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Tisser des liens au lycée en 2021
La nouvelle équipe de Roc'Info a enquêté, dans le contexte si particulier du Covid-19, pour connaître les lieux, les outils, les moyens que nous utilisons pour aller vers l'autre, pour tisser des liens sociaux au lycée, liens qui, parfois, dureront toute une vie.
N° 29 - Février 2021 | www.lycee-ndduroc.com | 14007 |
Serge Daniel, un nouveau directeur
Arrivé cette année au lycée, Serge Daniel prend ses marques.
Arrivé cette année au lycée dans des conditions bien particulières, liées au Covid-19, Serge Daniel est le nouveau directeur du lycée Notre-Dame-du-Roc. Suite à l'annonce du poste à pourvoir, il a tout de suite « candidaté ».
Auparavant, il avait été directeur adjoint du lycée Saint-Louis, à La Roche-sur-Yon, puis chef d'établissement du collège Notre-Dame de Bourgenay, aux Sables-d'Olonne durant 8 ans.
« Une intégration rapide »
Serge Daniel, qui a pris son poste en septembre, évoque une intégration dans l'établissement rapide, favorisée par un « lycée accueillant », présentant des formations variées pour toutes et tous. Les rencontres, bien que limitées en ce moment, sont nombreuses dans ce « grand lycée ». Il veut prolonger « le travail de Daniel Arnou », parti à la retraite, et « participer au développement de cet établissement ».
« Il faut prendre le temps de connaître cet établissement » dit-il, car c'est un ensemble qui regroupe plus d'une trentaine de formations générales, technologiques, professionnelles, et le campus. C'est, donc, un lycée avec une culture assez variée parce que tous les étudiants se regroupent entre eux, échangent, discutent et partagent leur expérience.
« Il y a une équipe
qui fonctionne bien »
Les étudiants peuvent aussi s'appuyer sur une équipe performante, enseignants, personnel, équipe de direction, équipe administrative, « qui connaissent leur métier », ce qui permet une « intégration rapide ».
« Beaucoup de chance
de travailler au lycée »
Serge Daniel ressent que les élèves qui sont présents au lycée, ou bien ceux qui veulent l'intégrer, pourront se projeter dans un beau parcours de formation, sereinement.
Mathias GABORIEAU,
première C.
Edito : besoin des autres
Le lien social nous manque. Manque de voir notre famille, nos amis, de se réunir, se toucher, se sourire, de faire du sport, de sortir ensemble, …alors même que notre société semblait saturée de nos désirs et aspirations personnelles.
Pour ce numéro, l’équipe de Roc’Info a souhaité réfléchir sur le thème du lien.
Comment tisser des liens ?
Comment tisser des liens avec un masque sur le nez du matin au soir quand on est élève, au lycée, à l’internat, à la cantine, sur la cour, quand on est confiné ?
Comment nouer une relation amicale, amoureuse, professionnelle quand on ne voit de l’autre qu’une paire d’yeux ? Que toucher l'autre devient interdit, source d'angoisse.
L'importance des contacts
Les spécialités et options choisies, qu’elles soient culturelles, artistiques, scientifiques ou encore sportives, nous permettent de nous reconnaître en l’autre. Grandir se fait à travers les yeux de l'autre, des fous rires vécus, des contacts échangés.
Le lien virtuel
Les réseaux sociaux également nous font rencontrer l’autre, à travers des jeux, des échanges, des partages, certes numériques mais souvent très abondants et riches. Ils nous ont permis de garder le lien, malgré un contexte sanitaire difficile. Lien avec la famille, les amis mais également les enseignants, via des outils comme Teams.
Longtemps décriés, ils ont été le seul contact possible entre élèves et enseignants durant plusieurs mois.
Échanges parfois maladroits, parfois cocasses, trop souvent chronophages, qui nous ont montré l'importance, le besoin de l'autre, que l'on ait 7 ou 97 ans.
Vérane MENARD,
professeure-documentaliste.
Avis à nos lecteurs
Vous trouverez dans ces pages, des photos sur lesquelles des jeunes et des adultes sont masqués et d'autres non. Quand la situation l'a permis ou quand nos archives recelaient de photos sans masque exploitables, nous avons pu proposer des visages souriants.
Le respect très strict des consignes sanitaires est un engagement quotidien pour l'ensemble de notre communauté éducative.
Un immense bravo aux journalistes de Roc'Info qui, malgré un contexte difficile, ont réussi à sortir ce numéro. Nombreux étaient les obstacles, semi-confinement, difficulté d'interviewer, de photographier, annulation de nombreuses animations et propositions éducatives. Mais, ils l'ont fait ! Merci à eux pour cet investissement.
Soazic LAHUEC, Vérane MENARD et Nathalie RETIF, l'équipe encadrante de Roc'Info.
Internes et intégrés au lycée
Au lycée Notre-Dame-du-Roc, l'internat, l'autre foyer pour des centaines de jeunes, devient un lieu où des liens forts se tissent.
Beaucoup se souviennent de leur toute première nuit à l'internat, certains car ils étaient stressés, et d'autres car c'est la première fois qu'ils se retrouvaient loin de chez eux.
Les débuts sont donc, difficiles. Les jeunes appréhendent, tous, plus ou moins. Pour eux, les journées entre le lycée et l'internat sont différentes.
La journée, à l'internat, ils ont notamment des activités comme le baby-foot, des tournois de FIFA de temps en temps, et même des films le mardi et le jeudi.
Par quatre ou en binôme
Les internes de seconde sont répartis par quatre dans des chambres, mais les élèves de première et de terminale peuvent choisir leur binôme. Pour les secondes, l'intégration est donc, plus compliquée parce qu'il faut apprendre à faire connaissance avec les personnes de sa chambre.
Mais, après avoir établi le contact, certains jeunes deviennent amis ou proches et des groupes peuvent se former. « En effet, on se rend vite compte qu’on a un groupe à l’internat et un groupe à l’externat », témoigne Fantine Platzer, élève de terminale G.
Autonomie et liberté
Pour beaucoup, l'internat va créer des amitiés ou tisser des liens. Pour d'autres, il permet de découvrir de nouvelles personnes, peut-être différentes d'eux-mêmes. Mais, il va aussi leur apprendre à être loin de chez eux et à vivre en autonomie. L'internat leur apporte beaucoup de liberté, aussi bien dans leur travail que leurs activités.
Les internes sont également libres de se retrouver entre amis, même durant une période où se réunir devient difficile.
Pour finir, une phrase de Michel de Montaigne à méditer : « L'amitié se nourrit de communication ».
Loréva MARQUIS, première B.
Le lycée : lieu de rencontres et d'échanges
Quand on arrive au lycée, pas toujours facile d'aller vers les autres… Mais, au Roc, la classe et l'espace vie scolaire sont des lieux privilégiés pour se connaître !
Vous vous souvenez sûrement de ce premier jour quand vous êtes arrivé(e) au lycée, vous connaissiez, alors, peu d'élèves. Source d'angoisse pour certains, c'est avant tout l'occasion d'apprendre à connaître de nouvelles personnes et de se faire de nouveaux amis.
L'amitié, pour Pauline Delebarre, élève en seconde J, c'est pouvoir « discuter » et « s'entraider ». Léa Syras, élève en seconde bac pro de la Relation client, complète : « C'est pouvoir rire et se créer des souvenirs ».
Quels sont les lieux les plus propices à l'amitié ?
La classe est un des lieux où les liens se tissent plus facilement, selon les résultats d'un sondage réalisé auprès d'élèves du lycée. L'espace de vie scolaire arrive en deuxième position dans le classement. Mathilde Sergent, élève de première D, affirme : « La vie scolaire est un lieu où il fait bon vivre. On est libre de travailler, mais aussi de se détendre. Je trouve qu'il représente bien l'état d'esprit du lycée ».
Comment avez-vous appris à connaître les autres ?
Le jour de la rentrée est bien souvent celui du premier contact. Lola Locteau, élève en classe de seconde bac pro de la Relation Client explique que « les groupes se sont très vite formés, dans l'amphithéâtre ». Elle a ainsi pu apprendre à connaître ses camarades et se faire des amis.
Et vous, vous souvenez-vous de votre premier jour au lycée ?
Garance BOURY, première D et Chloé MOISEAU, seconde J.
La Mode aide des élèves malentendants
Des masques transparents ont été confectionnés pour les enseignants de deux élèves malentendants. Un modèle a été créé par Céline Drouet et un autre fourni par l’Etat.
Medhi Ballet, un élève malentendant en deuxième année de BTS Support action managériale, est l'un des élèves concernés par cette belle aventure.
Céline Drouet chef de projet de la section Mode et Françoise Fluchaud, professeur principal de Medhi, racontent cette initiative, dont le but était, pour lui et ses professeurs, de se comprendre.
Comment ces masques
ont-ils été créés ?
Céline Drouet, la créatrice de ces masques transparents raconte : « Le challenge était de trouver le modèle le plus adapté, dans un laps de temps très court ». Plusieurs prototypes ont été fabriqués, en tenant compte de la difficulté à respirer et de la buée. Céline Drouet a, donc, changé plusieurs fois de patron et la longueur des élastiques pour aboutir à un modèle concluant.
Quels sont les avantages
de ces masques ?
Pour Mehdi Ballet, « les masques transparents facilitent la lecture labiale (mouvement des lèvres) ce qui est très important pour moi en tant que malentendant ».
Ils permettent de voir l’expression du visage surtout dans la communication en langue des signes.
Corentin Biron, élève en première générale a, lui aussi, reçu un masque transparent, mais celui-ci lui a été fourni par l'Etat. Il explique : « Les masques transparents permettent de voir et de lire sur les lèvres, ce qui rend plus simple la compréhension et de mieux voir l’expression du visage malgré la buée ».
Avec quels matériaux ont été réalisés les masques ?
Céline Drouet les a réalisés en coton, avec des chutes de tissus personnelles ainsi qu’avec du plastique. Françoise Fluchaud indique que ces masques tiennent avec une barrette réalisée par la section BTS Services informatiques aux organisations grâce à une imprimante 3D.
Comme Françoise Fluchaud le souligne : « C’est un bel exemple de solidarité entre sections du Roc ».
Chloé MOISEAU, seconde J et Tessa BIZON, seconde A.
Les relations Covid / élèves, ça matche ?
Suite à la pandémie du Covid-19, les relations entre les jeunes ont fortement changé que ce soit en vie scolaire, en classe ou au coin fumeur.
Lors de cette année 2020, la crise sanitaire a bousculé les liens sociaux et les relations des lycéens du Roc. En cause, les règles sanitaires strictes à respecter.
Dans trois lieux clés de la sociabilisation des élèves, c'est-à-dire la vie scolaire, en classe et au coin fumeur, nous avons questionné les lycéens, afin de mieux comprendre s'ils arrivent à créer du lien malgré la pandémie.
Difficile d'exprimer
ses émotions
Tout d'abord, la joie est une émotion difficile à transmettre. « Parfois, il est compliqué de faire rire ou de saluer quelqu'un à cause des masques », raconte un élève de terminale.
Les relations affectueuses, la complicité... tout cela est rendu plus difficile par les règles sanitaires. Surtout sur les temps de pause, lorsque les élèves se retrouvent en vie scolaire. Comme le mot l'indique, cet endroit est un lieu de vie et d'échanges. Mais, ces relations sont freinées par la nécessité de la distanciation physique.
Le sourire manque !
Au coin fumeur, en revanche, les élèves sont autorisés à enlever leur masque seulement lorsqu'ils fument et doivent se tenir à distance dans des cercles tracés au sol : « On arrive à voir des gens sourire et à discuter plus librement », explique une élève de première.
En classe, les élèves se retrouvent en demi-groupe. Les échanges entre élèves de ces petits groupes sont plus faciles que dans de grandes classes. Le langage est, donc, devenu d'abord celui des yeux. Pendant cette période, jouer du regard, ça matche !
Constance LERSTEAU,
première G.
Le lycée au coeur de la générosité
Le lycée Notre-Dame-du-Roc, comme chaque année, propose un geste solidaire pour aider des associations.
Fidèle à sa tradition de lycée solidaire, cette année, deux opérations Bol de riz auront lieu. Les élèves comme le personnel du lycée y participent.
Deux évènements en 2021
Le confinement de mars 2020 n'a pas permis de mener l'action initialement prévue au profit de l'association de Raphaël Pitti,UOSSM, sur la médecine d'urgence qui aide à récolter du matériel soignant pour les zones de guerre. Cette action a été reportée en décembre 2020 et devrait finalement avoir lieu le 30 mars 2021.
L'association "AMIS/Yon"
Quant à l'action bol de riz 2021, elle se fera au profit de l'association "AMIS/Yon" (lire Amis sur Yon), qui vient en aide aux migrants.
Comme chaque année : « les participants sont nombreux et impliqués dans les valeurs solidaires du lycée », précise Isabelle Gallier-Jacob, responsable de la pastorale et de l'action Bol de riz. « L'objectif de cette action est de nous rappeler à quel point nous sommes chanceux, mais aussi d'apporter un brin d'aide aux personnes les plus démunies ».
Les bénéfices reversés
Ce jour-là, les participants déjeunent de riz et de pommes. Le bénéfice de leur repas est, alors, versé à l'association.
Ces actions s'inscrivent dans l'agenda "solidaire" du lycée avec aussi les repas-débats, la pastorale, le témoignage d'intervenants extérieurs...
Constance LERSTEAU,
première G.
Lever de rideau sur l’option théâtre
Au Roc, 44 élèves ont choisi de faire du théâtre. Tous sont très motivés par cette option, pour des raisons différentes. Mais, alors, pourquoi faire du théâtre ?
Comment se déroule un cours type de théâtre ?
Tout commence avec un petit échauffement, composé d’exercices de voix, de gestes, et d’un peu d’improvisation. « C’est du sport ! », affirme Manuela Dixneuf, professeure de l'option théâtre rassemblant des élèves de première et terminale. Ensuite, les élèves travaillent la pièce qu’ils ont l’intention de jouer pour le "Roc en scène" et/ou lors du "Printemps théâtral", mais il y a aussi des cours théoriques.
Un enrichissement
Pour Téo Cornier, élève de première B, cet enseignement « permet, avant tout, d'être plus à l’aise à l’oral et de préparer le grand oral pour le bac ». Mais, cette option est également très conviviale. Bastien Texier, en première D, dit apprécier « la bonne humeur et la bonne ambiance des cours de théâtre ».
Mais, le théâtre est aussi enrichissant pour la professeure, qui explique que la diversité des groupes lui permet « d’apprendre à connaître les jeunes autrement » puisque « certains timides se lâchent pendant cette option ». Cela lui apporte aussi la satisfaction de voir son projet se concrétiser lors de la représentation de "Roc en scène" : « Voir leurs yeux briller, c'est vraiment un moment magique pour moi ».
Des projets pour le futur ?
Plusieurs rendez-vous sont d'ores et déjà programmés pour 2021, notamment trois spectacles au Grand R et "Roc en scène" qui aura lieu le 22 avril. Enfin, Manuela Dixneuf se projette en 2022 avec la participation au "Printemps théâtral".
Alexis RIMBERT et
Garance BOURY, première D.
Au Roc, une formation unique en France
La formation FCIL Costumes du spectacle proposée par le campus du Roc se déroule sur 5 mois. Elle n'a pas son pareil dans l'hexagone.
Cette formation propose aux jeunes d'apprendre la création, la fabrication et la réparation des costumes de spectacle. Elle est composée d'une équipe 100 % féminine avec des élèves venant de toute la France dont l'âge varie entre 18 et 24 ans.
Des partenariats
lycée-entreprises
La formation fonctionne en partenariat avec des entreprises comme Le Moulin rouge, l'Atelier Caraco, Duoz Création ou encore de grands parcs d’attraction comme le Puy du Fou, le parc Astérix ou encore Disneyland Paris dans lesquels les étudiantes effectuent deux stages de quatre semaines.
Elles mènent également des projets comme la fabrication de masques de scène en rapport avec un continent comme l'Amérique du Sud, l'Afrique... Les jeunes ont aussi des missions comme la fabrication de costumes pour le club de patinage de Mouilleron-le-Captif ou la réparation des costumes du Puy du Fou.
« Ces projets, ce sont des challenges, mais ils font partie de l'apprentissage, car ils nous permettent d'évoluer et de faire ce que l'on aime », précise Rose, l'une des élèves.
Fraise et crinoline
En effet, ces projets apportent énormément aux élèves, notamment l'apprentissage de nouvelles techniques, tout au long de l'année, comme la conception d'une crinoline. C'est un jupon bouffant que les femmes du XIX° siècle mettaient en dessous de leur robe pour lui donner plus de volume. Quant à la fraise, c'est un col porté pour mettre en valeur le visage des nobles ou des bourgeois qui le portaient en France vers le XVI° siècle.
Les jeunes en formation apprennent ainsi des techniques spécifiques en fonction de la mission à réaliser. Chacune a le rêve de pouvoir, un jour, coudre des costumes pour de grands spectacles ou de grands films.
Alexis RIMBERT, première D et Tessa BIZON, seconde A.
Magasin éphémère : objectif bac
Ce magasin permet aux élèves d'acquérir des compétences professionnelles et de les mettre en pratique.
Pendant trois semaines au Roc, deux classes de terminale bac pro Commerce ont tenu le magasin éphémère.
Quels sont les produits vendus dans le magasin ?
Les élèves y vendent des produits de différentes marques comme La Sablaise, CG, Côteaux Nantais et Maison Planchot. Ils sont choisis par les professeurs grâce à des partenariats avec ces marques. Les produits sélectionnés sont uniquement artisanaux, locaux et le plus souvent bio.
Comment fonctionne le magasin ?
Les professeurs ainsi que le personnel de l'établissement sont accueillis par les élèves. Ils les invitent à déguster les produits et également les acheter.
Est-ce un bon entraînement pour le baccalauréat ?
Pour Arthur Ferré et Clémence Herbreteau en terminale bac pro Commerce 1, la pratique du magasin éphémère permet de « s'entraîner pour le bac » de façon concrète et d'excercer des compétences professionnelles. Cela développe des qualités orales, savoir communiquer, argumenter sans hésitation, défendre un produit tout en posant sa voix.
Le magasin éphémère est, donc, un moyen de tisser du lien entre professeurs et élèves mais aussi entre le lycée et le monde professionnel.
Cette expérience a été beaucoup appréciée par ces élèves qui jouaient un rôle actif dans le magasin, à travers des tâches différentes des cours.
Chloé MOISEAU, seconde J et Ninon DAVID, seconde G.
Le journalisme, c'est quoi ?
Un métier d'information, de communication et de rencontre, ça vous dit quelque chose ? Découvrez la profession de ceux qui vous tiennent au courant de l'actualité.
Être journaliste, c'est recueillir des informations sur différents faits et informer le monde de l'actualité par des articles ou reportages. Aller vers l'autre.
Le plus difficile est sûrement de trier dans le flux d'informations et de ne garder que les nouvelles essentielles.
Le métier de journaliste
Pour vérifier ces dernières, les journalistes se rendent sur les lieux des événements, interviewent les intéressés, et font une synthèse de tout ça. Le métier est vaste : presse écrite, radio, télévision, Internet, ... Les journalistes sont partout et sont essentiels pour se tenir au courant et s'ouvrir au monde extérieur. On trouve des journalistes spécialisés dans des sujets très variés : sport, science, économie, littérature... Ils exercent leur métier dans un grand nombre de magazines, journaux, mais aussi sur des blogs...
Les règles du journalisme
Le monde du journalisme se bat pour la liberté d'expression, interdite encore dans de nombreux pays tels que la Chine, la Corée du Nord ou l'Arabie Saoudite. Cependant, ils doivent respecter certaines règles importantes, rassemblées dans la "déontologie du journaliste" : protéger ses sources, écrire ou dire vrai notamment. Cette déontologie protège les journalistes et les consommateurs d'infos aussi.
Fausses informations
Il faut être prudent avec l'information, avec la forte hausse de l'utilisation d'Internet depuis une dizaine d'années. Les articles mensongers, ne racontant pas totalement la vérité, se font plus nombreux. Il est, donc, très facile de croire certaines choses totalement fausses, les "fake news". Pour lutter contre cela, des campagnes de prévention sont mises en place et l'éducation aux médias se généralise dans les écoles.
Marius BOUSSAIS,
en stage de 3ème au Roc.
Note : Cet article a été réalisé par Marius, pour Roc'Info, durant son stage de 3ème. Bravo à lui pour son investissement et son enthousiasme.
Roc'Info en visite à Ouest-France
Devenir journaliste à Roc'Info : 13 jeunes ont relevé le défi en 2020/2021. En visitant Ouest-France, ils ont créé du lien avec le réel.
Ce jeudi 15 octobre 2020, les élèves de Roc'Info sont allés visiter les locaux du journal Ouest-France à Rennes. Ils ont été accueillis par Paul Goupil, ancien rédacteur en chef adjoint et Édouard Maret qui est en charge du Journal des lycées.
Une visite dans les locaux de Ouest-France Rennes
Les jeunes ont d'abord échangé avec Paul Goupil et Edouard Maret sur le métier de journaliste et la déontologie qui encadre la profession.
Ensuite, ils ont visité les locaux du journal et suivi la création de l'édition du jour, du premier conseil de rédaction à son envoi à l'impression.
Enfin, ils ont vu comment fonctionne une rotative et la méthode d'impression utilisée par Ouest-France. « Cette visite m'a permis d'apprendre plein de choses. C'était très intéressant », explique Loréva, élève de première B.
Cette visite est le résultat de la participation des jeunes de Roc'Info au concours sur le thème de l'engagement, que les élèves du Roc de l'an dernier ont gagné. Un concours qui avait eu lieu durant le confinement, ce qui rend leur victoire encore plus méritée, car ils ont travaillé dur pendant cette période compliquée. « Notre chance a été d'avoir commencé avant le confinement. Nous avons pu finaliser le journal grâce aux outils numériques de mise en page, avec malgré tout plus de difficulté », explique Vérane Ménard, l'une des professeures accompagnant la réalisation de Roc'Info.
Une nouvelle équipe
pour un nouveau concours
Cette année, une nouvelle équipe de 13 journalistes s'est formée et ils démarrent l'année avec ce journal sur le thème des liens sociaux au lycée durant la crise sanitaire. Ces derniers espèrent faire aussi bien que leurs prédécesseurs, c'est-à-dire remporter le concours de l'année organisé par le Journal des lycées. Sujet choisi en 2021 : les fakes news : « Information : qui devons-nous croire ? »
À l'heure où la parole d'un badaud du coin est autant écoutée que celle d'un spécialiste, les jeunes journalistes devront aiguiser leur esprit critique dans votre prochain Roc'Info.
Téo CORNIER, première B.
Confinement, Teams et Ecole directe
Pendant le confinement, pour certains jeunes, mais aussi pour les professeurs, il a pu s'avérer difficile de continuer à tisser du lien.
Fort heureusement, les outils numériques ont permis de garder le contact et de continuer à suivre les cours (presque) comme avant.
Souvenez-vous : au début du confinement, chacun se demande comment les choses vont s'organiser, comment va être assurée la continuité pédagogique, mais aussi comment on va garder un lien social.
Une organisation inédite pour les enseignantPendant ces quelques mois, les professeurs ont mis en place un système pour garder le lien avec leurs élèves. Nathalie Rétif, professeure d'Histoire-Géographie, a aussi utilisé la boîte mail Outlook 365, outre Teams. Elle explique : « La boîte mail était pour moi l’outil le plus simple à utiliser ». En effet, les cours en visioconférence n'étaient pas toujours possibles, en raison de problèmes de connexion Internet, pour certains enseignants et/ou élèves.
Les élèves se sont, eux aussi, familiarisés avec cette nouvelle façon de travailler. Carla Poiraudeau explique que « c'était un peu compliqué au début de prendre en main le système et de s'organiser ». Finalement, ces outils ont été très appréciés des élèves et des professeurs si bien que Teams est maintenant utilisé par les élèves chez eux comme au lycée.
Garance BOURY, première D.
Les jeunes présents sur les réseaux sociaux
Snap, Insta, WhatsApp occupent une place importante dans la vie des élèves.
Roc’info a enquêté pour connaître l’usage que font les jeunes des réseaux sociaux dans leurs activités au lycée. Des médias utilisés également par les adolescents dans leur communication en dehors du Roc.
Les réseaux sociaux sont aujourd'hui un vecteur important de communication entre les jeunes. De nombreux élèves utilisent les réseaux sociaux pour communiquer entre eux au sein de la classe. Certains communiquent pour les cours, pour leur plaisir personnel, ou autres.
Les groupes-classes sur les réseaux sociaux sont des groupes créés par des élèves d'une même classe sur un réseau social pour leur faciliter les échanges. Ils sont très souvent utilisés sur Snapchat pour demander un cours ou une photo de cours.
Chacun à sa façon
Les élèves utilisent également les réseaux sociaux pour avoir des explications de cours, travailler ensemble, ou encore pour partager des vidéos humoristiques ou des blagues. Chaque élève utilise les réseaux sociaux à sa façon et lorsque les jeunes partagent des cours ou des vidéos, des liens se tissent.
Selon notre questionnaire proposé aux élèves, environ 95 % confirment utiliser un réseau social pour un groupe-classe. Ce sondage montre également que 94 % des élèves ayant un groupe-classe le possèdent sur Snapchat. Les réseaux sociaux permettent de garder un contact entre les élèves, mais également de se tenir informé grâce aux différentes publications faites par le lycée.
La communication des élèves en dehors du lycée est importante. Mathilde Sergent, élève de première D, explique pourquoi, pour elle, les réseaux sociaux permettent de tisser des liens : « C'est le fait que tu puisses parler avec les personnes de ton entourage facilement, sans pour autant avoir à être à leurs côtés, partager des publications drôles ou qui nous font penser à notre relation avec les autres ».
Et comme le dit Angèle, « J'ai commencé par Instagram. C'était cool ! ».
Mélissa GIRARD, première B.
Des menus en braille aux Sorbets
Les élèves de bac pro STHR ont accueilli des membres d'une association de malvoyants accompagnés de leurs chiens au restaurant d'application du Roc.
Peu de temps avant les vacances de la Toussaint, l'association "A pied à pattes" est venue déjeuner au restaurant des Sorbets. Ce n'était pas forcément dans un but précis, mais, en raison du Covid-19, les élèves de bac pro STHR (Sciences technologiques hôtellerie-restauration) avaient manqué plusieurs services. C'était, donc, plutôt bénéfique pour eux.
Les personnes ont été accueillies à midi au bar. Puis, les malvoyants ont été amenés à leur table accompagnés de leurs chiens. Le menu était composé de samoussas au boeuf épicé, de ravioles et de gambas à l'américaine. Menu élaboré et rédigé en braille, en collaboration entre les élèves et certains membres de l'association, une semaine auparavant.
Chaque table était composée d'un voyant et de deux non-voyants. Ils étaient servis différemment des personnes voyantes en utilisant, par exemple, le système d'horloge, qui consiste à placer les aliments comme sur un cadran et les serveurs leurs disaient, donc, à quelle "heure" était placé l'aliment.
Le livre audio
Après ce repas, les élèves ont écrit des poèmes sur les cocktails les plus connus qu'ils ont ensuite enregistrés pour en faire un livre audio. L'objectif était également de travailler la langue française en cours, en plus de la pratique du service.
« Le poème était compliqué à écrire, mais l'enregistrement était plutôt simple », témoigne une élève de première STHR.
Roc'Info vous propose un QR code pour découvrir certaines productions de nos jeunes poètes en herbe, en bas de la photo.
L'association "A pied à pattes" a donné des retours très positifs de ce repas. Les convives l'ont trouvé délicieux et ils ont pu apprendre de nouvelles recettes de cuisine.
Camille PENAUD et Ninon DAVID, seconde G.
Une ouverture sur le monde
La vie à l'étranger vécue par des élèves du lycée de Notre-Dame-du-Roc.
Afin d’approfondir la notion “créer des liens”, Roc'Info s'est intéressé au parcours de jeunes du lycée Notre-Dame-du-Roc ayant vécu et étudié dans d’autres pays.
Anne-Colombe en Irlande
« Progresser en anglais »
Anne-Colombe, étudiante en première au lycée, livre son expérience en tant qu’étudiante dans la ville de Balla en Irlande ; « Je suis restée sept mois là-bas. Malgré le fait que la situation sanitaire ait écourté mon voyage, j’ai quand même atteint mes objectifs qui étaient de progresser en anglais ainsi que de découvrir une nouvelle langue. Ma famille d’accueil était très bienveillante. J’ai été très bien intégrée, en partie grâce à ma sœur d’accueil avec qui je n’avais qu’un an d’écart ».
Pour Anne-Colombe, l’intégration s’est très bien passée. Elle a eu l’occasion de rencontrer des étudiants d’autres horizons, d’Allemagne ainsi que de Lituanie.
La vie au sein de son lycée d'accueil a été bien différente. Le port de l’uniforme était obligatoire. Les cours duraient uniquement 40 minutes et la journée type se déroulait entre 9 h et 15 h pour permettre aux élèves de faire leur travail personnel. L’objectif de découvrir une autre culture et de progresser en anglais fut donc atteint pour Anne-Colombe qui a réussi à tisser des liens lors de son séjour.
Gustave en Chine
« Une autre culture »
Gustave est aussi un élève en classe de première au lycée Notre-Dame-du-Roc. Il a vécu 4 ans en Chine à Shangai. Il a dû déménager afin de suivre son père qui avait trouvé un travail en Chine en 2016 : « J’ai étudié dans un collège et dans un lycée franco-allemand. L’intégration s’est très bien passée. Il y avait de nombreux nouveaux dans ma classe. Cela aide aussi pour créer des liens avec les autres ».
C’est cette diversité qui lui a permis d’apprendre une toute nouvelle culture et une langue à l'antipode de la nôtre. C’est aussi la richesse de cette diversité qui lui a permis de développer des liens avec d’autres jeunes dans le même cas que lui.
Étant dans une école franco-allemande, il a suivi le programme français et les classes n’étaient composées que de 20 élèves afin de favoriser l’enseignement et la compréhension.
C’est dans ce cadre plus restreint que de véritables liens ont pu se créer entre ces étudiants. Gustave a dû rentrer en France à cause de la situation sanitaire, mais il garde un souvenir incroyable de cette expérience.
Valentin aux Etats-Unis
« La barrière de la langue »
Valentin a vécu aux États-Unis de 2011 à 2014, puis de 2019 à 2020. Son père étant militaire, il a dû déménager dans la ville de Washington. En totale immersion, la barrière de la langue a rendu difficile son intégration. Au bout de quelque temps, à l'instar de ses camarades, il a créé des liens avec d'autres jeunes, notamment grâce au sport, son équipe de course. Une fois de retour en France, malgré une perte de niveau en français, Valentin, aussi élève au lycée, s'est intégré en classe de première.
Autant d'expériences de la vie à l'étranger, qui leur ont permis de se créer des liens plus facilement et de s'ouvrir aux autres cultures.
Amina DRAPEAU, première A.
Les artistes du Roc dévoilent leur talent
Zoom sur les œuvres d'art exposées au troisième étage du lycée.
Dans le cadre de l'option Arts plastiques, les premières et terminales générales ont réalisé une exposition visible au troisième étage du lycée. Plusieurs thèmes sont à l'honneur parmi ces oeuvres d'art inédites.
Lumière
sur la nature morte
Les premières se sont essayés aux natures mortes, ces peintures représentant des objets ou êtres inanimés. Ils ont également travaillé sur la phrase "donner de l'importance à un objet", en représentant des éléments du quotidien comme une porte ou une brosse à cheveux, ainsi que vous pouvez le voir sur la photo ci-contre.
Art total
pour les terminales
Quant aux terminales, la démarche artistique est plus poussée. Ils sont partis de l'étude d'une oeuvre d'art dite "totale", "L'Aubette". Il s'agit d'une collaboration entre trois artistes, Theo Van Doesburg, Hans Jean Arp et Sophie Taeuber-Arp, qui ont réalisé l'aménagement intérieur d'un bâtiment abritant un complexe de loisirs en mêlant architecture et jeux de couleurs. Cette oeuvre collective monumentale nous montre comment l'art peut contribuer à tisser des liens.
Ce projet d'exposition aura permis aux élèves de vivre des échanges insolites.
Flore BOSSOREIL, terminale
bac pro Gestion administration.
Offre sportive au Roc
L'option EPS est un enseignement disciplinaire qui se déroule sur trois heures.
Les sections sportives sont des opportunités laissées aux jeunes d'approfondir la pratique fédérale d'une activité en milieu scolaire.
L'académie de football : partenariat avec La Roche-sur-Yon Vendée football (trois entraînements sur le temps du midi en plus de la pratique en club).
Partenariats : avec Le Poiré-sur-Vie Vendée football et l'Etoile sportive ornaysienne football : (deux entraînements après le temps de cours à 16 h en complément des entraînement en club).
Une académie de basketball féminin : centre de formation de La Roche Vendée Basketball (uniquement des joueuses sélectionnées, filière haut niveau, entraînements quotidiens).
Le pôle régional cycliste labellisé par le Rectorat.
Jouer au foot en équipe, c'est créer du lien
Les footballeurs du lycée parlent de leur expérience.
Roc’info a interrogé quelques élèves qui pratiquent le football dans le lycée. Les joueurs affirment que l’intégration est facile dans une équipe malgré les différents caractères.
Le rôle du coach
Il est important, pour les joueurs, que l’esprit d’équipe soit présent pour performer lors des matchs.
Le coach occupe également une place importante dans le processus d'intégration des jeunes, en les guidant, en les aidant à faire les bons choix ou même à gagner en confiance. Il peut également aider à régler les tensions. Les joueurs ont un lien qui les unit grâce à leur passion pour le football. Ce n’est pas pour autant qu’ils se côtoient tous en dehors de leur équipe.
Théo Gaborieau, élève en première B, déclare : « Après quelques années, la plupart des liens des jeunes entre eux sont renforcés. Certains sont comme ils étaient au début, mais, après, ça varie en fonction des relations que l’on a hors du foot, comme, par exemple, si on est dans le même lycée ou dans la même ville ».
Améliorer ses performances
Généralement, les élèves qui ont choisi de pratiquer le football au lycée l’ont décidé pour pouvoir améliorer leurs performances.
Pour finir en beauté, rappelons-nous ce qu'une équipe signifie pour Zinédine Zidane : « Les performances individuelles, ce n'est pas le plus important. On gagne et on perd en équipe ».
Mélissa GIRARD, première B.
Quand on a l'amour des mots...
Lorsque deux générations se réunissent pour réaliser un projet commun, cela donne toujours quelque chose de magique ...
C'est ce qu'ont voulu prouver un jeune Youtubeur Squeezie, ainsi que Bigflo & Oli, les rappeurs toulousains. Créateurs de vidéos, ils s'étaient donnés comme mission de réaliser un slam en seulement une heure.
Pour cela, ils ont d'abord réalisé une première vidéo, en choisissant au hasard des mots dans le dictionnaire. C'est ainsi qu'il ont réalisé un flow avec des mots comme cubilot, cryptogame ou catachrèse.
L'invité surprise
Pour la deuxième vidéo, une surprise de taille : Squeezie avait invité Alain Rey, le lexicographe (personne qui rédige les définitions du dictionnaire) du dictionnaire utilisé pour la première vidéo.
A son tour, Alain Rey s'est pris au jeu et il a, lui aussi, composé son couplet. Ces vidéos sont très rapidement devenues très populaires sur les réseaux sociaux.
Cette expérience montre qu'en unissant créations, talents et générations tout devient possible.
A écouter : Squeezie, Bigflo et Oli "Freestyle du dico" https://www.youtube.com/watch?v=fwKSENnZ7oM
Flore BOSSOREIL,
terminale bac pro
Gestion-Administration.
1917 : un film à voir ou à revoir !
1917 est un film de guerre réalisé par Sam Mendes, sorti en 2019. Il retrace l’histoire de deux caporaux de l’armée britannique, Blake et Schofield, chargés d’une mission quasi impossible : ils doivent traverser le noman’s land et les lignes allemandes pour prévenir un bataillon anglais de ne pas attaquer, car l’ennemi les attend. Les deux héros commencent, alors, une véritable course contre la montre pour empêcher la mort de centaines de soldats, dont le frère de Blake.
C’est, donc, un vrai film de guerre, réaliste, qui reconstitue de façon incroyable le front du Nord de la France avec ses tranchées, les conditions de vie (ou survie) effroyables. Mais, c’est aussi la très originale réalisation du film qui nous plonge au cœur de l’Histoire : un seul plan-séquence de presque deux heures. La caméra accompagne les deux soldats, si bien que l’on ressent chacune de leurs émotions, on tremble pour eux, car la mort est omniprésente.
Enfin, si le film est une réussite, c’est grâce aux deux héros, acteurs peu connus, George MacKay et Dean-Charles Chapman : leur interprétation, pleine de justesse, est incroyable. Roc’Info ne pouvait que vous inviter, à voir (ou revoir), ce film qui reprend le thème de ce journal : comment nouer des liens, qu’ils soient entre ces soldats, mais aussi entre eux et nous, spectateurs.
Nathalie RETIF, professeure.
Acide sulfurique : survivre
A travers ce livre, Amélie Nothomb nous relate la vie d'un camp de concentration revisité, filmé sous forme de télé-réalité. On y rencontre la kapo Zdena, personnage autoritaire, mais bienveillant. La prisonnière Pannonique présente, quant à elle, un fort caractère, généreux et attachant.
La télé-réalité dans les camps de concentration
A leur arrivée, tous les prisonniers reçoivent un matricule, seul nom autorisé au sein du camp. La prisonnière Pannonique devient alors CKZ 114. Son nom deviendra peu à peu central dans cette histoire incroyable.
Une société sans fard
Ce livre transmet un message, celui d'une société avide de nouveaux programmes de télévision, et de producteurs à la poursuite d'audience. Ce camp de concentration met en péril la vie d'innocents qui sont victimes de violence à cause des kapos.
Acide sulfurique m'a beaucoup plu, car c'est un livre actuel qui montre les travers de la société.
Le lien qui se crée entre la kapo Zdena et CKZ 114, entre la bourreau et la prisonnière, s'enrichit afin de permettre la survie de l'une et de l'autre.
Chloé MOISEAU, seconde J.
The 100, survivre entre inconnus
Dans la série "The 100", 100 jeunes débarquent sur Terre pour vérifier si celle-ci est toujours viable, après que les guerres nucléaires aient éradiqué la planète.
Quand les ennemis deviennent amis
Après avoir passé près d'un siècle sur une station spatiale, l'Arche, les derniers humains veulent retourner chez eux. Nos 100 vont se rendre compte très vite qu'ils ne sont pas seuls sur Terre. Les "natifs", survivants restés sur Terre, vont mener guerres et batailles contre les 100. Mais, devant un ennemi commun, ils arrivent à cohabiter, échanger, et mener une politique commune tous ensemble.
Mathias GABORIEAU,
première C.