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N° 23 - Février 2024 | www.lyceejdarc.org | 15101 |
Sports p. 9
Interview Paul Argney, finaliste de la CDM U17
Santé p. 8
Tiss' you révolutionne le traitement des maladies
Vie du lycée p. 5 - 7
Dossier spécial : les ateliers du midi de Jeanne d'Arc
Le site Coty dans une forme olympique
P. 2
Go pour les JO !
Mardi 16 janvier 2024, le lycée Jeanne d'Arc a organisé une cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, lançant le début de l’année des Jeux de Paris 2024. Le site Coty a revêtu ses habits olympiques en faisant défiler les classes aux couleurs des pays participants.
Une tradition qui perdure
L’origine du défilé d’ouverture remonte à l’Antiquité. En Grèce, pays d’origine des JO, la coutume voulait que les athlètes défilent derrière la bannière de leur Cité-Etat avant le début de la compétition. Le français Pierre de Coubertin, rénovateur des Jeux olympiques modernes, reprend l’idée pour la première édition à Athènes en 1896.
Un défilé sous les drapeaux
La cérémonie, à l’initiative des professeurs d’EPS, a débuté par un accueil des classes par la mascotte sous la halle sportive, chaque classe représentant un pays : France, Argentine, Maroc... Notre classe représentait les Pays-Bas. Précédées par leur porte-drapeau, les classes se sont ensuite dirigées vers la cour de l’établissement où elles ont défilé au son de leur hymne respectif.
La flamme, symbole des JO
Après le mot d'accueil des membres du comité régional olympique de Rouen, Harold Hauduc, directeur du site Coty, a lu le serment olympique. Puis Franck Levasseur, directeur coordinateur de l'ensemble scolaire Jeanne d'Arc, a prononcé le discours d'ouverture, ponctué par l’hymne olympique.
Edgar Empis, jeune athlète paralympique en tennis de table, a alors procédé à l’allumage de la flamme olympique, transmise ensuite aux porteurs de flambeau de chaque classe. La flamme est le symbole de la paix et de l’unité entre les peuples par le sport.
Les couleurs de l’olympisme depuis 1913
Durant l’hymne olympique fut présenté le drapeau olympique, porté par les membres de la communauté éducative. Composé de six couleurs (bleu pour l’Europe, vert pour l’Océanie, rouge pour l’Amérique, noir pour l’Afrique et jaune pour l’Asie) en comptant le blanc, il représente l’unité entre les cinq continents liés par l’olympisme. Ce fut l’occasion pour l’ensemble des élèves de reproduire les anneaux du drapeau pour clore la cérémonie dans une bonne ambiance.
Les festivités liées aux JO se poursuivront sur le site de Gaulle et durant l’année scolaire avec les olympiades prévues en avril. Merci aux élèves, aux professeurs-organisateurs, aux membres du comité régional olympique ainsi qu’à Stéphane Cousin et Jean-Sébastien Brasseur pour les prises de vue.
Les élèves de 2nde CAP OL
Micheline, notre mascotte des JO a la cote !
Mais qui donc est cette Micheline ? C’est dans le cadre des Jeux olympiques de Paris de 2024, et pour les festivités liées à cette année particulière, que les élèves de 2nde CAP CSHCR ont réalisé la mascotte de l’établissement, un beau poussin bleu baptisé Micheline. Retour sur cette réalisation hors-norme.
De l’œuf au poussin
Véronique Poisson, professeure d’EPS, a sollicité l’aide de Laurence Perrière, professeure d’art appliqué, pour réaliser la mascotte qui animera les festivités sportives de l’année scolaire. Les élèves de 2nde CAP SHCR ont été désignés pour concevoir un projet de A à Z, mêlant réflexion et rigueur dans la réalisation.
Un choix d’établissement
Avant même de réaliser Micheline, les élèves ont chacun élaboré un projet de mascotte : panda, cerf, lion, souris, abeille et même ballon furent exposés dans le couloir du bâtiment A et soumis à un vote de l’ensemble des élèves, des professeurs et du personnel éducatif pendant deux semaines. Après dépouillement des 200 votes, Micheline, poussin de couleur bleue imaginé par Manon Clément-Grenier, remporta le vote.
Réalisée de la tête aux pieds
Durant une vingtaine de séances, les élèves ont réalisé les différentes parties de la mascotte. La tête fut fabriquée selon la technique du papier mâché qui consiste à coller des bandes de papier sur une armature. Pour lui donner une forme ronde, les élèves ont utilisé un ballon de yoga qu’ils ont dégonflé après séchage de l’ensemble. Plus de sept couches de papier journal et de couleur furent appliquées pour créer la tête et le bec. L’ensemble fut peint dans un dégradé de bleu et jaune. Pour faciliter le port de la tête et répartir son poids, les élèves ont imaginé une armature comprenant un casque de chantier. La visibilité de son porteur fut rendue possible par l’évidement du bec. Pour le buste et les jambes, le choix s’est porté sur un legging et un sweatshirt de même couleur que la tête. Les élèves ont aussi ajouté quelques détails comme un poitrail et une queue composés de plumes de couleur bleue, jaune et orange. Les généreuses fesses de Micheline furent confectionnées dans l'assise en mousse d’un vieux fauteuil. Pour ses pattes, un vieux survêtement de couleurs orange et jaune découpé au niveau des manches fut utilisé.
Micheline fait son show !
Désormais sortie de son œuf, Micheline fit son show lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques du 16 janvier 2024. Farell Monoin, élève de Terminale Système Numérique, fut désigné porteur officiel de la mascotte grâce à son engagement dans une association havraise dédiée à l’animation d’événements par des mascottes. C’est lui qui donna le rythme au défilé des classes lors de la célébration. Micheline reviendra pour inaugurer les olympiades qui auront lieu en avril.
Merci à Laurence Perrière ainsi qu’à l’ensemble des votants. Remerciements également aux professeurs qui se sont impliqués dans le projet, en particulier Julie Malherbes pour les accessoires, ainsi qu’à Clara Hanin, élève de 3ème B, pour son aide. Un grand merci à Farell qui a donné vie à Micheline et à Manon pour l'avoir imaginée.
Les élèves de 2nde CAP CSHCR
The representation of Haka
The 2GTD, in English class with Mrs Buland, worked on a chapter dedicated to New Zealand and Maori traditions.
While studying this sequence, we dealt with several themes like, their lifestyles, mokos (that is to say Maori tattoos), endemic landscapes such as volcanoes, Glaciers, Lakes...
During this chapter, the class had the mission to create their own tattoo, to present and explain its meaning related to the students' lives in a video.
After having studied the famous Ka-Mate often used in New Zealand rugby teams to impress their opponents at the beginning of a game, the pupils discovered the gestures and the meaning of the words in Maori.
As a whole class, after practicing the dance, Mrs Buland and Mrs Aubert, in connection with our dance programme, cooperated for the class to perform a Haka.
This was an enriching lesson and even if it was a little stressful, the class had fun.
The class enjoyed the sequence but when it comes to dance most of the class was intimidated.
Eva Tsaousis et Laurette Levasseur, 2GT
« Regards » sur la danse contemporaine
Cette année, la classe de terminale générale de Françoise Donneau, professeure d'EPS, a répondu à l'appel à projets régional du parcours "Regards" qui consiste à éduquer et à former le regard des jeunes spectateurs.
Ce parcours s'effectue en partenariat avec le Phare-centre chorégraphique national du Havre Normandie et le Centre d'entraînement aux méthodes d'éducation active de Normandie (Ceméa).
Les élèves ont tout d'abord assisté à la représentation de Fêu, un spectacle de Fouad Boussouf, le directeur du Phare, avec onze danseuses. L'une d'entre elles, Rose Edjaga, a ensuite animé deux ateliers afin de les former à la danse contemporaine. Elle leur a également présenté un extrait solo de son spectacle Totem. L'objectif final est d'amener les élèves à créer une chorégraphie pour leur épreuve d’EPS du baccalauréat.
Afin de continuer à former leur regard, d'autres spectacles leur seront proposés en 2024.
Gabriel Lebreton, TG
Une immersion passionnante dans le salon consacré au tourisme sportif et durable
Le 18 décembre, les étudiants de 2ème année de BTS tourisme ont préparé des stands dédiés au tourisme sportif et durable sur le site du Parc. Un enjeu crucial aujourd’hui lorsque l’on parle de voyages et de pratiques sportives.
Au rendez-vous, des activités nautiques et terrestres proposées aux quatre coins du monde. Une expérience réussie tant la diversité des destinations et ateliers proposés par les stands ont suscité l'enthousiasme des amateurs de voyages aventureux et de sports extrêmes.
Ces animations ludiques mises en place par les étudiants ont permis de faire participer tous les visiteurs sur les différents stands et de rendre une atmosphère plaisante et chaleureuse en cette après-midi du 18 décembre. Plusieurs destinations de rêve étaient représentées comme le Brésil, le Japon ou encore Hawaï. Pour chacune d'entre elles, différentes activités sportives étaient mises en avant, ce qui permettait aux visiteurs de se projeter.
Selon Aléna et Elio, élèves en classe de Première, venus visiter le salon du tourisme, celui-ci "était très animé. Les personnes qui tenaient les stands étaient très impliquées et nous ont donné des informations très claires avec de nombreuses démonstrations". Les différentes activités proposées les ont également beaucoup intéressés et amusés.
Romane Beucher et Louisa Stricanne, 2BTSTO
Rencontre avec Lilian Thuram au festival « Le Goût des autres »
La classe de première générale est partie à la rencontre de Lilian Thuram, champion du monde 1998 avec l'équipe de France, lors du festival Le Goût des autres, pour la présentation de son livre, Mes étoiles noires, co-écrit avec Pascal Blanchard,historien.
L’idée d’écrire ce livre est venue à Lilian Thuram lorsqu'il a réalisé que la majorité des personnalités qui l'avaient inspiré étaient blanches. Il a alors contacté Pascal Blanchard, historien spécialisé dans l’empire colonial français, les études postcoloniales et l’histoire de l’immigration afin de mettre en lumière des personnalités noires.
Réhabiliter des personnalités noires
Les deux auteurs présentent donc des personnalités connues pour leur combat politique comme Martin Luther King ou pour leurs exploits sportifs tel le boxeur Mohamed Ali, mais également, des personnages historiques effacés de l'Histoire comme le pharaon Taharqa ou le poète Alexandre Pouchkine, connu davantage par sa nationalité russe que par la couleur de sa peau.
Lutter contre le racisme
Ce livre a aussi pour vocation de se battre contre le racisme et d’en présenter les origines. Selon Lilian Thuram, le racisme n’est que la conséquence d’un héritage culturel où il est tenu pour normal de maltraiter les gens de couleur et de les considérer comme une espèce inférieure. Le livre présente ainsi des illustations des traitements que l'on réservait aux Noirs dans les colonies. Ces images ont fait l'objet de débats entre les deux auteurs car elles peuvent choquer le public d'aujourd'hui.
Mes étoiles noires est disponible au CDI du site de Gaulle.
Mathis Adam, 1G
Les délices de Coty, à vos fourchettes !
Les Délices de Coty, ce sont de délicieux repas préparés par les élèves de seconde et de terminale PSR pour les enseignants, la direction ou le personnel de Jeanne d’Arc. Ils peuvent manger sur place ou acheter pour emporter.
Les élèves de seconde PSR (Production et service en restauration) qui font le service à table sont répartis en deux groupes pour un service le mardi et le jeudi. Le premier groupe s’occupe en matinée de la préparation des plats en cuisine tandis que l’autre s’occupe du service à table le midi. Ces différentes tâches permettent aux élèves de prendre confiance en eux et de se confronter à la vie professionnelle comme à tous les aléas possibles des métiers de la restauration.
Une offre variée
De la réalisation des plats jusqu’au service, les élèves sont accompagnés de leur professeures, Charline Moreaux et Edwige Prieur. Il n’y a pas de recettes figées, elles sont adaptées en fonction de l’intérêt pédagogique et des événements liés à la vie de l’établissement (semaines à thème, notamment). L’offre se veut variée avec six recettes proposées à chaque service (trois salées et trois sucrées) et adaptées au plus grand nombre de régimes particuliers. Les menus sont connus une semaine à l’avance.
Les élèves de terminale PSR, encadrés par leurs professeures Charline Moreaux et Pauline Girin, concoctent des repas complets les lundi et mercredi. Comme au restaurant, ils sont répartis en brigade, chacune réalisant soit l’entrée, soit le plat principal ou encore le dessert. Les terminales réalisent uniquement la vente à emporter. Chaque professeur peut commander en ligne via l’intranet de l’établissement. Les fonds récoltés servent à financer des projets, notamment une sortie ou un voyage scolaire.
Les professeurs accompagnent et soutiennent les élèves. Ils partagent leur passion avec eux et les préparent à la vie active en les mettant face à des situations parfois compliquées qu’ils pourront rencontrer dans leur futur métier ou lors de leurs différents stages. Parmi les classes PSR, il y a des élèves relevant du dispositif Ulis (unité localisée pour l'inclusion scolaire). Une attention particulière leur est accordée dans l'accompagnement et ils bénéficient de cours adaptés. Le CAP PSR s'effectue en deux ans (trois pour les élèves du dispositif Ulis).
Une expérience conviviale
Nombreux sont les professeurs et autres membres de la communauté éducative à venir goûter aux Délices de Coty. Parmi eux, Stéphanie Delesque, directrice des études et Harold Hauduc, directeur du site Coty. Ils témoignent : « Pour nous, usagers, les Délices de Coty sont un moment agréable et convivial. En tant que responsables, nous sommes contents de voir les élèves à l’œuvre dans leur formation mais également de les voir évoluer. Les Délices de Coty sont une façon de valoriser leur travail et leur investissement ainsi que celui de leurs professeurs. Nous réfléchissons à une amélioration du concept de manière à rendre plus agréable encore cette expérience. »
Emma Rabhi et Sarah Duboc, 1ST2SA
« Je me sens utile »
Interview
Nancy Pithois, professeure de français et coordinatrice des troubles dys sur le site de Gaulle.
Comment est venue l'idée d'un atelier dys ?
Il y avait une vraie demande au sein du lycée puisque nous accueillons des élèves à besoins particuliers qui ont de multiples troubles des apprentissages d'où l'idée de créer un accompagnement spécifique. Comme on ne peut pas individualiser en classe, travailler par petits groupes semble plus intéressant.
Comment avez-vous réussi à le mettre en place ?
C'est un accompagnement qui existait déjà sur le site Coty. Lorsqu'on a fusionné les deux sites, le dispositif s’est importé et donc des heures ont été dévouées pour les enseignants qui voulaient s'impliquer.
Êtes vous touchée personnellement ?
Non et je pense que c’est une vraie force, parce que j’arrive à rester rationnelle, même si je peux comprendre plein de choses sur le vécu d’un élève en difficulté suite à un trouble, ne pas être touchée personnellement permet de ne pas importer mes émotions et d'être plus efficace.
Êtes vous fière de ce dispositif ?
Fière, je ne sais pas mais je me sens utile.
Propos recueillis par Eva Tsaousis, Laurette Levasseur, 2GTD et Loé Duhayon, 2GTE
« Cela aide dans la compréhension des devoirs »
Interview
Juliette Stein, élève en 2GTE, assiste le mardi midi à l'atelier dys animé par Delphine Cardin.
Comment as-tu connu l'atelier dys ? T'es-tu inscrite de ton propre gré ?
C'est ma professeure d’espagnol, Mme Cardin qui m'en a parlé. Je viens de mon propre gré. Je peux reprendre les cours que je n'ai pas bien compris et faire mes devoirs. Cela m'aide aussi à m’organiser.
Comment te sens-tu dans cet atelier ?
Je me sens très bien, très à l’aise car c’est très calme. Il y a peu de monde alors on est tranquille. C'est un moment privilégié d'entraide entre les élèves.
As-tu remarqué des progrès dans tes résultats ?
Je ne remarque pas encore de changements dans les résultats, mais cela m'aide à mieux comprendre les consignes et à me sentir plus à l'aise en cours.
Propos recueillis par Eva Tsaousis, Laurette Levasseur, 2GTD et Loé Duhayon, 2GTE
« Remettre en ordre le désordre »
Interview
Delphine Cardin, professeure d'espagnol anime l'atelier dys.
En quoi consiste cet atelier ?
Il consiste à apporter de l’aide aux élèves par rapport à la réorganisation de leurs classeurs, leurs cours soit remettre de l'ordre dans le désordre. C’est aussi une façon de les rassurer par rapport aux devoirs et évaluations, les aider à réviser en faisant des fiches, à reprendre certains cours, revoir leur prise de notes, corriger les fautes d’orthographe (notamment avec les élèves dysorthographiques).
Comment est-il organisé ?
Il a lieu trois fois dans la semaine : le lundi c’est Joseph Iskandar, professeur de physique-chimie, le mardi c’est moi et le jeudi c’est Nancy Pithois, professeure de français. Au lycée professionnel, d'autres collègues animent ces ateliers comme Bertille Terrien sur le site de Gaulle qui s’en occupe également.
Y a-t-il beaucoup d’élèves ?
C'est très variable. Tous les élèves doivent se présenter au moins une fois au début de l’année quand on ouvre l’atelier et puis après ils viennent quand ils en ont besoin. Il y a des élèves que je suis depuis le début de l’année.
Pourquoi avoir commencé cet atelier ?
C’est un plus à apporter aux lycéens, j’aime beaucoup m’occuper des élèves, autant dans mon métier en tant qu’enseignante qu'en parallèle m’occuper des élèves qui en ont le plus besoin.
Avez-vous suivi une formation pour cet atelier ?
Non pas vraiment, cependant mon expérience m’a permis d’avoir des connaissances. J’ai exercé comme auxiliaire de vie scolaire pendant trois ans et ainsi bénéficier d’une formation sur les différents handicaps : dyslexie, dyspraxie, pour des élèves à besoins particuliers et avec handicap.
Quels types de troubles avez-vous rencontrés cette année ?
Je vois des élèves dysorthographiques, dyspraxiques et dyscalculiques. Certains sont atteints du trouble du spectre de l’autisme, d'autres des troubles de l’attention et/ou de l’hyperactivité. Ils bénéficient donc d'un Plan d'accompagnement personnalisé (PAP) ou d'un Projet d'accueil individualisé (PAI). Je travaille différemment selon les types de DYS, m'adaptant à chacun. C'est l'élève qui me guide. Ainsi, avec cet élève qui ne savait pas trop comment s'organiser dans ses devoirs, j'ai mis en place un plan avec lui.
Quelle est votre satisfaction à la fin de l’atelier ?
Je suis très contente car j’ai l’impression d'être utile. Et les élèves sont souriants : ce n'est donc que du positif.
Propos recueillis par Eva Tsaousis, Laurette Levasseur, 2GTD et Loé Duhayon, 2GTE
L’atelier média, un journal pour de vrai
Chaque mardi, de 12h30 à 13h15, a lieu l’atelier média au CDI du site de Gaulle. Il est dirigé par Christel Gauthier, professeure de français et Florian Macé, professeur documentaliste. Natalie Castetz, une journaliste d'Ouest-France, est également présente pour aider à encadrer la vingtaine d’élèves qui composent le groupe.
A l’atelier média, les élèves réalisent le journal du lycée : le JDA News, trimestriel, tiré à 2500 exemplaires et distribué aux élèves et aux parents. JDA News existe depuis la rentrée 2016, en partenariat avec Ouest-France, dans le cadre du dispositif "Journal des lycées".
L’atelier média est d’abord destiné aux élèves de seconde générale, dans le cadre de l’accompagnement personnalisé. Mais il est également ouvert aux autres élèves de tous niveaux et de toutes filières, sur la base du volontariat.
Le journal se compose de différents articles en lien avec la vie du lycée ou portant sur des sujets d’actualité dans des domaines variés (sport, science, culture, société…). Les lycéens sont aussi encouragés à écrire sur leurs centres d’intérêt et leurs passions.
Les missions des élèves de l’atelier média sont très diversifiées : ils peuvent par exemple réaliser des reportages sur le terrain, interviewer des personnalités, rédiger des articles, prendre des photos...
Les sujets sont présentés et discutés lors d’un comité de rédaction, comme pour un journal professionnel. Il s’agit, pour les élèves, de découvrir le monde des médias, de développer leur esprit critique et leur autonomie, en s’intéressant au monde qui les entoure tout en gagnant en assurance et en peaufinant leurs capacités rédactionnelles.
Sarah Duboc, 1 ST2SB
Atelier cinéma, à vos caméras
Interview
Yann Giboudeau, professeur de lettres-histoire anime un atelier de réalisation de courts-métrages tous les mardis midi en alternance sur les sites de Gaulle et Coty.
Comment vous est venue l’idée de cet atelier ?
J’ai toujours été passionné de cinéma et notamment de réalisation de courts-métrages. En 2016, pour les “500 ans du Havre”, et en partenariat avec l’association havraise “Le Havre de cinéma”, j’ai inscrit la classe de 2GATL à un concours de courts-métrages. L’idée de proposer l’atelier au lycée était née.
Comment avez-vous réussi à le mettre en place ?
Grâce à l’acquisition du matériel nécessaire par l'établissement (caméra, micro, casque, banc de montage…) et l’intervention de Julien Lemétais, professionnel du cinéma.
Comment travaillez-vous ?
Les élèves écrivent le synopsis ainsi que les différentes scènes (types de plans, découpage technique…). Depuis 2002, je collabore avec de nombreux réalisateurs spécialisés dans le travail avec des scolaires (William Tasse, JP LeSaint, Julien Lemétais). Ce qui fait aujourd’hui plus de 20 ans d’expériences dans ce domaine.
Êtes-vous fier de ce projet ?
Oui, tant du point de vue de l’engouement et de l’implication des élèves, que de l’aspect artistique de celui-ci.
Quel est l’objectif final ?
La réalisation d’un court-métrage diffusé en avril, lors de la fête des talents du lycée.
Propos recueillis par Loé Duhayon, 2GTE
JDA Ciné, à vos pop-corn !
Le JDA Ciné, qui a lieu tous les vendredis midi dans la salle G203 du site de Gaulle est un lieu de paix et de calme pour profiter de sa pause du midi en découvrant des œuvres du 7ème art.
Ce ciné club existe depuis deux ans, à l'initiative de Bertille Terrien, professeure de français. Il se déroulait l'an passé dans l’espace Jeanne d’Arc mais la salle étant peu adaptée, il a été décidé de le déménager en G203, un lieu plus petit et plus cosy, doté de fauteuils bien plus agréables.
Lors de notre passage à l'atelier cinéma, en octobre, nous avons assisté à une projection du film “Parvana”, un film d'animation tiré du roman de Deborah Ellis, "Parvana, une enfance en Afghanistan". Compte tenu de sa durée, le film était découpé en deux parties. Avant les fêtes de fin d'année, la comédie "Santa & Cie" était diffusée, pour coller à l'ambiance du moment.
En 2024, une programmation très diversifiée de films sera proposée aux lycéens, chaque mois. En février : "Nos étoiles contraires", en mars : "Le prénom", en avril : "Billy Eliott", en mai : "Tartuffe". La programmation ne vous plaît pas ? Une boîte à suggestions sera mise à votre disposition au CDI pour proposer vos films préférés. Venez nombreux déposer une proposition en espérant que vos choix passent à la programmation. En attendant, à vos pop-corn, et venez profiter d’un vrai film de 12h15 à 13h15, le vendredi (entrée gratuite).
Eitan Oliveira Da Silva, 2GT et Elio Cayez, 1ST2SB
L'atelier chorale, tous en choeur
Tous les jeudis midi, à 12h30, élèves et professeurs se retrouvent en salle G200 pour l’atelier chorale.
Créé et dirigé par deux professeures d'anglais - Elise Michaux et Cécilia Buland -, cet atelier chorale est une nouveauté de l'année 2023/2024.
L’idée ? Rassembler des élèves et des enseignants de toutes filières et tous niveaux pour passer un bon moment ensemble dans le partage de la musique. À travers un large panel de styles musicaux variés, le projet consiste aussi à participer ensemble à la Fête des talents le 11 avril. Ici, sont mis en lumière le plaisir, l’échange musical ainsi que le travail commun de chaque voix.
La chanson "Merry Christmas", sortie en 2021 et fruit d"une collaboration entre Ed Sheeran et Elton John, a été reprise par le groupe et diffusée à la célébration de Noël. Ont chanté quelques élèves de première et de terminale ainsi que des professeurs dont Claire De Franssu, Béatrice Larkin, Olivier Piquet, Claire Luquet et Malvina Hure.
Enora Jourdren, 1G
L'atelier créatif, pour les manuels
Pascale Bohn, professeure d’anglais, anime jusqu'à fin mai un atelier créatif et manuel le jeudi, de 12h15 à 13h15, dans la salle C201 du site de Gaulle.
Cet atelier peut accueillir jusqu’à dix personnes, élèves et professeurs compris. Pascale Bohn a eu cette idée car elle est passionnée par les activités manuelles. Les membres de cet atelier font de la couture, du scrapbooking (réalisation de collage avec des images et des matériaux récupérés, comme des chutes de papier).
A l'heure actuelle, l'atelier créatif et manuel est uniquement composé d'élèves de 1ère Accompagnement, soins et services à la personne (ASSP) qui préparent un voyage humanitaire en Afrique du Sud. Ils vont donc vendre leurs créations pour financer ce voyage qui se déroulera en 2025.
Ils ont déjà réalisé des porte-clés qu’ils vendront au marché de Noël. Le prochain projet consistera à créer des trousses.
Océane Prevost--Mousse et Louise Gravelines, 2 GTC
Le futsal au féminin
Témoignage
Linsay Revet, 2GTC, joueuse débutante de futsal.
Cette année, je joue dans une équipe de filles de football en salle, le vendredi midi, au gymnase du site de Gaulle. C'est compliqué parce que nous sommes débutantes et que nous jouons contre des garçons qui sont costauds et ont de l’expérience. A côté, nous sommes des microbes. L’équipe est composée de Maelly, Célestine, Mia, moi et d'un joueur qui change souvent.
Nous ne sommes pas douées, malgré Maelly qui est une bonne gardienne. Moi, je suis vraiment nulle, j’ai tendance à vouloir attraper le ballon avec les mains quand celui-ci est haut. Il m’arrive aussi de tirer dans mon propre but. Ce sont d'ailleurs les seuls buts que je marque. Les garçons ne nous prennent pas au sérieux.
Nous commençons chaque match avec quatre buts d'avance. Grâce à cet avantage, nous avons réussi à faire égalité avec les profs. Nous avons la pression à chaque fois que nous arrivons sur le terrain parce qu’on sait qu'on va encore faire n’importe quoi, mais au moins on rigole bien. Être une fille nulle au foot c'est aussi avoir peur de se faire mal et de blesser les autres. Les profs font semblant de nous trouver fortes mais nous savons qu’ils disent ça pour nous faire plaisir. Au fond, ce n'est pas grave, nous jouons pour nous amuser et non pour gagner, bien que l'on progresse.
L'UNSS, progresser en s'amusant
L’UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire) permet de pratiquer gratuitement une activité sportive au pôle sport du site de Gaulle et de participer à différentes compétitions entre établissements scolaires.
Différents sports sont pratiqués tous les jours de midi à 13 heures : tous les midis la musculation. Le lundi : le basket et le tennis de table, le mardi : danse et badminton, le mercredi : pilates (travail des muscles profonds) et natation (à la piscine de la mare rouge), le jeudi : badminton, volley et circuit training, le vendredi : foot en salle.
Selon Françoise Donneau, professeure de sport, l’UNSS développe l’entraide, la solidarité entre les élèves et favorise l'entretien physique. L'UNSS permet, par exemple, de progresser en badminton “grâce à des routines de jeu”.
Les motivations des élèves inscrits à l'UNSS sont très variées. Certains viennent pour se sentir mieux dans leur corps, d'autres pour perdre du poids. C’est aussi un lieu de détente.
Ainsi, Joshua pratique la musculation et pour lui "l’UNSS est un plaisir” car il peut se muscler tout en s’amusant avec ses amis. Quant à lui, Noah préfère le badminton, sport qui le défoule entre les cours et lui apporte du calme.
Tous, en tout cas, conseillent aux élèves qui aiment le sport de venir tester ces activités.
Flora Cannot, Alix Picot, Linsay Revet, 2GTC
« Des idées nouvelles pour l'écologie »
Interview
Lucie-Anne Legras-Vaillant (1STMGA), Aléna Legembre (1ST2SB) et Maëlle Lecourtois (1G), éco déléguées de leurs classes.
Qu’est-ce qu’un éco délégué ?
Aléna C'est un élève qui apporte des idées nouvelles pour l’écologie et aide à sensibiliser les autres élèves au sein du lycée pour avoir un comportement correct envers l’environnement.
Pourquoi vous êtes-vous présentées pour ce rôle ?
Maëlle Ça nous tient à cœur car nous sommes une génération sensibilisée très tôt au respect de l'environnement, donc c’est bien aussi de sensibiliser les autres.
Quelles actions avez-vous menées ?
Lucie-Anne Nous avons pu échanger avec certains profs et apporter des idées nouvelles mais rien de concret pour l'instant. Dans le passé, des élèves on mis en place un compost et des poubelles recyclables. Cependant, nous avons eu l’occasion de visiter le Hangar Zéro afin de nous sensibiliser et nous inspirer pour de futurs projets. Le Hangar Zéro est un espace d’échanges, de partage et d’expérimentations pour valoriser l’humain et l’environnement. On y trouve un restaurant avec sa propre serre, une boutique, des salles de réunion et d’autres espaces encore en travaux.
Propos recueillis par Linsay Revet et Flora Cannot, 2GTC
La Normandie engagée, ensemble protégeons la planète !
L'association "Les Vagabonds de l'énergie" est intervenue auprès des éco-délégués le lundi 29 janvier 2024.
Cette association réunit un collectif de voyageurs et d'éducateurs de la transition énergétique qui sensibilise aux enjeux climatiques et énergétiques à travers des activités ludiques pour tous.
Grâce au concours photo Clic-Durable remporté l'an dernier par la classe de 2GTE de Sandrine Savéan, professeure d'histoire-géographie, les éco-délégués et la classe de première générale ont assisté à la projection d’un film réalisé en Normandie autour de l’écologie, des ressources renouvelables et de la pollution. Ce film était bien réalisé et comprenait plusieurs exemples concrets et interviews d'exerts.
Deux autres dates sont prévues avec l'association : le 13 février et le 20 février 2024. Les Vagabonds de l'énergie vont aider les éco-délégués dans l'organisation du Forum du développement durable qui se tiendra sur le site du Parc le 22 mars prochain.
Aléna Legembre, 1ST2SB et Lucie-Anne Legras-Vaillant, 1STMGA
Une révolution dans le traitement des maladies grâce à la régénération tissulaire
Des recherches sont en cours pour mettre à jour un biomatériau innovant pour la régénération de la peau. L’INSERM vient de présenter le projet TissYou qui pourrait modifier le traitement des maladies et la guérison des blessures.
Le projet TissYou est né à Besançon, il y a une quinzaine d'années, porté par Gabriel Rolin, ingénieur. Le projet est mené par le CHU de Besançon et l'Inserm. TissYou utilise des techniques spéciales pour créer des tissus biologiques qui peuvent aider à réparer notre corps. C’est comme cultiver « des pièces de rechange » pour nos tissus endommagés ou malades, directement en laboratoire.
L’objectif est de créer des thérapies sur mesure pour les patients en cultivant des cellules humaines spécifiques en laboratoire et en les assemblant pour former des tissus fonctionnels. Un biomatériau qui reproduit l’architecture, la composition et les propriétés physiques de la peau humaine.
Un champ d'applications très large
TissYou permettra aux personnes avec des brûlures sévères, des problèmes cardiaques ou des lésions nerveuses de bénéficier de traitements personnalisés qui accéléreront la guérison. TissYou pourrait en outre permettre des avancées dans le traitement des maladies comme Alzheimer. Ce projet est aussi une opportunité économique qui ouvre des portes aux entreprises innovantes.
TissYou passe maintenant aux tests cliniques afin de valider cette opération. Si le projet aboutit, guérir des maladies et des blessures deviendrait plus efficace et personnalisé que jamais.
Erika Boutigny et Manon Lefebvre, 1ère STL
L'escalade, un sport complet
Témoignage
Benjamin Vieillard, 2GTC
Je pratique l’escalade depuis deux ans. J’ai été attiré par ce sport parce qu’il fait travailler tous les muscles : les bras, les jambes, les mains, les doigts, les pieds, la nuque (il faut souvent regarder en haut et en bas), etc. Depuis l’âge de 10 ans, j’avais envie de pratiquer ce sport mais c’est lors d’un stage d’une semaine pendant des vacances scolaires en 3e que j’ai pu pratiquer l’escalade pour la première fois.
Il existe trois catégories d’escalade :
- l’escalade en voie consiste à grimper un mur artificiel de plusieurs mètres de haut tout en étant assuré
- l’escalade en falaise est similaire à l’escalade en voie mais on grimpe sur une falaise en extérieur et la vue à l'arrivée au sommet est très gratifiante
- l’escalade en bloc consiste à monter un mur artificiel de quelques mètres de haut (3-4 mètres) sans être assuré, un matelas de sport très épais étant disposé sur le sol en cas de chute.
Après avoir pratiqué durant un an l’escalade en voie, je pratique actuellement l’escalade en bloc. Cependant, je trouve que les blocs sont trop petits, que l'on se replie trop sur soi-même et préfère pour cela l'escalade en bloc. Je pratique quelquefois l’escalade en falaise.
Tissu aérien, sport de l'extrême
Le tissu aérien est un sport venu du cirque qui consiste à faire des figures acrobatiques à l’aide de deux longues bandes de tissu accrochées au plafond.
Ce sport est très physique car il sollicite toutes les parties du corps. Le tissu qui mesure entre 8 et 12 mètres peut être dangereux car pouvant brûler au contact de la peau lors d’une friction rapide. C'est pourquoi il faut porter des vêtements spéciaux tels qu'un t-shirt à manches longues et un legging, mais pas de chaussettes qui glissent sur le tissu.
J’ai découvert ce sport lors d’un spectacle en 2018. J'étais dans les gradins et ça m’a plu tout de suite. Je me suis donc inscrite dès l'année suivante. Je vous avoue que mes débuts furent difficiles car je n’avais aucune souplesse. Petit à petit, j’en ai gagné grâce aux exercices que ma prof nous propose à chaque début de séance.
Ce sport m’apporte de la sérénité mais aussi des montées dl’adrénaline car certaines figures nécessitent de se jeter dans le vide. Il m’a aussi apporté l’acceptation de mon corps. J’ai même gagné en coordination.
Je pratique ce sport le samedi, pendant une heure et demi, au club des Pastourelles de Goderville. Nous préparons un spectacle de fin d’année qui se déroulera en juin 2024 à la salle culturelle de Goderville (La Ficelle). Pour l'instant, nous répétons les figures qui seront intégrées à notre chorégraphie.
Océane Prévost--Mousse, 2GTC
« Fier d'avoir représenté mon pays »
Interview
Paul Argney, élève de terminale STMG, gardien de but au Havre AC et vice-champion du monde de l'équipe de France U17 en Indonésie, en décembre 2023.
Comment as-tu abordé cette coupe du monde ?
J'étais très excité à l'idée d'y participer. C'est une compétition de haut niveau, réunissant les meilleurs jeunes talents de la planète.
Quels ont été les plus grands défis lors de cette compétition ?
Le climat indonésien, avec des températures très élevées et une humidité importante. S'adapter à ces conditions a demandé du temps, mais avec la préparation, nous y sommes parvenus.
Peux-tu nous parler de votre parcours jusqu'en finale ?
Nous avons affronté des équipes avec des styles de jeu très variés, mais nous nous sommes adaptés. Le match contre le Sénégal en 1/8e de finale a été un combat particulièrement intense. Les quarts et demi-finales ont présenté d'autres défis, mais nous avons réussi à nous qualifier en finale, où nous avons été battus par l'Allemagne.
Comment as-tu vécu cette défaite ?
C'est très frustrant. On les connaît bien, nous avions déjà perdu la finale de l'Euro contre eux aux tirs au but. En première mi-temps, on a souffert. Mais nous nous sommes rebellés en seconde mi-temps pour revenir au score à 2-2 et atteindre une fois de plus les tirs au but. Personnellement, j'étais déterminé à ne pas perdre une deuxième finale consécutive. Mais malgré mes deux arrêts, nous nous sommes inclinés. Je reste fier du parcours de l'équipe et d'avoir représenté mon pays. Ce fut une expérience assez folle.
Tu as été nommé meilleur gardien de la compétition. Qu'est-ce que cela t'inspire ?
C'est une joie immense. Cela récompense le travail accompli depuis que je suis au Hac.
Quels sont tes projets futurs avec l'équipe de France et au Havre ?
Actuellement, c'est la fin de la saison pour nous, et il n'y aura pas de compétition jusqu'en juin 2024 pour la génération U18. Mon objectif est d'être surclassé avec les U19. Je vais continuer à travailler avec le Hac, en visant des performances en Coupe Gambardella et avec l'équipe réserve.
Quels sont tes rêves professionnels ?
À long terme, mes rêves incluent de jouer dans les plus grands clubs européens, de remporter des titres et d'être reconnu comme un leader dans mon équipe. Pour y parvenir, cela exigera beaucoup de travail et de confiance en moi.
Propos recueillis par Hugo Revet, 2GTC
Now and Then, l'adieu musical des Beatles
Le 2 novembre 2023, un événement inattendu est survenu dans le monde de la musique : une nouvelle chanson des iconiques Beatles ! Qui aurait penser que plus de 40 ans après la mort de John Lennon et 20 ans après celle de Georges Harrison, le groupe puisse revenir avec un nouveau titre : Now And Then.
Projet « Anthologie »
C’est en 1994, lorsque que le groupe entame la création de son projet « Anthology » qui a conduit à la réalisation de trois albums et d'une série documentaire, que les membres s’intéressèrent a une cassette qu’avait donnée Yoko Ono, la veuve de John Lennon, à Paul McCartney, contenant quatre enregistrements datant de 1978. Les deux premières chansons furent utilisées dans les albums « Anthology 1 » et « Anthology 2 », la troisième fut rejetée pour le projet, mais la quatrième, nommée Miss You, ou Now And Then, intéressa le trio qui tenta alors de l’exploiter pour en faire un titre inédit de l’album « Anthology 3 ». McCartney et Harrison ajoutèrent de la guitare acoustique, Harrison de la guitare électrique, et Ringo Starr de la batterie. Malgré ces apports, Harrison jugera le résultat peu satisfaisant en raison de la mauvaise qualité d’enregistrement de John Lennon, parasitée par des bruits de fond comme une télé et un bourdonnement constant. Conformément à la règle que le groupe s’était fixé, il utilisera son droit de veto et la chanson ne sera pas utilisée, laissant le projet « Anthology 3 » sans aucune chanson inédite.
Utilisation de l'intelligence artificielle
Des année plus tard, le 13 juin 2023, Paul McCartney mentionna une chanson qu’il avait achevé avec Ringo Starr a l’aide de l’intelligence artificielle, issue « d’une petite cassette bancale ». Les fans ne mirent pas longtemps à faire le rapprochement avec le projet abandonné en 1994. Ringo Starr confirma qu'il s'agissait bien de « Now And Then » le 7 juillet suivant, lors de son anniversaire, en précisant que ce serait leur dernière chanson. Le 2 novembre 2023, la chanson sortit officiellement et acquit au passage le titre de « secret le moins bien gardé du rock » dû a toutes les rumeurs et surtout aux confirmation préalables de leur musiciens. La particularité de cette chanson, au-delà d’être la dernière du groupe, est que sa sortie a été rendue possible grâce a l’intelligence artificielle et au remarquable travail travail de mixage de l'ingénieur du son Giles Martin. Celui-ci réussit à séparer la voix de John Lennon des sons parasites comme le piano trop fort, tout en améliorant la qualité audio de sa voix, enregistrée avec un matériel ancien de mauvaise qualité.
Un résultat mitigé
Donner un avis objectif sur cette chanson est assez difficile étant donné son histoire. On peut affirmer qu’il s'agit d'une chanson des Beatles puisque chacun des quatre membres y a contribué. Mais le résultat manque de la vraie touche créative des Beatles. Et même si le travail sur la voix de Lennon est remarquable, je trouve le résultat trop "informatique", pas assez authentique. La composition en elle-même n'est pas mauvaise, mais elle est loin du niveau des grands classiques de la discographie du groupe.
Malo Leballeur, TASSP
Âge tendre au Magic Mirrors
Notre classe de première ST2SB s'est rendue au festival “Le goût des autres” au Magic Mirrors Perret afin d’assister à une lecture musicale qui interprétait le roman “Âge tendre” de Clémentine Beauvais.
Cette œuvre raconte l’histoire d’un adolescent qui doit faire un rapport sur son année de service civique dans un ehpad. Il relate toutes les péripéties qu’il y affronte.
Pendant cette lecture musicale, nous avons eu la chance de voir et entendre Clémentine Beauvais qui lisait elle-même son œuvre. Elle était accompagnée du chanteur Elias Dris et du guitariste Théo Cormier, invités à de nombreux concerts.
Le spectacle était intéressant car il abordait des thèmes en rapport avec notre filière, comme les problèmes de mémoire. Il était aussi très amusant, de par les situations auxquelles était confronté le personnage. Et nous avons même eu un autographe de l’auteure.
Elio Cayez et Aléna Legembre, 1ST2SB
Les 10 ans de « Five nights at Freddy’s » et ses mystères.
"Five nights at Freddy’s" est une série de jeux d’horreur, dont le premier opus est paru en 2014, d'où découlent des livres et, depuis peu, un film.
FNaF a dix ans, malgré ce temps passé, ce jeu fait encore parler de lui, mais pourquoi ? Tout d’abord, il a une chronologie bien précise, une histoire intrigante et des questions sans réponses. Beaucoup de théories continuent à apparaître, la communauté de fans semble s’agrandir avec le temps.
Le film a joué un grand rôle dans cette popularité. Sorti en 2023, il a connu un grand succès. Apprécié par les fans du jeu et critiqué par les fans de films d’horreur, il n’a pas fait l’unanimité. Il a cependant permis à des personnes qui ne connaissaient pas cet univers de le découvrir et de s’y intéresser. Il a également alimenté des théories et gardé les fans en haleine, suggérant une suite.
FnAF continue et continuera probablement encore quelques années à faire parler de lui et à gagner en popularité.
Léandra Vlamynck, TSTL
Dr Stone, un manga scientifique
Dr Stone est un manga écrit par Riichirō Inagaki et dessiné par Boichi. La série complète comprend 26 tomes, sortis entre mars 2017 et octobre 2023.
Un jour, l’humanité et les hirondelles ont été pétrifiées. Plusieurs milliers d’années plus tard, un scientifique se libère de la pierre. Il décide alors de recréer toutes les inventions scientifiques humaines de l’histoire en repartant de zéro. Il décide de commencer par la création d’un élixir de dé-pétrification pour libérer ses semblables.
Cet ouvrage est intéressant car il comporte des faits scientifiques tout en gardant l’univers choisi par l’auteur, ce qui est peu courant. Dr Stone a été adapté en anime disponible notamment sur Crunchyroll (plateforme similaire à Netflix mais dédiée aux animes).
Les deux premiers tomes sont disponibles à l’emprunt au sein du CDI du site De Gaulle.
Marius Laborie, 2 GT
Ma passion : les Funko pops !
Les Funkos pops sont des figurines en vinyle qui représentent des personnages de films, séries, manga/animes, des personnages réels ou des emblèmes de marques.
Les Funkos pops sont munies de leur boîte et de leur socle en plastique. Certaines peuvent être en édition spéciale. Celles qui viennent de convention (rassemblement de fans autour d'un thème) valent plus cher grâce à leur vignette collée sur la boîte. On peut les trouver dans les magasins de jeux vidéo, entre 15 et 17 euros. Sauf pour les grosses boîtes. Ces célèbres figurines existent depuis 1998 et sont originaires de Washington. Inventées par Mike Becker, les premières d'entre elles (des figurines "bobblehead" ou "à tête flottante") représentaient des petits chiens.
Je possède 75 figurines pops, majoritairement des Harry Potter, Stranger Things, Squid Game, Disney/Pixar. J’ai commencé à avoir des Funkos pops vers l’âge de dix ans mais les collectionne depuis mon déménagement, il y a deux ans. Je ne jette pas les boîtes, je les laisse derrière la figurine, en exposition. Ma figurine préférée est le Colonel Sanders, créateur de KFC. La plus rare que je possède est celle de la reine Elizabeth II. Je vends mes anciens jouets sur Vinted pour pouvoir m'acheter ces figurines.
Ethan Levasseur, 2GTB
« La tresse » : trois destins liés
La classe de 2 GTC a vu un film intitulé “La Tresse” le 23 janvier au cinéma Sirius du Havre.
Smita vit en Inde avec sa fille et son mari. Ils sont des "intouchables" et doivent donc survivre en exerçant des métiers atroces et très mal payés. Smita va fuir en ville pour offrir à sa fille un avenir meilleur mais de nombreux obstacles vont se dresser sur leur chemin.
Giulia est une fille de 20 ans habitant au sud de l’Italie. Elle travaille dans l’atelier familial de son père qui fabrique des perruques avec de vrais cheveux. Un jour, son père a un accident et sombre dans le coma. Giulia est propulsée à la tête de l'entreprise familiale et va devoir sauver une société au bord de la faillite.
Sarah est mère de trois enfants. Avocate à succès, elle évolue dans une existence où tout est chronométré. Mais un jour son destin va être bousculé lorsqu'elle apprendra qu'elle est atteinte d’un cancer.
Nous recommandons ce film, que certains d'entre nous ont étudié en français, car il aborde les difficultés que ces trois femmes vont rencontrer. Et même si tout les sépare tant elles évoluent dans des milieux très différents, elles sont toutes les trois liées par le destin.
Louise Gravelines et Benjamin Vieillard, 2C
Une plongée captivante dans l'exposition Van Gogh
Le 25 novembre 2023, nous sommes allées voir l’exposition consacrée à Van Gogh au Musée d'Orsay, à Paris.
Van Gogh est un peintre d’origine néerlandaise, né le 30 mars 1853 et mort le 29 juillet 1890 après s'être suicidé à Auvers-sur-Oise, en France.
Durant cette exposition, nous avons pu voir plus de cinquante tableaux comme le fameux "Autoportrait", "Sous bois avec deux personnages" ou encore sa dernière œuvre "Champ de blé aux corbeaux”, ainsi qu'une dizaine de dessins que l'artiste a réalisés au cours des deux derniers mois de sa vie.
Nous avons adoré cette exposition car elle nous a permis de voir les plus grandes œuvres de l'artiste, ainsi que la vision qu’il avait de la vie et du monde qui l'entourait. En plus de sa vie personnelle, nous avons pu observer ses différentes techniques et voir comment il travaillait à travers les dessins et croquis exposés.
Lucie-Anne Legras-Vaillant 1STMG B, Aléna Legembre 1ST2S B et Maelle Lecourtois 1G