Interview

Baïla Lemaire, 1 Anim et participante à la Fête des talents.

Quel talent vas-tu présenter au public ?

Je vais interpréter "Feeling good" de Nina Simone au piano, mélangée à une composition personnelle.

Depuis quand pratiques-tu le piano et pourquoi cet instrument ?

Je joue du piano depuis mes 7 ans, et en école à 9 ans. J'ai fait une pause à 12 ans et j'ai repris seule il y a quatre ans. J'ai essayé d'autres instruments mais j'ai un feeling particulier avec le piano.

Comment appréhendes-tu cet événement ?

Je suis hyper stressée, j'angoisse de me retrouver devant un public.

As-tu déjà joué devant un public ?

Oui, j'ai déjà fait de la scène pour jouer des morceaux avec mon école de musique.

Tes proches seront-ils présents ?

J'ai sollicité toute ma famille pour assister à ma prestation.

Comment t'entraînes-tu ?

Avec mon piano, chez-moi.

Propos recueillis par
Emma Rabhi, 2GTEA

Dès 19h30, les spectateurs font leur entrée dans la salle sur un tapis rouge, tels des stars. A 20h, le spectacle commence. Les rideaux s’ouvrent et monsieur Hacala présente les talents de la soirée.

Il y a des danseurs, des chanteurs, des musiciens… tous aussi talentueux les uns que les autres. L’ambiance est au rendez-vous, avec une interaction exceptionnelle entre le public et les profs. Ce genre d'événement renforce la complicité entre nos professeurs et nos camarades.

Nous avons découvert des talents insoupçonnés chez certains professeurs, à l'image d'Elise Michaux, professeure d'anglais, qui a mis l'ambiance en interprétant « Jaloux » de Dadju.

Des camarades se sont également illustrés, comme Axel avec sa reprise en mode crooner de « That’s life » de Franck Sinatra. Les danseuses de samba nous ont fait admirer leurs splendides coiffes et costumes roses en plumes et à froufrous.

La soirée s’est achevée à 22h avec la chorale des élèves qui a chanté « Attention au départ » à la façon des "Enfoirés" (voir article "Un projet qui fédère tout Coty", p. 7). Les spectateurs sont ensuite rentrés chez-eux, la tête remplie de souvenirs.

Telma Cayez et Emma Rahbi, 2GTEA

Interview

Mélissa Cailly, 1 Anim et participante à la Fête des talents.

Quel talent allez-vous présenter ?

Je vais danser sur "Balalaïka", une chanson qui provient du manga Kilari. Et je ferai du cosplay.

Comment appréhendez-vous cet événement ?

Il y a une petite pression mais qui part une fois sur scène. J’ai déjà fait des concours cosplay dans les conventions geek. Et ce n’est pas la première fois que je fais la Fête des talents.

Qu’aimez-vous dans le cosplay ?

C’est créer, un costume de manga comme une tenue plus personnelle. J’adore créer les tenues moi-même, c’est quelque chose qui m’émerveille !

Qu’est-ce qui vous pousse à participer ?

Ce que j’aime, c’est montrer que bien que l’on n’ait pas de don particulier, on peut réussir à créer quelque chose et à trouver un talent qui permette de se libérer. Cela nous apprend aussi à gérer le stress en prévision des examens. Les oraux, ça n'est rien à côté du fait de monter sur une scène.

Comment vous entraînez-vous ?

Je m’entraîne chez moi, dans ma chambre ou dans le salon, et le mardi au lycée.

Propos recueillis par
Telma Cayez, 2GTEB

La classe de 2 ASSPB du site de Gaulle et les classes de 1SN, 1Melec et TSN du site Coty sont parties en Angleterre en janvier.

Le voyage a commencé par la visite de Brighton. Logés dans des familles d'accueil, les élèves suivaient des cours le matin et avaient quartier libre l’après-midi. Par la suite, ils ont visité Londres : le musée Tussauds, Big Ben et le Tower Bridge. Leur séjour s’est achevé par la ville de Canterbury.

Les élèves sont très contents de leur voyage car ils ont vécu des moments inoubliables comme leur rencontre avec "Jojo", leur conducteur de bus, avec qui ils ont fait un karaoké sur le trajet du retour. Il leur est aussi arrivé quelques mésaventures, comme à l'auberge lorsqu'une souris est venue les embêter. Ou sur le bateau, avec le fameux "fish and chips", une découverte qui en a rendu certains malades.

Mathis Adam, 2GTA

From January 8th to January 13th, we went to England. We discovered London, Brighton and Canterburry with 4 other classes : 2ASSPB, 1SN, 1 MELEC and TSN. Misses Ouvry and Marzin, Misters Giboudeau and Piquet were the teachers.

We travelled by coach to Calais where we took the ferry. We arrived in London at night and we slept in a Youth hostel. The following days, we disovered the famous places such as Chinatown, Soho, Trafalgar Square, Carnaby street etc. We also saw Big Ben and Westminister Abbey. Of course, we attended the changing of the guards at Buckingham Palace.

Finally, We visited the Tate Modern museum and Madame Tussauds. In Brighton, we were hosted by English families. We had English Language lessons every morning with local teachers. We discovered the Lanes and its street art, the Palace Pier and its fun fair and the huge George V’s Palace. We visited Canterburry before going back to France.

Alexandre Hellouin,
Valentin Potel, Maxime Taton
et Lucas Tinel, TMELEC

Le programme était le suivant : les élèves skiaient le matin avec plusieurs moniteurs de ski selon le niveau de chacun : débutant, moyen et confirmé.

Des activités variées

L'après-midi, certains élèves retournaient skier avec leurs professeurs tandis que d'autres participaient aux différentes activités proposées : balades en raquettes avec un moniteur ESF, cani-rando : promenade avec des chiens de montagne accrochés par des ceintures et des harnais et visite du chenil, initiation aux risques d’avalanche avec un pisteur.

Les élèves ont ainsi pu découvrir les différentes activités pratiquées à la montagne.

A la fin du séjour, les élèves ont passé leur diplôme : ourson, flocon, flèche d'argent... chaque élève a été récompensé.

Les classes de Première et Terminale Générale remercient Jeanne d’Arc et les professeurs : Sandine Savéan, Jean-Luc Vimbert, françoise Donneau et Christel Gauthier pour ce voyage qui leur a permis de faire le plein de globules rouges avant les examens !

Lorenzo Ras et Inès Brantus, 1G

Le mardi 14 mars 2023, nous avons eu l’occasion de participer au forum du développement durable se déroulant sur le site Coty.

Durant ce forum, de nombreux stands ont été présentés. Nous avons tenu le stand sur les crayons Woody qui présentent de nombreux avantages, contrairement aux feutres très polluants. Ces crayons en bois, issus de forêts gérées durablement, ont une durée d’utilisation beaucoup plus longue. Contrairement aux feutres, ils ne dégagent pas d’odeurs nocives pour la santé. Lorsque le crayon n’est plus utilisable (au bout de quelque mois), aucun solvant ne sera rejeté dans la nature. Convenant à tous les âges, ce crayon est utilisable sur toutes les surfaces (verre, plastique, carton…) et peut s’effacer juste avec de l’eau.

Les élèves et les professeurs ont pu les essayer de manière ludique. Les utilisateurs ont trouvé la prise en main très facile. Ils peuvent écrire au tableau mais aussi dessiner.

D’autres stands acueillaient les visiteurs, par exemple la salle de bains sans déchets plastiques. Ou encore un stand de récupération d’appareils électroniques pouvant être réutilisés ou recyclés. Un stand de sensibilisation à la pollution était aussi présent, animé par deux intervenants.

Enorig Juhel et Hisaé Ledoue, 1G

Le jeudi 2 mars a eu lieu à l'espace Jeanne d'Arc du site de Gaulle, un forum sur la santé organisé par les élèves de Première bac pro ASSP (Accompagnement, soins et services à la personne). Les élèves de Seconde générale et technologique ont pu découvrir leur travail.

Ce forum comportait plusieurs stands sur des thèmes différents comme les dangers de l’alcool, le harcèlement, la sexualité, les IST (Infections sexuellement transmissibles), les types de contraception, les gaz hilarants, l’alimentation.

Sur chaque stand, une animation était assurée par un groupe de deux à trois lycéennes en lien avec le sujet comme, par exemple, un quiz sur l'alcool, appelé le Ping Pong bière. Grâce à ces jeux divertissants, les élèves ont passé un moment agréable et ont pu s'instruire en s'amusant.

Abbigaëlle Hugot-Ruiz
et Romy Cressent, 2B

Le lycée Jeanne d’Arc a organisé le mardi 21 mars un forum des métiers pour les classes de Seconde et de 3ème prépa métiers.

Les élèves pouvaient choisir un grand stand parmi les propositions suivantes : santé, social, gestion et finance, économie et banque et d’autres encore. Sur le stand Santé, quatre personnes étaient présentes, dont une femme qui travaille dans l’animation auprès des personnes âgées, une autre exerçant dans une crèche et deux étudiantes infirmières. Chacune disposait de quinze minutes pour expliquer son métier et son parcours.

Les bac pro GA étaient chargés d’accompagner les élèves dans les ateliers qui leur étaient attribués. En gestion et finance, une directrice des ressources humaines de l’entreprise GMP et une experte-comptable sont intervenues. Ce forum était très utile et nous a donné des pistes pour notre avenir.

Romy Cressent et Abigaëlle Hugot-Ruiz, 2GTB, Sarah Duboc 2GTEA

Interview

Marie Dehais, bénévole à la protection civile.

Quelle est la race de votre chienne ?

Phara est un Berger belge malinois.

Quelle est sa fonction ?

Elle fait du pistage, c'est-à-dire de la recherche de personnes disparues.

Faut-il une race particulière ?

C’est assez ouvert, il n'y a pas de races prédéfinies.

Comment a-t-elle été sélectionnée ?

C’est une chienne de famille. Je faisais de la recherche de personnes disparues avec elle, et comme j’ai vu qu’elle montrait de bonnes capacités et qu’elle aimait ça, j’ai proposé à la protection civile de mettre ça en place.

Comment l’avez vous éduquée ?

Dans des clubs canins.

Avez-vous une relation particulière avec elle ?

Oui, c’est assez fusionnel. C’était une chienne abandonnée donc la relation s’est faite encore plus facilement. Si je ne suis pas là, on ne peut pas en faire grand chose.

A quel âge partira-t-elle à la retraite ?

Quand elle dira stop : 8, 10 ou 12 ans. Quand elle le sentira, elle restera chez moi.

Propos recueillis par
Léandra Vlamynck, 1STL

Interview

Martine Aubé, mal-voyante.

Pouvez-vous nous présenter votre chienne ?

C'est un Golden Retriever, un chien guide pour personne aveugle.

Comment a-t-elle été sélectionnée ?

Les écoles choisissent leurs chiots dans un centre de reproduction pour les chiens guides. Ils y passent un mois pour voir comment ils se comportent. Ensuite, ils partent en famille d’accueil pour être préparés à leurs missions auprès des personnes aveugles pendant un an.

Quel est le rôle d'une famille d'accueil ?

Elle éduque le chien, l'habitue à aller partout, à ne pas réclamer à manger, à ne pas aller voir ses congénères. Pour la partie "travail", le chien est éduqué à l’école. ll doit apprendre à indiquer à la personne aveugle où sont les passages piétons, les escaliers, les trottoirs, les arrêts de bus...

Y a-t-il des races idéales pour être guides d'aveugles ?

Il y a le Labrador, le Golden Labrador croisé, le Golden, le Berger allemand. Et puis le Labradoodle, qui est un croisé labrador/caniche royal, uniquement pour les personnes qui sont allergiques car ces chiens ne perdent pas leurs poils.

Propos recueillis par
Éloise Eudier, 1STL

Interview

Loran Sureshdzani, étudiant en 2ème année de BTS Support à l'action managériale, a organisé le forum "Le chien est au service de l’homme" sur le site du Parc le 10 mars dans le cadre de ses études.

Pourquoi ce forum ?

J'ai toujours été passionné par les chiens et souhaitais mettre en valeur leur travail dans différents domaines professionnels et personnels auprès de l'Homme.

A-t-il été difficile à organiser ?

Oui, en raison de la présence de nombreux intervenants venant de l'extérieur, il a été nécessaire de les convaincre mais aussi d'organiser le programme de la journée et la logistique : stands, aménagement de la salle, repas, parking...

Avez-vous un chien ?

Non, en raison de nombreuses contraintes. En revanche, à l'avenir, dans le cadre de mon futur métier, je serai ravi de dissuader des délinquants avec un collègue à quatre pattes.

Éloise Eudier, 1STL

Interview

Jean-Michel Hébert, éducateur canin (J'M les chiens), basé à Mannevillette.

Quelle est la race de votre chien ?

C’est un berger belge.

Quelle est sa fonction ?

C’est une chienne médiatrice, elle s’occupe de socialiser les autres chiens. Elle va également dans les écoles et les maisons de retraite pour faire des câlins aux gens. Cela s'appelle de la cynothérapie.

Comment a-t-elle été sélectionnée ?

C’est moi qui l’ai formée, je suis éducateur canin.

Comment l’avez vous éduquée ?

Grâce à la méthode positive, c’est-à-dire qu’on ne change pas le caractère du chien, on renforce son bon comportement naturel. Ce n’est pas du dressage.

Avez-vous une relation particulière avec elle ?

On s’adore.

A quel âge partira-t-elle à la retraite ?

Elle continue avec moi, elle m’aide dans mon travail d’éducateur canin, elle n’a donc pas d’âge de retraite, elle arrêtera quand elle sera fatiguée et elle restera avec moi chez moi.

Propos recueillis par
Léandra Vlamynck, 1STL

Cette cérémonie met en valeur le centre de formation du Havre AC. En effet, la soirée récompense les meilleurs joueurs des catégories préformation, U17, U19 et U19 féminine en prenant en compte les qualités sportives, le comportement et les résultats scolaires.

De nombreux élèves du lycée Jeanne d’Arc ont été récompensés : Thomas Rousseau (2GTA) pour la catégorie Préformation, Rémi Lemaitre et Matéo Leite Pereira (1G) pour la catégorie U17, Paul Argney (1STMGB), Austern Emmanuel Bably (TCEPC) et Yoni Gomis (TSTMGB) pour la catégorie U19 et Célestine Boisard (TSTMGB), Louise Kleczewski 1ST2SB) et Leann Ledauphin (2GTC) pour la catégorie U19 féminine.

Concours de plaidoirie

La soirée a été animée par les jeunes joueurs qui ont participé au concours de plaidoirie sur un sujet de leur choix pour disputer une place à la finale nationale de l’éloquence à Paris. Ils étaient 9 à défendre leurs idées devant un jury composé de : Victor Lekhal (capitaine de l’équipe professionnelle), Mohamed El Kharraze (directeur sportif adjoint), Sophie Haussetête (avocate), Olivia Detivelle (correctrice et rédactrice), Mohamed Slim (directeur de l’association Prométhée Education), Rémi Lemaitre (vainqueur de l’année précédente).

Les délibérations ont été difficiles étant donné le niveau proposé durant cette finale interne. La grande lauréate a été Lia Mohamed (1STMGB) avec son sujet : “Naissons-nous tous égaux ?”.

Rémi Lemaitre, 1G

Léanne, Lucie et Joshua, anciens élèves STMG (Sciences et technologies du management et de la gestion), nous ont présenté leurs parcours depuis le Bac.

Léanne est chargée administrative à l'entreprise Handirect, après un BTS NDRC (Négociation et digitalisation de la relation client) en alternance. Lucie continue ses études en licence CVM (Commerce Vente Marketing), également en alternance chez un bailleur social. Enfin, Joshua est commercial et chef d'équipe chez Volkswagen après avoir été repéré lors d'un stage pendant son BTS MCO (Management commercial opérationnel).

De précieux conseils

Les trois intervenants ont avoué ne pas apprécier l'aspect administratif de leur emploi, préférant le travail de terrain en relation avec les clients. Enfin, ils nous ont donné de précieux conseils : être ambitieux, persévérant et faire attention au savoir-être ! Trois belles rencontres très inspirantes !

La classe 1STMGB

Sept étudiants en 2ème année de BTS SAM (Support à l’action managériale) et deux professeurs sont partis au Maroc du 6 au 13 mars afin de concrétiser un projet d’études.

Ce projet humanitaire visait à apporter une aide financière et humaine à l’orphelinat de Dar Bouidar, situé à 30 km de Marrakech et proche des montagnes de l’Atlas.

Afin de collecter des fonds, les étudiants ont conçu et vendu des calendriers sur le site du Parc, et réalisé plusieurs ventes de gâteaux au sein du site principal et de l’école primaire. L'argent collecté leur a permis d’acheter des produits pour les enfants de l’orphelinat (en France et au Maroc), d’organiser un goûter pour l’ensemble des enfants et des nourrices et d'effectuer un don pour des achats de matériels pour les enfants polyhandicapés. Sur place, ils ont apporté leur aide en tant que bénévoles, en participant aux activités de fonctionnement de l’orphelinat et aux activités avec les enfants.

« Nous nous sommes très vite attachés aux enfants, c’était difficile de leur dire adieu, rapporte Sarah. Nous avons pu découvrir le fonctionnement d’un orphelinat et percevoir les difficultés que peuvent rencontrer les responsables ». « Humainement, c’est un événement très fort, qui nous a changés. Nous avons tous envie d’y retourner pour aider de nouveau, affirme Amélia. Cette expérience restera un événement marquant. »

2BTS SAM

Interview

Laurence Gayerie, professeure sur le site Coty.

Pourquoi travaillez-vous avec les Restos du cœur ?

Il y a onze ans, j’avais une classe de CAP Vente avec des filles très centrées sur l’image qu’elles pouvaient renvoyer. J'ai décidé d'aller aux Restos du cœur pour leur montrer qu’on peut être quelqu’un de très bien même si on n'a pas toujours les vêtements qu'il faut, et qu'on apprend beaucoup des personnes qui à un moment de leur vie sont dans une impasse. Depuis, chaque année, je fais la même action avec des CAP Vente sur deux ans. C’est un projet qui fédère tout le site Coty. Je fais appel aux sections Esthétique qui forment les CAP Vente aux techniques de modelage des mains, de pose de vernis, aux sections PSR (Production et service en restauration) qui préparent des galettes des rois et des crêpes qui seront distribuées aux Restos du cœur et aux SN (Systèmes Numériques) et MELEC (Métiers de l'électricité et de ses environnements connectés) pour charger ma voiture de tous les dons récoltés auprès des professeurs et des élèves.

Quels sont les bénéfices ?

Cela fait partie de l'apprentissage de mes élèves, des compétences qu’ils doivent connaître : vendre des produits à une cible différente, qui est dans le besoin. Cela permet aussi aux élèves de comprendre que quand on est dans la précarité, si quelqu’un vous sourit, cela peut aider à repartir sur le bon chemin.

Propos recueillis par
Mohamed Dhaoui 2GTC
et Eloïse Eudier, 1STL

Interview

Gabriel Bertel, directeur du site de Gaulle.

La soirée de fin d’année du 9 juin sera-t-elle réservées aux Terminales ?

Comme l’année dernière, la soirée de fin d’année concerne tous les jeunes de l’établissement, du site de Gaulle et du site Coty, quelle que soit leur classe. Et éventuellement les étudiants du Parc, s’ils le souhaitent.

Sera-t-elle payante ?

Oui, elle sera payante parce que le prix du billet comprend une boisson. Ce sera probablement autour de 5 euros.

Cette édition 2023 sera-t-elle différente ?

L’année dernière, il y avait d'abord la fête des talents, puis la soirée proprement dite, animée par un DJ. Cette année, il n’y a pas de différence, si ce n’est qu’il n’y aura pas la fête des talents. Et ce sera toujours au gymnase.

Pourra-t-on amener une personne avec nous (élève d’autre lycée, ami, famille) ?

Non, parce que cela pose le problème de ne pas connaitre les jeunes qui pourraient venir. On a déjà connu la situation du copain qui amène un copain, qui amène un copain. Il faut être lycéen de l’établissement.

Propos recueillis par
Tim Rigoult, TSTI2D

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Clément et je suis le nouvel animateur en pastorale du site de Gaulle. Je suis arrivé le 5 janvier et travaille en binôme avec Gladys qui est sur le site Coty.

En quoi consiste votre métier ?

Il s'agit de proposer la bonne nouvelle, ce que nous a laissé le seigneur Jésus-Christ quand il est venu sur Terre. Proposer (et ne pas imposer) à tous les élèves mais aussi aux enseignants et à toutes les personnes qui travaillent ici.

Quel est votre rôle ?

D’accueillir tout le monde, d’être à l’écoute, d’être présent pour aider. Il ne faut surtout pas hésiter à venir s'asseoir ici et à discuter. Il faut que vous soyez à l’aise de venir avec vos amis. Et bien sûr, je propose de suivre son propre chemin dans la foi. Nous sommes encadrés et soutenus dans nos missions par deux prêtres : le père Oguniet et le père Junior. Il y a aussi un conseil pastoral, avec M. Levasseur et d’autres personnes. On discute, on propose des activités. Les décisions sont prises à plusieurs.

Quels sont vos projets ?

A la rentrée, je vais essayer de passer dans les classes, surtout les première et les secondes, pour dire que l’on peut avoir de nouveaux sacrements : le baptême, la communion, la confirmation. Que c' est possible ici et que nous sommes là.

Quelles sont vos premières impressions ?

Au premier abord, le site est très agréable, avec vue sur mer. J’ai été très bien accueilli par toute l’équipe des professeurs et par le personnel administratif. Et bien sûr par les élèves. Qui, déjà, répondent quand on leur dit “bonjour”. Ce n’est pas partout comme ça. Assez vite, certains sont venus me voir pour discuter « seul à seul ».

Quel est votre parcours ?

J’ai eu un bac ES. Ensuite, je suis parti à Paris ou j’ai eu la chance de rencontrer ma future femme. J’ai fait des études et obtenu un diplôme de management culturel. J’ai travaillé dans une agence de communication, dans des galeries d’art. Puis, après mon arrivée au Havre, j’ai été administrateur d’une compagnie de théâtre et d’une compagnie de danse contemporaine. Enfin, je suis arrivé ici.

Propos recueillis par
Lucie-Anne Legras-Vaillant
et Aléna Legembre, 2GTEB

Les première STL (Sciences et technologies de laboratoire) ont étudié la fermentation des levures . Grâce à cela, ils ont pu fabriquer de la bière en classe.

La levure, quand elle fermente, produit de l’éthanol et du CO2. Grâce à ces deux éléments, les élèves ont pu entreprendre de fabriquer de la bière. Pour ce faire, il ont utilisé un mélange contenant un extrait de malt (eau et orge macérée), du houblon ainsi que des levures boulangères.

Ils ont tout d’abord filtré le malt pour obtenir un liquide sans morceau (le mou) auquel, une fois à ébullition, ils ont ajouté un premier houblon amérisant (additif alimentaire destiné à rendre un aliment plus amer). Ils ont ensuite attendu 30 minutes avant d’ajouter le deuxième houblon puis 10 minutes encore, pour refroidir le tout. Ils ont ensuite versé la mixture dans une bouteille et y ont introduit les levures puis un barboteur qui sert à observer la présence de CO2 en voyant des bulles apparaître, avant de laisser la bière fermenter 10 jours.

Au bout de 10 jours, ils ont transféré la bière obtenue dans une autre bouteille puis y ont ajouté du sucre et l’ont laissée fermenter à 23 degrés. Dix jours plus tard, ils ont obtenu une bière verte, à l'aspect peu attirant, mais qui prendra une couleur blonde avec le temps et sera consommable. Ce fut une expérience ludique que les STL ont aimée.

Léandra Vlamynck, 1STL

Le 23 mars, trois élèves de première STL ont assisté au concours "ma thèse en 180 secondes".

Ma thèse en 180 secondes est un concours international qui consiste à vulgariser un sujet scientifique difficile pour le rendre accessible à tous, le tout en seulement trois minutes. Cette année, la finale normande de ce concours était organisée à l’ISEL (Institut supérieur d'études logistiques) au Havre. Trois élèves de STL s’y sont rendus avec leur professeure principale, Sabine Hillion. En arrivant, elles ont reçu un papier sur lequel étaient inscrits les noms des douze candidats, afin de voter pour le prix du public. Ces derniers ont soutenu des thèses intéressantes sur des sujets variés, allant de la chimie à l’histoire en passant par la biologie.

Le prix du public a été remporté par Olivier Maston qui présentait le thème “Ecomatériau, terre crue. Fissuration par dessiccation et remèdes”. Le second prix du jury a été attribué à Valentin Travers-Lesange qui présentait “Conception, synthèse et évaluation biologique de nouveaux promédicaments pléiotropes d’intérêt thérapeutique potentiel pour le traitement de la maladie d’Alzheimer”. Enfin, le premier prix du jury a été remporté par Anaïs Hamel qui présentait “Impact de la méditation sur la qualité du sommeil et la consolidation des souvenirs chez le sujet âgé”.

Les élèves ont trouvé ce concours instructif et inspirant pour le grand oral du bac qu’elles devront présenter l’année prochaine.

Léandra Vlamynck, 1STL

Les Intelligences artificielles (IA) permettent de créer des textes, des dessins, de composer des musiques. Tour d'horizon.

Chat GPT est une IA gérératice de textes développée par l’entreprise américaine Open AI qui a de nombreuses utilités : on peut créer des textes, recueillir des informations ou avoir des conseils. L’utilisation de Chat GPT est plus facile, plus rapide, plus vivante, plus synthétique que des recherches classiques sur Internet.

Il existe de nombreuses autres IA aux utilisations variées : Midjourney (images), Aiva (musique), Character AI (discussions avec des personnages)… Mais les IA ont aussi leurs limites. Par exemple, Chat GPT a des incohérences, n'arrive pas à produire une réflexion personnelle. De plus, l'émergence des IA pose problème, comme dans le milieu scolaire où la tentation de tricher peut être grande. Chat GPT est d'ailleurs interdit, à Sciences Po comme dans les écoles New-Yorkaises. Ajoutons que les AI menacent certaines professions : graphistes, musiciens, auteurs, journalistes... qui craignent de se faire remplacer dans un futur proche. Un article de ce journal a d'ailleurs été entièrement généré par Chat GPT, saurez-vous le trouver ?

Alexis Thibault, 2GTEA

Le voyage en Angleterre des Terminales Melec (Métiers de l'électricité et de ses environnements connectés) a inspiré leur chef-d’œuvre.

Avec l’aide de leurs professeurs, messieurs Ait Elhadj et Giboudeau, les élèves ont conçu une maquette des monuments célèbres londoniens tels que le Tower Bridge ou encore Big Ben. Grâce à un laser, ils ont découpé le bois et assemblé les pièces. Ils ont ensuite créé un caisson renfermant l’alimentation électrique. Ce système comprend des détecteurs de mouvement, des haut-parleurs et un panneau solaire. En classe d’anglais, ils enregistreront des présentations audio des bâtiments dans la langue de Shakespeare, qui se déclencheront à chaque passage devant les détecteurs.

Lucas Banville,
Antoine Duchemin et
Mohamed Goulay (TMELEC)

Un spectacle de marionnettes a été organisé le 16 mars 2023, à l’espace Saint-Vincent de Paul au Parc.

Ce projet a été imaginé par les professeures des écoles, Isabelle et Sylvie, et par Tiphaine Crochet professeure de Techniques professionnelles en Bac Pro Anim. Il est le fruit d'une collaboration entre les secondes BAC Pro animation et les maternelles de la petite école Jeanne d’Arc.

Les enfants de maternelle ont présenté quatre contes : Boucle d’Or et les trois ours, Les Trois petits cochons, Le Petit chaperon rouge et La Petite poule rousse. Les marionnettes fabriquées par les 2 Anim et les enfants représentaient les personnages et les enfants mimaient l’histoire au fur et à mesure. Pour plus de facilité, les voix des enfants avaient été préenregistrées. A chaque fin de conte, les enfants chantaient une comptine. Les parents étaient émus de voir leurs enfants sur scène et fiers du travail réalisé.

Pour les Bac Pro Anim, ce fut une bonne occasion de s'exercer à leur futur métier d’animateurs, de donner envie aux enfants de lire des contes et de créer un lien avec eux. "Ce fut une bonne expérience, à refaire plus tard dans le monde professionnel", témoigne Gabin. Et Agathe de renchérir : "Ça nous a appris à avoir confiance en nous, à travailler en groupe et à gérer les projets d’animation."

Sarah Duboc, 2GTEA
et Kenza Arid, 2GTEB

Interview

Tiffaine Crochet, professeure en Bac Pro Anim et organisatrice du spectacle de marionnettes.

Depuis combien de temps préparez-vous ce spectacle ?

Depuis deux mois, et mes élèves ont fait un travail monumental, tant en classe que chez eux. Ils ont été très courageux, tout cela a demandé beaucoup de concentration et d’investissement, ils se sont surpassés. Je suis très fière de mes élèves. Alexia a conçu toute la mise en scène des contes au niveau de l’enregistrement sur son temps personnel. Quentin et Mathieu étaient avec les petites section de 3 ans, ils leur ont appris les chansons et les gestuelles qui accompagnaient les textes, en termes de concentration, c’était un gros travail très formateur pour eux.

Avez-vous rencontré des difficultés d’organisation ?

Il y a eu quelques complications, comme des marionnettes qui se cassaient, c’est pour cela qu’on avait toujours sur nous un pistolet à colle. Les élèves ont dû enregistrer plusieurs fois les contes parce que les enfants parlaient rapidement et n’articulaient pas toujours. On a travaillé l’articulation en cours et un professionnel est venu nous apporter son expérience.

Propos recueillis par
Sarah Duboc 2GTEA
et Kenza Arid, 2GTEB

Le projet a commencé en novembre par une lecture de la comédienne Corinne Belet de Matin Brun de Franck Pavloff qui a permis aux élèves d'entendre une lecture expressive.

Une petite dizaine d’élèves s'est alors proposée pour incarner les personnages de la nouvelle Boule de suif. Tous les vendredis, sur l’heure d’accompagnement personnalisé, ils sont donc allés répéter leur texte avec la comédienne à la bibliothèque Salacrou.

Gabriel, qui a incarné le narrateur, recommande cet exercice : " La profondeur avec laquelle nous arrivons à saisir l'œuvre est impressionnante. La moindre nuance de caractère de chaque personnage se traduit dans la voix, ce qui a pour effet de porter beaucoup d'attention à la diction et aux effets. Les maîtres-mots sont justesse et précision, les efforts fournis se ressentent lors des lectures pour l'oral de français, par exemple."

Habillage sonore

Les élèves ont ensuite enregistré dans les studios de la radio Ouest Track. Une fois l’enregistrement produit, celui-ci a été accompagné de bruitages et d’une musique originale composée par Nathan Avenel. L’ensemble se déroule sur trois épisodes qui seront disponibles en podcast sur Ouest Track (95.9) et sur le site du lycée.

Louna Turquetille, 1G

Du 13 au 17 mars, sur le site de Gaulle, a eu lieu la semaine irlandaise, à l'occasion de la Saint-Patrick. Au programme : spécialités culinaires, “mots du matin” portant sur la culture de ce pays regorgeant de mythes et légendes.

Mais laissez-moi plutôt vous parler de l’histoire de Saint-Patrick, dont le véritable nom est Maewyn Succat. Nous sommes en 401, Maewyn a seize ans, c’est le fils d’un centurion romain. Il est enlevé par des pirates puis est vendu comme esclave à un druide irlandais qui décide d’en faire un berger.

Une nuit, Maewyn rencontre Dieu en rêve. Quand il se réveille, il décide de s’échapper vers les côtes normandes pour étudier la théologie et devenir prêtre. Quelques années plus tard, le pape Célestin Ier ordonne à Maewyn d'évangéliser l'Irlande. Lorsqu’il se présente devant le roi Aengus, il choisit l’image du trèfle à trois feuilles pour lui expliquer la trinité, les feuilles représentant le Père, le Fils et le Saint-Esprit. La métaphore convainc Aengus et marque le début de la conversion de l’Irlande au christianisme.

La légende raconte qu'à ce moment-là, Saint-Patrick chasse tous les serpents du pays, ce qui symbolise la conversion du peuple irlandais à la chrétienté. Rapidement, il sera ordonné évêque par le pape et prendra le nom de Patricius (Patrice ou Patrick en latin). Il meurt le 17 mars, date à laquelle il est commémoré.

Enora Jourdren, 2GTB

Les 6 et 7 mai 2023, aura lieu la 2ème édition de la Japan Geek au Carré des Docks du Havre.

La Japan Geek rassemble les fans de jeux vidéo et de la culture pop japonaise. Ce festival propose des tournois et des jeux vidéo, un stand geek japan avec des articles de la culture japonaise, des concours de cosplay et des séances de dédicace.

Cette deuxième édition annonce de nombreux invités. Parmi eux, Patrick Borg, la voix de Sangoku et Black Gokule dans la série mythique Dragon Ball Z ; Adeline Chetail qui a notamment incarné la première voix française de l'histoire de la princesse Zelda dans le titre The Legend Of Zelda. Les vidéastes youtubers David Lafarge (plus de deux millions d'abonnés sur la chaîne YouTube) et Tokyo No Jo seront aussi présents.

Telma Cayez, 2GTEA,
Mathis Adam, 2GTA

Le 13 février 2023 Leiji Matsumoto est décédé à l’âge de 85 ans d’une insuffisance cardiaque aigüe à Tokyo.

Leiji Matsumoto est surtout connu pour avoir écrit le manga iconique Albator (Captain Harlock pour les Japonais). Ce manga raconte l’histoire d'Albator et son équipage de pirates qui luttent pour sauver la terre des extraterrestres. Il sera publié en 1977 dans le Play Comic, un magazine qui édite des mangas ou séries comme le Shonen Jump de nos jours, et sera adapté en version animée au Japon en 1978. En France, il faudra attendre 1980 pour le découvrir à la télé sur Récré A2. Une seconde série, baptisée Albator 84, sortira quatre ans plus tard, relatant les prémices des aventures d"Albator.

Par la suite, Leiji Matsumoto travaillera à d'autres projets qui ne connaîtront pas le même succès qu'Albator. Mais en 2003, il réalisera le film d'animation de science-fiction nommé Interstellar 5555, sur la musique de l'album Discovery du groupe Daft Punk.

Leiji Matsumoto restera l'un des plus grands dessinateurs japonais de manga et d'anime, et ouvrira la voie à cette culture en France.

Mohammed Amine Dhaoui, 2GTC

Le blockhaus de Sainte-Adresse, situé à proximité du lycée Jeanne d'Arc, est un vestige de la Seconde Guerre mondiale qui a été préservé et restauré pour être ouvert au public.

Ce blockhaus est un bâtiment en béton armé de forme hexagonale, construit par les Allemands en 1942 dans le cadre du Mur de l'Atlantique, une série de fortifications côtières destinées à protéger l'Europe des invasions alliées.

Ce blockhaus était équipé d'un canon de 88 mm, qui pouvait tirer des obus à plus de 20 km de distance. Pendant la guerre, il faisait partie d'un ensemble de défenses côtières qui comprenait également des batteries d'artillerie, des postes d'observation et des abris pour les troupes. Il est donc un lieu de mémoire important de la région, témoignant de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale et rappelant l'importance de la paix et de la réconciliation.

Alexis Thibault, 2GPTEA

Interview

Antonin Olivier, 1STL et "reconstituteur historique".

Qu’est-ce que la reconstitution ?

C’est un sujet très vaste ! Le but de la reconstitution est de reproduire, devant un public, certains moments historiques ou manœuvres de l’époque. L'association Bagaconervio est ainsi spécialisée dans la reconstitution gallo-romaine et organise des spectacles avec des romains et des gladiateurs à Bavay, dans le Nord de la France, où il y a un amphithéâtre antique.

Depuis quand fais-tu de la reconstitution ?

Officiellement, depuis un peu plus d’un an et demi mais j’ai commencé à faire ça au collège, par des journées romaines durant lesquelles on portait des costumes d'époques et faisait quelques manœuvres. C’est devenu beaucoup plus sérieux à partir du lycée, au moment où je me suis inscrit dans une véritable association.

As-tu déjà participé à des événements ?

Oui, à plusieurs événements, à Tours, Maromme et à Coudekerque-Branche pour un camp multi-époques. Il y avait des romains mais aussi des soldats napoléoniens ou de la seconde guerre mondiale.

Y a-t-il un événement dont tu es particulièrement fier ?

Celui de Tours parce que c’est un très grand événement dans lequel j’ai pu incarner un gladiateur et un romain.

Quels sont tes projets ?

J'ai hâte de participer au festival de Nîmes, en mai, dont le thème sera “Vercingétorix”. Il y aura environ 13 500 spectateurs autour de l’arène et 1000 romains à l'intérieur, contre des gaulois. Au fil du spectacle, il y aura des combats. Ce genre de spectacle étant préparé à l’avance, nous connaissons déjà les gagnants qui devraient normalement être les romains car ils seront plus nombreux.

Propos recueillis par
Léandra Vlamynck, 1 STL