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Notre-Dame-du-Roc rachète Ouest France
Afin de rendre la culture toujours plus accessible, le Roc rachète le grand journal de l'Ouest. Édition spéciale Info ou infox.
Saurez-vous démêler le faux du vrai ? Lire pages 4 et 5.

N° 30 - Mai 2021 | www.lycee-ndduroc.com |
Prêts pour le concours !
Chaque année, notre journal du Roc participe au concours du Journal des lycées en association avec Ouest-France.
Le concours met en compétition des lycées du grand Ouest sur un thème bien précis. Ces derniers doivent proposer et imprimer un journal qui sera jugé par un jury de journalistes sur différents critères comme l’importance de l’effort ou la pertinence des sujets liés au thème. L’an passé, nous avons gagné ce concours portant sur : « L’engagement au lycée ».
Qui devons-nous croire ?
Cette année, les journaux devront aborder le thème de l’information, des fake news en se posant une question : « Qui devons-nous croire ? »
Nous allons donc parler des moyens de s’informer, mais nous allons aussi montrer les risques que la surinformation amène et que l'auteur Marc Olivier Ezratty dénonce : « Nous sommes rentrés dans une aire de malbouffe au niveau de l'information. C'est ce qu'on appelle l’infobésité ». Pour cela, nous avons fait le choix d’inventer nous-mêmes des fake news en lien avec notre lycée pour montrer que n’importe quel « journaliste », aujourd’hui, peut dire et faire croire ce qu’il veut.
Notre équipe de journalistes encadrée par Soazic Lahuec, Vérane Ménard etNathalie Rétif, espère remporter le concours et proposer à notre lycée un journal qualitatif en montrant que l'information est multiple et pas toujours vérifiée. Nous voulons aussi montrer les solutions face à ce problème pour mieux s'informer.
Alexis RIMBERT,
première D.
Où cherchez-vous l'info ?
Comment s’informent les lycéens ? Roc' Info a voulu éclairer la question et vous dit tout sur le rapport des élèves à l'actualité.
Quelles sont vos habitudes pour vous informer ?
Une enquête auprès des lycéens du Roc a révélé que les réseaux sociaux arrivent en haut du podium, suivis par les fils d'actualité comme Google Actu puis par la télévision.
En quoi avez-vous confiance ?
Alors que 58 % des élèves affirment utiliser Internet en premier lieu, seuls 9 % ont confiance en ce qu'ils y lisent. Ainsi, Léa Guillet, en première E, pense que « les fake news sont toujours plus nombreuses à circuler, notamment sur les réseaux sociaux, tels que Twitter ».
Des nouvelles fraîches
au Roc
La presse écrite est consultable au CDI, mais aussi partout dans le lycée avec une centaine de Ouest France distribués chaque jour. De plus, depuis le 22 mars, à l'occasion de la semaine de la presse, les professeurs-documentalistes proposent quotidiennement un fil d'actualité en vie scolaire. Vérane Ménard explique : « L'idée est de faire découvrir aux élèves un super outil, Brief.me, disponible via e-sidoc ».
Garance BOURY, première D.
Edito
Un lycée est le lieu privilégié pour apprendre à développer une capacité sociale indispensable en 2021 : « s’informer ».
Notre société et son évolution vers le tout numérique rend cette acquisition à la fois abordable et complexe. Abordable car les outils de communication sont accessibles à tous, en permanence. Complexe dans la mesure où la véracité d’une information est à ré-interroger à chaque occasion.
Alors, en tant qu’éducateur et enseignant, je pense que, pour devenir compétent en ce domaine, il faut apprendre ou réapprendre en permanence. Ainsi l’école doit jouer un rôle essentiel d’accompagnement.
Je dois reconnaître que je ressens, dans un premier temps, une déception lorsque je subis les phénomènes complotistes, par exemple. L’école doit être plus pertinente et s’accaparer davantage encore le sujet. Elle doit former à appréhender l’information « vraie ». Mais, j’ai confiance dans une génération, celle de nos élèves et nos enfants, qui utilise, déjà, chaque moyen de communication avec aisance et qui pourra se concentrer sur l’analyse de l’information rencontrée. C’est, donc, avec plaisir que je découvre le travail de nos journalistes qui abordent ce sujet de façon pertinente et ludique.
Serge DANIEL, directeur
du lycée Notre-Dame-du-Roc.

L'info selon la directrice de Ouest France
Céline Bardy, la directrice départementale de Ouest France en Vendée, nous éclaire sur la manière dont on vérifie une information.
Après un bac littéraire, une prépa de Lettres, une licence d'Histoire, Céline Bardy se lance dans une école de journalisme à Toulouse. Elle intègre Ouest France en 2012, il y a donc 9 ans. Elle est journaliste, elle encadre une équipe en Vendée et est garante de la ligne éditoriale. Elle représente la direction du journal de Rennes. Nous lui avons posé quelques questions sur les fake news.
Comment le journaliste fait-il pour démêler le vrai du faux ? Comment vérifiez-vous l'info ?
Il faut douter de tout et y aller étape par étape. Il faut vérifier, recouper l'info, pour voir si plusieurs personnes concernées disent la même chose. Il faut aussi un réseau avec des sources fiables, qui va permettre de confirmer ou non l'information donnée.
Cela prend environ 1 à 2 jours maximum, il faut agir rapidement, savoir à quelle source se renseigner pour quelle info. Par exemple, si l'information concerne un lycée, nous allons nous renseigner auprès du Département ou de la Région. La rapidité et la réactivité sont importantes. Après tout ça, il faut trouver et écrire le sujet.
Selon vous, à quelle période les fake news ont-elles augmenté ? Est-ce lié à un contexte précis ?
Cela dépend de ce qu'on entend par "fake news". Une fake news est une "fausse nouvelle" en français, c'est différent d'une "rumeur". Pour créer une fausse rumeur, il faut recueillir plusieurs témoignages. Les fake news augmentent surtout en période de campagne électorale, surtout nationale comme lors de celle de Donald Trump qui avait fait beaucoup parler négativement. On appelle ça des "boules puantes" .
Avez-vous déjà été dupée ? A quelle fake news avez-vous été confrontée ?
Oui, nous avons déjà été dupés, même si c'est rare d'être confronté à des personnes qui mentent. Des fois, on nous dit des choses qui paraissent énormes, mais qui, après vérification, ne le sont pas tant que ça. Nous avons reçu un tract d'un candidat aux législatives pour Emmanuel Macron, où apparaîssait le logo de la campagne "En marche". Après recherches, vérifications, il s'est avèré qu'il l'avait reproduit et qu'il ne faisait pas partie de sa campagne .
On peut dire qu'après 9 ans passés à Ouest-France, Céline Bardy sait de quoi elle parle et auprès de qui se renseigner pour trouver de bonnes informations, les traiter, et nous informer afin d'être plus éclairés sur notre société.
Tessa BIZON, seconde A.
Comment le Roc reçoit l'information ?
Entre élèves et professeurs, une culture de l'information très différenciée.
Du papyrus à Internet en passant par la presse écrite, la radio et la télévision, ces différents supports ont révolutionné l'accès à l'information.
L'instantanéité est de plus en plus recherchée chez les auditeurs et internautes au détriment des médias traditionnels.
Quels supports d'information
utilise le Roc ?
Professeurs et élèves ont deux médias privilégiés bien différents :
- le média le plus ancien : la presse écrite pour les professeurs,
- l'un des médias les plus récents pour les jeunes du Roc : la télévision.
Respectivement 50 % et 48 % des réponses au sondage. On constate une culture de l'information bien distincte entre ces deux groupes d'âges différents.
Au Roc, qui vérifie
ses informations ?
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'écart entre élèves et professeurs n'est pas si grand que cela. 62 % des professeurs interrogés vérifient parfois leurs informations, les élèves ne sont pas si loin avec 55 %. Même s'ils n'utilisent pas les mêmes supports, un peu plus de la moitié du Roc vérifie parfois ce qu'il peut lire ou entendre, peut-être le commencement d'une société plus prudente vis-à-vis des médias.
L'arrivée de jeunes journalistes, comme Hugo Clément, a, peut-être, aussi joué un rôle chez les jeunes avec des sujets nouveaux comme l'écologie ou la parodie dans l'émission Quotidien qui enthousiasme plus les jeunes. Une information plus légère et sincère, moins politique, qui amène à regarder en avant.
Mathias GABORIEAU,
première C.
Note : un questionnaire sur les pratiques de chacun en matière d'information a été envoyé aux élèves et aux adultes du lycée. 291 élèves ont répondu et 71 adultes.
La vaisselle contre un point
Cette année, afin de valoriser leurs résultats et récompenser les élèves altruistes, le lycée Notre-Dame-du-Roc met en place des tickets "vaisselle" à prendre à l'entrée du self, chaque début de mois. Ils consistent à augmenter la moyenne générale de 1 point pour tous les élèves faisant la vaisselle.
Résultats en hausse !
Cela favorise l'entraide, l'apprentissage d'une tâche ménagère et, donc, une part d'autonomie. Les résultats des élèves seraient eux aussi en augmentation, ainsi que la réussite personnelle de chacun.
Activité amusante
entres amis
Les motivations sont différentes en fonction des élèves : « Je pense à mon avenir et faire la vaisselle ne me dérange en aucun cas », explique Lola, une élève de première. « Ça peut devenir une activité assez drôle ! », se réjouit Sam Métégal. Pour une première année, c'est une réussite, car la participation à cette expérience est grande. Les élèves y voient une forme de récompense.
Le personnel de restauration a, lui aussi, trouvé des avantages dans cette action : « Cela nous soulage et je trouve ça amusant d'accompagner les élèves », explique un membre de l'équipe.
Plus tard, le projet serait d'étendre l'idée à d'autres actions pour que chaque élève s'implique plus dans le quotidien.
Constance LERSTEAU,
première G.
Profs et Covid, le dilemme
Au lycée Notre-Dame-du-Roc, la moyenne d'âge des professeurs n'est autre que de 74 ans !
Cela crée parfois des conflits générationnels entre ces seniors toujours prêts à partager leur soif d'apprendre, et les jeunes futurs bacheliers, plus intéressés par les jeux vidéos que par les leçons de mathématiques ou de géographie.
Bien qu'épuisants parfois pour leurs aînés, les élèves s'inquiètent du sort de leurs chers professeurs en cette période de pandémie. Doit-on poursuivre les cours ? N'est-ce pas trop dangereux ?
Avec leur grand âge et ce virus de malheur, c'est peut-être la fin de toute une génération d'enseignants au Roc, et, donc, la fin des cours pour les élèves !
Heureusement, l'allocution du Président, le 31 mars dernier, s'est montrée rassurante : tous les professeurs pourront se faire vacciner à partir de la mi-avril s'ils le souhaitent !
Flore BOSSOREIL, terminale
bac pro Gestion-Administration.
On va échanger nos profs !
Pendant une semaine, du 17 au 21 mai , les profs vont changer de discipline.
Afin que chaque enseignant découvre les contraintes et les avantages de ses collègues, le directeur, Serge Daniel, propose aux enseignants d’échanger leur matière durant une semaine.
Les professeurs de physique deviendront professeurs de sport, les profs de maths enseigneront la langue de Molière et les profs d’histoire celle de Shakespeare.
Vous découvrirez les qualités insoupçonnées de vos professeurs et aussi leurs lacunes. Fous rires assurés et de nombreux souvenirs en perspective.
Ce qu'ils en pensent
L'équipe du journal du lycée a interviewé un professeur de physique et une professeure de sport pour prendre connaissance de leur avis sur le futur changement qui va s'opérer au sein du lycée :
« J'ai hâte de pouvoir vivre une expérience qui, je pense, va s'avérer enrichissante pour tout le monde », nous dit l'enseignante de sport.
Pour celui de physique-chimie, « je compte profiter de cette semaine d'échange et en apprendre plus sur le rôle de mes collègues, puisque je pense que l'on ne vit ce genre de choses que très peu de fois dans une vie. »
Ninon DAVID et Camille PENAUD, seconde G.
Adieu aux embouteillages !
Marre des escaliers engorgés après les cours ? Rassurez-vous, une solution pour vous faciliter la vie est toute trouvée.
Un projet novateur
Eh oui, vous ne rêvez pas ! Un plan à l’étude pour agrandir le lycée prévoit bien de mettre en place des toboggans qui remplaceront avantageusement les escaliers afin de permettre une sortie de cours plus rapide et efficace.
Beaucoup d’élèves se plaignaient des difficultés de circulation dans les couloirs. Certains affirment, par exemple, qu'il leur arrive régulièrement d’être en retard en cours, car ils doivent jouer des coudes pour descendre les escaliers.
La parole aux élèves
Ravis de ce projet, ils soulignent, en plus du côté pratique, l'aspect plus ludique des toboggans. Eva Pluvite, élève de première G, confie qu'elle « a vraiment hâte de s'amuser en glissant les quatre étages à toute allure avec ses amis ».
D'autres projets ?
Ce plan qui suscite beaucoup d’engouement donne aussi des idées. S’il est le premier aménagement de la sorte, il n’est sûrement pas le dernier. Des tyroliennes pourraient notamment être installées près du self et de la vie scolaire et faire du lycée le premier parc d'accrobranche de La Roche-sur-Yon !
Garance BOURY,
première D.
102 % de réussite pour le Roc
Première historique dans l'histoire de l'éducation nationale, le Roc a affiché le plus gros taux de réussite au bac. Du jamais vu !
L’année dernière, une vingtaine d’élèves de première générale et professionnelle, jugés comme surdoués, ont été repérés par le ministère de l’Education nationale et invités à passer leur bac en même temps que les élèves de terminale. Sur les 22 élèves, 19 l’ont obtenu en contrôle continu dont 14 avec une mention. Le lycée a donc affiché un taux de 102 % de réussite au bac 2020.
Une lettre du ministre
Les élèves ont reçu, chacun, une lettre de Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale en personne, les félicitant et les encourageant. « Nous voulons accompagner les élèves brillants et encourager la réussite au niveau scolaire », écrit le ministre, qui pense par ailleurs qu' « être bon à l'école n'est pas toujours bien vu et qu'il faut changer cette vision qui entrave la réussite ».
En effet, jamais le lycée, ni aucun autre d'ailleurs, n'avait enregistré un taux aussi élevé depuis la création du baccalauréat en 1808. Parmi ces élèves, certains sont aujourd’hui en terminale générale, technologique ou professionnelle. Eh oui, ils doivent tout de même valider leur dernière année de lycée, car l'action menée était à titre d'essai.
« C'est quand même une année moins stressante et plus plaisante avec pour seul objectif l’inscription à Parcoursup », explique Dick Cépavret, un de ces surdoués.
Alexis RIMBERT, première D.
Testez le sport en sac à patates !
Cette année, le Covid-19 a empêché la pratique du sport en intérieur.
Les professeurs de sport du Roc ont, donc, été contraints de redoubler d’imagination pour proposer à leurs élèves des activités innovantes et amusantes afin de leur remonter le moral.
Une course en sac,
ça vous tente ?
Ludique et vintage, cette pratique apporte bonne humeur, cohésion et soutien. Elle sera au programme des interclasses prévus à la fin de l’année.
Chaque classe va devoir s'affronter par équipes de 5 dans un tournoi avec repêchage systématique.
Pendant que les 5 élèves disputent leur épreuve, le reste de la classe doit s'éparpiller sur le parcours afin d'aider leurs collègues à se relever, les encourager, leur apporter boissons et vivres et même les consoler en cas d'échec.
Chaque élève d'une classe devra participer à une épreuve au moins.
Du saut à l'élastique
pour départager
les vainqueurs
Les vainqueurs de chaque niveau s'affronteront lors de l'épreuve ultime de saut à l'élastique, qui opposera les plus courageux d'entre eux. Lesquels oseront sauter du haut de nos sapins ?
Tessa BIZON, seconde A.
Débuts de la webradio du Roc !
Radiogette, la nouvelle radio du lycée, a été lancée ce 1er avril.
Créée le 9 mars par Laurence Cousseau, elle est soutenue par la Maison des lycéens qui entend développer ce projet. Cette association met déjà en oeuvre au lycée des activités comme la zumba, le hip-hop, la musculation...
Radiogette,
la radio qui en jette
Ainsi, comme l'a dit Laurence Cousseau, « elle permet de mettre en oeuvre ce dont on a envie. ». Suite au message diffusé au lycée ce 1er avril, Radiogette est une radio créée par des lycéens sur laquelle seront diffusées des musiques de jeunes, en plus des activités scolaires.
Lady Gaga
comme marraine
Pour célébrer cette nouveauté, Lady Gaga nous fera l'honneur de venir au lycée. Pourquoi Lady Gaga ? L'évènement est possible, car son ou sa filleul(le) étudie au lycée. Saurez-vous trouver de qui il s'agit ? N'hésitez pas à enquêter et donnez nous vos idées à l'e-mail du journal : rocinfolycee@gmail.com.
Loreva MARQUIS et
Mélissa GIRARD, première B.
Le lycée rachète Ouest France !
La culture vendéenne en UNE.
Le directeur, Serge Daniel, donne une dimension nationale au Roc en rachetant Ouest-France : « Lorsque les jeunes de Roc'Info ont soumis l'idée de racheter Ouest France à la direction, nous avons de suite accepté cette idée pour faire du Roc un lycée de la culture », explique-t-il. Ouest France deviendra Ouest Roc.
Les jeunes écriront des articles en collaboration avec les journalistes de Ouest France. Les élèves de l'option Arts plastiques réaliseront les photos et dessins de presse. Les élèves de bac pro Commerce gèreront la publicité. Et, enfin, les Sorbets s'occuperont de la partie festive et des événements proposés par Ouest Roc. Le journal sera gratuit pour tous les adultes du Roc et les élèves pourront accéder à l'information : « Par conséquent, les élèves travailleront de façon concrète leur orientation. Ils pourront ainsi découvrir les métiers de journaliste, de dessinateur, les étapes de la gestion, de la vente et de la commercialisation », se réjouit Serge Daniel.
Le rachat se concrétisera le 11 mai 2021 à 15 h autour d'un verre de l'amitié.
Le directeur, Serge Daniel, nous a déclaré que « cet achat offrira un formidable élan à l'avenir professionnel de nos jeunes, en plus d'une image forte pour le Roc ».
Chloé MOISEAU, seconde J.
Mots mêlés de l'information
Retrouvez tous les mots de la liste dans la grille ci-dessous (horizontal, vertical, diagonale et dans les deux sens).
Liste des mots à retrouver :
ARGUMENTER
CROIRE
FIABILITE
JOURNAL
PERTINENCE
POLITIQUE
REAGIR
RUMEUR
VIRAL
BLAGUE
FAKE
INFORMATION
JOURNALISTE
PHOTO
PRESSE
REPORTAGE
SOURCE
CREDIBLE
FAUX
INTERVIEW
MEDIA
PHOTOMONTAGE
RADIO
RESEAUX
TELEVISION
Chloé MOISEAU, seconde J.
Comment sait-on qu’une info est fausse ?
Même si la plupart des informations que l'on apprend sont vraies, certaines sont, tout de même, fausses. Roc' Info vous invite à faire la part du vrai et du faux.
Pendant longtemps, les seuls moyens d'être au courant de l'actualité étaient le journal, la radio ou encore la télévision. Ce qui limitait fortement la diffusion de fausses informations. Mais, désormais, avec Internet, n'importe qui peut diffuser ce qu'il veut et, avec les réseaux sociaux, une "infox" peut très vite devenir virale.
Comment savoir
si une info est fausse ?
Pour commencer, on peut se demander ce qu'est une information. Une information est un fait ou un évènement qui est rapporté sous forme d'image, de texte ou encore de son. Celle-ci doit être fondée sur des faits réels et être vérifiable à travers les confirmations de spécialistes ou de témoins. Elle doit, également, présenter un intérêt pour le public.
Afin de ne pas se faire abuser par une fake news, lorsque nous sommes sur un site Internet, nous pouvons regarder les sources de l'information, car plus les sources sont nombreuses et connues, plus l'information a des chances d'être vraie. Il faut également privilégier les sites réputés et fiables, par opposition à un site inconnu mais au titre attrayant. Il faut également savoir qu'une information énormément diffusée sur Internet n'est pas forcément vraie. C'est pour cela qu'il faut faire preuve d'esprit critique vis-vis de ce qui peut être publié.
Les fake news
à travers l'histoire
Même si les fake news se sont énormément répandues avec Internet, elles existent, en réalité, depuis des siècles, dès l'époque romaine pendant l'Antiquité pour justifier la persécution des chrétiens, jusqu'aux rumeurs sur le Covid-19. Il y a également les poissons d'avril diffusés par la télévision comme celui de la BBC en 1957 qui consistait à faire croire aux téléspectateurs que les spaghettis poussaient sur les arbres.
Aujourd'hui, les fake news sont de plus en plus nombreuses et la pandémie mondiale ne les fera pas disparaître de sitôt.
Camille PENAUD et Ninon DAVID, seconde G.
Fantassins de la démocratie
12 portraits, 12 caricaturistes. Né de la rencontre entre le cinéaste Radu Mihaileanu, producteur du film, et le dessinateur Plantu, caricaturiste dans le journal Le Monde, ce documentaire nous propose un tour du monde de ces personnalités, souvent inconnues du grand public mais très bien identifiées par les gouvernements, comme des agitateurs.
Qu'ils soient français, tunisiens, russes, mexicains, ... ils risquent leur vie en défendant la démocratie du bout de leur crayon.
Ce documentaire montre le quotidien de ces fantassins de la liberté. Tout à tour observateurs, provocateurs, lanceurs d'alertes, satiristes, dessiner est vital pour eux. Souvent avec humour, parfois cynisme, ils nous éclairent à l'aide de leur regard décalé, dénoncent l'injustice, le pouvoir sans contrôle de certains puissants. Victimes de menaces, de pressions, de tortures, ces journalistes, différents, utilisent un langage universel pour toucher petits et grands, l'image.
Le dessin de presse a, certes, une portée universelle, mais il ne peut être compris que dans son contexte. D'où l'importance de s'informer, de critiquer les idées toutes faites, afin d'être un citoyen éclairé.
Vérane MENARD, prof-doc.
Bande-annonce : https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=227825.html
Les falsificateurs d'Antoine Bello
Antoine Bello nous raconte la vie tranquille de Sliv Dartunghuver, jusqu'au jour où son patron Gunnar Eriksson lui confie que son entreprise sert de couverture à une société secrète nommée le CFR (Consortium de falsification du réel) et lui propose de la rejoindre.
Une conspiration mondiale
En effet, Sliv n'a aucune information sur le tentaculaire et très puissant CFR au moment où il accepte de le rejoindre. Il va chercher, dès lors, des informations sur l'objectif de l'organisation, son financement, le nombre d'agents et qui la dirige. Mais, le CFR ne lui donne que des informations vagues et peu déterminantes pour garder le plus possible le secret de son existence aux yeux du monde.
Manipulation
Ce roman ouvre une réflexion sur la manipulation de l'information. Les fausses nouvelles créées modifient l'Histoire, provoquent des évènements majeurs et orientent la marche du monde. Leurs conséquences, elles, sont bien réelles.
Antoine Bello nous amène à revoir nos certitudes concernant l'utilisation des médias, la déformation et la faillibilité de notre mémoire.
Téo CORNIER, première B.
Carmen de Stromae
Sortie en 2013, la fameuse chanson "Carmen" de Stromae est une parfaite représentation des dangers des réseaux sociaux.
Dès le début de son clip, on remarque que Stromae est représenté avec l'image de l'oiseau bleu du réseau social Twitter. Au fil de la chanson, l'oiseau prend de plus en plus d'ampleur en passant d'un oisillon en cage à un énorme volatile.
Le paradoxe
des réseaux sociaux
C'est une métaphore qui dénonce non seulement la place que les réseaux sociaux prennent dans la vie de l'artiste, ou la nôtre, mais aussi l'addiction que développent de plus en plus de personnes avec ces nouveaux médias. Dans sa musique et surtout dans son clip, Stromae y dénonce l'omniprésence des réseaux sociaux dans notre vie.
Pourtant, c’est sur Internet via Facebook que le chanteur a dévoilé ce clip. Média incontournable aujourd'hui.
Il est d’ailleurs sous-titré en anglais pour être accessible au plus grand nombre. Un paradoxe auquel Stromae ne pouvait pas échapper. Les réseaux sociaux, comme Twitter et Facebook, Insta et Tiktok ou encore Snapchat, sont des espaces d'échanges d'informations, de musique, d'images, de vidéos, très importants dans notre vie.
Stromae nous avertit :
"Prends garde à toi, Et j'en connais déjà les dangers moi, ... Et, s'il le faut, j'irais me venger moi, Cet oiseau d'malheur je le mets en cage".
A vous d’en faire bon usage.
Amina DRAPEAU, première A.
Zoom sur le fact-checking
Le fact-checking est né suite aux manipulations des chiffres, des faits proposées par certains politiciens, comme Donald Trump notamment, en 2016. Venu de l'anglais, il signifie "vérification des faits". Ce traitement journaliste consiste à vérifier de manière systématique des affirmations de politiques ou de personnalités exposant leur opinion dans le débat public.
Suite aux chiffres ou faits souvent imaginés, mais parfois vrais que proposait Donald Trump, un certain nombre de journaux ont mis en place, dès 2015, des structures dédiées au contrôle interne de la rigueur de l'information.
Des sites ont vu le jour comme factcheck.org, Les décodeurs du Monde ou encore le service Désintox de Libération. Arrêt sur Image fut l'un des pionniers du genre.
Leur objectif à tous, clarifier le débat public en vérifiant et corrigeant les affirmations trompeuses ou confuses. Certains journalistes travaillent même en live, ils cherchent en direct et replacent les propos du politicien interviewé dans son contexte.
La tâche n'est pas simple surtout que pour certains, le fact-cheking est une manière de proposer une pensée unique, "dire le vrai". Une alternative alors ? Croiser ses sources et prendre le temps d'analyser ce qu'un tel ou un autre a déclaré. Pas facile dans un monde hyperactif.
Vérane MENARD, prof-doc.
