Pour avoir un rendu optimal, mettez votre affichage à 100 % (Ctrl + 0).
N° 5 - Mai 2020 | http://lyceejean23.eu/ | 76002 |
Un lycée totalement vide à cause d'un coronavirus : le covid-19
Lire en page 5
Un moment festif avant l'arrêt total...
Avant la période de confinement, le lycée a pu vivre son carnaval. Comme en atteste ce groupe d'élèves de Seconde 3.
L'accueil des correspondants allemands annulé
Depuis quelques années, le lycée Jean XXIII est jumelé avec le lycée Ravensbourgeois St-Konrad, en Allemagne.
Cette année, le voyage en Allemagne pour les 10 participants était en novembre 2019. L’accueil des allemands était prévu pour mars 2020 mais celui-ci a été annulé à cause du Coronavirus (Covid-19).
Les groupes de jeunes français (9 élèves de Seconde 1 et 1 élève de Première 3) sont donc très malheureux de ne plus pouvoir voir leurs correspondants. De plus, le lycée Jean XXIII avait organisé plusieurs sorties pour faire découvrir le patrimoine culturel de notre beau territoire : la Seine-Maritime. Nous avions prévu une visite de Rouen et Fécamp mais également un rallye dans la ville d'Yvetot.
Un accueil indépendant
cet été ?
Malgré cet événement, certains restent en contact et vont peut- être même organiser un accueil indépendant cet été.
Effectivement, comme proposé par la professeur d'Allemand, il y a quelques années, les correspondants Français et Allemands se sont retrouvés pendant les vacances d'été pour quelques jours en Allemagne. Étant donné les circonstances, cette alternative est possible mais à la charge des élèves. Ceux-ci ne savent pas encore s'ils vont partir. Cela nécessite une grande organisation.
De plus, certains ont déjà prévu des activités pendant les vacances.
Manon MOONEN.
S1
Dix élèves germanistes ont séjourné en Allemagne
Grâce au jumelage de Jean XXIII d'Yvetot avec le Gymnasium St Konrad de Ravensburg, dix élèves du lycée ont pu partir du 28 novembre jusqu'au 5 décembre dernier.
Nous sommes partis à dix élèves, neuf élèves de la classe S1 et une élève de P3. Nous formions un super groupe !
Premier soir avec la famille. La communication est un peu compliquée, ma correspondante parle super bien Français mais je ne suis pas trop à l’aise avec l’Allemand… Elle me fait découvrir les jeux que la ville de Ravensburg produit ; on s’est bien amusés.
Après une bonne nuit de sommeil méritée, on a participé à une fabrication de gâteaux de Noël qu’on a mangés par la suite. L’ambiance dans le cours de cuisine était un peu timide au début, mais cela s’est détendu après un certain moment. Nos sablés n’étaient pas du tout bons, mais ce n’est pas grave. L’important c’est de participer ! On s’est vraiment bien amusé.
Le soir on est allé découvrir la ville : c’était si jolie ! On a mangé du Kassespatzle (délicieux) et bu un punch qui sont des spécialités Ravensbourgeoise.
Les correspondants nous avaient organisé une sortie au Laser Game le dimanche. On a tous passé un très bon moment malgré l’équipe des correspondants qui a perdu trois fois face aux Français.
Après cette escapade, on est rentré en ville et on a mangé dans un petit restaurant. Nous avons ensuite fait la tournée des bars de la ville ; certains assez étranges mais en tous cas, on a bien découvert leur culture !
La bonne journée du lundi
Le lundi était la meilleure journée selon moi. Nous sommes allés en direction de l’Autriche ! On a pris un téléphérique et on s’est baladé dans la montagne pleine de neige ; c’était super agréable mais il faisait très froid.
Le soir, on a fait une soirée festive avec tous les correspondants. Tout le monde mettait des musiques de sa culture, certains avaient même cuisiné des spécialités. On a chanté des chants de Noël locaux pendant que deux allemandes jouaient de la flûte traversière.
Le lendemain, c’était la visite du lac de Constance et sa ville. On a traversé tout le lac en bateau (45 min !!) et on a eu un quiz à faire dans la ville.On a trouvé les réponses au quiz assez rapidement et on a fait un tour sur le marché de Noël de Constance.
Visite guidée de Ravensburg
La dernière journée était très intéressante. On a eu une visite guidée de Ravensburg et on a visité un musée de l’ancienne ville.
Le soir, ma correspondante m’a fait goûter des spécialités culinaires au marché de Noël et elle m’a fait écouter des musiques typiques allemandes.
Ce voyage était très intense que ce soit au niveau des sorties, des découvertes mais aussi de rencontres.
Manon MOONEN.
S1
Mon échange franco-allemand brisé par le coronavirus
Le Sauzay Programm est une invitation au voyage, à l'apprentissage et à la découverte. Hélas, la pandémie a eu raison de lui.
Le Brigitte Sauzay Programm est géré par l’OFAJ (Office Franco-Allemand pour la Jeunesse). Il consiste à passer un ou trois mois en Allemagne chez un correspondant qui viendra passer un mois ou trois en France. Nous avons les mêmes cours,le même rythme de vie que notre correspondant.
C’est une découverte de la culture allemande mais, surtout, une découverte de soi... Peut-on vivre loin de sa famille et dans un « univers » inconnu ?
La préparation
Tout d’abord, vous devez en parler avec votre professeur d'allemand, celui ou celle-ci vous joindra le formulaire. La première page est une liste des documents dont vous avez besoin, il suffit donc de la suivre. Il y est demandé un questionnaire rempli par les parents ou tuteurs, une note des professeurs formulant leur avis à propos de l’élève, une photocopie de la carte d’identité ou du passeport, une photocopie de la carte européenne, une lettre des parents garantissant qu’ils acceptent d’accueillir le correspondant, remplir un papier de remise d’autorité parentale, une demande de subvention de l’OFAJ si vous souhaitez faire un échange de 3 mois et enfin une autorisation de sortie de territoire. Et enfin l’élève doit faire une lettre « de motivation » en allemand où il écrit sur lui (ses activités, pourquoi il souhaite faire cet échange,ce qu’il en attend...) et cette lettre doit être accompagnée de photos de sa familles, ses animaux…
L’arrivée
Ma correspondante est arrivée le 7 mars à Rouen.Vite nous nous sommes entendues. Elle très gentille. L'organisation prend réellement en compte nos personnalités car, elle et moi, nous aimons les mêmes choses.
Nous l'avons accueillie à la maison et elle a pris ses marques. Le premier week-end, nous sommes allées voir la mer. C'est à ce moment précis que je me suis rendue compte que l'échange demande une grande organisation. Il faut prendre le temps de lui faire visiter la Normandie et lui expliquer comment nous vivons à la maison.
Pour être honnête, elle et moi avons utilisé l'anglais pour communiquer. C'est très compliqué, pour moi comme pour elle, d'utiliser la langue de l'autre, mais plus la semaine avançait plus on essayait de parler allemand ou français. Les premiers jours ont été fatigants pour elle, car notre emploi du temps est beaucoup plus fourni.
Et le confinement...
Pour les cours, cela dépendait de chaque professeur. Certains lui adressaient un peu la parole, d'autres non. Bien sûr, en allemand elle participait, c'était bel et bien son seul moment de répit de la journée. Mes amis étaient assez timides au début, mais toute la classe l'a vraiment bien accueillie, et je les remercie tous énormément de tout cela.
Mais une semaine plus tard le confinement fut annoncé...
Les déboires
C'est le jeudi soir qu'est annoncée la fermeture des écoles, collèges et lycées. Au début, nous ne savions pas quoi faire... Alors nous avons appelé ses parents. Une discussion s'est mise en place et nous en avons déduit qu'elle pouvait, pour l'instant, rester à la maison.
Mais, le lendemain matin, sa mère voulait qu'elle reparte en Allemagne, et elle avait bien raison car, le soir même, on annonçait la fermeture des frontières.
Son séjour fut donc annulé. Il était toujours prévu que je parte en mai. Le samedi matin, Amélie était dans le train pour l'Allemagne.
Hélas, mon séjour est aussi annulé... Néanmoins, Amélie et moi restons en contact.
J'ai hâte qu'elle revienne et que, moi, je parte découvrir l'Allemagne et m'améliorer en allemand. Nous gardons toutes les deux espoir.
Jeanne MARTIN
S1
Le voyage en Chine annulé pour cette année 2020
Comme les années précédentes, les élèves qui ont choisi le chinois en deuxième langue vivante ou comme une option en début de classe de seconde, envisageaient à leur tour de pouvoir découvrir au sein du territoire chinois, les paysages et la culture pendant une dizaine de jours. Après une organisation différente et plus compliquée que les années passées, la création d’un passeport, un déplacement à Paris, les procédures de Visa et la conversion en monnaie étrangère, tout était fin prêt pour le départ. Les élèves plus impatients que jamais à l’idée de prendre leur envol pour la Chine.
Le virus inattendu
Cependant, depuis quelques semaines, des informations au sujet d’un mystérieux virus commençaient à tourner sur les réseaux. Loin de notre destination, les élèves ne semblaient pas encore inquiets. Ce virus encore inconnu des scientifiques, se répandait pas à pas sur le territoire Chinois. De multiples articles informatifs annonçaient chaque jour de nouvelles victimes de ce fameux virus. Et puis, au fil du temps, les échanges et déplacements ont fait naître de nouvelles victimes dans les pays voisins de la Chine. Plusieurs recherches et études sur le virus ont abouti. Il a été nommé Covid-19 ou encore Coronavirus. La Chine, foyer du virus, a été le principal pays touché. Le nombre de victimes a grandi. De sorte que l’inquiètude prenait place dans l’esprit des élèves.
Une annulation envisagée ?
Après des jours et des jours de réflexions, notre directeur, Bruno Sourice,a pris finalement la décision, pour assurer la protection de ses accompagnateurs et élèves, d’annuler le voyage. Un réel coup dur pour les élèves qui s’interrogent maintenant sur la possibilité d’un maintien du voyage. Le virus, il y a quelques mois si faible, est maintenant devenu le principal sujet de préoccupation dans le monde.
Dans les conditions sanitaires actuelles, le virus encore invaincu ne permet aucun voyage scolaire. Malgré cette situation, les élèves gardaient l’espoir de pouvoir à nouveau prévoir ce voyage et partir, avant la fin de leur scolarité au lycée.
Sarah CHAPELLE P4
S'engager dans des expériences professionnalisantes est bénéfique
Il y a divers moyens pour découvrir de nouveaux domaines d'activités ou encore s'engager dans notre nation. Mais, quels sont-ils ?
Stages
Cette expérience professionnalisante, et pourtant si indispensable pour se forger un avenir, n'est pourtant pas obligatoire.
Il serait légitime de se poser la question du "Pourquoi l'État ne le rend pas obligatoire en classe de Seconde ?". C'est tellement important pour la vie d'un étudiant d'avoir des expériences professionnelles. Effectivement, cela lui forge un avenir et une carapace professionnels avec lesquels il pourra, plus tard, gravir les échelons à sa manière, comme il le voudra.
Ce stage professionnel fait de nous quelqu'un de meilleur, avec du vécu ; quelqu'un qui a des compétences dans un domaine précis, quelqu'un qui a de l'expérience. C'est ce que les grandes écoles recherchent : des personnes qui ne cessent de vouloir apprendre et s'améliorer.
Le lycée Jean XXIII
Depuis de nombreuses années, le lycée Jean XXIII propose des stages d'observation à ses élèves. Pourtant, cette expérience n'est pas connue de tous. En effet, ces stages sont accessibles de la Seconde jusqu'à la Terminale en passant par la Première.
Le stage se déroule obligatoirement sur le temps personnel de l'élève, afin qu'il ne perde pas son objectif scolaire et ses bonnes habitudes.
Celui-ci peut se faire dans une entreprise, une organisation ou une collectivité locale ou non.
L'établissement s'occupe de livrer une convention de stage à l'élève et au maître de stage.
Impala
Depuis quelques années, le lycée propose aux classes de Seconde la plateforme "Impala" où ils peuvent découvrir de nouveaux métiers et domaines d'activités qui pourraient leur correspondre.
C'est un très bon tremplin pour ensuite trouver des maîtres de stage par exemple, et, peut- être, créer une vocation !
Expériences associatives
Il est indispensable d'avoir une expérience dans le domaine de l'association ou de l'entraide afin de devenir un bon citoyen de nos jours. En effet, être un citoyen, c'est être considéré au point de vue de ses droits publics, mais c'est aussi, surtout, aider notre nation qui en a tant besoin.
Notre nation qui, en ce temps de Covid-19, réussit à mettre la tête hors de l'eau grâce aux organisations solidaires qui aident les plus démunis en leur offrant des repas, des cours par visio-conférence, des couvertures pour résister au froid ou encore du matériel scolaire pour continuer d'étudier.
Manon MOONEN.
S1
Quelle période nous vivons !
A l’heure où j’écris ces lignes nous sommes dans le 36e jour de confinement, temps de repli temps donné pour mesurer l’essentiel. Quel choc ! « Tous fragiles et désorientés, mais en même temps tous importants et nécessaires, tous appelés à ramer ensemble, tout en ayant besoin de nous réconforter mutuellement », (Pape François).
Cette crise exceptionnelle de l’arrêt quasi général de l’économie planétaire suscite moult interrogations. Les sinologues nous apprennent qu’en chinois le mot crise est composé de deux caractères : danger et opportunité. A observer les réactions autour de nous, il est frappant de constater que les comportements des uns et des autres correspondent pleinement à ces deux mots. Lorsque les uns se terrent dans la crainte et l’individualisme, d’autres voient dans cette période une occasion de s’ouvrir à de belles solidarités.
A l’heure de l’immédiateté des réseaux sociaux se développent malheureusement aussi les théories les plus folles : « Vous savez, le virus est propagé par la 5G et si à 20h on nous demande d’applaudir c’est pour couvrir le bruit des antennes lorsqu’elles diffusent le virus… » Et pire encore au regard d’un sondage effectué fin mars par l’Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch, 26 % des Français pensent que le Covid-19 est un virus fabriqué en laboratoire. La théorie du complot bat son plein avec son lot de suspicions nauséabondes.
« La crise doit nous rappeler la nécessité de traiter rationnellement les risques.
Si notre attention est sans cesse dispersée par de fausses alertes, cela nous empêche de penser rationnellement la hiérarchie des risques. Et il faut toujours beaucoup plus de temps à la science pour défaire de fausses alertes qu’à un lanceur d’alerte pour en émettre. » Gérald Bronner Sociologue dans un entretien avec l’Université de Paris. Prenons donc garde à bien discriminer les informations, à laisser le temps de l’analyse.
Cette période nous rappelle aussi à notre condition de mortels. Nous ne pouvons pas tout contrôler et sommes de surcroît dans l’inconnue la plus grande face à ce virus. Le Coronavirus Disease 2019, ce fameux COVID-19, est comme le dit Jean-François Delfraissy président du comité scientifique « une saloperie ». Chaque jour nous en apprenons un peu plus sur lui et ses dégâts ne sont malheureusement qu’à leurs prémices. Il nous faut apprendre à vivre avec ce fléau, changer nos habitudes de fonctionnement, modifier nos comportements tant qu’un vaccin n’est pas découvert. Nous en avons les capacités bien sûr, à voir les formidables élans de solidarités et les mises en synergie novatrices. N’ayons pas peur, ayons Foi en la Providence et nos capacités d’adaptation.
Bruno Sourice.
Recette de la motivation
Parce que trop d'entre nous en sont trop souvent privés, voici quelques moyens de changer l'histoire.
Retroussez vos manches, enfilez un tablier et bien-sûr, lavez-vous les mains ! à présent, commençons.
Routine de gagnant
Le premier ingrédient est d’une extrême importance et pourtant sans cesse sous-estimé, par certains, et délaissé pour d’autres : il s'agit du sommeil. Bien qu’il vous semble superflu, vous ne pouvez tout simplement pas réussir sans lui, de même qu’un téléphone ne peut fonctionner sans avoir été chargé au préalable. Pour un adolescent, entre 12 et 18 ans, vous aurez besoin d’une grosse poignée, entre huit heures et demie et dix heures ; pour un adulte, vous pouvez, au grand minimum, vous contenter de sept heures et demie. Ajoutez à votre corps requinqué une pincée de sport. Cela peut vous paraître incongru, mais détrompez-vous : vous en tirerez une énergie nouvelle. J’imagine bien, à votre lecture, des moqueries sarcastiques ; vous pensez, en effet, au gens ridicules qui disent sans cesse à quel point le "spôôôrt" a changé leur vie. Mais vous ? Vous avez mieux à faire, n’est-ce pas ? Eh bien vous avez tort. Vous avez besoin de vous dynamiser afin de donner à votre cerveau un contenant énergique.
Vous obtenez, à ce stade, une préparation saine et prête pour la suite. Employez donc votre main pour prendre votre téléphone. Là, vous avez plusieurs choix : désactiver les notifications, l’éteindre, le mettre en mode avion, le mettre dans une autre pièce… Tout pour que celui-ci cesse d’être objet de distraction. Vous remarquerez que Instagram et Netflix sont, la plupart du temps, bien plus attirants qu’un cours, même de votre matière préférée.
La touche magique
Nous arrivons, ici, à la fin de la recette, et peut-être que chez certains d’entre vous le résultat ne pointe toujours pas le bout de son nez. Peut-être même que cette recette ressemble beaucoup trop à bien d’autres qu’on vous a conseillées, que vous avez essayées et qui n’ont absolument pas fonctionné. Mais ce n’est pas encore fini. Je vous conseille, à présent de chercher à exécuter votre apprentissage sous un autre angle que celui, inlassablement ennuyeux et répétitif, que vous avez employé toute votre vie. Mais n’attendez pas que je vous le donne. Vous êtes un individu unique, votre cerveau fonctionne à sa manière. Innovez ! Ou pas, en fait. Vous pouvez, à titre d’exemple, chercher à vous intéresser à votre sujet selon vos propres centres d’intérêt, regarder des films, lire des livres en lien avec votre travail, regarder des cours sur Youtube, bien sûr, dessiner votre cours si vous êtes un artiste, le répéter en faisant des dribbles si vous êtes un sportif, etc. Mais le plus important reste la touche finale. Il faut, et j’insiste particulièrement là-dessus, que vous vous rappeliez la raison de votre travail. Pourquoi faites-vous ça ? Pourquoi avaler des litres et des litres de savoir ? Pourquoi acquérir tant de compétences ? Vous avez un but, que ce soit des études, un métier, une autonomie financière… Et ce but, vous ne réussirez à l’atteindre que si vous vous en donnez véritablement les moyens. Votre travail a un sens et vos connaissances serviront, quelles que soient vos impressions aujourd’hui. Bon courage, et n’oubliez pas de faire des pauses !
Bonus : suggestions
Une appli : Forest ;
Un livre : Miracle Morning, de Hal Elrod ;
Un site : Schoolmouv ;
Une chaîne Youtube : les Bons Profs.
Diane Pollet
P4
Le SNU, quatre semaines au profit de la nation
Notre gouvernement a souhaité mettre en place un "service militaire" pour les jeunes Français qui veulent s'engager pour la nation. Le projet du SNU, Service National Universel, a été mis en place l'été dernier.
Suspendu en 1997 par Jacques Chirac, le service militaire a presque été oublié de nos pensées. Gabriel Attal, secrétaire d’~État du ministre de l’Éducation et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer, sous la présidence de M. Macron, a souhaité réintégrer une forme plus allégée pour les jeunes qui souhaitent s’engager pour la patrie : le SNU.
Le SNU : sept composantes
Le SNU est le Service National Universel. Il touche les jeunes volontaires de 15 à 17 ans.
Le principe est simple : partir deux semaines dans un camp en dehors de notre département avec des jeunes qui viennent de toute la France. Il a pour thématiques sept grandes parties : activités sportives de cohésion, l’autonomie et les services publiques et l’accès au droit, la citoyenneté et institutions nationales et européennes, la culture et le patrimoine, la découverte de l’engagement, la défense et sécurité et résilience nationale, le développement durable et la transition écologique.
12 jours ou 84 heures
Après cette période de 15 jours, les jeunes doivent faire un stage de 12 jours consécutifs ou 84 heures répartis au cours de l'année suivant le séjour de cohésion. Ce stage s'articule sur la base de sept grands axes : défense et mémoire, sécurité, solidarité, santé, éducation, culture, sport, environnement et développement durable, citoyenneté.
Une prolongation possible
Pour ceux qui le souhaitent, le gouvernement suggère de prolonger de 3 mois à 1 an cette expérience en proposant la création d’une société fraternelle (service civique…).
Plus de renseignements sur www.snu.gouv.fr
Manon MOONEN.
S1
Bilan sur trois années de participation au Jean’rnal
Elsa Hamon nous fait part de ses réflexions autour de l’engagement à travers son expérience au sein du journal du lycée. Un expérience gratifiante et formatrice dans le cadre de l'éducation aux medias et à l'information.
« C'est pour moi la dernière année au cours de laquelle je peux participer au Jean’rnal.
Après trois années de recherches et de rédaction d’articles, j’ai pu constater que cela avait été pour moi un engagement tout au long de ma scolarité au lycée.
Mon expérience
Cette expérience a commencé pour moi durant la première édition de ce journal, alors que j’étais en seconde, par le fruit du hasard. J’étais au bon endroit, au bon moment.
Alors que les affiches partageant l’information de la première réunion étaient en place, en dépit de mon intérêt à participer à cette aventure, je ne comptais pas me rendre à la dite réunion.
J’y ai été conduite alors que je me trouvais au CDI, lieu de la réunion, et que les deux professeurs participant à la réalisation du journal, se trouvant face à trois terminales, espéraient avoir un peu plus de membres au sein du comité de rédaction.
C’est comme cela que, en compagnie d’une amie, j’ai intégré l’équipe de rédaction de la première édition. Un mélange de curiosité et de hasard, qui m’a conduite à mener une aventure hautement enrichissante.
Cette première édition, même si elle fut très complexe en terme d’organisation – du fait d’un comité de rédaction très petit et majoritairement constitué d’élèves de terminale – fut le plus intéressant. Car c’est au cours des réunions autour de cette première édition que s’est construit quelque chose d’essentiel, l’identité du journal.
Avec nos professeurs, accompagnés par Jessica Périsse, une journaliste professionnelle et par l'association pour le développement du journal des lycées, nous avons bâti un vrai journal !
Par la suite, j’ai également participé à la rédaction des autres éditions du Jean’rnal, abordant ainsi divers sujets en lien avec le lycée et l’actualité ; les sujets variaient aussi avec les différentes idées apportées par les nouveaux membres.
Cette année, avec un comité de rédaction bien plus important que les années passées, j'ai trouvé le journal d'autant plus intéressant qu'il était très diversifié dans les sujets de ses articles.
Et si c’était avant tout un plaisir pour moi de participer à la rédaction de ces cinq journaux, mais en y réfléchissant, je me rends compte qu’il s’agissait aussi d’un engagement pour moi.
Une histoire d'engagement
En effet, participer au journal du lycée, c’est concevoir des articles par soi-même autour de sujets qui nous intéressent, pour lesquels nous nous sentons concernés. Si à aucun moment il n’est question d’une expression très personnelle de son avis – sauf certains cas –, le choix de ses sujets et la façon de traiter ces derniers sont une façon de présenter sous un nouvel angle, le nôtre, quelque chose dont on a déjà entendu parler de bien des façons au lycée.
Choisir de parler d'une association que l'on soutient afin de lui donner une plus grande visibilité, rédiger un article autour des violences conjugales pour sensibiliser à ce sujet ou bien témoigner autour du genre afin d'ouvrir la réflexion des lecteurs à ce sujet.
Cet engagement est important car c'est lui qui fait vivre ce journal. Sans cette participation des élèves à la rédaction du journal, il serait impossible de le lire, car il n'y aurait personne pour y mettre un contenu de l'autre côté.
Et s'il est déjà gratifiant de voir son travail paraître dans un journal produit à autant d'exemplaires, cela l'est d'autant plus quand des camarades et des professeurs viennent nous dire qu'ils ont beaucoup apprécié notre production.
Ainsi s'achève pour moi, avec beaucoup d'émotions, trois années de participation à la rédaction du Jean'rnal. »
Elsa HAMON.
Terminale S1
La formation générale du BAFA
C'est quoi le BAFA ?
Le BAFA (Brevet d’Aptitude à la Fonction d’Animateur) est un diplôme permettant d’exercer la fonction d’animateur dans le cadre d’accueils collectifs de mineurs (ACM).
Formation accessible dès 17 ans, elle permet une préparation à l’exercice de la fonction d'animateur.
L’obtention du diplôme se fait en trois temps :
- Une formation générale, d’au moins huit jours, se faisant avec d’autres stagiaires BAFA, permettant d’apprendre à connaître l’enfant et d’apprendre à mettre en place des animations en équipe.
- Un stage pratique, d’au moins quatorze jours, se faisant dans un ACM, permettant de mettre en œuvre les acquis de la formation générale.
- Un approfondissement, d’au moins six jours, ou une qualification, d’au moins huit jours, se faisant avec d’autres stagiaires BAFA, permettant d’approfondir et de compléter sa formation.
La formation générale
Au cours de la formation générale, en plus de l'expérimentation, de l'organisation et de la mise en place d'animations, les stagiaires BAFA apprennent également à connaître l'enfant, ses besoins, ainsi que sa façon d'agir et de réfléchir en fonction de son âge.
Cette formation permet également d'apprendre le fonctionnement des relations adulte-enfant et la mise en place adaptée d'une sanction envers un enfant.
À l'issue de cette formation théorique, les formateurs décident de la validation, ou non, de la formation des stagiaires BAFA tout en émettant une appréciation sur les différents stagiaires.
Elsa HAMON.
Terminale S1
Cheminots, un travail compliqué
Vous êtes-vous demandés ce qui se passait lors des grèves et des manifestations dans les familles de cheminots ?
Nous aurions pu aborder des centaines de métiers français, mais aujourd’hui nous allons parler d’un métier trop souvent stigmatisé et pourtant si méconnu.
Cheminots
Parlons d’abord de ce métier, existe-t-il réellement un statut spécial pour les cheminots ? Oui et non… Il existe bel et bien un statut mais pas celui que l’on croit. Il est vrai que les cheminots possèdent « la sécurité de l’emploi » mais néanmoins à tout manquement au règlement de la SNCF, qui est extrêmement stricte, ils peuvent être licenciés.
Les cheminots travaillent jusqu’à trente-deux week-end, les jours fériés et leurs horaires ne sont jamais fixes, par exemple ceux-ci peuvent faire des « extrêmes-mat » (trois heures du matin) ou des « découchés » (travail de nuit). De plus, n’oublions pas que leur salaire brut moyen est inférieur de 246 euros à celui des autres entreprises de plus de 500 salariés. C’est pourquoi ils ont le droit à des primes.
Ils possèdent vingt-huit jours de congés payés annuels contre trente selon le code du travail, et leurs RTT sont les mêmes que pour d’autres salariés.
Tous les trois ans, les conducteurs de la SNCF doivent passer des examens médicaux et psychologiques très rigoureux. Pourquoi psychologiques ? Les conducteurs de trains peuvent parfois être confrontés à des évènements traumatisants comme des gens qui se jettent sur la voie ferrée : le conducteur ne peut s’arrêter, même en urgence, car le train roule beaucoup trop vite et il doit donc supporter la vision atroce d’une personne écrasée par le train, et qu'il ne peut pas sauver.
Parlons maintenant de ces fameux retards... Savez-vous qu’ils sont principalement dus aux voyageurs ?
Il est vrai que les cheminots peuvent partir plus tôt à la retraite, l’âge moyen est de cinquante-sept ans, mais ils cotisent 8,52 % contre 7,30 % pour le régime général. De plus , il faut arrêter de parler de la prime charbon. Elle n’existe plus depuis le début des années 1970..
Les facilités de circulation accordées aux cheminots et à leurs parents proches ne proviennent pas du statut et s’appliquent donc aussi aux personnes en CDD ou en CDI. Les cheminots et leur famille doivent néanmoins payer les réservations sur les TGV et les Intercités, ils ont droit à des réductions sur un nombre limité de billets par an. De plus, pour les enfants, ce droit se termine vers l'âge de 20 ans si l’enfant ne fait pas d’étude.
Ces réductions viennent compenser le fait que la vie de famille est particulièrement compliquée au regard des conditions de travail des cheminots.
Et la famille dans tout ça ?
Un petit rappel d’abord, le droit de grève existe depuis le 27 octobre 1946 et celui de manifester a été, pendant des dizaines d’années, interdit par des lois en tout genre, au fil de l’Histoire française. Mais aujourd’hui, manifester est devenu un droit. La SNCF est encore, à ce jour, une entreprise de service public. Elle est donc l’une des seules à avoir un réel impact lorsque ses salariés montrent leur désaccord. Mais, hélas, la grève et la manifestation sont d'un prix qui coûte très cher, et pour le cheminot et la famille.
Il ne faut pas oublier que la grève retire tout salaire au gréviste, alors imaginez une grève qui dure plus d’un mois….
Et les cheminots ne sont pas les seuls à faire grève… Leurs enfants parfois peuvent aussi faire grève. Chaque jour, certains subissent les railleries des autres. Cela va du simple commentaire aux agressions parce que leur père bloque les trains et que ce n’est qu’un égoïste idiot. Alors, non les cheminots ne sont pas égoïstes, ils se battent pour la jeunesse. Une grève se paye cher moralement et dans les relations familiales. Des tensions se créént parfois dans les couples.Le ou la conjoint(e) du gréviste espérant qu’il cesse la grève car vivre sans salaire pendant un mois c’est très compliqué.
Il faut donc se rendre à l’évidence que faire grève n’est pas une partie de rigolade comme pourraient le penser certaines personnes…
Les cheminots, comme les autres professions, qui se mettent en grève payent le prix fort pour défendre leurs droits et leurs convictions contre un Etat qui parfois peut faire la sourde oreille face à leurs revendications.
Certes il y a parfois des raisons de s’énerver contre la SNCF mais, maintenant avant de critiquer et porter un jugement sur un métier et un droit que vous ne connaissez pas, apprenez à les écouter et à les comprendre.
Jeanne Martin
S1
Un carnaval revisité !
Le 14 février dernier, le lycée Jean XXIII a eu l'honneur d'accueillir des élèves déguisés de la tête aux pieds.
Comme chaque année, au lycée Jean XXIII, un carnaval est organisé par la communauté éducative. Une journée où les élèves, surveillants et professeurs décident d'enfiler le costume de leur choix, avec pour seule contrainte, le thème à respecter.
En 2019, le thème proposé par le directeur, pour l'ensemble des classes, a, tout d'abord, été le "jaune".
Puis, à cause de l'actualité centrée sur les gilets jaunes, le thème a finalement été modifié par peur de voir débarquer "un défilé de gilets jaunes" et a donc laissé place au "orange". Ce thème n'avait pas convaincu l'ensemble des élèves par manque d'inspiration.
Quel thème ?
Cette année, un nouveau concept a été présenté aux lycéens par les enseignants.
Désormais, chaque classe doit élire un thème commun pour tous les élèves de celle-ci. Cela a permis de créer une cohésion entre les camarades.
Cependant, pour certaines classes, le thème commun a été difficile à trouver.
Effectivement, il n'est pas toujours facile de mettre tout le monde d'accord mais l'idée d'élire un thème commun par classe, a permis une plus grande adhésion à l'événement. Pratiquement tous les lycéens ont joué le jeu.
Quant aux professeurs, quelques uns s'étaient déguisés en clown, une brillante idée pour être bien pris au sérieux par les élèves.
Le concours
Parmi tous les déguisements et les thèmes représentés, il y avait : les métiers, les sports, les duos, les nombreux personnages de films, de publicités, de séries et d'animés.
Les classes considérées comme les mieux déguisées ont été les TS2 de M. Bultey et les TES2 de Mme Lefèvre, ex aequo cette année.
La diversité a donc été de mise cette année. Ce nouveau concept sera réitéré l'année prochaine.
Sarah CHAPELLE P4
Marine GUELOU P4
Le blob, une histoire sans queue ni tête
Le 19 octobre 2019, le zoo du bois de Vincennes à Paris a accueilli un nouveau résident. Cependant, ce n'est ni un animal, ni un végétal, ni un champignon, c'est le Blob. D'après les scientifiques cette "espèce" vivante n'a aucune classification biologique. Cet être composé d'une seule cellule ne possède ni oeil, ni bouche, ni cerveau. Cependant, il peut avoir une surface s'étalant sur 10 hectares !
Ses capacités
Ce physarum polycephalum (à vos souhaits !), de son nom scientifique, a une réelle intelligence. Ainsi, il est capable de sortir de labyrinthes complexes grâce à sa mémoire et si cela peut sembler anodin pour un animal ce ne l'est pas pour un être unicellulaire. Cet être est d'autant plus époustouflant que si on le coupe il se rassemblera en deux minutes, ça correspond à sa durée de cicatrisation. De plus, sa cellule qui se régénère élimine toutes les toxicités qu'elle a pu absorber. C'est grâce à cela que le blob est devenu populaire dans le milieu scientifique. En effet, cet être possède le même système nerveux que les humains et ses capacités sont donc très prisées dans la recherche de solutions contre le cancer.
Différentes formes
La reproduction du blob est assez différente de ce que l'on a l'habitude de voir. En effet, cet être unicellulaire existe sous 720 sexes différents, ce qui facilite largement sa reproduction. Grâce à cela, il existe plus d'un millier d'espèces différentes de blob. Il peut être rose, blanc, rouge ou jaune vif (ce qui est le plus courant). Même s'il n'est exposé au public que depuis octobre 2019, le blob est une espèce existant depuis plus d'un milliard d'années !
Marine GUELOU P4
Les Mutilations Génitales Féminines, un combat permanent
D'après l'OMS, environ 3 millions de filles risquent de se faire exciser chaque année. Ce chiffre impressionant ne diminue toujours pas malgré les campagnes de prévention lancées par des Organisations internationales.
Les Mutilations Génitales Féminines (MGF) désignent toutes les « interventions aboutissant à une ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme [...] à des fins non thérapeutiques » (OMS, 1997). Cette pratique, peu connue dans les pays occidentaux, est pourtant reconnue au niveau mondial comme une violation des droits des femmes à la santé, au bien-être et à l'autonomie. Les MGF sont le reflet d'une profonde inégalité des sexes mais aussi au faible accès à l'éducation dans les zones concernées.
Quels sont les risques ?
Ces excisions sont souvent pratiquées dans des endroits non stériles avec des lames de rasoir ou des couteaux et ceci avec ou sans anesthésie. Les conditions sanitaires sont donc déplorables et beaucoup de complications peuvent survenir au moment de "l'opération" telles que des hémorragies,des infections, sans compter sur de sévères douleurs . Toutefois, les séquelles sur les femmes sont bien plus larges, elles se répercutent sur leur santé sexuelle, reproductive mais aussi psychologique. En effet, malgré leur jeune âge ne dépassant que très rarement les 15 ans, cet épisode reste marquant, et ce n'est pas étonnant. Aujourd'hui, il est estimé qu'environ 200 millions de femmes en vie ont subi cette excision.
Pour quelles raisons ?
Les MGF sont exécutées pour différentes raisons selon les populations ou les pays. Certaines ont une connotation religieuse, en obligeant la femme à garder sa virginité. La MGF peut donc devenir une condition préalable au mariage, et donc forcer les parents à faire pratiquer cela sur leurs filles. Cependant, il y a un autre mobile prédominant. Il s'agit de la peur de l'exclusion. Cet acte est une vraie tradition ou un rite de passage aux yeux de nombreuses populations, ainsi une famille ne la pratiquant pas risque d'être mal vue. Il y a donc une réelle difficulté à éradiquer les MGF puisque les membres des populations sont entraînés les uns par les autres. Au Nigeria, par exemple, un peu plus d'une fille sur 4, dont la majorité font partie des populations les plus pauvres,se fait opérer.
Des solutions ?
C'est donc dans ce contexte que l'UNICEF tente désormais de combattre ce fléau avec des missions de prévention plus large afin d'englober une population entière et diminuer l'effet de groupe. Très investies dans cette mission, l'UNICEF alliée avec l'UNFPA ont comme objectif d'éradiquer ou tout du moins de réduire significativement le nombre de MGF d'ici 2030. Toutefois ceci semble être assez compliqué à cause de la croissance démographique des 30 pays la pratiquant. C'est pourquoi, depuis 2012, l'UNICEF a instauré une journée internationale de tolérance zéro à l'égard des MGF. Celle-ci a lieu le 6 février et a pour but d'en promouvoir l'élimination.
Et en France ?
En France, même si le sujet est très peu abordé, l'Unicef a recensé environ 53 000 femmes ayant subi ces mutilations. Ce chiffre, très élevé pour un pays développé, ne cesse d'augmenter. En effet, la migration de populations vers l'Europe a fait croître la pratique de cette tradition sur ce continent aussi. Il est estimé que 5 % des femmes subissant des MGF vivent en Europe. Pour vaincre cela la France considère cet acte comme une infraction pouvant être sanctionnée de 10 ans d'emprisonnement et de 150.000 euros d'amende (article 229-2 du code pénal). Elle a aussi mis en place un protocole de chirurgie réparatrice depuis 2003 qui est remboursé.
Marine GUELOU
P4
Violences et maltraitances en hausse durant le confinement
En parler ou le laisser sous silence pour ne donner que les côtés positifs du confinement.
Vous êtes vous rendus compte que durant le confinement, les violences avaient augmenté d’environ 30 %.
Et cela est vrai car en temps de confinement le bourreau est plus près de la victime et celle-ci est donc encore plus soumise aux sévices. De plus, les associations et, même, la famille sont ralenties par ce confinement qui les empêche de réagir rapidement. Mais, en cette période, qu’est ce qui est mis en place ?
Les violences conjugales
Des dispositifs ont été mis en place pour faire face aux violences en hausse. L’hébergement d’urgence est toujours d'actualité tout en respectant les consignes de sécurité sanitaire ; de plus, un numéro d’écoute, le 3919, a été mis en place. Néanmoins l'appel au 17 est toujours possible.
Le gouvernement a décidé de mettre en place un dispositif, le même qu'en Espagne. Celui-ci consiste à ce qu'une femme ou un homme battu(e) aille à la pharmacie, celui ou celle-ci pourra donner un "mot clé" comme en Espagne qui est "masque 19", ainsi le pharmacien saura et alertera les forces de l'ordre.
Des associations, malgré le coronavirus, sont toujours à l'écoute, par exemple, Femmes Debout.
Les maltraitances infantiles
Même durant le confinement l'appel au 119 existe toujours. Certes il est plus compliqué pour les enfants car ceux-ci ne sont pas forcément au courant ou, même, n’ont pas forcément « la force » de demander de l’aide. Néanmoins les appels des voisins ou des proches augmentent.
De plus, la mise en place du dispositif dans les pharmacies est aussi valable pour les maltraitances infantiles.
Des campagnes de sensibilisation ont été mises en place avant le confinement en prévision de l'augmentation de violences et maltraitances.
Les forces de l’ordre et les associations sont particulièrement sensibilisées à ces problèmes. Elles font encore plus attention durant le confinement pour essayer de venir en aide à ces enfants. Ainsi, les interventions de la gendarmerie sont en hausse. Des associations sont toujours à l’écoute et même plus que jamais durant le confinement, comme l’association l’Enfant Bleu, ou UNICEF.
Si vous avez besoin de renseignements, le centre d’information sur les droits des femmes et des familles est toujours ouvert, au numéro 113. Et si vous êtes témoin de violences ou si vous êtes victime, n’ayez pas peur de parler. C’est en parlant que l’on sauve des vies.
Jeanne Martin
S1
Les choix de spécialités, on en parle ?
Des élèves de secondes et de premières sont confrontés, cette année, à des interrogations à tous les niveaux et à de possibles blocages. De quoi rendre les lycéens très fébriles.
L'établissement a fait le choix de créer sept parcours différents, parmi 7 matières : Mathématiques, Physique-chimie, Sciences et Vie de la Terre (SVT), Histoire-Géographie-Science-Politique (HGGSP), Sciences Économiques et Sociales (SES), Humanité-Littérature-Philosophie (HLP), Langue-Littérature-Culture-Étrangère (LLCE).
Parcours :
1) Mathématiques, Physique-Chimie, SVT.
2) Mathématiques, HGGSP, SES.
3) SVT,SES, Mathématiques.
4) HLP, HGGSP, LLCE.
5) SES, LLCE, HLP.
6) HGGSP, SES, LLCE.
7) HGGSP, Mathématiques, LLCE.
La réforme doit permettre aux élèves de choisir des matières dans lesquelles ils sont le plus à l'aise afin de réussir au mieux leur baccalauréat (1).
Nous avons recueilli les témoignages de quatre élèves. Deux sont venus d'élèves de première, un d'une terminale et un de seconde.
Marie manque d'informations
Marie, élève en première a choisi le parcours 4 : (HLP, HGGSP et LLCE), elle « s'inquiète du manque d'informations sur la réforme, savoir comment choisir les bonnes spécialités pour les études supérieures, c'est l'inconnu, et les professeurs n'ont pas plus d'informations que nous. »
Une élève en seconde, « trouve que la réforme est bonne sur le principe, mais elle est déçue, car souhaitant intégrer une faculté de droit, elle a choisi les spécialités : SES, Maths et HGGSP ».
Mais ce n'était pas son choix premier, elle voulait un parcours composé de Maths, HLP et HGGSP. Elle souligne que la « réforme devait être mise en place pour les élèves ». Sauf qu'elle pense que ce n'est pas le cas, car elle n'a pas pu choisir ses spécialités. Elle se retrouve bloquée et déçue.
Énormément de travail
Une autre élève en première avec un parcours (SES, HGGSP et LLCE), estime que « c'est énormément de travail, surtout en HGGSP, très lourd en quantité demandée, mais très intéressant. Ce n'est pas toujours simple, mais la clé c'est vraiment la compréhension et l'apprentissage, sinon il est difficile de suivre ».
Toujours selon elle, « En SES, c'est pareil, les cours sont très condensés, les chapitres lourds,il y a beaucoup de notions à connaître et à comprendre, mais c'est une matière vraiment intéressante ».
Et elle ajoute : « La LLCE exige un bon niveau en anglais et un intérêt pour la culture anglaise. Elle semble plus simple que les autres spécialités, en dehors du vocabulaire, il faut, cependant, s'investir totalement à l'oral pour réussir. »
Enfin, elle constate que « la question de l'orientation reste difficile pour les élèves car ils ne savent pas où ils mettent les pieds et ce que les écoles supérieures attendent. Sans oublier que c'est tout nouveau pour eux aussi. Et lorsqu'ils doivent choisir d'arrêter une spécialité en fin de première, c'est compliqué. Par exemple, pour la voie "Commerce international" on ne sait pas si les écoles privilégient le côté (SES-LLCE) ou (Maths-SES). Donc, on ne sait pas quelle spécialité arrêter, car elles nous paraissent toutes importantes. Il y a aussi la peur de se tromper de spécialité (peur du refus des écoles). C'est une remise en question permanente" »
« La réforme a
tout changé »
Une élève de terminale, nous fait part d'autres inquiétudes : « Pour nous, les terminales, ce n'est pas forcément la réforme en elle-même qui nous préoccupe, mais plutôt l'année prochaine, en cas de non-obtention du baccalauréat. La réforme a tout changé, il n'y a plus de filières. Avec ces changements, on a une double pression : les épreuves en elles-mêmes et une forme d'obligation de réussir notre bac pour ne pas avoir à être confronté à un redoublement l' année prochaine, en effet notre promotion est à la charnière de deux systèmes. Certains professeurs trouvent même les nouveaux programmes de leur matière trop ambitieux. »
Le choix du lycée
Le lycée Jean XXIII a choisi de créer 7 parcours différents, pour répondre au mieux aux choix des élèves.Et pour que le choix du parcours soit cohérent avec la poursuite de leurs études supérieures. Monsieur Sourice indique que la carte des spécialités a été réalisée à partir des choix des élèves.
Antonin NOBLET
Seconde 3
(1) Selon le gouvernement, l'objectif de ce nouveau bac est clair : simplifier le cursus et "donner les moyens aux lycéens de se projeter vers la réussite dans l'enseignement supérieur".
Confinement : le monde est devenu fou
Regard sur une période tout à fait extraordinaire à travers le comportement d'un adolescent...
Le premier signe fut la pénurie de papier toilettes.Personne, au début du confinement, n’aurait pensé que la première chose qui viendrait à manquer serait du papier toilette.
La faute revient aux films apocalyptiques qui ont toujours mis en avant la pénurie de nourriture ou, pire, d’eau. Mais ce n’était rien à côté des effets de l’isolement.
Une expérience comportementale unique
Prenez un adolescent normalement constitué. Empêchez-le de sortir pour voir ses amis, mais forcez-le à rester avec sa famille dans un espace réduit pendant presque deux mois.
Quel résultat va-t-on obtenir ?
Stade un : le calme
avant la tempête
Au départ, rien. La maison est rangée de fond en comble, la connexion internet souffre, mais les choses restent à peu près calmes. Après une ou deux semaines, on observe cependant un changement de comportement.
Stade deux : le lion en cage
L’adolescent montrera des signes de frustration : arpenter la maison, cuisiner cinq gâteaux par jour, ranger les livres de la bibliothèque par couleur ou par taille, rester collé à la fenêtre pendant des heures comme un chat...
Stade trois : le désespoir
Viendra ensuite une phase de léthargie : le sujet ne répondra plus aux stimuli extérieurs. Il n’aura même plus la force d’allumer son portable, ce qui est un signe alarmant.
Stade final :
le grand n'importe quoi
L’adolescent finira par sortir de cette phase. Il trouvera de nouvelles activités, avec une créativité impressionnante : faire un défilé de mode dans les vêtements volés dans le placard, confectionner des farces et attrapes, écrire des chansons et tourner leur clip, soumettre le poisson rouge à des expériences scientifiques, la liste est longue.
A ce stade du confinement, les parents ne puniront pas leur enfant, car ils seront à peu près dans le même état.
Conclusion de l'expérience
Comment reprendre une vie normale après une telle rupture ? Impossible de le prévoir. Il est probable que ce confinement laisse des séquelles.
Jeanne NOËL.
TL
Loin des yeux, près du coeur
"Plus de 40 jours en quarantaine, c'est logique. Mais plus de 40 jours sans avoir de signes particuliers du virus, c'est moins évident à comprendre. L'humain, quel qu'il soit dans ce monde, est un « animal social ». C'est pourquoi, en cette période de crise, il réinvente sa manière de vivre en société. Il imagine n'importe quels moyens pour se divertir, communiquer et mettre du positif dans sa vie.
En temps normal, chaque jeune français a recours aux réseaux sociaux pour se divertir, mais depuis quelques jours la tendance s'intensifie.
De nombreux challenges se sont donc développés lors de ce confinement. Certains sont sportifs, comme faire du foot avec un rouleau de papier toilettes ; et d'autres nostalgiques, le temps de ressortir quelques vielles photos d'enfance pour rire entre amis (sans moquerie bien sûr).
De plus,on assiste à une ferveur nationale au cours de ces trente derniers jours. En soutien aux soignants, les Français applaudissent, chantent et dansent tous les soirs à 20h. Des messages sont apparus aux balcons et fenêtres et des dons de nourritures sont offerts pour égayer la vie de ceux qui soignent notre France malade.
La solidarité se ressent aussi auprès des personnes âgées confinées en maison de retraite.
Un site qui leur est dédié a été créé afin de rompre leur isolement. Il consiste à envoyer des lettres à nos aînés dans le but de les accompagner dans ces moments difficiles.
La France peut être fière
Chaque Français contribue au bon fonctionnement de notre pays pour ne pas rompre la chaîne de la solidarité. Même si nos libertés ont été restreintes, nous avons su les compenser par un élan de fraternité : messages de soutiens, dons de nourritures et de masques.
Le confinement a pour point positif le fait que nous apprécions de nouveau les petits bonheurs de la vie si insignifiants pour nous auparavant.
La France peut être fière d'avoir tout de même respecté ce confinement sans en oublier de jouer, rire, chanter, danser et surtout aimer.
Garance CAVELIER
Seconde 1
5 séries coup de coeur, à regarder !
En ces temps de confinement, nous avons tous fait le tour des catalogues des différentes plateformes de série. Depuis l'arrivée de Netflix en France, la consommation de série s'est densifiée, de part leur côté addictif.
Vous en avez assez de réfléchir pendant une heure en vous demandant “quelle série regarder ce soir ?” et finalement vous allez vous coucher parce que vous avez perdu votre temps ? Cette situation arrive bien trop souvent. Cette rubrique est donc faite pour vous ! En effet, 5 séries vous sont proposées pour pallier à cette frustration.
GERON Louise P4
Skam France
Cette série est disponible sur France TV Slash et Youtube : 6 saisons.
Skam France est une adaptation française de la série norvégienne Skam. On suit la vie d’une bande d'amis lycéens. Chaque saison est centrée sur un personnage de la bande, avec une problématique différente.
Les thèmes abordés sont multiples : le cyberharcelement, le coming-out et l'homosexualité, la bipolarité, la foi, la surdité ou encore la dépression. Tout cela mêlé à la vie et aux problèmes quotidiens d’adolescents au lycée. Le public français semble conquis par cette adaptation, à tel point que deux saisons ont été spécialement créées par David Hourrègue, le réalisateur de Skam France.
Sex education
Cette série est disponible sur Netflix : 2 saisons.
Cette série britannique, comme le nom l’indique, est centrée sur un sujet : la sexualité. Mais pas que ! L’amour y est le véritable leitmotiv. Otis, un jeune homme dont la mère est sexologue, va donc suivre les pas de sa mère en mettant en place dans son lycée un cabinet de sexologie improvisé avec l’aide de son amie Maeve.
Épisode après épisode, la série nous éveille sur des sujets comme la communauté LGBTQI+, l’avortement, l’asexualité... Mais aussi sur des problèmes bien présents dans notre société comme le consentement ou le slutshaming. Les tabous ne sont plus tabous.
Cela nous mène à une réflexion progressiste sur la sexualité d’aujourd’hui.
Years and Years
Cette série est disponible sur MyCanal : 1 saison.
Cette mini série britanique composée de 6 épisodes nous apporte un point de vue dystopique du futur tout en restant véritablement proche de la réalité du monde qui nous entoure. Le scénario se découle sur 15 années à partir de l'année 2019. On suit la vie des Lyons,une famille britannique. Après un brexit compliqué, les nouveaux éléments politiques et sociaux que la société met en place divisent plus que tout le pays. Des sujets comme la migration, les nouvelles technologies, la géopolitique sont abordés.
Parfois terrifiante et profondément troublante, cette série nous ouvre les yeux sur un futur proche imparfait, à la limite de l'apocalyspe.
Mortel
Cette série est disponible sur netflix : 1saison.
Cette série française a été tournée au Havre. L'architecture urbaine de la ville est d'ailleurs ancrée dans l'univers de la série. L'histoire commence par la mystérieuse disparition du frère de Sofiane. Lui et ses amis, que tout oppose, s'unissent pour retrouver le frère de Sofiane grâce à une force surnaturelle qui nait en eux.
La bande son de la série est riche, composée principalement de musiques de rap qui complètent l'univers urbain.
6 épisodes la composent pour l'instant, une deuxième saison est prévue selon Netflix. Cette série nous tient en haleine tout le long et réussit à nous surprendre même à la dernière seconde.
Friends
Cette série est disponible sur Netflix : 10 saisons.
Peut-être connaissez-vous cette série ? Mondialement connue, cette sitcom mythique des années 90 est un réel bol d'air. Son caractère comique nous permet d'oublier le temps d'un épisode nos problèmes et le stress du quotidien.
L'intrigue raconte la vie quotidienne de six amis : Monica et son frère Ross, Rachel, Chandler, Phoebe et Joey ainsi que l'évolution de leur vie professionnelle et affective pendant dix ans. Des stars populaires des années 90 comme George Clooney, Julia Roberts ou encore Jean Claude Van Damme font leur apparition dans des épisodes spéciaux.
Son générique entêtant "I’ll be There for You" risque de rester dans votre tête pendant un long moment !
Un village qui résiste toujours aux envahisseurs !
Je vous propose la vérité sur la vie des Gaulois et de leurs croyances, en effaçant vos préjugés et en rétablissant l’ordre dans vos esprits.
Le témoignage d’un Lémovice
« Nous, Celtes du Limousin, sommes un peuple appelé « Gaulois » par Jules César. Beaucoup de choses que l’on connaît des Romains aujourd’hui nous viennent du monde rural et urbain de notre peuple « Gaulois ». On dit de nous que nous sommes sales. Sachez mes amis, que je me lave , que je me rase, que je me coupe les cheveux et les attache grâce au fil de laine ou de cuir que nous travaillons. À chacun son métier, la vannière tisse des paniers ou des boucliers en osier. Le bourrelier va créer nos chaussures, des lacets, des casques, des frondes, des étuis à couteaux et même des sacs. Le menuisier va créer les planches de bois pour nos parquets et tout type de manches pour tout type d’outils, agricoles ou non. Le pécheur va dans la rivière non loin du village. Le paysan va prélever un lièvre pendant ses travaux aux champs et le forgeron, nous forgera des armes, des couteaux, des rasoirs, puis frappera des pièces de monnaie. »
Nos croyances
« Le régime alimentaire du Celte vivant sur le territoire Lémovice. Nous mangeons des lentilles, des carottes blanches, des épinards, de l’ail, des oignons, des choux, des navets, des pois, de la salade, des fruits comme les poires, les pommes, les prunes et du raisins blanc, mais ! On ne mange pas de sanglier ! Le sanglier est une des représentations de l’un de nos dieux ! Je vous explique. En Celte, le dieu « Granos » est le dieu des sources et de la pluie, chaque tribu Gauloise a son propre dieu qu’il appelle le « Téutates ». Téuta tribu, et ates le père, dans mon village, mon téutates est Granos. Donc, durant une bataille Celtique, on ne crie pas « Toutatis », mais « Téutates » pour appeler le dieu à nous et gagner. En Celte le sanglier se dit « moccios ».
Nos prénoms
« Chez les gaulois le nom représente un trait physique ou un trait de caractère de nous- mêmes. Je m’explique, si dans le village deux hommes travaillent à la forge, on va les différencier soit par leur taille donc « petits forgerons » ou encore « le puissant », ou par le matériau qu'il travaille « Isarnos » l’homme du fer.
Nos armes
« Les Celtes ont la réputation d’être des guerriers gueulards et indisciplinés, redoutés de tous les peuples de l’Antiquité. C’est pour cela que l’on retrouve ces guerriers sur tous les territoires et champs de bataille, auprès des Grecs, des Romains, des Sparthes, des Traces et autres peuples combattant. Je vous l’accorde, les Romains, eux, ont une armée entraînée et disciplinée, mais la formation de la tortue, les Celtes la pratiquaient avant l’arrivée de cet envahisseur.
Nous possédons tous types d’armes, les lances avec différents piques selon les époques, les régions et la bataille. Nous avons des épées capables de trancher des membres, d’après les textes antiques. Les javelines, sont de petites lances qu’on jette sur l’ennemi à la main, de façon à le harceler. Les arcs évidemment et la fronde que l’on va retrouver jusqu’au Moyen-Age.
J'avais envie de vous présenter cette association, car je suis une bénévole depuis 3 ans au Gaulois d'Esse. Mon devoir est de partager mes connaissances. Toutes ces informations sont le fruit de mon expérience lors de ces dernières années en tant que bénévole, au sein de cette association.
Vous pourrez trouver plus amples informations sur le site de l'association "Les Gaulois d'Esse" : Lesgauloisdessefree.fr
Marie AUPETIT
Première 4