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Culture p. 9
Le streetwear, une culture à part entière
Vie du lycée p. 3
Des enseignements pas si optionnels

N° 26 - Mars 2025 | www.lyceejdarc.org |
Vie du lycée p. 5
Beauté et bien-être à l'honneur sur le site Coty
Interview. Dominique Pichon : « L'écologie est l'affaire de tous »
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« Chacun doit faire sa part, à son niveau »
Interview - Dominique Pichon, professeur d'histoire-géographie, directeur des études de 2010 à 2022 et référent Ecologie intégrale.
Qu'est-ce que l'écologie pour vous ?
Pour moi, la notion de développement durable englobe tous les aspects de la vie du lycée, comme le bien-être des élèves, par exemple. Quand les classes organisent des actions solidaires, auprès des restos du cœur par exemple, c'est aussi du développement durable. C'est peut-être ça qui m'intéresse le plus finalement, la diversité des formes d'investissement, avec les élèves et les adultes, au sein de l'établissement. L'écologie intégrale, qui est une notion de l'enseignement catholique, est de l'écologie au sens large.
Quelles actions avez-vous menées ?
Nous avons d'abord travaillé à décrocher le label Etablissement développement durable E3D "Niveau 3", c'est-à-dire le niveau académique le plus élevé. Nous agissons désormais pour l'honorer.
Les actions déployées sont extrêmement diverses. Nous avons tout récemment mis en place des conteneurs de tri. On recycle le papier, nos déchets de laboratoire, mais aussi les piles, les bouchons... On a installé tout récemment des conteneurs pour cinq collectes différentes. Et depuis fin 2024, nous recyclons les canettes en métal au profit de l'association "Les P'tits Doudous" qui, basée à l'hôpital Monod, accompagne les enfants hospitalisés.
L'opération phare à laquelle j'ai pris part à partir de 2010 était l'opération plage propre. Il s'agissait d'une action massive parce que nous descendions tous les ans sur la plage pour effectuer une énorme collecte de déchets avec une quinzaine de classes. Nous continuons à faire des opérations plages propres, mais plus ponctuelles et sur la base du volontariat.
Depuis, nous avons lancé une autre opération phare, le Forum Éducation au développement durable, dont nous allons organiser la 4ème édition le 6 mars sur le site Coty. Ce forum proposera au moins une dizaine de stands tenus par des associations de solidarité ou engagées dans les questions écologiques. Par exemple, il y aura l'association "Unis-Cité", qui nous accompagne cette année dans le projet "Alimenterre" qui traite des problématiques de gaspillage alimentaire dans la restauration scolaire. D'autres stands seront tenus par des élèves du lycée. Nous inviterons les adultes et les classes et du lycée et de nos écoles, et essayerons de sensibiliser le plus grand nombre aux grands enjeux écologiques.
Quelle est l'implication des élèves ?
Il faut d'abord parler de la forte implication de notre chef d'établissement, M. Levasseur, ainsi que d'une partie de l'équipe de direction. Il y a aussi une dizaine de professeurs régulièrement impliqués dans toutes nos actions. De plus, on a la chance de pouvoir compter sur une cinquantaine d'éco délégués. Ce sont des lycéens ou des étudiants prêts à s'impliquer, qui apportent beaucoup d'idées. C'est aussi aux jeunes de nous bousculer un peu. Je pense que chacun doit faire sa part, à son niveau, à son rythme.
Propos recueillis par
Théo Guillot et
Léon Lacombre, 2GTA
Des enseignements pas si optionnels...
Le lycée Jeanne d’Arc site de Gaulle propose quatre options pour aider les élèves à s’orienter vers le bac technologique qui leur correspond.
Biotechnologie
Margaux a découvert la possibilité de prendre l’option biotechnologie lors de son inscription. Son objectif est de se diriger vers un bac STL (sciences et technologies de laboratoire) car elle aimerait travailler dans la police scientifique. Dans cette option, on travaille en laboratoire, on manipule, on fait des expériences. C’est en effet, l’objectif d’Agnès Grollier, enseignante en biotechnologies : « découvrir la filière STL en manipulant. ». En ce moment, les élèves réalisent un dessin avec un microbiote.
SI-CIT (sciences de l'ingénieur-création et innovation technologique)
Amaury, quant à lui, a découvert l’option SI-CIT l’an dernier lors des Portes ouvertes. Il pense davantage s’orienter vers un bac général et suivre la spécialité NSI (numérique et sciences informatiques) pour ensuite travailler dans la cybersécurité. Wallerand qui hésite entre STL et STI2D (sciences et technologies de l'industrie et du développement durable) suit également cette option avec « l’envie de mieux programmer ».
Selon Liva Raharison, enseignant : « L’objectif de l’option est de donner aux élèves de seconde les outils ainsi que les démarches scientifiques et technologiques leur permettant de mieux comprendre la technologie qui les entoure et même d’en imaginer à leur tour."
Option santé-social
Jeanne hésite également entre un bac général et ST2S (sciences et technologies de la santé et du social). La découverte de l'option lui permet de mieux comprendre ce qu'est la filière car elle suit déjà des projets en lien avec la santé et le social. "Ce sont des moments très agréables où l'on apprend à communiquer tout en découvrant les cours que nous aurons en ST2S", déclare-t-elle.
Management
Pour Emilien, c'est sur les conseils de son professeur principal qu'il a choisi l’option management car il souhaite se diriger en filière STMG (sciences et technologies du management et de la gestion) pour devenir concessionnaire automobile.
Eloan Monville, Mathis Beaufrère et Nathan Guillerm, 2GTC

Les langues en option pour le bac
En seconde, les élèves peuvent également choisir un enseignement optionnel en langues.
Option DNL Management ou Sciences Physiques
Il est possible d'opter pour une discipline non linguistique (DNL) en management pour les élèves qui se dirigent vers un bac STMG ou en sciences-physiques pour ceux qui s'orientent vers une filière générale. C’est le choix de Gabin qui suit cette option sur les conseils de son professeur d’anglais de troisième qui trouvait qu’il avait un bon niveau. Avec son professeur de physique-chimie, il a travaillé d'abord sur le son et maintenant sur les différents systèmes métriques britanniques et américains. Avec Ralph Stage, son professeur d’anglais, il a travaillé sur les présidents américains.
Option LSF
La langue des signes française (LSF) est une langue qui a été reconnue en France en 2005. Aujourd'hui, la LSF est la langue utilisée par les personnes sourdes mais c'est aussi un bel outil pour les personnes atteintes d'un handicap comme l'autisme, la trisomie.. Ou tout simplement les personnes qui utilisent une communication non-verbale.
Charline Delapierre, enseignante en LSF, rappelle les erreurs de langage à ne pas commettre, comme dire : "le "langage" des signes puisque c'est une langue à part entière avec sa syntaxe et toute la complexité d'une langue étrangère et les "sourds et muets" car la définition de muet est de "ne pas pouvoir émettre de sons", ce qui n'est pas le cas des personnes sourdes. Ce sont deux handicaps différents.
Jeanne a choisi de suivre cette option qui est en lien avec la santé et le social, des domaines dans lesquels elle souhaite travailler. De plus, cela lui permet de pratiquer une langue qui n’est pas très connue et qui est assez facile à apprendre.
En cours, les élèves font l'apprentissage des bases de la communication et de la syntaxe qui est très particulière. Ils essaient de signer un maximum pour communiquer. Selon Jeanne : "Il faut être motivé car il y a pas mal de travail à la maison."
Eloan Monville, Mathis Beaufrère, 2GTC
Opération Pièces Jaunes au lycée
Durant tout le mois de janvier, les CDI du site de Gaulle et Coty ont participé à l’opération Pièces Jaunes. Retour sur le déroulement et les objectifs de cette opération.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières
Du 8 janvier au 8 février 2025, les tirelires jaunes ont permis, jour après jour, de récolter les dons en pièces des élèves et des professeurs pour atteindre une vingtaine d’euros. Les professeurs documentalistes ont ensuite rapporté ces dons auprès de la Poste, partenaire de l'opération.
Une collecte au profit de la Fondation des Hôpitaux
L’argent récolté sous la forme de centimes est reversé à la Fondation des Hôpitaux et vise à améliorer la qualité de vie des enfant et adolescents à l’hôpital. Au Havre, les dons collectés ont ainsi permis la création d’une structure universitaire en psychiatrie et pédopsychiatrie à l’hôpital Flaubert. Ce sont ainsi plus de 15000 projets qui ont été financés depuis la création de l'opération en 1989 par le professeur Claude Griscelli et Jean Choussat, directeur général de la santé et des hôpitaux. Portée par des personnalités publiques telles que Bernadette Chirac, la Fondation des Hôpitaux est présidée depuis 2019 par Brigitte Macron et parrainée cette année par Didier Deschamps.
Emma Tonus, 2PMBBE,
Kalyssa Devaux, 2CPSR
Dual Diploma : préparer le bac américain dès la seconde
Le Dual Diploma est un double cursus franco-américain permettant d'obtenir un diplôme américain et de s'améliorer en anglais. Il se déroule sur deux ou trois ans. Peu de lycées le proposent, mais il est possible, depuis septembre, de s'y inscrire à Jeanne d'Arc. Une fois inscrit, il faut passer un test pour déterminer son niveau d'anglais, en classe I, II ou III. Dans la plus haute classe, le niveau III, on travaille sur la littérature de plusieurs périodes (période médiévale, Renaissance). On peut aussi ajouter des options comme "Criminology", qui parle du système de loi américain, ou encore "Concept of Engineering and Technology". C'est le choix de Maelle qui "envisage de faire des études aux États-Unis ".
L'inscription au Dual Diploma coûte environ 900 euros par semestre. La charge de travail représente environ 5 h par semaine. Tous les dimanches, il y a des devoirs à rendre sur Internet. Certains cours se déroulent en visioconférence d'une heure. Bien entendu, tout est en anglais et avec le système de notation américain. Celui-ci fonctionne en pourcentage, et non en note sur 20. Il faut avoir plus de 60 % pour pouvoir valider le semestre. Nathan s'est inscrit au Dual Diploma car "ça peut être pratique d'avoir un diplôme américain dans le monde professionnel". Pour Alexandre qui envisage de vivre aux Etats-Unis, le Dual Diploma "permettra d'obtenir un visa plus facilement".
Nathan Kulpa, Maelle Gotuwka, 2GTC
« Destins croisés : Le Havre – Marioupol », une conférence d'actualité
Les élèves de série générale, spécialité HGGSP, ont assisté à une conférence sur l’Ukraine organisée à Sciences Po Le Havre.
Cette rencontre était animée par Michaël Hauchecorne, directeur du campus du Havre. Étaient présents le maire de Marioupol et son adjointe, trois responsables d’ONG, l’ambassadeur ukrainien et un représentant du Président français. La conférence était basée sur l’amitié entre Le Havre et Marioupol, deux villes jumelées.
Marioupol est occupée par l’armée russe depuis le début du conflit. Les habitants ont été confinés dans la ville sans eau, gaz et électricité car des bombardements ont détérioré la totalité des infrastructures d’alimentation d’énergie, plongeant la ville dans le chaos. Les quantités d’eau disponibles ne permettront pas de tenir plus de quatre ans. Des tirs ont détruit des écoles, des hôpitaux, des maternités... La population civile a souffert de cette intrusion. Des quartiers entiers ont disparu, ne laissant que des décombres.
Des initiatives multiples
La collaboration entre Le Havre et Marioupol permet aux Ukrainiens de se projeter et de trouver des solutions pour reconstruire la ville. Leur projet consiste à créer 5 000 logements. Même si la population expulsée est reconnaissante envers les pays d’accueil, elle désire rentrer chez elle. Selon le maire de Marioupol, peu importe où les habitants se trouvent, ils restent ukrainiens dans l’âme. Le projet consiste à réhabiliter des logements afin d’accueillir 250 000 personnes par an lorsque l’Ukraine sera libérée, ce qui permettra de revitaliser les zones sinistrées et reformer une nation.
Pour aider les immigrés, des associations ont également mis en place des projets d’aide comme Thierry Marx, chef étoilé, avec Stand With Ukraine, une ONG qui aide des rescapés à apprendre les bases de la cuisine, notamment la cuisine française, pour qu'une fois rentrées chez elles, ces personnes traumatisées puissent exercer une activité professionnelle. Selon Thierry Marx, “Les racines de nos esprits naissent dans nos estomacs”. Il considère la cuisine comme un moyen thérapeutique ayant un impact sur la vie quotidienne.
Se reconstruire passe aussi par une volonté d’épanouissement personnel et professionnel. Grâce à cette formation, les jeunes diplômés mettent leur talent au service des cantines scolaires ou des maisons de retraite. Chaque repas devient un moment de réconfort et de transmission. Jusqu’ici, douze personnes ont pu participer à cette formation, dont quatre vétérans qui avaient été faits prisonniers.
Marie Fafin, 1G
Beauté et bien-être à l'honneur
Lundi 20 Janvier 2025 s'est tenue sur le site Coty la journée des métiers de la beauté et du bien-être (MBBE) avec les élèves de 2de pro qui accueillaient les élèves de MBBE du lycée Jules Le Cesne ainsi que des professionnels venus présenter leur métier.
Une journée inter-lycées
Cette journée a eu pour but de réunir les élèves des deux lycées afin de découvrir les différents métiers de la beauté et du bien-être, Jules Le Cesne étant orienté vers les métiers de la coiffure et Jeanne d'Arc vers le métier d'esthéticienne. L'objectif de cette journée fut aussi de créer des liens entre les élèves mais également avec les professionnels du milieu.
Des ateliers originaux
La journée, à l’initiative des professeurs d’esthétique et de coiffure, a débuté par l’accueil des élèves du lycée Jules le Cesne et par la présentation des différents ateliers organisés. Les classes étaient réparties en trois groupes, autant d'esthéticiennes que de coiffeurs et coiffeuses, avec trois pôles différents : atelier beauté et bien-être, atelier avenir et témoignage et atelier partenaires.
Des échanges entre les élèves et les professionnels
Les professionnels ont présenté aux élèves tous les métiers possibles dans le domaine de l'esthétique et de la coiffure. Dans l'atelier beauté et bien-être, les élèves des deux établissements ont pu pratiquer le métier de leur filière afin de faire découvrir le début de leurs apprentissages : les esthéticiennes ont réalisé une manucurie et un modelage aux coiffeurs et coiffeuses et ces derniers ont à leur tour proposé un lissage, des boucles ou des tresses aux esthéticiennes. Dans l'atelier avenir et témoignage, des professionnels de la coiffure et de l’esthétique ont évoqué leur parcours professionnel et ont donné des conseils aux élèves afin de les guider dans leur futur professionnel. L'atelier partenaires a permis à des professionnels travaillant notamment pour Peggy Sage et l'Oréal de présenter leur profession et l'origine de la marque pour laquelle ils travaillent : c'est ainsi que les élèves ont appris que la marque Peggy Sage tire son nom d'une esthéticienne américaine ayant fondé sa marque en 1925. L'entreprise fut par la suite rachetée en 1995 par une famille française qui a continué la production en France.
En conclusion, cette journée d’échange a permis de faire prendre conscience aux élèves qu'ils sont les seuls à décider de leur avenir et que, sur le conseil des professionnels, il faut suivre ses rêves.
Merci aux professeurs de Jeanne d'Arc d'avoir organisé cette journée et aux professionnels d'avoir pris le temps de venir partager leur expérience professionnelle. Merci également aux élèves du lycée Jules Le Cesne pour leur présence.
Mila Bertrand, 2PMBBE
À la rencontre des étudiants du BTS MECP
Diplôme préparé en deux ans sur le site Coty, le BTS Métiers de l'esthétique - cosmétique - parfumerie (MECP) offre une formation complète. Sur l'invitation de leur professeure, nous sommes allés en laboratoire à la rencontre des étudiantes.
L'ambiance est studieuse quand nous passons la porte du laboratoire : en blouse blanche autour des paillasses, les étudiantes de première année du BTS MECP sont en pleine réalisation d'un produit cosmétique, accompagnées par leur professeure de cosmétologie, Mélanie Jean-Robert : "Actuellement, elles réalisent un lait corporel en fabrication à froid en suivant les différentes étapes de la formulation du produit. Les étudiantes pratiquent avec moi deux fois par semaine en laboratoire, soit six heures de travaux pratiques".
Une première année variée
La première année du BTS est axée sur les prestations esthétiques et le développement de services de beauté et de bien-être. Les étudiants apprennent à concevoir et à réaliser des projets de développement de l'entreprise : "Mes matières préférées sont la communication, la culture managériale, tout ce qui a trait à la gestion d'entreprise" indique Cléa. "Auparavant en bac pro esthétique, intégrer le BTS MECP fut une suite logique dans mon parcours" témoigne Angèle. L'expertise scientifique et technologique est également au cœur de la formation avec la biologie, la cosmétologie, la physique et la chimie appliquées : "Les étudiants réalisent toutes sortes de produits cosmétiques, allant des soins corporels au maquillage" précise la professeure. Par ailleurs, les étudiants réalisent quatre à six semaines de stage en entreprise et peuvent suivre cette formation en alternance.
Trois options en deuxième année
En deuxième année, les étudiants choisissent une option parmi les trois proposées : management, formation marques et cosmétologie. Chacune de ces options permet aux étudiants de se spécialiser soit dans la gestion d'entreprise, soit dans le développement commercial d'une marque ou encore dans le développement et la création de produits cosmétiques. "La poursuite d'études est possible en intégrant par exemple une licence professionnelle" précise Abigaïl. Merci aux étudiantes de première année du BTS MECP.
Diane Coussergues, 2CCSHCR,
Emma Lioust dit Lafleur, TCPSR
La révolution robotique, un avenir entre aide au quotidien et déshumanisation
Les robots se répandent dans notre quotidien, transformant chaque secteur avec une rapidité stupéfiante. De l'industrie à la médecine, l'intelligence artificielle repousse les limites de l'autonomie et de la performance. Comment ces machines intelligentes redessinent-elles notre avenir ?
Dans l'industrie, les robots travaillent désormais aux côtés des humains, augmentant la productivité et la sécurité. En médecine, des robots chirurgicaux réalisent des opérations avec une précision chirurgicale.
Les robots humanoïdes progressent à grands pas. Des modèles comme Optimus de Tesla ou Atlas de Boston Dynamics démontrent des capacités étonnantes. La Chine ambitionne de devenir leader mondial de cette technologie d'ici 2027.
Ces avancées spectaculaires sont rendues possibles par des algorithmes d'apprentissage automatique toujours plus performants et des capteurs de plus en plus sophistiqués.
La robotique au quotidien : Optimus, le robot Tesla
La robotique n'est plus un fantasme futuriste, mais une réalité qui transforme déjà notre quotidien. Prenons l’exemple d'Optimus, le robot Tesla, présenté au grand public en septembre 2024 durant le Tesla AI Day mais qui ne sera officiellement commercialisé qu'en 2027. Ce "Tesla Bot" est capable d’évoluer dans un environnement inconnu et de s’adapter à celui-ci.
Sa capacité à reproduire les mouvements humains et à les optimiser lui permet d’aider des personnes en situation de handicap, des personnes âgées. Le type de client ciblé par Elon Musk, PDG de Tesla, seraient les restaurateurs, les hôteliers, c'est-à-dire des secteurs où les relations humaines comptent. L’arrivée de ces nouvelles technologies pourrait apporter une aide précieuse à ce secteur mais aussi lui ôter sa dimension sociale et humaine.
Optimus sera équipé du nouveau système d'autopilotage Tesla, ce qui lui permettra de se déplacer en toute autonomie. Avec sa batterie de 2.3 KiloWatt / heure, il pourra effectuer des tâches longues et complexes et gérera seul la charge de sa batterie. Il pourra aussi tondre la pelouse ou encore remplacer les babysitters, entraînant la disparition de ce genre de métiers habituellement accessibles aux seuls humains, capables de réaliser des tâches complexes.
Alexandre Braidotti
et Amaury Heise, 2GTB
IA et biotechnologie contre les morsures venimeuses
Dans le monde, un décès par morsure de serpent se produit toutes les 4 à 6 minutes.
Il existe trois catégories de venin : cytotoxique (nécrose des tissus musculaires), hémotoxique (dommages tissulaires étendus) et neurotoxique (paralysie des muscles). Les venins peuvent provenir de serpents mais également des araignées, des poissons, des amphibiens, des insectes et de quelques mammifères.
En 1895, Calmette lance la production d'un sérum antivenimeux (composition biologique permettant de guérir les piqûres ou morsures venimeuses) à l'Institut Pasteur de Lille. Le venin provenant d’un serpent est injecté pendant plusieurs mois à faible dose dans le corps d'un cheval afin de déclencher une réponse immunitaire. Les anticorps du sang du cheval sont ensuite récoltés et purifiés. Cette même opération est réalisée sur plusieurs espèces de serpents. C’est le mélange des différents types d’anticorps qui sera utilisé pour produire un antivenin polyvalent.
Le rôle de l'IA
Mais les nombreux types de morsures de serpents rendent difficile la production d’antivenins efficaces. Les défis à relever sont donc nombreux. Cependant, les progrès réalisés jusqu'à présent sont encourageants et laissent entrevoir un avenir où l'intelligence artificielle jouera un rôle essentiel dans la création de nouveaux antivenins.
En effet, en analysant les protéines présentes dans les venins et en identifiant les toxines les plus dangereuses en un temps record, l'IA permet de concevoir des anticorps synthétiques plus efficaces que les sérums classiques.
Marius Leleu Laborie, 1ère STL
La vie dans l'eau
Interview croisée
Loucy Fenêtre et Léonice Caillot
Qu'est-ce que la natation artistique ?
Léonice : Ce sport est composée de différentes disciplines comme la natation, la danse et la gymnastique.
Loucy : Il a parfois été appelé natation synchronisée mais depuis 2017, on parle de "natation artistique".
Quelles sont les compétences requises ?
Loucy : La tonicité, la souplesse, la musculation, la grâce de l'appui, des compétences qui peuvent s'acquérir avec la pratique et la persévérance. C’est un sport complet car diversifié dans les mouvements et les figures que l'on peut proposer et retrouver à travers nos ballets.
Léonice : A l’entraînement ont fait aussi de la PPG ( préparation physique générale) qui renforce les muscles. Enfin, c'est un sport ouvert à tous les âges et niveaux.
Est-ce un sport réservé aux femmes ?
Léonice : La natation artistique a été créée pour et par les hommes, mais s'est féminisée au fil du temps.
Loucy : Les hommes la pratiquent toujours très peu car il pensent que les mouvements ne sont pas assez virils.
Pourquoi avez-vous voulu pratiquer ce sport ?
Loucy : Voir un gala de natation artistique et cela m’a donné envie de la pratiquer car j’aimais la gymnastique, la natation et la danse.
Léonice : J’étais très à l’aise dans l’eau grâce à mon père maître-nageur mais je n’aimais pas la natation course. J’ai découvert ce sport au cinéma et je me suis dit : pourquoi pas essayer ?
Combien y a t-il d’épreuves dans ce domaine ?
Léonice : Il y a les figures imposées, le solo, le duo, le ballet, avec des épreuves techniques et un programme libre.
Loucy : Les points récompensent la technique, le sens artistique et la difficulté.
Allez-vous participer au championnat de France national ?
Loucy :Nous sommes dans la catégorie junior toutes deux et les nationales 2 se dérouleront au Havre le 15 et 16 mars prochains. Je participerai en équipe, en solo et en duo techniques.
Léonice : Je participerai peut être en combiné au championnat de France, mais aussi en duo inclusif au prochain championnat d’Europe Handisport.
Décrivez en un mot la natation artistique
Loucy : En un mot ? je dirais : épanouissant.
Passion danse pour les 1ST2SB
Dans la cadre des Parcours Regards, les 1ST2SB participent à des ateliers danse avec des danseurs professionnels de la compagnie de Fouad Boussouf.
Le dispositif "Parcours Regards" permet aux élèves de découvrir un univers artistique. Françoise Donneau, professeure d'EPS a inscrit sa classe de première Sciences et technologies de la santé et du social (ST2S) à l'atelier "Danse avec Fouad Boussouf". Les élèves ont tout d'abord assisté à la représentation du spectacle Vïa le 27 novembre au Volcan afin de découvrir l'univers de l'artiste. Puis, ils ont participé à deux danses, l'une animée par Lola, l'autre par Marcus, tous deux danseurs professionnels de sa compagnie.
Marcus a partagé sa passion profonde pour la danse et ses savoirs. Les élèves ont pratiqué plusieurs ateliers afin de développer leur créativité et se sentir à l'aise dans leurs corps.
Marcus a insisté : "Il faut savoir s’aimer soi-même avec nos défauts et nos qualités, c’est ce qui nous définit, c’est un cheminement qui se fait toute notre vie. Une fois qu’on s’aime, on peut avoir confiance en soi, ce qui nous rend libres pour danser”.
Il leur a aussi parlé de la célèbre chanteuse Oum Kalthoum dont Fouad Boussouf s’inspire pour ses danses et qui sera à l'honneur du prochain spectacle du chorégraphe.
Ces ateliers aboutiront à une représentation qui se déroulera le lundi 17 mars dans le gymnase du lycée.
Elsa Sieja et Enola Audièvre, 1ST2SB
Prix fémina des lycéens
Des élèves de J. d'Arc ont assisté à la remise du Prix fémina des lycéens au Volcan.
Le prix fémina est un prix littéraire français créé en 1904 par 22 lectrices et journalistes du journal La Vie heureuse afin de concurrencer prix Goncourt jugé misogyne en raison de l’attribution du prix à Léon Frapié alors que la favorite était Myriam Harry. Le premier prix est donc décerné le 4 décembre 1904 par 22 femmes, plus du double des hommes qui décernent le prix Goncourt, à Myriam Harry pour son roman La conquête de Jérusalem. L’année d’après, le lauréat est Romain Rolland, ce qui montre qu'il ne faut pas obligatoirement être une femme pour le remporter.
Tout d'abord appelé "Prix Vie heureuse" du nom du magasine, le prix change de nom à la fin de la Première guerre mondiale pour devenir le prix fémina-Vie heureuse, puis prix fémina. Le lauréat 2024 du prix fémina est Miguel Bonnefoy pour Le Rêve du jaguar.
Le prix Fémina des lycéens
Créé en 2016 à l’initiative du rectorat de Rouen, le Prix fémina des lycéens est attribué annuellement par un jury de lycéens normands. Cette année, parmi les auteurs en course, figuraient Gaël Faye ou Julia Deck.
Le jeudi 28 novembre 2024, à la bibliothèque Alexis-de-Tocqueville de Caen (Calvados), les lycéens de l’Académie de Normandie ont décerné le prix fémina des lycéens 2024 à Gabriella Zalapi, autrice du roman Ilaria ou la conquête de la désobéissance, qui remporte la 9e édition de ce prix.
Le prix Fémina à J. d'Arc
Au lycée, les élèves volontaires ont pu participer à des regroupements pour échanger sur les livres nominés au prix. Ils ont également assisté à la soirée de lancement du festival Le Goût des autres au Volcan durant laquelle le prix fémina des lycéens a été remis par Edouard Philippe, le maire du Havre, à Gabriella Zalapi. Miguel Bonnefoy, auteur du Rêve du jaguar était également sur scène.
Des lycéens de François 1er ont lu des passages d'Ilaria ou lla conquête de la désobéissance et ont également échangé avec les auteurs lauréats. Le comédien Vincent Macaigne a aussi lu, durant 40 minutes, des extraits du roman de Miguel Bonnefoy.
Jeanne Muzellec, Gabin Legrand et Maëlle Gotuwka, 2GTC
Les 2AEPA rencontrent Delphine Chedru, autrice et illustratrice pour la jeunesse
Les secondes professionnelles Animation - enfance et personnes âgées (2PAEPA) ont réalisé une animation avec la petite école Jeanne d'Arc autour des livres de Delphine Chedru, invitée du festival littéraire du Havre, Le Goût des autres.
Le 13 novembre 2024, les 2PAEPA sont allés à la librairie La Galerne pour découvrir une sélection de livres de Delphine Chedru. Ils ont choisi deux titres adaptés à des enfants de moyenne et grande sections : Paul a dit ! et Cherche la petite bête. Olivier Labbé, leur professeur d’arts plastiques, leur a donné des pistes pour mener leur projet : réaliser des illustrations colorées et ludiques à la manière de Delphine Chedru.
La deuxième étape consistait à faire découvrir ces livres aux enfants de la petite école Jeanne d'Arc. Léonie et Corentin en ont lu chacun un. Les enfants ont ensuite choisi celui qu’ils préféreraient pour réaliser l’activité et se sont répartis en deux groupes. Dans la classe d'Isabelle, professeure des écoles, les élèves ont mené l’activité Paul a dit ! , et dans celle de Caroline, l’activité Cherche la petite bête. A la fin, chaque groupe d’enfants a présenté à l’autre le travail réalisé.
Lors de cette mise en pratique, les lycéens ont apprécié la bonne humeur des enfants et le lien créé avec eux. Ce moment de partage leur a aussi permis de gérer un groupe d’enfants, de les valoriser et de les encourager, autant de compétences liées à leur filière.
Pour clore ce travail, la classe de 2PAEPA a rencontré Delphine Chedru mercredi 15 janvier après-midi. Elle leur a expliqué comment utiliser des techniques infographiques. Elle apprécie particulièrement les couleurs vives et crée une palette de couleurs par livre : "Les couleurs sont comme des notes de musique." Les animateurs ont aimé recevoir ses conseils et techniques et la remercient particulièrement pour sa disponibilité, son écoute et la dédicace de ses livres.
2PAEPA
Les records du monde les plus fous
Le Guinness World Records répertorie plus de 65 000 records mondiaux, tous plus insolites les uns que les autres, dont trois vous sont ici présentés.
En 1955, les jumeaux Ross et Norris McWhirter décident de créer un livre où tous les records seraient répertoriés. Le nom “Guinness” vient de la brasserie du même nom car le livre était initialement distribué gratuitement, à titre publicitaire, aux pubs qui vendaient cette marque de bière. Pour faire homologuer son record dans le Guiness World Records, il faut respecter un certain nombre de critères inscrits dans leur politique. Par exemple, le record doit pouvoir être dépassé, être mesurable ou encore avoir des paramètres fixés lors de sa réalisation. Après validation des critères, des huissiers viennent officialiser le record. Cela crée parfois de massives manifestations de spectateurs pour les records les plus fous.
So british
A seulement 24 ans, le Britannique Simon Perry décida de battre le record du monde de saut à l’élastique suivi d’un “trempage” de biscuit dans une tasse de thé. Le 16 novembre 2016, il dépasse le record du monde en sautant à 73,41 mètres du haut d’une grue mobile, dépassant de 13 mètres l’ancien record détenu par l'Américain Ron Jones.
Des records toujours plus risqués
Joe Tödtling est un cascadeur autrichien qui a battu le record du plus long temps passé avec le corps en feu, sans apport en oxygène, le 23 novembre 2013, à 33 ans, pendant 5 minutes 41''. Puis en juin 2015, il bat deux nouveaux records : être traîné sur 500 mètres par un cheval au galop et être traîné sur 582 mètres par un quad, le corps entièrement en feu.
Quand la nature s'emmêle
Roy Sullivan est surnommé “The Human Lightning Rod”. Ce garde forestier américain détient le record du monde du nombre de fois où une personne a été frappée par la foudre en ayant survécu. En effet, ce recordman très malchanceux a été frappé par la foudre à sept reprises. Les chances de se faire frapper sept fois par la foudre sur une période de 80 ans sont d’une sur un octillion (1 suivi de 48 zéros). Le dernier "coup de foudre" a eu lieu en 1977 mais n'a été validé qu'en 1983, suite à sa mort.
Augustin Ansart
et Raphaël Bertel, 2GTB
Le streetwear, une culture à part entière
Le streetwear est bien plus qu’un simple style vestimentaire : c’est un véritable reflet des cultures urbaines comme le skate, le hip-hop et le graffiti.
Tout a commencé dans les années 80 en Californie avec Shawn Stüssy, celui que l’on considère comme le père du streetwear. Des marques comme Stüssy et Supreme ont alors commencé à populariser ce look décontracté, entre confort et attitude.
Puis, dans les années 90, le phénomène a pris une ampleur internationale, notamment avec l’arrivée de marques comme Bape au Japon et l’explosion des collaborations entre artistes et créateurs.
En France, c’est dans les années 2000 que le mouvement devient vraiment incontournable, porté par des marques telles que Royal Wear ou Bullrot, qui ajoutent leur touche unique au style streetwear, né dans les années 70 aux États-Unis.
Aujourd’hui, le streetwear n’est plus seulement une tendance : c’est une culture mondiale, où luxe et mode de rue se mélangent, avec des collaborations entre des géants comme Nike et Louis Vuitton. Certaines stars comme Kanye West et Travis Scott ont contribué à la propagation du streetwear. Plus qu’un simple style, c’est devenu un moyen de s’exprimer qui trouve un écho chez les jeunes du monde entier, nous les premières.
Manon Villier, Fleur Bertrand, Margaux Cretelle, 2GTB
Stray Kids, le boys band qui fait du bruit jusqu’à Paris
Les Stay, le fandom officiel français des Stray Kids, ont appris récemment que le groupe sud-coréen se produirait dans deux concerts au Stade de France les 26 et 27 juillet 2025.
Après le succès rencontré avec l’album « Ate », le groupe de K-pop revient avec un nouvel album nommé « Hop » ainsi qu’une tournée mondiale qui a débuté à Séoul en Corée du Sud et finira à Rome en Italie. L’album « Hop » contient notamment les solos des huit membres : Bang Chan, Lee Know, Changbin, Hyunjin, Han, Felix, Seungmin et I.N. qui ont pour titre "Railway", "Youth", "Ultra", "So Good", "Hold my hand", "Unfair", "As we are" et "Hallucination", ainsi qu’une title track nommée "Walking on water" qui cumule plus de 38 millions de vues.
Pour rappel, les Stray Kids ont débuté le 25 mars 2018 avec neuf membres dans l’agence JYP Entertainment avec un premier album nommé ‘Mixtape’. Un an plus tard, le 28 octobre 2019, l’agence de production a annoncé le départ de Woojin, l'un des chanteurs du groupe, pour "raisons personnelles".
Laure Thorel, 2GTE
et Kenza Arid, TSTL
Directive 8020, 5ème épisode de l’anthologie The Dark Pictures
The Dark Pictures est une anthologie de jeux vidéo d’horreur interactifs et de survie dont le 5ème épisode, Directive 8020, sortira en fin d'année.
Dans les jeux vidéo The Dark Picture, nous incarnons plusieurs personnages dont la survie dépend de nos choix. Les scénarios sont souvent inspirés de films connus. Cette anthologie, développée par Supermassive Games, se compose déjà de quatre titres : Man of Medan (2019), Little Hope (2020), House of Ashes (2021) et The Devil in me (2022).
Directive 8020
Le cinquième opus de l'anthologie est prévu pour octobre 2025. Dans un futur lointain, les heures de l’humanité sont comptées. Nous jouerons une équipe d’astronautes qui part en quête d'une planète habitable à bord du vaisseau Cassiopeia. Les personnages trouveront refuge sur la planète Tau Ceti f mais s'apercevront rapidement qu'ils n'y sont pas seuls. Un organisme extraterrestre, capable de prendre l'apparence de n'importe qui, les traque.
Les nouveautés
Le jeu va bénéficier d'un nouveau gameplay, basé sur l’infiltration. C'est aussi le premier jeu de l’anthologie à être développé sur Unreal engine 5, un moteur puissant développé par Epic Game. Le personnage principal, Briana Youg, sera interprété par Lashana Lynch. Vivement la sortie !
Lubin Bessonnet, 2GTA
Pandora Hearts, une plongée au cœur de l'Abysse
Pandora Hearts est un manga de 24 tomes écrit et dessiné par le mangaka japonais Jun Mochizuki et édité par Ki-oon.
Le jour de la cérémonie du passage à l’âge adulte (15 ans) de Oz (personnage principal), des bourreaux masqués l’envoient dans un monde sombre nommé « l’Abysse ».
Ce monde est rempli de monstres, les « Chains ». Dans cette prison, Oz va rencontrer Alice (une Chain) qui lui propose de conclure un pacte pour le faire sortir.
Une fois libres, ils vont intégrer une organisation qui enquête sur les Chains, « Pandora Hearts », pour retrouver les souvenirs d’Alice qui a perdu la mémoire.
J’aime bien ce manga pour son intrigue intéressante et pour les caractères des personnages.
Marius Leleu Laborie, 1STL
Neptune, deviendront-ils célèbres ?
Témoignage
Lola Bazire, 2GTE, bassiste du groupe Neptune
Neptune est mon groupe de musique, nous sommes cinq : Eliott à la batterie, Michel et Noam à la guitare, la chanteuse Fadila et moi à la basse. Notre style de musique est du rock pop, grunge, style Nirvana, Radiohead etc. Nous répétons toutes les semaines dans la salle des fêtes de la gare du Havre.
Le groupe a vu le jour en avril 2024. Au départ, il n’y avait que Fadila et moi, puis Michel est venu aux répétitions et Neptune est né. Notre premier concert a eu lieu le 9 décembre 2024 au bar Eugénie, sous les acclamations du public.
Cela va faire deux ans que je joue de la basse, ce qui m'a permis de me découvrir une passion pour la musique. Neptune est mon premier groupe et j’adore répéter, donner des concerts et passer du temps avec mes amis. Jouer dans un groupe m'a aussi permis de vaincre ma timidité en me produisant devant beaucoup de personnes. J’espère que nous deviendrons aussi célèbres que Nirvana ou AC/DC pour pouvoir jouer sur de grandes scènes et avoir des millions de fans écoutant nos chansons.
En attendant la célébrité, nous avons pour projet de jouer le 21 juin à la Fête de la musique du Havre.
Lola Bazire, 2GTE
Une exposition pour ne pas oublier
Le site de Gaulle présente une exposition inédite sur la Seconde Guerre mondiale et la résistance au Havre.
Composée de 32 panneaux, cette exposition retrace l'histoire havraise des réseaux et des groupes de résistants, notamment les Francs-Tireurs et Partisans (FTP), en mettant en avant leurs actions, leurs sabotages, la répression qu'ils ont subie et les hommages qui leur sont rendus. Une section est également consacrée à la Libération, soulignant l'impact de ces hommes et femmes dans la lutte contre l'occupant nazi.
Le 27 janvier, une date symbolique en France et en Allemagne depuis 2002, marque la Journée internationale de la mémoire de l'Holocauste. Entre 1933 et 1945, près de six millions de Juifs ont été victimes du génocide orchestré par Adolf Hitler. Pour ancrer cette mémoire dans l'espace urbain, des Stolpersteine (pavés de mémoire) sont installées au Havre. Ces petits pavés dorés, créés par l'artiste Gunter Demnig, rappellent les noms et les destins des déportés.
La résistance havraise honorée
Parmi les figures marquantes de la résistance havraise, l'exposition met en avant Arthur Fleury. Résistant dès son plus jeune âge, il a participé activement à des opérations de sabotage contre les installations nazies. Arrêté en 1943, il a été interrogé et torturé avant d'être déporté à Auschwitz. Malgré des conditions inhumaines, il a fait preuve d'un courage exceptionnel et a cherché à soutenir ses compagnons d'infortune. Son parcours, retracé à l'aide d'archives, illustre le sacrifice de nombreux jeunes engagés dans la résistance. L'exposition évoque également Jean Loeb, né le 13 décembre au Havre. Arrêté puis déporté par le convoi n° 53 vers Sobibor (camp d'extermination), il faisait partie des 1 008 personnes embarquées, dont 118 enfants. Treize d'entre eux ont tenté de s'échapper, mais ont été repris et envoyés à Auschwitz. Jean Loeb, né le 13 décembre 1933 au Havre, a été gazé dès son arrivée à l'âge de 10 ans. Juste derrière le lycée, rue Léon Cassadour, se trouve l'ancienne maison de sa famille avec un pavé Stolpersteine juste devant.
L'exposition propose également des documents d’archives et des témoignages émouvants sur la vie au Havre sous l’Occupation, la clandestinité et les actes de résistance qui ont permis de lutter contre l’oppression. Les visiteurs peuvent ainsi découvrir des lettres de résistants, des photographies et des objets ayant appartenu à ces héros méconnus.
Un devoir de mémoire
En proposant cette exposition, le lycée Jeanne d'Arc participe à la transmission de la mémoire et sensibilise les élèves à l'importance du devoir de mémoire. Cet événement rappelle que la lutte pour la liberté a nécessité le courage et le sacrifice de nombreuses personnes, et que leur engagement ne doit jamais être oublié. Grâce à cette initiative, les jeunes générations peuvent comprendre l'impact de ces événements sur notre société et mesurer l'importance de préserver la mémoire collective.
Thibaut Grégoire
et Gabin Morel, 2GTC
La littérature post-apocalyptique : l'humanité face à l'effondrement
Le roman post-apocalyptique explore des mondes dévastés où l’humanité lutte pour survivre après un cataclysme. Ce genre interroge notre société sur des enjeux contemporains, tout en plongeant le lecteur dans un avenir terrifiant.
Le roman post-apocalyptique ou post-nucléaire est un sous-genre de la science-fiction. Le point de départ de toute œuvre post-apocalyptique est que le monde tel que nous le connaissons s’est effondré pour différentes raisons telles qu’une invasion de zombies, des chutes de météorites, une épidémie, une invasion extraterrestre ou robotique, une crise économique ou environnementale ou encore une guerre nucléaire. Nous partons à la découverte de ce nouveau monde de désolation où les survivants luttent pour s’adapter et reconstruire une société nouvelle.
La littérature post-apocalyptique puise largement son inspiration dans la Bible, où plusieurs récits dépeignent Dieu envoyant des catastrophes et calamités pour punir l'homme de ses péchés.
Une critique de notre monde
Ce genre littéraire critique profondément notre société, tout en offrant au lecteur une réflexion sur la nature humaine et en le confrontant à l’angoisse de sa propre fin. Il nous sensibilise à des problématiques de notre temps, telles que le réchauffement climatique (Le Procès de l’homme blanc, de Yann Quero), les conséquences d’une guerre nucléaire (Le Dernier rivage, de Nevil Shute) ou encore l’absence d’un élément essentiel à la survie humaine (Ravage, de René Barjavel).
Il existe aussi des fictions inspirées de jeux vidéo comme Resident Evil, Frost-Punk ou encore The Last Of Us qui permettent à des gamers de prolonger le plaisir du jeu par la lecture d’un roman dans un univers post-apocalyptique souvent infesté de zombies.
Lire un roman post-apocalyptique permet au lecteur de réfléchir aux fragilités de notre société, d'explorer des scénarios extrêmes et de s'évader dans un univers de survie tout en affrontant ses propres peurs et angoisses. C’est aussi un moyen d'appréhender les enjeux écologiques, sociaux ou politiques de manière intense et captivante.
Bibliographie sélective : Seuls (Fabien Vehlmann), La Guerre des mondes (HG Well), Word war Z (Max Brooks), Le Meilleur des mondes (Aldous Huxley).
Wallerand Michelet, 2GTA
