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N° 26 - Avril 2019 - Spécial Europe | www.lycee-ndduroc.com |
Avec "EuRoc", unis dans la diversité
Le Roc aime l'Europe
Daniel Arnou, directeur du lycée Notre-Dame-du-Roc, s'explique sur les projets que le lycée entretient avec l'Europe.
Roc et l'Europe
Depuis plus de 10 ans, de nombreux échanges sont mis en place entre le lycée, l'Europe et même le monde entier. Le but de ces voyages est d'offrir une ouverture internationale à tous les élèves du Roc.
Celui-ci compte 25 partenaires mondiaux, dont des pays européens comme la Finlande, la Hongrie, la Belgique, l'Espagne, l'Italie, l'Irlande, le Pays de Galles.
Les langues utilisées dans ces échanges sont celles enseignées au lycée. Mais, il n'est pas obligatoire d'être en Grande Bretagne pour parler anglais. C'est aussi la langue de l'échange avec la Hongrie ou la Finlande.
Des liens durables
Daniel Arnou explique qu'il souhaite que « les relations humaines passent avant tout, pour des échanges qui durent dans le temps ». Selon lui, partir à l'étranger doit permettre aux jeunes de partager des cultures, mais également d'apprendre une nouvelle langue et de découvrir le monde. Découvrir l'étranger est important pour soi-même et aussi pour avoir des compétences utilisables, ensuite, dans le monde professionnel.
Découvrir la différence
Les nombreux voyages organisés servent aussi à rappeler aux lycéens qu'il est important de « voir autre chose que son milieu habituel, de ne pas avoir peur de l'autre et des modes de vie pouvant parfois différer du nôtre ».
S'enrichir par l'autre
Outre l'important bagage linguistique que cela procure, les élèves sont confrontés à une expérience humaine extraordinaire. De plus, il n'est pas rare de voir des élèves du lycée professionnel tertiaire ou hôtelier partir en stage dans une entreprise partenaire étrangère pendant plusieurs semaines.
La barrière de la langue peut être surmontée et l'expérience prend alors une autre dimension.
Charline MARTIN, première L, Chloé RIMBERT et Manon HENNET-HUIBAN, première SB.
Nos partenaires européens

Ce qu'ils en pensent
Céline Pipet, 44 ans, secrétaire au Campus du lycée.
Vos mots sur l'Europe :
« Dans le cadre professionnel : Erasmus ! Car je travaille avec les étudiants qui partent en stage ».
Ce que l'UE fait pour vous :
« Beaucoup pour mes enfants, notamment par l'aide financière. L'Europe a pris en charge le billet d'avion quand ma fille est partie en Erasmus au Pays de Galles ».
Votre Europe idéale ?
« Prendre ce qui est bien dans chaque pays. Normaliser les fonctionnements comme les contrats de travail pour encore faciliter les échanges, les installations ».
L'Europe à la croisée des mots
Horizontalement
2- Ils sont 79 à représenter la France au Parlement européen.
5- Créateur de l'hymne européen "Ode à la Joie".
7- Dernier pays entré dans l'Union européenne en 2013.
8- Programme européen permettant aux étudiants de partir dans une université européenne.
9- Notre "Vieux Continent".
12- Communauté créée en 1957 par la signature du Traité de Rome.
13- Ville où se trouve le Parlement européen.
15- Dernier pays ayant intégré la zone euro.
16- Dernier mot de la devise de l'UE : "Unis dans la ...".
Verticalement
1- Un des pères fondateurs de la construction européenne.
3- Traité qui crée l'UE en 1992.
4- Capitale de la Lettonie.
6- Surnom donné à la sortie du Royaume-Uni de l'UE.
10- Prix Nobel reçu en 2012 par l'UE.
11- Président du Conseil européen.
14- Accord permettant la libre circulation des personnes en Europe depuis 1995.
Réponses : page 4
Julie SOULA, première L.
L'Union européenne, qu'en pensez-vous ?
EurRoc est parti à la rencontre de jeunes du lycée afin de mieux connaître leur point de vue sur l'Union européenne.
Quels sentiments vous inspire l'Union européenne ?
Pour de nombreux jeunes, dont Ugo Baty en bac pro Cuisine, l'Union européenne est symbole de « solidarité ».
Clément Bourseguin, étudiant en BTS SIO (Services informatiques aux organisations), confie : « L'UE, c'est avant tout la liberté de circulation et l'échange de valeurs humaines et matérielles ».
Quels pays de l'Union européenne vous attirent ?
Italie, Espagne, Portugal, Irlande, Royaume-Uni sont de nombreux exemples de pays de l'Union européenne que les jeunes apprécient.
Ainsi, leur culture, leur patrimoine, leurs spécialités culinaires plaisent beaucoup. Selon Noémie Retailleau, élève de première L : « J'ai visité l'Italie et ça m'a beaucoup plu ! C'était aussi très facile de payer, puisque la monnaie est aussi l'euro ».
Vous sentez-vous citoyen européen ?
Certains jeunes ne s'identifient pas comme citoyens européens mais en reconnaissent les avantages.
« Je me sens davantage citoyenne française, mais l'espace Schengen m'est très appréciable ! », affirme Alice Thielin, en seconde I. Andréa Siret en bac pro Service partage cet avis : « Être citoyenne européenne ne représente pas énormément pour moi, mais par le biais de ma formation, j'aimerais rencontrer des jeunes, suivant les mêmes études à l'étranger ».
D'autres se sentent davantage citoyens européens, comme Tom Robichon en première ESA : « La France fait partie de l'UE depuis longtemps, c'est très important pour moi ».
Trinity PAILLUSSON et
Flore LEGOUPIL, première L.
Une grande voix de l'Europe
« Nous ne coalisons pas des États, nous unissons des hommes ».
Jean Monnet, 1952.
Philippe Froelicher, 48 ans, agent d'entretien au lycée.
Vos mots sur l'Europe :
« L'Union, l'idée de rassemblement, de populations soudées ».
Ce que l'UE fait pour vous :
« Voyager plus facilement grâce à l'euro ! » .
Votre Europe idéale :
« Rendre les peuples plus solidaires entre eux ».
Réponses au test page 3
Horizontalement
2. Députés. 5. Beethoven. 7. Croatie. 8. Erasmus. 9. Europe. 12. CEE. 13. Strasbourg. 15. Lituanie. 16. Diversité.
Verticalement
1. Schuman. 3. Maastricht. 4. Riga. 6. Brexit. 10. Paix. 11. Tusk. 14. Schengen.
Bouger en Europe...
Tous nos conseils pour étudier ou partir au pair sur le Vieux Continent.
Selon notre sondage effectué dans plusieurs classes du lycée, environ 50 % des jeunes souhaitent partir étudier à l'étranger. Et ils choisiraient l'Europe ! C'est une destination facile d'accès et qui permet d'obtenir des diplômes européens valables sur tout le territoire. Encore faut-il avoir toutes les cartes en main pour partir sereinement.
Partir étudier en Europe
D'abord, il est important de bien mûrir son projet, au moins un an à l'avance. La meilleure situation est celle du jeune bac+3, car il existe, alors, de nombreuses correspondances entre nos diplômes français et européens. Un autre facteur est celui de la langue dans laquelle vous souhaitez vous améliorer. Avoir étudié à l'étranger sera un avantage linguistique non négligeable sur votre CV. Il vous faut également vous renseigner sur le coût de la vie et des études dans les différents pays.
Pour faciliter les démarches et permettre à tous de profiter d'une expérience enrichissante, l'Europe propose une bourse Erasmus +, qui varie en fonction des pays.
Pour finir, il est souvent plus facile de partir dans les établissements partenaires de votre lycée.
Une expérience au pair
Partir au pair en Europe : une autre manière de découvrir un pays et une langue, tout en gagnant un peu d'argent. Le travail consiste en une garde d'enfants. Les conditions sont d'être agé(e) de 18 à 30 ans (17 ans avec autorisation parentale) et d'avoir un peu d'expérience avec les enfant(s).
La durée peut aller de trois mois (l'été) à un an et il est possible d'étudier en même temps dans le pays. Vous devez effectuer environ trente heures par semaine. Le salaire varie de 250 à 400 euros par mois. Une carte d'identité ou un passeport suffisent, en général.
Enfin, il est conseillé de s'adresser à des organismes spécialisés qui prennent en charge les démarches auprès de la famille d'accueil. Rappelons que les principaux pays à accueillir au pair sont l'Angleterre, l'Irlande, l'Espagne et l'Allemagne.
Ermine TENAILLEAU, première SA, Tom ROBICHON et
Mathieu RABAUD, première ESA.
Stage en Europe : pourquoi pas vous ?
Pour valoriser son parcours scolaire : Erasmus +
Vous souhaitez partir à l'étranger ? Développer votre savoir-faire ? Découvrez Erasmus +. Ce programme européen facilite votre mobilité et vous ouvre des possibilités.
Irlande, Pays de Galles, Belgique, Espagne, Luxembourg, Pays-bas,... les destinations sont multiples. En première ou terminale Hôtellerie, Tertiaire ou Mode, découvrez l'Europass. Ce passeport européen valide vos compétences acquises sur un mois en entreprise. Qu'elles soient digitales, linguistiques, organisationnelles, elles enrichissent votre cursus.
Tout s'organise pour vous dans l'ombre : « Réservation des transports, gestion du voyage, on s'occupe de tout », confirme Liliane Cousseau, coordinatrice du programme. Pour que votre séjour se déroule sans anicroche, Fabrice Baranger et Liliane Cousseau gèrent les dossiers administratifs , développent les partenariats et coordonnent votre voyage. « Tous les deux ans, nous reconstituons des dossiers pour obtenir de nouvelles subventions », précise Liliane Cousseau, et ce, pour un voyage à moindre coût.
Au delà du stage, Erasmus + est l'occasion unique de développer votre capacité d'adaptation, votre maturité et d'étoffer votre CV. Alors, n'hésitez plus et partez à l'étranger, mobilité oblige !
Laure AUBRET-MARTINEAU, première ESB.
Florence Gauducheau, 47 ans, secrétaire de direction et Angéline Crépeau, 37 ans, éducatrice au lycée, dans l'ordre.
Vos mots sur l'Europe :
« Le voyage, dont certains pays à découvrir comme la Croatie » .
« Communauté, vivre ensemble ».
Ce que l'UE fait pour vous :
« L'Europe facilite les échanges, grâce à l'euro. On peut aussi travailler dans d'autres pays. Plus de douanes ».
« Elle symbolise le multiculturalisme ».
Votre Europe idéale :
« C'est déjà pas trop mal pour le tourisme ».
« Une Europe plus sociale et une unité plus forte ».
Les normes et l'Europe
En février dernier, François-Xavier Bellamy, candidat aux élections européennes exprimait son désaccord face aux « normes sur la taille des étiquettes de soutien-gorge, ou la taille des concombres ». Mais, très vite, cette affirmation a été contestée. Non ! Ces normes n'existent pas !
Roc'info est donc parti à la chasse aux normes européennes sur les bâtiments et les cuisines du Roc. Mais, résultat : normes où êtes vous ?
« La France est très en avance sur l'Europe », affirme Joël Brunet responsable administratif, financier et technique du Roc. Ainsi, une grande partie des normes concernant le Roc sont, avant tout, françaises et non européennes. « Les financements proviennent surtout de la Région », ajoute Joël Brunet.
Non, non, jeunes étudiants du Roc, l'Europe ne surveille pas tous vos aliments, ni vos salles de classe.
Laure AUBRET-MARTINEAU, première ESB.
Europe : faites entendre votre voix !
Le Roc organise ses propres élections : place au choix.
A l'occasion des prochaines élections européennes du 26 mai, les professeurs-documentalistes vous ouvrent de nouvelles perspectives européennes.
Du 27 avril au 23 mai, l'Europe s'invite au Roc avec différentes expositions : « La constitution européenne, le parlement européen, les différents partis politiques n'auront plus de secret pour vous », affirme Vérane Menard, professeur-documentaliste. Entrez dans les méandres de l'Europe et découvrez les programmes des candidats sous différents angles : « Alimentation, mondialisation, économie, chômage, ... tous les thèmes sont abordés », confirme-t-elle.
Votre parcours se dessine au gré des expositions et se clôture devant les urnes, lieu de votre choix. Des doutes sur votre orientation politique, votre avis sur l'Europe ? Pas de problème, « un quiz est distribué pour vous aider à prendre une positon politique vis-à-vis de l'Europe ».
Acteur de l'Europe
De plus, ces élections, accessibles à tous les lycéens et étudiants, sont l'occasion unique d'accompagner les futurs citoyens vers la construction d'un monde en paix. « Le vote est important, c'est un devoir », complète Vérane Menard.
Elle conclut : « L'Europe n'est pas un système parfait, mais elle offre une voix mondiale ». Alors, qu'attendez-vous ? Le vote est à portée de main !
Laure AUBRET-MARTINEAU, première ESB.
L'Allemagne, destination professionnelle
Des professeurs du Roc ont travaillé pendant plusieurs années Outre-Rhin. Ils nous font part de leur expérience.
Deux professeurs ont vécu une expérience professionnelle en Allemagne, mais très différente l'une de l'autre : Vincent Peslerbe a exercé comme pâtissier, tandis qu'Adelaïde Béduneau a enseigné le français à Düsseldorf.
Vincent Peslerbe garde de bons souvenirs de ces dix années, synonymes d'espoir pour l'avenir en général. Il affirme : « Je ne peux qu'encourager la jeunesse à partir quelques années à l'étranger, en évitant de se retrouver entre Français, pour se plonger totalement dans la culture du pays. Cela forge le caractère, permet de bien maîtriser une langue et d'élargir sa vision des choses ». Malgré tout, Il exprime quelques réticences vis-à-vis de l'Union européenne qui « ressemble plus à une tour de Babel qu'à une construction solidaire ».
« Notre regard sur la France a changé »
Quant à Adélaïde Béduneau, elle a beaucoup aimé vivre en Allemagne, car elle a découvert une nouvelle culture. Elle évoque aussi la richesse des contacts, qu'elle a d'ailleurs conservés. Mais, le mal du pays l'a poussée à retourner en France après quatre ans de pratique professionnelle.
Suite à ce temps de vie dans un autre pays européen, l'un et l'autre affirment que leur regard sur la France « a changé » ! Cela grâce aux différences de mode de vie qui leur ont permis de s'ouvrir sur l'Europe et sur le monde.
Lisa BOSSOREIL, première L et Alizée BLAZEJEWSKI,
première STC.
Finlande, échanges chaleureux
Début janvier, des lycéens du Roc sont partis, dans le cadre d'un échange, à Tampere, dans le sud de la Finlande.
Un paysage déconcertant
Flore Bossoreil, élève en seconde bac pro Gestion-administration a participé au voyage. Elle confie : « La Finlande est un pays très différent de la France notamment par ses paysages. Je n'avais jamais vu autant de neige de ma vie. C'est aussi un pays très riche en lacs et en forêts, ce qui lui donne un caractère presque féérique ». 86 % de sa superficie est couverte de forêts : la Finlande s'inscrit comme le pays le plus boisé d'Europe.
S'adapter aux différences
Flore ajoute : « Partir en plein mois de janvier permet de mieux expérimenter des températures très basses et de nouveaux horaires de repas ».
Outre les moeurs différentes, les découvertes ont été sur le sur le plan culturel. En effet, la Finlande comprend un grand nombre d'églises orthodoxes au style nordique. Les élèves gardent aussi un bon souvenir d'Helsinki. « Découvrir un maximum de capitales européennes permet d'avoir une opinion plus ouverte sur le monde », ajoute Flore, charmée par sa visite de la capitale finnoise.
Pour elle, « ce qui m'a marquée le plus, c'est le contact avec ma correspondante et avec la population locale. Une ambiance chaleureuse dans un pays si froid ! ». C'est là tout le bénéfice des échanges et de l'Europe en général.
Lisa BOSSOREIL, première L.
Marion Pineau, 36 ans, professeur de Service au lycée.
Vos mots sur l'Europe :
« La cohésion, le Brexit, l'écologie ».
Ce que l'UE fait pour vous :
« Elle permet la mise en place d'Erasmus +, pour les élèves de nos formations d'hôtellerie.
Dans la restauration, elle instaure les labels AOP, ce qui signifie Appellation d’Origine Protégée.
C'est un signe d'identification de la Communauté européenne visant à préserver les appellations d'origine de produits agricoles ».
Votre Europe idéale :
« Je souhaiterais une Europe plus unie et plus jeune ».
France et Hongrie : un vrai partenariat
Dans le cadre de la section européenne, les terminales se sont rendus en Hongrie.
Après six mois d'attente, les jeunes du Roc s'apprêtaient à retrouver leurs correspondants. En effet, les Hongrois avaient, auparavant, partagé le quotidien des lycéens à La Roche-sur-Yon. Cet échange était une première avec un pays encore peu connu. Rappelons que la Hongrie, entrée en Europe en 2004, a pour capitale Budapest.
Une soirée surprise
Dans l'avion, hâte et inquiétude s'entremêlent :« C'est vrai que la Hongrie est un pays qui n'est pas très attrayant à première vue. Mais, j'espère être surprise ! », s'exclame Léa.
Après d'émouvantes retrouvailles, les Hongrois ont entraîné leurs hôtes à danser. Entre apprentissage des pas et émerveillement face aux solos masculins, les Français ont dû sortir de leur zone de confort dès le premier soir. Après un week-end en famille, les jeunes ont poursuivi leur séjour au sein des classes de leurs guides.
Un pays ouvert sur l'Europe
Au fil du séjour, quelques interrogations ont trouvé leurs réponses. Sentiment d'exclusion ou d'appartenance ? Un système différent du nôtre ? « Je pratique plusieurs langues importantes en Europe. C'est pourquoi j'envisage d'étudier à l'étranger. L'Europe fait partie de ma culture, contrairement à mes parents. Je me sens, pourtant, autant Hongroise qu'Européenne », confie Viki, correspondante hongroise. A la fin du voyage, les préjugés ont disparu et les au revoirs sont poignants. Les partages, en anglais, resteront gravés dans la mémoire des lycéens.
Louise DUPONT
et Angèle THIBAUD,
terminale ESB.
To stay or not to stay ?
Suite au référendum du 23 juin 2016 organisé par l'ancien premier ministre David Cameron, 51,9 % des Britanniques ont choisi le « Brexit », British Exit. Ils quitteraient l'Union européenne après 46 ans au sein de la communauté. Un événement lourd de conséquences. Qu'en pensent nos professeurs d'anglais ?
Une crainte politique
Selon Fabrice Baranger, professeur d'anglais au lycée hôtelier, le Brexit est comme « un frein dans la construction de l'Europe ».
Audrey Brochard, également professeure d'anglais au lycée général, parle même d'une « rupture, une cassure de tout le travail mis en place depuis les années 70 ».
De plus, cela va réduire les différents échanges, sources de croissance économique et de progrès : « Je pense à mes amis travaillant en Angleterre. Je ne sais pas si leur contrat professionnel va être maintenu », confirme Audrey Brochard.
Une continuité des voyages
Quant aux voyages organisés par le lycée, peu de changements à attendre. En effet, les élèves réalisaient déjà une transaction monétaire. Par ailleurs, les frontières étaient contrôlées, car le pays ne fait pas partie de l'espace Schengen.
Au final, les relations avec la France, comme avec les autres pays européens, vont se compliquer. Comme le dit Pascale Gréau, professeure d'anglais : « C'est un peu l'inconnu ! »
Léonie BOIVINEAU, première L et Léa LIAIGRE, première ES.
S'initier à la cuisine à Grenade
Les secondes ont participé, durant leur séjour en Andalousie, à un atelier "cuisine" pour préparer un Remojón granadino.
Recette du "Remojón granadino" pour 4 personnes
. 300 gr de morue salée
. 3 pommes de terre cuites
. 4 oranges
. 2 oignons
. 100 gr d’olives noires dénoyautées
. 4 œufs durs
. ciboulette et piment, selon votre goût
. huile d’olive vierge extra
Préparation :
Éplucher les pommes de terre.
Couper en grands morceaux et cuire avec un peu de sel.
Cuire, à part, les oeufs, retirer la coquelle et couper.
Peler et couper les oranges en morceaux, ainsi que les oignons.
Dressage :
Déposer successivement les oranges, les oignons, les pommes de terres, la morue, les olives puis les œufs coupés en morceaux.
Ajouter un filet d’huile d’olive et assaisonner selon son goût.
Parsemer de ciboulette.
Servir avec une salade fraîche.
Bon appétit !
A la mode de chez eux
Des marques européennes ont su tisser leur renommée bien au-delà du Vieux Continent.
Nous avons tous, dans nos garde-robes, des vêtements dont la marque est originaire d’Espagne, d’Angleterre ou bien d’Allemagne. Quelles sont les différences entre toutes ces marques ? Nous vous proposons un voyage à travers les modes de l’Europe.
L'espagnole Desigual
Poussons la porte d’une boutique Desigual, originaire d’Espagne. Née de l’idée d’un jeune couturier, Thomas Meyer, de coudre ensemble des tissus dépareillés, la marque propose des vêtements facilement reconnaissables entre tous, aux patchwork chatoyants.
L'allemande Hugo Boss
Remontons maintenant le temps et allons en Allemagne lors de la Seconde Guerre mondiale chez Hugo Boss. La marque a collaboré avec le régime nazi en confectionnant des uniformes pour les Jeunesses hitlériennes. Aujourd'hui, elle propose des vêtements chics, plutôt dans des tons sombres.
L'anglaise YMC
Traversons la Manche et allons chez les « froggies ». Habillons-nous d’une manière à la fois excentrique et sobre chez YMC, créé par Fraser Moss et Jimmy Collins.
Le dandisme français
Maintenant que votre porte-monnaie est bientôt vide, je vous propose de rentrer en France. Rendons hommage au couturier récemment décédé Karl Lagerfeld avec ses cheveux en catogan, ses vestes sombres et son style dandy.
Alors, comment vous habillez-vous ?
Léa RIMBERT, première STMGC.
Le roman à succès : L'amie prodigieuse
Elena Ferrante, auteure italienne, publie en 2011 L'amie prodigieuse. L'intrigue se déroule à Naples, en Italie, dans les années 50. Au fil des pages, le lecteur découvre Lila et Elena, deux jeunes filles liées par une amitié hors du commun, étrange. Dans ce premier tome, l'auteure présente son enfance et son adolescence.
Malgré la briéveté des chapitres, nous avons été plongées au coeur d'un univers différent, ce qui est une bonne surprise.
Léonie BOIVINEAU et
Flore LEGOUPIL, Première L.
A casa tutti bene
Abbiamo visto questo film con classe d’Italiano. Parla dei nonni che vigliono festeggiare i 50 anni di matrimonio. Invitano tutta la loro famiglia dove vivono. Dopo la festa, sono bloccati sull’isola a causa di una tempesta, per questo motivo, ci sono tensioni nella famiglia e segreti sono rivelati. C’è molto dramma e un po’di umorismo. E un film simpatico ma un po’ complicato.
"A cas tutti bene" raconte les 50 ans de mariage de Pietro et Alba. Mais, tout ne se passe pas comme prévu... Nous avons bien aimé le film en version originale, même si la fin nous laisse perplexes.
Emma BOUTOLLEAU et
Coralie BOILEAU, seconde B.