Pour avoir un rendu optimal, mettez votre affichage à 100 % (Ctrl + 0).
Fête des talents 2024 : bienvenue au Pasino royal !
Page 2
P. 10
JO : Interview du champion olympique Hugues Duboscq
N° 24 - Juin 2024 | www.lyceejdarc.org | 15101 |
P. 4-5
Portugal, Pays-Bas, Irlande, Jeanne d'Arc voyage
P. 6
AESH, un métier gratifiant au service des élèves
« Apprendre à faire de la scène »
Interview
Lysandre Deschamp-Houlbreque,16 ans, 1ère STI2D
Que vas-tu présenter à la Fête des talents ?
Je vais jouer de la guitare électrique. Je veux participer à la Fête des talents pour apprendre à faire de la scène.
Qu’aimes-tu dans la musique ?
Elle permet d'exprimer ses sentiments, que ce soit à travers les notes, les paroles, les instruments ou encore la composition. On peut mettre tellement de choses dans la musique qu’on ne peut pas transmettre autrement. Elle permet aussi d'avacuer ses tensions intérieures, ce que l'on ressent au fond de soi.
Que vas-tu jouer ?
"Creep" de Radiohead.
Est-ce la première fois que tu montes sur scène ?
Non, j’ai déjà fait un concert avec mon groupe de musique au CEM du Fort de Tourneville.
Comment gères-tu le stress ?
Quand j’ai donné mon premier concert, j’ai stressé avant de monter sur scène mais une fois le concert commencé, je me suis senti bien.
Comptes-tu en faire ton métier plus tard ?
Evidemment, je veux être famous, la tune, les pepettes ! Sinon, ingénieur du son serait mon plan B, ce qui explique ma filière qui permet de développer des profils techniques.
Propos recueillis par Elio Cayez, 1ST2SB et Eitan Oliveira, 2GTB
« La musique peut nous sauver »
Interview
Charline Courchay, 19 ans, TST2SA
Clara Palfray, 18 ans, TST2SA
Qu’allez-vous nous présenter à la Fête des talents ?
Charline Nous chantons en duo, l’année dernière nous avions déjà participé et ça nous avait plu.
Clara En plus du duo avec Charline, je vais chanter avec ma mère.
Qu’est-ce que vous aimez dans la chanson ?
Charline Ce que ça transmet, que ce soit par les paroles, la musique, le tempo. Je ne pourrais pas vivre sans musique.
Clara Je pense que la musique peut nous sauver, nous réconforter.
Quelle musique comptez-vous nous présenter ?
Clara “Chained To The Rhythm” de Katy Perry et “Prière Païenne” de Céline Dion avec ma mère.
Quel souvenir avez-vous gardé de l'an dernier ?
Charline C’était très stressant. Le pire, c’est quand on attend derrière le rideau.
Clara Mais quand on y est, c’est un soulagement. Tu es sur la scène et tu te dis : “C’est bon, je gère."
Comptez-vous en faire votre métier plus tard ?
Charline Non, mais s'il y a une occasion qui se présente, pourquoi pas.
Clara Moi non plus, mais participer à "N'oubliez pas les paroles" ou "The Voice" me plairait !
Propos recueillis par Elio Cayez, 1ST2SB, et Eitan Oliveira, 2GTB
James Bond au Pasino royal du Havre
Jeudi 11 avril 2024, au Pasino du Havre, nous avons assisté à l'édition 2024 de la Fête des talents. Le thème principal de la soirée était James Bond.
L'arrivée du public à 19h30 se faisait par l'entrée principale du Pasino et la salle de spectacle se trouvait à l’étage où nous étions accueillis par des élèves de Gestion administrative, du transport et de la logistique (GATL).
20h, le show commence. Trois agents secrets font irruption sur scène et nous guideront jusqu’à la fin de la soirée. Tout au long de celle-ci, nous avons vu de nombreux talents comme la chorale des 3ème Prépa-Métier (PMB) qui a interprété "Les démons de minuit" sous forme de karaoké. La classe de flamenco d'Alison Burel, professeure d'espagnol, a interprété deux danses très coordonnées. Les secondes Animation enfance et personnes âgées (AEPA) ont interprété une magnifique danse sur la musique "Let’s get started" des Black Eyed Peas. Coline Meriot en première Sciences et technologies de la santé et du social (ST2SA), dotée d'une une magnifique voix, nous a tous époustouflés en chantant "Bouteille à la mer" de Lynda.
Il y eut encore beaucoup d'autres talents : des chanteurs, une majorette, des gymnastes, des musiciens, des cinéastes...
La soirée s'est clôturée par une danse très scénarisée et chorégraphiée de nos chers professeurs qui excellent et se perfectionnent chaque année davantage pour nous faire rire et nous montrer leur côté "humain".
Eitan Oliveira Da Silva 2GTB et Elio Cayez, 1ST2S
« L'uniforme ne va pas gommer les différences socio-économiques »
Interview
Franck Levasseur, directeur-coordinateur de l'ensemble scolaire Jeanne d'Arc.
Les établissements privés sous contrat auraient-ils l'obligation d'adopter l'uniforme si cette mesure était généralisée ?
Non, parce que nous sommes associés à l'État pour tout ce qui concerne la partie enseignement et le respect du Bulletin officiel, c'est-à-dire des programmes scolaires. Par contre, pour ce qui est relatif à la vie scolaire, nous avons toute liberté, et la question de la tenue est une question de vie scolaire. Nous aurions donc toute liberté de mettre ou ne pas mettre en place l’uniforme.
Comment imaginez-vous l’uniforme, s'il est adopté ?
Je ne l’imagine pas mais je pense que s'il était adopté à Jeanne d’Arc, ce serait basket, jean et veste bleue... ou rouge, ou jaune (rire). Et sweat pour tout le monde. Ou tee-shirt, l’été.
L’uniforme serait-il à la charge de la famille ?
Oui, comme actuellement pour le sweat de promo Jeanne d’Arc. Donc, forcément, ce serait à la charge des familles, lissé sur les deux ou trois ans que durera la scolarité de l'élève.
Vous-même, êtes-vous pour ou contre le port de l’uniforme à Jeanne d'Arc ?
Tout à fait contre, pour différentes raisons. C'est d'abord une question de liberté. Je pense qu'il ne faut pas tout uniformiser. Pouvez-vous imaginer une société où tout le monde aurait la même trousse, le même crayon, la même télé, le même téléphone, le même ordinateur ? La différence et la comparaison des uns avec les autres, c'est ce qui nous fait grandir. Si tout est uniformisé, c’est un peu comme un plat qui n’a ni sel ni poivre, c’est fade.
Et puis, c'est un habillage de façade. L’uniforme ne va pas gommer les différences socio-économiques. A Jeanne d'Arc, il y a une mixité sociale extraordinaire, mais aussi une mixité dans nos formations. La richesse, c’est de s’apprécier les uns les autres, avec nos différences. Tant que je serai là, il n'y aura pas d'uniforme, et le conseil de direction est sur la même position.
Propos recueillis par Océane Prévost--Mousse et Linsay Revet, 2GTC
Sondage : les lycéens du site de Gaulle majoritairement opposés à l'uniforme
A la rentrée 2024, le gouvernement mettra en place une expérimentation des uniformes scolaires dans quelques établissements volontaires.
Si cette expérimentation s’avère positive, la France s'orientera vers une généralisation de l'uniforme dans les établissements publics dès 2026.
Au lycée Jeanne d’Arc, site de Gaulle, nous avons souhaité savoir quelle était la position des élèves sur la question des uniformes. Nous avons donc interrogé l'ensemble des lycéens des secondes générales, technologiques et professionnelles (217 élèves) pour connaître leur sentiment.
Le premier constat est implacable. Sur la totalité des élèves de seconde, 72 % se déclarent opposés au port de l’uniforme contre seulement 28 % pour. Nous remarquons un léger écart entre les secondes professionnelles (contre à 76 %) et les secondes générales (contre à 69 %), ainsi qu'entre les filles (contre à 73 %) et les garçons (contre à 69 %).
La principale raison pour laquelle les élèves sont contre est que les vêtements sont un moyen d'exprimer leur personnalité (55 %), la seconde est qu'il y a des problèmes plus importants à régler dans le monde (28 %).
La principale raison pour laquelle les élèves y sont favorables est qu'il permet de lutter contre les discriminations et le harcèlement (64 %). La seconde est qu'il renforce l'égalité entre les élèves (15 %).
Si l'uniforme devait cependant être généralisé, la préférence des lycéens du site de Gaulle irait à un uniforme habillé (polo, pull, pantalon) à 42 %, suivi par l'uniforme très habillé, composé d’une chemise, d’une veste et d’une cravate (32 %). L’uniforme décontracté (sweat à capuche) ne recueille que 26 % des votes.
Dans cette même hypothèse, la préférence des secondes irait à une tenue différenciée pour les garçons et les filles (55 %), alors que 45 % d'entre eux seraient favorables à un uniforme mixte.
Océane Prévost--Mousse et Linsay Revet, 2GTC
La Norma : douleurs et bonheur !
Les élèves de première et terminale générales sont partis en voyage à La Norma du 4 au 9 février.
Après maintes heures de car, quelle ne fut pas la surprise des lycéens qui durent monter leurs valises jusqu’au quatrième étage par les escaliers ! Le lendemain, le réveil fut plutôt corsé pour certains qui s'étaient couchés tard. Pour tous les novices, une autre épreuve commençait : porter le matériel jusqu’au bas des pistes en chaussures de ski.
Ensuite, les novices subirent leurs premières chutes dans leur élan de fougue et de curiosité pour ce sport à risques. Pendant ce temps-là, les élèves du groupe 1, celui des titulaires de haut niveau, les regardaient avec un sentiment de supériorité qui prit fin lorsqu'ils commencèrent leur échauffement sur une piste rouge.
Le soir venu, les novices expérimentèrent de terribles douleurs dans les jambes ! Le lendemain, souffrant encore de leurs blessures, ils continuèrent pourtant à skier courageusement.
Puis les jours s'enchaînèrent de la même façon : fatigue, douleur, vitesse, bonheur, douleur. Le dernier jour, les lycéens étaient tristes de quitter le domaine de La Norma, un lieu accueillant où ils ont vécu des expériences inoubliables avec leurs chers professeurs. Ils n'oublieront pas de sitôt les chutes, les repas et le plaisir de s'endormir après de nombreux efforts.
Mathis Adam, 1G
Les BTS SAM visitent Lisbonne
Trois étudiantes du BTS SAM (Support à l'action managériale) ont organisé un voyage culturel à Lisbonne du 11 au 18 mars 2024 dans le cadre de leur cours de gestion de projet.
Les objectifs principaux de ce cours étaient de découvrir une entreprise ainsi que la culture portugaise à travers une variété d'activités et d'expériences uniques. Les étudiants ont non seulement eu l'occasion d'explorer les sites historiques et les merveilles architecturales de Lisbonne, mais ils ont également plongé dans les traditions locales. Une découverte particulièrement enrichissante a été organisée à l'usine de l'entreprise Renova, ce qui a offert une expérience professionnelle unique.
Ce voyage restera gravé comme une aventure culturelle et professionnelle mémorable pour ces étudiants dynamiques du BTS SAM.
Camille Baudry, 2 BTS SAM
A la découverte de Londres et Brighton
En février 2024, les élèves de Terminale ASSP et de Seconde TNE sont partis faire un séjour linguistique en Angleterre pendant une semaine. Retour sur les moments forts.
A l’assaut des côtes anglaises !
Dimanche 11 février, les classes partent des côtes françaises, direction l’Angleterre pour découvrir une culture différente. Logées en auberge de jeunesse, les classes sont restées trois jours à Londres où elles ont pu découvrir les monuments et les quartiers les plus emblématiques de la ville.
Découverte des quartiers de Londres
Le premier jour, les élèves ont visité le musée d’art moderne de Londres. Le lendemain, ils ont pu admirer le Tower Bridge, le London Eye puis ont déambulé le long de la Tamise où ils ont aperçu un navire de guerre britannique. Le deuxième jour, les classes se sont rendues à pied jusqu'à Buckingham Palace pour observer la traditionnelle relève de la garde. Elles sont passées devant Westminster et Big Ben. Puis, les élèves se sont promenés dans le célèbre quartier de Chinatown où ils ont déjeuné. Ils ont pu découvrir les quartiers typiques de Soho, Piccadilly Circus et Covent Garden.
Le troisième jour, les élèves ont consacré leur temps au shopping dans les rues de Camden Town puis ils ont découvert le célèbre musée de Madame Tussauds où les attendaient les stars faites de cire.
Brighton et les délices culinaires anglais
Après ces trois jours passés à Londres, direction Brighton où les élèves ont rencontré leurs familles d’accueil dès leur arrivée. Pendant deux jours, tous les matins, ils ont assisté à des cours d’anglais dans une école anglaise avec des professeurs. Ce fut très enrichissant ! Le midi, les élèves ont goûté des packed lunch, un “délicieux” pique-nique anglais préparé par les familles. Ils étaient composés bien souvent de sandwichs, de chips et de barres chocolatées. Les élèves ont découvert les traditionnelles Lanes de Brighton, un ensemble de vieilles ruelles, ainsi que le Churchill Square et le Brighton Pavilion. Ils ont profité de la jetée du Palace Pier pour jouer à différents jeux, puis sont montés à bord de la tour panoramique du i360 où ils ont pu profiter une dernière fois de la superbe vue de Brighton et de ses alentours avant de repartir vers la France.
Merci aux professeurs, Julie Hédou, Mathilde Ouvry, Olivier Piquet, Yann Giboudeau, et à Jojo notre super conducteur de bus pour ce super séjour !
Léo Goujard, Seconde TNE
Un voyage inoubliable aux Pays-Bas
Le lundi 19 février 2024, notre classe de seconde GTD est partie aux Pays-Bas pour un séjour pédagogique de quatre jours.
Nous sommes partis en car à 6h30 pour un voyage de 8 heures. Ce fut amusant mais long. Nous sommes arrivés aux Pays-Bas vers 14h. En chemin, nous nous sommes arrêtés aux moulins de Kinderdijk, qui sont les moulins les plus connus des Pays-Bas. Puis nous nous sommes rendus dans notre hébergement, dans les fameuses maisons "cubes" de Rotterdam.
Le deuxième jour, nous sommes partis en direction de Rotterdam à pied afin de rejoindre une guide qui nous a expliqué l’histoire de la ville. Suite à cette visite, nous nous sommes rendus dans le Markthal où l'on pouvait manger plusieurs spécialités du monde. A 13h, nous avons visité un bateau où l'on nous a expliqué les fonctions du port de Rotterdam. Nous sommes ensuite montés dans la tour Euromast qui mesure 185 m. La vue y était spectaculaire. Le soir, après le repas, nous sommes allés faire un tour dans la ville, très belle de nuit.
Le troisième jour, nous avons pris le car pour Amsterdam. Nous avons visité les canaux. L’audioguide nous permettait de mieux comprendre l’histoire de la ville. Après cette balade, nous avons visité la ville à pied, c’était amusant car lorsque nous étions dans le Quartier rouge, un monsieur est entré dans une pièce "suspecte". Toute la classe a rigolé. Nous avons fini notre visite dans un centre commercial pour déjeuner et acheter des souvenirs. L'après-midi, nous avons visité le Rijksmuseum, consacré aux beaux-arts, à l’artisanat ainsi qu'à l'histoire du pays. Nous avons pu y admirer les célèbres tableaux “La Ronde de nuit”, “La laitière”, "L'Autoportrait" de Van Gogh. Le soir, à l’auberge, la journée s’est terminée dans une chambre où nous nous sommes rejoints pour fêter la fin du séjour.
Le dernier jour, le car nous a déposés à Delft, une ville proche de la Haye. Nous avons marché dans cette ville très belle et reposante, avec plein de petites rues et de maisons typiques. Puis, nous nous sommes retrouvés pour prendre le car, direction Le Havre où nous sommes arrivés à 20h45.
Nous avons beaucoup apprécié ce voyage, ainsi que l’ambiance entre les élèves et les professeurs. Merci à l’équipe qui nous a accompagnés : Stéphane, notre chauffeur, ainsi que nos professeurs Manon Gehan, Valentine Lemetteil, et bien sûr Thomas Cornier qui a organisé ce voyage inoubliable.
Laurette Levasseur et Eva Tsaousis de 2nd GTD
De Dublin à Belfast, les STL en Irlande
Les premières et terminales STL (Sciences et technologies de laboratoire) ainsi que trois de leurs professeures, Cécilia Buland, Céline Hequet et Sabine Hillion, se sont rendus en Irlande du 25 au 29 mars.
Ce vendredi 25 mars, les STL se sont rejoints tôt le matin pour se rendre à l'aéroport Orly afin de prendre l'avion, direction Dublin. En arrivant, ils ont visité le gigantesque Croke Park. Un guide leur a expliqué l'histoire de ce stade et certains se sont essayés au football gaélique ainsi qu'au hurling (sport d'équipe se jouant avec une crosse). Le soir, ils se sont rendus dans leurs familles d'accueil.
Le lendemain, ils se sont rendus à la Causey Farm où ils ont rencontré Andy, leur guide très amusant. Ils ont pu faire du traditionnel pain irlandais, voir des alpagas, des moutons, des vaches et même un renne ! ils ont également pu faire des parcours dans des tunnels, caresser des veaux et attraper des poules. Leur journée s'est terminée par la dégustation du pain fait le matin et de la danse Irlandaise. Une journée fatigante mais très ludique qui a plu aux élèves et à leurs professeures.
Le troisième jour, les élèves ont embarqué pour deux heures de car direction Belfast, en Irlande du Nord. Ils ont pu profiter d'une visite guidée de la ville durant laquelle ils ont écrit leur nom sur l'un des murs de paix. L'après-midi, ils ont eu la chance de visiter le musée du Titanic dans la ville même où celui-ci a été construit. Ce fut une visite très intéressante et triste à la fois.
Lors du quatrième jour, les STL se sont rendus au musée de Free Derry qui explique en détail la vie en Irlande durant la période "trouble". Ils ont également rencontré l'un des survivants du "Bloody sunday" qui leur a raconté son histoire (que trois élèves ont traduite pour leurs camarades). L'après-midi, ils se sont rendus à la Chaussée des géants et ont pu, malgré le froid, apprécier une magnifique vue, un paysage qui a d'ailleurs été l'un des lieux de tournage de la série Game of Thrones.
Le matin du dernier jour, dire au revoir aux familles fut difficile pour certains. Après ce moment fort en émotions, les élèves sont partis pour Dublin où ils ont visité le Trinity College et ont effectué leurs derniers achats avant de se rendre à l'aéroport pour rentrer. Ce voyage fut magnifique et très intéressant, les élèves ont pu s'améliorer en anglais et en apprendre davantage sur l'histoire de l'Irlande. Ils remercient leurs professeurs pour leur avoir fait profiter de ces découvertes.
Léandra Vlamynck, TSTL
AESH, « J'aime aider les gens »
Interview
Andréa Lefebvre, AESH depuis trois ans
Quel est votre parcours ?
Après l'obtention de mon bac STD2A, j’ai obtenu un DUT information-communication option Métiers du livre et du patrimoine. Je voulais être libraire ou bibliothécaire, finalement je suis AESH.
Comment définiriez-vous votre fonction ?
Une AESH, c’est quelqu’un qui va aider des élèves en classe. L'école ça peut déjà être compliqué alors si en plus on a un handicap, c'est encore plus dur.
Est-ce que ça vous rappelle votre lycée ?
Oh, oui ! ça me rappelle des souvenirs. Entendre un mot et machinalement en réciter la définition en maths alors que les maths c’était pas vraiment mon truc.
Qu’est-ce qui vous plaît dans votre fonction ?
J’aime bien aider les gens, faire sourire les élèves qui dépriment un peu, parfois.
Est-ce difficile ?
Non, ça dépend surtout de l'entente avec les élèves car si l’élève ne nous apprécie pas, c’est un peu plus compliqué parce qu'il va faire un blocage et ne va pas vouloir écouter. Comme c’est du relationnel, c’est du cas par cas.
Propos recueillis par Ethan Levasseur, 2GTB
AESH, « une richesse humaine »
Interview
Sarah Gibaux, AESH depuis décembre 2012, accompagne une élève en fauteuil roulant.
Que signifie AESH ?
AESH veut dire Accompagnant des Elèves en Situation de Handicap. Cela consiste à compenser les besoins, les difficultés de l’élève. Pour donner une image, on sert un peu de tuteurs pour porter les élèves le plus haut possible.
Quel est votre parcours ?
J'ai obtenu mon bac puis très vite, j’ai été sur le marché du travail. J’ai exercé dans l’administration, les transports, la logistique... J'ai aussi été assistante médicale. Donc, j’ai une toute autre expérience.
Qu’aimez-vous dans votre fonction ?
C’est une fonction de transmission, d’aide et d'accompagnement. Les qualités requises sont d’abord l’écoute, la patience. On a besoin aussi d’empathie envers les autres et d'aimer travailler en groupe. C'est vraiment une richesse humaine.
Est-ce que ça vous rappelle votre lycée ?
Aujourd’hui, ce n'est plus du tout la même génération. Je préfère l'approche d'aujourd’hui entre élèves et professeurs.
Est-ce difficile ?
Ce qui est difficile, c’est que le métier n'est pas totalement reconnu par la société. C'est dommage, il devrait être plus valorisé à tous niveaux, notamment celui du salaire. Et, il y a encore du chemin à parcourir à ce sujet.
Propos recueillis par Ethan Levasseur, 2GTB
AESH, « un métier gratifiant »
Interview
Marie-Odile Grellier, AESH depuis un an et demi.
Quel est votre parcours ?
J’ai un bac pro de comptabilité.
Comment définiriez-vous votre fonction ?
J’accompagne et je soutiens des élèves en situation de handicap, pour favoriser leur inclusion.
Combien d’élèves accompagnez-vous ?
Actuellement, trois élèves : deux élèves de seconde et une élève de terminale.
Qu’est ce qui vous plaît dans ce métier ?
Ce métier est gratifiant auprès des élèves que j’accompagne parce qu'en retour de l'accompagnement et de l’attention que je leur apporte, ils me renvoient toute leur sympathie. Et ça, c’est ce qui me plaît.
Est-ce difficile ?
Oui et non. Ce qui peut être difficile parfois, c’est de constater les difficultés ou la détresse chez les élèves que l’on accompagne et quelques fois cela peut nous attrister nous aussi mais il ne faut pas le montrer. Ça c'est un aspect difficile pour moi. Le reste, c’est le métier, il faut s’adapter, être attentif, essayer d’avancer, tenter une méthode pour voir si ça fonctionne, en tenter une autre. Et cela, c’est tout l'accompagnement.
Propos recueillis par Ethan Levasseur, 2GTB
« Elle essaye toujours de trouver une solution »
Témoignage
Ethan Levasseur 2GTB, TSA, TDAH et Dyspraxique
Je suis accompagnée par Marie-Odile au sein du lycée Jeanne d’Arc à Sainte-Adresse. Je trouve que Marie-Odile m’aide beaucoup avec psychologie. On peut facilement parler avec elle et nous comprend parfaitement. Elle essaye de trouver des solutions à chaque problème.
Au début d’année, Marie-Odile était l'AESH d’une autre élève de ma classe. Elle m'a proposé de les rejoindre. J’ai trouvé ça très sympa. Nous nous réunissons souvent pendant la pause.
Marie-Odile est extraordinaire et nous aide beaucoup ! Elle est merveilleuse. Elle essaye toujours de trouver une solution. Quand on est absent, elle prend les cours. Marie-Odile est très attentionnée. Je suis très heureux de connaître quelqu’un comme elle.
Les convois d'Irina, pour l'Ukraine
Témoignage
Ihssane Ah-Hang, 2GT
Je participe à l’association de danse "Les convois d’Irina" depuis le début de l’année scolaire. "Les convois d’Irina" est une association créée à Maromme depuis le début de la guerre en Ukraine pour récolter des dons et les acheminer en Ukraine. Pour moi, ces convois sont une cause importante à défendre car je peux être utile tout en faisant quelque chose que j’aime, en l’occurrence la danse. Nous récoltons des dons en réalisant des prestations de danse et en faisant partager l’art de l’Ukraine. Nous vendons aussi des broches ou de la nourriture de là-bas. Nous organisons des repas ukrainiens pendant lesquels il y a de la danse, des chants ukrainiens et plein d’autres activités.
Les dons sont destinés aux familles dans le besoin, l’argent récolté sert à acheter de la nourriture et à apporter de l'aide médicale. Ces marchandises sont ensuite mises dans un hangar jusqu'à ce qu'il y en ait suffisamment pour faire un convoi. Les convois sont conduits jusqu'à la frontière de l’Ukraine puis confiés à une Ukrainienne qui se chargera d'acheminer les denrées dans des associations qui les distribueront aux familles dans le besoin.
Les danses pour les convois sont organisées par une Ukrainienne qui s‘appelle Tatiana Matiukha. Elle est arrivée en France il y a six ans, elle est l'une des personnes qui ont créé l’association. Depuis sa création, nous avons pu effectuer une dizaine de convois.
Un chien, une responsabilité
L'adoption d’un animal exige des responsabilités, il faut réfléchir et ne pas en adopter un parce que c’est une “mode”. Trop de chiens et de chats sont abandonnés chaque année.
Je vais vous parler d'un de mes chiens, Micky, 8 ans, un beagle. Il a une histoire certes triste mais qui fait réfléchir. Anciennement nommé Morton, il est né en élevage. Certains de ses congénères sont devenus chiens de laboratoire, d’autres partis à la SPA. Lui est parti avec un chasseur qui l'a utilisé pour pister le gibier et battu lorsqu'il ne faisait pas correctement son “travail”.
Il a ensuite changé de maître pour se retrouver tous les jours dans un petit appartement. Son maître était absent toute la semaine, le laissant seul avec une ration de croquettes. Puis, il a encore une fois changé de propriétaire et ,cette fois, est arrivé dans une famille qui l’a aussitôt donné car l'un des membres était devenu allergique aux chiens. Enfin, il est arrivé dans ma famille. Au début, il se montrait craintif des hommes mais maintenant, après cinq ans, il est rassuré : il a enfin trouvé la famille que tout chien espère. Mes parents et moi l'aimons comme il est, malgré ses bêtises, ses côtés voleur et dormeur. On ne le tape pas et il mange à sa faim. Cette histoire permet de sensibiliser sur l’adoption, la responsabilité et le coût qu'elle représente. Un animal est un être, pas un objet. Il faut réfléchir avant d’agir.
Loé Duhayon, 2GTE
« Aider les autres m'apporte beaucoup »
Interview. Emma Lioust dit Lafleur, élève de 2CAP Production et service en restaurations est bénévole aux Restos du cœur.
Quel est le but de l’association ?
Elle vient en aide aux personnes qui n'ont pas beaucoup de revenus. Elle récolte beaucoup de dons, de l’alimentaire mais aussi des vêtements. Avant Noël, elle collecte des jouets pour les offir aux enfants de familles modestes. J’ai ainsi participé à une collecte à Montesquieu, un projet monté avec ma professeure de pastorale.
Quel est ton rôle aux Restos du cœur ?
Bénévole, je m'occupe de l'accueil des personnes et de la distribution. J'ai commencé à l'été 2023. J'y ai travaillé toutes les vacances.
Qu’est-ce que cela t'apporte ?
Du bien-être car quand on aide les autres, on se sent utile.
Comment es-tu rentrée dans cette association ?
Comme j’étais ambassadeur de la paix dans mon ancien collège, on a fait plusieurs collectes pour différentes associations et on a particulièrement travaillé avec les Restos du cœur : on a organisé une collecte de Noël, on a visité un centre des Restos du cœur qui n'était pas loin du collège. Je m’entendais bien avec les gens de cette association, donc je ne voulais pas arrêter là. J’ai déposé une candidature sur Internet et j’ai donc commencé à être bénévole dans le centre de Sanvic.
Est-ce que ça te prend beaucoup de ton temps libre ?
Oui, j’y vais les mardis, mercredis, jeudis et vendredis, de 8h30 jusqu'à 16h30, pendant les vacances.
As-tu d’autres activités à côté ?
Parfois, je vois des amis mais pendant les vacances je fais essentiellement ça.
Y participes-tu aussi pendant les semaines de cours ?
Non, parce que le mercredi après-midi je travaille. Je ne fais ça que pendant les vacances et les week-end quand il y a des collectes.
Est-ce qu'après le bac, tu vas continuer ?
Oui, dès que j’aurai du temps libre, car cela me plaît beaucoup.
Propos recueillis par Flora Cannot, Ihssane Ah-Hang, 2GTC et Sarah Duboc, 1ST2SA
Rendre les femmes visibles
Les 1ASSPA ont ouvert la Grande Conversation « Femmes invisibles, la représentation des femmes dans l'art et dans la vie culturelle » qui a eu lieu à la bibliothèque Oscar Niemeyer en novembre dernier.
Cette Grande Conversation était organisée par La Maison de la Culture du Havre en partenariat avec HF Normandie. L'occasion pour les 1ASSP de travailler autour du thème de la représentation des femmes dans l'art et la vie culturelle et de monter un spectacle avec la compagnie havraise "La Servante" et le metteur en scène havrais François Bizet.
Retour sur cette expérience
"Cette année, notre professeure de français, Bertille Terrien, nous a proposé un thème, un projet impossible. Nous allions faire l’ouverture de la Grande Conversation. On est parti de rien, juste un titre, une conférence, une date. On avait des fourmis dans les jambes à force d’en parler… On est allé de l’intellect à la pratique. Au début, on ne pensait pas au théâtre, après six séances, on avait un spectacle entier, qui avait du sens.
Même si on ne travaillait pas avec l’autre groupe et qu'on ne répétait pas ensemble, on a réussi à s’assembler, à repérer des mots clefs, à faire du collectif. On s’est synchronisé sans problème, c’était fluide. Nous avons tout de même fait un prime-time, une prestation, on a fait le job. Au début, un peu d’adrénaline, mais on a aimé cette sensation. C’était super ! Le public a saisi le message que l’on voulait faire passer. Les femmes ont vraiment leur place dans la société et il y a trop de clichés."
Interview
François Bizet, professeur de théâtre, auteur et metteur en scène.
YS : Pourquoi aimez-vous intervenir dans les établissements scolaires ?
FB : Nous sommes tous dans un cursus d’apprentissage, de curiosité, de spontanéité et non pas dans la consommation. L’idée de participer à un collectif apporte énormément, c’est une autre forme d’apprentissage. Chacun se nourrit de l’autre, sans retenue, au quart de tour. C’est un peu comme Peter Pan, je suis encore en train de jouer, de rêver, d’imaginer, à construire des histoires alors que les autres sont dans le réel. Nous en ressortons tous grandis.
LS : Quel est votre auteur préféré ?
FB : Bernard Marie Koltes, parce que c’est beau, et parce que je dois choisir.
LS : Quel sentiment avez-vous ressenti quand votre pièce a été jouée à Paris ?
FB Les Semeuses de larmes jouées à Paris, trois mois, a été une fierté : « je suis joué à Paris ! ». Au-delà de la reconnaissance du travail, ça fait du bien, voire hyper du bien à l’ego, hyper valorisant, hyper narcissique. Paris c’est la capitale, là où Genet, Molière … ont été joués, ça donne l’envie de continuer !
Propos recueillis par Camille, Galvina, Juliette W et Eloïse
Rencontre avec le général Trinquand : témoignages d'une vie militaire
Mardi 19 mars 2024, les élèves de première et de terminale générales ont rencontré le général français, expert en tactique et géopolitique M. Dominique Trinquand.
Après une brève présentation, le général nous a parlé de sa carrière en tant que soldat, mais aussi en tant que général de troupe. Dominique Trinquand a abordé ses missions au Moyen-Orient, celles qui l’ont le plus marqué et qu’il a souhaité partager. Il a également évoqué certains moments historiques comme le 11 septembre qu’il a vécu en compagnie de soldats américains. Enfin, nous avons eu l’opportunité d’échanger avec lui à travers l'évocation du conflit qui oppose l'Ukraine à la Russie, les systèmes de défense des pays de l’Union européenne contre des attaques potentielles mais aussi contre les cyber-attaques, le service militaire obligatoire ou des moments marquants de sa carrière.
En plus d’avoir été intéressante et pleine d’émotions, la rencontre avec le général fut enrichissante culturellement parlant. Cette conférence constitua un véritable apport pour nous et pour les élèves en spécialité HGGSP (histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques).
Les analyses géopolitiques du général Trinquand sont développées dans son ouvrage "Ce qui nous attend", aux éditions Robert Laffont. Ce livre est disponible au CDI du site De Gaulle.
Arthur Michel et Enora Jourdren, 1G
Les IA et les biotechnologies
Les avancés s’accélèrent en matière d'intelligence artificielle. Voyons deux exemples d’applications concrètes dans le domaine des biotechnologies.
Neurosciences et IA
Les neurosciences et l’intelligence artificielle (IA) sont liées. En effet, le fonctionnement du cerveau inspire l’architecture des réseaux de neurones artificiels et l’apprentissage profond. Les équipes de recherche en IA s’efforcent de mieux comprendre et de reproduire des aspects de la cognition humaine tels que la neuroplasticité, soit la capacité du cerveau à s’adapter et à traiter de nouvelles informations. Les chercheurs étudient les façons de concevoir des systèmes d’IA qui reprennent des fonctions cognitives avancées de l’humain : la perception, la mémoire, l’apprentissage, la flexibilité, la prise de décision, le langage, etc.
Ces grands modèles d’IA sont utilisés pour modéliser, simuler et comprendre les processus cérébraux. Ces modèles informatiques aident les chercheurs en neurosciences à formuler et à tester des hypothèses sur le fonctionnement du cerveau et à faire la lumière sur les mécanismes d’apprentissage du cerveau. Une nouvelle discipline est née de cette interaction IA et neurosciences : la neuroAI. En utilisant des principes biologiques pour concevoir des systèmes informatiques, les chercheurs et chercheuses travaillent à améliorer la compréhension de l’intelligence humaine et à mettre au point des technologies plus efficaces et ciblées. Concrètement, cela peut mener à la création d’interfaces cerveau-machine, soit des dispositifs qui utilisent l’IA pour faire communiquer les réseaux neuronaux de l’humain avec un ordinateur et vice versa.
Intelligence artificielle et vaccin contre le cancer
L’entreprise allemande BioNTech a parié récemment sur l’intelligence artificielle pour mettre au point un vaccin contre le cancer. Celui-ci est très difficile à réaliser car les cancers ne se ressemblent pas et sont propres à chaque patient. L’IA permet d’effectuer des analyses sur les cellules saines et cancéreuses du patient. Les résultats permettent d’identifier les antigènes (molécules présentes à la surface des cellules) qui sont touchés par le cancer et de les comparer aux antigènes des cellules saines.
Le vaccin aura pour objectif de stimuler le système immunitaire afin de cibler ces antigènes malades pour éliminer le cancer du corps. Cette nouvelle technologie permet donc de gagner énormément de temps dans la recherche des vaccins contre le cancer mais également dans le traitement et le diagnostic des maladies à venir.
Blandine Hebert, Lucas Duboc, Mohamed-Amine Dhaoui, 1ère STL
Le forum EDD : une grande réussite !
Le Forum Éducation au Développement Durable (EDD) s'est tenu vendredi 22 mars sur le site du Parc de 9h à 16h30.
Près de 500 élèves ont été accueillis le 22 mars au Forum Education au Développement Durable (EDD), sur le site du Parc.
Les dix-sept stands d'élèves et d'étudiants mais également de structures invitées (l'association Sea Cleaners, la Roue libre, Web Solidarité, Le Bon Endroit ...) ont présenté des initiatives et des actions pouvant limiter l'impact environnemental. Ainsi, les visiteurs ont pu apprendre à faire leurs lingettes et produits cosmétiques eux- mêmes, découvrir de bons produits qui garantissent le maintien de l'agriculture paysanne ou encore constater que leur vieux objets connectés pouvaient encore avoir une nouvelle vie !
Dans le cadre de cet évènement, une collecte de bouchons a été réalisée pour Bouchons 276, de métal pour l'association les P'tits doudous, d'anciens appareils connectés pour Web Solidarité et de vêtements pour le Vide dressing, organisé par les élèves de premières STMG et de ST2S.
Pour notre part, nous avons trouvé cet événement attractif et très diversifié dans les thèmes des stands avec de bonnes informations données par les élèves qui représentaient leurs stands.
Aléna Legembre 1ST2SB et Lucie-Anne Legras-Vaillant 1STMGA
Le diocèse allume sa flamme
Le jeudi 4 Avril 2024, les lycéens de Jeanne d'Arc ont eu la chance d'assister au rassemblement de la flamme olympique du diocèse du Havre sur le site de Gaulle.
Plusieurs établissements étaient présents : Saint-Denis, Saint-Roch, Montesquieu, La Providence, Saint-Joseph et bien évidemment les élèves et membres du personnel de Jeanne d'Arc des sites de Gaulle et Coty qui se sont réunis dans la cour pour assister à cet événement.
Un temps festif
La chorale de Saint-Joseph a chanté avant l’allumage de la flamme. Puis, les spectateurs ont assisté à la fois à la Danse des Jeux interprétée par des professeurs et élèves et à l'allumage de la flamme par Hugues Duboscq. La mascotte des JO de Jeanne d’Arc ponctuait les différents temps par ses interventions auprès du public.
Des valeurs partagées
Enfin, le Père François Odinet a pris la parole pour établir un lien entre les valeurs olympiques et les valeurs chrétiennes avant d’annoncer un pot à la cantine, servi par des élèves de CAP en Commercialisation et Services en Hôtel Café Restaurant (CSHCR) du site Coty .
Loé Duhayon, 2GTE
« C'est une fierté que l'on ait pensé à moi »
Interview
Hugues Duboscq, ancien nageur de haut niveau, sera porteur de la flamme olymique au Havre le 5 juillet 2024.
Quel est votre parcours sportif ?
J’ai fait partie de l'équipe de France de natation senior de 2000 à 2012, ce qui a couvert quatre participations aux Jeux olympiques : Sydney en 2000, Athènes en 2004, Pékin en 2008 et Londres en 2012. J’ai gagné ma première médaille de bronze à Athènes en 100 m brasse et deux autres médailles de bronze en 100 m et 200 m brasse à Pékin. J'ai aussi obtenu un titre de vice-champion du monde, des titres de champion d’Europe, plusieurs titres de champion de France et j’ai toujours nagé au Havre.
Qui vous a proposé de porter la flamme ?
Il fallait déposer une candidature, je ne l’ai pas fait mais quelqu'un a proposé mon nom. Je ne sais pas qui, peut-être les institutions. J’ai reçu un mail qui m'informait que j'allais porter la flamme au Havre.
Qu'avez-vous ressenti ?
Cela m'a rappellé énormément de souvenirs parce que j'ai vu la flamme pour la première fois quand je me préparais pour les Jeux en Grèce. C'est une fierté que l'on ait pensé à moi pour porter la flamme alors que je n'ai pas présenté ma candidature, cela montre qu’il y a des gens qui ne m’oublient pas et qui pensent que je peux représenter les valeurs de l’olympisme.
Quel est le parcours de la flamme ?
Beaucoup de personnes aimeraient le connaître mais il n'est pas encore révélé. Il y a un gros dispositif de sécurité autour de cet événement. Tout ce qu’on sait, c'est que la flamme arrivera à l’esplanade Neslon Mandela. Il y aura des relais sur 200 m à effectuer au petit trot ou en marche rapide pour que tout le monde puisse la porter, des sportifs comme des personnes âgées ou handicapées. Cela doit être un moment festif et de partage.
Quelles valeurs voulez-vous transmettre ?
Le dépassement de soi car pour être performant il ne faut pas être fainéant, le sport ça fait mal, il faut savoir se donner à fond. Mais au-delà, c’est le respect de l’adversaire car sans respect, il n’y a pas d’égalité.
Parmi ceux qui vous ont succédé aux JO, quel Français vous a le plus impressionné ?
Florent Manaudou que j’ai eu la chance d'accueillir lorsque je faisais partie des patrons de l’équipe de France.
Propos recueillis par Benjamin Vieillard, Louise Gravelines, Alix Picot, Eva Rive, 2GTC
« Une danse accessible à tous »
Interview
Thérèse Maurice, assistante d'éducation
Qu'est-ce que la Danse des Jeux ?
C'est un projet national imaginé par le chorégraphe Mourad Merzouki à l'occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques pour rassembler au maximum tous les élèves et les étudiants des établissements scolaires.
Pourquoi s'être lancée dans ce projet ?
L'idée était de proposer la Danse des Jeux le 4 avril pour l'arrivée au lycée de la flamme diocésaine. Avec Céline Hecquet, nous avons donc appris la choré et organisé des répétitions pour les élèves et les profs qui souhaitaient participer. Pour nous, c'était l'occasion de faire tous ensemble quelque chose de sympa et de festif, de partager un moment de joie et de simplicité.
Nous souhaitions rassembler tout le monde : ceux qui ont des facilités à danser et ceux qui en ont moins, qui sont en fauteuil roulant ou en béquilles. La Danse des Jeux est accessible à tous. La danse a également été apprise par des élèves de primaire, des collégiens et des lycéens, pour un grand moment de partage qui s’est déroulé le vendredi 19 avril au stade Langstaff (HAC rugby). Les anneaux olympiques ont été reconstitués par des classes de l’ensemble du groupe scolaire Jeanne d’Arc avant de laisser place à la danse.
Propos recueillis par Flora Cannot, Ihssane Ah-Hang, 2GTC et Sarah Duboc, 1ST2SA
Le Kin-Ball, kesako ?
Le Kin-Ball est un sport collectif mixte créé par une compagnie québécoise, “Omnikin”, en 1987.
Ce sport oppose trois équipes de quatre joueurs : trois qui tiennent le ballon et une personne qui le frappe. Le ballon est très gros, il fait 1,22 mètre de diamètre et pèse entre 800 g et 1Kg.
Le but du jeu est que la personne seule frappe le ballon en nominant l'une des deux autres équipes adverses par l’énonciation du mot « Omnikin » suivi de sa couleur. L’adversaire désigné doit reprendre le ballon avant qu'il ne touche le sol. Et ainsi de suite.
Ce sport, méconnu en France, permet de renforcer la coopération et le respect des autres. Il existe une fédération de Kin-Ball en France, qui revendique 300 licenciés.
Ethan Levasseur, 2GTB
Mon sport, le badminton
J'ai commencé le badminton en club il y a deux ans car mon club de judo venait de fermer et que je cherchais un autre sport à pratiquer. J’avais déjà joué au badminton au collège et cela m'avait plu. Je me suis donc inscrit au club du HAC badminton, au Havre, en face de l’arrêt de tramway « Queneau ». Je le pratique une heure par semaine, chaque mercredi. Je pratique ce sport avant tout pour me défouler mais aussi en compétition.
Le but du badminton est de marquer des points en envoyant le volant de l’autre côté du terrain (derrière le filet), et que l’adversaire ne le rattrape pas ou envoie le volant dans le filet ou encore à l’extérieur du terrain.
Le badminton se joue en 1 contre 1 ou en 2 contre 2. Le jeu s’arrête à 21 points (on change de côté à 11 points). Le service s'effectue en diagonale (dans la diagonale droite pour les scores pairs et dans la diagonale gauche pour les scores impairs).
Marius Leleu-Laborie, 2GTA
Une tombola unique
Dans le cadre du chef-d’œuvre, les élèves de la classe de 2nde CAP EPC du site Coty ont mis en place un projet de tombola avec un lot spécial à gagner. Explications.
Un partenariat fructueux
Initié en octobre 2023, ce projet a pu voir le jour grâce au partenariat entre l’ensemble scolaire Jeanne d’Arc et le H.A.C. dont certains élèves de la classe de CAP Esthétique cosmétique parfumerie (ECP) font partie. Les élèves ont décidé de créer une tombola dont les fonds serviront à financer une sortie scolaire. Grâce à François Roy, le responsable animation du club, les élèves ont pu visiter le Stade Océane pour préparer la vente des tickets.
Un lot très spécial à gagner
Qui dit tombola, dit gros lot ! A l’initiative des élèves jouant au H.A.C., la tombola permettra au gagnant de remporter un maillot officiel de l’équipe, dédicacé par l’ensemble des joueurs professionnels de la Ligue 1. La dédicace fait de ce maillot une pièce unique qui constitue le seul lot de cette tombola.
Organisée par les élèves, la vente des tickets, au prix de deux euros l’unité, a eu lieu le dimanche 19 mai 2024 sur différents points de vente du Stade Océane, lors du match de clôture de la saison opposant le H.A.C et l’Olympique de Marseille.
Les élèves de 2nde CAP EPC
Fullmetal Alchemist, un manga alchimique
Fullmetal Alchemist est un manga écrit par la japonaise Hiromu Arakawa. Sortie en 2005, la série compte 27 tomes.
Edward, le personnage principal, a perdu sa jambe gauche en voulant ressusciter sa mère grâce à l’alchimie (mélange entre de la magie et de la science). Mais il n’y arrive pas et sacrifie son bras droit pour sauver son frère Alphonse (en transférant son âme dans une armure). A 15 ans, Edward a des automails (prothèses métalliques) à la place du bras gauche et de la jambe droite. Le but des deux frères est de trouver un moyen de retrouver leurs corps d’origine.
Les tomes 1 à 11 de Fullmetal Alchemist sont disponibles au CDI du site De Gaulle. Et les tomes 1 à 4 disponibles au CDI du site Coty.
Marius Leleu-Laborie, 2GTA
Disparition d’Akira Toriyama, le créateur de « Dragon Ball »
Akira Toriyama s'est éteint le 1er mars 2024. Retour sur la carrière du papa de la série "Dragon Ball".
Akira Toriyama est né le 5 avril 1955 à Nagoya, au Japon. Son premier manga, Wonder Island, est un échec. Mais en 1980, il écrit Dr Slump grâce auquel il remportera le prix Shogakukan Manga Awards du meilleur manga Shonen.
A partir de 1984, Akira Toriyama s’inspire des films de Jackie Chan et se lance dans un manga d’aventure à gags, qui se transforme en une série de combats d’arts martiaux, ce qui le conduira à écrire le manga Dragon Ball.
Dragon Ball raconte les aventures de Son Gokū, un jeune garçon qui part à l'aventure dans l’espoir de réunir les 7 Dragon Balls, des boules magiques permettant d’invoquer un dragon sacré. Pendant onze ans, Akira Toriyama dessine 42 tomes. Dragon Ball devient un immense succès international qui connaîtra des adaptations animées, des suites, des jeux vidéo, des jeux de cartes… La première adaptation en anime s’intitule Dragon Ball et la deuxième Dragon Ball Z.
Jusqu'à fin de sa vie Akira Toriyama, participera à de nombreux projets et recevra de nombreuses distinctions pour son oeuvre. En 2007, les japonais classeront Dragon Ball troisième meilleur manga de tous les temps.
Marius Leleu-Laborie, 2GTA
Voyage à travers l'art moderne et contemporain au MuMa
Le Musée d’art moderne André Malraux, qui se trouve près du port au Havre, est un lieu où l’on peut admirer des tableaux, sculptures, photographies et bien plus encore.
Fondé en 1845, le musée des Beaux-Arts du Havre a été détruit par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Il sera le premier musée reconstruit après guerre en 1952 et inauguré le 24 juin 1961 par André Malraux. Le nom "MuMa" (musée Malraux) est une référence au MoMa (Museum of Modern Art) de New York.
Au MuMa, se trouve une exposition permanente tout à fait intéressante, comprenant des peintures d'Eugène Boudin, Claude Monet, Raoul Dufy, Gustave Courbet, Delacroix et bien d'autres. On peut retrouver une exposition en ligne sur le site officiel du musée.
Le MuMa propose également des expositions temporaires, dont l'une, du 25 mai au 22 septembre 2024, qui s'intitule “Photographier en Normandie (1840-1890) : Un dialogue pionnier entre les arts”. Cette exposition, réalisée avec la participation de la Bibliothèque nationale de France dans le cadre du festival Normandie Impressionniste 2024, a pour ambition de mettre en lumière le rôle décisif qu'a joué la Normandie dans les débuts de la photographie.
Aléna Legembre 1ST2SB, Lucie-Anne Legras-Vaillant 1STMGA, Elio Cayez 1ST2SB, Eitan Oliveira da Silva 2nd GTB
Daft Punk, sans batterie ?
Le vendredi 17 novembre 2023 a été annoncée une nouvelle édition du célèbre album des Daft Punk : « Random Access Memories », avec une petite particularité.
Cette particularité, c’est une édition appelée "Drumless", c'est-à-dire sans batteries ni percussions. Ce n’est pas la première fois que le groupe français ressort cet album, comme en mai 2023 avec l’édition des dix ans de l’album.
Une expérience musicale totalement différente
Outre l'absence de percussions, cette édition drumless comprend les neuf chansons exclusives de l’édition des dix ans de l’album, tout en apportant une expérience musicale complètement différente de l’œuvre de base, avec un côté plus calme et posé. Le vinyle a lui aussi été modifié avec des artworks et un livret exclusif.
Malo Leballeur, TASSP