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Vie du lycée p. 4
Boston, Lillebonne, Le Cap : les voyages de Jeanne d'Arc
Culture p. 10 -12
Mangas, séries, jeux vidéos, cinéma, à vous de choisir
Technologie p. 9
Faut-il avoir peur de l'intelligence artificielle ?

N° 25 - Décembre 2024 | www.lyceejdarc.org |
Vie du lycée p. 3
« C'est à la portée de tous d'être chrétien »
Badinter : une vie de combats
Robert Badinter est un homme politique, juriste et essayiste français. Il a donné son nom à la promo 2024-2025 des secondes de Jeanne d'Arc.
Robert Badinter est né le 30 mars 1928 à Paris. En 1952, il décroche un doctorat en droit à la faculté de droit de Paris. En 1965, après avoir réussi l’agrégation de droit privé, il devient professeur et enseigne dans les universités.
En 1981, Robert Badinter devient ministre de la justice du président Mitterrand qui lui demande de préparer un projet de loi abolissant la peine de mort. Ce texte est adopté par l’assemblée nationale le 18 septembre 1981, et ce, malgré une opinion publique défavorable. Le 20 décembre 1985, après un vote de l’assemblée nationale, la loi est devenue irréversible, bannissant la peine de mort de la législation pénale française.
Robert Badinter s'est éteint le 9 février 2024.
Maëlle Gotuwka 2GTC
« La dignité humaine en premier »
Interview
Franck Levasseur, Directeur coordinateur de l'Ensemble scolaire Jeanne d'Arc
Pourquoi avoir choisi Robert Badinter comme personnalité de l'année ?
Tous les ans, on s'attache à trouver une personnalité, pas nécéssairement religieuse, mais qui incarne la laïcité, la République. La primauté de la dignité de la personne humaine voulue par Robert Badinter est remarquable.
En quoi, selon vous, est-il un grand homme ?
Il est allé là où personne ne voulait aller. Il a mené un combat difficile contre la peine de mort envers et contre tout. L'important pour lui, c'était la miséricorde, c'est-à-dire l'amour de l'autre. Il croyait aussi que rien n'est impossible ni définitif.
Pensez-vous que l'abolition de la peine de mort était importante ?
Le propre de l'Homme est la capacité d'analyser, de conscientiser, de mettre une justice en place. Je suis contre la peine de mort : rien ne nous autorise à avoir un droit de vie ou de mort sur autrui.
Aimeriez-vous que les élèves s'inspirent de cette personnalité ?
Oui, c'est pour cela que nous l'avons choisi comme témoin de la foi. Il n'avait pas besoin d'appartenir à l'église catholique pour être reconnu comme grand homme car il a défendu des positions dont nous ne pouvons que ressortir grandis.
Propos recueillis
par Maëlle Gotuwka, 2GTC
Violences : brisons le silence
Le 25 novembre marque la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Aujourd’hui, en France, selon les estimations mondiales de l'OMS, 35 % des femmes indiquent avoir été exposées à des violences physiques ou sexuelles au cours de leur vie.
Mais qu’est-ce qu’une agression sexuelle ?
Les agressions sexuelles rassemblent toutes les atteintes physiques commises avec violence, contrainte, menace ou surprise.
Comment réagir face à une agression ?
Si vous êtes mineure, vous pouvez appeler un numéro d’aide à l’enfance : le 119.
Si vous souhaitez appeler un numéro plus spécialisé dans ce genre de situations, vous pouvez également appeler le 3919 qui est un numéro d’aide pour les victimes de violences faites aux femmes. Si vous vous en sentez capable, n'hésitez pas à en parler à un adulte de confiance. Au lycée, l’infirmière, les CPE ou encore les professeurs en qui vous avez confiance peuvent vous écouter et vous aider. Vous pouvez également prévenir les forces de l’ordre (le 17 ou le 112).
Que faire pour aller mieux après ça ?
Une agression est un événement traumatisant. C’est donc normal de se sentir mal. Néanmoins, des structures d’aide aux victimes existent. Des numéros d’appel gratuits sont disponibles 24h/24 et des espaces d'accueil et d'écoute sont aussi ouverts au Havre, comme la Maison de l’adolescent.
Jeanne Muzelec, 2GTC
Être éco-délégué à Jeanne d'Arc
Qui sont les éco-délégués ?
En début d’année, en même temps que l’élection des délégués et des délégués sécurité, a lieu l’élection des éco-délégués. Ce sont des élèves volontaires, sensibles aux problématiques de l’environnement et qui souhaitent s’investir dans le lycée.
Quel est leur rôle ?
Ils s'impliquent dans des projets liés à la protection de l'environnement. Une réunion a donc été organisée par les professeurs référents pour présenter les actions de l’année dernière et recenser les projets possibles pour celle à venir. Certaines actions seront reconduites comme le nettoyage de la plage et des rues ou encore le Forum du développement durable qui aura lieu le jeudi 6 mars sur le site Coty.
De nouvelles propositions ont également émergé lors de cette réunion comme une attention accrue au tri des déchets et une réflexion sur le gaspillage alimentaire. De plus, une visite du salon Réinventif au Carré des Docks a été programmée le 22 novembre pour l'ensemble des éco-délégués.
Gabin Legrand, 2GTC
« C'est à la portée de tous d'être chrétien »
Dominique Péridont est animateur en pastorale scolaire sur le site Coty. Il nous livre sa vision de la pastorale et de son action auprès des élèves.
Quel a été votre parcours professionnel ?
J'ai eu plusieurs carrières avant de m'engager dans la pastorale scolaire. Je me suis engagé bénévolement dans l’Église et j'ai été ordonné diacre. Je ne suis pas prêtre mais j'assure un soutien auprès de chacun d'eux. En tant que serviteur de Dieu, j'ai comme mission d'être le signe de Sa présence.
Pouvez-vous définir ce qu'est la pastorale ?
Avant tout, il faut savoir que la pastorale scolaire est quelque chose de récent pour moi. J'œuvre dans le milieu culturel, notamment auprès de la cathédrale de Verdun dont je suis originaire. On m'a ensuite proposé en 2024 de venir faire la pastorale à Jeanne d'Arc. La pastorale est avant tout un ensemble de personnes : je travaille sous la direction de Monsieur Levasseur et nous avons un prêtre référent, le père Séverin. Ce n'est pas seulement une mission : c'est avant tout une présence bienveillante. Faire vivre la pastorale, c'est ne pas oublier que nous sommes dans un établissement catholique et que le Fils de Dieu nous a sauvés et est présent pour chacun d'entre nous. En tant qu'animateur, j'assure un nombre important de rendez-vous tout au long de l'année en faisant vivre les valeurs chrétiennes auprès des élèves et du personnel.
Quels sont les objectifs de la pastorale ?
Elle n’est pas très éloignée de mon rôle de diacre, je dois être signe de la présence de Dieu pour tous ceux qui le souhaitent. Le but de la pastorale n'est pas que tout le monde devienne catholique mais que chacun sache ce que c'est que d'être chrétien et catholique. L'un de ses objectifs est de créer une dynamique auprès des adultes et des élèves, d'être à l'écoute et de répondre à leurs attentes, par exemple si quelqu'un veut le baptême ou reprendre un parcours de foi. Je suis là pour accompagner et orienter.
Qu'est-ce que vous aimez dans la relation aux élèves ?
J'aime la sincérité. Être là et souriant, c'est quelque chose d'important. C'est une forme de soutien. J'ai la chance d'avoir un bureau dont la porte est toujours ouverte. C'est un lieu de passage. Si on a besoin de parler, on peut venir me voir. J'aime être à l'écoute. Ce n'est pas plus compliqué que ça d'être chrétien. C'est à la portée de tous d'être chrétien. Il faut éviter de rester seul avec ses problèmes. Je suis à la disposition de tous ceux qui le souhaitent et je considère pareillement les adultes et les élèves de l'établissement. Je ne vois que des êtres humains, au-delà de la hiérarchie et des apparences.
Propos recueillis par
Kalyssa Devaux, 2CPSR,
et Julien Leprevost, 2COL
Noël se prépare au CDI Coty
Qui dit décembre dit Noël. Mais avant de fêter Noël, il faut patienter pendant 24 jours : c'est le temps de l'Avent, avec son traditionnel calendrier.
Un temps chrétien
L'Avent, du latin adventus signifiant "arrivée", désigne la période des quatres semaines précédant Noël. Dans la religion chrétienne, les croyants se préparent ainsi à célébrer la naissance de Jésus-Christ et sa venue sur terre. Chaque dimanche du temps de l'Avent, une bougie est allumée dans les églises sur une couronne tressée : c'est ainsi que naît la couronne de l'Avent. À Jeanne d'Arc, la tradition perdure et une bougie sera allumée à l'oratoire du site Coty, chaque semaine jusqu'à Noël.
Le calendrier de l'Avent : une tradition pas si ancienne
Ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle que se développe la tradition des calendriers : en 1908, un Allemand du nom de Gerhard Lang a l'idée de commercialiser le premier calendrier de 24 images reliées à un support en carton. En 1920, le premier calendrier de l'Avent avec des cases à ouvrir est commercialisé. C'est à partir de cette période que les calendriers se multiplient et prennent des formes différentes : boîtes, échelles, cases à ouvrir avec à l'intérieur des images à collecter ou des confiseries.
Au CDI, un village de l'Avent avec des surprises
Aujourd'hui, le calendrier de l'Avent est devenu un symbole de Noël, que nous soyons croyant ou non. Il en existe de toutes les formes, de toutes natures et à des prix allant d'une dizaine à plusieurs milliers d'euros ! Au CDI Coty, le choix a été fait de réaliser un village de l'Avent : "Je voulais quelque chose de visuellement attrayant, un calendrier qui rassemble les élèves avec des boîtes en forme de maison que l'on peut ouvrir", précise Jean-Sébastien Brasseur, professeur documentaliste. Dans une belle mise en scène, les 24 boîtes forment un village dont chacune des maisons cache une surprise à l'intérieur. Chaque jour de décembre, lors de la récréation du matin, un élève sera désigné pour ouvrir une des maisons et repartira avec une surprise. "Je ne révèle pas le contenu mais chaque maison renferme quelque chose de différent, bien entendu en rapport avec Noël" précise le professeur. Vivement Noël !
Mila Bertrand, Emma Tonus
et Lily-Rose Quaisse, 2PMBBE
Les BTS Tourisme découvrent Lillebonne
Dans le cadre de leur formation, les étudiants en BTS Tourisme ont visité les vestiges historiques de Lillebonne. Cette sortie s'inscrit dans un programme visant à découvrir le patrimoine culturel et historique des régions françaises.
A l’époque gallo-romaine, Lillebonne, connue sous le nom de Juliobona, était un centre politique et culturel important. Aujourd'hui, ses vestiges témoignent de son passé glorieux. Chaque année, des milliers de visiteurs sont curieux de découvrir la vie quotidienne dans une cité romaine.
Une visite enrichissante
L’après-midi a débuté par une visite guidée du musée au sein de l’office du tourisme puis du théâtre antique, l’un des mieux conservés de France. Grâce aux explications détaillées de notre guide conférencier, nous avons pu imaginer la vie à l’époque romaine.
Cette sortie nous a permis de comprendre les enjeux de la gestion du patrimoine et les attentes des différents types de visiteurs. Elle a renforcé notre capacité à analyser un site pour en dégager les atouts et mieux le valoriser.
Nous avons également été sensibilisés à l'importance de la médiation culturelle, un aspect crucial de notre future pratique professionnelle, notamment dans la création de parcours touristiques adaptés à différents publics.
Conjuguer histoire et tourisme
Ce fut donc une expérience enrichissante, tant pour la découverte d’un patrimoine méconnu que pour l’approfondissement de nos compétences professionnelles. Les sorties pédagogiques jouent un rôle clé dans notre formation pour appréhender les réalités du terrain et mettre en pratique les concepts étudiés en classe. Nous avons compris l’importance de conjuguer histoire et tourisme dans le cadre d’une valorisation durable des territoires
Maéva Swaenepoel, 1BTSTO
Une expérience inoubliable à Boston
Les terminales Agora et STMGB sont parties aux Etats-Unis du 8 au 17 octobre pour découvrir une culture différente de la nôtre.
Dès notre arrivée à l'aéroport de Boston, les familles d’accueil étaient présentes pour nous accompagner au lycée de nos correspondants (lycée Wilmington). Nous avons été frappés par la richesse et l'exubérance des décorations d’Halloween devant toutes les maisons. Le premier jour, nous avons visité le lycée, très imposant avec un stade de football américain, un théâtre, un grand gymnase, une salle de yoga, et des salles pour de nombreuses activités comme le dessin, la poterie, la photo. L’après-midi, nous nous sommes promenés à Plymouth, deuxième plus ancienne ville des Etats-Unis, fondée par les colons anglais.
Le deuxième jour, nous avons visité Cambridge avec les grandes universités comme Harvard. Le soir, les Français et les correspondants se sont rejoints pour assister à un match de football américain entre les villes de Wilmington et Burlington, sous les acclamations des pom-pom girls.
Nous avons passé le troisième jour au lycée avec nos correspondants. Tout est très différent. Les cours durent 74 minutes. Chaque jour, nous pratiquions pendant une heure une activité appelée « Flex block » qui pouvait être du sport, de la lecture, de la poterie, de la photo ou du travail scolaire. La pause du midi ne dure que 30 minutes avec un repas comptant une pizza, une pomme et du jus de fruit. Les classes sont mélangées par groupes de niveau. En math, il peut y avoir ensemble des élèves de première et de dernière année.
Nous avons bénéficié d’un week-end de trois jours car le lundi 14 octobre était férié (jour de l’indépendance). Dans nos familles d’accueil, nous avons pu nous adonner à des activités telles que la confection de citrouilles, la visite de parcs avec des acteurs déguisés ou encore du shopping.
Le mardi soir, un grand repas préparé par les familles a réuni dans le lycée élèves, enseignants et familles. Nous avons partagé les anecdotes de la semaine et fait des jeux. La soirée s’est achevée par un match de basketball disputé par les Français et les Américains.
Pour conclure le séjour, nous avons passé une journée entière à Boston. Un espace vert mène jusqu’au building d’où l’on peut contempler une vue à 360° sur toute la ville et sur l’aéroport. Les adieux avec nos familles et amis furent déchirants. Nous avons quitté le sol américain puis, après 8h de vol et 2h de bus, nous sommes enfin revenus au lycée, la tête encore dans les nuages.
Anaëlle Golliot, TSTMGB
Let's go to Cap Town !
Les élèves de terminale ASSP (accompagnement, soins et services à la personne) de Jeanne d’Arc préparent un voyage humanitaire et pédagogique en Afrique du Sud.
Les terminales doivent partir en février 2025 et intervenir avec une ONG (organisation non gouvernementale) auprès des enfants des townships de la ville du Cap.Des élèves impliqués
Différents groupes se sont réparti la création d’activités à mener sur place telles que des mémoris, des cartes éducatives ludiques pour apprendre les couleurs, les fruits et légumes ainsi que les chiffres jusqu’à 10. Un groupe a également créé des « Trousses pour tous » avec des fournitures scolaires et d’hygiène, ce qui manque cruellement dans les écoles.
Un carton sera mis à la disposition des élèves du lycée pour y déposer des fournitures scolaires et des produits d’hygiène. Ces produits seront offerts aux enfants dans les trousses qui ont été fabriquées pour les enfants du Cap.
Des actions concrètes
Ce projet a déjà été réalisé il y a six ans. La mise en valeur des extérieurs de plusieurs écoles avait été effectuée, ainsi que la remise en état d’une aire de jeux au centre du plus grand township du Cap. Ces actions ont rencontré un réel succès auprès des populations
Un soutien nécessaire
Les élèves aimeraient réaliser de nouveau ce projet. Mais le voyage a un coût élevé. C’est pourquoi elles recherchent des financements en mettant en place des actions de différentes natures. Elles ont déjà organisé un marché de Noël au sein de notre lycée qui sera réitéré à Noël 2024. Elles prévoient également une tombola, une vente d’objets fabriqués au sein du lycée ainsi qu’une vente de gâteaux.
Les élèves de terminale ASSP comptent bien sur votre soutien.
Emma Lecoq, terminale ASSPB
La bioremédiation et les molécules marines au cœur de la Fête de la science
Le stand tenu à l'Hôtel-de-Ville du Havre par les lycéens de Jeanne d'Arc à la Fête de la science (du 4 au 14 octobre) leur a permis de mettre en pratique leurs connaissances et de transmettre leur passion. Il a également permis de valoriser le travail de la section ST (Sciences et technologies de laboratoire).
Grâce à des explications claires et à des manipulations simples, les lycéens ont aidé le public à comprendre le rôle fondamental de l’océan dans le développement de nouveaux médicaments ou cosmétiques issus de fonds marins mais également dans la dépollution des mers.
Un atelier permettait notamment de rechercher des ions dans l’eau de mer du port du Havre : les chlorures (Cl-), les sulfates (SO4²-) et les ions calcium (Ca²+). En effet, les minéraux et oligo-éléments marins apportent à la peau des effets apaisants, régénérants, antioxydants et hydratants.
Un autre atelier expliquait le rôle des bactéries naturellement présentes dans les eaux côtières pour dépolluer l’eau de mer. Il s’agit de la technique de bioremédiation. Certaines bactéries ont en effet la capacité de "manger" les polluants, les transformant en substances moins nocives. Par exemple, les Pseudomonas jouent un rôle important dans le traitement des hydrocarbures, notamment dans le cadre de la décontamination des eaux après déversements pétroliers.
Des ateliers ludiques
Mais c’est l'atelier des bulles comestibles qui a rencontré le plus grand succès. Les élèves ont présenté l'alginate de sodium, une substance extraite des algues brunes. Cette molécule possède la propriété de former des gels lorsqu'elle est mise en contact avec du calcium. C'est cette caractéristique qui permet de créer des bulles gélifiées de différentes couleurs. Les participants ont pu créer leurs propres bulles en mélangeant de l'alginate de sodium avec différents colorants.
Le succès de ce stand témoigne de l'intérêt du public pour la science et pour les applications concrètes de la recherche. Et les élèves ont prouvé qu'ils étaient capables de transmettre leur savoir avec enthousiasme.
Première STL
Mathématiques : « Garder de nombreuses portes ouvertes »
Interview
Jean-Luc Vimbert, professeur de mathématiques
Pourquoi choisir les maths ?
Certains élèves les choisissent par passion. D'autres parce qu'ils y réussissent bien et que cela représente un bon coefficient dans leur moyenne. Enfin, d'autres savent que c'est indispensable pour leurs études supérieures, notamment pour des filières qui mènent aux écoles d’ingénieurs.
Sans les mathématiques, point de salut.
Quelles compétences sont recherchées dans le monde professionnel ?
Les mathématiques, à un niveau avancé, permettent de développer une capacité à résoudre des problèmes nouveaux en utilisant les outils acquis. C'est une compétence précieuse dans le monde universitaire et professionnel. Les élèves sont ainsi plus réactifs et moins déstabilisés face à des situations qu’ils n’ont jamais vues.
Que diriez-vous à un élève hésitant ?
S'il hésite, il doit identifier pourquoi. S’il est déjà en difficulté, il devra s’engager à travailler davantage, car le niveau deviendra de plus en plus exigeant. Savoir que choisir les maths peut ouvrir de nombreuses portes.
L'avis de Perrine
"On se prend une claque au début et après ça va !"
Propos recueillis par
Thibaut Grégoire, 2GTC
Sciences physiques : « Raisonner avec une démarche scientifique »
Interview
Joseph Iskandar, professeur de physique-chimie en première générale
Pourquoi choisir cette spécialité ?
En général, les élèves qui la choisissent se dirigent vers des études scientifiques. A l'université en physique-chimie, pour s’orienter vers des études médicales ou de kiné ou encore pour intégrer une école d'ingénieur.
Quelles compétences sont recherchées dans le monde professionnel ?
Si on s'oriente vers un métier scientifique, toute la théorie apprise va vraiment servir. Sinon, dans le monde du travail - et c’est valable pour toutes les matières scientifiques - on apprend à raisonner avec une démarche scientifique en observant ce qui se passe, en essayant de comprendre le problème, en émettant des hypothèses. Puis, on expérimente pour tester ces hypothèses et voir si les résultats concordent avec celles-là avant de valider. Cette façon de réfléchir est importante et complète l'apport théorique.
Que diriez-vous à un élève hésitant à suivre cette voie ?
Que c'est à lui de choisir, de savoir s’il aime la matière et si elle correspond à son projet professionnel.
L'avis de Jean
"En physiques, on a toujours de vraies réponses."
Propos recueillis par
Thibaut Grégoire, 2GTC
SVT : « Beaucoup de réflexion et d'analyse »
Interview
François-Xavier Michel, professeur de SVT (Sciences de la vie et de la terre)
Cette spécialité est-elle cruciale pour les élèves ?
Tout dépend du cursus choisi. Les SVT sont plutôt pour les élèves qui s'orientent vers des filières santé pour devenir médecin ou vétérinaire. Selon les écoles et les prépas qu'ils souhaitent intégrer, les cursus privilégiés ne sont pas toujours les mêmes mais le ministère recommande SVT physique avec maths complémentaire.
Que diriez-vous à un élève hésitant à choisir la SVT comme spécialité ?
L'intérêt des SVT, c'est qu'il y a beaucoup de réflexion et d'analyse.
Et puis, il y a des manipulations pratiques basées sur l'observation du vivant. Des observations au microscope notamment. On peut ainsi regarder des roches au microscope, c'est très joli bien que pas toujours facile à interpréter.
Quelles compétences gagnerait-il pour le futur ?
Faculté d'analyse, esprit critique et toutes les compétences pratiques propres aux sciences comme la manipulation de matériel spécifique.
L'avis de Clémence
"On met en application ce qu'on apprend. C'est une matière enrichissante en ce qui concerne le corps humain et la santé."
Propos recueillis par
Tibaut Grégoire
et Gabin Morel, 2GTC
NSI : « Pas que pour les mordus de la programmation »
Interview
Eric Justin, professeur de mathématiques
Qu’étudiez-vous en numérique et sciences informatiques (NSI) ?
Le programme est assez vaste. En première, on travaille majoritairement la programmation Python et d’autres langages. Le B. A. BA de l’informatique avec les algorithmes de recherche, un peu de programmation en langage HTML. La partie matérielle également mais majoritairement c’est du Python.
Quelle carrière peut s’ouvrir aux élèves avec cette spé ?
Tout ce qui touche à l’informatique, donc aujourd’hui comme vous savez, il y en a partout, c’est très très vaste. On peut travailler dans l'industrie et les services, comme technicien ou ingénieur. L'informatique mène à de très nombreuses carrières.
Que diriez-vous à un élève hésitant ?
Cette spécialité n'est pas seulement réservée aux geeks ni aux mordus de la programmation.
L'avis d'Arthur
"J'aime beaucoup l'ambiance des cours, c’est très calme et très chaleureux, les deux profs sont très sympas."
Propos recueillis par
Eloan Monville
et Mathis Beaufrère, 2GTC
HGGSP : « Mieux comprendre le monde qui nous entoure »
Interview
Sébastien Omont et Sandrine Savéan, professeurs d'histoire-géographie
Qu'étudie-t-on en HGGSP ?
SS HGGSP signifie Histoire Géographie Géopolitique Sciences politiques. On étudie les interactions entre les différentes forces et les différents états du monde.
SO On travaille sur la démocratie, sur les notions de puissance, de frontières, d'États et de religions.
Quelles filières après cette spé ?
SO Des écoles de sciences politiques mais aussi des filières universitaires (droit, géographie...) ou même les écoles de commerce. Cela permet aussi de se préparer aux concours d'écoles de journalisme.
Que diriez-vous à un élève hésitant ?
SO Qu’il faut avoir une vraie ouverture d'esprit et une grande curiosité, vouloir combler des lacunes. On acquiert beaucoup de culture générale, ce qui permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure.
SS On essaie d’aller le plus possible sur le terrain : Forum de la paix à Caen, archives du Havre, centre ville reconstruit par Auguste Perret...
L'avis de Maëlys
"Les évaluations sont variées ce qui permet d'être évalué sur des compétences différentes."
Propos recueillis par
Eloan Monville
et Mathis Beaufrère, 2C
Forum de la Paix : un procès fictif
La Cour Pénale Internationale (CPI) juge un général accusé de génocide.
Un procès a été imaginé pour le Forum mondial Normandie pour la Paix qui s'est tenu à Caen le 27 septembre. Les personnes assistant à ce procès ont eu la possibilité d'y participer en tant que jury, rôle conçu à des fins pédagogiques.
Les différents acteurs présents, tels que Fiona Schnell, Florence Artmann ou encore Benoit Chipaux, tout en jouant leur rôle dans le procès, interviennent pour répondre aux interrogations du jury, ainsi que pour apporter des notions de droit International et permettre un jugement juste et proche de la réalité juridique.
Le procès
Le procès est celui du général Viktor Draganov, militaire envoyé par la République Nyara. Il est accusé de génocide visant les Kalariens, minorité vivant au sein de la République Orda. Il est jugé devant la Cour pénale internationale.
Au début du procès, on présente le contexte et on énonce les charges qui sont retenues contre le général. Parmi elles, on relève un « plan d’extermination ayant fait plus de 15 000 victimes civiles, hommes, femmes et enfants tués par les militaires sous les ordres du général Draganov ». Lors des interventions, le Général plaide « non coupable ». Le Dr Kael, témoin direct, médecin et victime, exprime sa détresse et la violence des actes commis sans raison légitime. La notion de génocide a été redéfinie, il est expliqué que c’est l’intention de destruction totale ou partielle d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d'un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire. Cependant, il faut insister sur le fait que l’intention de simplement tuer des civils n’est pas un critère de génocide.
Avant les votes "coupable" ou "non coupable", l’accusé peut s’exprimer une dernière fois. Il explique que les listes de civils servent à repérer les rebelles et que tuer les personnes ne faisant pas partie de la rébellion fut une erreur. De même, il n’aurait jamais donné l’ordre de les tuer, mais aurait été forcé de se défendre, puisque les rebelles attaquaient les militaires et représentaient donc une menace.
Le verdict
Afin de conclure, quelques personnes du jury, dont des lycéens sont entendus. Il a été reconnu coupable par les jurés, car il a employé les termes « menace » et « forcé de se défendre », faisant référence à la légitime défense. Or, les militaires apprennent dans leur formation que cinq critères doivent être remplis pour parler de légitime défense ; ce n’est pas le cas ici, et cela permet de déterminer qu’il est coupable.
Enora Jourdren, TG
SES : « une matière pluridisciplinaire »
Interview
Brahim Amkadni, professeur de SES (sciences écomiques et sociales)
Qu'étudiez-vous ?
Les SES sont une matière pluridisciplinaire : elles comprennent de l’économie, de la sociologie et de la science politique. Le programme est assez équilibré entre ces trois parties et il intègre, en plus des cours d'économie, de la macroéconomie, de la croissance économique et du commerce international.
Vers quels métiers les élèves s'orientent-ils ?
Les études supérieures compatibles avec cette spécialité, c'est tout ce qui concerne l'économie, que ce soit à l'université ou dans les écoles de commerce, mais aussi le droit, la littérature, la sociologie etc. Cela ouvre donc sur de nombreux métiers, par exemple des carrières juridiques comme avocat, greffier, juge etc.
Il en est de même pour l’economie parce que les metiers de cadres en entreprise sont très variés.
L'avis de Clara
"J'ai choisi les SES pour ma poursuite d'études en communication et pour M. Amkadni !"
Propos recueillis par
Mathis Beaufrère
et Eloan Monville, 2GTC
De la natation à la kiné, une histoire de passion
Comment les compétitions internationales de natation artistique peuvent conduire au métier de kinésithérapeute.
Témoignage
Loucy Fenetre, 2GTA
Un rêve depuis toujours
Depuis que j'ai cinq ans, je rêve de devenir kinésithérapeute. Ce rêve est apparu depuis que je suis sportive de haut niveau en natation artistique. Je me qualifie chaque année pour aller au championnat de France. Dès l’âge de huit ans, j'ai souvent été blessée, je suis allée plusieurs fois chez le kiné, ce qui m'a beaucoup aidée. Voilà pourquoi je veux aider les personnes qui ont de grosses blessures comme fracture, entorse, ce qui peut entraîner une opération puis de la rééducation, et me rendre ainsi utile.
Études...
Il s'agit d'un métier très difficile car pour réussir, il faut passer par la fac de médecine pendant un an puis intégrer une école de kiné qui dure quatre ans.
Si c'est trop compliqué, on peut intégrer également intégrer les Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) ou bien aller dans un autre pays comme la Belgique ou le Portugal. On y est reçu après tirage au sort.
... et compétences
Les compétences requises sont nombreuses : l’anatomie, la physiologie et la pathologie, ainsi que des connaissances techniques, comme savoir rééduquer un patient. Il faut aussi savoir communiquer avec les patients pour établir une relation de confiance, les motiver dans leur rééducation et être capable d’évaluer leur condition physique. Il faut de la patience et de l’empathie. Travailler en équipe est aussi important, avec notamment d'autres professionnels de santé.
Aujourd’hui je suis prête à aller au bout de ces études et à acquérir l’expérience nécessaire pour réaliser mon rêve !
Prends ton envol avec Jeanne d'Arc
Interview
Rosane Dupont, ancienne élève de terminale générale
Comment t’es venue l’idée de devenir pilote ?
Les avions m’ont toujours fascinée, sans doute parce que l'aéronautique a toujours fait partie de ma famille. Je pouvais passer des heures à les observer, mais c’est une discussion au début de ma terminale avec une professeure du lycée qui m’a donné l’envie de les piloter.
Comment a commencé ton apprentissage ?
À la suite de cette discussion, je me suis inscrite en septembre 2022, via le lycée, pour passer le Brevet d'initiation aéronautique (BIA). J'y ai appris toutes les bases théoriques du vol et j'ai obtenu le diplôme avec mention Très Bien en juin 2023. Au cours de l'année, nous avons effectué quelques vols de découverte, et c'est à ce moment-là que j'ai réalisé que je souhaitais en faire mon métier. Après le bac, j’ai donc commencé à travailler pour économiser et réaliser mon rêve et j'ai débuté en même temps la licence de pilote privé (PPL) le 10 octobre 2023, que j’ai obtenue le 7 août 2024.
Quelle école as-tu intégrée ?
Depuis septembre 2024, j'ai intégré la Mermoz Academy à Tours, où je suis actuellement en phase théorique appelée Airline Transport Pilot Licence (ATPL Théorique). Cette phase dure environ neuf mois. À l'issue de cette période, je débuterai la formation pratique, dont une petite partie se déroulera à San Diego, aux États-Unis. L'ensemble des cours, qu'ils soient théoriques ou pratiques, est dispensé en anglais par des passionnés, anciens ou actuels pilotes de chasse, pilotes de ligne, contrôleurs aériens, etc. La formation dure à peu près deux ans.
Combien d’heures de vol as-tu à ton actif ?
Aujourd’hui, j’ai environ 80h dont à peu près 40h en tant que commandant de bord et j’ai réalisé mon premier solo au bout d’une quinzaine d'heures.
Où te vois-tu dans cinq ans ?
J’aimerais intégrer le groupe Air France qui recrute actuellement jusqu’en 2030. Comme cette compagnie est celle de mes rêves, manquer cette fenêtre rendrait l’accès bien plus difficile pour un certain temps. Il me faudra donc travailler un maximum pour réussir au mieux les tests de sélection (tests psychotechniques, entretiens, etc.), d’autant plus qu’Air France recrute rarement de jeunes pilotes en sortie d’école.
Propos recueillis par
Célia Lugand
L’IA au service de la santé
L’intelligence articifielle est en train d'impacter durablement le domaine médical : diagnostics, anticipation des risques, urgences médicales. Elle promet une meilleure prise en charge des patients même s'il convient de rester vigilant.
Des diagnostics plus précis
L'un des avantages de l'IA réside dans sa capacité à traiter d'énormes quantités de données. Ces informations proviennent de différents dispositifs comme le Health Data Hub (qui permet un accès sécurisé aux données de santé des patients à l'international) ou l'Assurance Maladie en France. Elles permettent d'obtenir une base d'informations suffisamment large pour élaborer des diagnostics précis. Cela pourrait favoriser une médecine plus personnalisée, en adaptant les traitements à la situation de chaque patient. Cependant, certaines limites existent. Par exemple, un patient ayant un accès limité aux soins possèdera peu d’informations sur sa santé et les diagnostics obtenus seront moins précis.
L'anticipation des risques
Cette capacité est essentielle pour le patient, notamment pour évaluer la dangerosité d’une intervention chirurgicale, en tenant compte d'une multitude de facteurs, comme l’état de santé des patients et leurs risques génétiques. En effet, l'IA peut prédire les complications possibles et suggérer des alternatives. De plus, elle aide à personnaliser les traitements médicaux. En analysant les profils des patients et en calculant les risques et bénéfices des traitements, elle permet d'ajuster les doses de médicaments, en minimisant les effets secondaires.
D’autre part, l'IA a prouvé son efficacité dans la détection précoce de diverses pathologies, dont les cancers. En 2018, la FDA (Food and Drug Administration) a autorisé un dispositif permettant de détecter la rétinopathie diabétique. En outre, l'IA est capable d’analyser tous types d'imageries médicales pour identifier des anomalies.
A la rescousse des urgences
En analysant en temps réel les données des patients – qu'il s'agisse de signes vitaux, de résultats d'examens ou de toute autre information pertinente – l'IA peut aider à détecter les urgences médicales. Elle permet ainsi de rediriger rapidement les patients vers les services adaptés à leurs besoins, optimisant ainsi les délais de prise en charge. Elle permet aussi la surveillance en continu des patient afin d’alerter les professionnels de santé en cas de besoin.
Accélérer la recherche
En analysant des molécules et en simulant leur interaction avec différentes cibles biologiques, l'IA peut aider à identifier de nouvelles pistes thérapeutiques. De même, elle permet de tester des médicaments plus rapidement en simulant leurs effets sur les patients, réduisant ainsi les coûts et les délais de développement.
Perspectives et défis
L'intelligence artificielle offre des perspectives immenses dans la prise en charge des patients. Ses applications sont déjà en train de révolutionner le secteur médical. Toutefois, plusieurs défis demeurent. L'IA est un outil puissant, mais il est crucial de veiller à ce qu'elle soit utilisée de manière éthique et responsable, en garantissant l'intégrité des données et en veillant à ce que tous les patients puissent en bénéficier.
Alexandre Braidotti
et Raphaël Bertel, 2GTB
Faut-il craindre l'intelligence artificielle ?
Depuis l’ouverture au public du célèbre agent conversationnel ChatGPT en 2022, l’intelligence artificielle s’est démocratisée. Faut-il s'en inquiéter ? Ou au contraire apprendre à utiliser les IA pour qu'elles deviennent des outils au quotidien ?
Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ?
L'IA désigne un ensemble de technologies et de programmes informatiques conçus pour reproduire des actions humaines telles que la création, la planification, le raisonnement ou la prise de décision. Ces dernières années, elles se sont beaucoup développées, au point d'imiter de mieux en mieux l'intelligence humaine.
Alors faut-il en avoir peur ?
Certains métiers pourraient être amenés à disparaître à cause du développement des IA, notamment dans les domaines permettant une automatisation de tâches répétitives (assistant, opérateur de saisie, agents de centres d'appels, caissiers...). Mais l'IA, par sa capacité à analyser des données complexes, présente aussi une menace pour des courtiers ou analystes financiers. Même les métiers de la création artistique ou de la communication (infographistes, rédacteurs...) sont en danger.
Un autre risque est la génération de “deepfake” qui consiste à créer des documents audiovisuels avec l’IA. Il s'agit, par exemple, de faire tenir à une personne connue des propos qu'elle n'a jamais prononcés. La détection des deepfakes devient de plus en plus difficile en raison de leur qualité et représente un risque de désinformation accru.
Un monde d'opportunités
Heureusement, les IA présentent aussi un large éventail d'opportunités. Outre une productivité acrue pour les entreprises, elles favorisent le développement de nouveaux métiers tel l'ingénieur éthique qui intègrera des préocupations morales et responsables dans le développement d'une IA. Dans le domaine de la santé, les IA offriront des diagnostics plus précis (voir article "L’IA au service de la santé"). En matière éducative, l’IA permettra de personnaliser l’apprentissage des élèves en fonction de leurs besoins, en complément d'un enseignement traditionnel. Enfin, dans notre vie quotidienne, les algorithmes boostés par l’IA contribueront à nous proposer des contenus plus adaptés à nos besoins, comme cela existe déjà avec les plates-formes commerciales Amazon ou Netflix. Quant au développement de la voiture autonome, il progresse à pas de géant.
L’intelligence artificielle peut donc nous ouvrir de nouveaux horizons, mais il faudra encadrer son utilisation de façon éthique et responsable. L'IA doit et devra rester un outil au service de l’homme, et non chercher à le remplacer.
Augustin et Amaury, 2GTB

Un manga d’épée et de magie
Black clover est un manga écrit par le Japonais Yūki Tabata, édité en septembre 2016 par Kazé puis adapté en anime depuis 2017.
Dans un monde où tout le monde utilise la magie, Asta (le personnage principal) n’a pas de magie. Le jour de ses 15 ans, chaque personnage reçoit un grimoire mais Asta reçoit un grimoire spécial, dans lequel se trouve une épée anti-magie (une épée qui peut couper la magie). Il va ensuite intégrer les chevaliers-mages avec l’objectif de devenir empereur-mage (le chef des chevaliers mages et le plus fort). Ils vont devoir affronter « l’œil maléfique du purgatoire », une organisation qui veut détruire le royaume.
Ce manga a été adapté en anime (adaptation d’un manga en série animée) que vous pouvez voir si vous êtes abonné à Amazon Prime.
Ce que j’aime dans ce manga, c’est le mélange entre la magie et les combats à l’épée.
Marius Leleu-Laborie, 1STL
Arcane : une saison 2 qui tient ses promesses
A sa sortie en 2021, la série Arcane, réalisée par le studio français Fortiche, avait fait exploser les compteurs de vues de Netflix. Elle a fait son grand retour, en novembre, en trois actes.
Arcane est une adaptation du jeu "League of Legends", créé par l'éditeur américain Riot Game. Cette série retrace l’histoire de deux sœurs, Vi et Powder, qui ont vécu une enfance difficile mais qui, désormais adultes, vont prendre part à une guerre où font rage des technologies magiques.
Ce qui fait le charme d’Arcane ce sont les retournements de situation. Les combats sont courts mais incroyablement bien chorégraphiés. Les dessins et graphiques sont parfaitement détaillés.
La deuxième saison, dont les trois actes ont été diffusés les 9, 16 et 23 novembre, était donc très attendue. Or, dès sa sortie, la série a gagné la seconde place dans le top 10 du catalogue Netflix. Le premier acte, composé de trois épisodes, est incroyable. La qualité des dessins et de l’animation est toujours aussi réussie. Les combats sont plus longs, ce qui est un point positif, et l’acte 2 est chargé en émotions.
Pour nous, Arcane est l'une des meilleures séries d’animations du catalogue Netflix.
Lola Bazire
et Laure Thorel, 2GTE
Paroles amérindiennes au CDI de Gaulle
Les mardis 19 et 26 novembre, l'artiste sculpteur havrais Hervé Delamare est venu échanger autour de son œuvre exposée au CDI du site de Gaulle avec des étudiants de BTS ESF (Économie sociale et familiale).
“J’ai fait de l’art toute ma vie”, a expliqué Hervé Delamare en préambule de cette rencontre qui avait été organisée par Olivier Labbé, professeur d'arts appliqués. Puis, répondant aux questions que les étudiants avaient préparées en amont avec leur professeur, l'artiste havrais a foruni de nombreux détails sur l'oeuvre exposée au CDI.
Celle-ci se compose de treize dessins au crayon de couleur sur panneaux de bois, disposés de part et d'autre d'une surprenante sculpture centrale représentant un grand visage incomplet et une multitude de visages en forme de galets (réalisés en fibres de chanvre), le tout perché sur des branches de châtaignier. Hervé Delamare a longuement insisté sur le message caché derrière ces dessins et cette sculpture, à savoir la disparition des peuples amérindiens, "sacrifiés, selon lui, sur l’autel de la croissance et des ressources surexploitées", ainsi que "l’extinction de masse des paysages, des plantes et des animaux". L’artiste a voulu rendre hommage aux peuples autochtones dont les paroles sont citées sur les panneaux.
Les étudiants se sont ensuite intéressés à l'artiste en lui-même, à son parcours, à l'origine de sa vocation, aux matériaux qu'il privilégie (si possible des matériaux pérennes et biosourcés). Hervé Delamare a également dévoilé ses sources d'inspiration : “Je suis très intéressé par les visages mais j’essaie de ne pas m’enfermer dans un style particulier, j’ai envie de faire un travail qui me surprenne, qui me sorte de mon style habituel”. Un principe dont nous pouvons tous nous inspirer.
Aléna Legembre TST2A et
Lucie-Anne Legras-Vaillant TSTMGB
GTA 6 : le grand retour !
GTA (Grand Theft Auto), la célèbre franchise de jeux vidéo, reviendra sur PS5 et XBox Series à l'automne 2025, après 10 ans d'absence, avec un sixième opus développé par le studio Rockstar Games.
Les GTA sont des jeux dits "bac à sable", ce qui signifie que le joueur peux faire ce qu’il veut et évoluer dans un monde ouvert. Le principe du jeu est d’accomplir des missions pour pouvoir gagner de l’argent et acheter des armes ou d'autres choses. Le jeu est aussi connu pour les polémiques soulevées autour de l’alcool, de la prostitution et de la violence, qui ont été utilisés comme arguments de vente. Le premier jeu est sorti en 1997.
Comme dans GTA 1 et dans GTA Vice City 2002, l'action de GTA 6 se déroule à Vice city, une ville imaginaire inspirée de New-York, et dans ses alentour : marécages, campagnes. Le périmètre de jeu sera gigantesque. Nous suivrons les aventures de deux personnages qui s’appellent Jason et Lucia, un couple de criminels vivant de ses braquages.
De nombreuses nouveautés
Pour la premier fois, l'un des personnages principaux sera une femme. Les rue seront plus animées que dans GTA 5, avec de nouveaux bâtiments (restaurants, bars, supermarchés, laveries...). Un réseau social type Instagram sera au coeur du jeu. Les graphismes seront plus détaillés, avec de beaux paysages et des personnages plus réalistes.
Wallerand Michelet
et Lubin Bessonnet, 2GTA
Les Jeudis Ciné de Coty : 0 € la séance !
De novembre 2024 à mai 2025, le CDI Coty dédie les jeudis midi au 7ème art.
Le CDI se métamorphose en salle de cinéma
0 € la séance, cela donne envie ! Dans la lignée de l'atelier cinéma animé par Bertille Terrien sur le site de Gaulle, l'atelier des Jeudis Ciné de Coty propose aux lycéens qui le souhaitent une séance à 12h30 au CDI Coty.
Une programmation variée
Un film sera diffusé en deux partie les deux premiers jeudis de chaque mois. Sept films seront ainsi proposés cette année aux élèves. Du film de guerre au drame en passant par la comédie, il y en a pour tous les goûts. Pour cette première saison, la programmation sera entièrement française avec des films comme Le chant du loup, Le prénom ou encore Santa & Cie avec Alain Chabat.
Faire le lien entre l'image et le texte
En plus de proposer aux élèves des films variés, l'objectif de cet atelier est de permettre aux élèves de visionner un film qui peut faire écho aux œuvres abordées dans les programmes et aux livres présents au CDI.
Emma Lioust dit Lafleur, TCPSR
Pokémon Pocket : conquérir une nouvelle génération !
Star des cours de récré dans les années 90, le jeu de cartes Pokémon se fait aujourd’hui plus discret même si les collectionneurs sont toujours aussi nombreux. The Pokémon Company a eu l'idée d’adapter le jeu dans une version digitale gratuite sur mobile. Il a été lancé en France le 30 octobre 2024.
Toutes les 12 heures, nous avons la possibilité d’ouvrir un « booster » (sachet de cartes). Cependant, si deux « boosters » par jour ne vous suffisent pas, un abonnement est disponible, proposant de nouvelles missions. D’autres moyens s’offrent à vous pour gagner des récompenses sans payer comme des missions quotidiennes plus ou moins faciles avec des sabliers à la clé pour ouvrir encore plus de « boosters ».
Mais le principe ne s’arrête pas là. En effet, si collectionner des cartes ne vous satisfait pas, il existe aussi des combats en ligne. Contre l’IA ou des joueurs du monde entier, il est possible de se lancer dans des affrontements selon les règles du jeu de cartes, mais dans une version simplifiée.
Même si nous ne sommes pas de grands fans de la licence, « Pokémon Pocket » a su nous conquérir et nous a entraînés sans difficultés dans l’immensité du monde Pokémon. Avec de nombreuses fonctionnalités très simplifiées, le jeu nous a offert une expérience plaisante et accessible.
Théo Guillot et Léon Lacombre, 2GTA
Fortnite, triche ou pas triche ?
Fortnite est un jeu vidéo développé depuis 2017 par Epic Games, connu principalement pour son mode Battle Royale. Dans ce mode, jusqu'à 100 joueurs s'affrontent sur une île, chacun cherchant à être le dernier survivant.
Les compétitions
Chaque année, se déroule le championnat mondial des Fortnite Championship Series (FNCS) où il faut se battre, en solo ou par équipe, pour rester en vie et gagner la partie. Le montant total de tous les prix en une saison peut dépasser les 110 millions d'euros, répartis entre les joueurs des différentes catégories. Un joueur peut gagner à lui seul jusqu'à 200 000 dollars.
La triche
Dans une compétition de cette ampleur, de nombreux joueurs tentent de se qualifier. Pour y parvenir, certains trichent. Le studio Epic Games utilise des systèmes de détection pour repérer les comportements suspects. Mais les tricheurs utilisent des stratégies élaborées pour parvenir à leurs fins. Par exemple, « l’aimbot », qui est un logiciel permettant d’automatiser la visée, ou encore le "wallhack" qui permet de voir les ennemis à travers les murs. Le dernier cas de triche en compétition remonte au 5 novembre 2019 : Jarvis Kaye, un Britannique de 17 ans, a été banni à vie du jeu.
Plus récemment, l'Américain « Peterbot », considéré par beaucoup comme le meilleur joueur de l’histoire de Fortnite, a été suspecté de triche sur les réseaux sociaux. Mais rien n’a permis de le prouver.
Nathan Guillerm, 2GTC

La Ferrari SF90 Stradale fait son dernier tour de piste
Après seulement 5 ans d'exploitation, la SF90 Stradale a disparu du catalogue de la prestigieuse marque de voitures italiennes.
Le 17 décembre 2019, la SF90 Stradale fait son apparition. La SF90 Stradale est une supercar de grand tourisme hybride rechargeable du constructeur automobile italien Ferrari. Elle est équipée d'un moteur V8 4.0 biturbo électrifié, qui développe la puissance faramineuse de 1000 chevaux.
Cependant, lors du premier semestre 2024, Ferrari a annoncé la disparition de la supercar, évoquant les résultats de vente décevants de début d’année. Elle va donc être remplacée par un nouveau modèle électrique dont les premiers essais ont déjà eu lieu dans le plus grand secret.
L'arrêt de la SF90 après seulement cinq ans d'exploitation fait référence à la version standard, car les livraisons de la SF90 XX Stradale (version vitaminée de la SF90 Stradale, développant 1030 chevaux) ont débuté au deuxième trimestre de l'année et se maintiendront pendant encore quelques mois.
La SF90 Stradale a été exposée au salon Mondial de l’Auto 2024 à Paris du 14 au 20 octobre.
Manon Villier, Margaux Cretelle
et Fleur Bertrand, 2GTB
Jamais plus, un film engagé
Jamais plus est un roman écrit par l'Américaine Colleen Hoover, publié en 2016. Il retrace l’histoire de Lily Bloom qui s’installe à Boston, quittant sa ville natale pour laisser derrière elle un passé difficile. Elle réalise son rêve, ouvrir une boutique de fleurs, et rencontre Ryle Kincaid, un neurochirurgien. Tout semble donc lui sourire, jusqu'au moment où le comportement de Ryle change, au point de devenir très inquiétant.
Jamais plus a rencontré un immense succès. Justin Baldoni l’a adapté au cinéma en août 2024. C’est une très belle histoire portée par de superbes acteurs, Blake Lively et Justin Baldoni. Un film qui milite pour une vie digne car il dénonce les violences conjugales.
Louann Fouache
et Lincey Ndame, 2GTA