amour inconditionnel que Jésus nous a transmis.
Fidèle à cette tradition pédagogique, à chaque jeune nous disons : « Je crois en toi, j’espère avec toi et je t’aime comme tu es ». Beaucoup sont engagés dans la vie de notre établissement : des enseignants, des personnels administratifs et de services, des parents d’élèves, des membres de l’Ogec, des anciens… Une communauté éducative au service du jeune qui donne à voir ce climat de respect, d’estime, de confiance, d’attention à l’autre, ce qui est aussi une expérience de Dieu. C’est de cette collaboration que jaillit la Fraternité, création d’un foyer de vie. Paul Malartre, ancien secrétaire général de l’enseignement catholique disait : « Ce qui fait la taille d’un établissement, c’est la qualité de ce qui s’y vit. ». Pour cela, l’ensemble scolaire Jeanne d’Arc est un grand établissement car c’est un lieu de réussite intellectuelle et un lieu « d’apprentissage de la vie ».
Merci à toute l’équipe d’élèves, d’enseignants et de personnels qui s’est attelée aux recherches, aux interviews et à la rédaction des articles pour nous proposer ce très beau numéro de notre JDA News. Belle lecture à vous !
Franck Levasseur, Chef d'établissement coordonnateur de l'ensemble scolaire
Dyane Sénard
Élève à Jeanne d’Arc de 1998 à 2001, bac STT puis BTS Assistant de Direction (AD).
J’ai choisi d’enseigner à Jeanne d’Arc car j’adore ce lycée. Quand je me suis inscrite en seconde, j’ai été reçue par Alain Marre, l’ancien directeur, qui m’a demandé ce que je voulais faire plus tard. J’ai répondu « je veux être prof à Jeanne d’Arc ».
Comment ont réagi vos anciens professeurs ?
Ils étaient contents de me voir parce que j’étais une élève plutôt agréable et bavarde. Et moi j’étais très contente de les retrouver, notamment Déborah Lebatteux, professeure d’anglais, que j’ai adorée et que j’adore toujours.
Une anecdote ?
J’ai rencontré mon mari devant le CDI quand j’étais en seconde, ça fait 22 ans et nous sommes toujours ensemble.
Des enfants à Jeanne d’Arc ?
Non pas encore, ils sont trop petits mais je le ferai dès que possible. Mon fils est en 5ème et je compte l’inscrire dès la seconde. Il n’attend que ça, il met déjà les polos Jeanne d’Arc alors qu’il est à St-Jo (rires).
Propos recueillis par Aodren Fruhauff, 2B
Elise Michaux
Élève de 2012 à 2016, bac ST2S puis BTS ESF.
J'ai choisi de travailler à Jeanne d'Arc parce que c’était mon ancien lycée, la porte était ouverte.
Comment ont réagi vos anciens professeurs ?
Ils étaient contents, fiers et ils se sont un peu moqués de moi.
Une anecdote ?
Le dernier jour de l'année, on se déguisait tous, c’était une espèce de carnaval. C’était pas mal, ça permettait de venir au lycée un peu comme on voulait.
Propos recueillis par
Arthur Leroux, 2EB
150 ans, deux jours de fête !
Interview
Gabriel Bertel, Directeur du site de Gaulle
Avez-vous prévu un événement pour les 150 ans de Jeanne d’Arc ?
Le samedi 4 juin, entre 10h et midi, le site De Gaulle sera officiellement inauguré après deux ans de travaux de rénovation. Y seront conviés les professeurs, l’ensemble des personnels de Jeanne d’Arc ainsi que ceux que l’on appelle les officiels : des représentants de la mairie de Sainte-Adresse, de la Région, de la Communauté urbaine, de l’OGEC de Jeanne d’Arc, de l’Enseignement catholique du Havre et de Rouen. Et toujours le 4 juin, sur le même site, il y aura une soirée festive réservée à l’ensemble des adultes de l’établissement : professeurs, personnels, ainsi que les anciens professeurs, personnels, dirigeants.
Et pour les élèves ?
Tous les élèves sont invités, le vendredi 3 juin, à une soirée de fin d'année qui s’inscrit dans le cadre des 150 ans. Ce sera une première, et si tout se passe bien, on peut envisager de la renouveler tous les ans. Cette soirée des élèves débutera par la Fête des talents qui n’avait pas pu avoir lieu l’an passé à cause de la crise sanitaire. L'occasion de découvrir les multiples facettes artistiques de nos élèves : danse, chant, musique, sketches, démonstrations sportives etc.
En quoi est-ce important de célébrer les 150 ans ?
C’est une tradition. Quand je suis arrivé dans l’établissement, il y a eu les 125 ans du lycée Jeanne d’Arc. C’était une très grande soirée qui avait eu lieu à la Gare maritime. Et puis 150, c’est un chiffre qui tombe juste. Il est important, comme dans la vie personnelle, d’avoir des dates anniversaires qui nous permettent à la fois de faire des analyses de l’évolution de la structure et en même temps de se projeter dans les projets que peut avoir l’établissement.
A cause de la Covid-19, certains événements risquent-ils de ne pas avoir lieu ?
Comme depuis deux ans, cette épidémie est une source d’incertitudes dans tout ce qu’on fait. A partir de là, il y a deux postures possibles : on se dit que ça risque de ne pas avoir lieu et on ne fait rien. Ou, inversement, on prépare tout parce qu’on est confiant dans le fait que ça pourra avoir lieu. C’est vraiment beaucoup de travail et d'énergie pour organiser un événement comme celui-là, parce qu'à l'inauguration on attend plus de 200 personnes, 500 personnes pour le repas du soir. Donc on espère que tout pourra se tenir comme nous le souhaitons.
Propos recueillis par
Tim Rigoult, 1STI2D
Anne Milin
Élève à Jeanne d’Arc de 1996 à 1999. BTS tourisme et filière NTI.
J’ai d'abord travaillé à Paris, mais la vie là-bas ne me convenait pas. J’ai reçu une proposition pour travailler à Jeanne d'Arc et cela correspondait à mon choix de vie.
Une anecdote ?
Je me suis amusée à faire superman dans les couloirs. Portée par des camarades, on me voyait voler à travers les vitres des salles.
Propos recueillis par Juliette Mériat et Léandra Vlamynck, 2C
Perrine Fleury
Élève à Jeanne d’Arc de 2009 à 2012, BTS assistante de gestion, puis BTS comptabilité au CFA en apprentissage.
J'ai fait mon stage au lycée qui m'a ensuite proposé un CDI que j’ai volontiers accepté.
Comment ont réagi vos anciens professeurs ?
Je ne les côtoie pas forcément aujourd’hui puisque ce sont des formateurs qui sont au CFA et qui ne viennent pas beaucoup au lycée, mais je pense qu’ils sont contents d’avoir eu une élève qu’ils ont pu former et qui est aujourd’hui embauchée.
Propos recueillis par
Aodren Fruhauff, 2B
Christelle Dupont
Élève à Jeanne d’Arc de 1992 à 1997, BTS Tourisme.
Après avoir travaillé à l'aéroport du Havre, j’ai su que l’assistante de direction du CFA prenait sa retraite, j’ai donc postulé.
Comment ont réagi vos anciens professeurs ?
Quand mon ancien prof de compta m’a vue derrière mon bureau, il m’a dit « maintenant, on peut se tutoyer ».
Une anecdote ?
Quand j’étais en BTS, j’ai failli me faire renvoyer parce que j’avais deux homonymes dans la classe qui étaient toujours absents.
Propos recueillis par
Rosane Dupont, 1G
Sophie Attinault
Élève du CAP au Bac pro comptabilité, de 1984 à 1991.
Je suis arrivée en 2008 comme surveillante, puis je suis devenue secrétaire des examens au CFA et enfin j'ai remplacé Sabine Prigent au secrétariat du Parc.
Une anecdote ?
Mes anciens professeurs ont pris un coup de vieux depuis que je les ai eus. Maintenant, ils ont mes enfants !
Des enfants à Jeanne d'Arc ?
Nos deux filles ont passé leur bac ST2S au lycée.
Propos recueillis par
Arthur Leroux, 2EB
Emmanuel Attinault
Élève de 1984 à 1990, CAP employé de comptabilité, BP et bac pro comptabilité.
En bac pro, je devais faire un stage dans une entreprise de couverture. La veille, on m’a annoncé qu’on ne me prenait plus à cause d'un problème administratif. J'ai finalement fait mon stage à Jeanne d’Arc et c’est comme ça que j'y suis rentré... et j'y suis toujours !
Comment ont réagi vos anciens professeurs ?
Ils étaient tous très contents.
Une anecdote ?
J’ai rencontré mon épouse à Jeanne d’Arc.
Propos recueillis par
Arthur Leroux, 2EB
Charlotte Chometon
Élève à Jeanne d'Arc en 2006 bac SMS et un BTS assistante de gestion en alternance.
Ma maman était secrétaire à Jeanne d’Arc. Son départ à la retraite a été l’opportunité d’occuper son poste.
Comment ont réagi vos anciens professeurs ?
Très surpris et très contents.
Une anecdote ?
Non, pas particulièrement, mais de bons souvenirs de repas avec les profs.
Propos recueillis par
Arthur Leroux, 2EB
Nathalie Gaillard
Étudiante à Jeanne d'Arc en 1993, BTS tourisme.
Une de mes anciennes professeures est venue sur mon lieu de travail quand elle a pris sa retraite et m'a demandé si je voulais devenir professeure.
Comment ont réagi vos anciens professeurs ?
C’était très étonnant de, tout à coup, les tutoyer.
Une anecdote ?
Je ne m’entendais pas très bien avec une prof lorsque j'étais étudiante, et aujourd'hui, elle est devenue l'une de mes meilleures amies.
Propos recueillis par
Arthur Leroux, 2EB
Pascale Lejamble
Élève à Jeanne d'Arc de 1977 à 1980, Bac G1.
J’ai choisi de travailler à Jeanne d’Arc parce que j'ai été élève ici. Plus tard, pendant mes études supérieures, la directrice de l'époque, Mme Lagarde m’a demandé, lors d'une rencontre inopinée, de pourvoir un poste de surveillante. Je me suis toujours sentie bien dans cet établissement et le lycée Jeanne d'Arc fait partie de ma famille. Les valeurs de cet établissement sont mes valeurs personnelles.
Comment ont réagi vos anciens professeurs ?
Je n’ai pas toujours été une élève modèle, je me suis bien amusée mais ils m'ont accueillie avec le sourire car on s'est toujours bien entendu.
Une anecdote ?
C'était à l’époque où je travaillais à Sanvic. En général, on évite d’être ridicule devant les élèves mais un jour j’ai raté une marche... J’ai fait une chute royale, un grand moment de solitude !
Des enfants à Jeanne d'Arc ?
Ma fille a été inscrite dans l’établissement en ST2S.
Propos recueillis par
Arthur Leroux 2EB et Aodren Fruhauff, 2B
Özer, footballeur professionnel
Je m’appelle Özer Özdemir, j'ai 24 ans, je suis footballeur professionnel, latéral droit, à Denizlispor en Turquie.
Jeanne d'Arc et moi
J’étais à Jeanne d’Arc de 2015 à 2017. Ce lycée convenait à mes études, et j’ai aimé l’ensemble du personnel qui y travaillait et était à notre écoute.
Ce sont les meilleurs moments de mon adolescence : l’obtention de mon baccalauréat, les professeurs super gentils, la CPE Isabelle Corre à notre écoute, une super classe, et j'ai une pensée pour le directeur Alain Marre qui est une personne vraiment exceptionnelle.
Et depuis ?
Après Jeanne d’Arc et mon baccalauréat, j’ai suspendu mes études pour me consacrer pleinement à mon métier de footballeur, ce que j'ai réussi car j’ai pu décrocher un contrat professionnel avec Le Havre Athletic Club.
Propos recueillis par
Ludmila Oleszkiewicz, 2EA,
et Kadiva Makonga, 2C
Samuel, le kitesurf dans la peau
Samuel Michaille. Havrais et fier de l'être. 30 ans. Moniteur de kitesurf, diplômé d'état. Futur gérant de la première école havraise de kitesurf, wingfoil, stand up paddle, qui ouvrira ses portes le 4 avril.
Jeanne d’Arc et moi
J’étais à Jeanne d’Arc en 2011-2013, où j'ai suivi un BTS MUC (Management des Unités Commerciales) au CFA, le seul établissement à avoir accepté ma candidature. J’y ai trouvé des enseignants à l'écoute, motivés et motivants, donnant le maximum pour la réussite des élèves.
Une anecdote ?
Personne ne sort de ses années Jeanne d'Arc sans anecdote. Je ne peux plus le cacher. Où suis-je durant un jour de vent ? A la plage, en train de faire du kitesurf. J'imagine M. Souci. "Samuel Michaille absent ?" Désolé, j'ai kitesurf. Attention, j’ai énormément de respect et de reconnaissance pour lui, il a beaucoup compté dans ma réussite professionnelle.
Et depuis ?
Pendant quatre ans, j’ai été assistant d'éducation. En 2017, j’ai obtenu le diplôme de l'IKO (international kiteboarding organization) et, après quatre ans d'enseignement à l'étranger (Vietnam, Grèce, Cap-Vert, Croatie, Îles Canaries), le brevet BPJEPS GADA (glisses aérotractées et disciplines associées).
Propos recueillis par
Rosane Dupont, 1G
Manon, responsable ressources humaines à Ceacom
Je m’appelle Manon Maugendre, j’ai 27 ans et je suis responsable des ressources humaines au sein de Ceacom (prestataire de services dans le secteur tertiaire).
Jeanne d'Arc et moi
J'ai suivi un BTS Banque et assurances en 2013-2015 au CFA CFC, puis une Licence RH l'année suivante. J'ai choisi de faire mes études à Jeanne d'Arc parce que je voulais privilégier l'alternance et que j'avais des retours positifs sur cet établissement. J'en garde de très bons souvenirs, notamment des professeurs intervenants issus de l’entreprise. J'ai apprécié le bon équilibre entre la professionnalisation de la formation et les matières générales.
Une anecdote ?
Beaucoup de souvenirs avec les professeurs et intervenants. Jeanne d’Arc est une école qui m’a vue grandir et permis de développer un socle de compétences pour ma poursuite d’études. Cet établissement a participé à l’atteinte de mes objectifs personnels et professionnels.
Et depuis ?
J'ai obtenu un Master Manager du développement des RH au sein du CESI de Mont-Saint-Aignan. Puis j'ai occupé divers postes : responsable RH, entrepreneur dans le domaine sportif sur le Havre et accompagnement RH, à l’étranger notamment.
Propos recueillis par
Rosane Dupont,1G
Johana, soigneuse animalière
Je m’appelle Johana Carpentier, j’ai 22 ans, et je suis soigneuse animalière au sein d’un parc privé près d’Orléans.
Jeanne d'Arc et moi
J’ai suivi mes années lycée à Jeanne d’Arc avec un bac Sciences Économiques et Sociales, puis j’ai poursuivi par un BTS Tourisme. J'y suis donc restée de 2015 à 2020. J’avais choisi d’intégrer ce lycée pour ses options, ne sachant pas encore ce que je ferai plus tard. J'en garde de bons souvenirs même si cela s'est fini par l’arrivée du Covid.
Une anecdote ?
Durant le voyage scolaire de ma 2ème année de BTS, j’ai pu effectuer mon stage dans le parc zoologique de Cerza au lieu de partir avec ma classe.
Et depuis ?
Après mon BTS, j'ai travaillé dans plusieurs parcs : Cerza, le zoo de La Flèche dans la Sarthe et le zoo de Mervent en Vendée. Je suis maintenant soigneuse animalière, responsable d’un petit parc privé où les animaux sont élevés par l’homme ou recueillis après des situations difficiles. Ils sont chouchoutés afin de leur offrir une jolie deuxième vie. Certains tournent pour le cinéma, des vidéos YouTube, ou encore des clips de chanteurs, rappeurs… comme notre célèbre ours Valentin.
Propos recueillis par
Nathalie Gaillard
150 ans d'histoire en 30 dates-clés
L'aventure commence
- 21 avril 1873 : La congrégation des Sœurs de Saint-Vincent de Paul ouvre, rue Jeanne d’Arc, une école de jeunes filles dédiée à l’apprentissage de tâches ménagères telles que la confection de trousseaux de linge, ainsi que des ateliers de lavage et de repassage de linge.
- 1892 : Un projet d'agrandissement des locaux voit le jour et c’est la création, deux années plus tard, des cours professionnels.
- 1933 : Sœur Marie-Joseph prend la direction de l’Ouvroir. Elle décide de faire passer des examens d’État aux jeunes filles. L’institution devient une école technique.
- 1939 : C’est la guerre puis l’occupation. Les cours professionnels deviennent centre de jeunesse.
- 1941 : Les élèves vont devoir quitter l’établissement. Quelques mois plus tard, l’école s’écroulera sous les bombardements.
- Avril 1942 : Les Sœurs s’installent dans un centre de jeunesse, 3 rue Pierre Faure. En 1944, après quelques semaines d’enfer, le Havre est libéré mais la ville n’est plus qu’un amas de ruines. L’école s’installe dans une grande propriété 5 rue Cochet.
Après la guerre, Jeanne d'Arc en plein essor
- 1946 : l’école, qui connaît un grand succès, ouvre quatre options : couture, lingerie, broderie, tailleurs.
- 30 mai 1956 : L’école technique reconstruite pouvait accueillir une centaine d’élèves et préparer aux CAP commerciaux et, deux ans plus tard, des classes d’aides maternelles. Sœur Marie-Joseph est nommée Directrice du centre de formation.
- 1966 : Apparitions de nouvelles formations à un rythme élevé (Technique sociale, BEP comptable, mécanographe, agent administratif, carrières sanitaires et sociales).
- 1972 : L’effectif est de 45 professeurs et 600 jeunes. Une annexe est créée à Sanvic, Impasse Broca pour accueillir le Tertiaire.
Première directrice laïque, école mixte, un changement d'époque
- 1976 : Sœur Marie-Joseph quitte la direction pour laisser sa place à Madame Lagarde, première directrice laïque.
- 1977 : les garçons peuvent intégrer l’établissement qui était auparavant réservé aux filles.
- 1979 : L’enseignement supérieur s’ouvre par un BTS Tourisme, BTS Secrétaire de direction et Action commerciale.
- 1980 : Construction du bâtiment les Gadelles en façade de la rue Général de Gaulle ainsi qu’un gymnase. C’est le début de la section électrotechnique.
- 1981 : Le tertiaire redescend à Sainte-Adresse et l’industriel s’installe à Sanvic.
- Septembre 1989 : Madame Lagarde démissionne et laisse sa place à Monsieur Monot.
- Février 1995 : Inauguration du bâtiment administratif Les Tilleuls.
- Eté 1996 : Monsieur Monot meurt subitement. Le professeur d’Économie Gestion Alain Marre prend la tête de l'établissement.
150 ans d'histoire en 30 dates-clés
- Septembre 1997 : Les BTS Professions immobilières et électrotechnique en alternance font leur apparition.
Alain Marre reçoit l’Abbé Pierre sur le site de Gaulle.
- 1999 : Surélévation du bâtiment les Gadelles pour accueillir le CFA qui compte plus de formations. Les formations d’enseignement supérieur déménagent sur le site du Parc, 37 rue du Général de Gaulle à Sainte-Adresse.
- 2002 : Déménagement de l’école maternelle et primaire Jeanne d’arc rue des Guêpes à Sainte-Adresse.
- 2008 : Achat des locaux rue Dollfus. Déménagement du CFA.
- 2009 : Transformation du dernier étage des Gadelles pour le lycée professionnel Santé social. Mise en service de l’agrandissement du site du Parc.
Création de l'ensemble scolaire Jeanne d'Arc
- 2013 : Création de l’ensemble scolaire Jeanne d’Arc avec l’intégration du lycée Germaine Coty et l’école primaire La Providence.
- 2014 : Achat, transformation, construction du site Coty pour héberger les formations lycée professionnel du site de Sanvic et celles du lycée Germaine Coty. Création du pôle ST – STI2D à la place du self au 1er étage des Gadelles pour accueillir les formations générales et technologiques du site de Sanvic. Suppression de l’annexe de Sanvic.
- 2015 : Construction, rénovation de l’école La Providence.
- 2018 : Le collège Montesquieu, 19 rue Clovis, rejoint l’ensemble scolaire Jeanne d’Arc. En une décennie, l’ensemble scolaire Jeanne d’Arc s’est doté d’un effectif d’environ 2800 personnes formées de la maternelle au bac +3, avec deux écoles, Jeanne d’Arc et la Providence, un collège, Montesquieu Sainte-Marie, un lycée, Jeanne d’Arc, un CFA, centre de formation par apprentissage, et un CFC.
Début d'une nouvelle ère
- 2019 : Alain Marre part à la retraite et Franck Levasseur, ayant exercé des responsabilités de direction à Laval, Rouen et Avignon, prend la tête de l’ensemble scolaire Jeanne d’Arc.
- Septembre 2020 : La première pierre du chantier de restructuration du site De Gaulle est posée.
- Septembre 2021 : La rentrée se fait sur le nouveau site De Gaulle. Les élèves bénéficient, entre autres, de salles de classe, d’un gymnase et d’un restaurant scolaire flambant neufs.
- Juin 2022 : Le lycée Jeanne d'Arc fête ses 150 ans.
Enorig Juhel
et Hisaé Ledoue, 2GTC
Une section pour trouver sa voie
Entre stages et découverte professionnelle, les élèves de 3ème Prépa métiers (PM) essaient de trouver la bonne orientation professionnelle.
Sur le site Germaine Coty, situé en ville haute, il y a deux classes de 3ème Prépa métiers et trois groupes de travail en découverte professionnelle. L'objectif est d’orienter les élèves vers des métiers qui leur correspondent. Nous avons interrogé ces élèves pour leur demander si cette formation leur est utile, et les réponses sont plutôt positives. En effet, dans la première classe, sur sept élèves interrogés, cinq ont réussi à trouver leur orientation. Tous savent que l’année prochaine, ils vont aller en CAP, en alternance ou dans un lycée professionnel.
Des intervenants viennent présenter aux élèves leurs métiers et les stages de trois semaines les aident à découvrir le monde professionnel. Ces stages s'effectuent dans des domaines très variés : crèche, vente, bureau, lycée, pâtisserie, coiffure, esthétique, caserne de pompier.
Les élèves aiment la 3ème Prépa métiers car il y a des stages et parce que les professeurs leur semblent plus proches d'eux. Ils sont trois groupes de douze élèves. Il y a 4h par semaine de découverte professionnelle ainsi que des cours "ordinaires". Certains élèves sont venus grâce au dispositif "Les chemins de traverse" qui aide les jeunes en difficulté scolaire pour les réinsérer dans la voie professionnelle.
Hector Motte, 2A, Loane Levasseur, et Emma Rabhi, 2C
On a testé pour vous... le nouveau gymnase
Le 2 janvier 2022, le nouveau gymnase du site De Gaule a accueilli ses premiers usagers. Les reporters du JDA News ont fait le point.
L’ensemble du gymnase comporte trois salles de sports : une salle de musculation et une salle de gym de 140 m² environ chacune ainsi qu'une grande salle dédiée aux sports collectifs, de 600 m².
Dans la salle de musculation, on trouve des équipements divers : haltères, rameur, vélo elliptique...
Elle est lumineuse, avec ses baies vitrées et sa grande ouverture vers l’extérieur. Les machines sont bien réparties.
La salle de gym sert à tout ce qui est sport artistique (danse, step, gym etc...). Une sonorisation permet de diffuser des musiques d'ambiance et de faire du sport en rythme. Il y a des miroirs, pour mieux voir les chorégraphies. On y trouve aussi des équipements tels que des marches de step, des tables de ping-pong et aussi des tapis de gym. La salle est plutôt grande et possède des grandes baies vitrées qui amènent beaucoup de lumière mais l'inconvénient de ces baies vitrées est que tout le monde peut voir les élèves en passant devant.
Dans le grand gymnase, il y a des gradins rétractables pour laisser suffisamment de place pour les spectateurs et les joueurs. On y trouve des paniers de basket, des cages de handball, des filets de volley-ball. Tout le matériel est neuf et l’ensemble du gymnase est équipé de vestiaires et de points d’eau.
Pour relier les trois salles entre elles, il y a un grand couloir et un escalier pour monter au grand gymnase. Grâce à ces nouvelles installations sportives, nous n'avons plus besoin de nous déplacer jusqu'à l'ancienne salle de sport qui se trouve beaucoup plus loin, ce qui permet de gagner du temps pour la pratique sportive.
Nathan Le Marchand, 2EA
et Juliette Mériat, 2C
Donner le goût de la lecture
"Le 1er février, les élèves de seconde Animation ont accueilli Jean-Luc Lapel de l'association Lire et Faire lire. Il nous a expliqué ses missions en tant que bénévole auprès des écoles primaires : intervenir auprès des primaires pour leur faire découvrir le goût de la lecture à travers des albums, enquêtes policières, etc...
Jean-Luc Lapel nous a lu des histoires et nous a expliqué les techniques d'animation pour mener des activités lecture. Pour terminer, nous lui avons présenté les albums que nous avons étudiés avec Mme Crochet pour les 3-8 ans.
M. Lapel nous a donné de précieux conseils pour parfaire nos lectures et pour notre futur métier d'animateur".
Gwendoline Renault, 2 Anim
"Un espace dédié à la détente"
Interview
Sonia, ancienne étudiante de la formation adulte CAP ECP (Esthétique Cosmétique Parfumerie).
Comment vous est venue l'idée d'un Beauty Truck ?
Grâce à un documentaire que j’ai regardé à la télévision sur une coiffeuse qui déambulait avec son camping-car.
Combien avez-vous dû emprunter ?
J’ai emprunté 20 000 € afin de financer la rénovation du camping-car, l’achat de tous les matériaux nécessaires (consommable, mobilier...) et l’achat des différents produits.
Quelles marques utilisez-vous ?
Pour les ongles, je travaille avec Peggy Sage. Pour les soins du visage, j’utilise la marque Phyt’s qui est une marque bio (labélisée Cosmebio, produit 100 % naturel et fabriqué en France) et la marque Nougatine pour les enfants, qui est une marque spécifique pour eux.
Que proposez-vous ?
Des soins visage et corps, des poses de semi-permanent, des épilations, du modelage anticellulite, des liftings colombiens, des rehaussements de cils. Je propose aussi des prestations pour les hommes et pour les enfants, des ateliers anniversaires de deux heures destinés aux six-douze ans (minimum six enfants).
Quel est votre périmètre ?
Je propose mes services sur différentes communes du Havre et de ses alentours : Cauville-sur-Mer, Saint-Jouin-Bruneval, Fontaine-la-Mallet... Je ne paye pas de redevance aux communes (sauf pour Fontaine-la-Mallet), c’est un service supplémentaire pour leurs habitants.
Comment vous fournissez-vous en eau et électricité ?
Pour l’eau, j’ai une réserve sous le camping-car et pour l’électricité je me branche à un petit générateur placé derrière le camping-car et qui est assez silencieux.
Quels sont les avantages et les inconvénients de ce projet ?
Les avantages sont la mobilité, me permettant de ne jamais rester aux mêmes endroits, et le fait d’accueillir les clients dans un espace dédié à la détente et au cocooning...
Les inconvénients sont de tout ranger à chaque départ pour prendre la route et de devoir toujours trouver un terrain plat.
Propos recueillis par les BAC PRO ECP
SPVL-ANIM, un passage de relais
Interview
Isabelle Petit, professeure principale en Terminale Service Proximité et Vie Locale (SPVL)
Comment a débuté la section SPVL ?
L’Académie de Rouen a ouvert ce bac pro en 2006 sous la responsabilité d’Alain Marre, ancien chef d’établissement. Madame Duchesne et moi-même avons été positionnées sur cette formation. Le référentiel était très pertinent : cette section donnait des chances réelles de poursuivre des études aux BEP Carrières Sanitaires et Sociales grâce à l’enseignement de l’aide à l’intégration et de la gestion locative, très demandée par les bailleurs sociaux. Et l'aventure a commencé.
Pourquoi souhaitez-vous organiser un temps fort avec les terminales SPVL ?
Le bac pro Animation a ouvert ses portes en 2020, à la suite de la section SPVL qui se terminera en juin 2022. Pour célébrer la dernière promotion des SPVL, j’ai souhaité organiser un événement en invitant d’anciens élèves, le 19 mai, dans un lieu convivial. Cette action est en cours de préparation par la dernière promotion de la Terminale SPVL dans le cadre de leur chef d’œuvre mené par Véronique Duchesne et Catherine Bernet.
Quel est votre rôle dans ce projet ?
J’ai initié le projet afin de faire un point avec mes anciens élèves, voir ce qu’ils sont devenus et comprendre ce qu’on a pu leur apporter. Il y a une certaine charge affective. Je crois que l’ouverture d’une section et la fermeture d’une autre sont l'occasion de faire un bilan. Et c’est important aussi pour vous de connaître les débouchés possibles.
Qu’est-ce que cette section vous a apporté ?
Enseigner avec Véronique Duchesne, dans un domaine social qui correspond à notre formation de CESF a été une énorme opportunité. Pratiquer et mettre en œuvre des projets, créer un lien entre élèves de SPVL et étudiants de BTS ESF ( Chine, Clécy, ski…) ont impulsé la dynamique de la formation.
Et maintenant ?
L’équipe des SPVL est heureuse d’ouvrir ce nouveau bac pro Anim avec de nouvelles propositions et de vivre une expérience différente.
Propos recueillis par
Ambre Barro, TSPVL
Expérience inédite à Madagascar
A l’occasion de son stage de dernière année de BTS Économie Sociale et Familiale qui a eu lieu du 24 janvier au 17 mars, Quentin nous fait part de son expérience sur l'île de Madagascar.
Témoignage
Quentin Dufils, étudiant en 2ème année de BTS ESF
"Ce stage doit me permettre de valider une épreuve coefficient 5 pour l’obtention de mon diplôme. Mais en dehors de l’expérience professionnelle que cela m’apporte, c’est avant tout une expérience humaine inédite. Situé dans l'Océan indien, Madagascar est un pays aux multiples paysages avec une culture très différente de la nôtre. C’est un changement de vie radical, notamment en ce qui concerne les conditions météo. Le climat est tropical, et c’est actuellement la période des cyclones. Cette île m'a fait perdre tous mes repères et j'ai réalisé que le confort que nous avons en France n’est pas accessible à tous mais ce n’est pas pour cela que les gens ne sont pas heureux.
Mon stage se déroule principalement à Tuléar dans la région Atsimo-Andrefana au Sud-Ouest du pays. Je travaille avec l’ONG Bel Avenir qui fait partie de l’association Eau de Coco. Implantée depuis 2003, l’ONG Bel avenir lutte, à travers l’éducation, contre l’extrême pauvreté, la maltraitance sexuelle, le travail infantile, mais aussi contre la malnutrition. Ainsi ce sont près de 30 000 femmes et enfants qui sont soutenus par l’ONG.
C’est un honneur de contribuer aux actions de l’ONG. Pour ma part, je coordonne et participe, entre autres, à un projet de réhabilitation du Centre de Documentation et d’Information accessible de la maternelle à la terminale à l’école des Salines, à Tuléar. Ce projet doit permettre de moderniser le lieu et de l’adapter aux élèves afin de faciliter l’accès à la lecture pour tous et de contribuer au bon développement culturel des enfants. C'est l’occasion de partager des moments inoubliables avec la population malgache."

Eco-délégués : les élèves s’engagent
Deux élèves élus par classe travaillent pour que le lycée s’inscrive dans une démarche de développement durable.
Témoignage
Enorig Juhel et Hisaé Ledoue, éco-déléguées en 2EB
“Ce rôle nous tient à cœur car chaque jour, des petits gestes peuvent être faits pour rendre le lycée plus écologique. À l'aide de notre professeure principale, Sandrine Savean, nous avons lancé plusieurs actions.
Ainsi, nous avons un projet qui consiste à remplacer les feutres utilisés par les professeurs par des crayons à tableau qui diminuent grandement l’impact écologique et environnemental : ils sont recyclables, ont une durée de vie plus élevée et n’ont aucune odeur nocive.
Notre deuxième projet concerne le recyclage avec le projet de la mise en place d’une machine pour recycler les canettes et de bacs pour récolter les masques, stylos et colles.
Pour finir, nous souhaitons la suppression des gobelets dans la salle des profs, beaucoup de professeurs sont d'accord et prêts à apporter leurs mugs.
Nous sommes conscientes que ce projet exige un certain investissement, mais nous restons optimistes !”
"Montrer son soutien aux Ukrainiens"
Interview Charlotte Guérin
Animatrice pastorale
Pourquoi une collecte pour l’Ukraine ?
La guerre en Ukraine nous touche particulièrement car c'est un pays démocratique proche de nous. Une grande partie de la population s'est réfugiée principalement en Pologne, des femmes avec leurs enfants et des personnes fragiles, les hommes étant restés dans leur pays pour le défendre. La collecte permet donc d'envoyer de quoi vivre aux réfugiés qui n'ont plus rien.
Qui est à l'initiative de la collecte ?
Plusieurs enseignants ont souhaité se mobiliser après avoir reçu, via les réseaux sociaux, un appel aux dons venant d'une association. C'est tout l'ensemble scolaire Jeanne d'Arc qui s'est investi. Chaque site a pris part à cette action. On pouvait déposer des colis sur les lieux indiqués. Des élèves, des professeurs et des membres du personnel, ont aidé à mettre ce qui a été donné dans la camionnette du lycée. La générosité a été telle qu'il a fallu deux trajets pour acheminer, grâce aux factotums, toute la collecte auprès de l'association.
Quelles ont été vos motivations ?
Pour chaque personne qui a participé, c'était un moyen de se rendre utile, de montrer son soutien aux Ukrainiens. Réaliser des actions concrètes, déployer son énergie, permet de transformer le sentiment d'impuissance face à quelque chose qui nous dépasse.
Où vont les dons ?
Tous les dons partent en Pologne, dans les camps de réfugiés, où diverses ONG, associations, œuvrent auprès des Ukrainiens réfugiés.
Quels sont les produits récoltés ?
Les principaux produits récoltés ont été des vêtements mais aussi de l'alimentation de base et des produits d'hygiène.
Comment faire aujourd’hui pour donner ?
Le Havre a mis en place différents points de collecte, on peut s'informer sur le site de la ville. Si vous voulez être sûr de ce qu'il faut donner, consultez le site internet de la Protection civile (www.protection-civile.org) car il y a des besoins très spécifiques auxquels on ne pense pas forcément comme des piles, des rallonges, des couvertures de survie….
Propos recueillis par Enorig Juhel et Hisae Ledoue, 2C
Agir contre la précarité menstruelle
Dans le cadre de notre BTS en Économie Sociale et Familiale, nous avons l'opportunité de mettre en œuvre un projet d'action professionnelle visant à répondre aux besoins d'un public donné.
Aujourd'hui en France, 1,7 million de femmes sont victimes de précarité menstruelle ! Ce chiffre frappant nous a poussés à agir autour de cette problématique, auprès des étudiants de notre établissement. La précarité menstruelle se définit comme étant la difficulté ou le manque d'accès financiers et matériels à des protections hygiéniques en nombre suffisant pour avoir une hygiène décente.
Un distributeur prévu
au Parc
Nous souhaitons dans un premier temps, mettre en place dans les toilettes du Campus "Le Parc" un distributeur de serviettes hygiéniques et de tampons accessible à toutes les étudiantes. S'il s'avère répondre aux besoins de nombreuses étudiantes, nous pourrions, dans un second temps, l'étendre sur tout le lycée (sites De Gaulle et Coty). Pour que ce projet puisse aboutir, nous avons créé une tombola afin de récolter des fonds et ainsi financer une partie du distributeur.
Nous avons également démarché plusieurs magasins avec notre partenaire « Menstruactions », pour récupérer des protections hygiéniques destinées au distributeur. En parallèle, nous avons également déposé au Parc une boîte de récolte de protections hygiéniques jusqu'au 8 mars permettant aux étudiants de déposer leurs dons. Toutes ces actions nous ont permis de réunir 115 paquets de protections et nous en avons donné 50 pour l'Ukraine.
Pour finir, nous fabriquons notre distributeur, installé depuis le 5 avril, avec IPS76 (Insertion & Prestation de Services).
1 BTS ESF, groupe 2
Des alternatives aux carburants fossiles : le bioéthanol et les algocarburants
Au vu du réchauffement climatique, de l’épuisement des ressources fossiles et du prix du carburant qui ne cesse d’augmenter, il est devenu urgent de trouver un carburant de substitution moins coûteux et plus respectueux de la nature.
Des chercheurs se sont alors lancés sur la piste des biocarburants, tels que le bioéthanol considéré comme agrocarburant et l’algocarburant. Ce sont des produits obtenus à partir de la biomasse, c’est à dire de matière première d'origine végétale, animale ou issue de déchets.
Qu’est-ce que le bioéthanol ?
Le bioéthanol est un combustible à base d’éthanol produit à partir de matières organiques végétales telles que le maïs et le blé (contenant de l’amidon) ou encore la betterave et la canne à sucre (contenant du saccharose). Au cours de sa fabrication, des levures (champignons microscopiques) transforment ces sucres en éthanol : c’est la fermentation.
Ce biocarburant moins taxé car plus écologique reste le moins cher du marché à environ 0,90 € le litre, mais il possède un inconvénient : il faut équiper les voitures d’un kit pour que le moteur accepte ce carburant. Cette pose coûte en moyenne environ 1000 euros et ne concerne que les véhicules à essence.
Qu’est-ce que l’algocarburant ?
L’algocarburant est un carburant à base d’huiles extraites de microalgues. Il est beaucoup moins connu mais reste tout de même très prometteur car il repose sur le principe de l’absorption du CO2 par des microalgues. Mises en culture, elles produisent de l'huile qui sera récupérée et transformée en carburant. Ce biocarburant brûle dans le moteur en n'émettant pas plus de CO2 que n'en capteront à nouveau les microalgues. En raison de son rendement important, estimé à 10 000 litres de carburant pour un hectare de culture d’algues contre 6 000 litres pour une même superficie de palmiers à huile, et son empreinte carbone quasi neutre, l'algocarburant est une bonne alternative aux carburants fossiles.
Raphaël Rosée, TSTL
Tests sur cosmétiques
Nos produits cosmétiques sont confrontés à la chaleur et l’humidité. Ces conditions sont propices à un développement de micro-organismes pathogènes.
Le contrôle microbiologique des cosmétiques est une notion à prendre en compte lors de leur fabrication. Il a pour but de vérifier l’efficacité des conservateurs ajoutés lors de la formulation et la qualité microbiologique des produits. La méthode utilisée se nomme « challenge-test ».
Le challenge-test
Il consiste à contaminer volontairement un échantillon du produit cosmétique avec des bactéries (Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeruginosa), levure (Candida albicans) et moisissure (Aspergillus niger). Ces micro-organismes sont habituellement retrouvés comme contaminants des produits cosmétiques après utilisation par le consommateur. Puis un suivi très précis de l’évolution du développement bactérien est effectué durant 28 jours (à Jour 0, puis J2, J7, J14 et J28). Le nombre de micro-organismes doit diminuer significativement durant cette période. Si l’échantillon ne réussit pas le challenge-test, le produit ne pourra être commercialisé : les fabricants devront retravailler sa composition et refaire des tests pour plus de sécurité. C’est ainsi que nous avons vérifié la conformité microbiologique de nos shampoings, réalisés au sein du laboratoire de biotechnologie du lycée. Tests réussis !
Louisa Joseph-Llopis
et Louna Bataille 1STL
Le métavers ou la naissance d'un monde nouveau ?
Depuis des années, le monde de l’informatique ne cesse de se développer notamment à travers le développement d’Internet, des outils mobiles et des réseaux sociaux. Ce phénomène prend encore plus d’ampleur avec l’arrivée du métavers.
Ce concept, issu de la littérature américaine (le roman de science-fiction Simulacron 3 de Daniel Galouye sorti en 1964), décrit un monde virtuel fictif créant une multitude de possibilités. Désormais, on l’emploie pour imaginer l’Internet de demain qui conduira au Web 3D. Le métavers devrait bouleverser notre quotidien en rendant les expériences virtuelles plus immersives. On peut par exemple imaginer des boutiques en réalité virtuelle où nous pourrions, à travers un avatar à notre effigie, choisir des articles, essayer des vêtements, puis les payer, avant de les récupérer dans le monde réel.
Le potentiel du métavers n’a pas échappé aux grandes firmes de l’informatique. Il fait rêver Mark Zuckerberg qui imagine un monde parallèle connecté au réel et rebaptise le nom de la maison mère de Facebook, qui devient « Meta ». Microsoft et Epic Games ne sont pas en reste pour préparer cet Internet de demain. Un nouveau monde qui devrait être accessible « gratuitement », à condition de se munir de contrôleurs et d’un casque de réalité virtuelle qui vous immergera dans un décor en trois dimensions.
Jayson Alexandre,
Aodren Fruhauff, 2B