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Samedi 26 janvier, neuf heures. Le lycée d’habitude presque désert fourmille d’activités. Et pour cause !

Comme chaque année vers la même période, l’établissement ouvre ses portes pour faire découvrir son fonctionnement à de potentiels futurs élèves. Et il s’agit d’en mettre plein les yeux… 

La visite ressemble un peu à un parcours fléché. Guidés par des élèves volontaires, les visiteurs se déplacent librement dans l'établissement.

On commence avec un petit tour en R1, où un café est distribué avec le sourire par les équipes de l’Apel. Puis on poursuit : salles de classes, laboratoires, gymnase... On a sorti pour l'occasion les plus belles productions d'élèves, qui sont affichées au mur.

Les organisateurs d'ateliers extra-scolaires en profitent pour les présenter. Théâtre en anglais, atelier musique, sophrologie, association sportive... Le choix est vaste.

Dans chaque salle, les professeurs regroupés par matière sont présents afin de répondre aux questions des visiteurs. Et des questions, il y en a avec la réforme du bac !

Parents comme élèves sont souvent perdus face au fonctionnement du nouveau bac. C'est pourquoi sont accrochés aux murs des schémas expliquant les différents choix s'offrant désormais aux élèves.

La filière BTS géomètre proposée par le lycée n’est pas oubliée : il suffit d’aller au self pour se renseigner.

Et qu'en est-il des retours ?

« L’accueil était chaleureux, les explications claires. Une bonne première impression ! » rapporte un parent d’élève.

« Cela a décidé beaucoup de mes amis à venir ici » affirme une élève de troisième du collège Bobée, à Yvetot également. « En revanche je ne m'attendais pas à ce que cela soit aussi petit ! »

Au final, l’organisation, le temps et l’énergie consacrés semblent payants. Une opération portes ouvertes réussie, donc.

Jeanne Noël, 1L

Dans le cadre d'une sensibilisation aux formations post-bac, les élèves de premières ont effectué une sortie à l'occasion de la seizième édition du forum des enseignements supérieurs et des métiers organisée les 25 et 26 janvier 2019 au Havre.

Ouvert à Tous

Ce forum s'adressait particulièrement aux lycéens de première et de terminale et à leur famille. Il est ouvert à tous les publics.

Toutes les formations après le bac

Les élèves ont découvert l'ensemble des formations accessibles après le bac : diplômes universitaires de technologie (DUT), brevet de techniciens supérieurs (BTS), licences, classes préparatoires aux grandes écoles et écoles d'ingénieurs... Soit une centaine de filières !

Huit pôles thématiques

Afin de faciliter l'orientation des élèves, les formations ont été regroupées autour des pôles thématiques : université, classes préparatoires et grandes écoles, sciences et technologies, métiers, arts, tertiaire, alternance, social santé, information, orientation et vie étudiante.

Un complément au forum organisé par le lycée

La participation des élèves au forum du Havre leur a permis de compléter leurs choix d'orientation,après celui qui avaitété organisé au lycée : "J'ai trouvé que c'était une bonne initiative du lycée. le forum était cependant mal équilibré en terme de métiers car il y avait beaucoup d'écoles scientifiques, pense Elsa Hamon, élève à Jean XXIII. Le temps passé dans le forum était trop court." Malheureusement, le temps que j'ai passé au forum était trop court."

L'opération carrières

Le samedi 19 janvier 2019, le lycée Jean XXIII a organisé l'opération carrières. Cette dernière avait pour objectif la rencontre entre des élèves du lycée et des étudiants d'écoles supérieures et de professionnels.

Trois pôles différents

Lors de cette opération, trois pôlesont été proposés aux jeunes : le pôle écoles, le pôle BTS universités et le pôle des métiers.

Le pôle écoles comporte une multitude d'écoles comme ENSA (école nationale supérieur d'architecture), d'autres avaient pour thématique le domaine médical, social, technicien, agronomie,...

Ensuite, le deuxième pôle propose des instituts universitaires techniques (IUT), des universités LMD (sciences humaines, langues, droit,...), des classes préparatoires aux grandes écoles et aussi des diplômes supérieurs de comptabilité et de gestion.

Enfin, le troisième pôle présente un grand nombre de professions dans plusieurs domaines : le droit, l'armée, la communication, la restauration, comptabilité,...

Un atelier pratique

Lors de cette opération, un atelier a été organisé pour aider à l'élaboration de CV, de lettres de motivation, d'entretien.

Justine CLAEYSSENS

Première L-ES

Je suis frappé de croiser et de rencontrer un nombre croissant d’élèves stressés, inquiets, allant même jusqu’à développer quelques pathologies. Celles-ci sont certes bénignes mais restent l’expression d’un mal être car, comme il m’est coutume de le dire, « Le corps parle ».

Le stress désigne une « agression de l’organisme par un agent physique, psychique, émotionnel entraînant un déséquilibre qui doit être compensé par un travail d’adaptation. » nous explique le CNRTL[1].

La réaction physiologique en est une production d’adrénaline et de cortisol sécrétées en trop grande quantité. Trop d’adrénaline rend angoissé ou en colère et trop de cortisol entraîne un sentiment d’insécurité d’angoisse et de tristesse.

Bien des raisons peuvent apporter un éclairage à ces tensions et il m’apparaît nécessaire et important de les relativiser pour ainsi mieux les vivre.

Parmi les causes qui peuvent être répertoriées, deux d’entre elles me semblent importantes à souligner : la notion de performance omniprésente, la relation et la comparaison aux autres.

Bien sûr, il est important de réussir mais il faut conserver un équilibre de vie. L’épanouissement passe par là. Il est un subtil dosage entre efforts et plaisirs, équilibre que l’on doit retrouver aussi dans la relation aux autres.

D’autre part, rien de pire que la comparaison, source de frustrations voire de déceptions. Mesurer la différence est bien plus riche, cela nécessite de se connaître, fondement d’importance comme l’évoque Socrate, et permet de se situer.

Il faut aussi apprendre à gérer la tolérance à la frustration car l’immédiateté reste trop souvent de mise de nos jours. Savoir attendre permet aussi de prendre du recul, de la hauteur et du temps pour apporter une réponse mieux réfléchie. La spontanéité a ses travers.

L’ensemble de ces facteurs rend les enfants« émotionnellement indisponibles pour apprendre » comme le qualifie Victoria Prooday[2], psycho thérapeute canadienne. Charge à chacun d’en prendre la mesure, sans excès, pour vivre en harmonie.

Prenez du temps pour vous, pour écouter le silence, admirer la nature, vous détendre, profiter de l’instant présent… Tous ces moments dérobés au bouillonnement du quotidien vous seront bénéfiques et plein de ressources. Accordez-les vous, sans bien sûr fondre dans l’extatisme bien que cela soit plaisant.

Un peu de temps pour soi vaut beaucoup.

Bruno Sourice

[1] Centre national de ressources textuelles et lexicales

[2] https://deeprootsathome.com/kids-bored-entitled/

Fin 2018, nous avons tous entendu parler de l'article 13. C'était LA grande question pour les youtubeurs européens : quel devenir avec l'entrée en vigueur de cet article de l'Union Européenne ?

En effet, même si, dans l'idée, cet article devait leur rendre service en leur permettant une rémunération plus juste que le système actuel de Youtube, en se basant sur le temps d'apparition d'éléments soumis à des droits d'auteur et non pas seulement sur leur apparition, un énorme point flou restait : sa méthode d'application.

L'hypothèse d'un robot et l'impossibilité de mise en place d'un tel système ont été des points plusieurs fois soulevés.

Du fait de ce point flou et de la mise en tort de la plateforme d'hébergement en cas de transgression de cette nouvelle loi, Youtube a "pris peur" et a fait pression auprès des youtubeurs pour qu'ils présentent cet article. La plupart, en raison de cette soudaine pression, ont donc présenté cet article comme étant mauvais, ce qui a fait réagir tout l'internet européen.

L'Union Européenne a essayé d'apporter des modifications à l'article 13 pour arranger les choses, créant ainsi l'article 17, mais le flou persiste et il semblerait que seul le temps puisse confirmer ou infirmer les doutes des européens ...

Elsa HAMON.

Première S1

Reportage

Durant ce voyage, effectué en décembre dernier, deux classes de premières L et es ont découvert la ville de Strasbourg et ses surprises. Le périple a commencé par une visite sur l'Ill, la rivière qui traverse Strasbourg. Pendant cette visite, d'une heure environ, les élèves ont appris à connaître cette magnifique ville et ses monuments.

Ensuite, les jeunes ont déambulé dans le marché de Noël à la nuit tombante. Parallèlement, ils ont dégusté différentes spécialités telles que les bretzels, les boissons chaudes à base de jus d'orange et de miel et, enfin, des flamenkuche lors d'un repas dédié aux spécialités locales.

Les deux classes ont également découvert l'enceinte du Parlement Européen, installé à Strasbourg, et effectué une visite guidée de cetendroit majestueux. Cela fut très enrichissant, notamment pour les élèves de la filière économique. La visite a duré environ deux heures et demie .

Dans le cadre de l'engagement civique, les étudiants ont assisté à une activité intitulée "Jeu m'engage" dans laquelle ils devaient présenter un projet sur un sujet socio-économique donné.

Période tragique de l'Alsace

Un des grands thèmes de ce voyage était l'histoire atypique de la région alsacienne pendant la Seconde Guerre Mondiale. Nous avons eu le privilège de visiter de nombreux lieux commémorant cette période tragique de l'Alsace. En effet, les élèves ont en autre visité le camp de concentration de Natzweiler - Struthof dont la visite a été effectuée par notre professeur d'Histoire, Mme Benoit. "Nous avons constaté la violence des conditions météorologiques puisqu'il faisait une température négative avoisinant les - 3°C", se souvient l'un d'eux. Le camp est basé sur le pic d'une montagne où le vent y est atroce.

Sur la montagne d'en face, se trouve le Mémorial d'Alsace Moselle dans lequel les jeunes normands ont effectué une visite guidée de qualité. La première activité se divisait en plusieurs animations : accrobranche en intérieur, tir de précision, simulateur de vol et visite d'une partie commémorative des véhicules et vêtements utilisés à cette époque.

"Un des points forts de ce voyage a été l'ambiance, digne d'une colonie de vacances, entre amitié et complicité entre élèves et accompagnateurs, raconte une élève. Ce voyage a été une véritable réussite ! "

Mendyie BARET
et Manon LAURENT,

première L

Reportage

Du 30 Mars au 8 avril 2019, une vingtaine d'élèves de Première du lycée étudiant le chinois ont participé à un voyage en Chine. Au cours de ce voyage, de Taiyuan à Beijing, en passant par Pingyao, les élèves ont découvert une partie de l'histoire de la Chine mais aussi échanger avec des élèves chinois.

Après avoir atterri à Beijing, les élèves ont pris un train pour aller à Taiyuan. Là-bas, ils ont échangé avec des jeunes chinois et partagé quelques cours avec eux.Les élèves du lycée yvetotais ont également visité une entreprise de fabrication de vinaigre et ainsi, vu toutes les étapes du processus permettant l'obtention du produit

Les jeunes normands sont ensuite partis pour Pingyao, une ville ayant conservé l'architecture traditionnelle chinoise. Ils sont montés sur la muraille entourant la ville et ont aussi t visité la première banque de Chine, située dans la ville, et écouté son histoire.

Tian'anmen

Le voyage scolaire s'est achevé à Beijing, où les élèves ont admiré le Palais d'été et son jardin. Ces derniers ont également vu la place Tian'anmenan et ont traversé l'intérieur de la Cité Interdite, voyant ainsi les cours principales et le jardin des concubines.

Les élèves sont montés sur la Grande Muraille pendant la période des floraisons et ont profité d'un paysage unique, tout en recevant une explication sur la symbolique du monument et son importance auprès des chinois.

Après cela, les élèves sont partis regarder le stade olympique et ses environs. Ils ont également parcouru une partie du vieux Beijing. Les visites se sont terminées au Temple du Ciel, où les élèves ont profité une dernière fois des paysages chinois avant de rentrer en Normandie.

Elsa HAMON.

Première S1

Reportage

Du 5 au 20 février dernier, vingt élèves de terminale du lycée Jean XXIII se sont rendus en Nouvelle-Zélande dans le cadre d'un échange scolaire avec le lycée Mount Roskill Grammar School d'Auckland. Les lycéens avaient reçu en septembre dernier leur correspondant respectif pendant deux semaines.

Le séjour, sous une météo plus qu'agréable (25 degrés bien appréciés !), fut rythmé par la découverte de la culture Maori par le biais d'ateliers de langue, de jeux traditionnels et l'apprentissage du fameux Haka ! Accompagnés par leur professeur d'anglais, Meena Mangale, et leur directeur, Bruno Sourice, les Yvetotais ont pu découvrir la Nouvelle-Zélande à travers des lieux emblématiques comme Rainbow Spring, la Sky Tower, le zoo d'Auckland ou encore Hobbiton où ils se sont rendus sur les traces des fameux Hobbits du film "Le Seigneur des Anneaux".

Partager la culture

Les jeunes ont également passé plusieurs jours dans l'immense lycée d'Auckland (qui accueille environ deux mille étudiants) pour assister à des cours de français. Très enrichissants, ces temps de partage ont été l'occasion d'échanger avec des élèves de quatorze à dix-huit ans et de leur en apprendre un peu plus sur notre culture par le biais d'exposés sur divers élèments typiques de la France comme la gastronomie, la victoire à la Coupe du monde de football ou encore l'organisation des cours. Ces derniers, très différents des nôtres, ont été l'objet de quelques jalousies. En effet, même s'ils bénéficient de moins de vacances que les français, les néo-zélandais n'ont que cinq heures de cours par jour, cinq jours par semaine.

Tout autant que les visites, ce sont les moments partagés avec leur famille d’accueil qui ont marqué les jeunes ; ils ont ainsi partagé la véritable culture Néo-Zélandaise au quotidien dans une totale immersion de la langue anglaise.

La conduite parfois dangeureuse des néo-zélandais a marqué les jeunes français. Tout comme leur alimentation pour le moins... différente. Il est vrai que manger de la junk food toutes les deux heures pourrait paraître tentant mais ça ne l'est pas, définitivement. A moins que ce soit la plage de sable fin sous une chaleur parfaite de l'île de Tiri Tiri Matangi, décor de rêve et baignade bien méritée après deux heures de visite dans la forêt.

Après vingt-six heures d'avion, les élèves étaient de retour en France. Des souvenirs pleins la tête et les valises remplies de cadeaux à l'effigie du kiwi, petit animal emblème de la Nouvelle-Zélande.

Si les élèves étaient ravis de revoir leur famille, il est certain que ce voyage restera à jamais dans leur mémoire.

Maëlle HEDOUIN.

Terminale ES

Qui es-tu ?

T  : Je me fais appeler Thais. Je suis androgyne, c'est-à-dire que, psychologiquement, je ne suis ni un homme, ni une femme.

N  : Je me fais appeler Nathandre. Je suis un garçon transgenre (transgenre ftm), c'est-à-dire que je suis un garçon vivant emprisonné dans le corps d'une fille.

Quand et comment as-tu compris que tu n'étais pas cisgenre¹ ?

T : C'est difficile à dater, d'une part parce que je m'en suis rendu compte progressivement, d'autre part parce qu'inconsciemment je ne me suis jamais vraiment considéré·e comme étant cisgenre. Je dirais que j'ai commencé à m'en rendre compte vers la fin du collège.

N : Je l'ai, d'une certaine façon, toujours su au plus profond de moi. Inconsciemment, je me genrais au masculin et, un jour, on me l'a fait remarquer. J'ai alors réfléchi à cela, jusqu'à trouver une réponse à la question « Qui je suis vraiment ?  » qui me poursuivait depuis des années.

Est-ce que le fait de ne pas être cisgenre te fait rencontrer des difficultés sociales ?

T  : J'ai toujours du mal à parler tout en faisant attention à ne pas me genrer. Quand il s'agit de relation avec d'autres, ça dépend du lien que j'ai avec la personne en face de moi et de la durée depuis laquelle je la connais et côtoie. Ainsi, même si j'ai immanquablement la question «  Tu es un homme ou une femme ?  » - qui me mets mal à l'aise - face à un inconnu, c'est plus facile pour moi que face à des amis de longue date qui connaissent mon deadname², étant donné qu'ils auront tendance à me parler comme si j'étais cisgenre. C'est aussi difficile avec mes parents, étant donné que, même s'ils comprennent, ils n'ont pas changé leur comportement vis à vis de moi. C'est d'une certaine façon rassurant de voir qu'à leurs yeux je reste la même personne, mais c'est également très frustrant pour moi. J'ai encore un mal être à ce propos avec le reste de ma famille, étant donné que je suis considéré·e comme étant cisgenre.

N : En fonction des personnes en face de moi, ça va dépendre. Face à un inconnu avec qui le passing³ est bon, il n'y a pas vraiment de problème puisque je suis bien genré. Dans le cas contraire, même si ce sont des individus que je ne recroiserai probablement jamais, je suis obligé de leur expliquer qu'ils se trompent, ce qui est compliqué. De plus, avec des amis connaissant mon deadname et m'ayant connu en temps qu'individu cisgenre, il y a deux problèmes aux quels j'ai dû faire face :- La transphobie⁴- L'incompréhension de ceux qui ne voient pas pourquoi on veut "devenir" l'autre sexe.Sauf qu'il n'est pas question de "devenir" l'autre sexe, mais de s'attribuer le bon corps.
Avec mes parents, c'est compliqué parce que, quand je leur ai dis, ils ne l'ont pas pris au sérieux. Pour eux c'est "juste une phase" parce que je ne crois pas en ma féminité, il m'arrive même de me faire reprendre par mon père parce que je me genre au masculin, et c'est douloureux. Je suis donc dans une situation compliquée, je dois leur montrer qu'il ne s'agit pas "juste d'une phase". Avec le reste de ma famille, c'est encore plus compliqué, parce que tout le monde ne possède pas la même tolérance et je suis souvent obligé de leur parler en utilisant mon genre de naissance et c'est très douloureux, parce que je ne peux pas vraiment être moi en face d'eux. Dans ce genre de situation, il m'arrive même de parler inconsciemment au masculin.

Quelles difficultés psychologiques rencontres-tu ?

T : Même si je n'ai pas eu de problème par rapport à l'acceptation de soi avec mon androgynie, du fait que je ne me sois jamais considéré·e comme étant cisgenre, cela m'a permis de mieux me comprendre. Cependant, cette androgynie est source de nombreux dilemmes psychologiques dans des situations qui peuvent sembler banales. Par exemple, lorsqu'on dissocie les deux sexes "binaires", que ce soit dans un questionnaire, pour les toilettes ou pour un cours, j'ai toujours un temps de réflexion parce que je n'arrive pas à me positionner. J'ai également beaucoup de problème avec mon deadname et mon prénom, parce que je suis en pleine phase de changement et que j'ai du mal à rejeter mon deadname -car, même s'il ne me représente pas, cela me donne l'impression de rejeter une part de moi-même.

N : Ne serait-ce que pour l'acceptation de soi, l'écart en mon genre et mon corps me pèse en permanence et me fait regretter d'être qui je suis. Ainsi, s'accepter est vraiment compliqué. De plus, à chaque fois que je dois me genrer selon mon genre de naissance ou que je suis mal genré, c'est comme un coup de poignard en plein cœur. Pour mon prénom, je n'utilise pas mon deadname, je suis Nathandre.

As-tu des problèmes pour accepter ton corps ?

T : Sans aller jusqu'à le détester, je n'aime pas mon corps, en particulier quand je me déshabille. Cependant, même si je ne ressens pas de profond malaise vis à vis de mon corps, étant donné qu'il n'est pas à l'opposé totale de mon genre - sans pour autant correspondre parfaitement au vrai moi -, je suis dans une quasi impossibilité de faire correspondre totalement mon corps à mon genre, tout comme je suis dans l'impossibilité de faire apparaître mon genre dans l'administratif.

N : Alors là ... C'est une des seules choses que je suis incapable de faire. Je déteste mon corps et tout ce qu'il comporte de féminin. Je rêve du jour où je pourrais enfin faire de mon corps un corps masculin.

¹Cisgenre  : Qualifie une personne dont l'identité de genre est identique au genre déterminé par son sexe biologique.

²Deadname   : Prénom de naissance des individus de genres variants.

³Passing  : Genre attribué à une personne par simple vision de cette personne.

⁴Transphobie   : Discrimination envers les individus transgenres. Il s'agit d'une forme de discrimination résultant du gendérisme⁵.

⁵Gendérisme   : Ou Genrisme. Idée selon laquelle les genres seraient binaires et déterminés uniquement par le sexe biologique de l'individu.

Propos recueillis par Elsa Hamon auprès de Thais et de Nathandre.Elsa HAMON.

Première S1

Impala.in est une start-up fondée par Antoine Guo et Hector Balas dont le siège est à Paris et qui a pour but d'aider les jeunes dans leur orientation. Le site d'impala est un outil d'orientation gratuit et accessible à tous, qui se distingue des autres par son utilisation de l'intelligence artificielle.

Il permet de voir des centaines de métiers et des milliers de formations, et autant d'écoles. Il montre aussi combien le champ des possibles est vaste, en les répartissant visuellement selon leurs ressemblances : secteur d'activité, statut professionnel... il est possible de les rechercher par mots-clefs, les trier selon la durée d'études requise, le salaire en début de carrière, ou passer directement le test d'orientation.

Tandis que l'on explore le site, ce sont les algorithmes qui travaillent. L'intelligence artificielle observe votre comportement à chaque instant : plus on découvre de métiers, d'écoles et de formations, et plus Impala apprend à vous connaître. À chaque fois que l'on sauvegarde un métier, et lorsqu'on répond aux questions du test, le site affine votre profil.

Enfin, toutes ces informations permettent à Impala de vous proposer les métiers, formations et écoles qui correspondent à vos goûts, votre personnalité, vos compétences. Impala n'est pas un simple moteur de recherche : c'est l'intelligence artificielle de l'orientation.

Donc, pour résumer, Impala est une plateforme d'orientation qui utilise la science et la psychologie pour aider les jeunes à trouver leur voie.

Grégoire SIMON.seconde

Une tradition états-unienne

Le ‘Prom’ est né aux États-Unis il y un peu plus d’un siècle. À l’origine, Prom désigne une danse formelle, toujours effectuée à la fin du bal. Véritable incontournable de l’année scolaire, il réunit les Juniors (les premières, dans le système français), et les Seniors (terminales).

Peu de temps après la cérémonie de graduation, elle aussi mythique, les élèves s’apprêtent pour le bal. Mais alors, quelle tenue choisir ? Pour les garçons, il s’agit d’un costume. Pour les filles, la robe de soirée est de rigueur !

Cavalier et cavalière

Selon la tradition, c’est à deux que l’on se rend à l’évènement : couple ou amis, peu importe ! Il faut rivaliser d’imagination pour tenter de trouver la manière la plus originale de demander à l’autre de devenir son ou sa cavalière.

Une fois les cavaliers réunis, un certain cérémonial est exigé. Le cavalier offre un corsage à sa cavalière, c'est-à-dire une sorte de bracelet orné de fleurs. La cavalière, elle, offre une boutonnière, fleurs que l’on porte accrochées à la veste de costume.

Une tradition de plus en plus répandue, même à Jean XXIII

De nos jours, le bal de promo se répand dans le monde entier. Ainsi, cette année scolaire, deux bals auront lieu au lycée.

Le premier, à destination des secondes et des premières, est à but caritatif. Moyennant une inscription de 3€, les élèves peuvent se rendre au bal. Ett ainsi, soutenirl'association Un petit pas pour le syndrome de Pader-Willy, association permettant de financer la recherche contre ce syndrome génétique rare. Ce bal a été organisé par six élèves des Premières ES et L/ES dans le cadre d'un projet à mener en cours d'EMC.

Le second s'adresse aux Terminales. Ce sera l'occasion de conclure ces trois années au sein de l'établissement. Celui-ci se tiendra le 7 juin 2019, dès 19h30, au self de l'établissement. Le thème retenu : casino à Monaco !

Alexis Jouette, Terminale L

Deux heures de cours

Lors de cette dernière journée avant les vacances de Noël, les élèves n'ont assisté qu'à deux heures de cours. Pas de travail, bien sûr ! Lors de ces deux heures, ces derniers ont effectué des goûters, se sont offert des cadeaux ou encore ont effectué des activités.

La course parrainée 

Pendant cette journée, une course parrainée a été organisée dont l'objectif était de récupérer des fonds pour le lycée. Toutes les classes pouvaient y participer. Les terminales ont couru de dix à onze heures alors que les secondes et premières de onze heures à midi.

Un concert organisé

Lors de la pause du midi, les élèves ont pu assister et apprécier un concert organisé par l'atelier musique au self. Les musiciens nous ont joué quelques morceaux mais aussi de nouvelles compositions.

Des activités organisées

Afin que les élèves ne s'ennuient pas, le lycée a organisé plusieurs activités tout au long de l'après-midi. Au gymnase, plusieurs équipes de foot ont participé à des matchs amicaux. Les élèves et les professeurs pouvaient y participer ou non.

Ceux qui ne voulaient pas participer aux matchs de football, pouvaient rejoindre l'english club afin d'être au calme ou de s'adonner à des jeux de société, lire des livres, déguster des gourmandises,...

Justine CLAEYSSENS

Première L-ES

Le mardi 5 Mars 2019, se tenait le carnaval du lycée, tradition annuelle qui propage joie et festivité. Le thème de cette année :le orange !

Qu'est-ce que "le carnaval" ?

Le carnaval est une fête relativement répandue en Europe et en Amérique. Celui-ci évoque souvent les parades colorées avec ses grands costumes à plumes... Cependantcette tradition ne date pas d'hier etprovient de l’Antiquité. En effet, ce jour était l'occasion de se déguiser dans le but de se moquer de l’aristocratie et inverser les classes sociales. Par la suite, le carnaval prendra une valeur religieuse puisqu'il marquera l'entrée dans la période du carême. Désormais, cette fête, d'ordre culturel, est notamment connue au travers du Carnaval de Rio ou de Dunkerque, un événement magique où se côtoient musiques, déguisements et lumières !

Le carnaval de Rio, une fête ancestrale.

Le carnaval de Rio est considéré comme un des festivals les plus joyeux au monde. Chaque année, il attire des milliers de touristes qui viennent admirer ce spectacle de rue. En effet, cette tradition datant du XVIIème siècle, est marquée par le célèbre défilé des Ecoles de Samba, qui déambulent dans les rues brésiliennes avec des costumes hauts-en-couleurs ainsi que des chars élaborés. Cette coutume permet de rassembler le peuple dans la joie, les laissant s'emporter par le merveilleux et l'émotion que suscite cette fête unique en son genre.

Le carnaval de Jean XXIII, une véritable tradition.

Depuis quelques années, le lycée organise son propre carnaval. Chaque mardi gras, un thème est choisi par une classe et validé par les enseignants. Celui sélectionné pour 2019 était "le orange", une occasion de voir défiler, dans l'enceinte du lycée, des hommes de chantier ; des carottes ou encore le chapelier fou... Une tradition qui unit les élèves dans l'amusement !

Valentin MULOT, Terminale ES.

Le vendredi 11 janvier 2019, les élèves de Première sont allés dans la salle "Les Vikings" afin d'assister à une représentation intitulée Tout est lumière de la troupe du Palais Royal.

Entre théâtre et musique

Ce spectacle à la fois théâtral et musical, retraçait les mésaventures, au XIXème siècle d'un groupe de jeunes bourgeois au cours d'une soirée de spiritisme, bien qu'un peu surpris au début, les élèves sont entrés sans trop de difficulté dans l'histoire.

Un clin d'oeil historique et littéraire

Les élèves, le temps d'un spectacle ont été plongés au cœur du second Empire, dans un Paris où régnait le faste et la frivolité. Ils ont aussi côtoyé la figure emblématique de la contestation politique, Victor Hugo, et entendu du fond de son exil cette voix qui n'a eu de cesse de contester la légitimité de Napoléon III.

Une mise en scène déconcertante

La mise en scène originale de Benjamin Prins, entrecoupait les scènes et les dialogues de morceaux d'oeuvres classiques connus et chantés. Cela a permis aux élèves de découvrir - ou de redécouvrir - la musique classique et ses plus grands compositeurs, tels que Saint-Saens ou Debussy

La pièce de théâtre a été relativement bien perçue par les élèves qui ont également apprécié ce spectacle dansant, chantant et envolé. Conquis l'ensemble des élèves, qui certes peu habitués à ces mélanges, s'est laissé emporter par la magie du spectacle.

Elsa HAMON.

Première S1

Le 21 mars dernier, vingt-cinq élèves de Terminale se sont vu remettre leur diplôme du TOEIC (Test of English for International Communication). Unecertification leur permettant d'évaluer leur niveau d'anglais écrit et oral.

Le TOEIC est organisé chaque année au sein de l'établissement normand pour vingt-cinq élèves. L'APEL prenant en charge une grande partie des coûts pour permettre à chacun de passer l'examen.

La validation du TOEIC peut permettre aux élèves un meilleur accès aux écoles sélectives, notamment en ingénierie. Après deux examens blancs, les élèves ont passé deux heures et demi d'examens le 4 mars 2019.

Fatigués par cette épreuve difficile, les Yvetotais ont attendu avec impatience leurs résultats dont ils ont pris connaissance à la remise de diplômes, le 21 mars.

Une année particulièrement réussie puisque 90 % des élèves ont obtenu au moins 700/990 dont 10 % ayant eu 900/990 ou plus ! Pour rappel, le niveau attendu d'un élève de Terminale est d'environ 450/990.

Une remise des diplômes très appréciée

Les élèves ont été félicités par Monsieur Bruno Sourice, par les professeurs d'anglais du lycée qui ont encadré les élèves, par Madame Maillot, présidente de l'APEL et des membres de l'APEL. mais aussi par Madame Gillet et Monsieur Bultey qui ont supervisé l'exercice en organisant les épreuves et en surveillant les élèves durant l'examen. Au programme : jus de fruits, marshmallows et le traditionnel lancer de tassels made in USA !

Maëlle HEDOUIN.Terminale ES

Critique

La pièce de théâtre a été réalisée par Paul Stebbings et Phil Smith et a été interprétée par la troupe du théâtre en Anglais. Les metteurs en scène se sont inspirés du roman épistolaire de Mary Shelley, publié en 1818 de manière anonyme. Même si l'intrigue reste similaire à celle de l'oeuvre originelle,un scientifique appelé Frankenstein donne vie à un monstre, la pièce de théâtre devrait être jugée comme une oeuvre à part entière et non comme une copie. En effet, les metteurs en scène ont apporté une touche comique à l'histoire, initialement tragique, écrite par Mary Shelley. De ce fait, les spectateurs ont assisté à des moments d'humour qui permettaient de faire retomber la tension.

Performance des acteurs

De plus, il est important de saluer la performance des acteurs qui ont rendu cette pièce si vivante. Ainsi, les spectateurs se sont attachés au monstre qui devient alors un personnage à part entière à la fin de la pièce. Ces derniers ont aussi rigolé lorsque l'acteur interprétant Igor, le fossoyeur, faisait des mimiques qui auraient eu leur place dans une comédie. Au delà de l'aspect ludique de cette sortie, celle-ci avait aussi un aspect pédagogique. Effectivement , la pièce étant en anglais, les élèves ont travaillé leur compréhension de la langue et de même, améliorer leur accent. Le sujet de l'intrigue a permis aux professeurs d'anglais d'approfondir l'étude de la pièce en classe.

Existence humaine

Contrairement à l'adaptation théâtrale, Mary Shelley présente un genre beaucoup plus gothique dans son roman. Le gothique se caractérise par la description de lieux obscurs, mystérieux, lugubres et macabres qui provoquent des émotions comme la peur. Ce genre littéraire peut aussi permettre à l'auteur d'amener son public à se poser certaines questions telles que, le sens de l'existence humaine.

Elisa MENIELLE.

Terminale L

A l'English Club, on fait un peu de tout, tant que c'est en anglais. Avec nos amis on joue souvent au Cluedo ou à d’autres jeux de société en anglais, en buvant une tasse de thé avec des petits biscuits. Mais on peut aussi lire, faire des arts créatifs en rapport avec le thème du jour ou bien tout simplement discuter autour d'un débat ou avec des personnes natives qui viennent pour nous apporter un témoignage de leur vie ou de leurs expériences. On peut aussi regarder un film ou une série en VO. C'est selon votre goût !

The creation of the English Club

The English Club is an idea from Mrs Gillet and Mrs Perrot-Onfroy. They thought that the break at lunch time was too long for the students of Jean XXIII High School. So creating a club to relax the pupils could be a good idea. But an ordinary club was not enough.

A club with an English atmosphere could be a better idea for these two teachers fond of English and its culture. M. Sourice accepted the project. And The English Club was born in 2017 ! But the English club is not a club only for good students in English, but for students who want to have fun. And it doesn't look like a class. So, The English Club is a club with many different activities , a good atmosphere, some debates, movies or books. So the next time you donw what to do , come and join us ! It takes place once a month, on Thursday in Room 13.

SEE YOU SOON !

Eloise Grandjean
et Perine Birckel

Le vendredi 7 juin 2019 se tiendra, au self, le bal de fin d'année, à destination des élèves de terminales du lycée. Organisé par un groupe d'élèves de terminales, le thème retenu cette année est "Casino à Monaco". Thème festif, il ne vous reste plus qu'à vous vêtir en adéquation !

Ce groupe a ainsi eu la charge de l'organisation, de la décoration, de la réalisation des invitations, de la photographie et de l'animation musicale afin de garantir le bon déroulement de la soirée et rendre celle-ci inoubliable pour nous tous !

Chaque classe a également pour mission d'organiser une activité afin d'animer le bal.

N'est-ce donc pas là une des manières plus joyeuses de terminer ces trois années au lycée, dans une ambiance bon enfant et conviviale ?

Alexis Jouette.

Terminale L

Le 27 juin 2019, les terminales auront l'occasion de se détendre après leur période d'examen, à Disneyland.

Une journée permettant de clôturer les épreuves du baccalauréat ainsi que les trois années passées au lycée. Tout cela dans une ambiance festive. Cette sortie a pu être réalisée grâce à diverses implications telles que la course parrainée et la vente de chocolats qui ont permis d'obtenir des fonds.

D'autre part, l'APEL a financé en partie les billets d'entrée et les frais de transport ; la participation pour les familles a pu être fixée à seulement 8 euros.

Un grand merci à l'équipe enseignante ainsi qu'au chef d'établissement, Monsieur Bruno Sourice, qui sont à l'origine de cette excursion.

Valentin MULOT, Terminale ES.

Le self du lycée Jean XXIII devrait connaître prochainement de grands chamboulements. En effet, des travaux d'agrandissement vont être menés afin de permettre une plus grande capacité d'accueil.

Les travaux, d'une durée d'environ 6 à 7 mois, vont permettre un ajout de surface de 140 m², avec une augmentation de 80 % du nombre de places assises, c'est-à-dire environ 240 places.

Les travaux sont constitués de deux agrandissements notoires. Le premier se situe sur la partie gauche de façade. Agrémenté d'une baie vitrée permettant une grande luminosité, il s'agirait ici d'augmenter la surface réservée à la restauration. Le second serait un prolongement de l'actuelle cafétéria, afin de créer un espace de vie et de désengorger l'espace restauration. Cet espace est pensé autour du thème du Rubik's cube, ses couleurs éclatantes et variées ayant pour but de rappeler l'aspect intergénérationnel de l'espace et de l'établissement..

Alexis JOUETTE.

Terminale L

Les élèves de première S sont partis vendredi 17 mai pour une excursion parisienne.

Au programme, le centre Georges Pompidou, où les élèves ont ou se familiariser avec l'art moderne. Ce fut une vraie découverte pour certains ! Ils ont pu se pencher sur les oeuvres d'artistes aussi variés que Picasso, Klein, ou Ben. Au final, tous se sont montrés intéressés et curieux.

Après la pause déjeuner, direction le Palais de la Découverte. Cette année, ce sont les poisons qui sont à l'honneur et font l'objet d'une exposition temporaire. Une trentaine de vivarium présentait des serpents, des araignées et autres grenouilles et crapauds. De quoi frissonner ! Le tout agrémenté de supports explicatifs variés. Nos, élèves de premières ont balancé entre fascination et dégoût. Mais l'exposition expliquait également l'utilité de ces poisons, notamment dans la médecine.

Une journée qui s'est très bien passée et qui a beaucoup plu à nos élèves !

Après quinze années de sous direction au sein du lycée Jean XXIII, Madame Moreau quittera ce poste à la fin de l'année scolaire.

Cette décision, c'est la sienne. Il s'agit pour elle de retrouver son emploi d'enseignante d'Histoire-Géographie et Éducation Morale et Civique à plein temps, faire "ce que j'aime vraiment", nous a-t-elle confié avec plaisir.

C'est donc pour la rentrée scolaire de l'année 2019-2020, que Monsieur Dando, actuellement enseignant de Lettres Modernes, la remplacera à ce poste, devenant ainsi le nouvel adjoint de direction.

Elisa Menielle.

Terminale L

Mise en place en décembre 2018, la réforme du baccalauréat concerne les élèves de seconde.

Au programme de cette réforme, une volonté de "décloisonner le baccalauréat", autrement dit, une suppression de la répartition des classes par séries (L, S ou ES).

Celle-ci sera remplacée par un nouveau système mêlant disciplines mineures obligatoires, et majeures de spécialité. Les élèves devront choisir deux des trois matières de spécialité de premièrecomme spécialités en terminales.

L'épreuve en elle-même est également refondue et ne comportera plus que quatre épreuves en terminale : un écrit de philosophie, un grand oral et deux épreuves de spécialité.

Les épreuves écrites et orales anticipées de français seront, quant à elles, conservées à la fin d'année de première. Le baccalauréat 2021 reposera également sur le contrôle continu tout au long de l'année de terminale. Ainsi, les épreuves finales représentent 60 % de la note finale.

Le but de cette réforme est de laisser l'élève choisir son parcours en fonction de ses goûts et de ses ambitions

Baptiste PETIT.Terminale S1

Au début de l'année scolaire, a été proposé aux élèves de section ES un concours sur le thème des opérations boursières. Monsieur Frédéric Boyer, conseiller Finance et Pédagogie, est venu au sein du lycée nous présenter le concours et nous expliquer les bases du marché boursier. Les objectifs étaient clairs : avec un porte-monnaie virtuel de 50 000 €, gagner le plus d’argent entre novembre et février ! Pour réaliser des bénéfices, il fallait acheter des actions sur le marché boursier et les revendre à un prix supérieur à celui d’achat. Nous avions la possibilité d’investir sur les marchés de Paris, Milan, Francfort, Londres et Stockholm. Ce concours est accessible aux participants des pays qui ont accepté d’ouvrir leur marché financier pour le concours, il est essentiellement européen et met en compétition chaque année environ 40 000 équipes. Les élèves du lycée se sont portés volontaires. En tout, il y avait 5 équipes allant de 4 à 7 joueurs. Parmi ces groupes, les Louveteaux de Wall Street composés de Maxence LELIEUR, Axel GOUEL, Mattéo CHAUVIN, Mathis LECRAS et Guillaume TACONNET venant de la Terminale ES et Antoine FAUVEL et Mattéo DUTARTRE, élèves de Première ES. Ils se sont imposés au niveau régional et sont arrivés à la 7ème position nationale, en réalisant 1158 € de bénéfice en dix semaines. Suite à cette imposante victoire, ils se sont vus remettre à chacun 2 entrées au Zenith de Rouen par la Caisse d’Epargne. Le groupe remercie donc la Caisse d’Epargne, les deux professeurs Mr Bonneville et Mme Lefevre et le lycée d’avoir organisé ce concours, et espère qu’il sera de nouveau proposé aux élèves du lycée l’année prochaine, pour que les vainqueurs puissent cette fois-ci gagner le podium européen.

Antoine FAUVEL
et Mattéo DUTARTRE, élèves de 1ES

De nationalité franco-belge, j'ai demandé un stage dans la clinique AZ-Sint Jan de Bruges en Belgique, pour découvrir le domaine pédiatrique.

J'avais longuement réfléchi sur le métier de pédiatre mais je n'avais jamais vu la fonction du métier en elle-même.

J'ai donc pris l'initiative d'envoyer un mail au Dr. Sauer, pédiatre spécialisée en pneumologie. Elle m'a accueillie dans les locaux de la clinique pendant les vacances de la Toussaint. Elle m'a montré l'étage des consultations pédiatriques et de la néonathologie avant de me présenter à toute l'équipe. Chaque matin je participais à une conférence réunissant chirurgiens, assistants, sage-femmes, urgentistes... Cette dernière permettait de discuter sur des cas difficiles, les nouveaux nés et les urgences de la veille. J'ai visité la pièce de la néonathologie. Un grand espace où l'on accueille les nouveaux nés prématurés,pour les aider à trouver le bon fonctionnement de leur système respiratoire, ou encore afin de les aider à se nourrir. Lorsque l'on rentre dans une telle pièce, un sentiment étrange vous envahit, j'ai dû m'asseoir quelques instants pour reprendre mes esprits. J'ai découvert des pédiatres dotés d'une douceur et sensibilité incroyables. J'ai visité la maternité, une grande allée de chambres dans lesquelles logeaient des femmes, devenues mamans depuis quelques jours. Les pédiatres devaient manipuler les nouveaux-nés afin de vérifier le bon fonctionnement des articulations et de leur reflex. J'ai pu manipuler un bébé qui n'était né que depuis deux jours seulement. Porter un nouveau-né dans les bras n'est pas chose facile. Ce sont de petits êtres fragiles !

Cet événement marquant a joué un grand rôle dans ma prise de décision. Il faut savoir, je tiens à le souligner, que les pédiatres n'ont jamais fini, lorsqu'ils cherchent un moment de répit, le téléphone sonne.

Pendant ce stage, j'ai accompagné le Dr Gilles Mets, un assistant en pédiatrie dans le secteur de la néonathologie. Il m'a emmenée avec lui lors de deux accouchements, moments inoubliables qui resteront gravés dans ma mémoire. J'ai eu la chance de participer à de nombreuses consultations dans divers domaines, dermatologie, pneumologie, le suivi de diabétiques... ainsi qu'à de nombreux actes chirurgicaux. Ce centre hospitalier utilise depuis peu de nouvelles méthodes de fonctionnement sur les enfants anxieux de se trouver dans un milieu hospitalier, une des méthodes la plus utilisée est la distraction, c'est ainsi que j'ai marché de longues heures avec les infirmières pour donner des soins post-opératoires à des enfants et me renseigner davantage sur mon sujet de TPE. Pour faire une petite parenthèse, j'ai assisté à une opération robotique, notamment avec le robot Da Vinci, mondialement connu pour sa précision et sa rapidité. La médecine robotique est un sujet très vaste qui ne peut-être décrit dans un article, il faudrait en faire toute une thèse.

Avec cette présentation de ma semaine de stage, je voulais partager une expérience qui m'a permis d'ouvrir les yeux sur mon futur projet professionnel. L'orientation est une chose complexe, nous devrons tous, un jour, nous diriger vers un métier qui occupera une grande partie de notre vie, il ne faut donc pas la négliger.

Je vous invite à faire des recherches pour apporter plus de précisions sur le "métier de vos rêves", et avoir une étincelle qui vous guidera vers un métier qui vous donnera envie de vous lever le matin.

Colombe TACK,

Première S2