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Roc'Connexion, le lycée joue la carte du numérique
N° 24 - Novembre 2018 | www.lycee-ndduroc.com | 14007 |
Un vent de nouveauté au Roc
Le lycée est très impliqué dans les nouvelles technologies : découvrons-les !
L'an dernier, un compte office 365 a été mis en place pour les membres du lycée. Ils l'utilisent désormais pleinement. Cet outil présente de nombreux avantages : réduction des photocopies ou travaux de groupes facilités : « C'est pratique de tout partager et de pouvoir y accéder partout », déclarent Salomé Macquin et Julie Soula, élèves de première.
Par ailleurs, l'uniformisation des adresses professionnelles a permis de faciliter les contacts au sein de l'établissement.
Nouveaux logiciels en cours
Cette année, un système de QR codes a facilité l'attribution des casiers de la vie scolaire. Grâce à la technologie, cette tâche fastidieuse a été réalisée en dix jours contre trois semaines avec l'ancienne méthode. Cependant, des améliorations restent à apporter.
Certains professeurs utilisent aussi de nouveaux logiciels en cours. Delphine Roblin, professeure de mathématiques en première L témoigne : « Nous avons la chance de bénéficier de nombreuses salles informatiques au lycée. L'utilisation des technologies est facilitée. Elle permet de varier les méthodes et d'éviter le gaspillage de papier. »
Flore LEGOUPIL et
Emilien LEVEAU, première L.
Le e.Pass jeunes ouvre les portes !
La région Pays de la Loire met en place une application offrant de nombreux avantages aux jeunes.
Depuis cette année, une nouvelle opération est proposée par la Région pour les jeunes entre quinze et dix-neuf ans habitant les Pays de la Loire : le e.Pass jeunes.
Cette application propose une année de réduction sur de multiples activités sportives et culturelles. Elle permet aussi d'accéder à des consultations médicales. En tout, c'est cent trente euros d'avantages, répartis sur différents e.coupons, pour huit euros par an.
Un fonctionnement numérique
Pour y accéder, « il faut télécharger l'application après s'être inscrit sur Internet », explique Laurence Cousseau, la responsable culturelle. Cette dernière précise que « cette opération, bien que numérisée, reste entièrement sécurisée ». Le lycée incite, donc, à profiter de cette offre.
Pour Pauline, une élève de première L, cette application est « très facile d'utilisation, mais présente un inconvénient majeur : elle ne fonctionne pas sans Internet ! ».
Pour l'instant, les partenaires ne sont pas très nombreux mais affluent de plus en plus. Alors, tous à vos portables !
Manon HENNET-HUIBAN,
Chloé RIMBERT, première SB.
Connecté, oui mais à quoi… ?
C’est sans doute l’un des mots les plus utilisés, actuellement, pour parler de l’évolution des techniques et des modes de vie.
Tout a tendance à devenir connecté : les montres, les prises de courant, les téléviseurs, les compteurs électriques… et, bien sûr, les établissements scolaires.
Le Roc : environ mille ordinateurs et des dizaines de kilomètres de câblage. Nous y ajoutons, depuis quelques années, des tablettes numériques et, cette année, l’utilisation d’ordinateurs portables en STMG. Le wifi se développe et chacun peut avoir, maintenant, son emploi du temps en ligne. Une imprimante 3D vient aussi de trouver sa place au lycée.
Tous, nous avançons au rythme de cette technologie et nous voyons bien que c’est le sens de l’Histoire. Il reste, cependant, des questions à ne pas perdre de vue, au risque d’y perdre un peu d’humanité. Etre connecté à tous les réseaux du monde empêche-il la solitude ?
Tous ces outils qui permettent de tout connecter sont-ils au service de quelque chose ?
Daniel ARNOU, directeur du lycée Notre-Dame-du-Roc.
Nous dédions ce numéro à Arnaud Rienne qui a longtemps oeuvré à l'élaboration du journal.
Le logo fait peau neuve !
Le Roc a un nouveau logo ! Retour sur les origines...
Le lycée a créé son premier logo en 1990, bicolore jaune et vert. Puis, suite à la rénovation du lycée, il devient unicolore bleu.
Dans cette continuité, l'établissement a fait le choix de moderniser le logo en le simplifiant. N'y figure maintenant que deux couleurs : l'orange attribué au secteur du lycée et le vert pour le Campus. Le "Notre Dame" a disparu, car tout le monde ne parle que du "Roc".
Un logo plus clair
Pour Véronique Brunet, cette simplification du logo « est une bonne chose, qui permet aux familles de s'y retrouver ». Les étudiants se distinguent des lycéens.
Un rapide sondage en vie scolaire a permis de révéler une nette préférence des élèves pour l'ancien logo.
Le directeur du lycée, Daniel Arnou, tempère en expliquant que « le logo ne définit pas réellement le lycée ». Véronique Brunet ajoute qu'il « est difficile de faire l'unanimité ».
A voir maintenant, dans huit ans, le prochain logo...
Clarys GILIER et Noëlie LEGENDRE, première ESC.
1000 ordinateurs au Roc !
Jean-Marc Charrier et Fabrice Piveteau sont aux commandes du parc informatique du lycée.
Leurs rôles sont multiples : l'entretien, la maintenance et la gestion des problèmes du réseau (virus dus à des mails douteux). Ils sauvegardent chaque nuit des milliers de gigas, créent des comptes informatiques en début d'année pour chaque nouvel élève. Ils s'occupent aussi du renouvellement annuel de 20 % du parc informatique du lycée.
Leurs formations sont différentes : Fabrice Piveteau a suivi un BTS en informatique et gestion tandis que Jean-Marc Charrier a suivi ses études en IUT.
3ème en Vendée
L'informatique a fait son apparition, au Roc, en 1992 avec seulement 16 ordinateurs, non connectés. Ils disposaient seulement d'un logiciel de traitement de texte (Word 3.1). Puis, le parc informatique a très vite pris de l'ampleur, notamment avec l'apparition d'Internet, puis de la fibre optique depuis six ans.
« J'ai vu une évolution très rapide depuis mon arrivée au lycée, il y a une trentaine d'années », explique Jean-Marc Charrier.
Grâce à tout cet investissement et aux informaticiens, le Roc arrive à la troisième place en Vendée en terme d'infrastructures numériques. Il est aussi l'un des plus importants de la région Pays de la Loire.
Tom ROBICHON et Mathieu RABAUD, première ESA.
A la pointe de la technologie
Depuis le début du mois de septembre, les classes de première STMG ont adopté une nouvelle méthode de travail : l'ordinateur portable en cours.
Audrey Caroff, enseignante dans cette filière, explique le choix de l’équipe de professeurs en collaboration avec l'équipe de direction.
Améliorer les compétences des élèves de STMG
L'emploi quotidien des ordinateurs est essentiel pour les élèves de STMG (Sciences et technologies du management et de la gestion) afin qu'ils aient un fonctionnement plus souple en dehors des contraintes des salles informatiques. Il est important qu’ils acquièrent un bon niveau de maîtrise des outils informatiques omniprésents dans leur futur milieu professionnel », explique Audrey Caroff.
L'usage des ordinateurs n’est pas systématique de façon à éviter que ce soit une contrainte pour les élèves comme pour les professeurs. Chaque élève possède son propre ordinateur et l'utilise seulement lorsque les professeurs le jugent utile.
Au bout d'un mois, le bilan est globalement positif. Un seul bémol, l'encombrement du réseau Internet à certains moments.
Des améliorations vont voir le jour dans les prochaines semaines.
Léa RIMBERT, première STMG et Lisa BOSSOREIL, première L.
La chargée de Com' du Roc
Véronique Brunet est chargée de communication au lycée et aussi formatrice au Campus.
Son métier consiste à mettre en oeuvre la stratégie de communication.
Elle fait en sorte de diffuser une image positive du lycée sur différents supports comme la publicité au cinéma, les plaquettes, les affichages...
Elle a comme principe de mettre en avant l'humain !
C'est elle qui met à jour le site Internet. Véronique Brunet est très ouverte et accueille avec plaisir les idées, innovations des élèves, comme du personnel du lycée ou Campus.
Clarys GILIER et Noëlie LEGENDRE, première ESC.
La BNF : un lieu du savoir
A Paris, les élèves de Littérature et Société ont visité la BNF.
La Bibliothèque Nationale de France, inaugurée par François Mitterrand en 1995, est située sur la rive gauche de la Seine.
Une construction insolite
Dominique Perrault, l'architecte, a créé des bâtiments très géométriques, d'inspiration médiévale. Quatre tours indépendantes représentent des livres ouverts.
Un lieu d'étude
La BNF, lieu de recherche, offre aussi des lieux de détente et des salles pour travailler en groupe. Le sous-sol regorge d'ouvrages rares, en unique exemplaire, datant parfois de quelques siècles.
Une organisation complexe
Chaque lecteur reçoit le livre demandé en moins de vingt minutes, grâce à des navettes souterraines, dignes d'un film futuriste : « J'ai été très impressionnée par tout ce mécanisme qui transporte les livres du haut des tours jusqu'aux salles », s'enthousiasme Léonie. Au final, une visite pleine de découvertes : « Je m'imagine déjà déambuler dans ce lieu magique quand je ferai mes études d'histoire », rêve Pierre.
Pierre HERVE et
Tiphaine FOUCHARD,
première ES.
L'Assolidaire : le Roc s'engage
Du 22 au 25 mai, des élèves du lycée ont mis en avant des projets d'associations auxquels ils avaient participé. Focus sur deux d'entre eux.
Le projet Roc'Façon
Des prototypes de vêtements d'enfants ont été réalisés par les élèves de la section Mode en lien avec une école de couture du Bénin.
Son directeur, Ibrahim Seni, est venu au lycée afin d'apprendre aux élèves la façon de s'habiller dans son pays. Des échanges via Skype ont permis une collaboration avec l'école béninoise.
Après un an de travail, les prototypes sont repartis avec Ibrahim Seni afin que la section Mode de son établissement les reproduise en série pour un orphelinat. Un projet qui a demandé beaucoup d'énergie mais recueilli l'adhésion de tous.
Des sacs pour changer des vies
Trois élèves de Commerce se sont lancées le défi de vendre des sacs à vrac et à dos, réalisés par des élèves du secteur Mode, afin de récolter de l'argent pour l'association "Des unes aux autres". « Nous sommes touchées de venir en aide aux enfants les plus démunis », déclarent Eloïse Amiand, Anaïs Bugeon et Anaïs Burneleau.
Cette semaine a montré qu'avec des petits riens et de la motivation, on peut aider "l'Autre".
Louise VRIGNON, Jade GUILBAUD, Manuella FLEURY et Hélèna RAMBAUD, seconde BP Métiers de la mode.
Des primo-arrivants ... en CAP cuisine
Shoaib et Marvis, arrivés depuis peu en France, élèves au lycée hôtelier, témoignent.
Shoaib, 17 ans, est arrivé avec sa famille, en 2017, du Bangladesh, pays à l'est de l'Inde aux inégalités sociales fortes. Quant à Marvis, 18 ans, il vient du Nigéria (centre de l'Afrique) et est arrivé en 2016. Pour tous les deux, la France est synonyme d'avenir meilleur.
Des jeunes polyglottes
Shoaib ne parle pas bien le français mais commence à l'apprendre, alors que Marvis, lui, le parle plutôt bien. En revanche, ils s'expriment très bien en anglais. C'est pourquoi, lorsque Shoaib ne comprend pas les professeurs, Marvis sert souvent d'interprète.
Ils parlaient plusieurs langues différentes dans leur pays.Comment ont-ils appris l'anglais ? « Dans nos pays, on parle tous plein de langues différentes. Alors, quand on allait à l'école, on parlait un "mélange d'anglais" pour que tout le monde comprenne ».
Depuis leur arrivée, Shoaib et Marvis ont découvert une nouvelle culture et des pratiques déroutantes : « Le fait que les jeunes Français n'aillent pas à l'église. Quand j'y vais, il n'y a souvent que des personnes âgées mais pas du tout de jeunes. Chez moi, j'allais tous les dimanches à l'église avec mes parents. Nous avons également trouvé que La Roche esit une ville calme. Ici, il y a peu de bruit », explique l'un d'eux.
Une cuisine exotique
Quand on leur demande pourquoi ils ont choisi des études en cuisine, Shoaib répond : « Parce que j'aime bien ça. Mais, c'est aussi pour aider ma mère à cuisiner à la maison. C'est un peu une tradition. Cela pourrait aussi nous aider à l'avenir, car il n'y a pas de frontières pour ce métier ».
Shoaib et Marvis apportent même une touche de culture dans leurs préparations en proposant des saveurs épicées : « Généralement beaucoup de riz, mélangé avec des épices ou du piment par exemple ». Ils ont aussi découvert la cuisine française et adorent les pâtes, les frites, le poulet, la baguette, le beurre et la confiture !
Léonie BOIVINEAU, première L et Léa LIAIGRE, première ESB.
CFA pressing : un savoir-faire
Le Centre de formation d'apprentis au métier du pressing, très souvent méconnu du grand public, est formateur d'excellence et de savoir-faire. Il accueille des jeunes de 15 à 25 ans. Nettoyage des vêtements, traitement des articles et relations clientèles rythment les cours pratiques occupant 21 heures par semaine.
La classe constituée de quatre élèves permet de « parler librement et de faire régner une ambiance conviviale », explique Déborah, élève en première année en métier du pressing. Cette formation en alternance dure deux ans et « prépare au monde du travail. En effet, on passe deux semaines sur trois en entreprise », complète Leslie, élève en deuxième année.
Le 19 juin dernier, le CFA a accueilli le concours national des métiers du pressing. Lors de celui-ci, Coralie Caillaud, ancienne élève du Roc, a remporté la médaille d'or ! Les participants ont rencontré Pascale Allaert, meilleur ouvrier de France. « La participation à ce concours se fait volontairement. C'est très enrichissant », explique Carole Laidet, professeur de pratique.
Le CAP pressing forme les jeunes à leur futur métier. Il demande du temps et de l'investissement : « Je ne me vois pas faire autre chose », conclut Leslie.
Laure AUBRET-MARTINEAU, première ESB.
Un départ en retraite bien mérité !
Germain Rousseau prend congé de ses fonctions après 36 ans de service au sein du lycée.
Il arrive au Roc en 1982 en tant que professeur d'économie et de gestion. Il y prend goût et participe au développement du lycée au niveau des sections commerciales puis de l'enseignement supérieur.
Une rencontre bouleversante
Autrefois tenu par les religieuses de Mormaison, le lycée voulait offrir un avenir aux jeunes filles. Soeur Simone, décédée récemment, marqua alors le jeune professeur ainsi que toute cette génération d'enseignants du Roc .
« Elle agissait pour le bien de tous », raconte Germain Rousseau. « Ainsi, elle me fit passer un concours pour devenir prof sans même que je sois réellement au courant », explique-t-il.
Isabelle Pépin le remplace
Germain Rousseau assure ses ultimes cours jusqu'à la période de Noël tout en formant sa remplaçante : Isabelle Pépin.
Heureux du travail accompli, il part en retraite en toute sérénité.
Emmy MACE, Charline MARTIN et Vanessa EDMEE, première L.
Une nouvelle directrice adjointe...
En septembre 2018, une nouvelle responsable a fait son arrivée au lycée Notre-Dame-du-Roc. Il s'agit d'Isabelle Pépin, nouvelle directrice adjointe, en charge du Campus.
Isabelle Pépin occupe le poste de directrice adjointe, responsable du Campus, le pôle d'enseignement supérieur du Roc, depuis septembre 2018.
Une nouvelle venue de l'Est
Avant son arrivée en Vendée, elle travaillait dans un établissement d'enseignement professionnel dans l’Est de la France, à Nancy, en tant que directrice adjointe.
Pourtant, ses études ne la poussaient pas vers un poste dans l’éducation. Elle a suivi une formation d’ingénieur en chimie, puis elle a assuré des cours au niveau post-bac.
« J’ai un parcours plutôt inhabituel. Normalement, les gens commencent par enseigner au lycée pour évoluer vers le post-bac ».
Des changements attendus
Aujourd'hui, Isabelle Pépin a plusieurs objectifs pour le Campus. L’un d’entre eux est de rassembler les formations initiales et les formations alternantes de l’enseignement supérieur dans un lieu commun.
« Le but final est de réduire le fossé entre ces deux formations ».
En conclusion, Isabelle Pépin est satisfaite d'avoir migré en Vendée, département qui, pour elle, offre un large éventail de possibilités.
Ermine TENAILLEAU, première S, Trinity PAILLUSSON et Sarah LAVIALLE, première L.
Les Herbiers vaincus mais héroïques !
Le 8 mai a eu lieu l’un des matchs les plus étonnants de l'année : celui de David contre Goliath, Les Herbiers-PSG ! Léa Liaigre, élève du Roc, était au Stade de France.
Malgré une différence de niveau, une ambiance magique règne ce soir-là. Les joueurs se montrent combatifs, déterminés à arracher la victoire. Mais revenons en arrière.
Un parcours incroyable
L'équipe des Herbiers a passé neuf tours pour accéder à cette grande finale. Les joueurs ont affronté des adversaires qui, à priori, leur étaient supérieurs : huitième de finale contre Auxerre, quart de finale contre Lens.
Déjà des exploits à savourer. Puis, la demi finale les oppose à Chambly. Cette victoire leur permet d’accéder au grand “Stade de France”. Un rêve pour chacun des joueurs et contre une équipe non moins mythique : le Paris Saint-Germain….
Une finale très honorable
Quelle tension et quelle grande joie ! Pendant le match, les joueurs des Herbiers ont montré de vraies qualités. Selon Léa Liaigre, élève du lycée (licenciée du club de foot des Herbiers et présente au Stade de France), "« eur passion et leur amour des supporters les a poussés à ne rien lâcher ».
Leur combativité sur le terrain leur a permis de réduire une grosse différence de niveau de jeu mais aussi du physique.
Un avenir plus sombre
Cette finale a aussi déclenché une grande ferveur et un engouement énorme.
Seule déception : suite à sa défaite lors de son dernier match en championnat, le club a été relégué en nationale 2. Selon Léa, « la finale a joué un rôle dans la relégation des joueurs des Herbiers, puisqu'ils étaient plus concentrés sur la finale que sur leur maintien ».
Mais, merci à eux de nous avoir procuré autant d’émotions.
Alizée BLAZEJEWSKI,
première STMGC.
Un beau palmarès sportif !
Les jeunes de la section cyclisme ont fait fort cet été :
- Antoine Devanne, vice-champion de France en contre-la-montre junior.
- Samuel Thibaud, 3ème du scratch au championnat du monde.
- Victor Billouin et Lilian Ledreux, vice-champions de France de poursuite olympique.
- Bryan Monnier, champion de France de vitesse individuel junior et par équipe !
- Antonin Corvaisier, champion de France de poursuite et course aux points junior.
- Damien Bodard, champion régional junior en cyclo-cross et sur route.
- Lucas Grolier, 1er du Week-end béarnais.
Laure AUBRET-MARTINEAU, première ESB.
Ils rêvent du Tour de France
Roc'Info s'est intéressé au Centre régional de formation.
Ce centre cycliste, qui partage ses activités entre les lycées du Roc et Saint-François-d'Assise, accueille 33 élèves pour cette 27ème promotion, encadrés par trois éducateurs, Andy, Xavier, et Corentin : « Avoir 16 ans est le minimum pour accéder au CREF, à cause de l'intensité et de la fréquence des entraînements », indiquent-ils. En effet, ces élèves pratiquent une activité tous les jours : « gainage, renfort musculaire, entraînement sur route ou sur piste ». La semaine est, donc, bien rythmée. « Comme les jeunes doivent allier sports et études », explique Andy, leur sélection se fait aussi à partir de leur dossier scolaire.
Le collectif avant tout
« Les jeunes s'entraînent chaque jour de manière collective. Des exercices supplémentaires sont mis en place en fonction de leur niveau », complète Corentin. Les cent kilomètres hebdomadaires permettent, donc, de souder le groupe.
Bien sûr, la réussite ne vient pas sans un travail continu. Depuis l’ouverture du centre, seul « 35 jeunes sont passés professionnels ». Mais, l'accomplissement humain prime avant tout : « Tout est organisé autour du jeune pour le mener au meilleur de lui-même », s'accordent à dire les formateurs. « Nous sommes continuellement au contact des jeunes. Ce travail est prenant mais très agréable », s'enthousiasment encore les éducateurs. Oubliés la casquette, le vélo en acier de Poulidor ou d'Anquetil, place aux capteurs de puissance, vélos en carbone et casques aérodynamiques !
Laure AUBRET-MARTINEAU, première ESB.
“Sans toit ni loi" d’Agnès Varda
Mona, le personnage principal du film d'Agnès Varda, est une sans abri, une SDF. Elle marche, erre, est accueillie sans but et sans savoir où elle va. Un jour, elle décède. Toutes les personnes qu'elle a rencontrées vont témoigner pour que le spectateur comprenne les circonstances de sa mort.
Ce film est une fiction qui prend la forme d’une enquête à travers 17 témoignages positifs ou négatifs sur ses rencontres. Ces témoignages nous montrent que cette personne veut être libre, d'où le titre “Sans toit ni loi”.
Un film sur l'errance
A travers les différentes scènes et les travellings latéraux, nous suivons le personnage dans son errance et sa déchéance.
Ce film témoigne des conditions de vie des sans abris et de leurs difficultés quotidiennes.
Cette production nous a touchées. Malgré l’aspect un peu plat de l'enquête et l’absence d’action, nous avons apprécié ce film.
Anaïs BUGEON,
première bac pro Commerce
et Zoé DUSSARDIER,
première STMG.
Recette d’automne
Lieu noir au beurre nantais, patates douces rôties et billes de panais sur sa purée.
Pour 4 personnes
1 kg de lieu noir en filet
Pour la sauce
3 échalotes
15 cl de vinaigre blanc
175 g de beurre
Poivre, sel
10 cl de Muscadet
30 g de crème
Pour l'accompagnement
1 botte de cresson
3 patates douces
Huile d'olive
800 g de panais
25 g de beurre
2 cuillères à café de sucre
Préchauffez le four à 180°C, partagez le lieu en 4 parts.
Réalisez la papillote pour accueillir la sauce et le filet de lieu noir. Enfournez 20 à 25 minutes à 180°C.
La sauce au beurre nantais
Faites suer les échalotes, ajoutez le vin blanc, le vinaigre et la crème, puis faites réduire l’ensemble.
Montez au beurre puis terminez de faire réduire.
La garniture de cubes de patates douces
Coupez les patates douces en petits cubes de 4 cm, les huiler puis enfournez-les à 180°C pendant 20 minutes.
Les billes de panais
Faites des petites billes de panais à l’aide d’une cuillère à pomme parisienne, puis mettez dans une casserole avec 2 cuillères à soupe de sucre, 25g de beurre et recouvrez d’eau à hauteur. Laissez sur feu doux jusqu’à ce que les billes soient brillantes. Réservez au chaud pour le dressage. Avec le reste de panais, réalisez une purée.
Le dressage
Servez le lieu noir au beurre nantais avec les cubes de patates douces rôties, les billes de panais, la purée et ajoutez quelques feuilles de cresson au dernier moment.
Les secondes CAP Cuisine.
Qui dit Face&Si, dit bénévoles !
Un festival attrayant et familial. L'envers de son décor ...
Humour et musique
Depuis 1997, le festival rayonne dans son domaine. Humour, musique et bénévoles s'assemblent pour vous voir sourire. En effet, plus de 600 volontaires se réunissent pour créer une ambiance familiale, conviviale et bon enfant.
Dès l'entrée jusqu'à la crêperie, en passant par le nettoyage ou la sécurité, les petites mains s'activent pour que chacun se sente à son aise lors de moments sympathiques à partager avec sa famille ou ses amis.
Des bénévoles enthousiastes
Chloé, bénévole à Face&Si depuis trois ans attend ce moment avec impatience chaque année : « J'adore la solidarité et l'entraide que les Mouilleronnais ont entre eux, lors de ce premier week-end de septembre ».
Elodie apprécie le feu d'artifice du samedi soir qui est, pour elle, le moment le plus sensationnel !
Julie SOULA, première L et Salomé MACQUIN, première ESB.
Mustang de Deniz Gamze Ergüven
Mustang, du réalisateur Debniz Gamze Ergüven, est un film où cinq jeunes filles turques passent de la liberté à la claustration pour devenir de bonnes épouses.
Un combat de femmes
Ce film est très émouvant, car, tout au long de l'histoire, elles se battent pour gagner leur liberté et échapper au mariage forcé avec des inconnus.
Le cheval comme symbole de liberté
Le titre “Mustang” fait référence à une espèce de chevaux sauvages à longue crinière, symbole de liberté. C’est le lien avec les cinq héroïnes qui ont, elles aussi, une longue chevelure et qui sont à la merci de leur famille.
Tout au long du film, elles vont se battre pour obtenir leur liberté.
Le début du film nous a moins plu, car les jeunes filles sont enfermées par leur entourage, mais, par la suite, elles réussissent, pour la plupart, à reprendre leur destin en main, ce qui devient intéressant.
Fanny DAHERON et
Eloïse AMIAND, seconde bac pro.