
Pour avoir un rendu optimal, mettez votre affichage à 100 % (Ctrl + 0).
Les citoyens du Roc ont voté

N° 32 - Avril 2022 | www.lycee-ndduroc.com |
Au sommaire
p. 2-4 Pages spéciales "Election présidentielle"
Les jeunes du lycée et la politique.
Devenir citoyen, ça s'apprend.
Qu'attendez-vous du futur Président ?
L'histoire du vote en France.
Voter : mode d'emploi.
Incollable sur l'élection présidentielle ?
Le poids des mots dans le débat.
p. 5 Le quotidien de Dorian, élève de BTS, et autiste
p. 6 L'impact du Covid sur la vie des lycéens
Numéro spécial "Election présidentielle"
Qu’attendez-vous d’un président de la République ?
C'est à cette question que les journalistes du Roc ont tenté de répondre dans la première partie de ce numéro.
Pour la quatrième année consécutive, nous participons au concours organisé par le Journal des lycées et Ouest-France.
Quelles attentes des jeunes quant au futur président de la République ? La réponse n'est pas simple.
Les différentes enquêtes menées auprès des jeunes du Roc montrent que, loin d'être indifférents à la politique, c'est surtout un manque de connaissances sur le sujet que regrettent certains.
S'exercer à la citoyenneté
Devenir citoyen s'apprend, au travers de l'Histoire, de l'actualité, de l'écoute des débats argumentés des uns et des autres. Vous découvrirez donc, à travers des sondages, des micro-trottoirs, des quiz, des enquêtes, pourquoi et comment faire vivre notre démocratie.
La toute première action est d'aller voter bien sûr !
C'est pourquoi isoloirs et programmes des candidats ont été proposés au lycée pour s'essayer à la vie démocratique. En effet, certains d'entre vous, en âge de voter, avaient des questions et c'est normal. Qu'est-ce qu'un vote blanc ? Nul ? Peut-on voter pour deux candidats ? Quels documents, démarches pour aller voter ?
S'informer, sur l'élection présidentielle, et s'intéresser aux enjeux et débats de notre société, c'est notre rôle de citoyen à tous.
Vérane MENARD,
professeur-documentaliste.
Devenir citoyen, ça s'apprend
Pendant un mois, les élèves du Roc ont pu s'essayer à la vie démocratique. Rien de mieux que d'étudier les programmes des candidats à l'élection présidentielle et de voter, en conditions réelles, afin de s'initier à la démocratie.
Plus de 900 élèves sont venus au CDI, souvent dans le cadre de l'EMC (Enseignement moral et civique), consulter les programmes, réfléchir aux solutions proposées par les douze candidats et, enfin, voter, dans l'un des trois isoloirs installés pour l'occasion. Même si le vote, au Roc, n'avait qu'une visée pédagogique, c'était pour certains une répétition avant le 10 avril.
Aucune question n'était mésestimée. A-t-on le droit de mettre deux bulletins dans l'enveloppe ? Le vote blanc compte-t-il ? Combien de bulletins faut-il prendre avant d'entrer dans l'isoloir ? ... Autant de questions qui, lors de la mise en pratique de l'acte de vote, ont trouvé réponse : « Je me sens moins bête, stressée avant d'aller voter et plus légitime », explique Léa qui votera pour la première fois. A voté !
Vérane MENARD, prof-doc.
Les jeunes du lycée et la politique
Quels sont les rapports entre les jeunes du lycée et la politique. Voici les résultats d'un sondage réalisé par votre journal Roc'Info auprès de 532 élèves.
Globalement intéressés
Les résultats obtenus permettent de souligner un réel intérêt pour la politique et une réelle base de connaissances.
En effet, 58 % des jeunes se sentent concernés par la politique en général.
Cet intérêt peut être expliqué par une connaissance du milieu politique.
71 % des élèves comprennent les différences entre la droite, le centre et la gauche.
Grâce à cette connaissance, 63 % des élèves se disent intéressés par l'élection présidentielle.
Près de 90 % des jeunes du lycée connaissent les différents candidats.
Les limites de cet intérêt
Malgré cet intérêt, plus de la moitié des élèves ne connaissent pas les différences entre les programmes proposés.
De ce fait, 70 % des jeunes ne se reconnaissent pas dans un des partis.
Cela entraîne aussi une certaine méfiance envers la politique et ses représentants.
En effet, 67 % des jeunes n’ont pas confiance dans les hommes et femmes politiques.
Chloé PIHA et Mathieu TUDEAU, première C et B.

L'engagement comme « bien commun »
Nous sommes en période d’élections et, dans ce numéro de Roc’Info, nos journalistes vont nous parler d’engagement.
Il est assez aisé de se dire que voter est une étape essentielle dans un engagement démocratique. L’analyse des programmes des différents candidats est l’étape préliminaire à cet engagement. Cette étude doit permettre à chaque électeur de motiver le choix d’un bulletin de vote.
Les taux d’abstention que nous connaissons, depuis quelques années maintenant, viennent contredire cette affirmation. Alors, nous pourrions imaginer qu’un électeur ne trouvant pas de réponse dans le programme d’un candidat recherche les modalités d’un engagement nouveau, lui permettant de répondre à ses propres attentes.
Un établissement comme le lycée Notre-Dame-du-Roc, permet aux jeunes de se former à la compréhension d’un cheminement démocratique, à la fois par les contenus enseignés, mais aussi par les projets mis en œuvre, notamment ceux animés par le Centre de documentation et d’information.
Nous proposons également aux élèves des rencontres et des témoignages qui doivent amener à une meilleure compréhension de ce monde devenu si instable aujourd’hui.
En début d’année, les élèves de terminale ont assisté à la conférence de Raphaël Pitti, dans le cadre du projet d’animation pastorale.
M. Pitti est un médecin spécialiste de la médecine de guerre. Dans le cadre de son engagement, il a choisi de former des médecins indigènes dans différents pays en guerre.
Son témoignage très fort, a impressionné bon nombre d’élèves tant cet engagement peut paraître inaccessible à certains.
Alors, nous nous sommes autorisés à dire aux élèves, que le premier engagement pouvait être associatif et de proximité, ce genre de démarche étant très développé en Vendée.
Mais, en écho au témoignage de M. Pitti, et en particulier dans le contexte international actuel, nous pourrions affirmer que tout engagement doit être organisé dans un cadre démocratique et au service du bien commun.
Serge DANIEL,
directeur du lycée Notre-Dame-du-Roc.
L'histoire du vote en France
1791 : suffrage censitaire et indirect. Le suffrage est dit censitaire, c’est-à-dire que seuls les hommes de plus de 25 ans payant un impôt direct (un cens) ont le droit de voter.
1792 : suffrage universel masculin pour élire la Convention nationale.
1795 : suffrage censitaire et indirect. Il y a deux grades d’électeurs : ceux du premier degré devant payer des impôts ou ayant participé à une campagne militaire ; et les électeurs du second degré devant posséder un revenu élevé.
1799 : suffrage universel masculin mais limité. Les hommes peuvent voter s’ils ont plus de 21 ans et s’ils ont demeuré plus d’un an sur le territoire.
De 1915 à 1848 : suffrage censitaire.
1848 : suffrage universel masculin et vote secret. Sont électeurs, tous les Français âgés de 21 ans et jouissant de leurs droits civiques et politiques. Le droit d’être élu est accordé à tout électeur de plus de 25 ans. Le vote devient secret.
1871 : suffrage universel masculin, à l’exception des militaires en activité.
1944 : droit de vote des femmes et suffrage universel.
1945 : droit de vote des militaires. Le suffrage devient alors vraiment universel.
1965 : première élection du président de la République au suffrage universel.
Gwendoline DELAGE,
première C.
Qu'attendez-vous du futur Président ?
Roc'Info a interrogé les élèves du Roc à propos de l'élection présidentielle.
L'élection présidentielle approchant, vous avez sûrement, déjà, une idée du Président idéal pour vous : qu’en attendez-vous ?
Six thèmes reviennent principalement parmi les élèves questionnés au Roc.
Le plus récurrent, le système scolaire. Pour près de la moitié des élèves, ce sujet est abordé en premier en demandant à ce qu’il soit amélioré, car « il n’est pas optimal », la charge de travail est trop élevée et le stress est difficile à vivre pour beaucoup : « il y a trop d’heures de cours ». Méline Guilbaud suggère même de « refaire le programme scolaire », qu’elle juge surchargé dans certaines matières, mais elle propose de réintégrer les mathématiques dans le tronc commun.
Vous êtes nombreux à parler de la différence vis-à-vis des autres personnes. Le Président doit s’engager à lutter contre le racisme, l’homophobie et la xénophobie. Sarah Callac appuie sur le fait qu'il serait préférable qu'il accepte « tout le monde » et qu’il ne « prenne pas de décision qui nuise à autrui (supprimer le mariage pour tous) ». La question des migrations revient aussi. Il faudrait ainsi, « moins fermer les frontières pour les migrants, car on en a les capacités ».
La personnalité du Président fait partie de vos critères de vote. Emma Meunier demande à ce qu’il soit à l’écoute des citoyens. Salomée Baranger assure qu’il doit avoir du charisme tout en sachant « s’imposer aux autres ». Elle ajoute qu’il doit avoir des « idées mais qu’elles ne soient pas extrémistes, que son gouvernement soit ouvert et pas individualiste ». Sarah Callac rajoute aussi qu’il doit être gentil.
En ce qui concerne les questions économiques et sociales, ce sujet est repris par un quart des jeunes. Pour certains, comme Lily Gallier, il faudrait « résoudre les inégalités sociales » qui persistent toujours et, pour Maxime You, le plus important serait de « partager la fortune entre les pauvres et les riches ».
L’environnement est aussi l’une de vos préoccupations majeures. Léa Coulon-Febvre insiste sur le fait qu’il faudrait « faire bouger les choses » de ce côté-là. Il faut faire attention à la déforestation, sinon il n’y aura « plus d’arbres pour vivre ». Le Président se doit donc d'être ouvert d'esprit et de faire avancer le pays tout en étant à l'écoute de ses citoyens.
Flavy BARANGER, première A.
Voter : mode d'emploi
Les 10 et 24 avril 2022, les Français élisent leur président de la République. Focus sur le vote en France.
Qui a le droit de vote ?
Depuis 1848 et la IIème République, le suffrage est universel : tous les citoyens ont le droit de voter. mais il faut attendre 1944 pour que les femmes obtiennent elles aussi le droit de vote. Enfin, l'abaissement de la majorité de 21 à 18 ans en 1974 élargit le nombre de votants.
Qu'est ce que le droit de vote ?
Le droit de vote permet aux citoyens d'exprimer leur volonté, en élisant des représentants (comme les députés), qui votent par exemple les lois. Le vote doit être secret, pour ne subir aucune pression.
Quelles sont les conditions pour voter ?
Il faut être de nationalité française et avoir plus de 18 ans. Il faut aussi jouir de ses droits civiques et politiques, ce qui peut exclure certaines personnes condamnées par la justice. Enfin, il faut être inscrit sur la liste électorale. Pour cela, chaque Français qui devient majeur est automatiquement inscrit sur cette liste, à condition qu'il ait fait son recensement citoyen à l'âge de 16 ans, auprès de sa mairie.
Mais, au moment du vote, il faut justifier de son identité. La présentation de la carte d'électeur est conseillée, mais d'autres pièces sont acceptées, comme la carte d'identité, le passeport, la carte vitale avec photographie ou encore le permis de conduire.
Voilà ce qu'il faut retenir pour participer à cette élection présidentielle. Les prochaines seront les élections législatives en juin 2022, puis les européennes en 2024.
Aux urnes maintenant !
Nathalie RETIF, professeur.
FLS, quelle est cette matière ?
Dans la classe de Marie Capocchiani, professeure d’italien et de FLS (Français langue seconde), les élèves sont peu nombreux. Quatre élèves seulement suivent cet enseignement : Dmytro, jeune Ukrainien arrivé en août 2019, Hosna, jeune Afghane, arrivée en 2020, et aussi Nour et Hadja.
Agés de 19 ans, Dmytro suit une formation en bac pro cuisine et Hosna en bac pro gestion administration. Ils se retrouvent une heure par semaine au sein de la classe de Marie Capocchiani.
Dans cette classe de FLS, les élèves pratiquent la langue française qui va devenir leur langue quotidienne. On y apprend le lexique de base comme l'alphabet, les couleurs, le matériel de la classe, les objets du quotidien, des éléments culturels, la grammaire française et les actes de communication mais aussi scolaires, comme comprendre et exprimer l'heure, exprimer une recommandation.
« L'apprentissage peut être rapide selon les élèves. Cela dépend s'ils connaissent notre alphabet latin, s'ils ont été scolarisés dans leur pays d'origine, s'ils y ont suivi des cours de français, C'est très variable d'un jeune à un autre », explique Marie Capocchiani.
Ces élèves rencontrent aussi des difficultés de compréhension dans les cours de pratique comme Dmytro qui, parfois, en cuisine, ne saisit pas tous les termes techniques ou les questions posées par le professeur.
La maîtrise de la langue française reste un objectif important pour ces jeunes afin qu'ils puissent être intégrés sereinement dans une classe ordinaire. Ils ont également la possibilité de passer une certification de langue française pour valider leur niveau de maîtrise du français.
Pour la plupart, ils ont un projet professionnel assez précis : par exemple, Dmytro voudrait devenir cuisinier. Souhaitons leur bonne chance !
Anton GIBOTEAU, CAP Commerce.
Incollable sur l'élection présidentielle ?
1. Combien y a-t-il de républiques dans le monde ?
A) 178
B) 152
C) 103
2. Combien y a-t-il de membres dans l’Union Européenne ?
A) 28
B) 26
C) 27
3. Lequel de ces pays n’est pas un régime démocratique ?
A) Myanmar
B) Taïwan
C) Uruguay
4. Dans combien d’états la peine de mort est-elle encore présente ?
A) 61
B) 32
C) 78
5. Lequel de ces pays ne possède pas un suffrage universel ?
A) Corée du Nord
B) Cuba
C) Afghanistan
6. Dans quel pays européen, le parlement n'est-il composé que d'une assemblée ?
A) Allemagne
B) Italie
C) Portugal
7. Quel est le président du Royaume uni ?
A) Boris Johnson
B) Aucun
C) Thomas Shelby
8. Quel pays n'est pas une République mais pourtant une démocratie ?
A) Danemark
B) Suisse
C) Pologne
9. Replacer ces quatre présidents dans l’ordre chronologique :
A) Jacques Chirac
B) François Mitterrand
C) Charles de Gaulle
D) Valéry Giscard d'Estaing
10. Est-ce qu’une personne handicapée mentale peut voter ?
A) Oui
B) Non
11. Quand Nicolas Sarkozy a-t-il été élu président ?
A) 2008
B) 2007
C) 2004
12. Qu'est-ce que je dois mettre dans l’enveloppe de vote pour qu'il soit valide ?
A) 1 bulletin
B) 2 bulletins
C) 3 bulletins
D) autant que je veux
13. Qui fut le premier président de la République élu au suffrage universel direct en France ?
A) Louis-Napoléon Bonaparte
B) Vincent Auriol
C) Jacques Chirac
14. Depuis quand la Ve République est-elle notre régime politique ?
A) 1937
B) 1946
C) 1958
15. Un président de la République peut-il se présenter :
A) 2 fois
B) 5 fois
16. Est-ce que je peux rentrer dans la salle avec le tee-shirt de mon candidat favori ?
A) Oui
B) Non
17. En quelle année a-t-on voté le passage du septennat au quinquennat ?
A) 1998
B) 2000
C) 2002
Manon CHIMIER et Flavy BARANGER, première A.
Le poids des mots dans le débat
“Les hommes politiques doivent mentir sinon tu voterais pas pour eux”, annonce le rappeur Orelsan dans son célèbre titre Basique. En effet, les politiques d’aujourd’hui ainsi que les orateurs en général utilisent le pouvoir de la rhétorique et du paralogisme dans leurs discours. La rhétorique désigne l’art de bien parler et de discourir, et permet de persuader les peuples afin d’atteindre un but. L’homme politique fait plus souvent appel aux sentiments qu’à la raison. On peut donc en déduire que les mensonges peuvent être utilisés dans les débats politiques.
Quelles formes prennent ces mensonges ?
Platon, philosophe grec, annonçait que les orateurs autrefois, traitaient le peuple comme des enfants en essayant seulement de leur faire plaisir ; ne faisant aucun cas de l’intérêt public et n’agissant qu’en faveur de leur intérêt privé. Les politiques utilisent le paralogisme, c’est-à-dire l’action de mettre en lien deux choses qui ne sont pas comparables pour faire croire à un raisonnement logique irréfutable. Par exemple, tous les chats ont quatre pattes ; or mon chien a quatre pattes ; donc mon chien est un chat.
La prudence pour solution
En somme, il faut bien écouter et analyser ce que nous disent les orateurs et les hommes politiques, sinon leurs paroles, comportant certains paralogismes, peuvent s’imposer inconsciemment dans notre cerveau comme un raisonnement logique. Il faut avoir confiance en les hommes politiques pour le bien de notre pays tout en restant attentif.
Chloé PIHA et Gwendoline DELAGE, première C.
Futuraktao, choisir son avenir
Au lycée, l'orientation est un sujet qui préoccupe les élèves.
C'est pourquoi Futuraktao a été mis en place, dans le but de rassurer et de guider tout étudiant dans son projet de vie.
Cette association permet non seulement aux jeunes de s'éclairer sur leur vie future mais aussi de mieux apprendre à se connaître. Audrey Brochard, Anne-Laure Burgaud et Audrey Fillatre organisent des sessions entre chaque période de vacances au foyer de l'internat. Un endroit à l'écart où « on est à l'aise et où on peut parler sans être jugé », raconte Salomée Baranger, élève de première générale.
Ainsi, la relation professeur-élève est moins formelle : « Ce n’est pas du tout pareil qu’en cours, on se tutoie même ». Certains élèves ont déjà une idée en tête et les activités proposées sont alors là pour les conforter dans leurs choix. Une session se compose de deux ateliers collectifs qui sont complémentaires puis d'un entretien individuel pour « personnaliser notre accompagnement. Cette méthode prend en considération la personne dans sa globalité ».
Thalia RABILLARD, première B.
L'autisme, c'est quoi ?
Lors de son cours de gestion de projet, Dorian, un étudiant en BTS, a souhaité s'exprimer sur son handicap : l'autisme.
L'origine du projet remonte au mois d'octobre 2020. Pour sensibiliser à ce trouble encore méconnu, Dorian a, dans un premier temps, réalisé une vidéo, avec l'aide de deux de ses camarades de classe. Il y explique en détail ce qu'est l'autisme, et en quoi ce handicap invisible impacte sa vie quotidienne et scolaire.
Mais, la sensibilisation ne s'arrête pas là. Accompagné des membres de l'association "Autistes Sans Frontières", de son assistante de vie scolaire et de ses camarades, il est passé devant plusieurs classes des collèges et lycées alentour.
Pas de profil type d'autiste
La présentation est suivie par des petits jeux permettant de mieux comprendre les comportements à adopter, car il n'y a pas un profil type d'autiste. Comme l'explique Agathe Siméon, directrice de l'association "Autistes Sans Frontières" en Vendée , « aucun autiste ne ressemble à un autre ».
Certains objets ont été présentés afin d'´adapter au mieux la vie des personnes souffrant de troubles autistiques. Comme par exemple des casques anti-bruit.
Il existe même une journée dédiée à l'autisme. C'était le 2 avril. Ce jour-là, les gens étaient invités à porter du bleu, couleur représentant l'autisme ainsi que le rêve et la vie.
Flore BOSSOREIL, BTS.
Et après le lycée Notre-Dame-du-Roc ?
Que deviennent les élèves après leur passage au Roc ? Après enquête auprès des directeurs adjoints, voici nos constats sur la promotion 2020-2021.
Un taux de réussite important
A la fin de leur année, 81 % des terminales de l’année dernière, tous lycées confondus, ont vu au moins un de leurs vœux accepté. Grâce à leur travail et à leurs résultats au cours du cycle terminal, qui comprend l’année de première et de terminale, ces jeunes devenus adultes, ont pu choisir leur futur. Les 19 % des élèves de terminale restant sont divisés en deux catégories distinctes. Pour une majorité d’entre eux, leurs voeux n'ont pas été acceptés (18,5 % du total des élèves) et les autres ont redoublé.
Les types d’études favorisés par lycées
Dans le lycée professionnel et technologique, on remarque une grande tendance pour les études courtes. En effet, les études bac+2 ou bac+3 comme les BTS et les BUT sont très prisées dans ces lycées et 92,5 % des élèves du lycée technologique ont adopté cette poursuite d’étude contre 74 % des élèves du lycée professionnel. Dans le lycée général, la tendance est plutôt inverse. Effectivement, seulement 18 % des élèves se sont dirigés vers les parcours d’études courtes que sont les BTS, les BUT et le Diplôme national d’art. Les 82 % restant se partagent entre des parcours préparatoires aux grandes écoles (bac+5) et des parcours universitaires longs (59 %).
Les licences les plus prisées
Le parcours universitaire commence par une licence qui se fait en 3 ans, dont la troisième année de licence peut être professionnalisante dans certaines filières. Une L3 générale débouche sur un master qui se fait en 2 ans, qui peut être complété par un doctorat qui se fait lui en 3 ans. Ainsi les parcours universitaires sont soit un bac+3, soit un bac+5, soit un bac+8. Les élèves du lycée général allant en licence se répartissent de façon homogène entre les 4 licences proposées : Arts-lettres-langues (16 %), Droit-économie-gestion (29 %), Sciences-technologies-santé (26 %) et Sciences humaines et sociales (29 %).
Chloé PIHA, première C.
L'impact du Covid sur la vie des lycéens
L'équipe de rédaction de Roc'Info témoigne de son expérience.
La plupart des élèves ne savent pas à quoi ressemble une année "normale", complète, au lycée, à cause du Covid.
L'an dernier, les élèves ont alterné entre le présentiel au lycée et le distanciel à domicile, et cela pendant environ six mois. Ce qui a pu en perturber certains mais pour Madison Klein, « cela n'a pas été plus compliqué pour se faire des amis, c'était juste différent du collège ».
« Une expérience changée »
Pour Manon Chimier, le passage de la seconde à la première, avec ce système, a donc été « un peu dur, car le rythme de travail n'était pas le même entre chez nous et le lycée ».
Cependant tout le monde ne pense pas pareil. Chloé Piha, par exemple, trouve « qu'apprendre en petit groupe, c'était plus facile », mais elle regrette le fait que l'on n'ait pas pu faire de voyage.
Partageant le même avis, Gwendoline Delage trouve aussi que les demi-groupes lui ont apporté « une meilleure organisation au niveau de son travail ».
« Une nouvelle année remplie d'espoir »
Cette année, il n'y a pas eu de mesures particulières, et les élèves commencent à expérimenter un semblant de normalité et de liberté au sein de l'établissement.
Les masques n'étant plus obligatoires, on peut enfin découvrir le visage de ses professeurs et amis. Mais surtout, on peut vivre au lycée en se souciant moins de l’épidémie.
Outre les aspects scolaires, le Covid a aussi affecté les relations sociales au sein du lycée. Pour Mathieu Tudeau, « c’était perturbant de ne pas voir le visage entier de nos camarades pendant deux ans ». Mais, le problème des masques est maintenant révolu et, pour Flavy Baranger, c’est mieux, car « on peut enfin voir les gens sourire ».
Un sujet auquel toute l'équipe adhère, c'est l'espoir de ne pas retourner en arrière pour profiter pleinement des derniers mois au lycée !
Madison KLEIN,
première A.
Des cubes pour dessiner la mode
Les élèves ont travaillé un projet avec l'artiste Pascale Chauvin.
Le mardi 11 janvier, la classe de seconde professionnelle Métiers de la mode a découvert le travail de Pascale Chauvin. Cette artiste yonnaise exposait ses œuvres au lycée jusqu’au 26 février.
Dans le hall du self, les élèves ont échangé sur les différentes techniques utilisées avec l’artiste plasticienne. La linogravure et ses cinq kakemonos intitulés " Je te vois " représentant les animaux qu’elle aperçoit de son poste de travail.
Pascale Chauvin explique : « Quand je lève les yeux de mon travail dans le silence de l’atelier, je les vois, petits et grands animaux qui vaquent à leurs occupations dans mon jardin de ville ou à l’intérieur des murs ; et eux aussi me voient, toujours vigilants, toujours un œil sur moi, prêts à détaler, à s’envoler, à se terrer ».
Pascale Chauvin a ensuite, conduit les élèves vers les étoiles avec son oeuvre "Le ciel déplié " et la technique du monotype sur le thème des planètes et de la galaxie.
Dernières oeuvres présentées, ses livres d’artistes dont "Baignade interdite", un recueil de photographies qui dénonce la pollution sur les plages ou encore son livre "PANTO", point de départ d’un projet de création avec les élèves.
Un livre d’artiste réalisé par les élèves
Durant trois semaines et dans le cadre de leur cours de co-intervention, français et arts appliqués, les élèves de seconde professionnelle Métiers de la mode ont travaillé, avec Pascale Chauvin, sur la thématique des couleurs afin de réaliser un livre d’artiste sur le modèle de "PANTO".
« Chaque page de ce livre représente un patron de cubes à assembler avec une nuance de rouge. Chaque facette du cube accueille, quant à elle, un texte. Peu importe l’ordre de lecture, les facettes forment une histoire. Nous avons toutes travaillé sur une couleur cette année et nous avons pu avec l’aide de Pascale Chauvin réaliser un cube sur la couleur de notre choix en y intégrant six textes ou expressions », explique Noëline, élève de seconde professionnelle Métiers de la mode. Les patrons de cubes réunis formeront un livre d’artiste et permettront aux élèves de réaliser une silhouette en ayant pour contrainte la couleur et les directives données par les différents textes.
La classe de seconde professionnelle Métiers de la mode.
Série : Euphoria
La deuxième saison de cette série, créée en 2018, vient de sortir.
Produite par le rappeur Drake, elle nous présente la vie de jeunes lycéens américains.
Entre drogue, sexe, soirées et amitié, cette série explore différents problèmes et thèmes reliés à des personnages auxquels les jeunes peuvent s’identifier.
Après une première saison acclamée par les critiques, la saison 2 est désormais disponible avec de très bons premiers retours.
Plongez-vous dès maintenant dans cet univers visuellement euphorique.
Cette série est néanmoins pour un public averti.
Mathieu TUDEAU, première B.
Un chef-d'œuvre sur l'orientation
Le vendredi 25 février, les élèves de première bac professionnel Accueil ont organisé un forum de l'orientation pour les troisièmes Prépa Métier.
Ce forum avait pour but de présenter des formations professionnelles ainsi que l’alternance. Au total, quatorze formations proposées par les lycées Saint-François-d’Assise, Jeanne-d’Arc, ainsi que des MFR.
« Nous travaillons sur ce projet depuis la rentrée, dans le cadre du "chef-d'œuvre". Le chef-d'œuvre est un geste professionnel évalué à l’examen du baccalauréat. Ce projet nous a permis de développer des compétences comme organiser et concevoir des évènements, gérer simultanément des activités puis prendre contact avec le public. »
Une matinée riche pour les 44 élèves de troisième qui ont pu, le lendemain, découvrir les formations proposées dans le lycée lors des portes ouvertes.
Lindsey, Samantha, Florence, Inès, Louis et Axel, premières bac pro Accueil.
Cocktail : Spritz Veneziano
Catégorie : Long drink (12 cl)
Type : Fancy drink
Pourcentage d'alcool : 10 %
Sa composition :
- Apérol (bitter italien) : 4 cl
- Prosecco (vin effervescent italien) : 6 cl
- Soda (eau gazeuse) : 2 cl
- Décoration : 1/2 tranche d'orange
Verrerie : Tumbler (verre à cocktail) ou un verre à vin de dégustation
Elaboration : Dans un tumbler ou un verre à vin rempli de glace, verser les ingrédients dans l'ordre de la recette. Remuer légèrement avec une cuillère. Décorer avec la 1/2 tranche d'orange.
C'est un cocktail très populaire à Padoue et Venise.
On estime sa consommation journalière à 300 000 dans le secteur de Venise !
Bonne dégustation !
L'esprit italien aux Sorbets !
En mai, les premières STHR (Sciences et technologies de l’hôtellerie et restauration) et italianistes organisent un repas aux saveurs de l’Italie.
Habitués aux soirées à thème, les jeunes STHR se joignent, par binôme, aux italianistes pour faire voyager gustativement le palais des clients.
Deux soirées sont donc prévues pour que « les 19 élèves STHR abordent la cuisine, la salle et l'hébergement dans le domaine professionnel », affirme Fabrice Gaudin, professeur d'hôtellerie-restauration. En dépit du coût de ces soirées, qui est légèrement supérieur par rapport à une soirée normale, le défi des élèves reste inchangé : « être confronté à une clientèle connaisseuse et en recherche perpétuelle de nouveautés ».
Les dix italianistes, eux, sont poussés à pratiquer la langue lors du service en apportant leurs connaissances aux clients. Quant au ressenti des élèves, la plupart se disent impatients malgré le stress qu'ils peuvent ressentir. Cette soirée sera une expérience plus qu'intéressante pour leur futur et leur apportera de nouveaux savoir-faire.
Vous trouverez, ci-contre, la recette du cocktail servi pendant le repas.
Manon CHIMIER et Madison KLEIN, première A.