Voilà maintenant huit mois que nous vivons, à notre corps défendant, à moitié cachés derrière nos masques. Qu’il sera surprenant de nous redécouvrir ! Bien souvent et cela est logique, nous imaginons un bas de visage voire nous nous remémorons celui-ci avec plus ou moins de certitudes. Que ce sera beau de se revoir mais comment cela va-t-il se passer... ? Le matin d’un futur proche, espérons-le, l’arrivée au lycée sans masques apportera un autre regard : surprise émerveillement étonnement, chacun se révèlera un peu plus et chacun s’observera forcément différemment. Quelle joie ce sera de se retrouver vrais, sans filtres !

Pourrons-nous aussi nous embrasser, nous toucher, nous câliner, entrer dans cette différente relation à l’autre qui nous a tant manquée. Sera-ce le retour des « free hugs » ou plutôt des « étreintes gratuites », ces accolades souvent désirées et gentiment proposées ?

Avec la distanciation, nous avons pu mesurer, apprendre parfois aussi, à gérer notre frustration ce qui en psychologie est appelé la tolérance à la frustration. Savoir surseoir, décaler, différer voire remettre à plus tard une envie une action une décision sans pour autant bien sûr tomber dans la procrastination, cela s’apprend ! « Développer sa tolérance à la frustration permet de récupérer toute notre énergie physique, intellectuelle et émotive. Chaque heure perdue à "se frustrer", est une heure gaspillée que vous ne retrouverez jamais. En outre, cette condition affecte tout le monde qui vous entoure. » nous dit Pierrette Desrosiers, psychologue Canadienne*.

A l’heure où l’immédiateté l’urgence et l’instantanéité ont envahi notre vie n’est-ce pas aussi notre rapport au temps qui doit être interrogé. Différencier l’urgent de l’important, prendre le temps de discerner de discriminer afin de réaliser le choix le plus pertinent. « C’est le désir jamais assouvi d’être ici et ailleurs en même temps, la peur de rater quelque chose d’important, la hantise de ne pas être branché au bon moment sur le bon réseau, et la confusion due à une surinformation éphémère. »**.

Tous ces évènements doivent nous amener à prendre le temps de réfléchir sur ce que nous avons vécu, comment nous l’avons vécu et ce que nous en retirons. Faisons résonner en nous les paroles du Pape François*** : « Dans cette crise nous pouvons sortir meilleurs ou pires. Nous pouvons régresser ou bien nous pouvons créer quelque chose de nouveau ».

Bruno Sourice

Directeur

*source https://pierrettedesrosiers.com/

**Nicole Aubert : Le culte de l’urgence Ed° Flammarion 2003

*** Pape François : Un temps pour changer Ed° Flammarion 2020

Dans les pays scandinaves, certaines légendes racontent que les aurores boréales sont les esprits des anciens saluant les âmes restées sur Terre, tandis que d'autres parlent de jeunes femmes mortes très tôt qui danseraient dans le ciel. Les histoires sont multiples. Au Groenland, on dit plutôt que c'est un match de football qui se joue dans les cieux : elles seraient les âmes des défunts qui jouent avec les crânes des morses.

Selon les scientifiques, ce phénomène naturel et lumineux trouverait son origine auprès du soleil. En effet, comme on le voit sur le schéma ci-contre, celui-ci produit assurément de la lumière, mais aussi des petites particules, qui constituent le "vent solaire". Ces particules arrivent parfois à pénétrer dans l'atmosphère de la Terre malgré le champ magnétique qui la protège. Cela est tout simplement dû au fait que ce champ magnétique se rétrécit au niveau des pôles magnétiques terrestres. Et c'est pour cela qu'on observe les aurores boréales (ou australes) seulement aux pôles de la Terre. Lorsque les particules de vent solaire interagissent avec l'oxygène présent dans l'atmosphère, les aurores sont de couleur verte, et lorsqu'elles interagissent avec de l'azote, elles sont violettes.

Visibles aussi
depuis l'espace

Les aurores boréales et australes sont aussi visibles de l'espace. Les astronautes à bord de la Station spatiale internationale peuvent observer les deux types d'aurores pendant leur voyage autour du globe, et les images qu'ils ramènent sont souvent à couper le souffle.

Il existe des émissions aurorales sur Mars, Jupiter, Saturne et, on le suppose, également sur Uranus et Neptune.

Les aurores sur Jupiter et Saturne produisent quant à elles des émissions en infrarouge et ultraviolet qui sont invisibles à l'œil nu, mais il est possible de les observer grâce à des caméras spécifiques. Ces planètes présentent peut-être également des aurores visibles, mais celles-ci ne ressembleraient en rien à celles que nous avons sur Terre.

Manon PANNIER S2

En 2020, le gouvernement a mis en place un nouveau rôle pour les élèves dans les établissements scolaires, l’éco-délégué. Il a été créé afin de remplir 5 missions : limiter la consommation d’énergie, protéger la biodiversité, éviter le gaspillage alimentaire, réduire et trier les déchets et enfin engager son établissement dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Ces missions qui ont l’air si compliqué sont pourtant très simples, car tout le monde y pense un peu chaque jour et cela est déjà un grand début.

En effet, de plus en plus de jeunes s’investissent dans la protection de l’environnement. Un jeune de 16 ans a crée l’application GreenR, qui permet de « faciliter le recensement et le ramassage des déchets afin de prendre soin de notre belle planète »(GrennR). Mais qu'en est-il de notre lycée ?

A Jean XXIII

Une réunion a eu lieu le 14 décembre 2020. Elle avait pour objectif de développer le concept d’éco-délégué dans l’établissement.

Les élèves étaient arrivés avec de nombreux projets en tête, comme mettre des plantes dans les classes ou même des animaux pour recycler les déchets organiques.

Tout d’abord la réunion a commencé sur le visionnage de vidéo car Maxime, un de nos chers surveillants, propose au lycée la labellisation E3D, c’est à dire, Établissement dans une Démarche de Développement Durable. Un projet noble et qui a séduit à l’unanimité les élèves présents.

Ce projet consiste à avoir une démarche pédagogique à propos de l’écologie, à créer un établissement vert qui deviendra le lieu d’application et de démonstration du développement durable.

Ainsi toutes les matières travailleraient ensemble pour créer un lieu d’apprentissage écologique. Donc l’E3D cherche, par l’écologie, à développer une pensée culturelle et sociale.

Puis est venu l’échange des projets amenés par les élèves, hélas vite coupé par la découverte d’avancées écologiques déjà mises en place dans le lycée.

Saviez-vous que plus de la majorité des ampoules qui illuminent nos salles sont des ampoules LED ? Ces ampoules ne chauffent pas, consomment moins, ainsi elles sont meilleures pour l’environnement.

De plus, la cantine se fournit auprès d’entreprises locales, utilise des outils qui recyclent l’eau afin de ne pas en gaspiller pour nettoyer nos vaisselles et que la plupart de nos déchets sont déjà recyclés.

Agir en faveur
du développement durable

Ainsi il est dommage que ces magnifiques avancées écologiques ne soient pas plus mises en avant auprès des élèves et des parents.

Néanmoins, à l’apport de nouveaux projets de la part des élèves s’est érigé un mur… la COVID-19. Mais est-ce réellement un mur infranchissable ? Faut-il s’empêcher de défendre notre nature parce qu’une pandémie est là ? Les plantes sont-elles touchées par le virus ?

Il est vrai que s’occuper d’animaux, alors que la moitié voire la totalité du lycée est absente, est compliqué. Mais les objectifs, tels que réduire l’empreinte carbone, les déchets alimentaires et la consommation d’eau ne sont pas à éloigner de nos pensées.

Jeanne Martin P2

Lors d'un tour du monde entre 2013 et 2015, le navigateur Yvan Bourgnon prend conscience de la gravité de la pollution dans les océans. Il a alors l'idée de créer un bateau permettant de réduire cette pollution. A la suite de trois années de recherche, le marin a développé un catamaran géant de 56,5 mètres et de 1900 tonnes. Ce projet a été conçu en collaboration avec des entreprises françaises telles que Technip et Air Liquide. Il permet de collecter à partir de dix millimètres, de trier manuellement et de dévorer le plastique.

Le voilier ramassera les déchets à l'aide de trois chaluts à l'arrière, de deux grues pour les déchets comme les filets dérivants, de tapis roulants sous la plateforme et de deux petits bateaux pour ramasser les déchets sur les zones peu accessibles.

En plus de collecter et trier, il valorise les déchets avec une unité de conversion énergétique par pyrolyse. Il sera capable de traiter une à trois tonnes de déchets par heure soit 5 000 à 10 000 tonnes par an. "C'est la technologie au service de l'écologie", d'après Yvan Bourgnon.

En plus d'agir pour la planète, ce bateau consomme de l'énergie verte en étant alimenté par des panneaux solaires, des éoliennes, des hydrogénérateurs et groupes électrogènes. 75 % du temps, le bateau fonctionnera de manière autonome sans utiliser d'énergies fossiles. Cette "usine" embarquée réduit la quantité de plastique déversée dans les océans avec une empreinte environnementale minime.

Opérationnel en 2024

L'association SeaCleaners d'Yvan Bourgnon a déjà collecté dix millions d'euros sur les trente millions d'euros nécessaires à la création de ce catamaran. Cependant, on estime que 300 à 400 bateaux pourront éradiquer seulement un tiers de la pollution mondiale. On évalue le coût de la pollution mondiale annuelle à treize milliards d'euros alors que le prix de 400 Manta s'élève à douze milliards d'euros.

Chaque mission se déroule sur une durée de trois semaines suivie d'une semaine d'escale durant laquelle les déchets sont déchargés et ceux qui ne sont pas recyclés sont donnés à des circuits de recyclage locaux.

Opérationnel en 2024, ce bateau-usine rassemblera scientifiques et travailleurs. Il recevra à bord trente-quatre personnes dont douze passagers et six à dix chercheurs internationaux. Le Manta sera équipé de deux laboratoires, un "sec" et un "humide", et de tous les aménagements océanographiques nécessaires pour géolocaliser, quantifier et caractériser les déchets.

Tous les résultats des recherches seront publiés et les données mises à disposition pour améliorer la lutte contre la pollution plastique océanique. Les résultats feront également progresser la recherche scientifique.

De nombreuses organisations travaillent sur le projet constituées d'une soixantaine d'ingénieurs, d'une vingtaine de partenaires, de cinq laboratoires de recherche dont deux grandes universités françaises. Plusieurs centaines de personnes pourront assister à des conférences éducatives ainsi qu'à des activités pédagogiques à bord du bateau pendant les escales afin d'attirer l'attention sur le problème de la pollution plastique.

Le bateau comportera aussi une salle de conférence dédiée à la sensibilisation pouvant accueillir quatre-vingts personnes.

Chloé BOSCHAT (S3)
et Alice DELEQUE (S1)

Qu'est-ce que le Brexit ?

Tout d'abord, le Brexit est l'abréviation de l'expression "British Exit", qui correspond en anglais à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. En effet, le Royaume-Uni faisait partie de l'Union Européenne depuis 1973 mais lors du reférundum organisé le 23 juin 2016, les Britanniques ont décidé de quitter l'Union Européenne à 51,9 %.
Auparavant, elle comptait parmi l'une des 3 grandes puissances de l'Europe politique aux côtés de la France et de l'Allemagne. De plus, le Royaume- Uni est le seul pays a avoir gardé sa propre monnaie, la livre sterling sans adopter l'Euro. Ils ont également choisi de rester à l'extérieur de l'espace Schengen, un ensemble de 22 pays de l'UE où on peut circuler sans contrôle aux frontières. Depuis toujours, le Royaume- Uni a gardé un pied à l'extérieur de l'Union Européenne.

Les raisons du départ

En effet, les Britanniques ne sont pas partis sans raison ! Premièrement, le Royaume-Uni avait pour objectif de contrôler l'immigration. "Depuis plusieurs années se répand un sentiment de « trop plein » en Grande-Bretagne selon le journal International . Cette idée est notamment soutenue par le parti souverainiste Ukip (United Kingdom Independence Party). En effet, plus de la moitié de l'immigration nette du pays provient de l'Union européenne et plus particulièrement des pays de l'Est. De plus, la libre circulation au sein de l'UE empêche Londres d'agir et de réguler ses flux. Dorénavant, il est plus difficile pour les pays du reste du monde de franchir le sol anglais en conséquence du durcissement des règles de ses frontières. Il semblerait que le Royaume-Uni pourrait enfin reprendre et garder le contrôle sur ses frontières et par conséquent, sa politique migratoire. Secondement, la volonté de retrouver la souveraineté nationale. En effet, les britanniques dénoncent "le déficit démocratique des décisions d'une Commission non élue" d'après le journal l'International. Certains réclament un droit de veto sur les décisions ou dans le cas contraire, ils opteront pour un retrait de l'Union qui aurait le pouvoir de rendre au Parlement de Westminster son influence. Ils veulent retrouver ce sentiment d'appartenance si cher au Royaume-Uni. Troisièmement, ils veulent commercer librement avec le monde même si faire partie du premier marché mondial facilite les échanges, ils ne sont pas à leur apogée, pour cela il souhaite retrouver le siège de Londres à l'OMC. De plus, les patrons de petites et moyennes entreprises se plaignent des entraves et régulations des accords de Bruxelles sur leur liberté d'entreprendre. En quittant l'Union Européenne, le Royaume-Uni a pour but de retrouver sa pleine puissance.

Qu'en est-il maintenant ?

De nos jours, les conflits et tensions du retrait du Royaume- Uni demeurent toujours. En effet, certaines négociations restent encore d'actualité notamment les accords sur les zones de pêche. La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne remet fortement en cause la politique commune de la pêche et l’accès aux eaux territoriales. De plus, l'Union Européenne est en partie dépendante du Royaume-Uni. D'apres "la vie publique", en France, entre 2011 et 2015, 98 000 tonnes de poissons y sont pêchées chaque année apportant 171 millions d’euros de chiffre d’affaires et proposant 2 566 emplois directs. En quittant l'Union Européenne, le Royaume-Uni enlève à la France une part de ses bénéfices.

Pour conclure, la situation post Brexit demeure compliquée à cause des négociations toujours d'actualité. Arriverons- nous à tomber d'accord ?

Sarah CHAPELLE T4

Les 3 novembre et 14 décembre 2020 ont eu lieu les élections présidentielles américaines. Elles ont opposé les Démocrates, représentés par Joe Biden, ancien vice-président alors que Barack Obama était président, aux Républicains, représentés par le président sortant, Donald Trump.

Aux États-Unis, le système des élections diffère du modèle européen. Les citoyens votent pour des grands électeurs qui ,eux, votent pour un candidat. On compte plus de 500 grands électeurs répartis dans chaque État, qui en possèdent chacun un nombre différent. Plus un État possède d'électeurs, plus il est influent.

Intérêt et conflits

Ces élections ont suscité un engouement mondial. En tant que première puissance mondiale, les États-Unis sont l'objet d'un enjeu économique et politique, suivi de près par les autres puissances. Le duel entre Trump et Biden a été suivi partout dans le monde. Cependant, il a provoqué des tensions. Avant, pendant et après les élections, un conflit persiste entre les supporters de Biden et ceux de Trump. Ces derniers ont exhorté à la violence et aux manifestations suite à la défaite du président sortant, tandis que les Démocrates ont fêté la victoire de leur candidat.

Une défaite niée

Les résultats des grands électeurs ont été très attendus. Et c'est au bout de plusieurs jours que le monde a appris la victoire de Biden. Malgré cela, Donald Trump a accusé une fraude au niveau du dépouillement. Il a exigé un recomptage des voix. Sa requête n'a pas abouti mais il a continué de nier ces résultats même lors de ses discours. Il avait également annoncé qu'il n'assisterait pas à l'investiture, le 20 janvier 2021. En effet, cette passation de pouvoir s'est faite sans lui, tandis que Biden y avait invité ses proches ainsi que de nombreuses célébrités américaines.

Le silence de Trump

Depuis que Biden a pris sa place au pouvoir en tant que 46e président des États-Unis, Donald Trump reste bien silencieux, surtout depuis que de nombreux réseaux sociaux l'ont banni pour ses opinions, malgré Facebook qui reconsidère son bannissement. Même s'il reste discret, pour le moment, si Trump ou un de ses proches se présentait aux prochaines élections présidentielles en 2024 ce ne serait une surprise pour personne.

Elora LEBLANC P4

L’Amérique. Quoi de mieux que d’habiter en Amérique ! Les immenses gratte-ciels de New-York donnant la plus belle des vues du monde. Les acteurs que l’on croise à chaque coin de rues dans leur plus belle tenue. Les vitrines avec leurs robes coûtant minimum mille dollars. Ce merveilleux pays qui respire la richesse et qui attire les plus grands milliardaires. L’Amérique… la plus belle merveille du monde…mais que se cache-t-il derrière ce rêve américain ? Les habitants ont-ils le même point de vue sur leur nation que le reste du monde ?

Tout d’abord, la richesse n’est pas aussi présente que l’on peut s’imaginer…il y a malheureusement une partie de la population touchée par une pauvreté plus ou moins importante. En 2018, sont recensés 182 millions de pauvres soit 29,6 % de la population américaine, soit un américain sur six considéré comme pauvre, mais bien évidemment, ce n'est pas le centre d'intérêt de l'Etat. En effet, ce n'est pas sa priorité, l'assurance santé publique universelle n'existe pas là-bas, si vous tombez malade, c'est à vos frais, une simple opération de l'appendicite coûte quarante neuf mille dollars. Ainsi pour survivre là-bas il faut posséder sa propre mutuelle mais cette dernière est elle-même très élevée, six mille deux cent cinquante et un dollars en moyenne par an pour une famille de quatre personnes. En conclusion, pour réussir à s'en sortir il faut posséder un minimum d'argent. Jusqu'à l'arrivée au pouvoir du président Barack Obama, en 2009, 16 % de personnes ne bénéficiait pas de couverture santé mais grâce à sa réforme de 2010 consistant à renforcer le système de protection santé, plus de seize milles américains ont pu obtenir une assurance santé. Malheureusement, ces efforts de l'Etat ont été anéantis lors de l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, en 2017, qui a décidé de "détricoter" les lois de Barack Obama.

L'Amérique qui a été longtemps séparée entre les personnes de couleur blanche et de couleur noire cache toujours de nombreuses divisions au sein de sa population. Le meurtre de George Floyd par un policier américain blanc a soulevé une grande vague d'indignation et de protestation contre les violences policières envers les personnes de couleur noire. En effet, depuis 2015, la police a tué mille deux cent soixante Afro-Américain, soit un taux de trente pour un million. Tous ces homicides perpétrés par la police américaine renforcent le sentiment d'insécurité des américains dans leur pays, en effet ces derniers font de moins en moins confiance à leur police. A ce manque de confiance, s'ajoute le port d'arme autorisé en Amérique et qui fait frémir une partie de la population consciente qu'un drame peut survenir n'importe quand pour trois fois rien ou un malentendu. En plus de ces violences policières, un ménage noir reçoit un salaire environ deux fois moins élevé que celui d'un ménage blanc. En 2017, on estime que 81 % des Afro-Américains considèrent le racisme comme l'un des plus importants problèmes du pays, contre 52 % des Blancs. Ainsi, malgré l'engouement pour ce pays, l'Amérique reste l'un des pays les plus touchés par le racisme.

Saviez-vous que la malbouffe est une des causes principales de décès aux États-Unis ? En effet, une mauvaise alimentation tue 400 000 personnes par an car elle est responsable de nombreuses maladies cardiovasculaires ou de diabètes. Aujourd'hui 2 adultes sur 5 sont obèses. En 2010, 35.7 % soit 78 millions d'adultes souffrent d'obésité avec en plus 16.9 % d'enfants et d'adolescents soit 12.5 millions de personnes. Ce qui fait un total de 308 millions de personnes souffrant d'obésité. Face à ce problème, Michelle Obama décida de créer une campagne contre l'obésité infantile en 2010. Grâce à cette campagne, l'obésité chez les enfants de 2 à 5 ans a diminué de 43 % en 8 ans. Des chiffres encourageants pour lutter contre l'obésité !

Marine BREBIONS2

Bérengère ANDRIEU S2

L’océan Pacifique est l’océan le plus vaste du monde. Il représente, à lui seul, près de 30 % du globe terrestre avec sa superficie de 166 241 700km², ce qui est égal à presque un tiers de la surface de notre planète. Il est rempli d’îles regroupées en trois régions ; mais quelles sont-elles ?

Les îles du Pacifique comptent, aujourd’hui, entre 20 000 et 30 000 îles. Parmi elles, seules dix-neuf font plus de 10000 km² (ce qui est environ la superficie de la région parisienne). La plupart des îles font partie de l’Océanie. Elles forment trois grandes zones : la Micronésie, la Mélanésie et la Polynésie. La Polynésie, “îles nombreuses”, constitue un grand ensemble de 50000km² avec la Nouvelle Zélande, les Easter Island jusqu’à Hawaï, ce qui donne une forme triangulaire à ce groupe.

La Polynésie est le plus grand groupe d’îles du Pacifique au niveau géographique. Elle contient à elle seule cinq millions d’habitants. Vient ensuite la Mélanésie, “îles noires”, avec les îles situées au nord de l’Océanie qui sont réputées pour être très fournies en volcans. Cette zone de 550000km² comprend la Nouvelle Guinée, qui est la plus grande île du Pacifique et qui détient la deuxième place de la plus grande île du monde derrière le Groenland, et les îles au sud de l’équateur telles que la Nouvelle Calédonie, le Vanuatu, les Fidji et les îles Salomon. C’est la Micronésie, "petites îles", qui détient la plus petite superficie avec seulement 2700km² de terres, elle contient environ deux mille îles. Les États fédérés de Micronésie représentent près d’un tiers de la superficie totale de l'archipel avec 709 km². La plupart des îles présentes dans cette région sont situées au nord de l’quateur.

La Polynésie Française représente une fierté pour la France puisque parmi les dix plus belles îles tropicales du Pacifique, cinq sont situées dans cette région : Huahine, Fakarava, Moorea, Nuku Hiva et Maupiti.

Justine BOULLARD P4

A l'heure actuelle, seule la saison 1 est disponible, la 2e étant annoncée prochainement. On y suit le parcours de Daphné Bridgerton, (Phoebe Dyvenor), quatrième enfant de sa fratrie pendant la saison des bals, soit la présentation des jeunes filles en âge de se marier aux hommes de bonne famille. Elle obtient les faveurs de la Reine Charlotte, devenant ainsi un "bon parti" aux yeux des autres. En parallèle, on peut suivre l'histoire des Featherington et leurs trois filles, Philippa, Prudence et Penelope, ainsi leur cousine venue de la campagne, Marina Thompson. L'entrée à la cour de toutes ces jeunes filles est observée par une certaine Lady Whistledown, écrivaine mystère fan des scandales de la cour lue par tous, semblant aimer critiquer Daphné qui malgré les faveurs de la reine peine à trouver un mari, en raison de son frère aîné trop protecteur. Lady Whistledown va également s'intéresser à Simon Basset (René-Jean Page), duc de Hastings revenu à Londres après le décès de son père et parti le plus convoité de cette saison. Vieil ami d'Anthony Bridgerton, il fera la rencontre de Daphné et tout deux feront semblant d'entretenir une relation amoureuse, afin de faire taire les rumeurs, et leur éviter la disgrâce après qu'ils ont été surpris seuls sans chaperon, ce qui est considéré comme scandaleux. Tout deux finiront par s'aimer puis se marier, et avoir un enfant, même si le duc ne souhaitait ni l'un ni l'autre suite à la promesse faite à son père sur son lit de mort (ce dernier ayant délaissé son fils durant son enfance). La saison se finit par la révélation de l'identité de Lady Whistledown et marque le début de l'histoire d'Anthony Bridgerton.

Une scène marquante
et critiquée

Cette série est tirée des romans de Julia Quinn, dont les neufs tomes racontent l'histoire de chacun des membres de la famille. Cependant, une scène particulière présente dans le roman et dans la série a fait polémique, bien qu'elle ait été "allégée" par rapport au roman. Dans la série, on peut voir de nombreuses scènes sexuelles entre Simon et Daphné après leur mariage, cependant le duc ne veut pas d'enfant et se retire donc avant d'éjaculer en elle. A l'épisode 6, Daphné empêche son mari de se retirer, ce qui peut s'apparenter à un viol. Dans le roman, cette scène est bien plus dérangeante. Si dans la série les deux personnages sont, au début, consentants, dans le roman Daphné profite de son mari alors qu'il est ivre et à moitié endormi pour avoir un enfant, c'est donc sans le consentement de Simon qu'elle tente de tomber enceinte. Cette scène de viol en a choqué beaucoup et a été critiquée sur les réseaux sociaux notamment.

Une ascension fulgurante

Cette série a connu un des meilleurs lancements sur Netflix avec 82 millions de vues en un mois, grâce notamment au budget mis dans les costumes, grâce aussi aux scènes de bal et surtout l'aspect romantique qui a fait rêver les amateurs de romance. Sans oublier les musiques d'époque ou actuelles, comme Bruno Mars, Ariana Grande, jouées au violon. Lancée en décembre 2020, elle s'est hissée rapidement dans le top 10 Netflix, et a suscité un intérêt nouveau pour l'achat... de corsets, avec une augmentation de 71 % des ventes selon Orchard Corsets. La saison 2, prévue pour 2021, s'annonce très prometteuse. Et pas besoin d'attendre pour s'acheter un corset !

Léa DESCHAMPS P4

La flûte de Pan a tout d'abord une origine mythologique. En effet, elle vient du dieu Pan de la mythologie grecque dont les attributs sont les cornes de bouc et la flûte de Pan. Le mot "panique" très utilisé encore aujourd'hui vient d'ailleurs de ce même dieu qui, suppose-t-on, inspirait de la peur aux ennemis de ses sujets par ses bruits. La panique ou peur panique est une terreur soudaine qui domine le raisonnement et affecte souvent un groupe de personnes.

Dans la légende grecque du dieu Pan, l'invention de cet instrument de musique est attribuée à la nymphe Syrinx. En Europe, la flûte de Pan était surtout un instrument de berger et elle l'est encore de nos jours dans les Pyrénées.

En grec ancien, la flûte de Pan ou syrinx veut dire "roseau taillé et creusé" et, par extension, "flûte". Le mot a été repris par le latin syrinx, syringis qui signifie "roseau" ou "flûte".

Description
de la flûte de Pan

La flûte de Pan est composée d'un ensemble de tuyaux sonores assemblés et appartient à la famille des vents. On trouve cet instrument de musique en Europe, Asie, Amérique, Océanie et Afrique. ll existe dans le monde beaucoup de formes et de longueurs différentes de cet instrument.

En Bolivie, un instrument traditionnel au service
de la création musicale

L'orchestre bolivien "L'Orquesta Experimental de Instrumentos Nativos" fêtait ses quarante ans en 2020. Cet orchestre, sans doute le plus connu de Bolivie, s'est fixé une mission originale : jouer des oeuvres composées d'aujourd'hui, sur des instruments traditionnels des Andes. Comme "musique des Andes", nous pouvons citer El Condor Pasa (Le Condor Passe) à la flûte de Pan, une très belle musique qui fait voyager, ce qui est bénéfique en ces temps de Covid. Dans cet orchestre, il y a des flûtes de pan, de toutes les tailles, mais aussi des Quenas, une autre flûte composée d'un seul tube.

Hélène SENEZ S1

Nous allons tout d'abord commencer par l'exemple du Ringwood Secondary College World Tour, situé en Australie. En effet, grâce à cette école, Ryan a pu faire un tour du monde en performant un spectacle contenant de la musique et des danses. Il a pu ainsi voyager dans neuf pays en passant par les États-Unis, la France, la République tchèque, Singapour...

Ce voyage a permis à Ryan de côtoyer des cultures différentes et de s'essayer à celles-ci comme, notamment, goûter les fameux escargots français. Lors de leur passage en France, ses camarades et lui ont séjourné chez les élèves du collège Bobée situé à Yvetot, qui les ont accueillis pendant quelques jours.

Ce tour du monde, aussi enrichissant soit-il, demande de légers sacrifices comme dormir peu du fait du décalage horaire mais présenter tout de même le spectacle ; la troupe qui est partie formait une véritable famille.

Devenir étudiant d’échange

Il est possible de partir étudier pendant un an à l’étranger. En effet, de plus en plus de jeunes réalisent cette expérience enrichissante et inoubliable.

Mais alors pourquoi ? Tout d’abord, cela permet d’améliorer, de progresser ou même d’apprendre un nouveau langage, ce qui sera toujours avantageux dans le futur. Partir a l’étranger c’est aussi découvrir une nouvelle culture, un nouveau pays, de nouvelle personnes mais aussi se découvrir soi. Car en partant vous deviendrez indépendant et mature.

Et alors quand étudier à l’étranger ? Il est possible de devenir étudiant d’échange pendant ses années de lycée, cependant certaines concessions seront a faire comme un redoublement par exemple. De même vous pouvez patienter quelques années, il est souvent proposer de suivre un cursus a étranger au cour des études supérieures.

Comment et avec qui partir ? De nombreux organismes existent : WEP, ISPA pour partir en famille d’accueil, EF pour partir en campus, ou encore le Rotary Club.

Si vous désirez plus de détails ou tout simplement découvrir cette expérience que vivent les étudiant d’échanges, nous vous conseillons de suivre sur instagram : @anna_cpz : étudiante d’échange au Texas partie avec ISP @margaux_en_vadrouille qui elle est partie dans le Montana avec WEP.

Mais attention partir pendant une année peut être très coûteux mais aussi long. Il faut donc se sentir prêt à vivre loin de ses proches. Si ce n’est pas le cas, d’autres recours existent, comme des échanges de quelques mois ou des séjours touristiques de plusieurs semaines.

Une journée dans un lycée aux États-Unis 

La vie dans un lycée américain est différente de celle dʼun lycée français. En effet, la journée type commence tôt entre 7h30 et 8h du matin, et se termine à 15h/15h30. Du primaire à la fin du collège, une dizaine de minutes sont consacrées à une réunion générale dans l’auditorium ou le gymnase de l’école. À l’issue de cette assemblée, les élèves se rendent dans leurs classes respectives et la journée de cours commence. Une journée est découpée en « periods » (heures de cours) qui durent entre 45 et 55 minutes, encore une fois selon le niveau et l’école. Un élève américain dira donc « I have Math, 5th period » pour dire « j’ai maths en cinquième heure ». Une journée de cours est, en général, divisée en six périodes à partir du secondaire.

Quand la sonnerie retentit à chaque fin de cours, les élèves disposent de quelques minutes pour passer par leur locker (casier) afin de déposer leurs affaires et d'en récupérer avant de se rendre au cours suivant, il s’agit des « changeovers ».

La pause déjeuner des élèves américains a lieu entre 11h30 et 13h. Ils ont le choix entre la cantine en self-service ou leur « lunch box », c’est-à-dire un déjeuner souvent préparé dans une boîte chez eux.

Vers 15h30, la journée de cours s’achève. Les élèves rentrent alors chez eux soit avec les schools bus jaunes qui les déposent dans leur rue ou, alors, avec leur propre voiture s’ils ont l’âge de conduire.

Le reste de la journée est dédié aux activités extra-scolaires. Il peut s’agir d’étudier à la bibliothèque, de s’entraîner avec l’équipe sportive de l’école ou, encore, se rendre à l’un des nombreux clubs.

Margaux DUCHESNE,
Margaux CADIEU,
Clemence DELABYE P4

Origine

L’Alhambra, se situant à Grenade, construite en 1238, est un ensemble palatial de l’architecture islamique réputé pour ses nombreux palais comme celui de Charles Quint. Elle est principalement musulmane et reflète l’influence de l'islam comme la Grande mosquée de Cordoue. Ce lieu de culte fut musulman jusqu’en 1236, elle est devenue par la suite catholique. Aujourd’hui, elle est appelée Mosquée-Cathédrale de Cordoue. Elle abritait dans ses nombreux palais, les derniers souverains Nasrides qui disparaîtront lors de la Reconquista vers le XVe siècle, lors des derniers assauts. Au cours du temps, l’Alhambra s’est fragilisée et a connu quelques pertes au niveau de ses palais, lors des guerres et des batailles. Grâce aux différents prestiges qu’elle contient, elle fait aujourd’hui partie du patrimoine mondiale de l’UNESCO, donc protégée par l’ONU.

Joyau de l'Andalousie

Séville ou le joyau de l'Andalousie est la capitale de cette dernière. C'est l'une des plus belles villes d'Europe avec sa culture, son histoire riche, ses monuments et sa convivialité.

Beauté cachée

La belle Andalouse renferme des secrets bien gardés au sein de sa campagne, avec sa propre réserve naturelle "Reservatauro Ronda" où vous pourrez découvrir des chevaux andalous et des taureaux de corrida, symboles de l'Andalousie traditionnelle.

Traditions culinaires

Vous trouverez dans les restaurants traditionnels des poissons grillés de la pêche du jour mais également de la viande grillée assaisonnée à l'huile d'olive. Les principaux producteurs sont Andalous. Tous les restaurants servent aussi les fameux tapas accompagnés ou non d'un vin espagnol le "Castel Lord" ou d'une bonne sangria.

Au rythme
de la belle Andalouse

Nous ne pouvons aborder l'Andalousie sans évoquer son fameux flamenco, né de la passion gitane, dans le quartier typique de Santa Cruz. Comme le veut la tradition ce sont quatre artistes, guitariste, chanteuse, danseuse et danseur, qui mettent en oeuvre toute la force de leur passion gitane à travers une qualité artistique inégalable et des numéros de claquettes impressionnants.

Terre de syncrétisme

L'Andalousie est terre de syncrétisme culturel mais aussi architectural du fait de son histoire passionnante. Les constructions, quelles qu'elles soient, religieuses, officielles ou bien citadines possèdent des mélanges venant d'Orient et d'Occident.

Mathilde DEVINGT Lola BREBION S2

Le vendredi 23 avril 2021 Thomas Pesquet décolle de Cap Canaveral en direction de l’espace, il est à bord de la fusée Falcon 9. Sa mission est nommée Crew Dragon 2 en référence à la capsule spatiale de SpaceX nommée Dragon à bord de laquelle il a embarqué. C’est la troisième fois que Space X envoie des hommes dans l’espace et la première fois un européen, Space X est la première entreprise privée à envoyer des hommes dans l’espace. C’est une révolution dans le monde du spatial et le début de l’ère des vols commerciaux même si l'entreprise travaille étroitement avec les agences gouvernementales comme la NASA. Lors de sa première mission Thomas Pesquet décolle à bord de la fusée russe Soyouz en plein mileu du Kazakhstan, c'était avant SpaceX la seule porte d'entrée à l'espace car depuis l'arrêt du programme des navettes spatiales américaines les Etats-Unis sont dépendants de la Russie.

Grâce à Space X les Etats-Unis ont retrouvé leur indépendance pour aller dans l'espace. La destination de Thomas Pesquet est la station spatiale internationale ou ISS (initiales en anglais), c’est un laboratoire en orbite à 400km au- dessus de la Terre,grand comme un terrain de football. Depuis vingt ans les astronautes se relaient dans l’ISS assurant une présence permanente de l’Homme dans l’espace.

La mission de Thomas Pesquet est avant tout scientifique, il sera amené à réaliser des expériences américaines, russes, japonaises et européennes dont douze françaises. Il a un planning complet et suivi par les ingénieurs au sol. La journée des astronautes commence généralement entre 6 h et 6 h 30, après une nuit de huit heures ;Une fois leur petit-déjeuner avalé, les astronautes prennent connaissance du programme de la journée. La moitié de la journée est consacrée à la recherche pour laquelle les astronautes réalisent tout type d'expériences. L'après-midi est ensuite consacrée à l'entretien et la maintenance de la station, les astronautes ont même parfois à sortir de la station spatiale internationale pour effectuer une sortie extra-véhiculaire (EVA).

La fin de la journée est consacrée à l'exercice physique obligatoire car dans l'espace sans gravité, les muscles sont beaucoup moins sollicités ce qui entraine une diminution de la masse musculaire et de la masse osseuse, si les astronautes ne font rien ils riquent de graves problèmes quand ils rentreront sur Terre. En soirée les astronautes ont quartier libre, ils en profitent pour se détendre, écrire à leur famille, regarder un film... mais surtout admirer la Terre depuis le "hublot" de l'ISS nommé Cupola. Les expériences réalisées sont très utiles pour la médecine, notamment pour voir le comportement et l’adaptation de l’être humain à une longue période en apesanteur et à l’exposition des radiations solaires qui ne sont pas présentes sur Terre grâce à sa couche électromagnétique qui la protège. Les expériences sont aussi technologiques comme un casque de réalité virtuelle qui aidera l’équipage de l’ISS dans de futures missions ou des projets étudiants en partenariat avec le centre national d’études spatiales comme un démonstrateur technologique baptisé TetrISS afin d'observer des ultrasons en 3D. Vers la fin de sa mission Thomas Pesquet se verra attribuer le commandement de la station spatiale internationale, il sera le premier Français à avoir cette responsabilité. C'est un honneur pour lui d'être commandant car cette fonction implique de grandes responsabiltés, si une anomalie survient au sein de l'ISS il sera chargé de mener les opérations et d'assigner les tâches aux membres de l'équipage.

André Couturier de Medeiros S3

L'astrologie est un ensemble de croyances et de pratiques fondées sur l'interprétation des correspondances et liens supposés entre la position des astres et le mouvement des planètes du système solaire et les humains.

L'astrologie est un outil de développement personnel. Elle permet d'apprendre à mieux se connaître. La pratique de l'astrologie repose sur l'interprétation du "thème astral" ou "carte du ciel", c'est-à-dire la disposition des astres à partir de nos date, heure et lieu de naissance, indispensables à la construction du thème astral. Il est possible de le réaliser sur des sites internet fiables comme "Evozen" ou "Astrothème" qui facilitent une lecture simple de son thème astral. Les divers indices présents sur notre thème notamment les 12 différents signes astrologiques, nous permettent de découvrir les aspects de notre personnalité, parfois même certaines choses dont on peut ignorer l'existence et qui s'expliquent par l'astrologie !

Premiers pas...

Pour débuter en astrologie, il est conseillé de commencer par les bases de notre thème astral, c'est-à -dire, les trois signes constituant notre personnalité. Nous possédons donc un signe solaire, un ascendant et un signe lunaire. Le signe solaire correspond à l'image que l'on renvoie aux autres. L'ascendant, quant à lui, est notre vrai "nous", c'est-à-dire, notre personnalité. Il est donc normal que certaines personnes se reconnaissent plus dans la description de leur ascendant plutôt que celle de leur signe solaire ! Enfin, notre signe lunaire est l'image de ce que nous ressentons, nos sentiments les plus profonds.

Ensuite, l'astrologie est un moyen de savoir si nous sommes compatibles amicalement ou amoureusement avec une autre personne. En effet, les signes astrologiques, de par leurs caractéristiques, sont plus compatibles avec certains signes que d'autres ! Chaque signe est compatible avec les signes de son élément. Au contraire, il est parfois compliqué d'associer des signes dits "opposés". Dans l'élément du feu, on peut retrouver le bélier, le lion et le sagittaire, parmi les signes d'air, il ya le gémeaux , la balance et le verseau. Le poisson, le cancer et le scorpion appartiennent à l'élément d'eau. Quant aux signes de terre, il ya le taureau, le capricorne et la vierge.

L'astrologie est donc un domaine large qui aide au développement personnel et à la compréhension des autres. Mais il est important de ne pas faire de généralité en astrologie. Il ne faut pas juger une personne selon son signe astrologique !

Sarah CHAPELLE. T4

De nos jours, de nouvelles innovations apparaissent comme les robots médecins spécialisés en chirurgie créés en France ou à l'international.

Le 8 décembre 2020, la société Robocath, localisée à Rouen, a accompli une prouesse technologique. En effet, cette société a développé le robot R-One qui permet le traitement des AVC et des infarctus. C'est la première cause de mortalité dans le monde qui s'explique en partie par la mort due au temps de transport vers un centre spécialisé. Ce robot pourrait éviter de nombreux décès avec sa possibilité d'effectuer des opérations à distance.

La première opération a été réalisée sur un cœur de cochon, le plus proche de celui de l'homme. Le médecin se situait à Caen et le robot à Rouen, c'est-à-dire à 120 km d'écart. L'opération a été réussie. Les chirurgiens ont réalisé une angioplastie coronaire qui consiste à déboucher des artères et des vaisseaux sanguins du cœur. Cette opération est pratiquée toutes les 30 secondes dans le monde. Mais, en Europe, 40 % de la population n'a pas accès à une angioplastie coronaire avec comme principale raison le transport vers un centre spécialisé.

Le robot R-One permet également plus de précision et une meilleure protection pour les cardiologues car les rayons X qu'ils reçoivent durant ce genre d'interventions augmentent leur risque de cancers. Le nombre de cancers est multiplié par 8 chez les cardiologues. La plateforme d'assistance robotique R-One a reçu en février 2019 le marquage CE, ce qui indique qu'elle est aux normes de l'union européenne.

Ce robot est installé au Medical training center au CHU de Rouen. Cet espace a pour objectif de tester les nouvelles technologiques. La Métropole de Rouen a soutenu à hauteur de 300 000 € l'achat de cet outil technologique. La région de Normandie a financé 1,8 million d'euros afin d'aider au développement de la société Robocath qui aura mis dix ans pour voir aboutir ce projet.

Le robot Da Vinci,
un robot international

Le robot Da Vinci est né aux États-Unis dans les années 1980. Il a été développé par l'ancien institut de recherche de Stanford et financé par les Instituts nationaux de santé ainsi que par l'agence de R&D de l'armée américaine. Le robot devait rendre possible les opérations à distance sur les champs de bataille. Le projet n'a pas abouti par faute de moyens. Après plusieurs années les ingénieurs du MIT, l'institut de technologies du Massachusetts, se sont procuré les brevets. C'est alors que l'entreprise Intuitive Surgical est fondée à Sunnyvale, au coeur de la Silicon Valley, en 1995.

Une opération de la prostate en 1999

Le robot Da Vinci est le premier robot de chirurgie assisté à voir le jour. Il réalise sa première opération, une ablation de la prostate, en Allemagne en 1999. Une vingtaine d'années plus tard, le nombre d'interventions effectuées est à cinq millions. On peut compter cinq générations de robots dont la dernière qui a été mise sur le marché récemment aux États-Unis. A l'origine, seules les opérations de la prostate et du rein étaient pratiquées. Aujourd'hui, on compte aussi les opérations d'urologie, de gynécologie et de chirurgie cardiothoracique. On peut comptabiliser environ 4500 robots dans le monde dont 125 en France. L'Hexagone est donc le troisième marché de Da Vinci derrière les États-Unis et le Japon. Intuitive Surgical détient 2750 brevets ce qui lui donne un avantage sur ses concurrents. Dans le monde 44 000 médecins sont formés à son utilisation, pendant seulement quelques semaines. Cette année, une estimation prévoyait qu'une intervention chirurgicale sur trois serait réalisée par des robots assistés aux États-Unis.

Un coût très élevé, mais...

Le coût d'un robot Da Vinci avec les logiciels et la plateforme associés s'élève entre 750 000 € et 1,85 millions d'euros selon les modèles. A ce prix, s'ajoute le coût de maintenance entre 120 000 € et 150 000 € par an. De plus, le montant d'une opération s'élève à 2 000 €. Le coût du robot constitue un des rares inconvénients du système. On trouve aussi le manque de sensation tactile pour le chirurgien lorsque les pinces touchent un organe, mais un changement à ce propos est prévu à l'avenir.

Cette innovation présente de nombreux avantages. En effet, le chirurgien bénéficie d'une meilleure précision grâce à une caméra 3D similaire à la réalité. Les articulations du robot sont comme les extensions de ses bras et filtrent les tremblements. Le chirurgien est moins fatigué, il a un meilleur confort grâce à une position assise. Le robot permet d'opérer à distance et d'effectuer des opérations complexes. Il possède un système de sécurité en cas de panne. La durée d'hospitalisation, les complications post-opératoires et les douleurs pour le patient sont réduites.

Chloé BOSCHAT.S3

Alice DELEQUE. S1

La récupération ou plus couramment appelée " récup' " est une pratique qui peut parfois effrayer certains. Elle a, pourtant, de nombreux avantages.

Des vêtements aux objets les plus improbables on peut tout récupérer "à droite et à gauche" : vêtement, ceinture, CD, cassette, miroir, livres...

Au-delà du côté écologique, la récupération c'est aussi le souvenir et la nostalgie d'une époque que l'on a connue ou non : 90's ; 80's ; 70's ; 60's ou même 50's aujourd'hui la mode du vintage s'impose partout. Dans une époque où en allant sur internet on peut trouver n'importe quelle musique, revenir aux cassettes et aux crayons qui autrefois les rembobinaient, dans une époque où la mode est aux jean's slim revenir aux tenues colorées des années 80, quelle joie ! écouter de nouveau des grands groupes tels que les Beatles, les Rolling stones, Nirvana et j'en passe, et souvenons-nous des festivals comme Woodstock où raisonnait la voix si particulière de Janis Joplin  !

Mais la "récup' " c'est aussi transformer et là il faut laisser faire son imagination au risque d'être fière de soi... ou pas !

Alors allez demander à vos parents, grand-parents ou même à Ghislaine, la grande-tante que l'on appelle seulement à Noël - si, si vous voyez de qui je veux parler ! - Et vous entendrez souvent la phrase : " ça ne t'intéresse pas ça."

Mélissande Legendre

S4

Au sein de notre établissement, certains lycéens ont des besoins particuliers. Ils présentent des troubles dyslexiques ou autistiques. Ils ont, pour chacun d'entre eux, leur propre personnalité et particularité(s). Leurs particularités les rendent d’autant plus différents et demandent par conséquent des aménagements spécifiques à leurs besoins, d’où le nom donné aux élèves dits : " élève a besoin particulier".

Cette singularité s'accentue par le fait qu'il existe plusieurs formes de dyslexie, comme la dysorthographie, dyspraxie, dyscalculie et encore bien d’autres, comme pour l’autisme. Ces formes sont spécifiques à chacun et sont plus ou moins marquées en fonction de l'élève.

Ces difficultés de compréhension ou d'expression nécessitent au lycéen de devoir travailler plus et plus dur, pour obtenir des résultats similaires à ceux de ces camarades. Par ailleurs, ces élèves dits à « besoins particuliers »peuvent avoir des difficultés à visualiser les choses et peuvent être déconcentrés beaucoup plus facilement.

Par chance, notre lycée Jean XXIII dispose de nombreuses ressources pour accueillir ces élèves et les accompagne au mieux durant leurs années d'études de la seconde à la terminale.

C'est ainsi qu'un certain nombre d'aménagements sont effectués lors des interrogations, des épreuves écrites ou orales, notamment celles du baccalauréat général. Avec des dispositifs comme le tiers-temps, lecteurs/scripteurs, la police d'écriture, …

Par ailleurs, une écoute particulière et bienveillante leur est donnée par le corps enseignant. Des réunions sont organisées pour leur permettre d'échanger, de s’aider et de s'accompagner dans leurs démarches. Lors de ces réunions des « représentants -dys » sont élus. Ceux-ci ont pour objectifs, d’accompagner les élèves, de les écouter et de les aider en leur donnant des conseils afin de faciliter les échanges entre professeurs et élèves.

C'est grâce à leur envie personnelle et l'accompagnement proposé par le lycée que ces élèves ont la même capacité de réussir que leurs camarades.

Antonin NOBLET, P4
Marie AUPETIT, T4

Comme le disait Jean-Marie Bockel, secrétaire d'État à la justice, en 2010 : «  [L'inceste] transforme un processus de construction de la personnalité en processus de destruction de l'individu. »

Histoire

Énième confinement en approche… Quand cela cessera-t-il ? Enfermer à la maison depuis des mois avec sa famille, il ne tient plus. Son beau-père est avec lui tous les jours, tous les soirs…

Ce jeune garçon n’est plus le même depuis que sa mère a retrouvé quelqu’un. Elle pensait à une crise d’adolescence mais c’est bien pire.

Les regards insistants ont commencé dès le premier soir et les gestes ont vite suivi.

Les « Chut », « Fais-moi confiance », « T’es beau » résonnent à présent dans la tête du jeune garçon et résonneront toujours. Il s’est d’abord accusé lui-même. Mais, quand il en a parlé à sa mère, elle a nié l’évidence. « Il ment », « C’est impossible ! », « Quel délire ».

Alors tout s’éteint, sa mère le traite de fou et son beau-père, ce soir, va recommencer. Ses cauchemars, quant à eux, ne feront qu’empirer car, pendant ce nouveau confinement, il n’y aura aucune échappatoire.

Réalité pas si éloignée

Sans aide, les enfants se perdent. Leurs droits ne leur sont pas assez expliqués. Pourtant une loi visant à lutter contre l’inceste a été promulguée le 8 février 2010. Celle-ci visait à renforcer l’accès à l’information sur les violences, incestes et viols sur mineurs dans les écoles, collèges et lycées ainsi que par le biais de la télévision ou internet. Enfin cette loi donnait la possibilité aux associations d’être partie civile lors d’un procès.

D’un point de vue pénal, le coupable risque de 2 à 5 ans de prison et une amende de 75 000 euros. Néanmoins cette peine est encourue quand la victime est un ou une mineur(e) de moins de 15 ans. En effet, la justice est plus ambivalente quand il s’agit d’un ou une mineur(e) de plus de 15 ans car celui ou celle-ci est majeur(e) sexuellement. Mais est-ce normal de se poser cette question ? La loi est-elle juste à cet égard ?

Le 119 et d'autres voies

Hélas 1 enfant sur 10 est, aujourd'hui encore, touché par ces violences, maltraitances et viols. Il faut en parler. Si vous êtes la victime ou le témoin, ne vous taisez pas, un petit appel au secours et tout le monde répondra. Le 119 est le numéro à appeler en cas de besoin. Ce numéro est celui d'un centre d’aide défendant les droits des enfants. De plus, de nombreuses associations existent pour venir en aide aux victimes. SOS INCESTE & VIOLENCES SEXUELLES, qui est joignable au 02.22.06.89.03, ou encore France VICTIMES. Cette association regroupe plus d’une centaine d’associations d’aides aux victimes, le numéro est gratuit et disponible 7jours sur 7, c’est le 116006. Alors appelez !

Jeanne Martin

P2

Cela fait maintenant un an que de nombreux étudiants vivent une grande détresse. En effet, durant cette période, les universités n'ont été ouvertes que trois mois. C'est un véritable bouleversement dans leur vie quotidienne rythmée par les cours et les examens. La majeure partie de leur apprentissage se fait aujourd'hui en distanciel, méthode très éprouvante, tant pour les élèves que pour les professeurs. Dans certaines formations, ce n'est que par vidéos pré-enregistrées et diapositives que leur enseignement leur est prodigué. Cependant, les examens ont toujours lieu malgré toutes les difficultés : depuis chez eux pour certains, dans leurs centres de formation pour d'autres. La ministre de l'enseignement supérieur, Frédérique VIDAL, les a délaissés et a relégué ses responsabilités aux universités : un manquement que les étudiants ne cessent de faire remarquer.

Une fatigue généralisée

Avec cette crise, une routine s'est imposée, isolant les étudiants qui ne demandent qu'à en sortir. Nombre d'entre eux ont vécu leur confinement seuls dans leurs appartements pour les plus chanceux ou dans un petit studio ou une chambre pour les moins bien lotis. Certains ont pu rentrer chez leurs parents, mais c'est tout de même une routine éprouvante qui les a accompagnés. Dans ce cadre, les problèmes et conflits familiaux se sont multipliés. Ce long isolement, couplé à un sentiment d'abandon a fait naître en beaucoup d'entre eux des idées noires et des des troubles psychologiques. Loin de leurs amis et leurs professeurs, ils se retrouvent démotivés, sans moyen de s'évader.

C'est aussi une grande précarité qui s'est retrouvée exacerbée : les petits boulots et jobs étudiants se font très rares et les parents d'étudiants qui se retrouvent touchés par la crise ont encore plus de mal a subvenir aux besoins de leurs enfants. Malgré ces restrictions financières, le coût de la vie n'a pas changé : il faut réussir à payer les loyers et les charges ainsi que la nourriture tout en gardant de côté pour les imprévus.

A l'aide de notre futur

Malgré l'abandon du gouvernement, et grâce aux récentes demandes des étudiants, les Français prennent conscience de la situation que vivent ceux qui vont créer l'avenir. Certains commerçants proposent des services à prix réduit et les associations leur viennent en aide, notamment la FAGE, la Fédération des Associations Générales Etudiantes. Une vraie entraide s'est également créée et les adhérents ne veulent pas se croiser les bras pendant que leurs semblables se retrouvent dans la misère. Ils mettent, petit à petit, en place des "épiceries solidaires" où les denrées seront 70 à 90 % moins chères. Mais la détresse mentale reste un problème que les étudiants ne peuvent pas résoudre eux- mêmes. Des psychologues ont été déployés dans les universités mais les démarches pour accéder à leurs services ne sont pas assez bien communiquées. Cette fatigue chez les jeunes se transforme en colère et le besoin d'être écoutés grandit. De nombreuses manifestations ont eu lieu en France pour la réouverture des facultés, espérant raisonner une ministre qui les a abandonnés.Solène DONAYAN S3

Les Ouïghours sont une ethnie musulmane, minoritaire en Chine mais majoritaire dans la province du Xinjiang, située au nord-ouest du pays. Turcophone, le peuple Ouïghour est aussi présent en Ouzbékistan, au Kazakhstan, en Turquie...

Cependant, en Chine, une politique d'internement vise à réduire le démographie de cette population qui est ciblée. Pour ce pays cela permet de lutter contre le terrorisme islamique. Des camps de rééducation sont donc mis en place, détenant un million de personnes sur une population d'environ onze millions. Ces derniers sont enfermés et torturés non pas pour ce qu'ils font, mais pour ce qu'ils sont. Et le gouvernement chinois a frappé si fort que les Ouïghours n'ont jamais trouvé la force de lui résister. Ils vivent dans des conditions inhumaines, surveillés 24 heures sur 24.

Un crime contre l'humanité

Torturés, violés, stérilisés de force, ordonnés à courir toute la journée en récitant des chants patriotiques, forcés à travailler pour des marques connues comme Nike ou encore H&M, toutes ces violations touchant aux droits fondamentaux des êtres humains heurtent la conscience et devraient être condamnées car la Chine est en train de commettre un crime contre l'humanité. Par son silence la communauté internationale fait preuve de lâcheté face à ce crime. Car, oui, de nombreux dirigeants notamment de pays musulmans comme l'Arabie Saoudite soutiennent la politique chinoise de destruction des mosquées. Cette passivité des dirigeants de tous les pays peut nous faire penser qu'ils sont favorables à ces actes inhumains. Ils sont donc complices de crimes contre l'humanité. Mais, même s'ils ne réagissent pas, vous qui lisez cet article, ne restez pas impassibles. Ne pensez pas que vous ne pouvez rien faire car chaque acte peut faire bouger les choses comme nous avons pu le voir sur les réseaux sociaux qui ont été pendant un temps aux couleurs des Ouïghours. Plus de 60.000 carrés bleus ont été publiés sur Instagram. Ce mouvement a été organisé à l'occasion de la fête nationale chinoise le 1er octobre 2020. Mais, en réalité, ce n'est seulement pas une action qui a été réalisée mais plutôt une semaine d'actions afin de rendre visible de tous la situation des Ouïghours. Alors ensemble, indignons-nous !

Soltana AL JAMALI P3

Después de tres terribles años de una guerra civil, casi medio millón de personas fueron empujados hacia Francia a causa de la marcha victoriosa de los ejércitos franquistas y por la terrible represión que se anunciaba. Esta formidable ola de inmigración , excepcional en la historia de España fue igual de excepcional para Francia que tuvo que hacer frente a una afluencia masiva y repentina de refugiados miserables y desamparados junto con sus colonias del norte de África. Por eso un verdadero ejército defensivo se instaló para prohibir el paso de la frontera pirinaica entre Cerbère et Bourg-Madame.

Ante tal miseria humana y en nombre del derecho de asilo, el 28 de enero de 1939 la frontera se abrió : Los primeros campamentos se crearon en el litoral mediterráneo, en Argèles y en Saint Cyprien : eran verdaderos campos de concentración vigilados por tropas. Llas familias fueron separadas , hacinadas en condiciones horribles, sin higiene, sin agua y sin hogar. El campo de Récébédau, cerca de Toulouse, se convirtió en junio de 1940 en centro de acogida y alojamiento para los refugiados españoles, antes de transformarse en campo-hospital para los militares supervivientes del campo de Mauthausen. Este sitio se llama " Villa Don Quijote".

La vida en los campamentos se organizaban con el apoyo de asociaciones locales y de vecinos sensibles al esado de indigencia total de los refugiados : allí se impartieron cursos , se organizaron encuentros deportivos o incluso simulaciones de corridas de toros. Poco a poco en la miseria y el aburrimiento del encierro se reformó una conciencia política que contribuyó luego a alimentar las filas de la Resistencia bajo Vichy

El gobierno francés intentó organizar el regreso a España a pesar de la amenaza de la represión franquista. Bajo la presión de la opinión pública una ley, en mayo de 1939 puso fin a las expulsiones. Algunos optaron entonces por exiliarse a Méjico y otros por quedarse. Los exiliados fueron el 40 % de los españoles en Francia Una vez liberada Toulouse se convirtió en capital del exilio político español. La ciudad estuvo marcada por la fusión de estas dos culturas : varios lugares muestran aun hoyesta presencia española de la que son descendientes de numerosas personas de Toulouse como José Moreno hijo dde exiliados españoles

Yo nací el 18 de mayo de 1933 en Rueda de Jalón, un pueblo cerca de Zaragoza, viví en España durante cinco años y despues fuimos a Francia con mi familia. Mi padre Juan fue llamado por el ejército republicano para luchar en la guerra civil. Asu regreso resultó herido. Luego tuvo que cruzar la frontera y encontrarse en campos de concentración. Yo caminé hasta la frontera con mi madre, viajamos en tren de ganado hasta un campamento de condiciones horribles de malnutrición y frío.

Cuando llegamos a Francia , mi madre encontró trabajo y no teníamos noticias de mi padre. Ella le escribió muchas cartas hasta que un día pudimos localizarle con un mapa de Francia. La alegría y la emoción eran inmensas ese día. Desde entonces no hemos vuelto a España. Deseo conservar y transmitir la memoria de mis padres, por los que tengo un profundo respeto, me gustaría que las generaciones futuras supieran lo que nuestros padres y abuelos han experimentado.

Marine Hulin P4, Clara Bossuyt P3

Le skateboard est une manière de vivre, une manière de penser. Malgré cela, peu de gens connaissent la réelle histoire de cette discipline et son développement au fil du temps...

L'histoire de cette discipline commence en 1950 lorsque des surfeurs aux États-Unis ont voulu transférer leur sport dans le milieu urbain afin de continuer de pratiquer leur activité même lorsque la météo n'était pas favorable au courant, ils utilisaient des petites planches de surf et des roues faites de métal sans roulement. Ils étaient appelés les "surfeurs d'asphalte" en référence à la matière des rues... La Californie et Hawaii sont les deux premiers endroits où le skateboard s'est développé. De ce fait, grâce à l'expansion de l'économie américaine durant cette période d'après guerre, le skate connaît un premier pic... Peu après, en 1959, Roller Derby sort le premier skate avec des innovations techniques, ce qui permet aux pratiquants de ce sport d'être dans de meilleures conditions et de développer davantage les figures.

Un gain en popularité

Au début des années 60, le skate gagne en popularité aux États-Unis, plus particulièrement sur les côtes Est et Ouest du pays, ce qui lui vaut d'obtenir le statut d'équipement sportif. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'en 1962, le magasin de surf "Val-Surf" à Hollywood va vendre les premiers produits de skateboard sous forme de kits de skate pré-montés. Par la même occasion, plusieurs secteurs se tournent peu à peu vers le skate, notamment l'industrie du vêtement avec les marques Vans, DC shoes, Etnies notamment. La presse, elle aussi, commence à s'intéresser à ce sport émergeant et The Quaterly Skateboarder, le premier magazine de skate, est publié en 1964.

Dans la même période Larry Stevensson invente alors le "kicktai", ce qui offre vite de nouvelles possibilités de ride en skate. Ensuite, dans les années 70, une multitude de choses changent pour le skate, notamment l’invention de Frank Nasworthy’s, les roues en uréthane, et surtout l'inauguration en 1976, du premier skatepark. Au milieu des années 70, le skate se développe de plus en plus et arrive jusqu'en Allemagne où il va se diversifier et se populariser. En 1978 Alan Gelfand va engendrer la naissance du street skateboarding en inventant "le Ollie" une des figures iconiques du skate aujourd'hui.

Le coup de pouce
des médias !

Au début des années 80, de nouveaux magasines voient le jour. Ils sont dédiés à cette discipline. Ils s'appellent Thrasher, ou bien Skate and Destroy. Des compétitions sont organisées et les skateurs pros peuvent désormais gagner leur vie avec cette pratique. En d'autres termes, le skate s'installe complètement aux États-Unis. Dans les années 90, jusqu'à aujourd'hui, le skateboard connaît une baisse de popularité due à l'émergence d'autres sports, mais garde cependant une place très importante. Le matériel de skate s'améliore grâce aux nouvelles marques et se démocratise grâce à la presse et aux médias à l'échelle mondiale. Le skate est donc bien présent dans notre société et continuera de se développer dans le futur.

Kyllian MACAIGNE S3

Si vous lisez ce journal, il y a des chances pour que vous soyez lycéens ou plus précisément en terminale. Si vous n'êtes pas encore dans cette année cruciale vous y serez bientôt (enfin je l'espère pour vous). On a tous hâte d'y arriver, c'est notre objectif dès lors que l'on met les pieds au lycée voire au collège. C'est la classe où, quand vos parents parlent de vous, ils ne disent pas la "terminale" mais "l'année du bac" avec la fierté de vous voir réussir et terminer vos études. Mais au final, ce papier sur lequel il sera noté que vous avez obtenu votre baccalauréat, ne sera qu'un papier. Alors, évidemment, vous pourrez en être fier, le montrer à votre famille, le noter sur votre CV pour votre job d'été... mais après ? Qu'allez vous faire ?

Quand on arrive en terminale, l'heure de cours pendant laquelle on parle de votre orientation est celle qui devient la plus utile et importante. Même si ça fait des années que vous avez envie d'être médecin ou institutrice il y a toujours des questions à se poser : comment faire si je ne suis pas pris ? et si finalement je voulais faire autre chose au milieu de l'année ? et si je me trompe ?

Au final, lorsqu'en seconde on hésitait pour choisir nos spécialités ce n'était rien face aux choix à prendre sur Parcoursup. La terminale c'est l'année où on détermine en partie notre futur, la durée de nos études, les matières que l'on va étudier ou, même, la ville dans laquelle on va passer nos prochaines années.

Après avoir répondu à toutes ces questions, une fois que l'on a fait la liste des licences, BTS, bachelor, etc. qui nous intéressent, que l'on a rempli des lettres de motivation et lu les fiches formations plusieurs fois, le sort est lancé. Vous avez validé vos vœux, ne pouvez plus faire marche arrière et le reste ne dépend plus de vous.

Alors vous attendez. Presque deux mois s'écoulent et vous n'avez aucune idée si l'année prochaine vous serez acceptés dans l'école qui vous fait rêver. Vous avez toujours votre bac à passer mais, au final, ce n'est plus vraiment le plus important. Pourquoi avoir le bac si l'année d'après on se retrouve à faire des études qui ne nous plaisent pas. En 2021, beaucoup d'entre nous savent déjà s'ils vont avoir leur bac ou non, faire la fête le jour de l'annonce officielle des résultats semble alors illogique. Ce que nous attendons tous maintenant c'est le 27 mai, le jour où l'on saura enfin ce que l'on fera après, le jour où notre "horizon" s'éclaircira.

Je ne dis donc pas que le bac n'est pas important, au contraire c'est travailler pour celui-ci qui nous permet, ensuite, d'atteindre nos écoles et nos objectifs. Cependant, je pense qu'arrivé en terminale, décider de son orientation ou construire son projet professionnel devient le plus important à nos yeux.

Marine GUELOU

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Nous sommes la génération Z, génération du numérique qui transforme tout, rendant tout plus rapide et plus massif. Nous sommes une génération élevée dans la société de la connaissance, c’est-à-dire que nous vivons dans un monde dans lequel le savoir est plus que jamais devenu le pouvoir ; mais notre société est aussi celle de l’information, dans laquelle cette dernière est accessible n’importe où, n’importe quand, aussi facilement et aussi rapidement qu’on peut claquer des doigts.

Cet univers est déconcertant pour certains de nos parents qui ont vu la naissance de ce monde en même temps que nos naissances, et qui l’ont vu grandir plus rapidement encore que leurs enfants. Mais pour nous, il est familier, normal, rassurant. Nous faisons venir l’information à nous aussi facilement qu’on claque des doigts, et il serait bien difficile d’imaginer autrement.

Ah, les smartphones !

Les NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) n’ont pas changé notre vie, nous sommes nés avec elles et nous avons grandi bercés par la croissance de leur influence. Nous savons comment utiliser un ordinateur depuis qu’on a sept ans et nous sommes méprisés par nos aînés car nos smartphones sont en permanence scotchés à nos paumes. Mais ce sont ces smartphones qui nous permettent de communiquer avec des personnes qui vivent à l’autre bout du monde, de toujours découvrir de la nouvelle musique, de prendre des photos de toutes les belles choses qu’on croise, de nous rassurer quand on marche seul le soir… mais surtout, ce sont ces smartphones qui nous permettent de nous informer comme nous le faisons. Toutefois, il serait déplacé de nier que cette facilité cache quelques défauts.

Réseaux et infos

Twitter, Instagram, Tik Tok, Snapchat… les réseaux sociaux prennent, pour la grande majorité d’entre nous, une place énorme dans nos vies. D’un côté, ceux-ci abritent aujourd’hui les comptes de grand médias qui se sont adaptés aux changements de la société, nous donnant accès à l’actualité sans limite. D’un autre côté, parmi les innombrables infos qui se bousculent derrière l’écran, beaucoup se révèlent fausses. Et ça, c’est le principal problème d’Internet.

Pourtant, nous avons appris à différencier le vrai du faux. On nous a répété, tout au long de notre scolarité, encore et encore, jusqu’à ce que ce soit imprimé dans nos têtes, à vérifier les sources des informations, à les comparer avec d’autres sources et à faire attention aux dates. Je ne dis pas là que nous sommes immunisés contre le mensonge, mais la plupart d’entre nous savons comment nous protéger au mieux.

Méfiance !

Mais les quelques techniques utilisées contre la désinformation ne changent rien au fait qu’elles soient toujours là : qu’elles aient pour but de manipuler, moquer, calomnier ou qu’elles soient simplement le résultat d’une erreur, les fake news continuent de nous entourer sans que leurs effectifs ne baisse avec le temps, menaçant chaque jour de nous faire tomber dans leurs pièges.

Elles sont dangereuses car nous sommes en train de forger nos opinions, celles qui dirigeront nos votes et nos combats dans le futur ; et si déjà, nous nous mettons à croire au faux, à nous convaincre de faits sans véracité, alors nous nous exposons à la manipulation de ceux qui voudraient diriger nos votes et nos combats vers des idées douteuses.

Évolution du média

Pour leur échapper, en dehors de l’utilisation des méthodes citées plus haut, plusieurs médias ont créé des outils de vérification de l’information : parmi eux, on peut citer la rubrique « Les Décodeurs » du site internet du quotidien Le Monde ou encore le programme « Le vrai du faux » de la station de radio France Info. Bien que peu parmi nous, en réalité, connaissent l’existence de tels outils, ils garantissent tout de même un échappatoire digne de confiance.

Les journalistes ne sont pas infaillibles !

Cependant, les journalistes eux-mêmes ne sont pas infaillibles. La conscience de cela, en plus du fait que certaines personnes doutent de leur bonne volonté constitue pour eux un certain poids.

Sur ce sujet, Delphine Letainturier, journaliste au service régional de Paris Normandie, commente : « Avec internet, et son immédiateté, la tentation est toujours très grande de vouloir être le premier à sortir une information jugée importante. Mais on doit absolument prendre le temps de vérifier son information et de la recouper avec d'autres sources. On pourrait se dire "je balance et si besoin, je corrigerai après" mais il en va de la crédibilité du titre que l'on représente et de sa propre crédibilité. D'autant plus que la méfiance des lecteurs, auditeurs, ou téléspectateurs vis à vis des médias est grande. Donc il nous faut toujours vérifier et recouper une info avant de la publier sur internet. C'est une règle à laquelle on ne doit pas déroger même avec internet ou les réseaux sociaux. On peut ajouter qu'internet met une pression supplémentaire aux journalistes. Mais ils ne doivent pas oublier les règles et la base de leur métier, qui est de donner des informations fiables et vérifiées. »

Face au fléau de la mésinformation, nous pouvons donc toujours nous raccrocher à la sécurité des médias, en gardant à l'esprit que se tenir au courant de ce qui se passe dans le monde, c'est se donner les moyens de le comprendre et donc, pourquoi pas, pour plus tard, les moyens de le changer.

Diane Pollet

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