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Dans l'objectif !
Comment voyez-vous le lycée ? Photographiez-le de façon "insolite" !
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On the road again !
Une exposition dédiée à la Route 66. Une épopée pour les bacs pro Commerce.
La cuisine est un art au lycée ... et un travail d'équipe !
Au restaurant d'application, la préparation en cuisine, le dressage des assiettes et le service sont autant d'étapes qui se réalisent ensemble pour satisfaire les clients. Page 3
| N° 21 - Décembre 2017 | www.lycee-ndduroc.com | 14007 |
Quiz aux p'tits nouveaux
1.Pourquoi l'équipe du self est-elle en blanc ?
a-pour repousser la chaleur
b-les taches sur le blanc partent mieux
c-pour mieux identifier ses membres
2.Pourquoi les salles du CDI sont-elle colorées ?
a-pour mieux reconnaître chaque salle
b-c'était trop triste en blanc
c-suite à la demande des élèves
3.Quand Daniel Arnou a-t-il pris la direction du Roc ?
a-1492
b-septembre 2009
c-1969
4.Combien d'internes en 2017 ?
a-437
b-423
c-145
5.De quand datent les Sorbets au Roc ?
a-de 1966
b-de 2003
c-de 2001
Le Roc vu par de nouveaux élèves
Il y a un trimestre, les nouveaux élèves du Roc sont arrivés. L’équipe de Roc’Info est allée à leur rencontre afin de recueillir leurs impressions sur la vie au lycée.
La première fois que Charline Martin, en seconde B, est entrée dans ce lycée, elle l’a trouvé :« grand et moderne ». Sa camarade de classe, Chloé Rimbert, a choisi ce lycée car sa sœur y était, et en avait eu de bons échos.
S'adapter aux changements
Pour elles, ce qui change du collège, c’est qu’il y a de nouvelles matières comme les Sciences économiques et sociales, et des matières qui disparaissent du programme, comme la technologie.
Un lieu de travail agréable
Petit bémol, Charline trouve les vestiaires trop petits, car lorsqu’elle a sport, cinq autres classes les utilisent également. Chloé renchérit : « Nous n’avons pas de salle définie pour l’option théâtre ! » Pour finir, Chloé adore la diversité des activités proposées à l’internat, comme Charline qui apprécie la variété des infrastructures sportives (salle de musculation, terrain synthétique) et le CDI, qui est grand et offre beaucoup de choix.
Si Chloé et Charline devaient convaincre une personne d’aller au lycée Notre-Dame-du-Roc, elles diraient sans hésiter que « c’est un lieu de travail agréable, encadré et qui donne de l'autonomie aux élèves ».
Léa RIMBERT, première L.
Roc'Info passe à l'heure numérique
De nouveaux outils pour les journalistes de Roc’Info depuis la rentrée.
Le journal se déclinera désormais sous deux formes. Outre la version papier traditionnelle, une version numérique sera disponible sur le site du lycée pour les prochains numéros. Cette dernière leur permettra d'ajouter plus de photos et des supports vidéos.
Toujours beaucoup de projets à couvrir !
Le lycée Notre-Dame-du-Roc ne manque pas d’actualités car les initiatives dans notre établissement sont nombreuses. Depuis la création en 1944, les générations se sont succédé avec toujours la même motivation, celle d’ouvrir l’établissement au monde professionnel, à la culture et à l’international.
Cela se traduit par de nombreuses propositions de voyages, de spectacles dont vous pourrez avoir écho par Roc’Info.
Vous trouverez également, dans les pages qui suivent, des articles qui parlent des personnes qui vivent au quotidien au lycée.
Notre objectif n’est pas de les médiatiser, mais de proposer un regard différent sur l’autre, et surtout de reconnaître chacun en tant que personne.
Nous ne sommes pas 2 000 anonymes vivant les uns à côté des autres, mais 2 000 personnes qui sont en relation et travaillent ensemble.
Bon vent à Roc'Info et bonne année scolaire à tous !
Daniel ARNOU,
chef d'établissement.
La mode des lycéens
La mode est une chose très importante dans la vie d'un élève. Roc'Info a réalisé une enquête sur les tendances vestimentaires en vogue au lycée Notre-Dame-du-Roc.
Les lycéens du Roc sont à la mode ! Ils portent des jeans avec des ourlets, accompagnés d'une veste longue ou courte ainsi que des baskets de marques.
Pour ceux qui ne seraient pas "à la mode", ils peuvent suivre les "blogueuses mode", les collections de marques, les conseils ou essayer de « porter des vêtements qui se rapprochent des autres tout en restant original », selon Marie Rabillard, élève en première ESA.
Certains pensent que le meilleur style vestimentaire est d'être décontracté façon "street wear" ou "vintage". Le principal, reste, bien entendu, de se sentir bien dans ses vêtements !
Salomé GIRARD, première SB
Léa DUFFLAN, première ESA.
Le Roc à l’étude des rocs
Briançon : ses fortifications de Vauban, son ancienne collégiale et... ses géologues en herbe !
Cette fin d’année 2017 aura été marquée par la reprise de la sortie des terminales S, à Briançon, dans les Alpes.
Cette sortie, arrêtée depuis 10 ans, a permis à 109 élèves et professeurs confondus, de partir pour une semaine de stage et seize heures de bus avec, à l’arrivée, températures négatives et neige passés les 2 000 mètres !
La plus haute ville de France
Lors de ce voyage à but pédagogique, les élèves sont montés au sommet du mont du Chenaillet, culminant à plus de 2 700 mètres, au terme d’une longue randonnée.
Durant ce voyage, les élèves ont pu observer les particularités géologiques de cet endroit, résultant d’une chaîne de montagnes datant de plus de 200 millions d’années, et étudier les différentes structures au niveau du col du Lautaret ou encore du col du Galibier.
Tout un programme !
Contacts anormaux, plis et autres failles inverses ont illustré le programme de terminale S. Enfin, les élèves ont également observé et même traversé une limite séparant deux différentes couches terrestres, le Moho, se situant normalement à plusieurs kilomètres en dessous du niveau de la mer !
Cependant, c’est bel et bien au niveau de la mer, de retour au lycée, que les élèves continueront à approfondir leurs connaissances.
Arthur GUILLOTEAU,terminale S.
Futurs entrepreneurs ?
Chaque année, les classes de première de Science Technologique de Management et de Gestion (STMG) créent des entreprises fictives.
Les classes de premières STMG travaillent durement pendant une semaine pour créer une entreprise fictive de A à Z. Un projet par classe est alors sélectionné. Les deux meilleurs sont récompensés par le public et le jury.
Quelle stratégie ?
Créer une entreprise n’est pas de tout repos. Les bons ingrédients ? Une idée géniale, une bonne répartition des tâches en fonction des spécialités.
Les élèves ont un délai de trois jours mais ont mis finalement une semaine pour réaliser leur concept.
« C’était vraiment intense, mais les profs sont là pour nous aider et il y a une bonne entente. On n'a pas la même relation avec les profs. C’est une belle expérience mais avec du stress », raconte Antoine, un des gagnants du prix du jury. Leur concept ? Un voyage surprise proposé à qui le souhaite.
« C'est une grande fierté »
Les jeunes aimeraient faire connaître un peu plus cette création. Pour l'instant, ils n'ont pas l'idée de créer leur propre entreprise mais peut être dans l'avenir. Qui sait ? Nous avons de futurs entrepreneurs devant nous !
Justine GILET, première L, Ludivyne NOUVEAU, première STMG.
Des élèves serveurs au Puy du Fou !
Servir au Puy du Fou, quelle expérience !
Les premières STHR (Sciences et technologies de l'hôtellerie et de la restauration) ont eu la chance de réaliser un service dans l'un des restaurants du parc du Puy du Fou en mai dernier.
Ce projet, mené sur deux ans et organisé par quatre professeurs, avait pour but de « découvrir la notoriété d'un grand parc », ainsi que d'apporter de l'expérience aux élèves.
L'objectif des étudiants en Hôtellerie-Restauration était de servir environ 600 personnes pendant une heure : « On n'avait pas le droit à l'erreur », explique Lina.
La difficulté du métier était présente, il fallait être rapide et ne pas tomber !
On avait mal aux pieds, mais on était fiers de nous
Les élèves, malgré le stress, sont pourtant restés très motivés et de bonne humeur, servant des clients cléments. A la fin du service, « on avait mal aux pieds mais on était fiers de nous. On s'est détaché du monde professionnel, c'était totalement différent » du restaurant d'application des Sorbets.
Le 8 septembre, en remerciement pour leur travail, les élèves ont été invités dans le restaurant où ils avaient servi.
Ils ont pu profiter d'un spectacle de combats d'épées, et de l'incontournable gâteau aux trois chocolats.
Amandine QUESNE-LETHEURE, première ESL,
Clara CHEVREAU, première ESB.
Etre professionnel, ça s'apprend !
La restauration est un domaine intéressant, car en plus d’être en contact direct avec les clients, c’est un corps de métier dynamique où l’on trouve toujours du travail.
Les "coulisses" des Sorbets sont un théâtre divisé en actes, où chacun a un rôle précis. Les cuisiniers, les serveurs et les barmans rendent les cuisines et le restaurant dynamiques et vivants, pour le plus grand bonheur des clients !
« Nous avons choisi de faire de la cuisine notre métier par passion, et pour donner du plaisir aux gens », confient Baptiste Ballanger et Pierre Raffoux, première BPMC (bac pro Métiers de la cuisine). Premier acte, les serveurs mettent la salle en place, pendant que les cuisiniers et les barmans préparent le matériel et les menus.
Le coup de feu marque le deuxième acte, avec l'arrivée des clients accueillis par les serveurs, qui les accompagnent à leur table et leur présentent le menu. « Certaines difficultés peuvent être rencontrées, car chaque client a des exigences différentes. De plus il faut être rapide », dit Laura Fradin, 1BPMR (Bac pro Métiers de la restauration).
Puis, tout se passe vite : cuisiniers et barmans enchaînent les préparations avec une : « bonne ambiance de classe et de bonnes relations », confirme Sarah Baudet, 1BPMR, pendant que les serveurs apportent les plats. Le troisième acte se déroule quand les clients sont partis, et que tout le monde nettoie et range les locaux. Et le lendemain...tout recommence !
Sarah DESPRES, première L, Louise DUPONT, première ESL.
CDI, le numérique chez vous !
Le CDI continue sa mue numérique. Cette année, trois nouveaux outils sont accessibles du lycée mais aussi de la maison. Un seul accès, le portail e-Sidoc du CDI.
Au menu, GPO pour réfléchir à son orientation, réaliser des tests, se renseigner sur les diplômes ; cFactuel pour décrypter l'actualité du jour en images et Cyberlibris-Sholarvox CDI pour accéder à des milliers de livres numériques (BD, guides touristiques, manuels scolaires, ...).
Ces outils peuvent être utilisés par les jeunes et leur famille via l'identifiant de l'élève (ex : RAUTUREAU Noémie née le 12/05/2001 - Mot de passe : RAU310802).
Alors, pourquoi ne pas essayer et donner votre avis ! cdi@lycee-ndduroc.com
Vérane MENARD, professeur-documentaliste.
"One to One" : un élève, une tablette
Cette année, le lycée met en place un nouveau projet. Intégrer des Ipads dans les filières professionnelles.
A Notre-Dame-du-Roc, il y a actuellement 59 tablettes réparties, dans une classe de 11 élèves (seconde professionnelle), 16 autres tablettes qui vont de classes en classes. Une vingtaine de professeurs est aussi équipée de ces tablettes numériques.
Les élèves sont contents de ce nouveau système. Ils sont très à l’aise et, pour eux, c’est une nouvelle méthode de travail.
Des Ipads au lycée professionnel pour de nouvelles pratiques pédagogiques
Nicolas Remaud, qui pilote le projet dans une classe, explique que « certains préfèrent la tablette numérique plutôt qu’écrire, et inversement. C’est un avantage pour ceux qui ont du mal à l’écrit, et qui ne sont pas rapides ».
L'outil est également personnalisable : « Les élèves ramènent leur tablette chez eux, peuvent installer des applications personnelles, tant qu’il leur reste de la place pour les travaux en classe. »
Ils sont obligés de l’avoir constamment en cours. Les professeurs espèrent que les tablettes seront utilisées dans tout le lycée professionnel.
Alléger les cartables
Pour Nicolas Remaud, « l’objectif de ce projet est d'alléger les cartables ». Pour lui et pour les autres professeurs : « Cela réduit la consommation de papier, et permet aussi aux enseignants de s’appuyer sur les travaux d’élèves ».
Le partage entre élèves est également facilité. Par exemple : « Si un élève a fait du bon travail sur sa tablette, il peut partager son résultat sur l’écran ou l’envoyer aux autres élèves en quelques secondes. Cela permet de mettre en valeur le travail de chacun. »
Des contraintes ciblées
Il y a aussi certains inconvénients d’ordre technique. Il faut du réseau et du wifi. Il est nécessaire de s’habituer aux manipulations techniques et tout le monde doit s’adapter.
Intégrer des tablettes au sein d’un lycée, n’est pas gratuit. Ce projet et ces outils ont un coût pour l’établissement. Un IPAD est fragile, il y a donc une assurance. Les parents, de leur côté, versent également une caution de 450 euros. En espérant qu'un jour tout le monde puisse profiter de ces nouvelles technologies en classe.
Lorane DROILLARD, Anaïs CHABOT, première L.
Les Londoniens préfèrent la mode française
Du 17 au 22 septembre, les premières et terminales du bac pro Métiers de la mode sont partis à la découverte de deux capitales, Londres et Paris.
« L’exposition Christian Dior, sans hésiter ! », est la réponse unanime des élèves du lycée Notre-Dame-du-Roc concernant leur visite préférée pendant le voyage.
Voir pour comparer
La découverte de Londres et Paris, deux villes emblématiques de la mode, leur a permis d'observer les différences vestimentaires entre les deux cultures : « Les élèves se sont rendus compte que les Londoniens n’hésitaient pas à associer plusieurs motifs et à porter beaucoup de couleurs », affirme Céline Drouet, responsable de la section mode.
« Je n'aime pas le style londonien »
Lorsqu’ils ont interrogé des Anglais dans la rue, les terminales ont récolté des avis très différents sur la mode du pays.
« Les vêtements pour les femmes sont variés », dit un habitant, « Je n’aime pas le style londonien, je préfère celui de Paris », confie un autre.
Témoignages sur Graffiti
A leur retour, des élèves de terminale sont intervenues sur l'antenne de la radio "Graffiti". Lors de l'émission "l'Europe en direct", les cinq adolescentes ont raconté leur expérience des micro-trottoirs. Camille Baïsez a d'abord parlé des différences entre les boutiques françaises et anglaises : « Une marque ne propose pas spécialement les mêmes vêtements dans les deux pays ».
Des constats parfois originaux pour Camille :
« En Angleterre, on trouve des hauts en velours bleu électrique. On peut dire que leur style est bien plus osé que le nôtre. »
A l'origine de ces différences, se trouve la famille royale. La reine influence les dames âgées, issues d'un milieu aisé. Quant à Kate, chacune de ses tenues est une véritable source d'inspiration pour les créateurs.
« Paris reste un symbole »
A la question : Londres est-elle toujours une capitale européenne de la mode ?
Une londonienne rencontrée dans les rues d'Oxford s'est exprimée : « Londres est une capitale de la mode, car elle a un style différent, mais Paris est un symbole. Les grandes maisons y sont nées et dès que l’on parle de luxe, on pense à Paris. »
Maëlys JOURDAIN, première ESL
Aurélie SAHKI, première L.
Le lycée sur la Route 66 !
Les terminales bac professionnel commerce (TBPC) ont réalisé une exposition avec leurs professeurs d'anglais pour nous faire découvrir la fameuse Route 66 !
Au retour des vacances de la Toussaint, en circulant dans le CDI, vous avez sûrement dû vous arrêter devant une exposition : celle de la Route 66 ! Ce sont les élèves de TBPC1 et TBPC2 qui ont réalisé cette exposition en anglais avec l'aide de leurs deux professeurs, Richard Guilloton et Sophie Anginot.
La Route 66, une autre image de l'Amérique !
Au départ, les professeurs souhaitaient simplement que les élèves travaillent sur la Route 66, thème en lien avec leur première séquence de l'année. Ce désir s'est finalement transformé en un projet plus conséquent : une exposition. A travers celle-ci, les deux classes de terminales ont voulu informer sur cette route mythique et montrer une autre image de l'Amérique.
Les supports de recherches ont été très variés : les élèves ont, d'abord, écouté la célèbre chanson "Route 66" des Rolling Stones, ou encore, "On the road" de Jack Kerouac, afin de comprendre pourquoi la Route 66 est un mythe.
Chaque groupe a travaillé sur un état traversé par la Route 66. En effet, pour Richard Guilloton, « chacun apporte sa pierre, les élèves collaborent tous ensemble ! » Une exposition entièrement en anglais !
Enfin, pour "moderniser" l'exposition, les deux classes ont même créé des QR codes pour que les visiteurs puissent avoir accès à différentes informations avec leur téléphone portable !
La compréhension des documents en anglais pouvant parfois poser problème, cette réalisation a permis de présenter une exposition entièrement en langue étrangère.
Un seul élève des classes TBPC avait eu l'opportunité de découvrir ce lieu d'errance, mais il a donné envie à tous ses camarades de s'y rendre. Alors on se donne rendez-vous sur la célèbre Route 66 !
Clémentine MOLLÉ,
Justine GILET
Juliane SIRE, première L.
La fin d'APB ?
L’admission Post-Bac ou APB, a toujours posé problème à de nombreux étudiants.
Ce système consistait à s’inscrire sur une plate-forme en y exprimant des souhaits selon un ordre de préférence. Les candidats étaient, ensuite, tirés au sort pour entrer dans les établissements sélectionnés. En septembre 2017, trois mille bacheliers sont restés sans proposition. Les difficultés rencontrées sont liées à l’augmentation du nombre de candidats en études supérieures et au fait que, depuis mars 2017, la plate-forme est également accessible aux étudiants en réorientation. C'est le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, qui annonçait, fin août, la fin de l'admission post-bac, sous cette forme.
Le nouveau système débutera le 15 janvier 2018. Il consistera à s'inscrire sur une plate-forme qui portera un nouveau nom, Parcoursup. Les élèves ne pourront plus classer leurs choix par ordre de préférence. L'école pourra les accepter ou non selon leur dossier.
La nouveauté majeure de ce système sera la suppression du tirage au sort. Cela permettra aux établissements de choisir eux-même des étudiants ayant les capacités et les connaissances nécessaires pour réussir dans la filière choisie. Cependant, il existe une contrainte à ce nouveau système. Il n'y aura pas d’indications sur les filières libres, ce qui risque d'entraîner un nombre de demandes plus important dans certaines. En espérant que ce nouveau système convienne mieux aux attentes des élèves.
Aurélie Sahki, première L,
Maëlys Jourdain, première ESL.
Le concours "photos" de Roc'Info !
L'équipe de rédaction de Roc'Info a eu envie de faire participer les lecteurs. Pourquoi ne pas organiser un concours de photos insolites ?
L'objectif de ce concours ? Capturer le lycée sous un angle nouveau, insolite ou bien tout simplement, en prenant le plus beau cliché possible. Soyez créatifs mais ne prenez pas en photo quelqu'un de non consentant. Par exemple, vous pouvez prendre le lycée depuis une salle de classe ou photographier des éléments que l'on ne voit pas forcément tous les jours.
Soyez inventifs ! Vous pouvez utiliser toutes les possibilités que vous offre la photographie (effets, jeux de lumières).
Pour participer ? Rien de plus simple ! Envoyez-nous votre photo à l'adresse suivante, rocinfolycee@gmail.com avec votre nom, prénom et classe. Si l'inspiration vous vient, trouvez-lui un nom original.
Après délibération de la rédaction, les meilleures photos seront publiées dans l'édition de mai 2018 avec les résultats du concours. Plusieurs lots sont à gagner (places de cinéma, livres, repas aux Sorbets, etc). N'hésitez pas à participer et à en parler autour de vous. Toutes les photos seront mises en ligne sur une édition numérique du journal.
Vous avez donc jusqu'au 20 mars pour nous envoyer vos plus beaux clichés du lycée !
Jules GARCIA, terminale ESC.
Symphonie pastorale
Le désir de "grandir en humanité et spiritualité".
Isabelle Gallier-Jacob, anime l'équipe pastorale depuis cinq ans. Entourée de quelques enseignants, d'élèves, et du père Philippe Gauer, elle met en place de nouveaux projets.
Chaque thème est choisi en fonction de la maturité des jeunes. En seconde, ils sont invités à "Mieux se connaître et s'ouvrir aux autres", en première, "S'engager", et en terminale, "Choisir sa vie".
Croyants ou non croyants, Isabelle pense que tous, enseignants, élèves et parents, partagent des valeurs communes, qu'elles soient humanistes ou spirituelles, pour promouvoir l'autre dans le respect de sa différence.
Dieu se propose mais ne s'impose pas, c'est une amitié choisie
Pour les jeunes en catéchuménat (préparation au baptême, à la communion ou à la confirmation), la liberté de choix est primordiale. La formation qu'Isabelle a reçue à la faculté de théologie, lui permet d'apporter une aide essentielle au discernement.
C'est « un chemin de joie », même si cela n'empêche pas les difficultés. La vie au lycée est parfois ternie par des évènements douloureux, mais s'articule aussi autour de rencontres extraordinaires, comme récemment celle de Jean-Baptiste Hibon, venu témoigner de sa foi malgré son handicap.
Pascale CAILLAUD, enseignante.
Le Sister Act des soeurs de Mormaison !
Du 8 au 21 juillet, une cinquantaine de jeunes a vécu une grande aventure, celle de créer une comédie musicale sur les Sœurs de Mormaison.
A l’occasion du bicentenaire de leur congrégation, les sœurs ont fait appel à un metteur en scène, Tristan de Groulard, pour créer un spectacle musical. Ce dernier ne raconte pas l'histoire de la Congrégation mais met en scène deux hôtels différents s'opposant dans leurs principes, "l’Hôtel Select" et "l’Hôtel du Cœur ". " L’Hôtel du Cœur " représente bien évidemment les valeurs des membres fondateurs, le Père Monnereau et Angélique Massé.
Depuis 1818, les sœurs ont développé de nombreux projets en France, notamment en Vendée, où ont été construites 150 écoles, quatre collèges, deux lycées (dont le lycée Notre-Dame-du-Roc), dix maisons familiales rurales et des maisons d’étudiants.
Elles se sont aussi implantées à Madagascar, en République Dominicaine, au Congo, au Canada et à la Réunion. Leur volonté se porte sur l'éducation et l'attention à la personne humaine.
Le spectacle a permis aux jeunes de s’épanouir dans leurs passions autour du chant, de la danse et du théâtre, peut-être même de découvrir ces univers artistiques. La comédie musicale est née grâce à cette troupe soudée.
« Sans ces liens d'entraide et d'amitié, nous n'aurions jamais pu avancer dans un tel projet », explique Florian, un des acteurs.
Au cours de plusieurs semaines réparties dans l’année, les jeunes ont appris les chansons et enregistré l'album. Enfin, ils ont répété la comédie musicale en proposant la mise en scène.
Les premières représentations ont eu lieu fin novembre et début décembre. Les jeunes boucleront leur série de spectacles les 21, 22 et 23 janvier à Fontenay-le-Comte à l'Espace René-Cassin. Les écoles primaires, collèges et lycées sont privilégiés.
En conclusion, ce spectacle où chacun ressort transformé, met en avant les valeurs humaines des soeurs de Mormaison. A coup sûr, une expérience inoubliable pour les jeunes acteurs de la troupe, et aussi, pour le public conquis.
Audrey CHEVALIER, seconde E.
Repas-débat, la "pasto" invite !
L'équipe pastorale innove : elle propose, pour cette année, des déjeuners animés.
"Fumer-boire, c'est pas si grave ?". Aux quatre coins du lycée, des affiches incitent à la curiosité et inaugurent déjà la discussion. « C'est vrai qu'on n'a pas l'habitude d'échanger sur ce sujet alors, pourquoi pas ? », confie Aurore, une élève de première. Pourtant, Arthur, en seconde, reste un peu sur la réserve : « Je préfère en parler avec mes amis. Ce truc, c'est pas pour moi... ». Quand certains attendent patiemment ce temps d'échange, d'autres sont pressés de mettre en place leur projet !
« Depuis l'année dernière, le groupe de l'aumônerie s'est agrandi. Nous avons de nombreuses idées. Espérons que nos projets plaisent jusqu'à l'adhésion de nouveaux membres ! », commente Angèle, une élève enthousiaste de première, du groupe pastorale. Le père Philippe Gauer, aumônier du lycée, confirme : « Je suis ici pour les jeunes, alors j'ai vraiment hâte d'accomplir ce rôle ».
Quant à Isabelle Gallier-Jacob, responsable de la pastorale, elle précise : « L'aumônerie est un lieu dans lequel chacun peut se recueillir, se confier. Notre objectif est de rendre cet endroit plus attractif et fourni d'activités enrichissantes pour chaque jeune ».
Les prochains "Repas-Débat" vous appellent. Venez avec vos avis et votre envie de partage !
Angèle THIBAUD, première ES, Léa RIMBERT, première L.
Le Roc soutient une cause au Togo
Les élèves de terminale bac pro Commerce et Accueil première année se sont engagés dans un projet avec l'association Yovotogo.
La classe de TBPCA1 participe à un projet mis en place par Anne-Geneviève Boursier, professeur au Roc, et l'association Yovotogo. Il a pour but d'aider les enfants du Togo en améliorant leurs conditions de travail.
L'association Yovotogo vient en aide aux enfants, handicapés y compris en soutenant financièrement et matériellement le centre Don Orione basé à Bombouaka au nord du Togo, en Afrique. En effet, depuis plusieurs années maintenant, elle parraine des enfants, de la maternelle au lycée, et achemine régulièrement du matériel scolaire tels que des ordinateurs ou des livres.
Cette année, l'association est venue proposer aux élèves du Roc de mettre en place une collecte de matériels scolaires. Il est possible de collecter des sacs à main, des trousses, ou des cartables. Toutes ces affaires sont des objets récupérés et déjà utilisés. Ils n'ont pas besoin d'être neufs. Cette collecte permettra ainsi aux élèves du Togo de pouvoir transporter leurs affaires dans de bonnes conditions, et d'être ainsi, mieux disposés à travailler. Effectivement, encore aujourd'hui, les jeunes utilisent des sacs de riz ou des sacs poubelles pour amener leurs cahiers à l'école.
Pour les élèves du Roc, cet engagement leur permet de travailler la communication grâce à la création d'affiches qui seront accrochées dans le lycée. Ils vont aussi faire des interventions dans plusieurs classes pour présenter le projet et ainsi inciter les jeunes à y participer.
Dans l'enceinte du lycée, des box disposés au niveau de la salle jaune leur permettront de déposer les affaires offertes. Ces conteneurs seront retirés dans le courant du mois de mai 2018. Ensuite, le matériel récupéré sera envoyé au centre Don Orione et redistribué aux jeunes du centre.
Alors pour augmenter la collecte, parlez-en autour de vous, à vos amis et votre famille. Les enfants du Togo ont besoin de vous !
Carla GUERIN, première SB.
Vêtements sans frontière
Cette année, les élèves du bac pro des Métiers de la mode se réunissent pour collaborer avec le Bénin.
"Atelier roc façon", c'est le nom de l'entreprise fictive des élèves du bac pro des Métiers de la mode. Ces derniers y imaginent des vêtements pour le Bénin. Une fois achevées, leurs créations sont envoyées à l'école de couture installée là-bas, afin de procéder à la réalisation.
Ce projet est né lorsque Catherine Bidet-Emeriau, coordinatrice des projets avec l'association "Des Unes Aux Autres" et Lydie Richard, professeure d'arts appliqués, sont revenues du Bénin. Elles ont, tout de suite, fait part de leur étonnement concernant le peu de vêtements que portent les orphelins.
Avec l'aide de l'association "Des Unes Aux Autres" le projet a alors été mis en place. « C'est une expérience intéressante pour nos élèves », affirme Céline Drouet, responsable de la section Mode. « Cela leur permet de se rendre compte des inégalités que rencontrent certains pays ».
C'est également l'occasion pour les secondes, premières et terminales de travailler ensemble. Le thème de cette année étant "créer des liens", tous les élèves doivent communiquer entre eux.
Chaque niveau doit apporter sa contribution au projet. Les secondes réalisent le prototype, les premières le patronage et les terminales le dossier technique. « C'est un entraînement intéressant pour nous, surtout avec les 120 heures qui approchent ! », confie Aurélie Lacarin.
En effet, au baccalauréat, les terminales ont un projet d'année à réaliser. « Les vêtements vont servir à des enfants dans le besoin. Cela nous motive davantage », explique Manon Poiraud. Les élèves de Mode ne sont pas les seuls à participer à ce projet. Les bénéfices récoltés avec les différentes actions du lycée sont envoyés à l'école de couture. Chaque élève du lycée fait ainsi un geste pour les orphelins du Bénin.
Aurélie SAHKI, première L,
Maëlys JOURDAIN, première ESL.
Choisir son BTS à Notre-Dame-du-Roc
L'enseignement supérieur du lycée Notre-Dame-du-Roc existe depuis plus de trente ans. Il est possible de suivre un brevet de technicien supérieur (BTS)
Quelles filières sont proposées au lycée ?
Le pôle enseignement supérieur accueille des étudiants dans sept domaines professionnels bien différents. Il s'agit de formations initiales : les étudiants sont au lycée de septembre à juin, période ponctuée de quelques semaines de stage en entreprise.
Le BTS Comptabilité et Gestion s'adresse aux mordus de mathématiques prêts à gérer la finance d'une entreprise. Grâce aux dix semaines de stage, vous découvrirez les métiers de responsable comptable ou expert-comptable.
Si vous choisissez un BTS Négociation et Relation Clients, vous développerez des compétences commerciales pour devenir vendeur polyvalent. Vous deviendrez un commercial itinérant (gérer un secteur géographique) ou sédentaire (relié à une entreprise).
Être diplômé d'un BTS Technico commercial vous permet de postuler sur l’ensemble du processus de vente puisque vous aurez des connaissances sur les produits et le marché du travail. Vous vivrez quatorze semaines en entreprise.
Entrer en BTS Assistant de Manager développe des compétences en communication, en gestion et organisation informatique pour assister au mieux le manager. L'étudiant effectue douze semaines de stage. Il travaillera pour un cadre, une équipe ou encore un service.
Pour devenir spécialiste en droit, savoir appliquer les lois ou les authentifier, tournez-vous vers BTS Notariat ! Son rôle est très varié comme devenir assistant juridique auprès des notaires.
Il peut aussi être formaliste (rassembler des pièces administratives). Enfin, la fonction de négociateur immobilier (assurer la location ou la vente de biens immobiliers) lui est ouverte.
Si vous êtes passionné d'informatique, dirigez-vous vers le BTS Service Informatique aux Organisations (SIO). Après leur BTS, beaucoup d'étudiants se tournent vers des écoles supérieures ou IUT leur donnant le niveau licence professionnelle. Mais l'insertion dans le monde du travail est évidemment possible en devenant développeur ou administrateur.
Enfin, si vous avez le sens de l'organisation, le goût de la direction et le don d’animer une équipe de travail dans la restauration ou l'hôtellerie, vous êtes fait pour le BTS Hôtellerie et restauration.
Au cours de la deuxième année, vous serez même amené à imaginer un concept hôtelier innovant.
En définitive, vous n'aurez pas de mal à trouver la filière qui vous correspond, quels que soient votre spécialité ou type de bac.
Louise RUGGIERO,
Céline JAUNATRE, terminale L.
Des assistants managers créatifs
La journée d'intégration des BTS a eu lieu le 28 septembre. Les élèves de deuxième année Assistant Manager en ont été les concepteurs et metteurs en scène.
La classe Assistant de Manager en deuxième année a ainsi préparé ce temps d'intégration des BTS. Au cours de différentes épreuves, les étudiants, en équipes mélangées, ont pu apprendre à se connaître et découvrir d'autres formations que la leur. A travers un quiz de culture générale, un défi basket et un rallye dans des lieux connus de La Roche-sur-Yon, tous ont pu montrer leurs talents et surtout s'amuser.
Chaque équipe devait rapporter un objet insolite de sa visite urbaine. Ainsi, une poire du plus vieux poirier du haras ou une affiche du festival de cinéma ont fait fureur devant le jury.
Selon Maurine Bouron, élève en deuxième année d'Assistant Manager, « nous avons pu voir aboutir un projet pour lequel la classe a participé. Trois semaines de travail ont été nécessaires. ». « Nous avons aussi dû faire face à quelques obstacles mais cela à renforcé la cohésion », ajoute Emilie Gilbert, elle aussi élève en deuxième année d'Assistant Manager. Et pour Baptiste Brillouet, élève de cette même classe, « nous avons enfin concrétisé un projet ».
Au final, une excellente expérience en live !
Salomé GIRARD, première SB,
Léa DUFFLAN, première ESA
Un nouveau BTS au Roc !
Cette année, une nouvelle filière fait son apparition en BTS.
Bonne nouvelle pour ceux qui souhaiteraient être formés pour prendre la responsabilité d'une unité commerciale de petite taille ou d'une structure plus importante. Le centre de formation professionnelle du lycée Notre-Dame- du- Roc propose un BTS Management des Unités Commerciales (MUC) en alternance.
Une formation complète
Durant ce contrat de professionnalisation, l'étudiant suit 32 semaines de cours au lycée, sur deux années. Au total, 110 heures de formation sont dispensées, le reste du temps, il travaille dans son entreprise.
Des débouchés très variés
Neuf "alternants" ont été accueillis, soit en poursuite d'étude après le bac, soit en reconversion professionnelle pour inaugurer cette nouvelle ouverture.
En fonction de la taille de l'entreprise, un jeune peut devenir chef de rayon, directeur adjoint de magasin, animateur des ventes, chargé de clientèle, responsable d'agence ou encore conseiller commercial.
La formation n'empêche pas la poursuite d'études, puisqu'à l'issue de celle-ci, certains pourront rejoindre des écoles de commerce, des licences Pro dans le secteur des ressources humaines ou encore un bachelor marketing et vente.
Céline JAUNATRE, Louise RUGGIERO, terminale L.
"Toi toi, ma belle Andalousie"
Les élèves n'ont peut-être pas voyagé au rythme de "Andalouse", la chanson de Kendji Girac, mais ils sont bel et bien partis en Andalousie !
« Grâce à ce voyage, j’ai gagné beaucoup en connaissances dans la culture espagnole, ça a créé un entraînement oral intense », souligne Marie Rabillard, élève en première ESA, qui a participé à l’échange avec l’Andalousie, en octobre.
Ce voyage faisait suite à la venue des Espagnols en avril 2017. Les élèves français les ayant accueillis sont partis à leur tour rejoindre leurs correspondants avant les vacances de La Toussaint.
Malaga a permis de découvrir les premières oeuvres de Picasso. A Séville, les élèves ont visité la cathédrale Notre-Dame-du-Siège, où repose Christophe Colomb et ont pu profiter d'une croisière sur le fleuve Guadalquivir. Grenade a été l'occasion pour les élèves d'assister à un spectacle de flamenco, de découvrir l'Alhambra, et le Generalife, des lieux culturellement très riches.« J’ai beaucoup aimé l’Alhambra, c’est un lieu magnifique qui montre l’influence arabe en Andalousie ». D'ailleurs, c'est dans ces lieux qu'ont été tournées certaines scènes du film La folie des grandeurs ! Les élèves ont aussi flâné dans les petits villages blancs de la Sierra Nevada (la montagne en Andalousie). Ils ont notamment visité "Las Alpujarras", un de ces villages fondés par les Arabes pour se cacher lors de leur expulsion de la ville de Grenade pendant la Reconquista.
En raison du pont du 12 et 13 octobre (le 12 étant la journée de l'Humanité), les élèves ont pu passer le week-end de quatre jours en famille. Ainsi, ils ont vécu autre chose que les visites prévues par les professeurs qui les accompagnaient.
Les élèves sont aussi allés en cours avec leurs correspondants : « Les élèves parlent quand ils veulent pendant les cours, ils tutoient leurs profs. Ils ont aussi une sonnerie qui surprend au début ! Les cours ont lieu de 8h15 à 14h45 toute la semaine. Les jeunes n’ont pas de vacances comme nous. Ils ont des ponts et quelques semaines sans cours. Leurs vacances d’été sont en décalage par rapport aux nôtres. » L'accent andalou étant parfois difficile à comprendre, ils n'ont pu faire que des progrès... En résumé, les élèves en ont eu plein la vue...et les jambes !
Sarah DESPRES, première L, Louise DUPONT, première ES/L.
De l'apprenti pâtissier au chef cuisinier
William, passionné de pâtisserie, a passé son Brevet d'étude professionnelle (BEP) aux Sorbets. Après sa formation, il voyage pour continuer à apprendre.
Pour William Prouteau, ancien élève des Sorbets, la pâtisserie a toujours été une passion qu'il partageait, petit, avec sa grand-mère. Ce grand gourmand préfère travailler le sucre. Au fil du temps, sa passion s'est transformée en projet, celui de devenir pâtissier-chocolatier. Il a donc choisi de suivre un BEP Alimentation (pâtissier, chocolatier, glacier) aux Sorbets, pour sa bonne réputation et sa proximité. Cette première approche du métier lui a énormément plu tout comme la rigueur, qualité nécessaire à ce métier.
Quand il évoque ses meilleurs souvenirs du Roc, « le cadre était sympa et nous étions en petite classe avec des horaires aménagés ». C'est donc un sentiment de convivialité qu'il garde de son ancienne école. Un bac pro Alimentation en poche, pour approfondir ses compétences en gestion, il trouve rapidement du travail en tant que chef pâtissier dans une boulangerie pendant deux ans.
Son goût de l'aventure le pousse à souhaiter travailler à l'étranger (Thaïlande, Australie, Malawi). Il découvre d'autres pratiques et doit travailler avec les ingrédients locaux. Les résultats ont parfois été étonnants. C'est à cette époque qu'il ajoute à la palette de ses compétences, la cuisine.
Actuellement, il pratique une cuisine métissée aux notes françaises et malawites (Afrique du Sud-Est). Au bord du magnifique lac Malawi, dans l'hôtel-restaurant "Cape Mac Lodge" où il travaille en tant que chef cuisinier, il invite la clientèle à prendre le temps de savourer des vins et des mets aux accents français dans un cadre et une ambiance chaleureuse.
Quand on lui demande des conseils pour travailler à l'étranger, sa réponse est : « se lancer, ne pas avoir peur. Le premier pas est toujours le plus difficile, mais le système reste le même à l'étranger ». Au final, l'important est d'être « courageux, travailler dur et de ne pas négliger les langues étrangères ».
Ludivyne NOUVEAU,
première STMG.
Prof, quel beau métier !
La rentrée de 2017-2018 a apporté son "lot" de nouveaux professeurs au lycée Notre-Dame-Du-Roc. Vous les avez certainement croisés dans les couloirs en vous demandant s'ils étaient des profs ou des élèves. On connaît la vie des élèves, mais on ignore souvent celles de nos enseignants...
Sophie Berthouin, professeure de français en seconde, première et BTS, est nouvelle et s'est confiée sur sa rentrée au lycée. Enseignant d'abord au collège Saint-Louis à La Roche-sur-Yon, puis au collège Notre-Dame-de-Bourgenay aux Sables-d'Olonne, elle a obtenu un poste au lycée du Roc pour éviter de longs trajets. De plus, elle souhaitait découvrir et pratiquer la littérature avec un public plus âgé.
En arrivant au lycée, elle était plutôt confiante. Sa rentrée s'est bien passée malgré les craintes habituelles de tout nouveau prof : ne pas trouver les salles de classe , les bons escaliers ! Surtout dans le dédale de cet immense établissement !
Autre question qui revient souvent chez les élèves : quels sont les devoirs des professeurs ? « Ce que je dois faire, c'est préparer mes cours, corriger les copies, assister aux conseils de classe et aux diverses réunions », répond notre nouvelle professeure de français dynamique !
Pour ceux qui veulent devenir enseignant, Mme Berthouin préconise d'aimer sa discipline, apprécier travailler avec les jeunes et surtout d'exercer sa patience ...avec nous !
Juliane SIRE, première L.
AVS, un métier humain
Pour en savoir plus sur le métier d'auxiliaire de vie scolaire, l'équipe de Roc'Info a interviewé Damien Girardeau et Karine Trochet, deux AVS qui travaillent au lycée.
« Je dois accepter l'élève comme il est, et prendre en considération sa différence afin de l'accompagner au mieux », commence Damien. En effet, ce professionnel est au service d'élèves pour lesquels un accompagnement spécifique est nécessaire. Il doit être à l'écoute et répondre aux besoins des jeunes qu'il suit.
L'élève peut être totalement intégré tout en restant unique
Pour Karine, sensibilisée au métier suite au besoin d'accompagnement de sa soeur, atteinte de surdité, il s'agit de leur donner toutes les chances pour réussir :
« J'arrive à les mettre en confiance dans leur classe. Ils se sentent mieux et progressent ».
Contrairement à un professeur, l'AVS est « une personne ressource », un secrétaire qui contribue à sa sécurité psychologique et son confort. « Nous sommes leur lien avec les professeurs, pour les aider à se sentir mieux au lycée », ajoute Karine.
« Tous les jours, j'apprends beaucoup des élèves que j'accompagne. Ils me renvoient tous énormément de choses », partage Damien. « Je les respecte à leur juste valeur, c'est ma priorité ».
Angèle THIBAUD, première ES.
Et quand le lycée ferme ses portes le soir
On les croise en coup de vent dans les couloirs et sont essentiels à la vie du lycée. Roc'Info s'est mis en quête de découvrir le métier d'agent d'entretien.
Marie-Jo et Nicole sont employées au lycée depuis plus de 15 ans, et Philippe depuis peu. Ils font partie intégrante d’une équipe composée de treize personnes. Leur métier consiste principalement à faire l’entretien des locaux avec une répartition des tâches.
En effet, chacun a “un secteur particulier”, comme le dit Marie-Jo, dont les couloirs, les classes, les escaliers... Chaque agent d’entretien est affecté à un étage spécifique, et le fait chaque jour. Eh oui, comme vous l’aurez remarqué, ces employés travaillent quand le lycée est fermé aux élèves, c'est à dire “dès 19h”.
Des horaires contraignants
Ces fées du logis s’occupent aussi du ménage du pôle administratif, c’est-à-dire “les bureaux et l'accueil”. Cependant, cela reste quand même un métier difficile. En effet, au niveau des horaires les agents d’entretien travaillent “tôt le matin et tard le soir”.
De plus “c’est un travail qui reste dur physiquement”, explique Nicole.
Enfin, les clés de la réussite de ce métier sont avant tout d’avoir “une connaissance des règles d’hygiène et de sécurité domestique”, mais aussi d’être “autonome”, “organisé”, et “discret”, confie Marie-Jo. Quant aux élèves, vis-à-vis des agents, “nous croisons des habitués, ils disent bonjour et sont polis”.
Merci à toute l’équipe des agents d’entretien
qui chaque année, fait le nécessaire pour pouvoir accueillir les élèves et ainsi permettre à tous de travailler dans les meilleures conditions possibles !
Clara CHEVREAU, première ESB, Amandine QUESNE-LETHEURE, première ESL.
Moonwalkers
Si vous voulez regarder un film bien délirant, on vous conseille Moonwalkers. 1969, l’agent de la CIA Kidman (Ron Perlman) est envoyé à Londres pour rencontrer Stanley Kubrick et le convaincre de filmer un faux alunissage, au cas où la mission Apollo 11 échouerait. Une aventure des plus atypiques commence, pour monter la plus grosse supercherie de l’Histoire. Ce film au scénario parfait, drôle, barré et inspiré de fait réels, parle de cette théorie du complot, comme quoi on ne serait jamais allé sur la Lune. L’interprétation des personnages est particulièrement réussie. Enfin, signalons que les réalisateurs sont Français. On peut ainsi ajouter à notre palmarès ce film original et étonnant.
Axelle SIMIAN, Judikael ARNOUX-DOUGNAC, terminale L.
Bigflo & Oli rappent " La vraie vie"
Après "Le Trac" en 2014 et "La cour des grands" en 2016, les rappeurs toulousains Bigflo et Oli ont fait leur retour cet été avec leur nouvel album nommé "La vraie vie".
Ils rendent "hommage" au quotidien avec des textes matures et poétiques. Leur musique s'ouvre à un large public, d'où leur succès !
En effet, en seulement cinq mois, leur nouvel opus est déjà disque de platine ! Depuis fin septembre, les deux frères sont partis en tournée dans toute la France ! Alors, allez en concert les rencontrer dans...La vraie vie !
Clémentine MOLLÉ, première L.
Le cinéma au lycée
Lycéens au cinéma, programme de sensibilisation et d'éducation artistique national, est un projet mis en place au niveau régional par une équipe de professeurs qui choisit cinq films. Les films sont présentés aux professeurs des différentes écoles, qui en sélectionnent trois afin de les travailler en cours.
Cette année, les films à l'affiche sont "Pas comme des loups" du réalisateur nantais Vincent Pouplard, "Morse" du suèdois Tomas Alfredson, "Sans toit ni loi" d'Agnès Varda, "Laura" de l'américain Otto Preminger et "Mustang" de Deniz Gamze Ergüven. Il y a le choix entre des films dramatiques ou des documentaires. Exemple, "Pas comme des loups" qui raconte le parcours de jeunes SDF de 2013 à 2016. Les films sont généralement diffusés en version originale, sous-titrés en français et ils peuvent être en noir et blanc comme en couleurs.
Durant l'année 2017-2018, vingt trois classes du lycée Notre-Dame-du-Roc iront voir au moins un film regroupant ainsi plus de six cents élèves et douze professeurs. Par exemple, les classes de seconde et de première sont inscrites pour aller voir trois films, tandis que les classes de terminale, de bac professionnel et les BTS ont la possibilité de s'inscrire pour seulement deux films. Pour le Roc, c'est Laurence Cousseau qui est chargée de l'organisation. Selon elle, les élèves sont « plus intéressés par le cinéma, ça change du théâtre ». Qu'en pensez-vous ?
Carla GUERIN, première SB.
En manque d’inspiration pour Noël ?
Trouver des idées de cadeaux pour ses proches durant la période de Noël peut s'avérer difficile. Voici quelques idées.
Rien de mieux qu’un shooting photo en famille. Pour faire plaisir à tes proches et les rendre joyeux, un beau cadre photo avec tout le monde est une superbe idée. Il n’y a rien de plus précieux que la famille. Tu aimerais que tes parents passent un moment romantique ensemble ? Un massage à deux est la meilleure solution !
Si tu ne veux pas que ta petite maman attrape froid cet hiver, n’oublie pas de lui offrir un joli plaid tout doux. Pour ta maman chérie, un assortiment de bougies ou de produits de beauté est idéal, elle sera ravie. Pour ton papa adoré, pourquoi pas du renouveau dans son dressing ? Offre-lui des vêtements ou son pull préféré sur lequel il a craqué. Si sa vieille musique te déprime, pense à lui offrir son CD préféré à la mode. Ton papa chéri est peut-être content de faire découvrir de nouvelles saveurs à ses invités, alors, un assortiment de bouteilles pourrait être idéal. Mais, si tu rêves d’un cadeau inoubliable, pour que ton papounet ait des étoiles plein les yeux, offre-lui un baptême en avion. Il en gardera des souvenirs magiques.
Mais, n’oublie pas que le plus beau cadeau que tu puisses leur faire, c’est d’être gentil avec eux et de leur apporter beaucoup d’amour et d’attention tout au long de l’année...
Lorane DROILLARD,
Anaïs CHABOT, première L.
Des spectacles à la carte
Chaque année, les élèves assistent à des spectacles. Pour permettre la venue d'artistes, l'organisation doit être parfaite. Au sein du lycée, elle est assurée par Laurence Cousseau, de la commission culturelle.
Le choix des spectacles revient aux élèves accompagnés d'enseignants. L'association Chant'Sons les aide pour le choix des concerts. Grâce à ces festivals, les volontaires vont « écouter les artistes sélectionnés par l’association ». Pour le choix des pièces de théâtre, il est possible d'assister au spectacle, avant de les sélectionner. Puis, c'est le moment de contacter les compagnies, il faut souvent « plusieurs mails et/ou appels téléphoniques pour fixer la date ». Après cela, il reste encore du travail. Il faut penser à tout, du choix des classes à leur emploi du temps, de l'hébergement des compagnies au budget du lycée. Mais, pour Laurence Cousseau, le plus difficile reste de « caler les dates, en tenant compte de la demande des enseignants et du calendrier de la compagnie ». Suit toute l'intendance, qui comprend l'hébergement, l'accueil et la restauration. Enfin, vient le moment de la présentation du spectacle. Les retours des élèves sont transmis aux compagnies pour améliorer les spectacles. Les artistes, en majorité, disent que « les élèves du lycée Notre-Dame-du-Roc sont très agréables, polis, participatifs ». La cuisine est aussi un point positif du lycée puisque selon les artistes « On y mange très bien ! »
Angèle THIBAUD, première ESL, Louise RUGGIERO, Céline JAUNATRE, terminale L.
