Découverte de la Pologne : une terre riche en histoire, culture, traditions et architecture. Mais derrière la beauté de ces aspects se cachent des réalités plus sombres. Plongez dans l'histoire de ce pays, tout en le liant à des faits d'actualité.

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Né à New York en 1928 dans le Bronx, Kubrick s'intéresse très vite à la photographie, avec son premier appareil photo à l'âge de treize ans, et en vendant sa première photographie au magazine illustré Look à l'âge de seize ans.

Il se passionne ensuite pour le cinéma, en fréquentant régulièrement les salles Après quelques court métrages au succès relatif, mais à la photographie brillante, il réalise son premier long métrage, Fear and Desire. Il aborde le thème de la guerre, qui le suivra pendant toute sa carrière, à travers l'histoire d'un groupe de soldats cherchant à rentrer chez eux lors d'une guerre fictive.

Bien que peu populaire, ce film permet à Kubrick de poser les bases de sa réalisation et lui donne la confiance. Le Baiser du Tueur, deuxième long métrage au succès mineur, n'en attire pas moins l'attention de James Harris qui a des relations avec les majors d'Hollywood. Les deux hommes s'asn socient et réalisent plusieurs films, dont L'Ultime Razzia. Ce premier film à gros budget de Kubrick est considéré comme celui qui a lancé sa carrière.

Son succès attire l'attention de plusieurs grands réalisateurs. Orson Wells, le qualifie de "pas trop mal" ( !). Jean-Luc Godard, fait l'éloge de l'ingéniosité de Kubrick qui a su intéresser en adoptant une déchronologie dans une histoire peu originale.

Débuts de la notoriété

Le film suivant de Kubrick et Harris, Paths of Glory, reprend le thème de la guerre, en s'inspirant de l'affaire des caporaux de Souain (1916) , une injustice qui dénote l'absurdité de la guerre. Kubrick perfectionne son style. Il fait usage de techniques que l'on retrouvera tout au long de sa carrière, notamment le travelling, les mouvements fluides de la caméra et une utilisation importante de la musique.

Bien que récompensé, le film est ressenti comme une critique directe de l'Armée française, ce qui lui vaut d'être interdit en France et dans d’autres pays francophones pendant presque vingt ans. Kubrick réalise ensuite Spartacus, basé sur la révolte d'esclaves romains, qui connait un grand succès.

Pour le film qui suit, Lolita, le cinéaste est forcé de tourner en Angleterre, afin d'échapper à la censure américaine. Le film tiré du roman éponyme de Vladimir Nabokov est considéré comme pornographique et immoral. Les critiques qu'il suscite à sa sortie n'entrave en rien son succès immédiat.

Longs métrages en couleur

Ensuite, Kubrick qui vient de se séparer de Harris, reste en Angleterre. Il tourne Docteur Folamour, film très critique et polémique dans le contexte de la Guerre Froide entre les deux blocs. Kubrick aborde, mêlant humour noir et fausse légèreté, le risque de la course à l'arme nucléaire et les responsabilités grandissantes impliquées par la capacité de l'Homme à s'autodétruire.

Le film connaît un énorme succès. Il est considéré comme une des meilleures comédies politiques de l'histoire du cinéma.

Suite au succès de Doctreur Folamour, Kubrick décide de s'installer définitivement en Angleterre. Il publie en 1968 2001, l'Odysée de l'espace, un film de science-fiction qui se démarque par ses effets spéciaux révolutionnaires.

Bien qu'il n'ait pas connu tout de suite le succès retentissant de Docteur Folamour, le film s'impose peu à peu comme un chef d'oeuvre culte de la science-fiction. Georges Lucas a même affirmé que Star Wars n'existerait pas si 2001 n'avait pas été tourné.

En 1971, sort Orange Mécanique. Le film choque par son érotisme et son ultraviolence. Il décrit la lutte de l'inconscient d'un jeune homme entre le bien et le mal dans un monde dystopique au bord de l'effondrement.

Cette satire sociale puissante suscite la polémique à cause de nombreuses scènes explicites. Kubrick explore le thème de la dualité de l'Homme qui lui est cher, à travers le caractère du personnage principal, Alex DeLarge, violeur passionné de musique classique.

Le film connait un immense succès. Il conserve tout son sens encore aujourd'hui.

Source d'inspiration

C'est ensuite Barry Lyndon, film historique. Son succès est moindre mais il qui reçoit plusieurs Oscars.

Le réalisateur entreprend par la suite son premier (et dernier) film d'horreur. The Shining est adapté du roman éponyme de Stephen King. On lui reproche à sa sortie de s'éloigner fortement de l'oeuvre originale.

Mais, progressivement, la tendance s'inverse. Shining finit par s'imposer comme un classique du film d'horreur par sa réalisation unique et perfectionniste qui caratérise Kubrick.

Après cela, Kubrick reprend une fois de plus le thème de la guerre avec Full Metal Jacket, une critique du lavage de cerveau subi par les recrues du Vietnam, contraintes de se conformer à un idéal physique et moral. Le film est très bien reçu par le public et la critique. Il a reçu de nombreuses récompenses.

Enfin, avec son film posthume Eyes Wide Shut, Kubrick explore les thèmes du pouvoir, et des masques sociaux, témoignant des fissures de l'identité personnelle des personnages. Le film marque brillamment la fin de la longue carrière du réalisateur.

Stanley Kubrick, grâce à ses nombreux films aux genres variés, a grandement contribué au développement du cinéma.

Ses méthodes de réalisation bien particulières et les thèmes explorés à travers ses films ont inspiré de nombreux réalisateurs contemporains, notamment Georges Lucas (Star Wars), David Fincher (Fight Club), Christopher Nolan (Oppenheimer), et même Quentin Tarantino (Kill Bill, Django Unchained).

Pierre PENAS, T1.

Monter un groupe de musique lorsqu'on est au lycée est un rêve un peu fou. Pourtant c'est ce qu'ont fait Manon Lecarpentier Foucard, chanteuse, Julie Dupuis, pianiste, et Clara Dupuis, pianiste, accompagnées par Maxime Serre, percussionniste. Le groupe est né en octobre 2023. Depuis, il se produit un peu partout en Seine-Maritime, notamment aux alentours d'Yvetot et du Havre dans les bars, restaurants et évènements culturels.

Qu'est-ce qui vous a réunis ?

"La musique !" C'est à l'atelier musique monté par Maxime au lycée Jean XXIII que la rencontre a eu lieu. Tous les quatre ont appris à s'y connaître, à découvrir leurs talents respectifs. "Nous nous sommes rapidement très bien entendus. Nous étions sur la même longueur d'onde. C'est de cette façon que sont nés les Lonely Souls", déclare Clara.

Pourquoi ce nom, Lonely Souls ?

Lonely Souls est un rappel du lien unique qui unit ces quatre artistes. "On est comme dans un petit monde loin, à la fois tout seul et tous les quatre", explique Manon. "Nous aimons avoir notre "cocon" à nous", ajoute Julie. Ce nom décrit bien plus le groupe en lui-même que la musique. Au niveau style musical, ils se cherchent encore, proposant un panel de chansons très diverses : dynamiques, chill, rock. Cela leur permet de s'adapter aux lieux dans lesquels ils se produisent. "On s’approche de chansons assez riches instrumentalement parlant et même vocalement. Avec plus de nuances pour offrir une expérience complète", analyse Manon.

Pourquoi pas un cinquième musicien ?

"Je trouve que l’on a trouvé un équilibre très intéressant et peu commun : chant, deux claviers et percus (parfois une guitare ou basse). C’est une formule qui fonctionne très bien pour démarcher. Elle peut devenir très complète sur le plan sonore et harmonique. En plus, Julie et moi sommes très curieux et intéressés par d’autres instruments, ce qui permet à quatre d’avoir un panel sonore assez large", explique Maxime. Manon confie qu'elle aimerait bien essayer de travailler avec la MAO (Musique Assistée par Ordinateur) afin d'ajouter, peut-être, une touche de modernité.

Qu'est-ce qui vous passionne dans la musique ?

La musique est un moyen de partager. " Un moment, des sentiments, un message, sans le langage vital", comme le dit Vladimir Jankélévitch. C'est aussi la complicité ressentie entre membres d'un même groupe qui donne des frissons à Julie. Et Manon d'ajouter : "plein de choses, le fait que ce soit universel, que tout le monde puisse jouer de la musique. Aussi, le fait que tout fasse un son, je veux dire que la musique nous entoure constamment. C’est tellement diversifié qu’il y a forcément de quoi satisfaire chaque terrien. On est tous liés par la musique".

Qu'attendez-vous du public ?

Lui faire vivre la musique, lui faire ressentir des émotions, "qu’il soit heureux, triste, nostalgique peu importe mais le but est que ça communique entre l’auditoire et les musiciens", déclare Maxime. Pour Manon, que le public réagisse, qu'il danse, chante avec eux et qu'il soit touché par leur musique, c'est le plus beau des sentiments. "Parfois, il y a des gens qui viennent me féliciter et qui me disent "merci" avec un sourire. Cela parait tout simple mais pour moi, ça signifie énormément . C'est comme un cadeau que je leur offre, un pur moment de partage", confie Julie.

Et dans quelques années ?

Avec les études supérieures, il est probable que le groupe se disperse, que "les Lonely Souls s’éteignent pour laisser place à des projets plus ambitieux avec des créations", explique Maxime. Avec d'autres projets comme une carrière personnelle comme l'annonce Manon, mais toujours en essayant de retrouver le groupe le plus régulièrement possible. Et Julie d'ajouter qu'elle espère que dans cinq ou dix ans il y ait de nouveaux projets comme des enregistrements d'albums, de plus grands concerts, une plus grande notoriété.

Le conseil d'un musicien qui vous a marqués ?

Manon : "Dans le monde de la musique on reçoit très souvent des conseils, notamment à propos du trac avant un concert. On reçoit tout plein de conseils pour dédramatiser, une fois on m’a même dit d’imaginer le public tout nu, c’est celui qui m’a le plus fait rire !"

Clara  : " Si tu prends plaisir à jouer, le public le sentira et prendra plaisir aussi."

Julie : "Quand je suis arrivée à l'atelier musique il y a trois ans, je n'arrivais pas à me détacher de mes partitions et improviser. Une personne qui joue bien mieux du piano que moi m'a fait découvrir qu'avec seulement 3/4 accords on pouvait plus improviser et s'amuser. Cela a été une véritable libération. Maintenant, grâce à elle, j'ai appris à m'exprimer à travers la musique."

Maxime : "Les conseils que l’on m’a donnés ont malheureusement toujours manqué de sensoriel : c'étaient des conseils pour nous former à devenir des pros du chant avec la technique comme leitmotiv, sans se préoccuper des sentiments, ce que je trouve pourtant primordial. Le conseil que je donne à chaque jeune qui passe dans l’atelier musique est : «  Soyez vous-même et faites vous plaisir, car si vous êtes heureux et convaincu de ce que vous faites et que vous le faites avec cœur et amour, c’est gagné à 75 %."

Auriane EDOUARD, T5

Que vous soyez plutôt fan de mangas romantiques (Shōjo) de mangas de baston (Shōnen) ou d'autres genres de mangas, vous trouverez ce dont vous avez besoin pour vous évader dans cette liste de mangas préparée pour vous.

Le Renard et le Petit Tanuki

Vous aimez les séries sur la fantaisie et sur les tranches de vie ?

La série " Le Renard et le Petit Tanuki " est pour vous, nous suivons les aventures d'un renard noir nommé Senzo et d'un petit tanuki Mampachi. Suite à ses méfaits, Senzo est puni par la déesse du soleil d'un long sommeil pendant 300 ans, puis vient un jour où la déesse lui donne une chance de se rattraper. Sa mission, protéger et s'occuper du petit tanuki Mampachi durant son apprentissage. Ils auront pour rôle celui d'aider des esprits ou des divinités pour servir les Dieux.

Cette série est basée sur la comédie, l'amitié et la fantaisie, créée en 2018 par l'auteure Mi Tagawa, elle comporte actuellement 6 tomes en France et le septième est en cours de traduction. Si vous souhaitez la lire, elle est publiée par la maison d'édition Ki-Oon.

Radiant

Peut-être aimez-vous les séries sur la fantaisie avec de l'humour à la française et de la baston ?

La série " Radiant " est sans doute pour vous. Nous suivons un jeune sorcier du nom de Seth vivant avec Alma une sorcière . Dans ce monde, les sorciers sont contraints d'avoir une infection provoquée par leur rencontre avec des monstres nommés les Némésis, ceux-ci tombent du ciel dans des œufs provoquant un grand chaos. Mais, en contrepartie, ces sorciers sont les seuls capables de battre ces Némésis pour protéger les personnes. Malheureusement les sorciers sont victimes de discrimination par ceux qui ne le sont pas à cause de leur infection. Notre jeune sorcier Seth aura donc comme but de trouver le nid des Némésis nommé le Radiant et ainsi le détruire pour que tout le monde puisse vivre ensemble sans distinction discriminatoire.

Cette série est basée sur de la fantaisie, de la baston mais aussi sur la transmission de messages dénonçant le racisme. Cette série française comporte actuellement 18 tomes et est encore en cours, créée en 2013 par Tony Valente publiée par Ankama Éditions .

Kamisama School

Peut-être êtes-vous du style manga romance avec de la fantaisie ?

Si c'est le cas, la série “ Kamisama School “ est faite pour vous. Nous suivons les aventures de Nagi, une fille vivant dans un temple de divinités où jadis sa grand-mère y était en tant que déesse. Un jour, un petit garçon, pressenti pour devenir kami (ce sont les apprentis divinités), a disparu. Nagi se lance à sa recherche et le trouve évanoui dans la forêt voisine. Elle donne tout pour le secourir ce qui, sans le vouloir, va changer tout son univers. En aidant ce garçon, Nagi rentre dans l'école des Kami sans y avoir postulé et suit sa formation pour devenir une déesse comme fut jadis sa grand-mère.

Cette série, créée en 2021 par l'auteure Natsu Hyuuga, est publiée en 2023 en France chez Ki-Oon. La série est encore en cours avec déjà 4 tomes de sortis.

Given

Vous aimez les mangas de musique avec de la romance ?

Dans ce cas la série " Given " est pour vous. Nous suivons Ritsuka Uenoyama, un lycéen jouant de la guitare mais qui a perdu tout intérêt pour cet instrument. Un jour, il fait la rencontre de Mafuyu Sato possédant une guitare dont les cordes sont usées. Ritsuka répare la guitare de Mafuyu Sato et vérifie le fontionnement des nouvelles cordes. Face au son émis par Ritsukan sur la guitare de Mafuyu fraichement réparée, Mafuyu Sato souhaite apprendre à en jouer comme un professionnel et pour cela il souhaite devenir l'apprenti de Ritsuka. Malgrè plusieurs refus de Ritsuka celui-ci accepte devant la détermination de Mafuyu. Créant ainsi le début de leur amitié.

Cette série créée par l'auteure Kizu Natsuki en 2013 est sortie en 2016 en France. Elle comporte 8 tomes et le dernier est prévu pour l'été 2024.

Wind Breaker

Vous aimez les mangas de baston ?

Dans ce cas j'ai ce qu'il vous faut, il s'agit de " Wind Breaker ". Nous suivons un jeune garçon au nom d'Haruka Sakura qui entre dans un nouveau lycée, le lycée Fûrin. Cet établissement est connu pour le nombre de voyous scolarisés et notre personnage souhaite y entrer pour devenir le numéro un des voyous. Mais lors de son arrivée en ville il surprend des voyous s'en prenant à une jeune femme, et c'est en la sauvant que tout commence. Ce qui s'avère être une école de voyous est aussi l'école protectrice de la ville souvent attaquée par d'autres bandes de voyous qui s'en prennent aux civils. Notre jeune protagoniste peu habitué aux compliments car il n'en n'avait jamais reçu auparavant va apprendre qu'il n'est pas seul et que son lycée va changer sa vie de façon positive.

Cette série comporte actuellement 9 tomes et au Japon on en est à 15 tomes, cette série est éditée par Pika Edition.

Jérémy CÔTÉ, T3

Les impatientes, de Djaïli Amadou Amal

C’est en tant que « voix des sans-voix » que l’autrice nous emmène au nord du Cameroun. Là où les riches familles musulmanes et peules inculquent aux jeunes femmes la patience et l’obéissance aux hommes. Ces derniers les condamnent à un silence malgré les nombreuses rivalités polygames et les violences conjugales qui y sont vécues au sein de chaque concession.
C’est cette patience même qui relie ces trois femmes : Ramla, Hindou et Safira. Entre deuxième épouse, mariage forcé et amour impossible, quel destin funeste attend ces trois femmes ? Laissez-vous porter par cette histoire semblablement irréelle, mais qui pourrait être bien vraie.

L'homme au complet marron, de Agatha Christie

Jeune fille désargentée, Anne Beddingfeld vient tenter sa chance à Londres après le décès de son père, professeur féru de paléontologie mais détaché des « réalités terrestres ».
Alors qu'elle cherche du travail, elle est le témoin de la chute suspecte d’un homme sur la voie ferrée du métro de Londres. Saura-t-elle dénouer le mystère ? Amour et aventure, vous attendent pour cette lecture.

La dernière histoire d’amour, de Victor Dixen

Traversez le temps et retrouvez-vous 255 heures avant l’extinction des Derniers Humains. Dans une société semblable à celle d’Athènes sous la Grèce antique, l’humanité a trouvé l’exil dans ces Dernières Terres après le Grand Effondrement écologique. Astréa est issu de la classe des suants. Océrian est un prince, un seigneur apex.
Alors que tout les opposait, que leur chemin n’était pas censé se croiser, le destin les pousse à vivre ces derniers instants ensemble. Dans cette dernière épopée haletante, tentez de comprendre ce qui a poussé l'humanité à son extinction.

Si c'est un homme, de Primo Levi

Ce récit raconte l'expérience de son auteur dans le camp d'extermination d'Auschwitz, durant la Seconde Guerre Mondiale. Primo Levi explique, à partir de son quotidien dans le camp, la lutte et l’organisation pour la survie des prisonniers. Un grand livre.

Les chemins de ma vie, de Helena Duniez Niwinska

C’est l’histoire vraie d’une déportée juive d’Auschwitz. Cette dernière décide à l’âge de 90 ans d’écrire ses souvenirs depuis l’occupation allemande jusqu’à aujourd’hui. Sa biographie est une source extraordinaire pour toucher du doigt ces mémoires longtemps tuent.
Déportée à Auschwitz-Birkenau avec sa mère, l’autrice eut l’opportunité d’intégrer l’orchestre féminin du camp. Ses talents de violoniste lui ont permis d’assurer sa survie qu’elle raconte avec véracité.
Elle nous relate des faits avec une réalité telle que l’on semble comprendre une part de la souffrance vécue dans les camps. C’est un ouvrage qui nous rappelle l’importance de nous souvenir de notre Histoire et de préserver l'humanité.

Endless fall, de Louise Langlois

C'est l'histoire d’amour entre Eden, ancienne patineuse artistique, et Cole, joueur de hockey sur glace. Deux personnages complexes avec de lourds secrets, qui les rassemblent et les feront évoluer au fil du temps. Chacun sera l'ancre de l'autre pour avancer et refaire confiance en la vie.

21 leçons pour le XXIe siècle, de Yuval Noah Harari

Pourquoi ne pas en apprendre plus sur notre temps ? Pourquoi ne pas chercher à connaître le réel fonctionnement de notre société et tous les défis qu’elle rencontre ? Au travers d’une écriture très compréhensive, Yuval Noah Harari nous présente le défi politique, le défi technologique en passant par la vérité. Il nous peint une société complexe qui ne cesse de vouloir toujours plus, dans n’importe quel domaine et par n’importe quel moyen.
Qu’il soit question du terrorisme, de la religion, du climat ou encore de l’intelligence artificielle, quelles leçons devons-nous tirer ? Nous, la génération future.

Nos étoiles contraires, de John Green

Hazel Grace est une jeune fille à qui a été détecté un cancer. Alors que sa vie lui semblait totalement morose, elle rencontre Augustus Waters, lui aussi atteint d’un cancer. Cette rencontre est l’élément clé qui entraîne ces deux adolescents dans une folle aventure, où seule la mort pourrait être capable de les séparer.
C’est une ode à la vie, un roman sur la mort, une histoire sur les gens coincés entre les deux. Riez, pleurez et relisez ce livre puissant en émotion, qui vous fera aimer la vie plus que vous ne l’avez jamais aimée.

Pauline GUITTET
et Margot VITTECOQ.

Tout comme moi, il vous est sûrement déjà arrivé de tomber sur l’une des vidéos virales de Jacob Collier. A à peine vingt-neuf ans, ce multi-instrumentiste, compositeur et interprète ne peut s’empêcher de faire chanter son public à presque chacun de ses concerts. Des centaines de voix se retrouvent à faire vibrer les murs des plus grandes salles du monde, comme le Zénith de Paris ou encore l’Olympia !

Ce jeune musicien a commencé sur sa chaîne YouTube et ne cesse de se faire connaître sur les réseaux sociaux. Ils lui permettent de partager ses compositions et ses impressionnants arrangements de célèbres titres comme « Isn’t she lovely » de Steve Wonder, son artiste favori.

Sa marque de fabrique ? Ses vidéos mosaïques et les innombrables voix qu’il enregistre séparément avant de les superposer pour créer une chorale de parfois presque vingt voix différentes ! C’est donc au travers d’un contenu authentique et sans filtre, qu’il nous fait découvrir l’univers dans lequel il baigne depuis tout petit.

Chez lui, la musique est une histoire de famille. Il grandit dans le nord de Londres avec sa mère Suzanne Collier, violoniste professionnelle, et ses deux petites sœurs. C’est d’ailleurs dans sa chambre, au domicile familial que naissent ses premières œuvres.

En 2016, son premier album sort : « In my room », composé, comme le titre l’indique, dans sa chambre. Deux ans plus tard, c’est « Djesse vol 1 », contraction de ses initiales « J et C » prononcé à l’anglaise qui sort à son tour ce qui lui fait remporter son premier Grammy Awards. Les trois suivants recevront la même récompense.

Il continue cependant ses arrangements comme celui de « Moon River », ou encore « P.Y.T » de Michael Jackson dans laquelle il devient un orchestre à lui seul !

Hé oui, Jacob sait tout faire ! Il chante, compose, joue plus d’une dizaine d’instruments : piano, guitare, et contrebasse sont les plus souvent mis à l’honneur.

Mais ce qui définit réellement la personnalité de cet artiste, c’est sa voix. Comme il le confie dans une de ses interviews, « I was really exiting that my voice break to sing more notes » . Il peut grâce à l’amplitude de la tessiture de sa voix, atteindre des notes très graves comme très aigües.

La richesse de sa musique, il la puise dans le jazz, le blues, le gospel ou encore le soul. Il en reprend des éléments qu’il interprète si singulièrement parfois a cappella. Il s’était même lancé dans un concept original : des amateurs lui envoyaient une mélodie. Il s’amusait à ajouter plusieurs voix par-dessus allant parfois jusqu’à composer des arrangements de douze voix ! Il publiait ensuite lui-même ses œuvres.

C’est plus tard que Quincy Jones le prendra sous son aile lors de la publication de son arrangement « Don’t You Worry ‘Bout A Thing ».

Après cela, sa carrière fulgurante prend de plus en plus d’ampleur. Il se retrouve à être appelé par d’autres artistes et a collaboré avec d’autre artistes. Ainsi paraît « Little Blue », ou encore « Like A Bridge Over Trouble Water ».

Cette année, il se produira aux quatre coins du monde. Il est déjà venu en France, en Amérique du Sud et dans plein d’autres endroits dans lesquels il anime des conférences qu’il rediffuse sur ses réseaux. Proche de son public, c’est souvent en petit comité qu’il discute autour de ses compositions et analyse la musique dans son entièreté. Malgré les 52 dates prévues cette année, les places se font déjà rares...Mais c’est sans étonnement ! Car on reconnaît un bon musicien à l’aisance qu’il a de transmettre une émotion à travers sa musique. Et Jacob Collier a su toucher la corde sensible de plus d'une personne, grâce à ses lignes mélodiques, à l’écho de ses accords lydiens, de ses juxtapositions de quintes majeures, parfois sans parole, simplement le souffle de sa voix…

Mais malgré cette notoriété, Jacob Collier apparaît toujours sur scène simplement, à sa manière, en crocs ou en chaussettes, toujours en couleurs, en compagnie de sa petite peluche crocodile « Jethro » qu'il présente avec humour et sincérité.

Alors si un jour au détour d’une rue ou à la sortie d’une salle de concert vous croisez un crocodile, certainement que Jacob Collier n’est pas loin !

Amandine DESMULIER, S1.

Le week-end du 27 et 28 avril 2024 a été marqué par un événement tant attendu par les fans de tout ce qui touche l'univers des animés, des mangas ou encore de la culture du gaming. C'était la cinquième édition du Cosgames Show. Il s'est déroulé comme à son habitude dans la salle du Vieux Moulin.

Déroulement du week-end

Durant les deux jours du Cosgames Show, plusieurs activités ont été organisées par la maison de quartier d'Yvetot, comme des quizz battle royal avec à la clé des récompenses pour les trois premiers du podium. Ces quizz sont destinés à tous et les questions portent essentiellement sur la culture pop.

D'autres activités ont été proposées, comme une enchère pour l'association Yvan et Josian. Ce Cosgames Show a été aussi marqué par une superbe scène libre de cosplay, le samedi, et un magnifique concours de cosplay le dimanche réunissant tous les fans pour encourager les cosplayers.

Les invités et exposants

Le Cosgame Show de cette année a eu l'immense privilège de recevoir comme invités deux personnalités dans le monde du doublage notamment des animés. Nous avons eu comme invité Alan Aubert Carlin connu pour ses doublages dans "Black Clovers" pour le personnage Asta et pour bien d'autres personnages.

L'autre invité était Emmanuel Gradi connu pour ses doublages dans "My Hero Academia" pour le personnage de Shota Aizawa et pour bien d'autres personnages.

Le Yvetot Cosgame Show de 2024 a reçu aussi plusieurs exposants habitués de la convention comme l'auteure Lindsay Gaudou Labergis aussi connue sous le nom Lily la Graphiste pour sa bande dessinée, "Chroniques de Ayonérin". Il y en avait aussi des nouveaux.Parmi eux, Kuroe Lemon, une illustratrice normande à l'univers kawaii et coloré.

Enfin, un espace gaming était aussi présent sous un chapiteau sur le parking de la salle du Vieux Moulin.

Jérémy CÔTÉ, T3.

Si vous avez eu la curiosité de lire la deuxième édition du journal de l'année dernière, vous n'êtes alors pas sans savoir que notre lycée prend des initiatives écologiques. Peut-être êtes-vous curieux de savoir si le lycée a enfin obtenu sa labellisation ? Et bien oui ! Nous avons obtenu l'année dernière le palier "Engagement", premier des trois paliers de la labellisation EDD. Pour les nouveaux arrivants, ce label rend compte de l’implication globale de l’établissement dans une démarche durable pour l’environnement.

Notre lycée est donc officiellement en chemin pour devenir un lycée vert ! Et, grâce à ses nombreux projets et collaborateurs, Jean XXIII continue de s'engager sur une voie plus durable et écologique.

Je vous propose donc de revenir plus en détails sur les projets passés du lycée ainsi que sur nos projets futurs.

Nos précédents projets :

Depuis quelques années, les éco-délégués proposent et participent à des ateliers pour apporter des solutions aux problèmes environnementaux auxquels nous faisons face. L'objectif étant de réaliser des gestes simples qui peuvent tout de même avoir un impact bénéfique pour notre planète.

Cela peut aller du tri possible grâce aux deux poubelles placées dans chaque salle de classe, aux projets plus importants.

Ainsi, grâce à l'investissement et au travail acharné de Mme Lelièvre, chaque année certains élèves ont l'opportunité de participer à l'opération "Plastique à la louche". Cette opération consiste à nettoyer la plage de différents types de déchets puis de les classer en différentes catégories. Ceci permet, entre autres choses, de rapporter des statistiques utiles à l'amélioration de la production, l'utilisation puis la consommation de plastique.

Plusieurs plantations furent également réalisées, notamment l'arbre devant le CDI.

Quoi de neuf cette année ?

La motivation et le travail du corps enseignant, du personnel et des éco-délégués permet au lycée, cette année encore de mener différents projets.
Nous redoublons tous d'effort afin de faire de Jean XXIII un lycée vert En février dernier, comme précédemment évoqué, les éco-délégués ont participé à l'opération "Plastique à la louche".

Mais cela n'est pas la seule activité à laquelle les élèves du lycée peuvent se vanter d'avoir participé. En effet, avant cela dans le courant du mois de décembre un groupe d'élèves ( éco-délégués et volontaires ) a fabriqué des boules de graines pour nourrir les oiseaux. Celles-ci furent par la suite suspendues aux branches des différents arbres présents dans l'enceinte du lycée.

De plus, les éco-délégués et Maxime ( un surveillant très investi ), avec un peu d'aide travaillent sur la construction d'un banc en bois. Pensé et réalisé complétement dans l'enceinte du lycée pour les élèves. Ce banc sera par la suite installé autour de l'arbre situé devant le CDI. Cette démarche encourage la créativité, le recyclage et les activités manuelles. En effet, les planches utilisées sont des planches réutilisées afin d'éviter le gaspillage.

D'ailleurs, peut-être l'avez-vous constaté mais les bancs récemment installés ne sont pas neufs. Mais leur installation au lycée leur permet d'avoir une seconde vie.

Et dans le futur ?

La fin de l'année approche maintenant à grands pas et malheureusement la totalité des projets discutés par les éco-délégués ne sera pas achevée.

Les terminales investis dans ces différents projets n'en verront donc pas la fin. Nous comptons alors sur la participation et la motivation des élèves plus jeunes pour prendre la relève. Il y a encore du travail et des choses à faire !

C'est notamment le cas du potager dont les plans ont été dessinés cette année. J'invite donc les élèves motivés à participer ! Le lycée est un lieu de vie en communauté et s'y investir est une bonne chose.

Cela vous permettra de faire des rencontres et de rendre la cohabitation plus facile. De plus, s'investir pour l'environnement aujourd'hui c'est se construire un monde meilleur pour demain.

N'ayez pas peur de participer, de proposer. Nous sommes là pour vous écouter. Que vous soyez éco-délégués ou non votre présence et soutien lors de la mise en oeuvre des projets seront les bienvenus.

Pour terminer, le lycée s'engage et agit pour une démarche plus durable. Chacun de vos actes peut nous aider et peut-être obtiendrons nous le deuxième palier de la labbelisation EDD ! Nous comptons sur vous.

Léanne VAZE.

Le SNU s'adresse aux jeunes de 15 à 17 ans. Il a été mis en place en 2019 par le Premier ministre Édouard Philippe. Ce projet éducatif de responsabilisation des jeunes vise à les impliquer pleinement dans la vie du pays. Depuis cette année, le SNU peut d'ailleurs remplacer le stage de seconde devenu obligatoire. Le service national universel se compose de deux parties : le séjour de cohésion et la mission d’intérêt général.

Le séjour de cohésion

Le séjour de cohésion se déroule généralement dans une région autre que celle où habitent les jeunes participant au SNU. Il s'agit de favoriser la rencontre de nouvelles personnes et aussi de découvrir de nouveaux territoires. Le choix des régions est complètement aléatoire. Cela n'empêche pas de se retrouver entre jeunes d'une même région ou d'un même établissement scolaire.

En revanche, il n'est pas possible de changer le lieu d'affectation, quelle qu'en soit la raison. Le problème le plus fréquent reste la difficulté à se déplacer dans la région d’affectation. Pour y répondre, des points de rassemblement sont présents dans chaque département pour organiser le voyage. Les trajets aller/retour sont pris en charge par l'État.

Ce temps de cohésion dure douze jours. Différentes activités y sont proposées autour de quatre thèmes. Ce sont pour l'année 2024, "Défense et Mémoire", "Sports et Jeux Olympiques et Paralympiques", "Environnement", et "Résilience et Prévention des risques". Les journées visent à renforcer l'autonomie et la cohésion des jeunes par des débats ou des activités communes.

Une journée type commence vers 6 h 30, et finit aux alentours de 22h. Les diverses activités sont toujours en lien avec les enjeux de la société actuelle et de la citoyenneté. Sont aussi proposées des formations aux premiers secours ( PSC1), des visites ou chantiers participatifs.

De plus, afin de rapprocher les jeunes sans l'influence des réseaux, les téléphones portables sont interdits dans la journée. Ils ne peuvent être utilisés plus de 30 minutes.

Dans cette même idée de rapprochement sans distinctions, les habits portés pendant le séjour sont fournis à l'arrivée : sweats, polos, ceintures, tee-shirts, pantalons, coupe-vents, casquettes et pulls. Ils sont distribués dans un sac, sans marque, avec seulement le logo du SNU.

La mission d'intérêt général

Deuxième partie du SNU, la mission d'intérêt général se déroule l'année suivant le séjour de cohésion. Les jeunes devront participer à la vie d'une association pour les sensibiliser au bénévolat. Elle dure un minimum de 12 jours ou 84 heures, qui peuvent être répartis sur l'année.

Bien que les jeunes soient encouragés à trouver eux-mêmes leur mission, la plateforme du SNU propose de les aider en mettant en ligne des annonces d'associations disponibles. Il est possible de faire ses 12 jours ou des 84 heures dans différentes associations.

Bien que le le SNU soit critiqué pour son aspect "militaire", avoir vécu cette expérience aussi sociale que collective est de plus en plus valorisé, ainsi sur parcours post-bac.

Céleste FORY.

Qu'est-ce que c'est ?

Molière l'Opéra Urbain est un spectacle musical imaginé par Dove Attia, le producteur de Mozart, l'Opéra Rock et du Roi Soleil. Il réunit sur scène des chanteurs, slammeurs, rappeurs, danseurs, comédiens, comédiennes, le tout dans des costumes et décors à la mode du 17e siècle.

Et l'histoire ?

Jean-Baptiste Poquelin (PETiTOM), 20 ans, a devant lui un brillant avenir de Tapissier du Roi mais le jeune homme abandonne tout pour devenir comédien et monter une troupe de théâtre aux côtés de la femme qu'il aime. Son chemin vers le succès sera long et semé d'embûches. Beaucoup d'ennemis à affronter, notamment la société elle-même qui ne supporte pas ses critiques caustiques.

J'ai testé pour vous !

Le 27 avril dernier, au Zénith de Rouen, s'est produite la troupe et j'y suis allée pour vous !

Ce que j'en retiens ? Un spectacle époustouflant ! Des chansons envoûtantes, des chorégraphies travaillées, une mise en scène magnifique !

Ce spectacle musical remet au goût du jour un des dramaturges français les plus connus : Molière !, en mêlant à la perfection références culturelles et anachronismes humoristiques afin d'ajouter une touche de modernité à l'histoire de cet homme que beaucoup connaissent. C'est un bon moyen pour se replonger dans ses oeuvres magistrales !

Vous pensiez Molière désuet ? Avec Molière, l'Opéra Urbain, il n'est plus si has-been.

Auriane EDOUARD, T5.

Durant le mois de mars, les classes de terminale ont eu l’occasion de se rendre en Pologne. Elles ont pu visiter les restes de l’histoire effroyable de ce pays lors de la seconde guerre mondiale.

Les visites d’Auschwitz et Auschwitz-Birkenau mais également du ghetto de Cracovie et du quartier juif ont permis de se rendre compte de l’horreur vécue, par les populations juives notamment, à cette époque mais aussi, qu'avant l'invasion allemande, les populations cohabitaient bien.

Ce voyage fait involontairement et malheureusement écho au nombre grandissant d’actes antisémites en France en 2023.

1 676, c’est le nombre consternant d’actes antisémites commis l’an dernier. Ces gestes sont d’autant plus marquants en ayant connaissance du génocide passé.

Ces violences se caractérisent par des atteintes aux personnes donc des violences physiques mais aussi verbales avec des propos et des gestes menaçants.

Une Europe qui s'extrémise

La montée en puissance de ces idéologies est également visible grâce à une affirmation de la popularité des partis d'extrême droite en Europe. À la veille des élections européennes, ils sont majoritaires dans les sondages. Ils sont également très présents dans les pays d'Europe. Que ce soit en Italie avec Giorgia Meloni, ou encore en Hongrie, en Slovaquie et en Suède.

Qu'en est-il de l'Allemagne ? Ce phénomène s'illustre également avec l'escalade politique de l'AFD, le parti d’extrême droite allemand Alternative Pour l’Allemagne. Des liens entre une mouvance néo-nazie autrichienne et certains membres du parti ont récemment été révélés.

Or, ce parti, en pleine ascension apparaît dans les sondages comme la deuxième force politique allemande. Il se place même devant le parti socio-démocrate du chancelier actuel Olaf Scholz.

En décembre 2023, le parti passe un cap symbolique car l’un de ses membres, Tim Lochner, est élu à la tête de la ville de Pirna. Ville de 40 000 habitants, c’est la première fois depuis longtemps que l’extrême droite affirme sa notoriété dans une ville de cette taille.

Ce parti prône fièrement ses idées eurosceptiques, nationalistes, conservatrices, antiféministes, anti-islam, climato-sceptiques dans ses programmes électoraux. Les idées principales véhiculées sont une volonté de faire sortir l’Allemagne de l’union européenne mais aussi d’appliquer une politique migratoire sévère.

L’ascension de ce parti suscite une crainte chez une grande partie des citoyens qui, qu’ils aient vécu sous le régime nazi ou non, appréhendent une reproduction de la politique hitlérienne basée sur les mêmes idéologies. Des soulèvements s’organisent et se répètent en Allemagne afin de protester face à l’expansion de l’extrême droite. Deux millions de personnes ont participé à un total d’environ 500 rassemblements à travers le pays.

Une ampleur jamais atteinte en Allemagne lors d’un soulèvement face à l’extrême droite. Il en va même de l’inédit lorsque Olaf Scholz, le chancelier allemand se joint au cortège.

Ces mobilisations sont basées sur l’enquête de Correctiv, un site d’investigation. Il révélait qu’une réunion secrète rassemblant des néo-nazis, des responsables du mouvement identitaire autrichien et des élus de l'AFD s’était tenue en novembre 2023, près de Berlin. Les discussions à l’ordre du jour : la « remigration », donc le renvoi de millions de personnes étrangères et d'origine étangère installées en Allemagne vers l’Afrique du Nord.

La popularité de ce parti auprès des citoyens inquiète donc au regard des ses relations avec des groupes néo-nazis. Pour une partie du peuple allemand culpabilisant encore pour les actions commises pendant la seconde Guerre Mondiale, la peur de retomber dans un modèle s’en approchant de plus en plus se fait ressentir.

Les inquiétudes se font d'autant plus fortes que le parti ne dément pas ses liens proches avec les idéologies néo-nazies.

Pourquoi cette montée de la haine ? Les idées antisémites grandissantes peuvent trouver une explication dans la relance du conflit Israël-Hamas. C’est ce qu’en disent les chiffres, sur les 1 676 actes antisémites recensés en France en 2023, 1 159 ont eu lieu après le 7 octobre, date de l’attaque du Hamas contre Israël.

Des leçons à tirer du passé

Des interrogations naissent de fait : pourquoi risquer de reproduire des erreurs passées ? Pourquoi n’a-t-on pas tiré de leçons de la souffrance passée ? Pourquoi la haine renaît-elle après le traumatisme que fut le génocide ?

Alors, le voyage en Pologne et la visite des lieux emblématiques, mettant en évidence la barbarie des hommes est un rappel qui s’avère peut-être nécessaire afin de prôner la tolérance et la bienveillance, et de faire de l’Histoire une leçon pour toujours.

Liselotte PÉZIER.

L'aïkido fut inventé au cours de la deuxième moitié du XXe siècle au Japon. Bien que sa pratique ait été diffusée dans le reste du monde à partir de 1948, l'aïkido reste surtout une discipline asiatique qui peine à trouver son public. En France, le nombre de licenciés n'a jamais dépassé 60 000 pratiquants alors qu'il y a pour comparaison plus de 3 milions de licenciés pour le football.

Une création mûrement réfléchie

Le processus de création de l'aïkido fut long et ancien. Il s'étend pratiquement sur toute la vie de son fondateur : Morihei Ueshiba. En effet, l'aïkido est l'aboutissement des travaux et savoirs de ce dernier. Morihei Ueshiba est né en 1883 au Japon. Participant à la guerre russo-japonaise de 1904-1905 et à la Seconde Guerre mondiale, Morihei Ueshiba fait une carrière militaire au cours de laquelle il apprend bon nombre de techniques de combat tant à mains nues qu'avec des armes. Cependant, le traumatisme de la défaite japonaise de 1945 le pousse à revoir sa conception martiale. C'est cette révision basée sur des valeurs pacifiques qui donne naissance à l'aïkido.

Présentation de l'aïkido

Bien qu'il s'inspire de nombreuses techniques traditionnelles japonaises de combat telles que le kenjutsu (l'art du sabre), l'aïkido n'est pas un sport de combat. C'est un sport de défense et d'apprentissage. Toute nuance d'agressivité est bannie de l'aïkido. L'aïkido signifie après tout en japonnais "la voie de l'harmonie des énergies". Il ne s'agit donc pas de savoir attaquer et vaincre mais de savoir utiliser l'énergie et la force de l'autre contre lui pour maitriser son adversaire le plus efficacement, le plus rapidement possible, et en toute sécurité lorsque ce dernier est le premier à attaquer.

La pratique de l'aïkido

La pratique de ce sport se traduit par des cours. Il n'y a aucune compétition ou championnat d'aïkido afin de rester dans cette ligne pacifique du refus de combattre et de l'adversité. Au sein des cours, une multitude de facettes de la discipline sont enseignées. Le senseï, c'est-à-dire le professeur, apprend les codes de conduite de l'aïkido comme la façon de s'habiller ou d'entrer sur le tatami. Puis, il passe aux techniques qui sont elles aussi nombreuses.

L'aïkido apprend en effet l'art de se déplacer, d'être souple ou d'être silencieux. Il apprend surtout des techniques à mains nues mais le maniement des armes peut être enseigné. Les élèves peuvent ainsi manier le jô, un bâton d'1m28, le bokken, un sabre en bois, ou le tantô qui est un petit couteau lui aussi en bois. Les techniques se pratiquent autant debout qu'en suwariwaza, c'est-à-dire en déplacement au sol. A ces techniques théoriques s'ajoutent aussi l'entrainement physique. Les aïkidokas apprennent l'endurance tout comme l'art de tomber ou d'être projeté en sachant minimiser la chute.

Une philosophie plus qu'un sport

Si l'aspect physique est crucial dans l'aïkido, l'aspect spirituel et mental l'est d'autant plus. En effet, ce sport est avant tout une philosophie de vie. Il apprend le travail et le respect avec des partenaires et un professeur. L'aïkido, c'est savoir se défendre efficacement en dernier recours mais c'est surtout connaitre la valeur de la paix. C'est aussi un travail sur soi et sur ses émotions. Morihei Ueshiba dit à ce sujet que "L'aïkido n'est pas l'art de la bataille avec l'ennemi ; ce n'est pas une technique de destruction de l'adversaire, c'est la voie de l'harmonisation du monde qui fait de l'humanité une seule nation."

Un manque de popularité

Malgré la richesse de cette discipline, l'aïkido reste assez peu connu en Occident. Ce manque d'engouement s'explique sûrement par la concurrence des autres arts martiaux ou sport de combat comme le MMA qui connait un vrai essor. Une autre explication est le fait que l'aïkido est un sport très mature et réfléchi. Il peut paraitre assez peu divertissant, notamment pour les jeunes.

Enfin, l'absence de compétition limite la visibilité du sport qui n'attire donc pas les compétiteurs, les journalistes et médias ou les paris sportifs. Cependant, par mon expérience personnelle, je ne peux que conseiller la découverte de ce sport qui demande certes un grand investissement et de la rigueur mais d'où on ressort obligatoirement grandi.

Raphaël DOUYERE, T2.

Tout le monde connaît la Nasa, mais connaissez-vous les figures qui ont marqué son histoire ? Trois d'entre elles sont des femmes. Afro-américaines, elles ont évolué dans un monde scientifique, plutôt masculin et blanc.

Dorothy Vaughan

La première est Dorothy Vaughan, entrée à la NACA en 1943 en tant que calculatrice. La NACA (National Advisory Commite for Aeronautic) est l'ancêtre de la NASA (National Aeronautics and Space Administration). En 1961, la NASA reçoit ses premiers ordinateurs. Dorothy Vaughan apprend à les coder en autodidacte. En se spécialisant dans la programmation, elle devient indispensable dans le département électronique et informatique. Parallèlement, et durant toute sa carrière, elle s’engage dans la lutte pour l’égalité femmes-hommes. Elle prend sa retraite en 1971 et elle décéde le 10 novembre 2008 à 98 ans. Elle est la première femme afro-américaine à la tête d’un département à la NASA. En 2019, son nom est donné à un cratère lunaire par le planétologue Ryan N. Watkins.

Katherine Johnson

La deuxième se nomme Katherine Johnson. Née le 26 août 1918, elle montre un grand talent pour les mathématiques dès son plus jeune âge. En 1939, elle intègre le programme de mathématiques de son université. Cependant, l’enseignement n'est pas son domaine de prédilection. En 1952, elle répond à une annonce de la NASA en recherche de mathématiciens et débute sous la direction de Dorothy Vaughan dans le service des calculs. Cinq ans plus tard, elle se fait remarquer et devient technologue aérospatial, puis travaille sur l’envoi du premier Américain dans l'espace, John Glenn. Celui-ci se méfiant des premiers ordinateurs calculant les suivis de trajectoire, il demanda à Katherine Johnson de vérifier manuellement les calculs pour la navette spatiale. Plus tard elle travailla sur le programme de la navette spatiale américaine mais également sur des missions visant à aller sur Mars.

Mary Jackson

La dernière des trois est Mary Jackson. Elle rejoint la NASA en 1951 où elle y débute dans le département des calculs informatiques de Dorothy Vaughan En 1958, elle obtient son diplôme et devient la première femme ingénieure noire des États-Unis d’Amérique. Elle est aussi très investie dans le combat contre les inégalités femmes-hommes . Après 34 ans passés à la NASA, elle occupe un très haut poste mais se réoriente dans l’administration pour son combat contre les inégalités. Elle est décorée de la médaille d’or du Congrès à titre posthume en 2019 et le 25 juin 2020, les bâtiments du siège de la NASA sont baptisés en hommage à son nom.

Un hommage dans ces oeuvres

Un roman, Les figures de l'ombre, de Marfo Lee Shetterly raconte ces trois destins. Il a été porté à l'écran, sous le même titre, en 2016, dans une mise en scène de Theodore Melfi.

Jérémy CÔTÉ. T3

La Société Protectrice des Animaux est une association qui recueille les animaux abandonnés, maltraités. Identifiés, soignés, stérilisés, éduqués, ces animaux sont proposés à l'adoption. La SPA est la première association en France qui œuvre pour la protection et le bien-être animal. Elle défend une relation de l'homme et des animaux basée sur le respect, le partage et la bienveillance

Un réseau de refuges

La SPA s'organise autour de 64 refuges, dont un grand pour les équidés ; des dispensaires pour soigner les animaux des propriétaires démunis ; 27 fourrières animales ; des clubs pour sensibiliser les jeunes au bien-être animal ; une cellule anti-trafic et enfin un siège regroupant le Pôle Protection et Bien-être Animal et les fonctions administratives. Ce réseau en France a permis de sauver 210 000 animaux ces cinq dernières années

La SPA peut agir grâce à la générosité des donateurs qui permettent à la SPA de soigner et nourrir des milliers d'animaux . Elle intervient contre la maltraitance grâce à des délégués-enquêteurs bénévoles pour poursuivre en justice ceux qui sont coupables de mauvais traitements envers les animaux. La SPA invite aussi à agir contre cette maltraitance en signalant les personnes coupables d'actes de cruauté sur un animal pour qu'il soit secouru. Elle sensibilise aussi au bien-être animal et à l'adoption responsable. Beaucoup d'animaux sont adoptés du fait de leur race mais leurs spécificités peuvent pousser quelqu'un qui a été mal sensibilisé à ne plus vouloir de l'animal, certains adoptent aussi un animal sur un coup de coeur mais ne pouvant plus s' en occuper ils l'abandonnent.

Adoptions en baisse

Chaque année le bilan des abandons augmente ce qui inquiète la SPA. Par manque de place et d'adoptions qui ont baissé de 9 % sur le premier trimestre de l'année 2022, les animaux appelés à être abandonnés sont sur liste d'attente, au risque que leurs propriétaires, impatients, abandonnent leur animal en dehors de la SPA. Il y a toujours des difficultés financières qui entraînent aussi ce manque de place et notamment des recettes insuffisantes. L'Inflation est l'une des principales causes, avec les frais vétérinaires, la nourriture,... et la baisse de dons. Certains refuges ont du mal à survivre.

Campagnes de sensibilisation

En avril 2016, la SPA a lancé une campagne d’affichage en France pour que cessent les cruautés infligées aux animaux avec pour slogan « La torture c’est légal » qui est un titre choc pour sensibiliser la population. Elle a ensuite sensibilisé à la stérilisation des chats car elle a un impact sur leur abandon. Puis en 2017, l'association attaque et dépose une plainte contre les acteurs de la corrida en France, qui exercent des actes de cruauté sur les taureaux. En 2018, la SPA milite contre l'utilisation des animaux sauvages dans les cirques. Et enfin en 2020, elle s'engage contre l'instrumentalisation de l'animal et veut interdire la vente d'animaux en animalerie.

Sarah DEQUEKER, S3.

Le 31 mai entre 18h et 18h30, Le théâtre en anglais du Lycée Jean XXIII présente son spectacle préparé et créé de toute pièce au fil de l'année par les soins de Kevin et les acteurs.

Plusieurs personnages interviennent dans cette aventure : Nova Starlight, une grande magicienne patronne du bar : "The Cauldron" ; Chloé, Une serveuse et étudiante en Biologie maladroite ;Al Cohol, un tueur sà gage peu accueillant ; une démone rusée, nommée Ayame ; Max Smith, une étudiante écrivaine inspirée ; un professeur de mathématiques strict, Daniel ; Lilith Anderson, une journaliste révoltée.

Les personnages ont été créés par les acteurs et choisis par chacun d'entre eux. Ils ont servi à inventer cette pièce de manière collective. Cela en fait un spectacle unique pour une représentation ouverte à tout public.

Scénario débridé

La pièce intitulée The Cauldron a pour cadre un bar dans lequel une magicienne, Nova Starlight, engage une étudiante en biologie, Chloé, en tant que serveuse. Sans se douter qu'elle créera quelque chose d'extraordinaire dans le futur.

C'est pourquoi un tueur à gages nommé Al Cohol prendra place pour mettre fin à son avenir.

Ayame, une démone qui échange les âmes humaines contre des services, va lui prêter main forte pour se débarrasser du tueur à gages de diverses manières.

Impliquant une journaliste, Lilith Anderson qui était simplement venue voir un spectacle de magie. Une écrivaine, Max Smith désirant travailler sur son roman. Et un professeur de mathématiques, voulant faire travailler Max sur sa prochaine évaluation de mathématiques, interviennent dans ce scénario chaotique, altérant la vie et la mort des personnages du début à la fin.

Le théâtre en anglais est une activité mise en place le mardi soir de 17 h 30 à 19 h après les cours pour les élèves de Jean XXIII de la seconde à la terminale. Il se déroule dans la salle R1. Il a pour but de faire évoluer son niveau d'anglais et ses capacités théatrâles. Il aide également les élèves à développer leur éloquence et leur diction tout en mettant en pratique leur créativité commune par la création des personnages et en les reliant entre eux. N'hésitez pas à le rejoindre si cela vous intéresse !

Emma BERTOIS.

Alors que l'ère d'Internet et des réseaux sociaux est à son apogée, alors que nos compagnons numériques constituent trois quarts de notre quotidien, les dangers qui les entourent ne s'en montrent pas moins importants.

Des dangers dissimulés

La validation sociale est une chose dont tout individu a besoin pour se sentir confiant, et avec l'arrivée des réseaux sociaux, c'en est devenu une nécessité. Être en contact constant avec la vie d'autrui, avoir ce besoin de voir ce que tel ami a fait ce week-end ou de partager ce qu'on a mangé hier soir sont autant d'envies typiques des réseaux sociaux. Le problème ici est que ce que nous voyons ou partageons sur Internet est bien illusoire. Seulement voilà, il n'est pas toujours facile de s'en détacher, ni de se raccrocher au réel. Il devient alors simple de se comparer à des idéaux aussi utopiques les uns que les autres, et on se retrouve en proie à l'envie, à la jalousie ou même à un manque de confiance en soi.

Mais là n'est pas l'unique problème. De nombreuses tendances circulent sur les diverses applications comme TikTok, et celles-ci sont rapidement suivies par de nombreux étudiants. Ces tendances sont très variées et peuvent être une simple danse ou un "prank", mais malgré leur apparence inoffensive, beaucoup de ces "trends" cachent parfois des motivations plus ou moins condamnables, comme la "trend" du baume à lèvre qui consistait à mettre fin à ses jours une fois le baume à lèvre fini, ou celle des écouteurs qu'il fallait enrouler autour de sa taille pour voir si l'on était assez fin(e). C'est pour cela que de nombreux pays condamnent TikTok.

Comme la liste des problèmes issus des réseaux sociaux est encore longue, en voici un dernier : le fait de "scroller" sur les divers réseaux sociaux qui offrent cette possibilité procure à notre cerveau de la dopamine rapide. Autrement dit, chaque publication, chaque vidéo, donne son lot d'émotions (rire, déception...). Cette façon de recevoir de la dopamine sans le moindre effort donne à notre cerveau une fausse impression d'accomplissement. On peut vite se retrouver à "scroller" pendant des heures sans jamais avoir la sensation de s'ennuyer. Mais, lorsque nous nous retrouvons face à une situation demandant un minimum de concentration, comme les cours, la plupart d'entre nous se voit en proie à un ennui pesant. Notre cerveau n'étant plus autant stimulé que face à nos écrans il est très commun de voir des étudiants faire tout autre chose que travailler durant un cours.

À nous de faire attention !

Voir Internet arriver à son paroxysme n'est pas tant synonyme de bonnes choses, et bien que tous les problèmes qui peuvent y être liés ne sont pas cités ici, il est clair que cela suffit à en comprendre la gravité. Toutefois, la plupart des défauts d'Internet viennent principalement des réseaux sociaux, plus précisément des individus qui les utilisent, que ce soient nous, étudiants, ou ceux que l'on peut y rencontrer. Le véritable danger réside donc bien dans ce que nous pouvons voir, lire ou entendre, parmi tout ce qui y circule librement. Le meilleur moyen de se protéger de ces divers dangers est d'en avoir conscience, premièrement, et bien entendu d'y faire soi-même attention : ne pas se laisser happer par la comparaison, ne pas suivre bêtement tout ce que nous voyons et, surtout, avoir la discipline nécessaire pour ne pas passer ses journées entière sur son téléphone !

Clara BOUHOURD, P2.

Le mythe d'Isis et Osiris provient de l'Égypte ancienne et raconte l'histoire tragique de la famille royale divine. Osiris, le roi, est assassiné par son frère Seth par jalousie. Isis, l'épouse d'Osiris et sœur, rassemble les morceaux du corps d'Osiris et le ramène à la vie temporairement pour concevoir leur fils Horus. Plus tard, Horus, en tant que dieu faucon, venge la mort de son père en combattant Seth.

Contexte culturel et historique :

Le mythe trouve ses racines dans la civilisation égyptienne antique avec des références remontant environ au Ve siècle avant J-C, à l’ancien Empire lors de la cinquième dynastie au cours de laquelle le pays jouit manifestement d'une période de paix et de richesse tant économique qu'artistique. Centrée sur la vallée du Nil, liée à la vie agricole et reflète la préoccupation des anciens Égyptiens pour la fertilité et le renouveau.

Profils détaillés des personnages principaux :

Ce mythe comporte quatre personnages principaux :

Osiris, le dieu de la vie, de la mort, de l'au-delà et de la résurrection mais aussi de la fertilité, de l'agriculture et de la végétation. Osiris incarne le cycle perpétuel de la mort et de la renaissance. Son destin tragique représente le sacrifice pour la régénération. Il était un roi très sage et puissant, aimé et respecté par le peuple égyptien.

Isis est la déesse de la magie, de la maternité, et de la sagesse. Elle est connue pour sa persévérance dans la quête de la résurrection d'Osiris. Son rôle symbolise l'amour et la dévotion. Puis leur fils Horus, dieu de la royauté, de la guérison, de la protection, du soleil et du ciel, est représenté sous la forme d'un faucon dont l'œil droit était le soleil et dont l'œil gauche était la lune.

Enfin Seth est le dieu des déserts , des tempêtes, du désordre, de la violence et des étrangers.

Comparaisons avec d'autres figures mythologiques :

Isis et Osiris partagent des similitudes avec d'autres mythes du Moyen-Orient, de la Grèce et de l'Inde comme le couple grec Orphée et Eurydice, Déméter et Perséphone ou les divinités hindoues Shiva et Parvati, soulignant des thèmes communs de la mort, de la résurrection et de la renaissance.

Les thèmes, la persistance et signification symbolique du mythe :

Ce mythe demeure pertinent en raison de son exploration approfondie des aspects universels de la vie humaine tels que la mort, la résurrection, et l'amour. Il a également exercé une influence significative sur la pensée religieuse et philosophique dans l'Égypte ancienne, en explorant la lutte entre l'ordre et le chaos, ainsi que la vie et la mort. En outre, il offre des enseignements précieux sur l'amour, la résilience, et la recherche d'un équilibre, avec une pertinence persistante dans la compréhension de la vie, de la mort, et de la régénération. Le développement de l'intrigue met en lumière la mort et la renaissance d'Osiris, symbolisant ainsi le cycle naturel de la vie, la fertilité de la terre, et la succession royale.

Impact du mythe sur la culture et son influence dans l’Histoire :

Le mythe a laissé une empreinte indélébile sur la culture égyptienne ancienne, influençant l'art, la religion, les rituels funéraires, la littérature, la spiritualité, et même la pensée philosophique. Tout au long de l'histoire, sur la vie, la mort, et la régénération, trouvant des échos dans la spiritualité contemporaine. Des éléments du mythe peuvent être repérés dans des œuvres, témoignant de son impact durable. Adaptations artistiques inspirées par le mythe telles que la sculpture aux fresques murales, reflétant la profondeur culturelle de l'Égypte antique. Mais aussi des œuvres littéraires contemporaines comme Isis and Osiris : Exploring the Goddess Myth de Caitlin Matthews, "The Myth of Isis and Osiris" par Plutarch et d'autre, sont des ouvrages en anglais, qui racontent le mythe d'Isis et Osiris. Les Mythes égyptiens de Géraldine, Pinch, est un livre qui explore l'histoire de l'Egypte ancienne grâce à des objets et des sources, comme les mythes de divinités telles qu'Isis et Osiri. The Complete Gods and Goddesses of Ancient Egypt de Richard H. Wilkinson est un ouvrage sur la mythologie égyptienne, qui raconte les origines, leurs pouvoirs, leurs relations et leurs rôles dans la vie quotidienne des dieux et déesses égyptiens.L'ouvrage est organisé en sections dédiées à chaque dieu et déesse, accompagnées d'illustrations.

Ninon THIERRY, Chloé DE AZEVEDO COSTA S3

La musique, cette symphonie de sons et de rythmes qui traverse le temps et les cultures, a depuis longtemps captivé l'humanité par sa capacité à évoquer des émotions profondes et à créer des connexions entre les individus. Cependant, au-delà de sa beauté esthétique, la musique se révèle être un outil thérapeutique puissant, offrant énormément de bienfaits pour notre santé mentale et émotionnelle.

L'impact de la musique sur notre bien-être mental commence dès les premières notes qui arrivent à nos oreilles. Des études neurologiques ont révélé que l'écoute de musique active plusieurs régions du cerveau, y compris le cortex auditif, le cortex préfrontal et le système limbique, qui sont impliquées dans le traitement des émotions, la régulation du stress et la modulation de l'humeur. Cette activation neuronale entraîne la libération de neurotransmetteurs comme la dopamine et la sérotonine, qui sont associés au plaisir, au bonheur et à la relaxation. Ainsi, la musique agit de manière positive pour l'esprit, apaisant les angoisses, soulageant le stress et favorisant un sentiment général de bien-être.

En effet, en écoutant des chansons qui reflètent nos propres expériences et sentiments, nous pouvons trouver une échappatoire pour nos émotions les plus profondes, nous permettant ainsi de les comprendre et de les traiter de manière saine et constructive. Cette capacité de la musique à agir comme un déclencheur émotionnel nous offre une voie vers l'auto-exploration et la guérison psychologique, en nous permettant de donner voix à nos souffrances et à nos joies les plus intimes.

Partager des expériences

De plus, la musique a le pouvoir de stimuler nos capacités cognitives et créatives. Des études ont montré que l'écoute de musique, sans parole, pendant nos activités peut améliorer la concentration, la mémoire et même la résolution de problèmes, en créant un état de flux où les idées coulent librement et naturellement. Cette association entre la musique et nos fonctions cognitives ouvre de nouvelles possibilités dans le domaine de la médecine, notamment dans l'éducation, la réadaptation cognitive, offrant des stratégies novatrices pour améliorer l'apprentissage, la récupération et la réadaptation après des lésions cérébrales.

Enfin, la musique constitue un facteur important pour la connexion sociale. En partageant des expériences musicales avec d'autres, que ce soit en chantant en chœur, en jouant d'un instrument ensemble ou en assistant à des concerts, nous renforçons nos liens avec les autres et favorisons un sentiment d'appartenance et de soutien. Cette perspective sociale de la musique est particulièrement importante dans le contexte de la santé mentale, où le soutien social et la connexion avec les autres jouent un rôle crucial dans le rétablissement et le bien-être émotionnel.

Bien plus qu'un simple divertissement, la musique est un outil thérapeutique puissant avec des implications pour notre santé mentale et émotionnelle. En comprenant les mécanismes de son influence et en explorant ses applications cliniques potentielles, nous pouvons exploiter pleinement le pouvoir de la musique pour améliorer la qualité de vie de millions de personnes à travers le monde. Que ce soit en tant que moyen de soulager l'anxiété, d'explorer nos émotions ou de stimuler nos capacités cognitives, la musique est un facteur à prendre en compte pour notre bien-être mental.

Léane RESSE, S3.

Dans cette volonté de montrer sa puissance,

Le chasseur tue en abandance.

Est-ce par soif de violence ?

Ou est-ce que tuer devient un signe d'aisance ?

Chasser est un loisir connu dès l'enfance,

Où la mort est devenue un jeu d'insouciance.

Quand l'enfant y voit une activité lui apportant jouissance,

L'aminal, apeuré, y voit une véritable malfaisance.

"Les chasseurs tuent avec bienveillance !"

Pense le chasseur dans sa méconnaissance.

Pour lui rien de grave, l'animal n'a pas de conscience,

Or celui-ci réclamme la reconnaissance.

La reconnaissance d'une nature mutilée,

Qui pourtant représente la liberté et la beauté,

Et que l'homme considère comme devant être régulée,

Tout en oubliant que c'est lui qui fait preuve d'inhumanité.

Durant la promenade, la forêt devient une arène,

Où les feuilles tombées laissent place au sang versé.

Pourtant difficile d'arrêter cette activité malsaine,

Où le jeu se termine quand le chasseur a tiré.

A la place de cette violence,

N'est-il pas mieux de prôner la prévoyance ?

Lorsque cohabiter devient une urgence,

La paix devient une nécessité pour notre existence.

Par ces mots, mon intention n'est ni de blesser ni d'attaquer mais de mettre en lumière une violence bien trop banalisée. En effet, aujourd'hui encore,environ 22 millions d'animaux sont tués, et ce chiffre ne représente que le nombre de victimes par an sur le territoire français. En 2024, le plus vieux cerf de France a été tué, alors qu'il était protégé par une interdiction de le chasser. Le loup, qui avait été réintroduit en Europe, est de nouveau la cible d'une éradication. Or ce loup, que l'homme déteste tant, est l'un des prédateurs qui permet de réguler les espèces. Ainsi, le chasseur pensant bien faire détruit la nature et son équilibre si fragile

Solène DONAYAN, T5.