Il s’agit, donc, de créer une cohabitation harmonieuse entre les individus. Pour cela, nous devons éclairer les valeurs fondatrices que sont la liberté, l’égalité et la fraternité. Bien sûr, tout cela n’est possible que si nous vivons une relation à l’autre solidaire et tolérante. Ainsi, nous pouvons accueillir la différence avec confiance.

Notre société malmène le « Vivre ensemble » tant les tensions sont présentes et exacerbées par les différences. Si nous posions le « Vivre ensemble » comme la base d’un socle incontournable plutôt que d’en faire la conséquence de nos modes de vie, nous nous autoriserions à rechercher naturellement l'entraide, la réciprocité, la reconnaissance, l'ouverture, le respect et la justice.

L’école comme institution et le lycée Notre-Dame-du-Roc plus particulièrement est le bon support pour apprendre et mettre en application ce principe. Les jeunes que nous accompagnons sont exigeants et sont en demande du « Vivre ensemble ». Ils le traduisent dans le travail en équipe, dans les projets solidaires, dans les projets collectifs, quand ils participent aux travaux collaboratifs ou quand ils accueillent positivement la différence au sein d’un établissement qui se veut inclusif.

Alors, revendiquons le choix du « Vivre ensemble » et profitons de ce numéro pour mieux l’appréhender.

Serge DANIEL, directeur du Roc.

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Le point écoute, une oreille bienveillante

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Un club-débat à la rentrée de septembre

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Etre jeune du Roc et engagé

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Erasmus +, voyager plus, découvrir plus

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Projet : une classe internationale

Le click and collect est souvent utilisé dans le quotidien des magasins ou d’autres services de vente. Mais saviez-vous qu’au lycée Notre-Dame-du-Roc, nous avons aussi un click and collect. Ce dispositif a été mis en place par les professeurs des Sorbets. Pour des raisons sanitaires, il n’est disponible que pour les professeurs. Cela permet de faire une action anti-gaspillage et un geste économique.

Les recettes varient en fonction des thématiques vues en cours de pratique. Après confection, les produits sont mis en vente sous forme de plats à emporter ; le plus souvent, des barquettes de deux portions qui sont prêtes à réchauffer.

Limiter le gaspillage

Ce principe a été mis en place pour permettre aux acheteurs de garder les aliments au frais. Cela facilite la commercialisation. Puis, dans un second temps, cela permet de limiter le gaspillage et ainsi de faire un geste citoyen : « Cela donne aussi un plus pour les élèves qui voient que toutes les productions sont consommées », précise Alain-Pierre Hermouet, professeur de service.

C’est pendant le confinement que cette pratique s’est popularisée dans les restaurants, ainsi, « il est bon que nous soyons au plus près de ce qui est fait en restauration », poursuit Alain-Pierre Hermouet. De plus, le prix est calculé comme en entreprise, en prenant en compte le prix de la matière première mais aussi de l’emballage tout en gardant un prix faible pour qu'il reste attractif. L’argent récupéré est dépensé dans la matière première, dans les frais pour l’électricité, le gaz, etc.

Savez-vous quelles productions sont les plus plébiscitées ? Les plus complexes et, bien sûr, les pâtisseries comme les fraisiers. Miam !

Elinor DEGAN-HELLIN,
seconde C.

Au lycée, les lieux comme la vie scolaire, le foyer ou bien le CDI proposent aux élèves de vivre en communauté tout en gardant un esprit scolaire et de partage.

Récemment, une nouvelle vie scolaire et une agora ont été mises en place pour permettre d'accroître le Vivre ensemble et la convivialité.

Comme le dit Jérémie Rambaud, responsable de la vie scolaire, «  les nouveaux mobiliers permettent de s'approprier et de concevoir différents espaces afin de se poser, travailler, échanger, jouer... ».

Un environnement respectueux

Ces conditions donnent l'occasion de créer un environnement dans lequel on se sent bien.

Justement, la présence de ce mobilier pourrait favoriser le partage entre les différents élèves et adultes, notamment en ajoutant des jeux de société ou en affichant les derniers résultats sportifs du lycée. L'idée est de « faire vivre autrement les lieux ».

Ces activités sont plus particulièrement là pour faire partager et profiter les différents niveaux.

En collaboration avec une artiste

A propos, la nouvelle vie scolaire a été embellie grâce au passage des élèves de seconde option Arts plastiques et filière professionnelle Mode. Une fresque a été réalisée en collaboration avec l'artiste plasticienne Irma Kalt. Elle a permis aux élèves de travailler les réflexions de la lumière sur les vitres.

Les étudiants ont particulièrement apprécié les différences de couleur et l'idée de transparence grâce aux fenêtres. Ce projet rend cet espace plus personnel, plusieurs étudiants le décrivent comme coloré et il rend le lieu plus vivant.

Une édition bis ?

Les couleurs et formes diverses donnent tous pouvoirs à motiver les élèves pour profiter de cette zone à fond et les faire avancer dans leur parcours scolaire. Les élèves ayant réalisé ce projet l'ont particulièrement apprécié et adoreraient recommencer avec une autre artiste.

Thalia GABORIAU, seconde I et Margaux GUIHAL, première F.

Alternance, apprentissage, quelles différences ? Deux professeurs de BTS, Françoise Fluchaud et Françoise Madiot, expliquent que « l’alternance est une forme d'apprentissage ». Au Roc, il est proposé deux types d'alternance. En BTS Comptabilité-Gestion, le public est mixé, c'est-à-dire que les alternants et non alternants sont dans la même classe. En BTS MCO (Management commercial opérationnel), la classe est entièrement composée d'alternants. Au total, 12 formations post-bac en alternance sont proposées au lycée. La durée de l’alternance dépend de la formation, passant de 2/3 jours à des semaines entières.

Ce qui n'est pas vu en cours est travaillé en entreprise

Malgré l'absence de certains élèves, un cours dans une classe d’alternance se déroule normalement. Les semaines sont organisées sous forme de planning et ce qui n'est pas travaillé pendant les heures de cours, où les alternants sont absents, sera travaillé en entreprise. Ainsi, les jeunes sont davantage impliqués dans la vie de classe, en parlant de leur expérience et des exemples de leur vie en entreprise.

Les avantages ?

Mettre en pratique ce qu’on étudie en cours, apprendre à être plus autonome, se constituer un réseau professionnel et, ainsi, avoir des débouchés dans l’entreprise dans laquelle l'étudiant a été alternant, est un réel atout pour l'insertion professionelle.

Interrogés, les étudiants expliquent que leurs motivations principales sont la « recherche du concret », « d’aller au-delà de la théorie vue en cours et... le salaire ». Un besoin de couper le rythme scolaire avec un équilibre entre cours et entreprise est évoqué.

L’alternance, c’est apprendre à vivre ensemble avec les expériences de chacun, c’est se sociabiliser pour découvrir un métier et s’instruire de manière moins théorique. Et même si vous avez déjà fait une formation en alternance vous pouvez en refaire une !

Suzanne TESSIER,
première F.

Besoin de parler ? En souffrance ? Nathalie Grelier propose des séances de relaxation ou de sophrologie. Aucun jugement pendant ces séances, tout peut être dit.

Après ces rencontres, les jeunes se sentent mieux voire beaucoup mieux. Certains reviennent même 6 à 8 fois dans l’année ce qui permet de faire le point et d’avancer.

D'abord professeur d’arts plastiques durant 18 ans, Nathalie Grelier s'est formée, pour devenir thérapeute, à la sophrologie, à l’accompagnement des personnes victimes de violences sexuelles et, aussi, à l’écoute.

Elle travaille au Point écoute de sept établissements, lycées comme collèges. Pour le Roc, vous pouvez prendre rendez-vous auprès d’un responsable de niveau ou des infirmières.

Famille, angoisse et dépression

Sur le graphique ci-contre, on peut voir que les thèmes souvent abordés portent sur les problèmes familiaux, le stress et les angoisses. S'émanciper, devenir adulte n'est pas toujours facile. Mais, on peut aussi voir des choses qu’on ne penserait pas présentes au lycée comme les agressions sexuelles. Nathalie Grelier explique que certaines jeunes filles vivent leur premier rapport sexuel très mal. Face au manque d’éducation sexuelle, certains jeunes calquent leurs pratiques sur des sites pornographiques très, trop facilement accessibles. Cela a comme conséquence, pour certains, une incompréhension entre garçons et filles sur les pratiques sexuelles, sur le manque d’affectivité.

Nathalie Grelier insiste sur le fait qu’il n’y a pas de sujets tabous ou anodins, comme le deuil, les relations amoureuses, la fatigue. II est donc important de pouvoir tout se dire afin que chacun accepte l’autre dans sa différence.

Elinor DEGAND-HELLIN,
seconde C.

Le projet est dû à deux élèves, Léa Lalo, première G, et Clara Sachot, première D, qui voudraient créer un club-débat à la rentrée de septembre 2023, ouvert à tous les élèves pendant la pause du midi. C’est lors d’un voyage aux Etats-Unis, que Léa a participé à ce type de club dans son lycée américain.

D'abord l'expérimentation

Léa souhaitait, d’abord, l’expérimenter à petite échelle, et en accord avec Nathalie Rétif, professeur, elle a choisi son groupe de spécialité HGGSP (Histoire-Géographie-Géopolitique-Sciences Politiques) pour cette première au lycée. Les élèves se sont vus attribuer, par tirage au sort, un pays parmi ceux du G20, puis ils ont eu un temps de recherche par binôme pour trouver des informations sur le sujet de l’égalité homme/femme, selon le pays tiré au sort. Enfin, a eu lieu le débat, puis le bilan.

Une belle ouverture

Globalement apprécié par la classe, ce projet a permis aux élèves d’adopter un point de vue différent du leur, sur un sujet d’actualité, et de mieux comprendre comment fonctionne la vision du monde et de la société dans d'autres pays comme l'Argentine, la Turquie, l'Arabie Saoudite ou les Etats-Unis.

Mais, les élèves ont aussi pu prendre la parole plus facilement que dans une salle de classe, sans stress, car le débat a eu lieu dans la nouvelle agora. Ce débat a également contribué à une approche différente de la spécialité HGGSP.

Cette expérience sera donc renouvelée en mai 2023 mais en l'élargissant aux quatre groupes d'HGGSP sur la pause du midi. Le sujet sera en lien avec l'Europe puisque le continent est à l'honneur tout le mois de mai, et les élèves défendront le point du vue d'un des 27 pays de l'UE.

« Ce fut une expérience enrichissante et prometteuse pour la suite du projet, on est très motivées pour continuer ! », concluent Léa et Clara.

Margaux GUIHAL, première F, Léonie BESSONNET, première C et Yaëlle POILANE, première G

L'EMC (Enseignement moral et civique) est une matière fondamentale pour favoriser le Vivre ensemble et la solidarité dans notre société.

Que vous soyez au lycée général, techno ou pro, « tout le monde est concerné par les enjeux de cette matière », explique Maxime Padioleau, professeur d'EMC.

Travailler son esprit critique

L'enseignement moral et civique permet de travailler l'esprit critique, de réfléchir sur la société mais aussi de sensibiliser aux notions de citoyenneté, de démocratie et de solidarité.

« L'EMC, c'est transmettre les valeurs de la République », précise Maxime Padioleau. L'EMC, c'est aussi « transmettre des valeurs pour faire société  », souligne Nicolas Gagnié, également professeur d'EMC.

Une dimension sociale et de solidarité

Plusieurs thèmes divers et variés sont abordés au lycée : les libertés en seconde, le lien social en première et la démocratie en terminale. Mais l'EMC ne se limite pas à ces thèmes. En effet, cette matière peut également aider les jeunes à comprendre les enjeux sociaux, économiques et politiques de notre époque, tout en les incitant à s'engager pour un monde plus juste et équitable.

Une matière qui ne se limite pas qu'au cours

Un exemple concret de l'impact de l'EMC est le concours organisé par l'Observatoire des inégalités, auquel les élèves de Nicolas Gagnié ont participé. Le but de ce concours était de dénoncer une inégalité ou une discrimination et de proposer des solutions en réalisant une affiche ou une vidéo. Le thème de cette année était « Changeons les règles du jeu ». Ainsi, un millier de créations réalisées par 3 420 jeunes de 11 à 25 ans ont été proposées au jury. Les lauréats de la catégorie affiche sont disponibles sur https://laureats2023prixjeunesse.tumblr.com/

Ce concours montre que l'EMC est une matière utile pour favoriser le Vivre ensemble et la solidarité dans notre société.

Théo POUPIN, seconde E.

Selon notre sondage réalisé auprès de 264 jeunes du Roc, 20 % d'entre eux sont engagés dans une association (sportive, culturelle, caritative). Ces activités sont pratiquées sur temps libre et nécessitent beaucoup d'énergie.

Suite à cet investissement, certains d'entre eux souhaitent en faire leur métier ; pour d'autres, c'est un moyen d'agir en faveur d'une cause. Partons à la rencontre de certains d'entre eux.

Simon Potereau, 19 ans, gendarme réserviste

Elève en BTS SIO (informatique), Simon est gendarme réserviste, adjoint de 2^ème classe. Cela consiste à avoir les mêmes missions qu’un gendarme classique mais encadrées avec des gendarmes de métier. L'idée lui est venue lors d'un forum où des recruteurs lui ont expliqué avec passion leur métier.

Après une formation avec des tests psychotechniques et physiques, ainsi que 15 jours d'immersion dans une brigade, il est devenu gendarme réserviste. En renfort d'une brigade classique, il a découvert l'importance de l'entraide entre collègues et l'esprit de camaraderie.

Simon souhaiterait, à l'avenir, lier sa passion pour l'informatique avec le métier de gendarme, dans le secteur de la cybersécurité par exemple.

Matis Bironneau, 17 ans, sapeur-pompier volontaire

Elève en terminale générale, Matis est sapeur-pompier volontaire à Montaigu : « Les sapeurs-pompiers assurent 80 % de secours aux personnes et 10 % d’intervention “incendie” ; le reste étant pour des opérations diverses », explique-t-il. Parti de son souhait d'aider les gens, il a passé le brevet JSP (Jeune sapeur-pompier) en 2022 : « Avoir une bonne condition physique et un esprit d'équipe sont des qualités essentielles », précise-t-il. Il souhaite faire de sa passion son métier.

Nolan Huvelin, 17 ans, éco-délégué

Elève de terminale techno hôtellerie, Nolan fait partie de l'équipe Roc Entr'aide. Cela « consiste à aider les étudiants en leur facilitant la vie au lycée et au campus (covoiturage, prêt de matériel scolaire, aide aux devoirs) ». Après avoir discuté avec Céline Desarson, éducatrice au Roc, l'idée de travailler autour de projets solidaires lui a plu, tout comme l'esprit convivial du groupe Roc Entr'aide et l'expérience acquise lors de l'élaboration du site.

Et vous, quel va être votre prochain engagement ?

Emma MEUNIER et Lily GALLIER, terminale A.

Chaque année depuis 2011, l’équipe du comité éco-délégués organise une grande course solidaire pour tout le lycée : l’Assolidaire.

Le but de cette course est de collecter des fonds pour l'association "Coeur du monde" qui parraine de nombreux enfants venus d'Haiti, du Sénégal ou encore de Madagascar.

Une grande course autour du stade

Afin de financer ce projet humanitaire, le comité éco-citoyen du lycée propose, donc, une grande course solidaire qui aura lieu le jeudi 25 mai, de 9 h 30 à 16 h au stade du lycée.

Le comité éco-citoyen vous invite aussi à participer à un challenge solidaire interclasses, avec deux défis à relever : un défi sportif ayant pour objectif de parcourir le plus de kilomètres autour du stade ainsi qu'un défi de générosité où chaque classe pourra récolter un maximum de dons.

De nombreuses animations

Au programme aussi de cette journée : Zumba, musique, jeux mais aussi vente de viennoiseries réalisées par les éléves des Sorbets lors de la semaine du 22 au 26 mai. Les fonds reversés pour cette vente de viennoiseries reviendront à l'association "Coeur du Monde".

A l'issue de cette journée se déroulera une tombola avec de nombreux cadeaux à gagner dont, en premier lot, un téléviseur. Si vous souhaitez vendre des tickets pour votre classe, vous devez vous adresser à la référente, Chantal Drapeau, enseignante au lycée. En 2022, 47 enfants ont été parrainés grâce à vos dons. Enfin, sachez que tout chèque d'un montant supérieur à 20 euros à l'ordre de l'association "Cœur du monde" est déductible des impôts.

Le comité éco-citoyen compte, donc, sur votre générosité pour cette nouvelle journée solidaire.

Zoom sur "Coeur du Monde"

Depuis 2006, l'association "Coeur du Monde" agit en faveur des personnes les plus démunies en mettant en place des actions humanitaires. Elle soutient les enfants du monde entier en les parrainant, en les aidant dans leur scolarité ou en participant à la construction de classes. Si vous désirez également soutenir cette association, vous pouvez faire un don sur http://coeurdumonde.com/.

Théo POUPIN, seconde E.

Du 10 au 17 janvier, 20 élèves de seconde et de première du lycée ont participé à un échange avec un lycée partenaire en Finlande, dans la ville de Tampere.

« Cet échange existe depuis plus de 25 ans et nous souhaitons le faire perdurer », expliquent les organisatrices de ce projet, Sophie Anginot et Mélanie Garro. Les objectifs de ce voyage sont de vivre dans une famille finlandaise pour pratiquer la langue anglaise dans des situations concrètes, mais aussi de découvrir une culture assez différente de la nôtre par le mode de vie, les traditions culinaires et le système scolaire.

Ce voyage a suscité un grand intérêt de la part des élèves : au total plus de 80 candidatures, sur lettre de motivation, ont été recensées au sein des lycées (général, technologique et professionnel). Ce voyage a nécessité une organisation commune aux deux lycées notamment pour les dates de séjour. Suite à la sélection des 20 candidats, des binômes ont été formés en fonction des centres d’intérêts de chacun. La mise en relation a pu s’effectuer rapidement via les réseaux sociaux. Pour permettre une réelle immersion, un programme a été décidé, composé notamment de visites culturelles et d’activités variées comme un match de hockey, une dégustation de spécialités culinaires et une baignade dans un sauna typique.

Selon Victoria, élève de première D, « ce voyage m'a permis de rencontrer de nouvelles personnes, de pratiquer l'anglais et de découvir une culture différente. L'expérience a donc été positive ». Mais, l'histoire n'est pas finie puisque c'est au tour des Finlandais de venir nous rendre visite en mai 2023.

Yaëlle POILANE, première G et Léonie BESSONNET, première C.

Depuis 1987, 12 millions de jeunes ont pu bénéficier du programme Erasmus, permettant l’échange d’étudiants dans l’Union européenne.

Erasmus a fêté ses 35 ans en 2022

Depuis 2014, il existe Erasmus+, le nouveau programme combinant tous les programmes actuels de l'UE pour l'éducation, la formation, la jeunesse et le sport.

Entre 2014 et 2020, 600 000 français sont allés à la rencontre de nouvelles cultures à travers, essentiellement, des stages.

Cette année, 45 jeunes du Roc sont partis pour environ quatre semaines vers diverses destinations : la Belgique, l’Espagne, l’Allemagne, Malte, le Luxembourg et le Portugal.

Quelle que soit celle-ci, les frais ont été pris en charge par les "bourses Erasmus", versées par l'Union européenne. Une aide financière, comprise entre 300 et 450 €, est attribuée selon le niveau de vie du pays d’accueil et la durée de la mobilité.

Pour y participer rien de compliqué ! Etre motivé, constituer un dossier de candidature et le faire évaluer par l’équipe pédagogique du lycée. Cette année, toutes les candidatures ont été retenues.

Qui peut participer ?

Réponse de Georges Prouteau, référent Erasmus du Roc : « Les élèves de terminale bac pro Hôtellerie (Boulangerie-pâtisserie, Métiers de la restauration et de la cuisine), les élèves de première bac pro Métiers de la mode, Agora (Métiers de la gestion et de l'administration), Commerce et accueil et, enfin, les élèves de première STHR (Hôtellerie-restauration).

Nous réfléchissons pour proposer cela aux premières STMG (Management et gestion) à l’avenir. »

Le programme permet de « grands progrès en langues étrangères ainsi qu'une découverte d'autres pratiques professionnelles », complète Georges Prouteau.

A son retour, un élève de terminale Métiers de la restauration explique que cela lui a permis « de gagner en autonomie ».

Tess TRAINEAU, première STMG.

Envie de lire une BD ? Les CAP Pâtissiers vous offrent une sélection à découvrir. Venez partager leurs coups de coeur dans l'espace lecture du CDI. Il y en a pour tous les goûts.

• Ces jours qui disparaîssent  : Un garçon, après avoir reçu un choc violent à la tête, se retrouve à partager son corps avec un autre.

• Imbattable : Un super héros qui peut voyager de case en case.

• Journal d'un enfant de lune : Venez découvrir ce qu'est la maladie des enfants de lune.

• Un océan d'amour : Beaucoup d'humour dans cette BD sans texte.

• Simone Veil  : Une journaliste raconte l'histoire de Simone.

• Au revoir là-haut  : Histoire de deux rescapés de la guerre de 14-18 que l'horreur des tranchées hante bien après qu'elle soit finie.

• Nos embellies  : Lily et Balthazar s'en vont en montagne se ressourcer et faire de belles rencontres.

• La tomate : Une rebelle essaie de faire pousser des plantes sur Terre alors que cela est devenu interdit par la société.

• L'appel de la forêt  : L'histoire parle d'un chien qui est kidnappé. Retrouvera-t-il sa liberté ?

La classe de CAP Pâtissiers

Pour la rentrée 2023-2024, le lycée du Roc a pour objectif d'ouvrir une classe à projet international. Cette classe serait ouverte à tous les élèves de seconde qui le souhaitent. Les élèves désirant intégrer cette classe internationale doivent avoir « un intérêt pour les langues vivantes, mais aussi souhaiter l'ouverture culturelle », selon Etienne Cardineau, responsable du niveau seconde au lycée. Une sélection se basant sur une lettre de motivation, mais aussi sur les bulletins de l'élève, notamment ceux de 3^ème, aura lieu pour intégrer cette classe d'un effectif compris entre 25 et 30 élèves.

Des cours du tronc commun y seront dispensés en anglais, ou encore des cours de sport en espagnol. Intégrer les sections européennes en histoire ou en mathématiques, tout comme la classe d'italien serait un avantage pour rejoindre cette nouvelle classe internationale. Les élèves ne choisissant pas l'option italien se verront obligatoirement proposer une initiation.

Cette classe ne serait ouverte qu'en seconde pour l'instant, mais les élèves seraient prioritaires pour intégrer les classes européennes ou d'italien à partir de la première. En fin d'année scolaire, les élèves de la classe internationale se verront proposer une mobilité à l'étranger, dans un pays européen. Dans le cadre du programme Erasmus, les élèves seraient en immersion dans une école étrangère pour une durée de 2 ou 3 semaines. Ainsi, selon Etienne Cardineau, faire partie de cette classe constituerait forcément un « avantage dans la suite de la scolarité ».

Noé LOGEAIS, première G.

Ce long métrage est une adaptation poignante du roman A l’Ouest rien de nouveau de Erich Maria Remarque

Il s'agit d'une production allemande de Netflix, récompensée par quatre Oscars, qui nous plonge au cœur de la première Guerre mondiale où se mêlent euphorie et patriotisme, qui se transforment très vite en désespoir… Nous découvrons ainsi un jeune allemand, Paul Bäumer, envoyé en première ligne où les plus grandes horreurs de la guerre sont à venir. Un film saisissant et réaliste montrant avec intelligence les atrocités de la guerre. Le réalisateur, Edward Berger, a déclaré après la remise des Oscars : «  Nous avons essayé de réaliser un film sur notre passé, sur notre responsabilité en Allemagne par rapport à notre propre histoire. Soudain, une fois le film terminé, il était également question de notre présent  ». Le film prend une dimension particulièrement actuelle en raison de la guerre en Ukraine.

Léonie BESSONNET, première C.

Chaque année au CDI, les passionnés de lecture ont l’opportunité de participer au prix littéraire Bulles&mots.

Depuis 13 ans maintenant, ce prix regroupe 6 romans et 6 BD soigneusement choisis parmi les coups de cœurs des professeurs-documentalistes.

L'objectif est de partager avec d'autres lecteurs pour tenter d’élire un gagnant parmi la sélection. Le livre lauréat se voit décerner le “Prix littéraire Bulles&mots” de l’année.

Bulles&mots ne se limite pas au lycée du Roc.

En effet, depuis sa création celui-ci s’est élargi pour s’ouvrir aux départements voisins ainsi qu'à des classes de troisième. L’événement s’accompagne d'un concours d’écriture (slam, poésie, BD ou nouvelle). Découvrez le palmarès du prix et les gagnants de ces concours au lien suivant : https://urlz.fr/lnon.

Chaque année est également l’opportunité de rencontrer des auteurs de la sélection. Une quinzaine de lycéens du Roc ont eu la chance de partager une matinée avec l’auteur du manga Blitz, Cédric Biscay.

Cela vous donne envie ? Rendez-vous en septembre pour une nouvelle saison riche en lectures et surprises.

Mathurin TREGER, terminale STMG.