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N° 2 - Décembre 2018 | http://lyceejean23.eu/ |
Vie en ville et en campagne ?
Rencontre de Benjamin, Yvetotais, et d'Elsa, Bliquetuitaise, afin de comparer leur organisation, scolaire et extra-scolaire.
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Les voyages de fin d'année scolaire
Retour sur les voyages de la fin d'année scolaire précédente.
De la Pologne à la Chine, en passant par la Loire, (re)découvrez les endroits visités par les élèves en 2017/2018.
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Taper le ballon pour le téléthon
Le lycée organise un tournoi de football pour le téléthon.
Innover pour guérir
Le téléthon est organisé en France depuis plus de trente ans par l'Association française contre les myopathies (AFM) dans le but de recueillir des fonds pour financer la recherche médicale sur les maladies rares.
Le mot "téléthon" vient de la contraction des mots télévision et marathon. L'image du marathon représente l'idée que le chemin sera long mais qu'en se soutenant mutuellement, nous pouvons arriver à quelque chose de grand.
L'évènement caritatif est diffusé à la télévision avec le soutien de nombreuses célébrités tel Pascal Obispo l'année dernière d'où le mot-valise "téléthon".
Le spectacle est retransmis chaque année lors du premier week-end du mois de décembre.
La plus grosse collecte populaire au monde
Le téléthon regroupe environ 3 % des dons annuels des français, ce qui en fait la plus grosse collecte populaire au monde. L'année dernière, l'association a reçu un total de 90 millions d'euros.
Le lycée participe
Le lycée Jean XXIII d'Yvetot organise des tournois de football depuis plusieurs années, à l'instar de l'opération sucres d'orge ci-contre, pour récolter des fonds pour ces associations. Le tournoi aura lieu la veille des vacances de Noël au gymnase lors d'une journée plus ou moins festive organisée par le lycée. Des équipes s'affronteront pour remporter l'or.
Paul LAURENT
La place de l’autre…
En ces temps parfois troublés dans lesquels la notion de harcèlement est souvent galvaudée, j’attire l’attention de tous sur l’importance accordée à autrui.
Oui, nous sommes tous différents et, bien que ce ne soit pas faute de le répéter, il est fondamental de l’entendre et le comprendre. Ces différences sont des richesses et plutôt que de s’opposer, en tombant dans la compétition, il est nettement plus profitable de s’entraider.
Quoi de plus gratifiant de constater les progrès de l’autre grâce à votre action ? Être satisfait de soi car le travail accompli a été source de progrès reste bien sûr un plaisir, mais lorsque celui-ci est partagé, il est décuplé.
"Attentif à l'autre"
Dans un ouvrage récent, [1] j’ai pu lire que l’entraide ou la coopération serait la modalité de progrès privilégiée des espèces vivantes. Naturellement, intrinsèquement, les humains ont cette faculté, ce qui a été prouvé après plusieurs expériences avec de très jeunes enfants : dans une pièce l’enfant est en train de jouer, un adulte est proche de lui et fait tomber un objet qu’il a du mal à récupérer. L’enfant vient alors naturellement et spontanément l’aider.
Les conclusions de ces expérimentations nous démontrent que chacun a en lui cette attention portée à l’autre, mais force est de constater que malheureusement cette qualité s’estompe voire disparaît parfois. Que chacun soit attentif à l’autre et fasse œuvre d’empathie, la capacité de s’identifier à autrui, apporterait moult bienfaits.
Nous avons, vous avez, tous des talents, il est important de les développer, de les faire fructifier pour les partager et non de les enterrer. Relisez la parabole des talents (Matthieu 25, 14-30) pour vous éclairer sur ce qui vous est donné.
Bruno SOURICE, Chef d'établissement
[1] Servigne, P., Chapelle, G. (2017). L’entraide - L’autre loi de la jungle. Ed° Les liens qui libèrent.
Notes de lecture : https://journals.openedition.org/edso/2930#notedelecture-2930
Mickael, Irma et les autres
Ces dernières années, la puissance des ouragans, comme toutes les catastrophes naturelles, augmente. Et chaque fois, les dégâts sont plus importants. Face à ces destructions de plus en plus massives, le monde s’inquiète. A quoi sont-ils dûs ? Comment lutter ? Peut-on vraiment lutter ?
Octobre 2018, Sud-Est des Etats-UnisL'ouragan Mickael s’éloigne de la Floride, laissant derrière lui plusieurs dizaines de morts et des Etats ravagés. De puissance 4 sur l’échelle de Saffir-Simpson, cet ouragan figure dans le top 4 des plus venteux jamais connus aux Etats-Unis.
Cette puissance élevée n’aurait pas été alarmante si Mickael avait été le seul gros ouragan de ces derniers temps ; seulement, ce n’est pas le cas. Irma, en 2017, de niveau 5, Katrina, en 2005, de niveau 5 également, Haiyan, typhon (comme un ouragan, mais dans le Nord-Ouest du Pacifique) de catégorie 5 aussi. Ces cyclones inquiètent les météorologues et nous alertent sur la température des océans. En effet, pour qu’un ouragan (appelé aussi typhon, ou cyclone pour l’océan Indien et le Pacifique Sud) se forme, plusieurs conditions sont nécessaires. Des vents qui vont tous dans le même sens et surtout un océan chaud.
Cette chaleur créé de l’évaporation qui, additionnée à la condensation, forme de gros nuages très pluvieux ; ensuite, viennent les vents qui font tourner les nuages grâce au mouvement de rotation de la Terre (force de Coriolis).
Réchauffement climatique
C’est donc le réchauffement des océans qui serait, en partie, à l’origine de la puissance croissante des ouragansLa fonte des glaciers, provoquant une montée des eaux, explique aussi ce phénomène.
La température de l’eau augmentant toujours suite au réchauffement climatique les scientifiques prédisent et craignent de plus en plus d’ouragans violents.
Diane POLLET, Seconde W
Mucoviscidorge et sucres d'ose
Pour aider la recherche sur la mucoviscidose, le lycée Jean XXIII vend des sucres d'orges.
Une maladie génétique
La mucoviscidose est une maladie génétique ayant pour résultante, entre autres, l'obstruction des voies respiratoires qui apparaît comme le principal et plus grave symptôme. Elle entraîne, en outre, des troubles digestifs dus à une insuffisance pancréatique mais aussi des effets dramatiques comme la faible espérance de vie..
Une cause nationale
Cette maladie a été popularisée notamment par le gagnant de la Star Academy Grégory Lemarchal, décédé en 2007 des séquelles de la mucoviscidose. Il a largement vulgarisé cette maladie auprès grand public avec l'aide de son ex-compagne Karine Ferri, parraine de l'association Grégory Lemarchal, créée par les parents et la soeur du chanteur.
"Sauver des vies "
Grégory Lemarchal s'est toujours battu durant sa carrière pour faire oublier sa maladie et chanter normalement. L'association finance la recherche médicale pour la mucoviscidose pour réussir à octroyer une greffe pulmonaire aux malades et sensibiliser au don d'organes pour sauver des vies, "pour que plus jamais la mucoviscidose ne nous arrache ceux qu'on aime", explique Laurence Lemarchal, la mère du chanteur.
Une démarche solidaire
Le lycée Jean XXIII propose depuis deux ansl'achat de sucres d'orge pour financer la recherche médicale pour la mucoviscidose. Achetable par unité ou lot de plusieurs sucres d'orge, chacun coûte 0,50 € pour cette bonne action. Tous les produits sont disponibles à l'achat au bureau des surveillants.
Un exemple à suivre
Jérémy Montier, élève en 1ère S1 en a acheté un nombre conséquent à offrir à sa famille et ses amis. Un exemple à suivre !
Paul LAURENT
& Louis VERZURA
La force de nos différences !
Mme Sandrine Guillon, psychologue spécialisée dans les troubles mentaux, a accepté d'intervenir dans chaque classe de seconde du lycée Jean XXIII d'Yvetot afin de parler de l'autisme. Utilisant des illustrations enfantines afin de vulgariser cette différence qu'elle refuse de décrire comme un handicap, Mme Guillon explique qu'il s'agit d'un problème de sociabilisation : "Il faudrait plutôt relativiser plutôt que de discriminer. Ou, pire, prendre ces enfants en pitié", dit-elle.
À travers les témoignages vidéo, elle transmet un message fort, décrypte le quotidien de ces individus. Tout en faisant un travail de prévention, cette spécialiste développe des éléments intéressants, comme la perception de ces enfants et leurs réactions devant certaines situations.
La spécialiste décrit également les échelles de l'autisme, et les différents niveaux de détection de ce trouble. Contrairement aux idées reçues, l'autisme ne prend pas qu'une seule forme, et peut parfois prendre des années avant d'être détecté . Retraçant le parcours de ces enfants différents, , Mme Guillon donne une véritable leçon de vie et apprend que, derrière les mots, il y a des êtres humains qui sont cachés derrière cette grande façade que l'on appelle autisme.
Erwan GUEUDIN,rédacteur en Seconde Z.
L'AVS du lycée se confie au Jean'rnal
Natacha, AVS au lycée Jean XXIII, a accepté de donner une interview exclusive au Jean'rnal afin de nous parler plus en profondeur de sa profession.
Interview
Natacha, AVS au lycée Jean XXIII d'Yvetot
Pouvez-vous vous présenter vous et votre métier en quelques mots ?
C'est très simple : je m'appelle Natacha Heuzé, et je suis auxiliaire de vie scolaire (AVS). C'est à dire que je viens dans des établissements scolaires afin d'aider les élèves en situation de handicap dans leur parcours pour qu'ils puissent être autonomes plus tard dans leur vie.
Il s'agit d'un métier très particulier, étant donné qu'il repose beaucoup sur de l'adaptation en fonction du handicap, car les situations sont très diverses ainsi que variées et il faut rapidement improviser afin d'être la plus efficace dans mon aide.
Quel a été votre parcours scolaire et professionnel ?
J'ai un niveau bac, mais je n'ai pas eu le diplôme -bien sûr, j'ai eu mon brevet des collèges-. Je me suis lancée tôt dans la vie active, et cela ne m'a absolument pas empêché d'exercer dans ce métier, même si j'avoue que j'éprouve un petit peu plus de difficultés ici que dans d'autres établissements comme le collège ou l'école primaire. Bien sûr, cela ne me freine pas dans mon activité et j'arrive à m'occuper des enfants comme il se doit.
Concernant mon parcours professionnel, j'ai en premier lieu été dans des foyers afin de m'occuper des enfants en situation de handicap , puis je fus animatrice en centre équestre par la suite, pour finir avec des établissements scolaires. J'ai en premier lieu été dans des écoles primaires, puis au collège, et enfin ici, au lycée Jean XXIII . Et concernant les classes, j'ai pratiqué du CP jusqu'à la 3e avant de me lancer au lycée.
Pour ce qui est du recrutement, je postule simplement en donnant mon profil et en faisant part de mes expériences ainsi que de mes motivations altruistes, et c'est de cette façon que j'ai réussi à trouver deux postes pour le même métier. En effet : je m'occupe également d'autres élèves dans d'autres établissements scolaires, et c'est de cette façon que je gagne ma vie.
Quelle est votre principale difficulté, dans cette profession ?
Elle réside principalement dans le fait de découvrir l'élève ainsi que son handicap. Une fois ceci fait, on arrive à s'adapter et ça part tout seul, mais c'est quand on communique avec lui pour la première fois et qu'on se retrouve nez à nez avec la situation que la difficulté est la plus intense.
Par exemple, j'ai eu autrefois une expérience avec une jeune fille qui avait un bras droit qui n'était pas fonctionnel : c'est à dire qu'elle ne pouvait plus le bouger, et qu'elle devait écrire avec sa main gauche pour apprendre, chose très difficile pour elle étant donné qu'elle était droitière de naissance et que son cerveau dirigeait ses activités de la main droite avant que ce dernier ne soit paralysé.
Et bien que j'ai eu un peu de mal au début à cause de la découverte de ce dernier, constater que c'est une réussite et qu'elle se porte bien -elle est actuellement en 5e et elle me donne parfois de ses nouvelles- reste une fierté personnelle, et cela prouve que rien n'est impossible dans ce métier.
De quel élève vous occupez-vous, au lycée Jean XXIII ?
Actuellement, je m'occupe d'un garçon en premièreS nommé Martin H, et hormis dire qu'il s'agit d'un élève autiste qui est fort intelligent avec un fort potentiel dans les matières scientifiques, je ne m'aventurerais pas plus loin, afin de préserver son anonymat.
Sa différence ne l'empêche pas d'être débrouillard dans la vie, et bien qu'il ait du mal à se trouver des amis dans la cour de récréation, il reste toutefois un excellent élève une fois en classe, et j'ai parfois un peu de mal à le suivre quand il fait ses devoirs. Cela prouve bien que, contrairement aux idées reçues, être handicapé ne signifie pas être bête ou, pire, mauvais à l'école, il faut donc relativiser un peu par rapport à cela.
Erwan GUEUDIN, rédacteur en Seconde Z.
Conférence de Josef Schovanec au Lycée Jean XXIII
A l’occasion d’une journée pédagogique de fin d’année, le lycée Jean XXIII a eu l’honneur de recevoir, jeudi 14 juin 2018, Josef Schovanec. Cet écrivain, autiste de haut niveau, milite en faveur des droits des personnes avec Autisme en France.
Eduquer c’est conduire hors de…
Devant un public d’enseignants attentifs, Josef Schovanec pose une problématique essentielle : est-ce que l’on considère que les personnes dites « spéciales » ont une place dans la société ? En effet, les enfants d’aujourd’hui seront les adultes de demain. Eduquer, c’est apprendre à devenir autonome et à s’insérer dans la société. Ceci est valable pour n’importe quel enfant, le jeune autiste y compris. Josef Schovanec montre combien la méconnaissance de l’autisme, encore trop répandue en France, ne permet pas ce processus alors que tout enfant doit avoir accès aux apprentissages : il n’y a pas d’enfants autistes « irrécupérables » « voués à la poubelle » d’après Josef Schovanec.
Favoriser l’inclusion des élèves autistes à l’école dépend donc d’un choix politique fondamental. La loi du 11 février 2005 souligne le droit de scolarisation de tout enfant en situation de handicap.
L’enfant autiste doit tout apprendre
Qu’est-ce que l’autisme ? Josef Schovanec expose, avec humour, quelques principes permettant de comprendre le fonctionnement autistique. L’élève autiste effectue à l’école un double cursus : scolaire et social. Ce qui est intuitif et évident pour n’importe quel élève dans ses relations avec les autres ne l’est absolument pas pour le jeune avec autisme. Par exemple, il ne comprend pas l’ironie, il ne sait pas mentir, il prend tout propos au premier degré. A cela s’ajoutent des aspirations que les non autistes n’ont pas, une manière de s’exprimer qui ne correspond pas à un niveau de langue utilisé sur la cour de récré.
Il est donc souvent rejeté et l'objet de moqueries.
Prendre en compte la spécificité autistique
Et avec les enseignants ?
Josef Schovanec fait référence à plusieurs reprises à sa propre expérience et à l’appréciation trop souvent répétée par ses maîtres : « il n’est pas entré dans les apprentissages ». Il rappelle qu’1 % de la population française est autiste donc un enseignant est régulièrement confronté à la question de l’autisme.
L’enfant autiste a un fonctionnement intellectuel différent dont l’école doit tenir compte. Des adaptations et des aménagements peuvent lui permettre de progresser et de faire un parcours scolaire tout à fait remarquable : des consignes explicites et simples, la possibilité d’avoir un emploi du temps « allégé » du fait d’une extrême fatigue. En effet il est régulièrement en surcharge, sensorielle, émotionnelle et cognitive. Il présente des difficultés attentionnelles et d’autres troubles (dyslexie, dyspraxie… par exemple).
Josef Schovanec relate son parcours de vie personnel : l’expérience de la camisole chimique, des troubles du comportement alimentaire, la dépression, le suicide de plusieurs camarades autistes.
Et l’Etat ?
Josef Schovanec met l’accent sur l’absence de solutions proposées par l’Etat. Les enseignants sont seuls et ne sont pas préparés, dans leur cursus, à intervenir dans des classes « neurologiquement diverses ». Par conséquent, l’enfant autiste est trop souvent victime d’une incompréhension voire d’un délaissement de la part de ses enseignants. C’est pourquoi, les enseignants doivent apprendre à travailler avec l’AVS (l’Auxiliaire de Vie Scolaire) de l’élève autiste, faire preuve de bienveillance et surtout de bon sens. En effet, de petits moyens mis en place peuvent tout changer. Ils ne perdent pas leur temps en aidant l’élève autiste car ce qui est valable pour lui l’est nécessairement pour un autre élève en difficultés. Josef Schovanec montre combien les personnes autistes peuvent atteindre un niveau de performance que beaucoup d’entreprises recherchent aujourd’hui : leur sens du détail, une connaissance immense et précise de leur domaine en font des experts redoutables pour les concurrents.
Le lycée Jean XXIII s’engage
En accueillant Josef Schovanec, le lycée Jean XIII souligne sa volonté à s’engager davantage pour une meilleure inclusion des jeunes autistes en milieu ordinaire. L’établissement a déjà pris de nombreuses initiatives au cours de l’année scolaire : intervention du CRAHN (Centre de Ressources pour l’Autisme de Haute Normandie) et d’une psychologue pour sensibiliser les jeunes à l’autisme. C’est donc à des enseignants motivés et sensibles à la question du handicap que Josef Schovanec s’adresse. Son intervention n’aura pas laissé indifférent. Josef Schovanec a surmonté bien des épreuves. Il parcourt désormais le monde entier et intervient régulièrement sur les chaînes de radio et de télévision.
Elisa ANGOT-FORSTER,Professeur de Philosphie
au Lycée Jean XXIII

"C'est la sophrologie qui va m'aider à trouver cette voie"
Dans cet article, je vais vous raconter l'atelier sophrologie au lycée Jean XXIII. Un atelier que j'ai testé pour vous.
La sophrologie est une discipline qui consiste à aller chercher au plus profond de soi, sa petite voie intérieure. C'est en quelque sorte un moment de calme et de sérénité avec soi-même. J'ai commencé cet atelier il y a plus d'un an maintenant. Lors de la première séance, je me suis sentie frustrée. Je n'avais ressenti aucun résultat sur mes émotions, sur ma conscience.
Les séances ont passé et me voilà arrivée cette année, en Première. Une année qui nécessite calme et concentration. La sophrologie est une méthode qui aide à construire une vie harmonieuse, entre autre une vie harmonieuse avec soi-même et avec les autres. C'est un moyen de mieux communiquer et de résoudre des conflits rencontrés au quotidien, qu'ils soient affectifs, relationnels ou familiaux.
La sophrologie permet d'adopter une attitude nouvelle face à l'angoisse et aux difficultés, aux obstacles rencontrés dans la vie. C'est une sorte de reconnexion à nous-mêmes.
Au début des séances, il était très difficile pour moi de me relâcher, de rentrer dans ma carapace. Mais au fur et à mesure des séances, j'ai évacué toutes les émotions, tous les sentiments qui me travaillaient et c'est alors que la phase de "relaxation" est apparue en moi.
En état de "relaxation", il n'y a pas de limites, pas de passé, pas de regrets et surtout pas de craintes. C'est une complète reconnexion avec notre petite voie intérieure, que nous avons tous tendance à étouffer. J'apprends à mieux me connaître à chaque séance de sophrologie. Je tiens secrètement un petit carnet que je remplis à la fin de chaque séance, simplement pour faire un résumé de tous mes ressentis.
Il y a des séances où je me suis sentie plus angoissée que d'autres, lors desquelles j'ai eu du mal à me détendre. Puis des séances durant lesquelles j'ai pu tout remettre à zéro et reprendre les cours de l'après-midi en toute concentration.
Cette discipline est un moyen pour moi de lâcher prise, et de me donner plus confiance en moi. C'est lors des séances que je m'accepte dans toute mon entièreté, tous mes complexes deviennent de simples petits détails. Avec une détente globale de mon corps et de mon esprit, je suis enfin prête à vaincre mes tensions émotionnelles.
Ce que j'essaie de faire en ce moment, ce qui ,je pense, va me prendre du temps , c'est de m'écouter moi-même avant d'écouter les autres. Une fois que nous aurons tous, vous et moi, acquis ce petit pas, je serais prête à affronter n'importe quel obstacle rencontré.
C'est la sophrologie qui va m'aider à trouver cette voie.
"En inspirant, je calme mon corps, en expirant je souris, et en me réveillant je reprends sereinement les rênes de ma vie "(Jacques Salomé)
Je vous invite vivement à venir essayer, ne serait-ce qu' une seule fois. Faire cette expériencede s'écouter soi-même, peut-être même de se séparer du monde réel pendant une simple petite heure.
Attention, la sophrologie ne fera pas de miracles en une séance. Mais cette seule petite séance vous permettra de vous détendre et ne pensez qu'à vous.
Colombe TACK, première S2
Ville et campagne, quelle vie pour les élèves ?
Comparaison de l'organisation d'un élève vivant en ville et de celle d'une élève vivant à la campagne.
Quand on vit à la campagne, on a l'habitude de prendre le bus tous les jours, matin et soir, et de rentrer relativement tard chez soi.
Cependant, à quel point le mode de vie est-il différent entre un élève vivant en ville et un autre vivant à la campagne ?
Les rédacteurs du Jean'rnal ont rencontré deux élèves de Première.
Benjamin, habitant à Yvetot, et Elsa, vivant aux alentours d'Arelaune en Seine, afin de pouvoir les interroger sur leurs habitudes et ainsi comparer leur organisation dans la vie.
Le matin
Benjamin démarre habituellement une journée de cours en se levant à 7h30, lorsqu'il commence à 9h20 ou à 8h20, étant donné qu'il met sept minutes pour venir au lycée à pied.
Elsa, de son côté, a l'habitude de se lever à 6h15, qu'importe l'heure à laquelle elle commence les cours.
Elle doit prendre le bus à 6 h54, et ainsi arriver au lycée à 8h00.
Tous les deux suivent ensuite une matinée de cours semblable.
À midi
Lorsque vient l'heure de manger, Benjamin rentre chez lui afin de pouvoir se sustenter, tout en profitant de sa pause pour jouer à la console.
Elsa, elle, reste au lycée et mange au self avec ses amis, puis s'occupe en jouant aux cartes ou en allant au CDI.
Les deux retournent ensuite en cours.
Après les cours
Lorsque les cours sont finis, Benjamin rentre chez lui en cinq minutes, tandis qu'Elsa met au moins une heure à rentrer chez elle. Voire, deux lorsqu'elle finit à 15h18, en raison de l'absence de bus desservant la Presqu'île de Brotonne avant 16 h40.
Et les activités extra-scolaires ?
Si Benjamin souhaite pratiquer une activité extra-scolaire, il peut la choisir sans forcément se soucier des horaires, étant donné qu'il peut y aller assez facilement à pied et qu'il est assez simple pour ses parents d'aller le récupérer.
Elsa, lorsqu'elle souhaite pratiquer une activité extra-scolaire, doit nécessairement faire attention aux horaires, afin que ses parents n'aient pas à l'y emmener et qu'elle ne rentre pas trop tard chez elle pour faire ses devoirs.
Des sorties entre amis ?
Quand Benjamin souhaite organiser une sortie avec des amis, il peut le faire sans avoir à déranger ses parents.
Il habite à côté de lieux de sortie, tels que le cinéma, et il peut donc s'y rendre assez facilement. Ce sont plus certains de ses amis qui ont des difficultés à participer aux sorties.
Elsa, elle, doit se mettre d'accord avec ses parents, pour un horaire d'arrivée et un horaire pour le retour, afin que ces derniers puissent s'organiser.
De ce fait, elle cherche à réduire ses sorties afin de ne pas trop les déranger.
Et que pensent leurs parents du permis de conduire ?
Là où les parents de Benjamin estiment que le permis de conduire n'est pas nécessaire, étant donné qu'il peut se débrouiller sans, ceux d'Elsa voient une priorité dans l'obtention de ce dernier, afin qu'elle puisse se déplacer sans trop les solliciter durant ses études post-lycée.
Justine CLAEYSSENS.
Première L-ES
A Taiwanese at school !
Interwiew Nora Wen, student taiwanese
This year, we are very lucky to count Nora, a Taiwanese student, among us. To know a little bit more about her, we had interviewed her.
Interview of Nora Wen, Student Taiwanese
Is it an exchange program ?
Yes, it's an exchange program named Rotary
Why have you chosen France ? Why Normandy ? Why this school ?
Because in 2016, my sister went to Bordeaux in an exchange just like me, and she told me how good France is. So it made me want to come in France. It's Rotary that chose where I go.
Why have you chosen to do one year of school in France ?
Because, one day, my father told me that I had a chance to go study in a foreign country. I immediately agreed because it was my dream
How was it organized ?
Last year, I had a trainining in Taïwan for one year. During this year, we had a lot of tests. At the end of the year we were given all the results to choose which country we could go.
Was it difficult to adapt yourself at French organisation ?
At first time, I was really worried about coming to France. But French people have always helped me a lot and have taken care of me, so is not very difficult now.
Have you improved your French ?
At Taïwan, I had learnt some French . About three months and I'm also learning French now. I'm trying to improve it.
Do you feel integrated with the other students ?
Yes, they are always willing to talk to me and I feel very happy for that.
Do you like this exchange program ?
Yes,I learnt a lot of things what Ididn't know.
Was it difficult to lose all your landmarks from Taïwan, your friends and all that ?
Yes, I really miss my friends in Taïwan and also my family. But the thing I miss the most is the food from Taïwan.
By Justine CLAEYSSENS.
Première L-ES
Rencontre avec la Nouvelle-Zélande
En septembre, les Kiwis ont débarqué au lycée Jean XXIII, retour sur une expérience mémorable
Dans le cadre d’un échange avec des élèves de Terminale de Jean XXIII, dix-neuf néo-zélandais accompagnés de trois professeurs ont atterri en France samedi 19 septembre. Ils ont séjourné treize jours en Normandie chez leur correspondant avant de rester une semaine de plus dans la capitale.
Ce court séjour leur aura tout de même permis de se remplir la tête de souvenirs, de tisser de belles amitiés et de découvrir leur amour pour la baguette et les pains au chocolat. Accueillis à la mairie d'Yvetot pour un pot de bienvenue, ils n'étaient pas seulement attendus avec impatience au lycée mais bien dans la ville entière.
De Veules-les-Roses à Etretat en passant par Honfleur ou Giverny, les amis des lycéens, les kiwis, ont profité des week-end au sein de leur famille d’accueil pour partir en escapade sur les routes normandes. Durant la semaine, ils ont profité de nombreuses activités mettant l’accent sur la découverte des coutumes et de l’histoire française mais également sur l’ouverture de soi à l’Autre. Au moins autant que la visite de Rouen ou du Mont-Saint-Michel, les trois jours partagés avec les élèves au sein du lycée les auront particulièrement marqués. Au programme : un atelier cuisine, un cours sur la Grande Guerre et un match de foot organisés par les professeurs du lycée.
Leur lovely accent et leur bonne humeur débordante ont sûrement fait fondre les jeunes Yvetotais lors de l’English Club ou de la présentation qu’ils leur ont offert lundi 24 septembre. Dans un premier temps, c’est un professeur qui a proposé à tous les élèves de Terminale un exposé sur l’art Maori. Après un concours de dessin, ce fut au tour des élèves néo-zélandais de présenter, à l’ensemble du lycée cette fois-ci, leur pays et ses particularités. Quiz, chansons traditionnelles et l’incontournable haka, ce moment de partage et d’échange entre les deux cultures a été très apprécié de tous... peut-être grâce à la dégustation de bonbons, the icing on the cake de la fin d’après-midi !
Après un séjour qui restera dans les mémoires de tous, ils ont quitté le lycée jeudi 7 octobre. Beaucoup de larmes au moment du départ... heureusement, en février prochain, ce sera au tour de vingt élèves de Terminale de s’envoler pour Auckland. Et pour ceux qui n’ont pas eu la chance de participer au projet, un nouvel échange sera organisé dans quelques années.
Maëlle HEDOUIN, Terminale ES
Voyage en bourgogne des Secondes
Un séjour d'intégration a été organisé pour quatre classes de seconde du lycée Jean XXIII d'Yvetot.
Reportage
Les classes de seconde du lycée Jean XXIII ont effectué du 17 au 21 septembre 2018 une sortie d’« intégration » en Bourgogne, accompagnés de plusieurs professeurs dont, par exemple, Aline Moreau et Guillaume Dando.
Ce séjour a servi à renforcer la cohésion interclasses et l’union des élèves, et les visites ont ajouté un intérêt pédagogique et culturel à ce voyage. Deux groupes de deux classes se sont donc succédé sur trois jours chacun. Ils ont eu un programme chargé.
Partis à l’aube, les élèves et professeurs ont pu profiter d’un beau temps pour visiter le château de Druyes-les-Belles-Fontaines. Ce site fortifié est restauré par des passionnés qui le font revivre deux fois par an en proposant des activités et des festivités en rapport avec le Moyen-Age. Le deuxième jour, dans un site naturel protégé, des activités de plein air ont été proposées : parcours d’orientation en forêt, beach-volley, canoë et baignade ont permis aux élèves de profiter de ce temps pour mieux se connaître, se défouler et se créer de merveilleux souvenirs. Après cela, ils ont pu découvrir le château de Guédelon. Ce château est en fait en construction, il est construit avec les méthodes et les matériaux du moyen-âge, dont le taillage de pierre, la charpenterie et la maçonnerie de l'époque. Ce projet original et pédagogique a vu le jour grâce à une équipe de passionnés et de bénévoles. Une activité taillage de pierre a été proposée aux élèves et ils ont pu repartir avec leur réalisation en argile
Hospices de Beaune
La dernière matinée avant le retour des lycéens à Yvetot,ce sont les Hospices de Beaune qui s'offrent à leurs yeux émerveillés. En effet, la magnifique toiture de cet édifice se voit de loin et donne envie de le visiter.Il fut la résidence des Ducs de Bourgogne, magnifique construction gothique aux galeries de bois fondée au XVème siècle par le chancelier Nicolas Rolin et sa femme. La visite riche en informations a plu à l'ensemble des élèves.
Les élèves du lycée ont été accueillis dans une auberge de jeunesse. Celle-ci possédait une très grande cour et de nombreux locaux dans lesquels il était possible de se réunir et de partager. Les élèves ont apprécié cet espace qui leur laissait beaucoup de liberté. Il y avait aussi une ferme pédagogique, un centre d’équitation, un terrain de foot et de grands dortoirs. L'accueil de l'équipe de l'auberge a été sensationnel, le personnel était à l'écoute des uns et des autres essayant toujours de satisfaire les demandes des élèves. La cuisine s'adaptait aux régimes alimentaires de chacun. La dernière soirée fut particulièrement appréciée des élèves. La directrice de l'auberge de jeunesse avait allumé un feu de camp autour duquel les élèves ont joué à des devinettes musicales, dansé et parachevé de sceller les bases de belles amitiés et celles d’une belle année prometteuse pour tous !
Camille QUENET,2nd W
Les lycéens à Beijing !
Chaque année, le lycée Jean XXIII propose aux élèves, la possibilité d'effectuer un voyage linguistique, culturel et pédagogique en Chine.
Reportage
En avril dernier, 24 élèves de terminales et de premières ont séjourné une dizaine de jours sur le continent asiatique, accompagnés par leurs deux professeurs de chinois, Hong Yang Zhao et Yu Carpentier Dong, ainsi que le chef d'établissement du lycée Jean XXIII, Bruno Sourice.
Impatients et curieux, les lycéens sont arrivés à Beijing puis ont été acheminés par bus vers Taiyuan, lieu où a débuté leur excursion. Malgré la fatigue, les élèves ont dans un premier temps, visité la métropole en autocar et se sont rendus au musée "Shanxi Museum" abritant des reliques culturelles et des livres anciens... Une visite leur permettant de se familiariser avec la culture asiatique.
De plus, les adolescents ont pu découvrir, le temps d'une journée, la vie d'un étudiant chinois. Au sommaire : un cours de flûte traditionnelle, une présentation sur le rituel du thé, un déjeuner avec les élèves... Afin qu’ils portent un regard sur les différences culturelles et éducatives entre l'Europe et l'Asie. Chaque élève a eu le privilège d'être accueilli le temps d’une soirée au sein d'une famille.
Après la visite de Taiyuan, les élèves ont pu monter à bord du TGV en direction de "Ping Yao", village traditionnel non-loin de Beijing. Sur l’intervention d’un guide, ils ont parcouru l'Histoire de ce village, son architecture typique ainsi que ses ruelles commerçantes ornées de lanternes rouges. Ce soir-là, chaque élève a rejoint sa "Siheyuan", les maisons traditionnelles chinoises, le temps de se reposer jusqu'à la prochaine visite : la Grande Muraille. Nombreux étaient ceux qui rêvaient de gravir les marches de cette merveille. Grâce à ce voyage, leur souhait a pu se concrétiser. Après une heure de bus à travers les paysages vallonnés, le groupe a pu découvrir cette incroyable architecture qui sépare la Chine de ses pays frontaliers. Enfin les étudiants ont visité la Cité Interdite épris par cette nostalgie de devoir repartir.
Ce séjour, qui restera gravé dans leur mémoire, leur aura permis de découvrir une partie de l’Histoire de ce pays et d'explorer la vie quotidienne chinoise. A leur retour les élèves étaient enchantés, décidés à y retourner.
Valentin MULOT, Terminale ES
Des lycéens dans les camps de la mort
Les élèves des classes de 1ères du lycée Jean XXIII se sont rendus en Pologne du 24 au 27 mars 2018. Durant ce séjour, ils ont visité un camp de concentration, la ville de Cracovie et une mine de sel.
Visite du camp d'Auschwitz-Birkenau
Les lycéens de Jean XXIII ont, sur deux jours, visité le camp d'Auschwitz-Birkenau, qui couvre près de 191 hectares. Pendant la seconde guerre mondiale, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau était le plus grand camp de Pologne où des milliers de juifs ont péri. En juillet 1947, ce lieu devient le Musée National Auschwitz-Birkenau. Dans un premier temps, les élèves ont découvert le camp d'Auschwitz I avec sa porte d'entrée, ses bâtiments accueillant différentes expositions, le mur des fusillés, la place des appels et les chambres à gaz. Puis, ils se sont attardés dans le camp Auschwitz II-Birkenau ; un vaste territoire où se dressent encore quelques baraquements en bois. Les jeunes normands ont vu la grande rampe de débarquement, le mirador de la porte d'entrée et les ruines des fours crématoires. Enfin, une conférence sur l'art dans le camp pendant la guerre leur a été présentée.
Découverte de Cracovie
La ville de Cracovie se compose d'un quartier juif se prénommant, Kazimierz et abritant de multiples vestiges du patrimoine juif comme une synagogue vieille du XVème siècle. Les élèves du lycée Jean XXIII se sont rendus dans le quartier de l'ancien ghetto avec sa place des héros. Puis ils ont visité le musée Schindler, installé dans une partie rénovée de l'usine d'Oscar Schindler. A la fin de la journée, ils ont déambulé dans le quartier de Nowa Huta, le quartier industriel de Cracovie.
La mine de sel de Wieliczka
La mine de sel de Wieliczka à Cracovie est un site inscrit sur la liste du patrimoine mondial culturel et naturel de l'UNESCO. Les élèves ont parcouru ces galeries souterraines de 3,5 kms, taillées dans le sel. Pour sortir de la mine, les lycéens sont montés, par petits groupes, dans un ancien ascenseur qu'utilisaient autrefois les mineurs.
Les élèves ont découvert, au cours de ce voyage, la culture polonaise et son histoire mais aussi accomplir un devoir de mémoire en visitant le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau.
Elisa MENIELLE, Terminale L
Les Secondes aux châteaux de la Loire
Retour sur le voyage des Secondes du lycée Jean XXIII d'Yvetot, en avril 2018.
D'abord proposé aux élèves puis rendu obligatoire, qu'a été le voyage des Secondes au cœur des châteaux de la Loire ?
Du lundi 23 au mercredi 25 avril 2018, les élèves de secondes de l'année scolaire 2017-2018 étaient, dans le cadre des cours d'Histoire et de français sur la Renaissance et l'Humanisme, en voyage scolaire dans les châteaux de la Loire.
Durant ces trois jours, les élèves ont visité de nombreux châteaux, en commençant par celui de Chambort qu'ils ont découvert lundi après-midi, soit avec un guide, en visite guidée, soit avec un audioguide, en visite libre. Ils ont revécu l'histoire de ce château commandé par François 1er, mais dans lequel le Roi n' a jamais réellement vécu.
Après être rentré à l'auberge de jeunesse pour les garçons et à l'hôtel pour les filles, les élèves se sont reposés.
Puis, le mardi matin, les élèves ont exploré le Clos-Lucé librement, avec l'aide d'un livret pour pouvoir les orienter dans la découverte de cette ancienne résidence de Léonard de Vinci et de son parc admirable.
Ils ont également parcouru un peu le centre-ville d'Amboise, avant de prendre le bus pour aller visiter le château de Chenonceau durant l'après-midi, en groupe libre.
Enfin, le mercredi, les secondes ont pénétré dans le château d'Azay-le-Rideau le matin, puis dans les jardins de Villandry l'après-midi, de façon autonome, avant de rentrer.
L'avis de quelques élèves
Justine CLAEYSSENS : J'ai beaucoup aimé parce que c'était très intéressant et enrichissant pour notre culture générale. En plus, les paysages étaient magnifiques.
Benjamin BOULAN : J'ai beaucoup aimé les visites et le voyage en lui-même. Mais j'ai trouvé l'auberge de jeunesse un peu spartiate, en raison du personnel peu accueillant et de l'état des chambres.
Elsa HAMON : J'ai beaucoup aimé parce que c'était très intéressant et que ce voyage nous a un peu permis de compléter le cours avec une idée un peu plus visuelle et des détails. En plus, c'était vraiment beau et l'ambiance était sympa.
Elsa HAMON.
Première S1
Celui qui nous donne envie de se battre
Arena 13
Vous connaissez tous les gladiateurs, se battant parfois jusqu'à la mort dans une arène. Arena 13 reprend ces histoires mais rajoute du danger, du sang et des djinns. Leif veut combattre dans l'Arène 13, la plus dangereuse de toutes.
Ilveut venger la mort de ses parents et tuer le plus grand djinn qui existe. Son rêve se réalise enfin mais rien ne se passe comme prévu quand il découvre la puissance de Hob et la face cachée des combats d'arène.
Le tome 1 est disponible au CDI du lycée.
Camille QUENET
Celui qu'on redécouvre
Vendredi ou la vie sauvage
Celui-là, on l'a tous lu au collège ou même avant, et on s'en est tous plaint.Mais si on le relisait encore une fois ? L'histoire du célèbre Robinson Crusoé, revisitée par Michel Tournier est facile à suivre, et pas aussi longue que l'on pourrait s'y attendre.
Voir Robinson trouver sa place intelligemment là où n'importe quel autre se serait laissé mourir, voir Vendredi l'aider et peut-être le sauver, et découvrir cette île qui se laisse adopter par les deux hommes... Ça change forcément de la science-fiction américaine, mais c'est peut-être une bonne chose. Alors, prêt(e) pour l'aventure ?
Camille QUENET
Celui qui nous fait rêver
Miss Peregrine et les enfants particuliers
On dirait le titre d'un livre d'histoires pour enfants. C'est vrai, il y a beaucoup d'enfants dans ce roman de Ransom Riggs. Mais ces enfants-là, même quand on a "passé l'âge" nous font découvrir un monde bien différent de celui des contes. Jacob a vu son grand-père mourir sous ses yeux, cet homme qui lui racontaitdes histoires de petites filles plus légères que l'air et de garçons qui fabriquaient des pantins vivants à partir de cœurs d'animaux. Mais ce n'était que des histoires, pas vrai ? Découvrir avec Jacob, ce héros qui semble si normal, le véritable monde de Grandpa Portman est un délice, et les deux autres tomes sont tout aussi réussis.
Camille QUENET
Celui qui nous fait frissonner
Une braise sous la cendre
Dans Une Braise sous la Cendre, il y a quelque chose de... magique. D'un côté les envahis, un peuple nommé "les Érudits", et une jeune fille, Laia. De l'autre, les envahisseurs, les Martiaux, dont fait partie Elias.
Laia devient esclave et Elias devient Mask, un soldat d'élite. Nous n'avons pas affaire à une romance, mais à une réelle histoire de combat, de celles qui vous donnent envie de vous battre aussi. Deux mondes, et un seul objectif : la liberté. Pour l'atteindre, il leur faudra plus de courage que jamais auparavant. Mesdames et Messieurs, bienvenus dans l'univers de Sabaa Tahir.
Camille QUENET
Celui qui nous fait presque pleurer
Before I fall (Le dernier jour de ma vie)
Écrit par Lauren Olivier, ce romanqui raconte la mort d'une jeune fille, Samantha, dont la vie était jusque-là presque parfaite, pourrait paraître classique si Samantha ne se mettait à revivre le jour de son décès, en boucle.
Ce qui n'est pas sans rappeler Happy Birthdead, un film d'horreur où l'héroïne est dans la même situation, mais Before I fall va au-delà de la peur. Un livre plein d'émotion qu'on ne peut pas lâcher.
Camille QUENET
Celui qui nous emmène au-delà de la lune
Phobos
Imaginez douze adolescents embarqués pour une mission spatiale inédite, direction Mars. Six filles d'un côté, six garçons de l'autre. Chaque jour, six minutes pour faire connaissance avec l'un des autres, mais surtout six minutes pour se séduire.
Le futur est imprévisible, et il l'est plus encore sur une autre planète. La mission Phobos réussira-t-elle ? Personne n'en est sûr, mais pour le découvrir, il suffit de lire ce roman de Victor Dixen.
Camille QUENET
