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N° 20 - Février 2023 | www.lyceejdarc.org |
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Un tournoi de futsal sur le site de Gaulle
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Un forum pour mieux comprendre le handicap
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Comment les Terminales appréhendent-ils le bac ?
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Classe Oxygène, entre travail et bien-être

Classe Oxygène, entre travail et bien-être
Sur le site Coty de Jeanne d’Arc, la classe Oxygène a été créée pour aider les élèves qui sont en décrochage scolaire, mais pas que !
C’est à la rentrée 2022 que cette classe spéciale a été mise en place. Elle est constituée de 8 élèves : Angelina, Enzo, Marine, Melinda, Sabry, Lina, Louise et Sabrina. Ils ont tous entre 15 à 17 ans. Leur professeure principale s'appelle Sophie Montier qui a une façon personnelle de penser l'éducation. Sa philosophie ? « Être heureux, c’est plus important que les notes. »
Sophie Montier s'est rendue dans différents collèges pour repérer des élèves en décrochage scolaire et leur proposer un stage dans sa classe. Par ce biais, mais aussi grâce au bouche-à-oreille, la classe Oxygène s’est ainsi formée.
Une pédagogie différente
La façon de travailler y est bien différente des classes traditionnelles. Par exemple, on privilégie l'usage des tablettes. Et au lieu lieu d’avoir des chaises en bois pas très confortables, les élèves qui le souhaitent peuvent s'asseoir sur des ballons de gym. Il y a beaucoup d’oral, les élèves et les professeurs échangent énormément durant les cours.
« Venez passer deux ans avec nous, on va un peu vous chouchouter et prendre soin de vous, tout en validant un diplôme », explique Sophie Montier. Car cette classe Oxygène prépare à un CAP hôtellerie restauration.
Des élèves épanouis
Le bilan de la classe Oxygène est très positif. Les élèves ayant intégré cette classe ont parfois eu des parcours scolaires pas toujours agréables à vivre. Aujourd'hui, chacun se félicite d'avoir rejoint le dispositif. « Maintenant, j’adore venir travailler, alors qu’avant, je détestais l'école », explique, par exemple, Angélina.
Tous décrivent une classe composée d'élèves qui se tirent vers le haut les uns les autres. Et qui a su trouver un juste équilibre entre travail et bien-être.
Emma Rabhi, 2GTEA
Full English Breakfast
Le mardi 7 février, la classe de Seconde CAP PSR (Production et service en restaurations) a préparé un petit déjeuner anglais pour régaler la direction, les enseignants et le personnel du site Coty.
Nous avons tout d’abord étudié le vocabulaire et les recettes d’un « Full English Breakfast » avec notre professeure d’Anglais Mathilde Ouvry. Puis nous avons en classe entière pu le cuisiner avec nos enseignantes (Edwige Prieur et Charline Moreaux).
Ce petit déjeuner comprend une partie salée (scrambled eggs, bacon, sausages and baked beans) et une partie sucrée (pancakes, crumpets, scones and orange juice).
Nous avons réalisé le service du petit déjeuner à la récréation, en anglais.
It was delicious and we shared a really good time together !
Les Secondes CAP PSR
La liberté a un prix
Le 25 novembre, les élèves de 1STMGB ont accueilli Maxime, Axelle et Pauline, intervenantes du Prix Liberté 2023, une récompense décernée par des jeunes entre 15 et 25 ans.
La classe de Première STMG (Sciences et technologies du management et de la gestion) avait été inscrite à ce concours national depuis septembre par Claire Varin, leur professeure de français. Il consiste à désigner une association ou une personne qui mériterait de recevoir le Prix Liberté et ainsi remporter 25 000 € de récompense pour continuer sa cause.
Pour aider les élèves à choisir, la classe a participé à des activités comme des débats, un jeu de mime et des dessins. L'une de ces activités consistait à faire deviner des droits humains fondamentaux au reste du groupe ou encore à débattre sur les critères de choix les plus importants pour les uns et les autres. Ce travail avait pour objectifs d'améliorer leur éloquence, de défendre une idée, de les informer sur les différents droits et de les aider à choisir une cause à défendre.
1STMGB
Les lycéens et le bac : témoignages
Quel bac as-tu choisi ?
Corentin : Un bac pro Agora.
Maëlis : Un bac général options Maths et Histoire Politique car je ne savais pas quoi faire après.
Ashley : Un bac général, avec spécialités SES et HGGSP, pour me donner plus d'ouvertures dans la suite de mes études.
Étienne : Un bac général parce que je ne savais pas quoi faire.
Juliette : Un bac général avec spécialités Maths et Histoire Politique parce que c'est ce qui me fermait le moins de portes.
Anonyme 1 : Un bac STL parce que j’aime les matières scientifiques.
Anonyme 2 : Un bac pro ASSP car j’ai toujours aimé m’occuper des enfants et des personne âgées.
Anonyme 3 : Un bac pro ASSP car c’était plus facile.
Appréhendes-tu le bac ?
Corentin : J’ai fait quatre ans de formation chez les pompiers, j’ai appris à contrôler le stress.
Ashley : Oui, surtout pour la spé HGGSP, car il y a deux épreuves en 4h.
Maëlis : Sans plus car je travaille et je pense que le bac n'est pas si compliqué que ça.
Étienne : Pas trop car je ne sais pas ce que je vais faire après alors je m'en fiche un peu.
Anonyme 1 : Un peu parce qu’avec le bac techno, on a les examens d’option au mois de mars.
Anonyme 2 : Énormément.
Anonyme 3 : Pas pour l’instant.
Comment gères-tu le stress ?
Ashley : Je dors, je mange.
Maëlis : Il m’arrive de craquer, parfois je pleure, ça dépend des matières et des profs.
Anonyme 1 : Je fais des pauses le weekend, j'ai des activités qui me plaisent à côté, ça détend.
Anonyme 2 : En mangeant.
Quels conseils as-tu à donner ?
Ashley : De ne pas se comparer aux autres.
Maëlis : Il faut prendre des spécialités en fonction de ses compétences.
Juliette : Avoir confiance en soi et réviser pour ne pas être surpris par les épreuves.
Anonyme 1 : Être organisé dans ses révisions. Travailler au lycée, si possible. Et le weekend, sortir, faire des activités.
Anonyme 2 : Réviser, apprendre ses cours.
Comment organises-tu tes révisions ?
Maëlis : Avec des fiches et des Annabacs.
Étienne : Je relis le soir les cours dans mon lit.
Juliette : Chaque soir, je relis les cours en fonction des évaluations et des matières les plus importantes.
Anonyme 1 : Je travaille le midi ou quand j’ai un creux.
Anonyme 2 : Avec des fiches, sinon je m’enregistre et je réécoute.
As-tu une idée de poursuite d'études ?
Corentin : Un BTS compta gestion. Ou sinon, chez les pompiers ou à l’armée.
Ashley : Une école de commerce ou un BTS.
Maëlis : Je veux faire un Master pour devenir expert immobilier.
Juliette : Prof de math.
Anonyme 1 : Je souhaite faire un bac+3, je ne sais pas en quoi.
Anonyme 2 : Je veux devenir thanatopracteur.
Propos recueillis par
Mohamed Amine Dhaoui, 2GTC
et Mathis Adam, 2GTA
Secondes 2022/23 : une promotion baptisée Joséphine Baker
Artiste, première star internationale noire, muse des cubistes, résistante pendant la Seconde Guerre mondiale dans l'armée française, active aux côtés de Martin Luther King, Chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire, croix de guerre 1939-1945, médaillée de la Résistance, Joséphine Baker est tout ça.
Une vie très riche
Née le 3 juin 1906 dans une famille pauvre, Joséphine Baker alterne entre l’école et le travail en tant que domestique afin d'aider sa famille. A seulement 13 ans, elle se marie puis divorce la même année en 1920. Elle conquiert son indépendance en intégrant un groupe d’artistes de rue et rencontre son second mari, Willis Baker. Il était un guitariste, chanteur et compositeur de blues américain du Piémont. Petit à petit, elle commence sa carrière solo, chante et danse sur scène avec une ceinture de bananes. Le succès est immédiat. En 1925, elle quitte son pays natal et arrive en France où elle se sent mieux. « Ici, on me prend pour une personne et on ne me regarde pas comme une couleur », dira-t-elle alors. En 1939, elle décide de servir son pays après l’avoir charmé et elle devient un des agents du contre-espionnage français. Elle se mobilise aussi pour la Croix-Rouge. En 1963, elle reviendra aux États-Unis aux côtés de Martin Luther King dans son combat pour les droits civiques des Afro-Américains.
Le château des Milandes, le paradis perdu de Joséphine Baker
Pendant vingt ans, Joséphine Baker a nourri un projet dévorant : redonner vie à un château et à un village de Dordogne pour y installer sa "tribu arc-en-ciel", composée de 12 enfants adoptés, de langues, d'ethnies, de cultures différentes. En septembre 1968, la famille fait faillite et doit quitter les lieux. Le 12 avril 1975, Joséphine meurt d’une attaque cérébrale. Elle est entrée au Panthéon en 2019 sur demande d’Emmanuel Macron qui dira dans son discours :”Vous entrez dans notre Panthéon parce que vous avez aimé la France, parce que vous lui avez montré un chemin qui était le sien véritable mais dont elle doutait pourtant. Vous entrez dans notre Panthéon parce que, née américaine, il n’y a pas plus française que vous.”
Lucie-Anne Legras-Vaillant, 2EB

Vers la fin des animaux de laboratoire ?
En France, plus de 2,2 millions d’animaux sont utilisés chaque année dans les laboratoires.
Les souris et les rats sont les animaux les plus utilisés pour les tests, mais on compte aussi des hamsters, lapins, chats, chiens, singes, volailles, poissons et même les chevaux. Ils sont utilisés pour tester les découvertes dans différents domaines comme par exemple la médecine humaine ou la cosmétique.
Cela aide beaucoup la recherche et le développement des produits fabriqués pour vérifier leur efficacité et leur sûreté, comme par exemple les traitements anti-cancer. Ces tests permettent non seulement d'identifier les potentiels problèmes d'innocuité mais également de déterminer les doses qui seront administrées aux volontaires et aux patients lors des premiers essais sur l'homme.
Des pratiques controversées
Aujourd’hui, de plus en plus de monde dénonce ces traitements qui font souffrir ces animaux jusqu’à provoquer leur mort. Ainsi, comme l’a rapporté Le Monde en décembre dernier, "sept étudiantes du master 2 d'écophysiologie animale, écologie et éthologie de la faculté des sciences de la vie de l’université de Strasbourg ont refusé de participer à des travaux pratiques visant à inciser des hamsters pour leur poser une sonde afin de mesurer des paramètres biologiques, avant de les euthanasier quelques semaines plus tard pour les disséquer et prélever les organes nécessaires à l'analyse." Selon le doyen de la faculté, Jacky de Montigny, "cela allait contre leurs convictions de bien-être animal. L'expérimentation animale devient un problème de société".
Un espoir pour les animaux
Heureusement le nombre d'animaux de laboratoire est en diminution (moins 2,5 % entre 2018 et 2019). La fondation 30 millions d’amis propose une méthode alternative pour remplacer ces animaux par le test Valitox. Il consiste à vérifier la toxine d’un produit en utilisant la culture des cellules humaines. Pour cela, les chercheurs utilisent la technique de fluorescence qui crible les cellules de rayons lumineux. Après de nombreuses manipulations, les cellules menacées réfléchissent la lumière alors que les autres cellules l’absorbent.
Ces tests Valitox sont en outre considérés comme beaucoup plus fiables que les tests sur les animaux. De quoi espérer un ralentissement, et pourquoi pas la fin des expérimentations sur les animaux à l'avenir.
Eloïse Eudier, 1STL
La biodépollution, une solution naturelle dans l'élimination des polluants
Qu’est-ce que la biodépollution ?
La biodépollution est un ensemble de procédés d’élimination des polluants présents dans les sols, les boues, les sédiments et certains écoulements de liquides par l’action des micro organismes comme les bactéries.
Pourquoi dépolluer ?
Notre environnement est contaminé par différentes substances (vapeurs toxiques, résidus d’essence, matière organique, d’origine végétale ou animale provenant notamment de nos ordures ménagères). Parmi ces substances, certaines sont bio persistantes, perturbent les écosystèmes, détériorent les sols, les eaux et les forêts.
Quelle est la place des biotechnologies dans la biodépollution ?
Plusieurs méthodes de biotechnologie, plus respectueuses de l’environnement, de dépollution des sols et de l’eau ont été mises en place ces dernières années. Notamment l’utilisation de "l’aqua textile" (méthode consistant en une plaque de textiles hébergeant un écosystème et des micro organismes) et la bioremédiation (méthode consistant en un dépôt de micro organismes, principalement des champignons qui vont se nourrir de la pollution présente dans le milieu contaminé).
Méline Bellenger,
Isaline Delamare
et Ana-Lou Ailane, 1ère STL
Asperger Family : « On veut être visible »
Témoignage
Stéphanie Audebert, professeure d'Economie et Présidente de l’association Asperger Family
Le syndrome d’Asperger est un trouble du spectre autistique sans déficience intellectuelle. Il se manifeste par plusieurs « symptômes ». Les personnes qui sont atteintes de ce trouble répétitif ont tendance à avoir un intérêt fixe, elles vont en parler en permanence, pour elles cela va être envahissant. Elles éprouvent des difficultés dans leurs relations sociales, avec les codes sociaux. Elles ont du mal à décoder les expressions non-verbales.
Mon fils Arthur est atteint du syndrome d’Asperger. Asperger Family est une association créée par deux mamans qui ont un enfant avec un trouble autistique. Elle a pour buts d’aider les parents à mieux comprendre ce syndrome et les aider avec leurs enfants. Elle a aussi pour objectif de rompre l’isolement des familles. Car ce trouble est aussi un handicap invisible et social. Les parents sont souvent incompris et s’entendent dire : « c’est à cause de vous » ou alors « vous avez mal éduqué votre enfant ». Or, ces enfants n’ont pas les codes sociaux ni de filtre. Cette association permet ainsi aux familles de se sentir moins seules et moins jugées.
Mieux appréhender les codes sociaux
On accompagne aussi les familles pour les orienter vers des spécialistes de l’autisme pour le suivi de leur enfant, dans l’écriture des dossiers pour la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées). Comme nos enfants n’ont pas les codes sociaux, ils doivent les apprendre. Et pour les apprendre, on propose des moments de convivialité, des ateliers de socialisation, des ateliers Lego animés par une personne autiste. Et aussi des répits scolaires qui consistent à ne pas aller à l’école toute la journée mais une demi-journée pour faire l’école autrement, avec des supports individuels. On propose aussi des conférences. On se mobilise aussi lors de la journée mondiale de l’autisme qui a lieu le 2 avril, on organise des forums, on veut être visible.
Cette année, nous allons fêter les 10 ans de l’association avec de nombreux événements. On a créé une pièce de théâtre qui sera jouée au Pasino le 7 avril pour montrer ce qu’est l’autisme au féminin.
Propos recueillis par
Romy Cressent
et Abigaëlle Hugot-Ruiz, 2GTB
Mieux comprendre le handicap
Le vendredi 3 décembre, a eu lieu à l’espace Jeanne d’Arc une conférence sur le handicap organisée par la classe de terminale ASSP A (Accompagnement, soins et services à la personne). Les élèves l’ont organisée à l’occasion de la journée mondiale sur le handicap, qui se déroulait le lendemain. Elle visait à sensibiliser la population sur les personnes qui en sont atteintes.
Cette journée était divisée en plusieurs parties. D’abord, les Terminales ont défini le handicap et évoqué les différents types de handicap qui pouvaient toucher la population. Ensuite, pour illustrer leurs propos, ils ont montré un extrait d’un reportage présentant une petite fille en situation de handicap. Puis, Stéphanie Audebert, professeure au lycée Jeanne d’Arc, a accepté de témoigner par rapport à la situation qu’elle a vécue en tant que mère d’un enfant atteint d’autisme Asperger (voir l'article ci-dessous). Enfin, Philippe Touilin, conseiller municipal délégué du Havre, chargé des personnes en situation de handicap, a développé les actions mises en œuvre par la ville pour aller vers une société plus inclusive.
Malo Leballeur, 1 ASSPB
« Trouver un traitement curatif »
Interview
Mathilde Doudeau, professeure d'anglais
Dans quelle association êtes-vous engagée ?
Dans FOP France. FOP ce sont les initiales de Fibrodysplasie Ossifiante Progressive, une maladie génétique ultra rare. Cette maladie, connue sous le nom de la maladie de l’homme de pierre, transforme progressivement en os tous les muscles, les tendons et les ligaments. L’association a été créée en 2012 par M. et Mme Lagoutte quand ils se sont rendus compte que leur fils avait cette pathologie. Je l’ai rejointe quand ma fille a été diagnostiquée à son tour.
Quelles sont ses missions ?
Il y en a trois : fédérer les familles, sensibiliser les gens à notre cause et soutenir la recherche médicale. On est dans une pathologie pour laquelle il n’y a pas de traitement. Notre motivation est de tout faire pour trouver un traitement curatif.
Quel est votre rôle ?
Je participe à l'organisation du séminaire annuel et témoigne lors de Master class auprès de laboratoires pharmaceutiques. J'aide à la rédaction de différents documents. J'organise des manifestations pour sensibiliser et collecter des fonds pour la recherche médicale. Je gère la boutique en ligne et les réseaux sociaux pour faire vivre notre communauté. Je me rends aussi disponible pour accueillir et soutenir les nouvelles familles touchées par la FOP.
Propos recueillis par
Enora Jourdren
et Abigaëlle Hugot-Ruiz, 2B
« Ma foi est mon réconfort »
Témoignage
Emma Rabhi, 2GTEA
"Mon église est mon refuge, je suis évangéliste à l’église protestante de l’ACVN (Assemblée chrétienne vie nouvelle). Là, il n’y a pas de non-dits ou de conflits.
Mon église est ma famille, mais celle-ci, je l’ai choisie. Dans cet endroit, je me sens à ma place avec mon Dieu et des gens qui me comprennent enfin. Depuis ma naissance, je suis bercée par des louanges et des réunions de prière mais l’église ne m’intéressait pas.
Puis j’ai rencontré Cyprien. J’étais dans une passe très compliquée de ma vie et il m’a proposé d’aller à l’église pour me rapprocher de Dieu et rencontrer des adolescents qui comprennent ce que je vis et ce que je ressens par rapport à ma foi. Là-bas, il y a toutes les générations, dont un groupe de jeunes.
Aujourd’hui, j’essaye de grandir dans ma foi car elle est mon réconfort. J’aime être à l’église, je me sens apaisée et comprise. C’est ça l’église : pas seulement un édifice et quatre murs mais aussi des gens qui, ensemble, partagent l’amour du créateur et s’aident dans une atmosphère saine et apaisante."
« Donner de mon temps pour aider les autres »
Interview
Marlène Rozier et Maud Lassade, professeures en BTS SAM
Dans quelle association êtes-vous engagées ?
MR : L'association se nomme Atlas kinder, elle se situe au Maroc, à Dar Bouidar, un village situé à trois quarts d’heure de Marrakech, dans les montagnes de l’Atlas.
Comment l’avez-vous connue ?
MR : Grâce à une étudiante qui est aussi une amie et qui est partie faire du bénévolat pendant quatre mois.
Quelles sont les missions de cette association ?
MR : C’est un orphelinat qui accueille des enfants abandonnés dès la naissance ou plus âgés. Le but, c’est de leur donner de l’amour, une nouvelle famille, de les éduquer et d’ouvrir leur esprit à la nouveauté.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de jouer un rôle dans cette association ?
MR : Je cherchais à donner de mon temps pour aider les autres. Et comme j’adore les enfants de tous les âges, c’était plus adapté pour moi de trouver un orphelinat.
Quels sont les projets en 2023 ?
ML : Avec les BTS SAM (Support à l’action managériale), dont je suis professeure principale, nous avons décidé de concevoir un calendrier avec des photos prises pendant la journée d’intégration au Havre. Avec le feu vert de la direction, nous l’avons mis en vente afin de récolter des fonds pour l’association.
MR : Nous souhaitons nous rendre sur place toutes les deux avec sept étudiants du 6 au 13 mars 2023. Nous voulons être sûres que l’argent aille directement aux enfants. Nous discuterons avec la directrice de l’orphelinat pour acheter ce dont ils ont besoin.
Propos recueillis par
Sarah Duboc, 2GTEA
et Alena Legembre, 2GTEB
« Comme une grande famille »
Témoignage
Sarah Duboc, 2GTEA
"Je m’appelle Sarah, j’ai 15 ans. Le dimanche, je participe à la messe de l’église du Sacré-Cœur dans le quartier de la Mare-au-Clerc. J’anime un temps pour une petite dizaine d’enfants de 3 à 7 ans avec ma mère, à l’écart des adultes. Ce temps consiste à leur expliquer le passage de l’évangile choisi par le prêtre en le mettant à la portée de leur âge. Nous chantons ensemble un « alléluia » et nous leur apprenons le signe de croix. Ensuite, nous leur donnons à colorier un dessin en lien avec l’évangile. Puis, les servants d’autels (ceux qui aident le prêtre) viennent nous chercher pour qu’on retourne dans l’église. On installe alors les enfants devant nous sur un grand tapis et ils suivent la messe avec l’ensemble des participants.
Ce temps me plaît beaucoup parce que ce que j’aime chez les enfants, c’est qu’ils sont curieux, pleins d’énergie. J’aime aussi aller à l’église car notre paroisse est très dynamique. Il y a des personnes de tout âge, c’est comme une grande famille."
Ma passion : mon chien
"Mon chien est arrivé dans ma famille en 2020, c’était à la base un cadeau d’un ami de la famille pour ma petite sœur. C'est un American Pitbull Terrier mais en France, cette race n’existant pas, il est considéré comme un « type pitbull » c’est-à-dire un American Staff non LOF (sans certificat qui stipule que c’est un American Staff).
J’ai tout de suite aimé Raja comme un membre de la famille, j’ai commencé à vouloir toujours le sortir, lui apprendre le plus de choses possible et le montrer à mes amis. Je me suis énormément renseignée à propos de l’éducation canine, j’ai découvert beaucoup de méthodes différentes, certaines m’ont plu, d’autres moins. J’ai alors opté pour l’éducation positive, qui consiste à toujours récompenser le chien quand il a le comportement attendu et ne jamais le placer dans l’échec.
En promenant mon chien, j’ai souvent entendu des réflexions dûes aux préjugés sur la race, des phrases comme « c’est un chien dangereux », « il finira par te mordre », « ce n’est pas un chien de famille ». Je pense que ces préjugés sont faux. Un chien, quelle que soit la race, s’il est bien éduqué, ne représente aucun danger. Je l’ai remarqué avec mon chien, ainsi qu'avec ceux de mes amis. Ils sont très imposants et ont une grosse mâchoire mais ils ne blesseraient jamais un animal ni un homme quel qu’il soit."
Léandra Vlamynck, 1STL
Ma passion : la photographie
"Lors de mon année de 4ème, j’ai effectué un voyage scolaire au Maroc et j'ai alors découvert la photographie.
J’avais un petit appareil qui me permettait de faire des photos d'une qualité plutôt bonne. A ce moment là, je prenais absolument tout ce qui passait : un chat errant, des fleurs, ou bien un nid de cigognes. J’ai été complimenté et cela m’a donné envie d’aller plus loin.
Quelques mois après, suite à de longues négociations, j’ai obtenu l’ancien appareil de ma mère, un appareil photo semi-pro, un reflex. Je n'avais qu’une seule focale (objectif) et me suis débrouillé avec. J’ai commencé par prendre tout et n’importe quoi, des photos de la ville de nuit, des photos des monuments du Havre, ou bien juste mes animaux (mes chats et chiens).
Au fil des années, à chaque anniversaire, j’ai complété mon matériel : un nouvel objectif, un filtre pour objectif, ou bien un flash cobra (pouvant tourner à 360 degrés, assez puissant pour se refléter sur les murs). J’ai fini par me spécialiser dans les styles qui me plaisaient : urbain, portrait, toy photography, macrophotographie. Bien qu’il m’arrive d’expérimenter de nouvelles pistes : du dreamcore (images qu’on est susceptible de voir en rêve), ou du weirdcore (images bizarres), ou encore du liminal spaces (image donnant une impression de déjà-vu)."
Nathan Le Marchand, 1STI2D
Ma passion : le dessin
"J’ai toujours dessiné. Petite, déjà, j’aimais cela. C’est apaisant. Et que je sois angoissée, ou même calme, ça me permet de me concentrer sur ce que je fais et de laisser tout ce qu’il y a autour de moi.
C’est en sixième que j’ai commencé à vraiment m’intéresser au dessin, aux techniques, à l’utilisation des couleurs et à toutes les disciplines liées. Au début, ça ne ressemblait pas à grand-chose, il y avait des problèmes de symétrie, de proportions… J’ai commencé par des croquis de mode et des dessins simples. Puis, j’ai essayé plusieurs techniques comme les pastels et l’aquarelle, j’ai peint des paysages, beaucoup de paysages…
J’ai aussi travaillé sur l’anatomie des personnages. J’ai mis des années avant de trouver un semblant de réalisme. Je commence souvent avec une idée en tête, et termine avec un résultat loin de ce qui était prévu.
Pour le portrait "Lorelei", j’ai fait plusieurs essais avant de me lancer sur la version graphique. J’ai appris, au fur et à mesure, comment utiliser le stylet et tous les détails que l’on ajoute petit à petit. J’ai découvert l’importance des sous-teintes et l'asymétrie du visage, la théorie des couleurs… Ce personnage est inspiré d’un orginal character (personnage original) créé pour le cosplay."
Enora Jourdren, 2GTB
Ma passion : l'escrime
"L'escrime est un sport de combat physique et stratégique, l’objectif est de toucher son adversaire tout en évitant d’être atteint soi-même.
Je pratique l’escrime depuis plusieurs années à Montivilliers, seulement pour le plaisir car je ne fais pas de compétition. Les différents types d’arme sont le fleuret, l'épée et le sabre. Personnellement, je pratique l'épée. Pendant les assauts, on peut toucher toute la surface du corps du tireur adverse, contrairement au fleuret avec lequel on ne peut toucher que le torse, et au sabre où on peut toucher seulement le haut du corps.
L'équipement est assez lourd (cuirasse, sous-cuirasse, masque, gants…). La langue officielle de l’escrime est le français, utilisé au niveau international pour l’arbitrage.
J’aime l'escrime car je trouve que c’est un sport beau à regarder et à pratiquer."
Alexis Thibault, 2GTEA
Ma passion : le basket
Interview
Marie Lebarq, cadre éducatif sur le site de Gaulle.
Depuis combien de temps pratiquez-vous ?
J’ai découvert ce sport à l’âge de six ans, pour faire comme mes copines. Le basket m’a toujours accompagnée et m'a beaucoup aidée dans ma vie.
Que vous apporte ce sport ?
La question est très très large mais c’est tout simplement parce que c’est un sport collectif et que j’aime beaucoup le contact. J’apprécie beaucoup les journées cohésion, les regroupements.
Combien de temps y consacrez-vous ?
Je joue à Octeville au BCO (Basket Club Octeville) depuis quatre ans, après avoir joué quinze ans à Montivilliers. Je m'entraîne à peu près six heures par semaine. J’essaie de jongler avec le travail mais six heures c’est bien. J'ai un match par semaine avec des déplacements dans la région.
Comment combinez-vous travail et passion ?
Tout est question d’organisation. Je me fais des plannings pour le travail, la maison, le basket. J’arrive à trouver des plages horaires et l’organisation idéale.
Propos recueillis par Sarah Duboc et Telma Cayez, 2EA
Ma passion : le gospel
Interview
Béatrice Larkin, professeure en ST2S
Quelle est votre passion ?
Le chant gospel.
Pourquoi l’aimez-vous ?
Parce que c’est un chant qui permet le partage, avec les choristes comme avec le public. C’est aussi un chant religieux même si les paroles sont en anglais et qu’on ne s'en rend pas forcément compte.
Depuis combien temps pratiquez-vous le gospel ?
On va dire depuis une quinzaine d’années. Je fais une répétition d'une à deux heures par semaine. Davantage quand il y a des spectacles.
Comment faites-vous pour concilier travail et passion ?
Pour le chant je me rends toujours disponible ! En fait, les répétitions se font toujours le soir ou bien parfois le samedi matin, donc on arrive à s’organiser.
Quelque chose à ajouter ?
Je fais partie d’un groupe « Gospel and You », nous sommes quatre : deux hommes (grave et aigu) et deux femmes (grave et aigu). Nous organisons des événements et des concerts pour partager avec le public. On peut parfois s’associer avec d’autres groupes, ou même chanter avec une chorale d’enfants, ou bien encore avec une chorale qui ne fait pas du tout de gospel. On trouve des chants qui sont compatibles et on travaille tous ensemble.
Propos recueillis par Sarah Duboc, 2EA et Kenza Arid, 2EB
Ma passion : la danse
Interview
Alison Burel, professeure d'espagnol
Quelle est votre passion ?
Ma passion est la danse, les danses du monde et plus particulièrement le flamenco.
Pourquoi aimez-vous le flamenco ?
Car il s'inscrit dans la continuité de la culture espagnole. Je parle espagnol et je danse le flamenco. J'aime pouvoir montrer au spectateur ou partager avec mes élèves cette culture qui va au-delà d’une simple danse. On y exprime nos sentiments.
Depuis combien de temps pratiquez-vous cette passion ?
Je danse depuis mes 3 ans et demi, et le flamenco depuis mes 18 ans lors de mon premier voyage en Espagne. Je danse entre 10 et 20 heures par semaine, le soir et le weekend.
Quels projets pour 2023 ?
Cette année, je me suis lancée dans une association avec trois amies : l'une, ukrainienne, propose la danse de son pays, dans la continuité du partage de sa culture et de la danse classique. Une autre pratique les danses urbaines, qui plaisent aux jeunes. La troisième danse la samba depuis son plus jeune âge. C’est une danse culturelle brésilienne. Nous nous sommes donc regroupées pour créer une association qui propose des danses du monde mais pas que. Aujourd'hui, nous partageons cette passion avec les enfants, les adultes, nous participons à des prestations mais aussi à des concours.
Propos recueillis par
Sarah Duboc, 2GTEA
Ma passion : les objets anciens
Interview
Sébastien Omont, professeur d'histoire-géographie
Quelle est votre passion ?
J’ai une passion pour les brocantes et les antiquités, aimant beaucoup chercher, quand j'ai du temps libre, des objets anciens.
Pourquoi la brocante ?
Parce qu’elle me raconte une histoire passée. Je m'intéresse au vécu des objets anciens. J'aime connaître l’histoire qui se cache derrière ce qu’ils sont aujourd’hui. Certains objets sont abîmés donc il faut les restaurer. Je collectionne beaucoup de portraits sous toutes leurs formes, qui peuvent être des peintures, des dessins, des photos. A travers certains, on peut imaginer - grâce aux vêtements, aux coiffures - la vie de la personne, l’endroit où le tableau a pu être accroché, conservé. C’est une autre façon d’observer l’histoire.
Depuis combien de temps êtes-vous collectionneur ?
Cela m'intéresse depuis que j’ai 13 ans, ce qui fait presque une trentaine d’années.
Comment combinez-vous travail et passion ?
Je me sers de ma passion pour mes cours : j’apporte parfois des objets au lycée, j'arrive parfois à en savoir plus sur les objets parce que, justement, je suis prof d’histoire et que j’ai déjà un certain nombre de connaissances. Ces objets m'amènent parfois à faire des recherches, à creuser leur histoire, ce qui me permet d'enrichir mon enseignement.
Propos recueillis par
Tim Rigoult, TSTI2D
Tournoi de futsal sur le site de Gaulle
Un tournoi de foot en salle a été organisé en UNSS, des équipes d'élèves et de professeurs se sont affrontées au gymnase du lycée.
Depuis la rentrée de janvier, le site de Gaulle organise un tournoi de foot salle interclasse, sous la supervision de Florence Desclos, professeure d'EPS. Plusieurs classes se sont affrontées, essentiellement en sections technologiques. Il y avait également une équipe de professeurs, composée de Messieurs Deschamps, Macé, Boulangé, Michel, Vimbert, Amkadni, Maillard et Cella.
Certaines équipes avaient un niveau très élevé, les matchs étaient intéressants à regarder. Les scores étaient parfois serrés, et d'autres fois, un large écart se formait. Cependant, tous les joueurs sont restés motivés jusqu'au bout de la compétition. Et par dessus tout, ce tournoi, qui s'est conclu le vendredi 10 février, fut amusant, tant pour les protagonistes que pour les spectateurs, et a permis de réunir élèves et professeurs autour du même sport, dans la compétition et la bonne humeur. A la fin, c'est l'équipe de première STMGA qui l'a emporté devant les premières ST2S. Vivement la prochaine édition !
Les résultats : 1er : 1STMGA / 2ème : 1ST2S / 3ème ex-aequo : sans étiquette et STI2D2 / 5ème : 1STI2D1 / 6ème : 1STL / 7ème : Profs
Léandra Vlamynck, 1STL
« On a tiré les leçons du Mondial »
Interview
Chancelle Effa Effa et Mélinda Mendy, en 2nde Pro GATL et joueuses en équipe de France féminine U17.
Depuis combien de temps jouez-vous au foot ?
M. Depuis que j’ai 6 ans.
C. Moi aussi.
Vous évoluez dans quel club ?
M. J’ai commencé à Gonfreville avec les garçons et je suis arrivée à mes douze ans au Havre et depuis je joue là-bas au poste de milieu de terrain.
C. J’ai commencé à Mont-Gaillard à 6 ans. Puis je suis venue au Hac à 8 ans. Je joue attaquante.
Comment avez-vous été sélectionnées pour la Coupe du monde U17 en Inde ?
C. La sélectionneuse avait choisi plusieurs joueuses pour un stage et en a retiré pour la Coupe du monde.
Quels ont été les résultats de votre équipe ?
M. On a perdu en phase de poule (match nul contre le Canada 1-1, puis défaites contre la Tanzanie 1-2 et le Japon 0-2).
Quel bilan retirez-vous de cette expérience ?
C. Moi je me suis blessée, hélas.
M. J’ai fait une assez bonne coupe du monde mais collectivement, on n’a pas été très bonnes. On en a tiré des leçons. C’est bien d’avoir vécu cette expérience même si on n’est pas allé loin. Il y avait une bonne ambiance, on s'entendait toutes bien.
Propos recueillis par
Enora Jourdren, 2B
Une belle victoire pour les juniors du Hac rugby
Les six joueurs juniors du Hac rugby, lycéens à Jeanne d’Arc, ont participé au match de rugby opposant l’équipe du GRVS (Grand Rouen Vallée de Seine) au HAC. Ce match s’est déroulé dans l’enceinte du stade Jules Deschaseaux le 8 janvier 2023.
Ce fut un après-midi riche au niveau rugbystique de la ville du Havre. L'après-midi débuta par une victoire de l’équipe première des seniors (115 à 13) contre l’ACBB et s’est finie en beauté par la victoire de l’équipe junior avec un score de 47 à 12.
Lors du match junior, le public a porté les HACmen à la victoire, leur permettant de remporter 5 points au classement et conserver ainsi leur place de premier invaincu. Grâce à cette victoire, les juniors font un pas de plus vers les phases finales Grand Ouest. Pour rappel, l’objectif en vue pour nos juniors du HAC cette saison est de brandir le titre de champion de France Grand Ouest. Nous avons tout de même une pensée pour Mathéo Doublemart en 1ère générale qui a été victime d'un traumatisme crânien lors de ce match et Alban Helde qui a lui eu une déchirure de l'adducteur à la 15ème minute de jeu.
Si vous aussi vous souhaitez des informations sur nos juniors du HAC rugby ou même assister à leurs matchs, vous pouvez vous rendre sur la page instagram des juniors : @hac_rugby_junior_
Mathéo Doublemart, 1G
« Je préfère les espaces verts »
Témoignage
Grégory Hirlemann, agent de maintenance sur le site de Gaulle.
Parcours
Je n'ai pas suivi de longues études, j’ai juste le brevet des collèges. J'ai suivi un CAP Jardinier paysagiste mais n’ai pas obtenu mon diplôme parce qu'à ce moment-là, ma maman était malade. J’ai donc commencé à travailler pour la mairie du Tilleul, où je faisais un peu de tout. Ensuite, j’ai travaillé dans le terrassement. Puis je suis arrivé à Jeanne d’Arc. Cela fait maintenant neuf ans et demi.
Missions
Je suis agent de maintenance dans tous les corps de métiers. Je m'occupe notamment des espaces verts du lycée. C'est ce que je préfère.
Propos recueillis par
Sarah Duboc, 2GTEA
« C'est assez familial »
Témoignage
Jamila El Azaar, responsable de la cafétéria du Parc.
Parcours
Je travaille au Parc depuis 2014. J'étais avant employée de maison et m'occupais des personnes âgées. J'ai suivi une formation et passé le CAP de cuisine puis j'ai commencé à Jeanne d'Arc. Je suis salariée de l'entreprise Convivio.
Missions
Olivier Lemaire vient tous les mercredis pour les commandes mais je suis responsable de la cafétéria. Il y a un rythme plus soutenu au premier trimestre. Puis c'est plus calme lorsque les étudiants partent en stage.
Projets
Je n'en ai pas particulièrement. J'aime bien travailler ici. J'aime bien l'ambiance, les professeurs et surtout le contact avec les étudiants. C'est assez familial, je considère les étudiants un peu comme mes propres enfants. Il y a un respect mutuel, et si je leur demande un service, ils n'hésitent pas à me le rendre.
Propos recueillis par
Maya Desclos, 2BTS SP3S
The first STL class made microbial art
The class had to draw engaged female singers with bacterias, they are presenting their art.
The STL class worked on engaged female singers, following this sequence, they made portraits of a chosen artist. They, for example, made Dua Lipa, Ariana Grande, Pink,... and also Josephine Baker to pay tribute to this year High School Promotion. They used 3 sorts of bacterias : Serratia marceseens which give the colour red, Micrococcus luteus which give the colour yellow and Staphylococcus epidenmidis which give the color white. That was a funny experiment, it was really interesting to see how bacterias can have the shape we want. Come and discover the STL class's art in the CDI hall between March and April 2023.
Léandra Vlamynck, 1STL
BTS, une interminable absence
Le célèbre groupe de Kpop (pop coréenne) BTS va devoir mettre en pause sa carrière de groupe à cause du service militaire, obligatoire en Corée du Sud.
Les Army (nom des fans du groupe) redoutaient cette annonce depuis des années, espérant jusqu’au bout que les sept membres du groupe BTS soient exemptés de service militaire par le gouvernement coréen en raison des bénéfices économiques que le groupe apporte au pays. Mais le 17 octobre 2022, la terrible nouvelle est tombée : les BTS seront bien mobilisés.
Les BTS ont fait leur début en 2013 avec leur chanson We are bulletproof et ont ainsi développé leur musique du hip hop vers de la pop. ils ont maintenant 108 millions de fans dans le monde entier. Après neuf albums vendus à plus de 10 millions d'exemplaires (un record pour la Corée), BTS va donc devoir mettre sa carrière entre parenthèses puisqu'en Corée du Sud, tous les hommes âgés de moins de 30 ans doivent effectuer un service militaire d'environ 3 ans, principalement en raison de la menace que la Corée du Nord fait peser. Jin, le plus âgé du groupe (29 ans), a commencé son service militaire le 13 décembre 2022.
En août, le ministère de la défense avait précisé que les sept garçons pourraient toutefois continuer à jouer et à se produire sur scène tout en continuant leur service militaire. Le groupe devrait se retrouver pour de bon en 2025. Une éternité pour ses fans...
Aléna Legembre, 2GTEB
