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A Jean XXIII, les voyages forment la jeunesse
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Voyage en Angleterre
Les Premières 4 et les Terminales L à Canterbury.
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Harcèlement, harceleur et témoin
Le harcèlement reste une affaire d'actualité.

N° 4 - Décembre 2019 | http://lyceejean23.eu/ |
Des premières et des terminales à Barcelone
Des élèves de premières et de terminales ont pu profiter, du 14 au 18 octobre, d'un voyage à Barcelone. Ils étaient accompagnés par Mmes Angot-Forster et Grout et MM. Copin et Lemercier.
Après un vol qui s'est déroulé sans encombre, l'arrivée à Barcelone fut épique. Le jour même, la justice espagnole avait pris la décision de condamner les dirigeants catalans indépendantistes. En réaction à cette condamnation, des manifestations ont éclaté à Barcelone notamment à l'aéroport. Les Normands, bloqués dans le hall ont donc attendu calmement l'arrivée de leur bus bloqué à 500 mètres d'eux pendant quatre heures. C'est finalement autour de 22h30 que les jeunes ont pu rejoindre le bus avec de chaleureux applaudissements pour le chauffeur.
Modernisme
Le voyage était placé sous le signe du modernisme. Au cours de ces quelques jours, les élèves se sont donc mis sur les traces de ce mouvement symbolique de Barcelone. Ils ont d'abord découvert les façades de célèbres maisons sur Paseo de Gracia. Avec une guide, ils se sont attardés sur trois constructions, en particulier : la casa Amatller, la casa Battló et la Pedrera. La première réaction fut l'étonnement face à tant d'originalité suivie de l'admiration pour ce joyau d'architecture.
La poursuite de la découverte du modernisme a évidemment impliqué l'exploration du monument mythique de la ville catalane : La sagrada Familia. Une cathédrale majestueuse, avec une architecture d'une impressionnante beauté. Elle fut imaginée par le célèbre architecte Antoni Gaudi, chef de file du modernisme en Espagne. La Sagrada Familia n'est pas sa seule réalisation, le Park Guëll, très célèbre toujours pour son architecture singulière, a également fait partie du programme des jeunes. Un autre artiste moderniste s'est invité dans ce séjour, cette fois en peinture, qui n'est autre que Pablo Picasso, ils ont pu visité un musée dédié à son oeuvre.
Enfin, ils se sont écartés du parcours du modernisme, en visitant le quartier gothique où ils ont pu en apprendre davantage sur l'histoire de Barcelone lors de leur passage par plusieurs églises, le Palais du Roi, des édifices politico-administratifs et d'autres places discrètes chargées d'histoires souvent émouvantes.
Culture
Ce voyage était également l'occasion de se plonger dans la vie et la culture espagnole. De ce fait, les élèves ont été hébergés dans des familles barcelonaises, plus accueillantes les unes que les autres, où ils ont pu pratiquer la langue et échanger sur leurs cultures. Toujours dans cette optique d'apprentissage de la langue, les élèves ont eu des cours d'espagnol, en petits groupes, dans une école de langue.
Enfin, le moment le plus riche en partage fut la visite du collège Valeria Pujol i Bosch où, pendant une matinée, Français et Espagnols ont parlé, ri et joué ensemble.
Ce voyage fut donc un moment de partage que ce soit entre les élèves et les accompagnateurs ou avec les locaux. Un voyage sous le soleil, les palmiers et la chaleur de Barcelone avec notamment un déjeuner dans un cadre idyllique sur la plage de Somorrostro.
Les jeunes Normands sont donc revenus heureux et avec des souvenirs plein la tête de cette escapade barcelonaise.
Constance SIMON TS2.
Sur la trace des grands écrivains britanniques
Au mois de novembre, les élèves de Terminale L et de Première 4 ont réalisé un séjour d’une semaine en Angleterre dans le cadre de leur programme de littérature anglaise.
Celui-ci portait sur la littérature du XIXe siècle à nos jours au Royaume-Uni.
Les accompagnateurs étaient mesdames Couteaud, Dutot et M Roussel .
Un programme chargé
Quatre jours, quatre villes à visiter. Tout d’abord, Rochester, où Charles Dickens (Oliver Twist, A Christmas Carol) a passé la majeure partie de sa vie.
Puis Oxford, célèbre ville littéraire et étudiante, où ont enseigné des auteurs comme Tolkien (The Lord of the Rings) ou Lewis Carroll (Alice in Wonderland).
C’est également à Oxford qu’ont été tournées certaines scènes des films Harry Potter.
Le troisième jour, Londres. Plus précisément le théâtre du Globe, où Shakespeare faisait jouer ses pièces. Pour l’occasion, les élèves ont participé à un atelier théâtre très apprécié.
Et enfin, le jour du départ, la ville de Canterbury. Cette ville médiévale est un haut lieu de pèlerinage anglican et le berceau de la littérature anglaise.
Une ambiance bon enfant
Le voyage a été marqué par des sourires, des chansons et des rires.
Les élèves ont été logés dans des familles anglaises à Rochester.
Tous en gardent un excellent souvenir, et certains prévoient même d’y retourner.
Même le climat anglais a semblé faire un effort : il n'a plu qu'un jour sur deux.
Cependant, les gants, bonnets et chocolats chauds ont été indispensables.
Pour finir, nous remercions chaleureusement Mme Couteaud pour avoir organisé ce merveilleux voyage, Mme Dutot pour sa bonne humeur à toute épreuve et M. Roussel pour avoir tiré plusieurs élèves de situations délicates.
Jeanne Noël
Manon Laurent
TL
Voyage dans le monde et le passé depuis Rouen
Si vous vous êtes déjà rendu dans notre belle capitale de Normandie, l'imposant panorama XXL du haut de ses 32 mètres a dû attirer votre regard. Que cache ce volume bleu ?
Le panorama XXL, ouvert depuis décembre 2014, propose un concept unique en France. En effet, grâce à son incroyable équipement le bâtiment présente les plus grands panoramas du monde, d'une grandeur pouvant recouvrir ses 360 degrés qu'il a à offrir, faisant voyager ses visiteurs à travers l'histoire et le monde. L'exposition résulte d'un travail tout aussi scientifique qu'artistique, et est faite à partir de dessins, photographies numériques et peintures. Jusqu'ici, des centaines de milliers de visiteurs sont déjà venus s'immerger dans ses œuvres. Le panorama XXL a exposé jusqu'à lors cinq diaporamas différents.
Du 16 septembre 2017 au 27 mai 2018, le panorama a dévoilé dans ses locaux « La grande barrière de corail », une touche d'Australie alors présentée en grandeur nature au centre de la ville de Rouen. Exposant sa nature sous marine avec son écosystème divers et varié. L'exposition ayant aussi bien pour but d'émerveiller son public que de le sensibiliser sur la fragilité de cet écosystème. En octobre 2018 au 27 janvier 2019 était exposée la fameuse ville antique ; Rome. Offrant son paysage en 312 avant Jésus Christ, son architecture, ses collines, ses basiliques.. le visiteur est alors plongé en plein cœur de la vie Romaine durant cette période qui a marqué un tournant dans le monde.
Du 1er Juin au 30 septembre 2018, Rouen offre dans son panorama un second voyage dans le temps mais cette fois ci dans sa propre ville ! Montrant alors sa vie à la fin de la Guerre de cent ans, ainsi que l'histoire de Jeanne d'Arc. Après la première exposition naturelle du panorama XXL sur la grande barrière de corail, il a accueilli un décor tropical inspiré de la forêt amazonienne, sensibilisant aussi bien les visiteurs sur la fragilité de la nature.
Le TitanicÀ l'heure actuelle, et depuis le 1er juin 2019, est exposé le Titanic. Noyé à plus de 3 800 mètres de profondeur et à travers une toile de 3 200 m², les visiteurs sont alors immergés dans sa tragique histoire racontée au travers d'objets échoués dans les profondeurs après son naufrage et le cadavre du bateau exposé au grand public en image ? De ce dernier panorama, l'œuvre « Titanic, les promesses de la modernité » par l'artiste, architecte et créateur allemand Yadegar Asisi qui expose aussi en Allemagne, marquera la fin de ces expositions monumentales dans le Panorama XXL de Rouen puisque la fin de celui-ci est actée pour octobre 2021 ? Alors n'attendez plus pour découvrir la grandeur et la beauté de la dernière œuvre de Yadegar Asisi et ainsi vous immerger à votre tour dans la sombre histoire connue du Titanic.
Rose LEMASSON.TES2.
L' Exposition Imagine Van Gogh au Havre
Il s'agit d'une projection des toiles en version XXL. Étonnant !
L'exposition « Imagine Van Gogh » s'est tenue au Carré des Docks du Havre l'été dernier entre le 29 Juin et le 1 septembre 2019 avant de partir pour Montréal au Canada.
Annabelle Mauger et Julien Baron, sont les créateurs de cette exposition qui réunit des œuvres majeures du célèbre peintre Vincent Van Gogh. Cette exposition, dont le temps de visite est d'environ 30 minutes, nous plonge dans l'univers du peintre néerlandais, inspirée par l'impressionnisme. Elle consiste en une projection des toiles en version XXL sur des sortes de voiles ainsi que sur le sol à l'aide de plusieurs vidéoprojecteurs, ce qui permet une certaine proximité avec les tableaux et le tout en musique !
Durant la visite, nous pouvons découvrir plusieurs affiches explicatives de la vie du peintre. Une sorte de rétrospective de son enfance, en passant par sa bipolarité, ses périodes sombres comme joyeuses et la fin de sa vie.
Qui était Van Gogh ?
On apprend que Van Gogh est né le 30 mars 1853 et qu'il est décédé le 29 juillet 1890 soit à l'âge de 37 ans. On découvre également qu'il s'est coupé le lobe de l'oreille lors d'une dispute avec le peintre Paul Gauguin qu'il avait tenté de blesser avec une lame de rasoir.
Puis, après avoir lu les quelques affiches, nous pouvons entrer dans la salle du Carré des Docks et découvrir l'exposition plongée dans l'obscurité avec pour seule lumière, les magnifiques couleurs des tableaux projetés sur les voiles et sur le sol. Cette exposition immersive nous donne l'impression d'être « dans le tableau », on est comme plongé à l'intérieur. Sont projetées, en tout plus de 200 toiles, dont les plus célèbres sont peintes entre 1888 et 1890 en Provence, à Auvers-Sur-Oise ou encore à Arles.
Parmi les tableaux les plus célèbres, nous pouvons observer La Nuit Etoilée, Les Tournesols,La Chambre à coucher ou encore Amandier en fleurs. Le tout bercé sous des musiques de Jean-Sébastien Bach, Camille Saint-Saëns,Wolfgang Amadeus Mozart et d'autres encore.
Comment lire ses toiles ?
On y apprend que chaque toile est une représentation des sentiments du peintre, quand une toile est de couleurs plutôt sombres (couleurs grises, noires, bleu foncé...) cela signifie que le peintre était d'humeur plutôt maussade, mélancolique voire dépressive. Tandis qu'une peinture de couleurs vives (Jaune, vert, rouge...) signifiait que le peintre était dans un meilleur état d'esprit. Des chaises sont mises à disposition pour ceux qui souhaitent s'asseoir et observer paisiblement les toiles qui défilent au fur et à mesure sur les voiles suspendues à travers la pièce. Le fait de pouvoir s'approcher au plus près des tableaux permet au visiteur de s'approprier les couleurs, les techniques utilisées, les traits de peinture.
La Chambre à coucher peint à Auvers-sur-Oise en région Parisienne puis les murs se couvrent de plusieurs autoportraits du peintre. Et pour ceux qui n'ont pas eu le temps de percevoir tous les tableaux ou qui souhaitent redécouvrir l'exposition, ils peuvent rester et attendre que les projections reviennent au début.
Gurvan GOURLAOUEN.
Terminale ES
Quatre classes de secondes en Bourgogne
Un voyage d’intégration a été organisé pour les quatre classes de secondes du lycée Jean XXIII d’Yvetot.
Pour cette deuxième édition, les classes de seconde du lycée Jean XXIII ont effectué, comme l'année précédente, un voyage d'intégration en Bourgogne.Les quatre classes ont été divisées en deux groupes.
Le premier groupe, composé des secondes 2 et 3 est parti du 23 au 25 septembre 2019 accompagné de mesdames Gillet et Tesnière et de messieurs Venem et Droulout.
Le deuxième groupe, composé des secondes 1 et 4 est quant à lui parti du 25 au 27 septembre 2019 en compagnie de Messieurs Dando et Thomas et de mesdames Moreau et Lahon .
Ce voyage devait permettre aux élèves de mieux se connaître, d'échanger et de partager dans un cadre plus "détendu" et les visites ont ajouté une note plus culturelle au séjour.
Un programme culturel
Le programme étant chargé, nous sommes partis tôt d'Yvetot afin de rejoindre le site du château médiéval de Guédelon pour une visite. Le groupe a été séparé en deux pour la visite guidée. Ce château est exceptionnel car il est construit par des passionnés, avec des méthodes et matériaux comparables à ceux de l'époque du Moyen-Age. Puis, en fin d'après midi, une activité de taillage de pierre a été présentée aux élèves. Ils ont pu tailler, eux-mêmes, une pierre et repartir avec leur création.
Un programme sportif
Le deuxième jour, quant à lui, a été placé sous le signe du sport, dans un site naturel, celui du lac du Bourdon. Les activités proposées étaient : du canoë, du VTT et de la course d'orientation sur la base de loisirs. Mais la météo n'étant pas clémente l'après-midi, à la place du canoë, le moniteur nous a proposé du tir à l'arc. Ce fut, pour beaucoup d'entre nous, l'occasion de s'initier à cette pratique.
La dernière matinée, avant le retour, a été consacrée à la visite du village médiéval et fortifié de Vézelay. Le groupe a pu visiter le village et ses fortifications ainsi que la basilique Sainte-Marie Madeleine de Vézelay et sa crypte.
Puis, au moment du pique-nique, nous avons eu l'agréable surprise de voir arriver sur le parking où notre car était garé, le deuxième groupe (S1 et S4) qui commençait son séjour par le site de Vézelay. Nous avons apprécié ce moment qui a permis aux quatre classes de se retrouver avant que le premier groupe (S2 et S3) prenne la route pour rentrer à Yvetot.
Une structure accueillante
Les élèves du lycée ont été accueillis dans une auberge de jeunesse, au poney club de la Source qui dispose de nombreux locaux, d'une grande cour, de spacieux dortoirs et un grand terrain. Avec un centre équestre proche de la structure.
Lors de la première soirée nous avons organisé un feu de camp avec des jeux musicaux. Cette soirée récréative nous a permis de mieux nous apprécier et de rapprocher encore plus les élèves entre eux.
L'objectif du séjour a donc été atteint et nous en gardons un très bon souvenir.
Antonin NOBLET.
Seconde 3
Que font nos autorités pour le climat ?
Lors du sommet de l’ONU pour le climat, la militante Greta Thunberg lançait aux dirigeants « we will be watching you » à propos de leurs actions contre la crise environnementale. Ce qui peut nous amener à nous demander ce que nos dirigeants font vraiment sur ce sujet.
Monde
Le compte rendu du sommet pour le climat de l’ONU tenu en juillet 2019 annonce plusieurs engagements de la part de nombreux pays. Beaucoup ont déclaré augmenter leur contribution aux financements au faveur du climat, notamment pour le Fonds vert pour le climat (« mécanisme financier de l'Organisation des Nations unies, rattaché à la Convention-cadre des Nations unies pour les changements climatiques (CCNUCC) » Wikipédia). D’autres se sont engagés à réduire leurs émissions de carbone, dont la Chine, plus gros pollueur du monde. Les Accords de Paris (2015) sont aussi évoqués, et il est important de noter que la Fédération de Russie s’y est rattachée. Mais les États ne sont pas les seuls à avoir pris des engagements : les grandes entreprises comme les hommes d’affaire puissants ont aussi annoncé vouloir diminuer drastiquement leurs émissions.
Union Européenne
Quant à l’UE, elle a aussi participé au sommet, déclarant une augmentation prochaine de son budget pour le climat pour arriver à plus de 25 % de son budget total. Récemment, elle a aussi travaillé sur une loi visant à créer un label pour les pneus plus écologiques, entre autres réformes. Les articles 11 et 191 à 193 du traité sur le fonctionnement de l’UE concernent d’ailleurs la lutte contre le réchauffement climatique et le placent en objectif primordial. Seulement, alors qu’on entend plus parler de migrants et de Brexit, on peut toujours se demander si cette lutte est réellement une priorité de l’UE, bien que de grandes avancées aient été faites à ce sujet.
France
Et la France, est-elle une bonne élève ? Sur le site du ministère de la transition écologique et solidaire, dirigé par Elisabeth Borne, on trouve beaucoup d’informations, à propos de la biodiversité, de l’économie circulaire, des prix du pétrole… A première vue, les mesures semblent conséquentes. En 2019, le budget consacré au développement durable était de 12,2 milliards d'euros, le plaçant quatrième politique majeure du budget. Néanmoins, et même si en soi la France est supérieure à d’autres pays sur ce point, ces mesures ne sont pas vraiment visibles dans notre quotidien.
Et nous ?Donc nos dirigeants agissent, c’est indéniable. Agissent-ils assez ? C’est une autre question, qu’il faut alors poser aux scientifiques, bien qu'à première vue, c'est plutôt vers le non qu'on se tourne. En attendant, nous pouvons faire certaines choses. Il y a d’abord tout ce qu’on nous a répété mille fois – mais qui n'est pas toujours écouté – comme fermer l’eau quand on se brosse les dents ou éteindre nos ordinateurs la nuit. Mais il y a aussi manger mieux, se déplacer plus intelligemment, consommer différemment… Les conseils à ce sujet sont nombreux. Mais on peut aussi contribuer à faire changer les mentalités, car dans une démocratie c’est le peuple qui est censé diriger, et aujourd’hui encore, certains n’ont pas compris l’impact de la crise que nous vivons. Mais si on adopte le bon comportement, qu’on s’informe sur l’actualité de notre environnement et qu’on en informe les autres, alors les actions seront sûrement plus nombreuses et plus conséquentes. Car ce dont le monde a besoin, ce n'est pas de la panique et encore moins de "de toute façon, je n'y changerai rien" mais d'une véritable prise de conscience accompagnée de changements universels.
POLLET Diane.
P4
La joie du don !
Nous sommes dans une période quelque peu morose avec son climat trop souvent gris et pluvieux. Les corps, fatigués et presque las de l'absence de vitamine D fabriquée, résistent pour conserver un dynamisme salvateur. Ils n'en sortiront que grandis, renforcés et satisfaits d'avoir passé ces caps parfois difficiles, satisfaits d'avoir lutté. Ils se laisseront alors envahir par ces agréables hormones associées à l'effort, l'endorphine et la dopamine. Ils sont bons ces moments où le corps exulte, sachons les apprécier.
Ces moments de plaisirs sont cependant décuplés par l'apport de l'autre. Qui n'a pas souvenir d'un moment de joies partagées ? Ces temps d'échanges riches et précieux, durant lesquels chacun se livre parfois un peu plus, se laisse aller à la douce euphorie du moment, de l'instant présent. Il est important de prendre le temps de se retourner pour regarder le chemin parcouru, relire et savoir apprécier ces périodes vécues. Les plus précieuses sont gravées dans nos mémoires et le simple fait de se les remémorer apporte un éclat lumineux dans les regards avec une indicible lueur et l'esquisse d'un sourire. Ces bribes de vie ne sont pas que festives, elles se retrouvent aussi dans le service. "Le service est un pilier de la culture de la rencontre : cela signifie se pencher sur qui est dans le besoin et lui tendre la main, sans calculs, sans craintes, avec tendresse et compréhension" nous dit le Pape François dans son message à l'occasion du lancement du pacte éducatif. En ces temps pour lesquels trop souvent l'attention aux autres est bafouée il est bon de saluer les initiatives bénévoles. Quoi de plus beau que ces temps de partages, de don, car "il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir" (Acte 20 35 du discours d'adieu de Paul à Ephèse). N'hésitez donc pas à vous engager, "à donner sans compter" comme exprimé dans la prière scoute vous en serez grandis et vous pourrez alors apprécier la joie du don. Cela vous permettra aussi sûrement de changer de regard, de vous construire un peu plus dans la gratuité, sans rien attendre en retour autre chose qu'un sourire, une gratitude dépassant grandement toutes les richesses.
Nous entrons dans le temps de l'Avent qui est, en quelque sorte, une gestation avant la naissance de Jésus, une période d'espérance, de méditation, de prières et d'accueil à celui qui vient. Bien sûr, c'est aussi l'excitation des festivités en prévision des rassemblements familiaux avant une dernière partie de trimestre chargée pour tous dans les établissements. Fasse que chacun prenne le temps pour mieux encore partager.
Bruno SOURICE.
Chef d'établissement
Découvrir la Junior Association HumEnjoy
Des jeunes qui s'engagent pour les jeunes, c'est le but de l'association humanitaire et solidaire HumEnjoy.
La JA HumEnjoy est née dans le cadre du Conseil Départemental des Collégiens de Seine-Maritime. Durant notre mandat, le Département nous a fait découvrir des associations qui aident le Burkina Faso, notamment, Tora Cœur de Caux. Les conditions de vie nous ont laissé bouche bée et c'est à ce moment-là que nous avons décidé d'agir. L'aventure allait pouvoir commencer.
Une JA c'est quoi ?
Une JA est une Junior Association. C’est une association loi 1901 mais dirigée seulement par des mineurs. Les membres du bureau de l’association doivent être obligatoirement mineurs.
Seulement 20 % de la JA peut être constituée de majeurs mais pas plus. Il faut être au moins deux personnes motivées pour créer une JA.
HumEnjoy est un JA humanitaire et solidaire qui a pour but majeur de défendre les droits des enfants dans le monde.
Quelles actions
faites-vous ?
Pour l’année 2018-2019, HumEnjoy était constituée de 19 membres mineurs avec lesquels on se rassemblait pour une réunion toutes les 5 semaines.
Notre 1er projet avait pour objectif d’améliorer les conditions scolaires des élèves du collège de Tamiga au Burkina Faso. En effet, de fortes intempéries ont détruit ce collège.
Nous avons donc décidé de leur venir en aide en partenariat avec l’association Tora Cœur de Caux. Après de longs échanges avec le principal de ce collège, une liste de besoins a été dressée et nous a été envoyée par les élèves.
Des manuels scolaires, des craies, des panneaux solaires et une imprimante mobile étaient les besoins primordiaux pour que les adolescents puissent passer leur examen dans de bonnes conditions.
Et comment ?
Pour se faire connaître et favoriser la communication, nous avons créé un site internet (www.humenjoy.com) un compte Instagram (@ja_humenjoy) et Twitter (@ja_humenjoy).
Afin de financer ce projet, nous avons fait une demande de subventions au département de la Seine-Maritime, dans le cadre de la Coopération Internationale entre la province du Bam au Burkina Faso et la Seine-Maritime, qui nous a été accordée.
Nous vendons des stylos biodégradables à l’image de notre association. Nous organisons des événements de récolte de fonds comme des après-midi éco-solidaires etc. Ces bénéfices nous ont permis de récolter assez d'argent pour financer ce 1er projet.
Étant donné les conditions géopolitiques au Burkina Faso, notre projet n'est pas terminé mais suspendu. Nous préférons attendre que la situation se calme et que les écoles réouvrent avant d'investir dans le matériel scolaire.
2019-2020 pour HumEnjoy
Pour cette année 2019-2020, HumEnjoy a 14 membres. Nouvelle année, nouveau projet ! Nous souhaitons aider les enfants des migrants qui arrivent en Seine-Maritime. Ce projet n’est pas encore bien défini pour cause de manque d’informations.
Nous sommes en recherche de collaboration avec une autre association qui aide les réfugiés.
Nous espérons très vite établir un lien avec eux pour pouvoir les aider le mieux que possible.
Manon MOONEN.
Seconde 1
Cosmos Fatigue, le travail d'Ingrid Berger
Cosmos Fatigue : voici le titre de l'exposition monographique présentée à la Galerie Duchamp, dans le centre ville d'Yvetot.
Cette exposition, se déroulant du 28 septembre au 22 décembre 2019, nous permet d'admirer le travail de Ingrid Berger, élève à l'école d'arts plastiques de la Galerie.
L'artiste présente une grande diversité de supports - toile, sculpture et papier - et de techniques : peinture, calligraphie, dessin ainsi que disposition du travail dans l'espace.
Dans cette exposition à l'atmosphère étrange, recréant une ambiance onirique et enfantine tout en restant oppressante et travaillée, on peut distinguer certains travaux notables, en particulier les installations in situ réalisées par association d'idées.
D'une façon plus étonnante, il y a également eu un travail réalisé autour des cartels, ainsi que des noms donnés aux œuvres, et de la façon dont cela influence notre perception de ces dernières.
En outre, une exposition étonnante, qui laisse libre court à l'interprétation et à la réflexion parmi le travail conséquent de l'artiste.
Elsa HAMON.
Terminale S1
Noël, traditions et origines
La magie des fêtes de fin d'année vue sous différents angles.
Les origines des symboliques de Noël.
Noël est considéré, pour la plupart d'entre nous, comme une des plus belles fêtes de l’année. Cette tradition importante dans le calendrier chrétien a des origines très anciennes. Noël a été créé dans le but de concurrencer les fêtes païennes. En effet, Jésus Christ n’eut jamais de date de naissance précise, aucun texte chrétien ne le stipule. Sa date de naissance, le 25 décembre, a donc été choisie arbitrairement au IVe siècle.
Le père Noël n’est arrivé qu’au XIXe siècle. Avant lui, au XIIe siècle, Saint Nicolas, considéré comme le Saint patron des enfants, est apparu en Allemagne, en Autriche et au Pays-Bas.
Le sapin de Noël est né en Alsace. Il trouve sa place dans le cœur des églises. Au XVIIIe siècle les sapins étaient suspendus au plafond des paroissiens. Les boules de Noël font référence aux pommes provenant de l’arbre d’Adam et Eve et l’étoile en haut du sapin rappelle celle de Bethléem.
Comment Noël est-il célébré à l'étranger ?
En France les traditions des fêtes de fin d'année ont un rituel bien particulier. Mais quelles sont les traditions dans les autres pays du globe ? En Arménie, Noël se fête du 6 au 14 janvier. Pendant cette période la table de doit jamais être desservie.
Les italiens ont une sorcière, du nom de Befana, qui distribue des caramels aux enfants sages. Pour les moins sages, la sorcière leur donne du charbon.
Au contraire, au Japon, passer l’âge de l’enfance, Noël est une sorte de Saint Valentin. Mais la véritable particularité est que le repas de Noël au Japon se fait de poulet KFC. La chaîne de fast-food a réalisé en 1974 une publicité qui est devenue phénomène.
Depuis la révolution jusqu'en 1991 les fêtes de Noël étaient interdites en Russie. Noël se fête le 7 janvier avec le Père Givre, qui est l'équivalent de notre Père Noël et Babouchka, une grand-mère qui aide ce dernier.
En Espagne les enfants doivent attendre le 6 janvier pour ouvrir leurs cadeaux, le jour où les rois mages ont rencontré Jésus.
Autant d'anecdotes que vous pourriez évoquer pendant les repas de fin d'année !
Que se passe-t-il à Jean XXIII pour Noël ?
Beaucoup d'opérations sont mises en place pour cette saison au lycée. Le vendredi 20 décembre sera une journée banalisée, où des activités vont être proposées dans chaque classe. Un père Noël va aussi visiter les élèves. Des catalogues proposant la vente de chocolats de Noël ont été aussi remis aux élèves. De quoi passer de bonnes fêtes de fin d'année !Louise GERON.
Première 4.
Le regard des autres, un agent important dans la confiance en soi
"Si le regard des autres t'affecte, c'est que tu ne t'aimes pas assez".
A quoi est dû le manque de confiance en soi ?
Très souvent, il est dû au regard des autres. Il touche généralement les adolescents puisque c'est à ce moment précis d'une vie que chaque individu se cherche et se découvre. Certains s'inspirent parfois de la personnalité des autres pour fonder la leur. Ils veulent être appréciés et accordent une très grande importance à ce regard pour se fondre dans la masse, alors que d'autres y sont indifférents. Mais chacun d'entre nous perçoit différemment le regard d'autrui, il peut être interprété de manière négative par une personne mal dans sa peau.
Des conséquences sur elle et son entourage
Le regard des autres provoque des dégâts psychologiques sur toutes les personnes touchées mais il semblerait que les jeunes filles soient plus atteintes que les garçons. Elles ne regardent plus les autres de la même façon. A chaque instant elles se questionnent sur ce que pensent les autres, et elles n'y voient que critique. Elles ne verront toujours qu'un regard négatif même si celui-ci est totalement neutre et indifférent. Désormais, la personne affectée n'a pas facilement confiance en les autres car elle ne se fait pas confiance elle-même. Elle pensera donc que les autres la voient comme elle se voit elle-même. Plus de 74 % des filles et 54 % des garçons se renferment sur eux-mêmes. Ils privilégient la solitude et l'isolement car ils ne se sentent pas à l'aise en public.
Un mal-être physique grave
Cet isolement peut engendrer des conséquences très graves. D'après une étude, les tentatives de suicide sont de plus en plus fréquentes chaque année. Près de 7,8 % des jeunes en ont déjà effectué une, 3,7 % plus d’une. Ils peuvent aussi sombrer dans la dépression. Elle touche 16,8 % des filles et 7 % des garçons et à laquelle s'ajoute des automutilations. Depuis 5 ou 6 ans, il semblerait que l'automutilation soit de plus en plus quotidienne chez les jeunes de 13-16 ans. Ces actions reflètent un réel mal mental et physique. Souvent, il n'est pas décelable et par conséquent ignoré des adultes. Quasiment 40 % des jeunes ont déjà songé que « la vie ne valait pas la peine d’être vécue ».
S'affranchir du regard des autres
Réussir à se libérer du regard des autres n'est malheureusement pas une épreuve simple. Il faut en parler ! Elle nécessite des interrogations, d'apprendre à s'aimer soi-même, d'effacer ses complexes avant d'aimer les autres et aller de l'avant. Dans les cas les plus graves, un rendez-vous avec un psychologue est absolument nécessaire.
CHAPELLE Sarah
(P4)
AUPETIT Marie
(P4)
Le racisme, un fléau loin d'être éradiqué
Tous différents, tous respectables. Combien de fois ce slogan s'est élevé sur les banderoles des manifestants contre le racisme ! combien de discours aussi ! Mais le mal rôde toujours.
Qu'est-ce que le racisme d'aujourd'hui ?
Aujourd'hui le racisme vise le plus souvent ou du moins dans les sociétés démocratiques occidentales, certaines catégories d'immigrés.
Le rejet peut se former face à une apparence physique, notamment sur la couleur de peau, sur une autre culture, une autre religion.
Le racisme peut être basé uniquement sur des stéréotypes, des préjugés ou sur des jugements non fondés.
Une association nationale
Maintenant il existe des associations qui luttent contre le racisme, l'antisémitisme et dans la plupart des cas contre toutes les formes de discriminations raciales.
Comme l'association SOS racisme qui est une association française créée en 1984.
SOS racisme intervient auprès des personnes victimes de discriminations raciales mais également dans les instituts scolaires avec des projets éducatifs en faveur du vivre ensemble. Car oui, l'éducation de la société passe toujours par la jeunesse.
L'intolérance des hommes
Les personnes victimes de discriminations sont souvent rejetées et rabaissées. Pour cause, ils se sentent donc différents des autres. L'intolérance des hommes mène à un échec de notre société à vivre en paix et en harmonie alors que nous sommes tous des citoyens du monde.
Soltana Al Jamali.
Seconde 2
Le harcèlement, une affaire trop ancienne et pourtant toujours d'actualité
Harceleur, peine, différence : trois mots plein de sens et souvent liés.
Une définition
Le harcèlement est un ensemble d'actes répétés. Ils visent à nuire psychologiquement et/ou physiquement la personne qui en est victime. Il a pour objectif l'affaiblissement ou la destruction de la victime. Hélas, le harcèlement peut prendre différentes formes : sexuel, physique, moral, scolaire, numérique..
Qui ? Et quelles conséquences pour la victime ?
Le harcèlement touche aujourd'hui plus d'un élève sur quatre et les conséquences sont trop graves pour nous laisser indifférents : des scarifications, une peur de sortir de chez soi, des complexes inexistants avant mais présents maintenant, peuvent entraîner le suicide de la victime, trop fatiguée de subir des réflexions, des attouchements...
Mais quelles sont les conséquences pour le harceleur, dans un établissement scolaire ?
Celui-ci encourt des sanctions de l'établissement, comme un avertissement, une exclusion de la classe voire de l'établissement, une participation à des actions culturelles ou de formation ou encore une exclusion définitive de celui-ci.
Pour ce qui est des sanctions pénales le harceleur encourt, si il a plus de 13 ans et si il est encore mineur, 6 à 8 mois de prison ferme et une amende qui peut aller jusqu'à 7500 €.
Néanmoins des circonstances peuvent aggraver ces peines comme un handicap de la victime, une incapacité à aller à l'école à cause du harceleur (plus d'une semaine).
De plus les peines varient selon le nombre de circonstances aggravantes. Si l'auteur est majeur, la peine augmente et peut aller de 1 à 3 ans d'emprisonnement et de 15 000 à 45 000 € d'amende. (service-public.fr, code pénal et code de l'éducation ainsi que le code civil)
Les peines de prison peuvent être plus lourdes si la victime est mineure ou si les circonstances sont graves.
Hélas un enfant mineur ne peut pas porter plainte mais ses parents le peuvent.
Il ne faut pas oublier d'en parler que vous soyez victime ou que vous ayez vu.
Jeanne MARTIN.
Seconde 1

Connaissez-vous vraiment le Père Nöel ?
Le Père Noël est, de nos jours, incontournable, les jeunes, comme les plus anciens, le connaissent. Toutefois, certains pays gardent leur propre tradition. Vous imaginez le Père Noël avec une grande barbe blanche, les lunettes rondes au bout du nez, et vêtu, d'un costume rouge, qui ne sort jamais sans son bonnet. Eh bien non, il n'est pas représenté ainsi dans toutes les cultures.
Le Père Noël français, polonais, américain, ou encore finlandais est l'image faite du traditionnel Père Noël.
En Italie, ce personnage est totalement différent, il est représenté par une sorcière parcourant les maisons sur son balai. Elle est nommée "Befana".
En Espagne ce sont les trois rois mages qui apportent les cadeaux, les traditions religieuses sont importantes au sein du pays.
Connaissez-vous le Père Noël du Brésil ? Il est vêtu de rouge et traverse le ciel en hélicoptère pour se déposer sur le stade Maracana (drôle de Père Noël...).
En Australie, le Père Noël est représenté comme dans la majorité des pays, mais à cause des températures élevées, il se découvre pour mettre son maillot de bain, ses tongs et ses lunettes de soleil.
Ces différents "Père Noël" créent un moment magique pour les petits comme pour les grands. Ce sont eux qui distribuent tous les cadeaux aux enfants pendant la période de Noël et font de cette fête un moment plaisant et convivial.
Joyeux Noël, Merry Christmas, Feliz Navidad, Schöne Weihnachten, 圣诞快乐.
Laurine HRON,
Adèle PEZIER. TES1
Van Gogh : "Terrible et affolé génie"
"Je suis [...] riche d'avoir trouvé ma voie, riche d'une chose pour laquelle je vis corps et âme, qui donne un sens et de l'enthousiasme à ma vie."- V.Van Gogh
Comme bien des personnalités du XIXe siècle, Van Gogh n'a pas échappé à une fin tragique et c'est sans doute pour cela que la plupart des gens connaissent le peintre néerlandais.
Était-il un génie "maudit" et incompris, un fou destiné à sa perte ?Dès qu'il s'agit de parler de peinture, celle de Van Gogh est taxée "d'excessive", elle est rapidement regardée et analysée. La critique ne se contente pas de contempler l'oeuvre de Van Gogh mais la relie déjà à la psychologie troublée du peintre. La démence de Vincent semble garante de création authentique mais son travail ne se vend à aucune enchère record, sacrifiant son art.
Van Gogh, dont la préoccupation première est la figure humaine, se peint, faute de modèle. Il produit son autoportrait une quarantaine de fois. Au début, sa palette reste sombre puis, celle-ci gagne en intensité à l'image de l'évolution de la technique de l'artiste. L'autoportrait reste pour le néerlandais une sorte d'exorcisme où l'artiste est rendu à lui même, après l'une de ces nombreuse crises.
"Si j'arrive à pouvoir peindre la coloration de ma propre tête [...], je pourrais aussi peindre les têtes des autres bonshommes et bonnes femmes."
Le premier sujet des toiles de Van Gogh,vers 1885, fut des campagnards réunis autour d'une table. Sans craindre la "laideur", il traduit sa conception de la vie des paysans, désirant que son tableau exalte "le travail manuel et la nourriture qu'ils ont eux-mêmes si honnêtement gagnée" Mais les tons ternes de ses toiles ne séduisent pas son frère Théo, vendeur d'oeuvres d'art à Paris. Vincent est porfondèment blessé mais va tout de même écouter les critiques et éclaircir sa palette. Cependant, toujours convaincu de la qualité de ses Mangeurs de pomme de terre.
"Si je ne vaux rien, maintenant, je ne vaudrai pas daventage plus tard, mais si je vaux quelque chose plus tard, c'est que je vaux aussi quelque chose maintenant"
Vers 1888, en Arles, dans le sud de la france, Van Gogh, développe une saturation des couleurs, et crée les Tournesols. C'est dans cette série de tableaux que le style de l'artiste se développe enfin.
PIERRE Emilie.
TL
Offrir du bonheur pour Noël
La vente de sucres d'orge est de retour cette année pour l'association "Espoir Irak" !
Interview
Nadège Pinto, une surveillante du lycée Jean XXIII.
En quoi consiste l’action des « Sucres d’orge » ?
La vente de Sucres d’orge a commencé il y a 2 ans, à mon arrivée dans l’établissement. Le chef d'établissement, M. Sourice m’a directement soutenue dans ce projet.
Le but est de vendre des sucres d’orge (50 centimes l’unité) et de mener une double action. La première était d’ouvrir les esprits des élèves pour qu’ils se tournent plus vers des associations. En effet, tous les bénéfices sont reversés à une association qui change tous les ans : il faut arriver à se dire que, j'achète pour offrir. Deuxièmement, faire passer un message sympathique à quelqu’un que l’on aime ou qui est, justement, un peu mis à l’écart par la classe.
Quand les élèves viennent acheter des sucres d’orge, je leur donne un petit carton et une ficelle à nouer autour de la gourmandise à offrir. Sur ce petit papier, il est préférable d’écrire un petit mot gentil pour le destinataire mais aussi le nom , prénom et la classe de celui-ci afin de faciliter le tri . Effectivement, après la date butoir d’achat, je dois trier par niveau et par classe pour redistribuer toutes les gourmandises aux élèves qui en sont destinataires avant les vacances de Noël. Cette année, l’association qui a été choisie est « Espoir Irak ».
Cette association aide les chrétiens d’Orient et, notamment les enfants pour qu’ils puissent retrouver une vie descente et retourner à l’école malgré la prise du pouvoir par Daech dans ce pays.
Quels ont été les résultats de 2017 et de 2018 ?
La première année, nous avons vendu 1000 sucres d’orge pour l’association « Petits Prince ». L’année dernière, nous avions choisi l’association « Gregory Lemarchal » et avions vendu 3500 sucres d’orge.
Cette année, nous comptons sur les élèves pour en acheter un maximum. Ils sont l’élément moteur pour faire tourner cette organisation.
Pourquoi avez-vous choisi cette association ?
J’ai choisi cette association pour que les élèves arrivent à avoir une réelle ouverture d’esprit par rapport au monde. Tout le monde a été plus ou moins touché par les attentats causés par Daech. J’imagine que, pour des jeunes, ce n’est pas si simple d’offrir un cadeau à quelqu’un d’autre, même si ce n’est qu’un sucre d’orge mais les choses les plus simples sont souvent celles qui font le plus plaisir.
Selon moi, il faut prendre conscience que la vie n’est pas toujours rose et qu’il y a des projets à mener pour un monde meilleur.
Nadège a affiché des posters dans le lycée pour faire la promotion de cette vente. Elle est également passée dans quelques classes mais, malheureusement, par manque de temps, pas dans toutes.
On espère de tout cœur que cette opération « Sucres d’orge » va continuer encore longtemps.
Manon MOONEN.
Seconde 1
Je t'abîme mais je t'aime...
Les féminicides, quand cela cessera-t-il ?
C'est une femme. Elle a 35 ans et la vie devant elle. Elle est maîtresse en classe de CE1. Elle adore ses élèves. Ils sont un peu les enfants qu'elle ne peut pas avoir car, oui, elle est stérile, mais nous y reviendrons plus tard. Elle adore son métier. Chaque matin, elle est heureuse de revoir ses élèves.
Après les cours, le vendredi soir, elle sort avec ses amies. Elles vont boire un verre, vont au cinéma, se parlent de leur travail, de leur famille.
Sa famille, sa seule famille, c'est lui, son mari. Ils se connaissent, depuis 10 ans, et cela fait 6 ans qu'ils sont mariés. Il était ouvrier dans une usine de voitures mais a été licencié. C'est à ce moment que la descente aux enfers débute. Après son licenciement, il commence à boire, d'abord une cuite puis presque tous les soirs, il revient chez eux ivre. Lors de la première cuite, elle a compris : "Il s'est fait virer, ok...". Mais, plus elle laissait passer plus il continuait à boire.
Un soir, il la gifle
Un soir, c'est trop. Elle lui dit d'arrêter. Elle lui dit que cela le détruit mais il s'énerve et fait la chose à ne pas faire, la chose interdite. Il la gifle. Elle se fige. Mais comment réagir ? Que faire quand on aime ?
Lui, se rendant compte de son erreur, s'excuse, la supplie de lui pardonner. Mais ce n'est hélas pas un incident isolé. Il recommence peu de temps après, encore et encore... Elle commence à avoir peur de lui. Mais son amour est si fort envers cet homme qu'elle se tait.
Or comment cacher des bleus de plus en plus voyants. Un jour, sa meilleure amie lui pose "La" question : "Ça va ?". Là, c'est la dégringolade. Elle se met à pleurer et lui explique ce qui se passe à la maison, ce qu'elle cache depuis des mois. Son ami lui dit qu'il faut porter plainte, porter plainte dès la première fois. "Ne t'inquiète pas, je t'hébergerai" lui dit-elle.
Elle part
Le soir même, il recommence, mais, cette fois, en plus des violences physiques, il l'insulte, elle n'est "bonne à rien, même pas à faire des enfants" et, de toute façon, il préfère "la voir morte". C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, certes, un peu tard.
Le lendemain, elle porte plainte, va à la gendarmerie et explique ce qu'elle subit. La plainte est enregistrée et le gendarme lui dit qu'il vaut mieux partir de la maison. C'est son seul conseil et c'est ce qu'elle fait le soir même.
Après ses cours, elle part chez son amie. Mais elle n'a pas de changes, ni son ordinateur. Elle décide donc d'y retourner, mais une seule fois, et de ne plus jamais revenir, tant pis pour le reste de ses affaires. Elle y va vers 18 h. Elle a la certitude qu'il sera dans un bar en train de faire la seule chose qu'il sache encore : boire... Hélas, ce n'est pas le cas. Il est là et a bu, encore. Et c'est là qu'il la tue.
Cette femme est morte de la main de l'homme qu'elle aimait. Pourtant elle avait prévenu la gendarmerie, même rappelé car elle avait reçu des messages de mort de la part de son mari.
A l'heure où je vous écris nous en sommes au 133e féminicide. A l'heure où je vous écris des questions sur le bon fonctionnement des autorités sont à se poser. Sont-elles capables de combattre ces féminicides ? Mais la réelle question est : quand cela cessera-t-il ?
Jeanne MARTIN.
Seconde 1.
Nos futurs secondes en visite au lycée
Le vendredi 22 novembre, notre classe de seconde 3 recevait deux classes de troisième du collège Bobée. Elles étaient accompagnées par M.Morel (professeur principal) et M.Pohon du BDIO du collège Bobée.
La rencontre lycéens/collégiens
Nous étions trois ou quatre élèves de seconde pour cinq ou six élèves de troisième. Pour débuter, nous avons fait connaissance avec les élèves qui s'étaient assis à nos tables. Nous avons échangé sur le collège et le lycée, sur ce qu'ils aimeraient retrouver ou avoir dans un lycée idéal .Nous avons noté toutes leurs idées sur une affiche. Ce fut un bon moment de partage dans une bonne ambiance générale. Juste avant de nous rendre au self, j'ai posé quelques questions à des élèves de troisième pour savoir ce qu'ils pensaient du lycée avant de venir le visiter. Ils s'imaginaient que le lycée Jean XXIII était semblable au collège Bobée mais en plus grand. Cependant, ils ont pu voir les différences et cette visite leur a globalement donné envie de venir ici.
Un bon moment de partage
Par la suite, nous nous sommes rendus jusqu'au self où nous avons déjeuné avec nos groupes de troisième ; ce temps de repas a été fort apprécié par nos collégiens : ils ont aimé l'ambiance générale du self avec ses clips musicaux et la qualité du repas proposé.
Les ateliers du midi
Les élèves ont pu découvrir les ateliers proposés sur la pause méridienne. Tout d'abord l'English club où divers ateliers nous attendaient. Notre groupe s'est dirigé vers l'atelier dégustation, il fallait retrouver les ingrédients qui composaient le jus de fruits, parmi une liste en anglais donnée par le professeur. Ce fut un moment de solidarité dans la bonne humeur. Puis nous nous sommes rendus au gymnase où nous avons joué plusieurs parties de basket-ball.
Cette matinée fut enrichissante que ce soit pour nous, élèves de seconde, ou pour ces élèves de troisième. Cette expérience nous a permis d'échanger, de partager, de tisser des liens amicaux dans une bonne ambiance.
Margaux DUCHESNE. Seconde 3
Un projet en seconde : le potager bio
Dans le cadre du programme de seconde intitulé "Agrosystème et développement durable", les élèves de Seconde 1 et de Seconde 4 participent à un projet lié à l'agriculture durable.
Le thème de l'écologie et du développement durable est de plus en plus présent dans nos vies de tous les jours. C'est pourquoi le programme de SVT de seconde propose un thème permettant de s'interroger sur les différents systèmes agricoles et leur impact sur l'environnement. Dans ce cadre, les élèves de S1 et de S4 vont s'occuper de la mise en place d'un potager, en mettant le moins d'intrants possible, c'est à dire, notamment, en limitant, au maximum, l'apport de produits chimiques.
Rencontre avec un ancien de Jean XXIII
En cette occasion, ils ont rencontré un pépiniériste maraîcher spécialisé dans la culture biologique, Jean-Baptiste Bellili. Ancien élève de Jean XXIII, il a accepté de venir expliquer son métier, les contraintes liées à l'agriculture biologique et ses réflexions personnelles sur le respect de l'environnement. Les élèves ont pu réfléchir à la notion de sol, à sa structure et aux impacts des pratiques agricoles.
Pour préparer cette rencontre, les deux classes ont réalisé différentes analyses du sol dédié au potager : mesure de pH, richesse en complexes argilo-humiques. Beaucoup de questions ont émergé. La période de semis, de plantation, l'impact des engins agricoles, les responsabilités du consommateur...
Des herbes aux noms étonnants
Les élèves ont ensuite pu planter. Pas n'importe quoi, bien sûr ! En cette période automnale, on plante essentiellement des espèces vivaces. L'intérêt de planter les vivaces en automne, c'est qu'elles vont faire rapidement des racines. Au printemps, elles pourront ainsi reprendre plus vite et se développer rapidement. Notre choix s'est porté sur des fraisiers et des herbes aromatiques. Si les premiers sont bien connus des élèves, le cranson ou le plantain corne de cerf sont bien moins familiers. Nous goûterons au printemps ces herbes aux noms étonnants.
La séance de jardinage nous a permis de rencontrer une partie de la microfaune du sol : ver de terre, araignées étaient présents au rendez-vous ! Ce fut un bon moment, plein de bonne humeur.
Les élèves ont hâte de voir leurs plantations prendre de l'ampleur. Nous vous donnerons des nouvelles de notre potager au printemps !
L. Lelièvre.
La vraie aventure d'un voyage linguistique
Apprendre une langue étrangère, rencontrer des personnes de différentes nationalités, voyager : c'est ce que j'ai fait cet été.
Paris : Un regard avec ma sœur et un fou rire car notre accompagnatrice était totalement désorganisée, les papiers tombaient par terre.. Il y avait des personnes qui avaient l'air très sympa, mais qu’on n’osait pas approcher et d'autres un peu plus spéciales. Dans l'Eurostar, on se parlait, on partageait des souvenirs passés et riait ensemble. On allait tout de même passer 3 semaines ensemble ! Ma sœur avait fait connaissance avec des Français qu'elle m'avait présentés. Ils étaient super sympas, En attendant un autre groupe pour aller à Oxford, notre dernière destination, on a eu le temps d'échanger nos contacts.
Une expérience hors du commun
Oxford : Enfin la destination finale, notre lieu de vie pendant ces trois semaines loin de notre famille. De vieux bâtiments, une architecture à l'ancienne et de beaux couchers de soleil nous accueillaient pour cette expérience hors du commun. J’ai rencontré ma famille d’accueil le soir même ainsi que mes room mates : une Autrichienne, une Slovaque et une Espagnole. Les filles étaient assez sympas mais je n’osais pas trop leur parler, de peur qu’elles ne me comprennent pas. C’était également très compliqué de communiquer avec la famille.
Mon 1er jour de classe s’est très bien passé. Je ne me suis retrouvée presque qu’avec des Danois qui parlaient bien Anglais, qui s’exprimaient haut et fort. Au fur et à mesure j’ai commencé à m’exprimer et à vraiment comprendre ce qu’ils disaient. Les groupes de classe étaient formés par niveau suite à un test qui évaluait notre niveau en Anglais et qu’on avait dû passer avant notre départ. Il y avait plusieurs classes par niveau mais aussi plusieurs niveaux différents. J’étais dans le 4e groupe sur 5 : ça correspondait à B1+. Je ne me sentais vraiment pas à ma place au début, moi qui avais de base un niveau A2+.
Une semaine vite passée
La 1re semaine est passée très vite, beaucoup d’informations, beaucoup de rencontres et peu de sommeil.
Des soirées festives étaient organisées trois fois par semaine. Les boîtes de nuit étaient superbes, tout le monde se rapprochait, des chansons d’été et des cocktails illimités.
Il y avait beaucoup de sorties organisées comme la visite de Londres, de Bristol, de Brighton, de Magdalen Collège… Quelques-unes étaient payantes en plus du voyage et d’autres étaient comprises dans le prix du départ.
Bristol était magnifique, des maisons colorées, des toitures à dentelle, des grosses voitures… Nous avons également vu les fameuses œuvres de Banksy en marchant dans les rues de Bristol.
Le dimanche, nous sommes allés à Brighton : l’une des meilleures journées que j’ai passée durant mon séjour. La plage, les attractions, les amis...
De jours en jours on rencontrait de nouvelles personnes et, ça, c’était vraiment bien. La diversité des âges et des nationalités a fait qu'on a beaucoup ri ce jour là.
Pendant la 2e semaine le rythme de vie a commencé à bien s’installer dans notre quotidien. Une semaine sur deux, on avait cours le matin et activité l’après-midi et vice-versa.
La 3e et dernière semaine était la meilleure de toutes malgré la fatigue de plus en plus présente. Je me fais des amis et je commence vraiment à m’attacher à la ville et ma vie ici : le départ allait être compliqué, je ne voulais même plus rentrer. Je sentais vraiment que j’avais progressé en Anglais.
Après les cours pendant notre temps libre, j'ai visité une partie d’Oxford, avec mes amis, qu'on ne connaissait pas. C’était super mignon, on a bien ri et pris plein de photos.
Après le test qu’on a dû passer quelques jours avant notre départ, le jour de la Graduation est arrivé. J’ai eu le niveau B1+ !! Tout le monde était super content d’avoir son diplôme et d’avoir atteint son objectif, pour la plupart d'entre nous.
Direction Londres !
Le dernier week-end était vraiment le meilleur de tous. Le samedi, on est allé à Londres avec ma sœur et une amie. On s’est promené dans le Louis Vuitton de Londres et, évidemment, on n’a rien acheté. Le plaisir des yeux nous suffisait largement. Un vendeur Français nous a conseillé d'aller dans le quartier de Nothing-Hill qui se trouvait à quelques arrêts de métro. Nous avons réfléchi, puis nous avons décidé de nous y rendre. Nothing-Hill est un quartier très charmant qui regorge de douceurs, pittoresque avec ses nombreuses allées de maisons aux couleurs de l’arc en ciel. Après avoir passé une journée de dingue, on est rentré par le métro Londonien jusqu’au point de rendez-vous.
Voir Oxford et repartir
Le dernier jour de notre séjour, nous sommes allées avec trois amies au Nord d’Oxford découvrir la ville. On a pris le bus sans même vraiment savoir où on allait et on a découvert des lieux magnifiques. Une petite rivière où certains faisaient du paddle, un grand parc qui faisait 7 hectares où il y avait des animaux en liberté. Voir galoper des chevaux à quelques mètres de nous était vraiment impressionnant.
C’était déjà la fin de mon beau voyage en Angleterre…
Ce voyage à Oxford et ses alentours a vraiment été incroyable. J’ai pu voyager, découvrir un petit bout de Terre que je ne connaissais pas, me faire des amis du monde entier et améliorer mon Anglais. Que demander de plus ? Je recommande à tout le monde de vivre cette expérience. Elle nous donne tellement de liberté, d’autonomie, de confiance en soi et des projets futurs !!
See you soon Oxford !
Manon MOONEN.
Seconde 1
