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Rencontrer un pro
Un responsable de Sodebo au lycée pour expliquer la démarche produit.

N° 25 - Janvier 2019 | www.lycee-ndduroc.com |
Roc et monde professionnel : des liens étroits
Numéro spécial : quelles relations le lycée entretient-il avec les entreprises ?
Stages, visites d'entreprises, interventions de professionnels, ...
Roc'Info a enquêté sur ce lien indispensable dans la formation des jeunes.
Le Roc, un lycée de qualité
Depuis maintenant 9 ans, le lycée Notre-Dame-du-Roc possède le label "Lycée des Métiers", un agrément attribué par le ministère de l'Education nationale.
Qu'est-ce que c'est ?
« Ce label permet de reconnaître la compétence et le savoir-faire du lycée pour former des professionnels de qualité dans les métiers de la gestion commerciale, financière et administrative », explique Pascale Bouthemy, responsable du lycée professionnel.
Comment l'obtient-on ?
Pour obtenir ce label, le lycée doit répondre à plusieurs critères. Pascale Bouthemy précise : « Dans cette filière professionnelle, il faut avoir une palette de formations qui permettent de démarrer un parcours pouvant aller du CAP à l'enseignement supérieur. Il faut également garantir la qualité de l'enseignement, un suivi de l'insertion professionnelle, une ouverture à l'international ».
Il faut ensuite déposer un dossier auprès du rectorat.
A quoi sert-il ?
Le label "Lycée des Métiers" permet de garantir une qualité et d'être reconnu par les entreprises.
C'est un véritable indicateur d'excellence pour les voies technologiques et professionnelles.
Chloé RIMBERT et
Manon HENNET-HUIBAN, première ESB,
Charline MARTIN, première L.
Des anciennes devenues de vraies pros !
Formation, parcours, évolution ... elles nous disent tout.
Les personnes que nous avons interviewées ont suivi leur formation au lycée Notre-Dame-du-Roc. Katia Rabaud a obtenu son bac général ES dans les années 90. Quant à Shyvann Grelier, elle a été reçue en bac professionnel Accueil en 2014.
Aujourd'hui, elles évoluent dans des domaines différents : l'une travaille comme assistante commerciale à France/Export dans le commerce aéronautique et l'autre est chef d'équipe.
Un lycée aux multiples formations
Le lycée du Roc est, avant tout, un lieu de rencontre : entre élèves aux formations très différentes, mais aussi avec les enseignants ainsi que l'équipe éducative : « La diversité des publics a fait la différence dans nos différents parcours de vie », affirme Katia Rabaud.
Cette hétérogénéité permet de mieux s'adapter aux situations professionnelles quotidiennes.
Mise en responsabilité
Les deux jeunes femmes s'accordent sur certains éléments essentiels acquis durant leur formation au lycée : « Mon bac pro m’a permis de découvrir le monde du travail, d’être autonome rapidement », insiste Shyvanne Grelier.
Il est vrai que le lycée prépare les élèves à se débrouiller par eux-mêmes.
Les stages, dans les filières professionnelles, favorisent cette insertion dans le monde du travail.
Une relation de confiance
De plus, Le Roc a valorisé leur entrée dans la vie active grâce à « un bon suivi élève », explique Shyvanne Grelier.
En effet, l'équipe éducative, les professeurs s'occupent activement du suivi des élèves et de leur accompagnement dans la vie professionnelle.
« Le Roc assure une réussite dans le milieu professionnel dès notre arrivée en nous donnant le goût du travail dès le début », conclut Katia Rabaud.
Julie SOULA et Vanessa EDMEE, première L.
Lycée-entreprises, des synergies
Un lycée, à quoi cela sert-il ? A acquérir des connaissances, des compétences, des codes pour une vie en société, à réfléchir à son avenir. Notre projet est bien que chaque élève, chaque étudiant, développe au mieux son potentiel et se prépare à une vie professionnelle choisie.
Et, pour cela, nous avons besoin d’être en phase avec le monde du travail, avec les entreprises pour bien comprendre leurs attentes et transmettre les bons messages pour une insertion réussie. Depuis la création du lycée Notre-Dame-du-Roc, nous avons des contacts étroits avec les professions sur lesquelles nos formations débouchent.
Si vous croisez un groupe d’adultes à l’amphithéâtre, ce sont, peut-être, des notaires en formation ou des responsables d’entreprises qui viennent constituer des jurys d’examens ou simuler des entretiens d’embauche. Nous avons, l’an dernier, travaillé avec 1 476 entreprises différentes, qui ont accueilli un stagiaire ou un apprenti. Un certain nombre d’entre elles nous aident également par le versement de la taxe d’apprentissage, à équiper nos formations de matériels performants.
Les relations ne portent pas uniquement sur les besoins des entreprises. Les échanges sur les évolutions du profil des étudiants, leurs attentes et leurs compétences sont aussi au centre des préoccupations. Les entreprises doivent également s’adapter aux générations X, Y, Z qui arrivent chez elles. Elles doivent apprendre à transmettre leur culture d’entreprise.
Le lycée et les entreprises sont, parfois, des mondes parallèles, mais ils se retrouvent bien sur un point : faire en sorte que les futures générations soient bien formées et bien accueillies dans le monde de l’entreprise.
Daniel ARNOU, directeur du lycée Notre-Dame-du-Roc.

Trois mois d'immersion en entreprise
Un enseignant vivant une expérience en dehors de sa classe, c'est possible ?
Il est possible pour des enseignants qui le souhaitent de travailler pendant trois mois dans une entreprise de leur choix. L'objectif est de mieux cerner ce qui attend les jeunes et de mieux se confronter à la réalité du monde de l'entreprise.
Anne-Geneviève Boursier, professeur en vente et communication et Lydie Richard, enseignante en FCIL (Formation continue d'intérêt local) dans les costumes et arts appliqués, en ont profité. Cette formation, selon les mots de Lydie Richard, « existe mais cela ne se sait pas beaucoup ».
De nouveaux univers
Anne-Geneviève Boursier a fait le choix de partir deux mois à l'Historial de la Vendée et un mois chez une fleuriste. Ceci lui a permis d'allier sa passion à son domaine de formation : la vente.
Influencée par sa collègue, Lydie Richard a organisé son immersion autour des vêtements, des costumes et des handicapés. Cette décision de partir en formation correspondait aussi à une remise en question professionnelle.
Trois mois pour rebondir
Pour Anne-Geneviève Boursier cette expérience était « fantastique ! ». Les deux enseignantes s'accordent : cette immersion est essentielle, surtout pour les professeurs qui vont former des jeunes sans connaître ce qu'est vraiment l'entreprise.
Pour Lydie Richard, le corps enseignant « oublie parfois ce qu'est le monde à côté ». C'est pourquoi, revenue de son immersion, elle réadapte ses cours et les réactualise.
Très bien accueillies l'une et l'autre, elles en ressortent plus sûres et motivées pour continuer leur métier d'enseignante.
Clarys GILIER
et Noëlie LEGENDRE,
première ESC.
Des profs venus du monde de l'entreprise
Certains enseignants nous racontent leur vie " d'avant".
Roc'Info a rencontré deux professeurs qui ont travaillé dans le monde de l'entreprise.
De la restauration au service financier
Florian Pers, professeur d'anglais, a d'abord exercé dans la restauration et le business international. Mais, il a aussi évolué dans l'événementiel, dans des salons automobiles et dans le secteur de la mode.
Quant à Catherine Bolteau, professeure de gestion en enseignement professionnel, elle a travaillé comme assistante de direction avant d'être adjointe au service financier à l'hôpital de La Roche-sur-Yon.
Un métier de rencontre
Florian Pers aime « par dessus tout transmettre un savoir ». Comme enseignant, Il retrouve un vrai contact avec les gens. Un autre avantage du métier est qu'aucun jour ne se ressemble.
Pour Catherine Bolteau, devenir enseignante lui a permis d'évoluer, de « progresser ». Elle apprécie le rythme moins soutenu que celui de l'entreprise.
Enseigner est synonyme de liberté et d'autonomie grâce aux choix pédagogiques.
Des élèves déconcertants
Mais ne rêvons pas ! Les deux enseignants s'accordent : le travail du prof n'est jamais fini. Les cours à préparer, les copies à corriger, les concertations...
De plus, « il faut faire preuve de diplomatie pour gérer certains élèves difficiles », remarque Florian Pers. Mais, « mes expériences professionnelles m'aident à comprendre et à m'adapter à leur psychologie ».
Catherine Bolteau exprime cette même difficulté : « le salarié sait toujours ce que l'entreprise lui demande. Par contre, il est souvent difficile de cerner les attentes des jeunes ».
De "jeunes" enseignants enthousiastes qui tirent profit de leur autre expérience professionnelle : un véritable atout pour leurs élèves.
Léa RIMBERT et
Alizée BLAZEJEWSKI,
première STC.
Taxe d'apprentissage, l'impôt nécessaire
500 entreprises versent la taxe d'apprentissage au lycée Notre-Dame-du-Roc.
Joël Brunet, responsable technique et financier, a la responsabilité de l'utilisation de la taxe d'apprentissage au lycée. Il a accepté de répondre aux questions de Roc'Info pour mieux comprendre la nécessité de cette contribution, car elle assure le bon fonctionnement matériel des formations professionnelles. Elle suppose un lien primordial avec les entreprises.
L'importance des relations
La taxe d'apprentissage est semblable à un impôt que les entreprises doivent régler à certains organismes afin de favoriser la formation initiale des jeunes. Joël Brunet explique, à propos des entreprises concernées, « qu'il y a peu de secteurs exonérés mis à part l'agriculture et le secteur scolaire ». Cette taxe est proportionnelle à la masse salariale de l'entreprise. Elle doit verser un certain montant, mais a la liberté de choisir à quels établissements elle donne cette somme.
Les jeunes du lycée, réalisant leurs stages contribuent par leur sérieux à orienter les chefs d'entreprises dans leurs choix d'établissement. De plus, des liens se créent entre chefs d'établissements et chefs d'entreprises. Ceci favorise donc le versement.
C'est pourquoi des temps d'échanges entre les deux entités sont organisés afin de mieux se connaître : des petits déjeuners suivis de la visite du lycée Notre-Dame-du-Roc ou l'envoi des voeux. Ce travail de communication est un travail d'équipe. Chacun en effectue une part : l'enseignant lors de la visite de stage, les enseignants coordinateurs qui gèrent les stages, les enseignants chargés des relations entreprises qui organisent les petits-déjeuners et visites d'entreprise, le service comptable, Amélie Rainteau et ses collègues, pour la partie administrative, courriers de collecte et remerciements, voeux, enregistrements des versements.
Des investissements nécessaires
L'apport financier des entreprises permet l'acquisition d'équipements indispensables à la formation. Par exemple, l'achat de fours en hôtellerie, de machines à coudre, de tissus pour la mode ou enfin de papier pour le tertiaire. L'installation de matériel informatique est aussi assuré grâce à la taxe.
Joël Brunet insiste particulièrement : « L'argent versé par les entreprises doit obligatoirement profiter aux élèves des lycées professionnel, technologique et le supérieur ». En effet, ce sont les futurs professionnels de toutes les entreprises.
Flore LEGOUPIL première L, Mathieu RABAUD et
Tom ROBICHON, première ESA.
Des secondes à la rencontre de l'entreprise
Le 13 novembre, les secondes PFEG (économie et gestion) sont allés visiter deux sociétés à Cholet afin de se familiariser avec le monde de l'entreprise.
Les élèves de seconde PFEG ''Principes fondamentaux de l'économie et de la gestion'' ont eu la chance, pour la plupart d'entre eux, de visiter des entreprises pour la première fois.
La journée s'est déroulée avec deux visites très différentes : la société des Brioches Pasquier et la Savonnerie Gonnord.
Des entreprises très différentes
Selon Anne-Laure Burgaud, enseignante et organisatrice de la sortie, « le but de cette visite était de pouvoir découvrir concrètement le fonctionnement et l'organisation de l'entreprise sur le terrain ». Ceci a, donc, permis aux élèves d'observer par eux-mêmes les différents services et les moyens de production. Elle ajoute : « Il est particulièrement important de montrer aux élèves deux types d'entreprises distinctes pour leur prouver la diversité des réalités sur le marché du travail ».
Une visite pour découvrir
Les élèves ont pu comparer deux types de production, voir les caractéristiques des différents métiers, les relations avec la clientèle et les fournisseurs, ou bien encore le cheminement des produits.
En effet, avec la visite de l'entreprise Pasquier, les élèves se sont immergés, découvrant l'équipement de l'entreprise mais aussi la production en direct (puisqu'ils étaient au coeur de la fabrication des brioches "Pitch") ainsi que le cheminement des matières premières jusqu'à la finition du produit. La visite de la savonnerie a eu un autre enjeu : celui de découvrir une production artisanale, avec peu de machines et peu de modes de production.
Anne-Laure Burgaud en conclut que le comparatif a été très enrichissant pour les élèves, puisque ceux-ci se sont montrés curieux et interrogateurs vis à vis des employés rencontrés durant la journée.
L'envers du décor
Cette visite a été appréciée par les élèves qui ont pu découvrir d'un autre oeil la fabrication d'un produit à différentes échelles.
Clément Saint Hubert, élève de seconde E, a trouvé la fabrication Pasquier « impressionnante avec sa production à la chaîne et ses moyens ».
Cela montre aussi l'envers du décor, la mise en place de la production, les étapes depuis la confection jusqu'à notre assiette. Les élèves ont aussi découvert la façon dont est gérée une entreprise, et cela leur a donné, pour certains, l'envie d'en créer une comme Clément.
Alizée BLAZEJEWSKI,
première STC
et Lisa BOSSOREIL, première L.
Les stages : une entrée chez les pros
Une expérience indispensable pour bien se préparer à la vie active.
u cours de leur formation, les jeunes réalisent de nombreux stages.
3è pro : trouver sa voie
Stéphanie Cormerais, référente des relations école-entreprises au lycée professionnel, explique l'enjeu de ces temps : « Les troisièmes pro découvrent, d'abord, les trois secteurs professionnels proposés par le lycée : hôtellerie/restauration, boulangerie/pâtisserie, métiers de la mode et du tertiaire ». Puis, ils réalisent trois stages d'une semaine. Les stages leur font découvrir un domaine d'activité, un métier. Cela leur permet de se confronter aux professionnels et au rythme du monde du travail. Indispensable pour poser des choix d'orientation.
Confirmation pour les BTS
Claudine Douillard, professeure en NDRC (Négociation et digitalisation de la relation client) présente ce BTS, « réformé en septembre dernier pour apporter la dimension digitale à la relation commerciale. Aujourd'hui, toutes les démarches sont associées à une prospection multicanale : newsletter, sms, géomarketing ». Les stages apportent du concret, une posture professionnelle, de la rigueur et, surtout, la mise en application des outils vus en cours : « C'est toujours un élément de motivation principal », ajoute-t-elle. L’équipe pédagogique aide les jeunes dans la recherche : CV, lettre de motivation et valorisation de leur savoir-faire.
Travailler pour l'entreprise
Sarah, étudiante en NDRC, a, ainsi, réalisé un stage aux Extincteurs nantais, à Vertou. Elle a découvert et pratiqué une nouvelle activité, le "teambuilding" : séminaires d'entreprise ayant pour but la cohésion d'équipe : « Les stages m'apportent de l'autonomie, de la rigueur et de la confiance en moi ».
Elle fait remarquer qu'« en stage, on ne travaille pas seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour les autres et pour le fonctionnement d'une entreprise, alors qu'à l'école, c'est plus individualiste ».
L'alternance : une "alliance"
Plus question de stage chez les alternants mais une "alliance" entre la formation théorique et la pratique en milieu professionnel. Ces derniers préparent un diplôme d’Etat. L'alternant signe un contrat de travail et possède un statut de salarié. Il perçoit une rémunération en fonction de son diplôme, de niveau IV et de son âge.
« Grâce à l'alternance, le jeune applique directement en entreprise ce qui est abordé en cours », explique Christelle Maindron, responsable pédagogique et administrative.
Elle souligne l'exigence de cette formation, car « concilier le travail en entreprise avec les cours peut s’avérer compliqué ». Au final, l'alternant acquiert une véritable expérience professionnelle, une fois le diplôme obtenu.
Léonie BOIVINEAU
et Léa LIAIGRE, première.
Sodebo : leçon de marketing au lycée
Un responsable de l'entreprise montacutaine a expliqué le parcours d'un produit.
Les terminales STMG (Sciences et technologies du management et de la gestion), qui suivent la spécialité Mercatique (traduction du terme « Marketing ») ont eu la chance de rencontrer Philippe Rondeau, directeur marketing de l’entreprise Sodebo.
« Cette intervention était très intéressante et constructive. Elle nous a permis d’en savoir plus sur le métier de directeur marketing et ses différentes missions », confie Tom, élève en terminale.
Un travail d'équipe
Pour proposer un produit qui corresponde aux besoins des consommateurs, le directeur marketing s’appuie sur une équipe de professionnels tels que le chef de produit qui gère les gammes de produits, le chargé de communication qui s'occupe de la promotion, le chargé d’études marketing qui analyse les attentes des consommateurs, mais aussi des sociologues et des statisticiens. « Pour intégrer notre service marketing, il faut aimer le travail d’équipe et avoir un esprit créatif », précise Philippe Rondeau.
« Toujours aller de l'avant »
Philippe Rondeau a profité de cette intervention pour présenter le nouveau produit de Sodebo : la PastaCook, afin d’illustrer certaines notions étudiées dans le programme de mercatique. Il a décrit l’ensemble de la démarche marketing mise en place avant la commercialisation d’un produit : l’analyse de marché, l’identification d’un besoin, la naissance du concept. Puis, dans un second temps, le développement du produit, la fixation de son prix et l’élaboration du plan de communication.
« Ce que j’ai pu retenir, c’est qu’il faut toujours aller de l’avant et ne pas se laisser décourager. Il y a toujours des solutions. Tout ne peut pas marcher directement. Il faut donc prendre son temps pour bien faire les choses », explique Emilie. Les élèves ont, en effet, découvert que le succès d’un produit n’est jamais garanti et nécessite parfois des réajustements avant de trouver la formule économiquement intéressante.
Un témoignage important, tant en terme de contenu qu’en terme d’orientation professionnelle.
Anne-Laure BURGAUD
et Magali GANDRILLON,
professeurs de Mercatique.
L'exposition des facettes du métier
Les terminales bac pro Mode ont réalisé une exposition sur des gestes professionnels.
Dans le cadre de l'accompagnement à l'orientation en terminale bac pro Mode, l'équipe d'enseignants, Catherine Marchal, Lydie Richard et Blandine Barré a proposé un projet singulier : une exposition mêlant projection dans l'avenir et démarche artistique.
Mettre en lumière un métier
L'exposition photographique avait pour but de mettre en valeur un aspect du métier exécuté par des professionnels. Durant leur stage, les élèves devaient observer les gestes des salariés. Puis, les stagiaires devaient se focaliser sur une posture. Les clichés, pris en très gros plan, montraient un seul mouvement. Cette exposition sera suivie d'autres étapes : elles permettront, aux jeunes de réfléchir à l'importance des gestes dans leur futur métier. Ceci sera réalisé au moyen d'un oral.
Une initiation à la photographie
Au préalable, Jean Gorvan, professeur en journalisme, a expliqué aux élèves les techniques pour prendre une belle photo : qualité du plan, du cadrage, de la mise en lumière... Un entraînement nécessaire pour obtenir des tirages de qualité.
Un résultat splendide
Au final, le spectateur se retrouve immergé dans de nombreux environnements comme le stylisme, la manucure, le tatouage ou encore la boulangerie. Chaque photo magnifie une des actions manuelles de ces métiers et les rend plus concrets. De quoi donner envie !
Léonie BOIVINEAU, première L et Léa LIAIGRE, première ESB.
L'Hackath'Yon, y'a qu'à participer !
La place de l'innovation au sein d'un lycée est importante. Des étudiants ont décidé d'y prendre part en relevant le défi de l'Hackath'yon.
L'Hackat'yon est un concours de développement informatique pour un futur rempli d'écologie renouvelable.
Certains jeunes du lycée Notre-Dame-du-Roc ont donc décidé de s'investir dans ce projet (BTS SIO, Services informatiques aux organisations). Ils avaient une semaine pour créer et développer leur projet.
Deux équipes du Roc
Au début du mois d'octobre, six étudiants du Roc, répartis en deux équipes, ont présenté leur projet dans un oral de trois minutes : « C'est très court », affirme William. Le jury était composé de plusieurs sponsors : Sydev, Enedis, Atlantic... L'équipe « 404 », en référence à l'erreur informatique, composée de Valentin Mornet, Théo Guillonet et William Ratelade a créé un logiciel de programmation pour calculer des données concernant la batterie, les recharges, et les distances des véhicules électriques.
Un premier prix pour une application sur les "gestes citoyens"
La seconde équipe, « Cod'line » avec Thomas Motrieux, Quentin Drappier et Bryan Montassier, a remporté le premier prix avec son application visant à développer des gestes éco-citoyens au quotidien. Chaque participant est reparti chez lui avec un chèque cadeau de 50 euros à la Fnac et des goodies, ainsi qu'un google home en plus pour les gagnants.
Une expérience à valoriser sur le CV
Pour Bryan, « c'est un honneur d'avoir participé ». Ceci les a obligés à se surpasser. Ils sont conscients que leur participation apporte un plus à leur CV. En plus des contacts pour leur avenir.
Jeanne BIRAUD, première ESA et Marie ARTAUD, première L.
Un grand oral pour une grande sortie
Quand une réforme du lycée mène à un bouleversement du bac.
Savoir s'exprimer dans un français correct est essentiel pour les études, pour la vie personnelle et professionnelle. Pour valider cette compétence, la réforme du bac comprend un grand oral de 30 minutes. Préparé en terminale, il comptera pour 30 % de la note finale.
Un oral pour évaluer
Ce grand oral consiste en la présentation d'un projet pluridisciplinaire choisi par l'élève, devant un jury de trois personnes. Celui-ci sera composé d'un enseignant du lycée, un enseignant d'un lycée extérieur et un non-enseignant, par exemple un universitaire ou un membre de l'équipe pédagogique. Le but est de travailler un sujet et de répondre à trois exigences : s’informer, coopérer et communiquer, ce qui ressemble fortement aux TPE (travaux personnels encadrés).
A la fin de l'oral, un échange, à partir du projet, permettra d’évaluer la capacité de l’élève à analyser en mobilisant des connaissances. Celles-ci seront acquises au cours de sa scolarité et de recherches sur le projet, notamment scientifiques et historiques. Parce que l'aisance à l'oral constitue un marqueur social, il convient justement d'offrir à tous les élèves l'acquisition de cette compétence.
L'utilité de l'oral
Cette épreuve peut donc permettre aux élèves une amélioration de leur niveau d'éloquence afin de se préparer aux oraux d'entrée à des écoles supérieures ou pour des entretiens d'embauche.
Noëlie Legendre, élève de première ESC, pense que « c'est bien pour ceux qui sont bons à l'oral et que ça oblige les autres à s'entraîner ». Vanessa Edmée, élève de première L, estime que « c'est une bonne chose, si on peut le préparer, mais que le coef. est trop important ».
Alban LOGEAIS, première SB
et Clarys GILIER, première ESC.
Réforme du lycée, quels changements ?
Le responsable du lycée général nous éclaire sur ces bouleversements.
Stéphane Oiry répond aux questions que se posent les jeunes et leurs familles pour la prochaine rentrée.
Des enseignements de spécialité à choisir
Les véritables changements concerneront les niveaux première et terminale et, bien entendu, le baccalauréat. En effet, mis à part le choix des spécialités en fin de seconde, les modifications porteront sur le cycle terminal. Le tronc commun serait peu modifié.
La nouveauté se situerait dans les 12 enseignements de spécialités choisis parmi "numérique et sciences informatiques", "géopolitique et sciences politiques", "humanités, littérature et philosophie", par exemple. Les élèves de première choisiraient trois enseignements pour n’en conserver que deux en terminale.
Le contrôle continu
Selon Stéphane Oiry, cette réforme s'avère positive : « Les élèves seront évalués en continu, cela favorisera la régularité du travail ». Les changements permettront de mieux prendre en compte les goûts des élèves. Les 12 enseignements seront tous accessibles dans les lycées privés de Vendée. Ainsi, certains cours pourraient être mis en commun par le biais de vidéos disponibles sur une plateforme numérique commune à tous les lycées du département.
Un grand oral
Le épreuves du bac consisteront en un unique grand oral et des épreuves écrites sur les enseignements de spécialités, sans oublier les épreuves anticipées de français. Le reste des matières serait évalué en continu mais également lors de "partiels" au nombre de trois sur les 2 ans : « La seule difficulté va sûrement être l'organisation des emplois du temps », explique en souriant, M.Oiry.
Quant au lycée professionnel, on parle d'un "chef-d'oeuvre", que les élèves devront préparer tout au long de la première et de la terminale et qu'ils présenteront au baccalauréat : « Le point positif réside dans les 22 semaines de stage conservées en filière professionnelle ». D'après Pascale Bouthémy, responsable du lycée professionnel, les élèves auraient également le moyen de choisir entre le scolaire et l'alternance.
Grâce à tous ces changements, le bac redeviendra peut-être un diplôme significatif pour l'avenir et pour les jeunes.Ermine TENAILLEAU,
première SA
et Trinity PAILLUSSON,
première L.
Pérou : péripéties et pérégrinations
Un groupe d'élèves de Notre-Dame-du-Roc est allé au Pérou du 15 octobre au 4 novembre. Voyage riche en émotions. Récit de Noëlie et Charline.
Une première nuit...à Nantes
« Après un lever matinal, nous étions impatients ainsi que les 22 autres élèves, de partir. Etrange, l'attente se fait très longue à l'aéroport de Nantes. L'hôtesse de l'air nous annonce que la capacité de l'avion a été réduite ! C'est la douche froide. Pas de départ pour le jour prévu. Après une journée entière dans l'aéroport, nous avons logé dans un hôtel 4 étoiles. Chacun a profité de la piscine intérieure, du spa, de la salle de sport, de repas excellents. Mais Lima est encore loin...
Un aller interminable
Le lendemain, le groupe est séparé en deux. Les rebondissements rocambolesques se poursuivront. Le voyage aller aura duré trois jours ! Un demi-groupe, reparti pour Paris, dormira encore une nuit à Madrid. Quant à l'autre, bien arrivé dans la capitale espagnole, il se voit refuser l'enregistrement pour le vol de Lima. Mais, nous étions décidés à prendre ce fichu avion. Il faudra trois allers-retours entre les terminaux et des courses-poursuites dans les couloirs pour monter avec soulagement dans le vol long-courrier.
Un accueil inoubliable
Après cette odyssée, nous avons, enfin, rencontré nos familles en leur racontant avec amusement notre périple. Tout était presque oublié. L'échange se déroule formidablement : cours au lycée, sorties en famille et fêtes avec les correspondants péruviens. L'accueil se révèle très chaleureux.
Une merveille mystérieuse
Mais, une semaine plus tard, nouvelle déconvenue : en effet, nous visitons le Machu Picchu sous une pluie battante ! La septième merveille est cachée par le brouillard opaque. Mais, José, le guide, saura nous faire apprécier tous les mystères de ce site inca du XVIè siècle : c'était autrefois une cité sacrée dont la fonction principale était religieuse. Beaucoup d'émotions ressenties malgré la météo.
Accepter l'imprévisible
Nous sommes revenus avec des étoiles pleins les yeux, heureux d'avoir pu participer à cet échange qui nous a beaucoup appris. Nous avons pu améliorer notre maîtrise de la langue espagnole, partager des moments forts avec les Péruviens et découvrir de nouvelles coutumes.
Nous avons surtout appris que l'aventure, les aléas faisaient aussi partie du voyage. Nous sommes prêts à recommencer et à accueillir les Péruviens en janvier 2019 ! »
Noëlie LEGENDRE, première ESC et Charline MARTIN, première L.
Des Australiens en visite au Roc !
Cette année, les élèves de l'option euro-maths participent à un échange avec la plus grande île du monde !
Le 2 octobre, les étudiants du lycée, suivant le cours euro-maths, ont accueilli leurs correspondants australiens pendant une dizaine de jours.
Ces derniers viennent du lycée Sacred Heart College, situé au nord de Melbourne. Ils ont séjourné une semaine à Paris avant d'arriver à La Roche-sur-Yon. Tout en partageant le quotidien des Français, ils ont découvert le patrimoine régional comme le château des Ducs de Bretagne ou le Puy du Fou.
Des rencontres inoubliables
Il y a, tout de suite, eu une bonne entente entre les Français et les Australiens, ce qui leur a permis de partager des moments forts pendant toute la durée du séjour.
L'accueil d'un correspondant demande du temps, de l'énergie et de l'organisation mais reste « une expérience très enrichissante qui laisse de beaux souvenirs », selon Amélie, en première SB. Sa camarade, Léa, confirme : « Cet échange nous a permis de faire plein de belles rencontres, si bien que le temps passé en leur compagnie nous a paru trop court. » En effet, certains « regrettent de ne pas avoir fait assez d'activités avec leur correspondant », précise Maëlle.
Un échange avantageux
Pour les élèves, cet échange a été très bénéfique. « Notre relation avec les Australiens nous a permis une grande ouverture d'esprit avec la découverte d'une nouvelle culture », explique Amélie.
Jade complète : « On a vraiment réussi à améliorer notre anglais et à nous sociabiliser davantage ».
Direction l'Australie
Du 16 février au 6 mars 2019, ce sera au tour des Français de visiter le continent australien.
D'après Maëline, « si vous avez la possibilité de faire ce voyage, n'hésitez pas, car c'est quelque chose d'unique à faire dans sa vie. Participer à l'échange apporte beaucoup de choses, c'est une véritable opportunité à saisir ! »
Manon HENNET-HUIBAN
et Chloé RIMBERT, première SB.
Petits poèmes d'hiver
Réalisés au lycée un jour de neige.
Étrangeté des espaces, vides de silence
Émerveillement de l’enfance retrouvée,
La météo nous ouvre un autre espace-temps !
Communauté réduite, la ville devient village
Richesse d’un contact différent,
La météo nous ouvre à l’autre !
Anne G.
Le ciel dépose son tapis blanc
Au réveil, ouvrir les yeux tels des enfants
Découvrir notre lycée, ses bâtiments
Vide de professeurs et d’étudiants.
Se sentir libre, se sentir vivant
Faire les quatre-cents-coups sans les surveillants
Ne plus travailler et voir s’étirer enfin le temps !
Léa R.
Assolidaire : 24-30 avril
Mettons en avant notre union en faisant chacun un don
L'Assolidaire fera son retour en avril 2019.
Son objectif : présenter les actions de solidarité et de citoyenneté mises en place au sein du lycée et récolter des dons au profit de différentes associations. Les ventes de viennoiseries seront l’une des actions de financement.
La course solidaire aura lieu le mardi 30 avril entre 10 h 30 et 16 h 30 et clôturera la semaine d’actions avec, entre autres, des expositions, des concerts, un atelier Zumba, etc.’
L'idée des 2 défis sera reprise : générosité et sportif pour l’ensemble des classes du lycée.
Laurence COUSSEAU, animatrice culturelle, et Myriam THIBAULT, professeur-documentaliste.
La Mijec : pour s'en sortir !
Quand la scolarité est une difficulté à surmonter, la MIJEC peut trouver une solution.
La Mission d'insertion de l'enseignement catholique (MIJEC) est pilotée par l'enseignement catholique départemental. Les jeunes, qui se retrouvent en décrochage scolaire, vivent une perte de motivation dans leur filière ou encore des difficultés d'orientation professionnelle. Ils peuvent consulter cette forme de soutien.
Comment fonctionne-t-elle ?
Tout d'abord, le jeune est accueilli et écouté. Il est possible de retracer le parcours scolaire du jeune. Puis, de revoir ses centres d'intérêts. Enfin, ce dispositif propose des stages d'immersion dans différentes entreprises, afin de le réorienter ou de l'aider à y voir plus clair : « Il y a quelques années, une jeune en terminale bac pro Mode ne se sentait plus à l'aise dans sa filière. Elle a donc rencontré la MIJEC et, de fil en aiguille, elle a fait des stages et a véritablement trouvé sa voie en boulangerie », explique Guillaume Renaud, référent MIJEC.
Le plan B de la MIJEC
Si la MIJEC ne fonctionne pas, il est toujours possible de trouver des relais. Ainsi, les services civiques, Pôle emploi qui s'adressent aux jeunes de 16 à 25 ans ou encore de simples accompagnements, vont "outiller" le jeune. Ces services vont offrir des contacts pour effectuer des stages ou des insertions en entreprises.
Qui sont les référents ?
La plupart des établissements du second degré possèdent un réfèrent MIJEC. Leur rôle est de suivre le parcours des jeunes qui quittent le lycée sans diplôme, de veiller sur les élèves potentiellement décrocheurs ou encore d'aider les jeunes à se réintégrer dans une filière...
Et à Notre-Dame-du-Roc ?
Le réfèrent du lycée est Guillaume Renaud. Il travaille en lien avec Jean Piveteau, le chargé de mission MIJEC 85. L'année dernière, dix jeunes ont été pris en charge, contre quatre cette année...
Sarah LAVIALLE première L et
Salomé MACQUIN, première ESB.
Soirée vendéenne avec les bac pro
Dans le cadre des Internationaux de tennis, les terminales bac pro ont organisé et réalisé un repas au salon VIP du Vendéspace.
Lors des Internationaux de tennis au Vendéespace, du 5 au 11 novembre dernier, le lycée Notre-Dame-du-Roc a participé à l’organisation et à la gestion du salon VIP.
Pour la soirée du jeudi soir, les terminales bac pro en boulangerie-pâtisserie, cuisine et restauration ont proposé une soirée gustative sur le thème de la Vendée.
Coller au thème du tennis
Les élèves ont, pendant trois semaines, confectionné entièrement le menu du repas.
Celui-ci était composé essentiellement d’amuse-bouches, ce repas banquet se dégustant debout.
Leur volonté était aussi de coller au thème du tennis pour créer des mets originaux.
Ils ont été accompagnés dans leurs réalisations par les artisans de l’Arbre à Sucre, Loic Genestes et Eric Masfrand, tous deux anciens élèves du Roc, apportant conseils et savoir-faire.
Les terminales bac pro Boulangerie-pâtisserie ont ainsi proposé lors de la soirée "une polonaise" revisitée pour l'occasion, composée de brioche vendéenne, de crème diplomate, de meringue et de pommes vendéennes.
Promouvoir le Roc
L’objectif de cette soirée était de promouvoir les jeunes du Roc auprès des entreprises venues assister aux matchs et de faire valoir leurs compétences.
Tâche accomplie puisque les lycéens ont assuré 300 couverts dans leur soirée !
Ermine TENAILLEAU,
première SA et
Trinity PAILLUSSON, première L.
Le Roc a la fibre tennistique !
Des BTS Hôtellerie ont réalisé un service au bar VIP lors des Internationaux de tennis
Du 5 au 11 novembre, les étudiants en première année de Management en Hôtellerie-restauration (MHR), ont assuré le service au salon VIP des ITV.
« Nous étions répartis sur plusieurs postes au coin VIP, majoritairement composé de chefs d'entreprise et de partenaires du tournoi », confie Guillaume Chambon, élève en première MHR.
Savoir-faire
Le bureau directeur du tournoi a fait appel à ces étudiants. Ils « étaient bénévoles », explique Fabrice Gaudin, professeur en métier de la Salle et de l'hôtellerie.
La présence du lycée à ce challenge, devenu incontournable dans le circuit ATP, a permis aux étudiants d'exprimer leur savoir-faire et de faire valoir l'enseignement prestigieux de leur BTS.
Créer son réseau professionnel
« L'apport au niveau professionnel et personnel a été différent pour chacun d'entre nous », complète Guillaume. En effet, selon Mathieu Groisard, enseignant en BTS,« cet événement est, avant tout, l'occasion pour les jeunes de créer leur réseau ».
Côtoyer les chefs d'entreprise ou sponsors permet de se préparer au monde de l'entreprise. « La formation nous apprend les bases du management dans le secteur café, hôtel, restaurant », explique Guillaume. Les étudiants sont les futurs cadres de demain. La formation va amener les étudiants vers des postes de responsables, managers, directeurs,...
Un bilan positif
Cet événement, qui rentre dans le cadre des projets annuels du BTS MHR, a permis à ces élèves de s'intégrer à une équipe non-professionnelle, d'effectuer une prestation différente et d'utiliser leur savoir-faire : « Pour ceux qui n'y avaient pas participé l'an dernier, cette expérience a été jugée positive au niveau professionnel », commente Guillaume.
Les étudiants se sont illustrés et ont su montrer leur professionnalisme tout comme le vainqueur de cette sixième édition, Ellias Ymer, double tenant du titre.
Laure AUBRET-MARTINEAU, première ESB.
Recette d’hiver
Les terminales CAP Cuisine proposent une recette d'hiver : une pintade accompagnée d’une sauce aux mûres et de sa purée de châtaignes.
Pour 4 personnes
Ingrédients : 1 pintade • 30 gr de beurre • 1 branche de thym • 1 feuille de laurier • 1 gousse d’ail• sel• poivre
Pour la sauce
• 60 cl de fond de gibier • 150 gr de mûres • 30 gr de sucre semoule • 2 cuillères à soupe de vinaigre de vin rouge • 1 zeste d’orange • 5 cl de vin de Banyuls • 1 demi bâton de cannelle • 60 gr de beurre froid coupé en dés • Assaisonnement (sel/poivre).
Pour l’accompagnement
• 1 kg de châtaignes • 1 litre de lait • 175 gr de beurre • une pincée de sel
Préchauffez le four à 200 °C.
Farcissez la pintade de la branche de thym, du laurier et de la gousse d'ail.
Tartinez-la de beurre.
Salez et poivrez.
Mettez la pintade dans un plat allant au four.
Enfournez 45 min en ajoutant un peu d'eau en cours de cuisson et en arrosant la pintade.
La garniture
Incisez les châtaignes et faites-les cuire dans l’eau bouillante pendant 10 min.
Retirez les deux peaux des châtaignes.
Faites-les cuire dans 1 litre de lait légèrement salé pendant environ 45 min.
Quand les châtaignes sont tendres, égouttez-les dans une passoire au-dessus d’une terrine.
Passez au chinois en mouillant avec un peu de lait.
Assaisonnez et réchauffez à feu vif en remuant. Hors du feu, incorporez le beurre.
La sauce aux mûres
Dans une casserole, faites chauffer les mûres et le sucre sur feu doux en remuant jusqu’à ce que les mûres soient en purée. Hors du feu, ajoutez le vinaigre, remuez, puis ajoutez le fond de gibier.
Ajoutez le zeste d’orange, la cannelle, puis portez à ébullition.
Faites cuire à feu doux pendant 25 min en écumant aussi souvent que vous pouvez.
Ajoutez le vin, faites cuire pendant 5 min puis passez au chinois.
Incorporez progressivement le beurre en remuant à l’aide d’un fouet.
Les terminales CAP Cuisine.
Bohemian Rhapsody
Le biopic sur Queen et Freddie Mercury est un gros coup de coeur pour l'équipe de Roc'Info. On vous explique pourquoi.
Le film Bohemian Rhapsody retrace le destin fulgurant d'un des plus grands groupes de rock anglais, Queen, particulièrement la vie de son chanteur emblématique, Freddie Mercury.
Nous découvrons ainsi comment le groupe s'est formé en 1970 d'abord avec Freddie Mercury, Brian May et Roger Taylor, rejoints l'année suivante par John Deacon.
Ce film raconte comment ce groupe a créé ses plus grandes chansons comme par exemple "We will rock you" et la chanson éponyme du film Bohemian rhapsody mais, plus particulièrement, la participation de Queen au concert du Live Air.
Malgré quelques erreurs, ce biopic est enchanteur de par l'étonnant acteur jouant Freddie Mercury, Rami Malek, qui reproduit à merveille les attitudes et expressions du leader de Queen.
Ce chef d'oeuvre a reçu le Golden Globe du meilleur film dramatique et Rami Malek celui du meilleur acteur ce qui est de bonne augure pour la cérémonie des Oscars.
Alors que "the show must go on !"
Léa RIMBERT, première STC.
"Le Grand Bain" de Gilles Lellouche
C'est dans leur piscine municipale que huit quadragénaires malmenés par la vie ( dépression, échec professionnel ... ) vont s'entraîner sous la mince autorité de Delphine, ancienne championne de natation synchronisée. Se sentant enfin utiles, ils vont mettre toute leur énergie dans ce sport pourtant attribué aux femmes. Ce choix ne fera pas l'approbation de tout le monde, mais cela leur permettra de trouver un but à leur existence.
La piscine : un lieu de renaissance
Le bassin devient pour nos huit héros un espace de reconstruction où ils pourront s'affirmer, se réinventer et se dépasser sous le commandement de deux coachs incarnées par Virginie Efira et Leïla Bekhti, brillantes dans leur prestation.
Ce film, au-delà d'une comédie rocambolesque, transmet un message de fraternité tout en rejetant l'idéal de virilité auquel tout homme devrait se soumettre.
Cette production nous a beaucoup plu tant par le jeu des acteurs que par la pensée véhiculée : "Accepte la femme en toi" !
Manon HENNET-HUIBAN et
Chloé RIMBERT, première ESB.