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Bien au Roc, bien dans sa tête

N° 31 - Janvier 2022 | www.lycee-ndduroc.com |

Le ressenti des jeunes au Roc
Les lycéens se sentent majoritairement bien au Roc, mais certains proposent des améliorations.
D'abord, le lycée Notre-Dame-du-Roc, selon les lycéens interrogés, n’est pas si différent des autres lycées. Mais, il possède des caractéristiques spécifiques, qui font qu'il a été choisi par de nombreux élèves.
Un encadrement bienveillant et chaleureux
Les élèves admettent que le lycée est multiculturaliste, sportif, grand, sérieux, avec une bonne ambiance et une variété d’options et d'activités possibles.
Beaucoup d’élèves pratiquent des options comme le latin, le sport ou l’option art qu’ils trouvent intéressantes. Enfin, le lycée du Roc bénéficie d'un encadrement bienveillant et chaleureux.
La majorité des lycéens a pu s’intégrer facilement dans sa classe et interagir avec les autres niveaux.
Des points communs
et des différences
Certains élèves ont remarqué des points communs et des différences entre leurs camarades. Par exemple, les lycéens seraient ouverts les uns envers les autres et auraient une culture commune même s'ils sont issus de collèges différents.
Ce qui caractérise aussi les jeunes, ce sont des styles vestimentaires très divers et le fait de cohabiter au sein d'une même classe avec des niveaux scolaires différents.
Des améliorations demandées
Malgré tous ces points positifs, les lycéens pensent que le lycée peut être amélioré. Beaucoup réclament des préaux pour ne pas être enfermés dans les bâtiments lorsqu’il pleut. Certains souhaitent l’installation de plus de bancs, et même de tables à l’extérieur pour travailler.
Enfin, certains élèves réclament des cours d’éducation sexuelle, pour parler des différents genres et orientations.
Objectif, pouvoir échanger librement entre élèves et professeurs de sujets contemporains.
Gwendoline DELAGE
et Chloé PIHA, première C.
Les fondatrices du Roc
Le Roc, qui a fêté ses 50 ans en 2016, compte aujourd'hui plus de 2 000 élèves. Une histoire bien remplie !
Créé en 1944 par les soeurs de Mormaison pour aider les femmes des milieux modestes, les élèves y apprenaient l'entretien de la maison, la couture, la comptabilité, la puériculture... Le but était qu'elles deviennent autonomes.
En 1965, le Logis du Roc étant trop petit, les soeurs achètent la Louisiane où se trouve toujours le lycée. Les élèves filles emménagent l'année suivante et sont rejointes par les garçons en 1968.
En 1989, le lycée s'ouvre aux formations générales, puis en 2003 à l'hôtellerie-restauration avec l'arrivée des Sorbets.
Encore et toujours le lycée accueille donc, des profils variés.
Manon CHIMIER
et Flavy BARANGER, première A.
Serge Daniel, de la nouveauté !
En septembre 2020 arrivait Serge Daniel au poste de directeur du lycée Notre-Dame-du-Roc. Pour cette deuxième année, Roc’Info propose à ses lecteurs de découvrir ce qui l’a amené au lycée et quelle est sa vision de l’avenir de l'établissement.
Cet ancien ingénieur en automatisme et énergie a radicalement changé de voie pour devenir enseignant, préférant « le contact et la formation ». Suite au départ en retraite de l'ancien directeur, il note à son arrivée une ambiance très agréable, que ce soit avec l’équipe pédagogique ou avec les élèves avec qui il entretient une « relation positive » et « calme ».
Un futur prometteur
Serge Daniel décrit un avenir avec du changement. Cela commence avec un projet immobilier au sein du lycée visant à mieux accueillir les jeunes ainsi que les enseignants avec notamment la création d'une nouvelle salle pour les professeurs.
Quant aux professeurs, ils ont suivi une journée pédagogique spécifique, en novembre, pour accompagner et aider tous les types d'élèves, qu'ils aient des difficultés ou non. D'autres formations suivront pour approfondir leur réflexion.
En conclusion, Serge Daniel affirme : il faut « prendre le temps de travailler sereinement ».
Thalia RABILLARD
et Mathieu TUDEAU, première B.
Un lieu d'accueil de la parole
Si vous cherchez une oreille attentive, le Point Ecoute est ce qu'il vous faut !
Le Point Ecoute se situe à côté de l'infirmerie et accueille, depuis 2016, tous les élèves du Roc ayant besoin de s'exprimer sur leur vécu en toute confidentialité.
Le but, pour la responsable, Nathalie Grellier, est « d’orienter le jeune vers une solution ». Peu importe la situation, il n'y a aucun tabou ! Elle indique que les élèves perçoivent parfois leur problématique, mais n'en connaissent pas l'issue.
Nathalie Grellier a été enseignante pendant 18 ans et avait parallèlement suivi des formations sur les jeunes. Elle est désormais devenue thérapeute ainsi que sophrologue pour pouvoir allier « l’écoute de l’autre et la connaissance du milieu scolaire ».
Avec l'arrivée du Covid-19, elle constate une augmentation des prises de rendez-vous, qui traduirait une difficulté des élèves en cette période : « Le besoin de parler est souvent très fort et permet, après, d’être mieux et de ressentir plus de légèreté », affirme-t-elle.
Son rôle est de surmonter un mal-être pour permettre aux élèves de vivre mieux leur jeunesse.
Thalia RABILLARD
et Mathieu TUDEAU, première B.
Le vocabulaire des parcours différenciés
PAP : Plan d'accompagnement personnalisé
PAI : Projet d'accueil individualisé
PPRE : Programme personnalisé de réussite éducative
PPS : Projet personnalisé de scolarisation
MDPH : Maison départementale des personnes handicapées
IME : institut médico-éducatif
Ci-dessous : document du Ministère de l'Education Nationale (MEN), "Répondre aux besoins particuliers des élèves. Quel plan pour qui ?"
PAP, PAI, PPRE et PPS, c'est quoi ?
Certains jeunes bénéficient d'accompagnement dans leur scolarité. Découvrez ces parcours !
Au lycée Notre-Dame-du-Roc, chacun peut bénéficier d'un parcours scolaire différent selon ses besoins. Vous connaissez déjà les bacs professionnels, généraux ou encore les BTS, mais connaissez-vous les parcours différenciés ? Au lycée Notre-Dame-du-Roc , on compte 82 PAP*, 33 PAI*, 21 PPS* et, dans chaque classe, environ 5 à 6 élèves bénéficient d'un PPRE*.
« Extraordinaires »
Pour bénéficier de ces aménagements, vous pouvez vous adresser à l'infirmerie, à un professeur, ou à la MDPH*. On peut penser que ces élèves sont différents mais, d'après Stéphane Jarny, enseignant spécialisé, « nous ne sommes qu'ordinaires comparés aux élèves avec un handicap, qui, eux, sont extraordinaires ». Stéphane Jarny est le seul enseignant spécialisé du lycée, il aide les élèves avec des PPRE* dans 30 établissements scolaires.
Depuis le 11 février 2005, une loi instaure l'accessibillité de l'école à tous. Avant celle-ci, les élèves avec un handicap étaient scolarisés dans des établissements spécialisés comme les IME*. Cependant, ces mesures étaient souvent néfastes pour les élèves, qui se retrouvaient exclus de la société.
Davantage d'implication
Ces parcours différenciés sont bénéfiques pour les jeunes : « Ils ont été établis pour que les jeunes avec un handicap deviennent des citoyens à part égale », explique Stéphane Jarny. Cette intégration permet aux jeunes, dans ces situations, de réussir dans leur vie. Ils pourront s'impliquer en tant que citoyens et trouveront du travail.
Les conditions d'apprentissage se sont nettement améliorées avec ces mesures et on ne peut qu'espérer que cela continuera dans le futur.
Madison KLEIN,
et Flavy BARANGER, première A.
*Les sigles sont expliqués dans l'encart ci-contre.
L'éducatif comme tremplin
Depuis plusieurs années maintenant, deux éducatrices, Angéline Crepeau et Delphine Villiers, accompagnent les 44 élèves des deux classes de troisième prépa-métiers du Roc en tant que "référentes éducatives".
Leur rôle ? Aider aux devoirs mais aussi à retravailler un cours, approfondir une notion, gérer parfois des conflits, libérer la parole. Leur posture éducative et leur constante adaptation au rythme du jeune, permettent à ce dernier de « reprendre confiance en lui », « de se sentir mieux dans le groupe, tout en consolidant ses acquis pédagogiques », expliquent-elles.
Ces jeunes, après un parcours souvent difficile au collège, suivent également des modules autour de la restauration de la confiance, de la gestion du stress, de l'oral, de l'orientation ou encore de la préparation aux périodes de stage.
Leur leitmotiv, « restaurer la confiance en soi pour apprendre mieux. »
Vérane MENARD,
professeur-documentaliste.
Des gagnants parmi nous !
Des élèves du Roc ont participé au concours Combier.
Le concours Combier existe depuis 15 ans et réunit des équipes mixtes de serveurs et de cuisiniers. Cette année, le duo gagnant est Martin Genet en cuisine et Killyan Pechereau en service. Mais, on compte aussi parmi les élèves du lycée, Rose Prieto qui est arrivée à la troisième place en cuisine.
Le café en produit phare
Le serveur doit inventer un cocktail " Combier" à base d'alcool et un à base de café et le cuisinier élabore deux plats et une mignardise en lien avec le cocktail à base de café.
Pour cause de crise sanitaire, les deux coéquipiers ont dû travailler séparément. Le concours qui se déroule habituellement à Cholet n'a pas eu lieu. Les 11 candidats ont donc envoyé des vidéos de leurs réalisations. Le jury s'est chargé de reproduire les recettes des candidats afin de les départager.
Combier est le nom d'une distillerie artisanale de Saumur, créée en 1830. Ce concours a été proposé aux élèves de CAP Cuisine et commercialisation et services en hôtel-café-restaurant, aux bacs professionnels Cuisine et commercialisation et services en restauration, aux bacs technologiques et aux BTS Hôtellerie-restauration.
Cette épreuve offre de nombreuses opportunités aux candidats. Lucas Favalier, ancien élève du Roc et gagnant du concours en 2015, est devenu barman au Plaza Athénée. Il a désormais carte blanche pour renouveler la carte des cocktails. Gageons que le Roc continuera de former des gagnants.
Manon CHIMIER
et Madison KLEIN, première A.
Le magasin éphémère : un outil adapté
En 2014, afin de permettre aux élèves de la section Commerce de se mettre en situation, un magasin éphémère a été aménagé dans une salle de classe.
Véritable petite boutique, ce magasin permet aux lycéens qui suivent cette formation de s’entraîner, d’acquérir de nouvelles compétences professionnelles et de vendre des produits.
Pratiquer son futur métier
Le magasin est agencé avec du mobilier pour le prêt à porter comme des portemanteaux, des tables gigognes, des mannequins, une caisse et deux vitrines.
Prochainement, une plus grande réserve verra le jour pour libérer de l’espace dans la réserve existante devenue trop petite.
La classe de CAP Equipier polyvalent du commerce (CAP EPC) a réfléchi à la modification de la réserve du magasin. Mattéo, élève de CAP EPC, explique : « Celle qui existe devient peu à peu trop petite pour stocker tous les produits que nous utilisons pendant nos ventes et pour la décoration. C’est pour cela que depuis le début de l’année nous travaillons dessus. »
Ce changement est aussi utile pour les futurs élèves qui vont travailler dans le commerce. Ils seront placés dans de bonnes conditions et pourront découvrir plusieurs méthodes de rangement ainsi que les différentes règles à respecter dans une réserve en entreprise.
Noël, une occasion pour ouvrir le magasin
Cette année encore, le magasin éphémère a ouvert ses portes du 29 novembre au 10 décembre à l’occasion des fêtes de Noël pour faire découvrir aux professeurs et aux personnels du lycée des produits locaux et artisanaux à des prix abordables. Certains bénéfices seront reversés à l’association béninoise " Des unes aux autres ".
Les élèves de deuxième année de CAP EPC et leurs professeurs de pratique professionnelle ont, en amont, cherché des fournisseurs et organisé un Noël sur le thème du vintage. Son ouverture a été un véritable succès.
Anton GIBOTEAU, CAP2 Equipier polyvalent du commerce.
Consommer autrement ? Facile !
Les premières bac pro Cuisine ont rencontré les habitants du "Village de la Vergne" à La Roche-sur-Yon, lieu hybride où agriculture biologique et artisanat se côtoient pour promouvoir respect de l'environnement et économie circulaire.
« Un projet ambitieux mais motivant pour nos élèves », explique Sophie Anginot, professeur d'anglais intervenant auprès du groupe. « Imaginer un concept pour travailler les produits commercialisés au "Village de la Vergne", dans les cuisines du Roc, comme les fruits et légumes "moches", délaissés par les consommateurs ». Joli défi ! Officialisé par la signature d'une convention PTCE (Pôles territoriaux de coopération économique), pour ce partenariat Roc/entreprise, chaque groupe proposera deux recettes à partir d'ingrédients placés dans un bocal, puis stérilisés. L'idée étant de faire consommer des produits bio, locaux et sans déchet tout en facilitant la cuisine, car tout est dans le bocal !
La recette est dans le bocal
Les 10 recettes réalisées par les cinq groupes de cuisiniers seront testées par les papilles gustatives des adultes du Roc, entre autres, courant février, pour une vente de bocaux définitifs dans le "Village de la Vergne", fin mars. De nouvelles recettes seront proposées en novembre 2022 pour respecter la saisonnalité.
Sous la houlette de leur professeur Audrey Anquetil, pour la cuisine, une revisite, notamment, de recettes anglaises (burger, carrot cake,...), devrait nous permettre de nous réconcilier avec ces fruits et légumes "moches". Miam !
Vérane MENARD, professeur.
A la découverte du lycée technologique !
Beaucoup d'élèves ont des préjugés sur les filières technologiques. Après enquête, ces idées se révèlent fausses.
85 % des élèves de filières technologiques déclarent avoir choisi leur filière.
Les filières technologiques permettent à 90 % des élèves d’atteindre leur projet de carrière. Des parcours très variés allant des forces de l'ordre au commerce ou à l'hôtellerie : ce sont donc des études tournées vers l'avenir.
Des profils très variés
Contrairement aux préjugés sur ces filières, plus de la moitié des étudiants des filières technologiques se considèrent comme ayant des facilités pour les études. « Tout le monde peut intégrer cette classe », explique une élève. Les *STMG et *STHR recommandent cette filière aux élèves qui apprécient d'apprendre des notions utiles et concrètes et qui aiment les oraux (car il y en a au moins 1 à 2 par semaine) ainsi que le contact avec les personnes. Enfin, il faut avant tout être motivé !
Des différences rares
D’abord, les jeunes assistent à des cours plus concrets comme des études de cas d’entreprises en STMG. Ensuite, leur emploi du temps est plus lourd que pendant leur seconde générale de par les heures de pratique, notamment pour les STHR. Enfin, il faut souligner qu’ils ont une charge de travail plutôt importante. Chaque filière a ses propres installations comme des salles de restaurant, des cuisines...
Proche de la filière générale
Malgré quelques différences, les filières technologiques restent proches de la filière générale. Elles ont, en effet, des matières et des professeurs en commun. Tous les élèves évoluent aussi dans le même espace (salles de cours, self) Ces similitudes permettent au lycée technologique et général de se mélanger. Aujourd’hui 93 % des élèves STMG ou STHR ont des amis dans le lycée général.
Ainsi « la STMG n'est pas une filière facile, mais différente ».
Gwendoline DELAGE et Chloé PIHA, première C.
* STMG : Sciences technologiques, management et gestion
* STHR : Sciences technologiques, hôtellerie et restauration
Du choix au Roc !
Au lycée Notre-Dame-du-Roc, dix enseignements de spécialité sont proposés en première et terminale : arts ; histoire, géographie, géopolitique et sciences politiques ; humanités, littérature et philosophie ; langues, littératures et cultures étrangères ; littérature, langues et cultures de l'Antiquité ; mathématiques ; numérique et sciences informatiques ; physique chimie ; sciences de la vie et de la terre ; sciences écomiques et sociales.
Les élèves de première doivent en choisir trois, puis n'en garder que deux en classe de terminale. Quatre options sont également possibles pour les élèves de première : arts, EPS, italien ou latin, qu'ils poursuivent en terminale.
Enfin, les élèves de terminale peuvent opter pour des enseignements supplémentaires : mathématiques expertes ; mathématiques complémentaires ou droit et grands enjeux du monde contemporain.
Nathalie RETIF, professeur.
Des options pour progresser !
Au lycée, il existe des options pour faire progresser les jeunes !
Des options diversifiées qui correspondent à tous. Chaque année, de nombreux élèves s'engagent à participer à ces options. Les options proposées au sein au Roc varient entre le théâtre, le latin, le sport, l'italien, les arts plastiques, la section européenne.
Les attentes tout comme les profils d'élèves changent en fonction des options choisies. Certaines options sont sélectives et une lettre de motivation est requise au moment de l'inscription, mais d'autres sont ouvertes à tous !
Cependant, de la motivation est requise pour chacune !
Les bénéfices apportés par ces options au cours des trois ans de présence au lycée ne sont pas négligeables. Selon Manuela Dixneuf : « les bénéfices d'une option sont divers, notamment, la mention sur le diplôme, l'ouverture de portes au niveau des universités, car les élèves y sont recherchés pour leur profil, mais aussi des apports dans la confiance en soi, la connaissance de soi et bien sûr le plaisir. »
Les élèves se lancent des défis à travers le choix d'une option, entre développer leurs connaissances linguistiques et culturelles ou leur aisance à l'oral, chacun peut réussir à les réaliser avec de la persévérance !
Une option au lycée permet de prendre confiance en soi et même si vous l'arrêtez avant la fin, elle vous aura forcément apporté quelque chose de bénéfique.
Manon CHIMIER
et Madison KLEIN, première A
La section Euro au lycée
Au sein du lycée Notre-Dame-du-Roc, l'éducation linguistique se développe autour d'un atout majeur : la classe Euro. Et cet atout est de deux types, la classe Euro mathématiques et la classe Euro histoire. Le but de ce cours est simple, approfondir son niveau d'anglais en exerçant des notions déjà vues en cours.
« Prendre plaisir à parler »
Selon Delphine Caillaud, professeure d'Euro histoire, la section Euro, c'est avant tout prendre de l'aisance à l'oral. La classe Euro, c'est un temps de cours à part, en petit groupe, où l'on y développe sa culture générale, où l'on s'approprie du nouveau vocabulaire bien spécifique.
Avec ce cours, les élèves se donnent aussi un atout, car c'est un enseignement qui ne fait pas partie du tronc commun. C'est donc un investissement personnel qui sera retenu dans leurs futurs études. Pour Maxime Brochard, élève de ce cours, c’est « un réel avantage pour le futur ».
Ce temps de cours permettra aussi aux élèves de décrocher la mention européenne, qui est un plus pour les études supérieures.
Enfin, selon Delphine Caillaud toujours, pour venir participer à ce cours il faut « un bon niveau d'anglais ». Mais après, l’essentiel du travail se fait sur temps de cours, alors pas d'inquiétude.
Pour résumer, un cours qui peut vous permettre de vous épanouir en anglais, de progresser dans un esprit de plaisir.
Mathias GABORIEAU,
terminale C.
Résultats sportifs :
Cross départemental : Une équipe du Roc termine 3 ème au cross départemental et était qualifiée pour le France, mais cross annulé.
Athlétisme salle : Alexia Welch (1 ère régionale sur 200 m plat) ; Camille Greau (3 ème sur 200 m plat et 6 ème sur 1000 m) ; Lubin Andrianada (5 ème en triple saut, 3 ème au lancer de poids) + qualification sur 60 m plat ; Jules Deloule (60 m plat, qualifié au France). Ces 4 élèves iront au France s'il est maintenu.
Football à 11 : victoire des garçons début décembre
Cyclisme : Grégory Pouvreault, champion de France et vice-champion d’Europe de la course aux points et vice-champion d’Europe de la poursuite par équipes ; Rafaël Dehomme, champion de France de l’américaine junior ; Thibaud Gruel sur la 1 ère étape de La Philippe Gilbert.
Les activités proposées : sorties VTT, badminton en salle, futsal filles et basket 3 VS 3, un tournoi volley en interne, un cours de musculation, relaxation...
Un voyage de haut niveau !
Premières et terminales sont sortis de leur zone de confort.
Du lundi 20 au vendredi 24 septembre, quatre professeurs et quarante trois élèves de première et de terminale générale ont eu la chance d'aller à Saint-Lary-Soulan dans un magnifique cadre naturel.
Cette sortie, incluse dans l'option, veut pousser les élèves dans leurs retranchements pour réinvestir des compétences déjà vues en cours.
On remarque « un réel changement sur les relations entre les élèves, et une meilleure connaissance de chacun », selon Praticia Petit, professeure d’éducation physique et sportive au lycée. La convivialité et la solidarité étaient au rendez-vous !
Les élèves se sont confrontés à des activités variées comme le rafting, la randonnée, le canyoning... Un voyage agréable pour les étudiants comme pour les professeurs. « Une chose que j’aurais envie de faire tous les ans. Tout le monde en est ressorti heureux », affirme Baptiste Hermouet.
« Les professeurs étaient trop sympas avec nous, c'était vraiment super ! », raconte Jody Achale. Il explique que, malgré le cadre scolaire, les élèves se sentaient tout de même libres de leurs mouvements et pouvaient ainsi profiter tout en pratiquant du sport. Une belle expérience selon lui.
Retrouvez leurs aventures sur le compte Instagram de l’association sportive @as_leroc !
Thalia RABILLARD
et Mathieu TUDEAU, première B.
Les BTS du Campus Notre-Dame-du-Roc
Ces formations sont proposées en initial, en apprentissage ou en contrat de professionnalisation.
BTS CG : Comptabilité et gestion
BTS GPME : Gestion de la PME
BTS MCO : Management commercial cpérationnel
BTS MHR : Management en hôtellerie-restauration
BTS NDRC : Négociation et digitalisation de la relation client
BTS Notariat
BTS SIO : Services informatiques aux organisations
BTS SAM : Support de l’action managériale
BTS CCST : Conseil et commercialisation de solutions techniques
Tout savoir sur le BTS en alternance
Sur le campus du Roc, de nombreux BTS sont proposés. De plus, huit sur neuf de ces BTS peuvent être suivis en alternance. C'est le cas des BTS *NDRC, *SIO, *NOT, *CG, *GPME, *MHR, *MCO, *SAM.
Les contrats peuvent être d'apprentissage ou de professionnalisation. Dans un premier temps, l'alternance permet de gagner en expérience au sein de diverses entreprises telles que : Mousset, Véranda Rideau, Mercedes ... mais les alternants peuvent également pratiquer ce qu'ils ont appris en classe dans des entreprises du bâtiment, des agences notariales ou immobilières.
Ensuite, c'est l'aspect financier qui plaît aux jeunes. Quoi de mieux que de se former tout en touchant un premier salaire ? Cependant, l'alternance n'est pas toujours quelque chose de facile, puisqu'il faut être très bien organisé. Mais, les taux de réussite sont identiques, voire supérieurs chez les alternants ! Pour postuler, il suffit de s’inscrire auprès du Campus qui accompagne le candidat dans ses recherches et transmet la candidature aux entreprises partenaires.
Au Campus Notre-Dame-du-Roc, sur 600 étudiants, 250 ont tenté l'aventure de l'alternance ! Il s'agit bien sûr d’élèves, mais également d'anciens salariés ou de salariés en reconversion. La différence d'horizons professionnels, de parcours et de public font de l'alternance une vraie richesse !
Flore BOSSOREIL, BTS SAM.
* Les sigles sont expliqués dans l'encart ci-contre.
Un roman
Léa se rêvait athlète de haut niveau, quand on lui diagnostique une maladie orpheline. Anthony, lui, doit faire face à l'absence d'un père et aux déboires judiciaires d'un frère. Passionnés de basket, ils se croisent par hasard. L'histoire aurait dû en rester là mais, ensemble, ils vont surmonter les obstacles, car, comme dit Léa, « tu peux en faire ton excuse ou tu peux en faire ton histoire ».
Vérane MENARD, professeur documentaliste.
Un film
Le réalisateur de "La Liste de Schindler", Steven Speilberg, revisite la célèbre comédie musicale "West side story", réécriture d'un Roméo et Juliette sur fond de guerre raciale.
Les musiques cultes du film modernisées comme l'incontournable " I like to be in America", chorégraphies endiablées, esthétisme travaillé des décors, des personnages hauts en couleurs, tout y est ! Amoureux des comédies musicales, courez-y !
V.M.
Une chanson
Stromae revient avec un nouveau single "Santé" dans lequel il rend hommage aux travailleurs du quotidien, bien souvent méprisés « Célébrons ceux qui ne célèbrent pas ».
Jouant avec les mots, il dénonce les violences verbales du quotidien à travers cette nouvelle chanson engagée « Céline, bataire. Toi, tu t'prends des vestes au vestiaire ». A travers ces couplets, Stromae rend ainsi hommage aux travailleurs de l'ombre.
V. M.
BD
"Camélia, Face à la meute", chez Bamboo édition.
Camélia est heureuse au collège, une super copine, des fous rires, quelques intimidations ou insultes, mais c'est normal. Non ? A son entrée au lycée, rien ne change dans les premiers temps ... puis une meute de filles va la prendre comme cible. Et Camélia plonge.
Le dossier à la fin de la BD nous donne les chiffres édifiants du harcèlement. 30 % des cyberharcelés ont entre 15 et 17 ans.
V.M.
Les murmures du Roc s'affichent en grand
Le Comité Eco-citoyen, qui regroupe les élèves éco-délégués, les professeurs et personnels de l’établissement, propose un projet autour du respect de l'autre.
L'objectif de cette initiative ? Susciter une réflexion sur la bienveillance. Chaque membre de la communauté éducative a été convié à venir déposer un mot, une phrase sur ce que lui évoque le mot "bienveillance". Affichées à l’occasion de l’inauguration, sous forme de mosaïque, ces notes de positivité forment le mot "Respect".
Pour le directeur, Serge Daniel, « quand on parle de bienveillance, cela alimente le bien être que l’on peut avoir de vivre ici. Eh oui, je sais que vous êtes très heureux d'être au lycée Notre-Dame-du-Roc ».
Par ailleurs, le lycée soutient l’association " Cœur du monde " depuis plusieurs années. Celle-ci vient en aide aux enfants les plus démunis du Sénégal, de Madagascar ou encore de Haïti.
Des murmures pour les enfants
L'association, "Coeur Du Monde" s'est jointe à l'évènement, durant lequel, des élèves du lycée hôtelier, ont confectionné et vendu des viennoiseries. Résultat ? 335 € récoltés qui permettront de financer la scolarité de plusieurs enfants en Haïti.
La matinée s’est terminée dans une ambiance conviviale, chants et danses…
Pour les jeunes, « c'était agréable de voir les élèves de différents niveaux et filières rassemblés pour un évènement comme celui-ci. »
Les éco-citoyens ne manquent pas d'idées comme celle de proposer une plate-forme numérique d'échanges de compétences et bien d'autres encore.
Céline DESARÇON, éducatrice, et Myriam THIBAULT, professeur-documentaliste.
