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lycée et Laurence Cousseau, animatrice culturelle.
Quelle évolution, perspective pour l’art au Roc ?
Serge Daniel : Une galerie pédagogique va voir prochainement le jour au Roc. Y seront exposées les œuvres des élèves mais également d’artistes extérieurs.
Nous sommes en réflexion également avec Laurence pour ouvrir plus facilement l’art et la culture aux voisins proches du lycée tout comme aux familles de nos élèves. Cette idée portée par Laurence est vraiment dans l’esprit d’ouverture culturelle des Sœurs de Mormaison.
Laurence Cousseau : Depuis que je travaille au Roc, les évolutions les plus marquantes ont concerné le nombre de spectacles et d’expositions proposés aux élèves. L’objectif est de rapprocher l’art des élèves, de leur donner accès à des œuvres originales et contemporaines (peinture, musique, théâtre, sculpture, poésie, ...), de les initier, voire immerger dans celles-ci.
Quel évènement artistique vous a le plus marqué au Roc ?
Serge Daniel : Ce n’est pas un évènement en particulier qui m’a marqué mais l’accès à l’art au Roc. J’ai été étonné à mon arrivée de voir des expositions d’artistes contemporains exposés dans les couloirs du Roc notamment, et du respect des élèves pour ces œuvres.
Laurence Cousseau : Beaucoup de ces spectacles ont été des moments forts et marquants autant pour les élèves que les adultes. Je pense notamment au spectacle Climax de la compagnie des Zygomatic, au chanteur Ben Mazué, qui s’est produit au Roc quand son nom n’était pas encore connu ou encore, parmi les grands témoignages, celui de Lily Leignel, rescapée des camps de concentration. L’émotion était immense.
Gaëlle GREFFARD et Vérane MENARD, professeures.
Interview croisée de Serge Daniel, directeur du
Pour introduire ce numéro spécial autour de l’art au lycée, Roc'Info a interviewé Serge Daniel, directeur du lycée depuis 3 ans, et Laurence Cousseau, animatrice culturelle, depuis septembre 2002. Tous deux se sont prêtés au jeu d’une interview croisée pour nous permettre d’appréhender les multiples aspects de l’art au Roc.
Comment avez-vous perçu l’art à votre arrivée au lycée ?
Serge Daniel : Quand on choisit le Roc, c’est souvent pour une filière, une option, une spécialité proposées au lycée. Or, le lycée a une spécificité, la présence de la commission culturelle et d’une animatrice culturelle pour la faire vivre. Ce qui est assez unique.
Je pense que l’art bouscule les habitudes. Pour les Sœurs de Mormaison, fondatrices du Roc, il éveille les esprits « Sortir de l’utile pour aller vers ce qui fait réfléchir ». L’art a donc, une place particulière au Roc, de par l’histoire de celui-ci.
Il est identifiable au Roc par des lieux géographiques, les amphithéâtres, les fréquents partenariats avec le Frac (Fonds régional d'art contemporain des Pays-de-la-Loire), les concerts, expositions, spectacles et grands témoignages proposés. Le programme de la commission culturelle est très riche et dense.
Laurence Cousseau : J’ai débuté au Roc pour épauler Rosette Lhermenier qui animait la commission culturelle. Cette commission, créée en 1980 à l’initiative de Rosette Lhermenier et soutenue par les Sœurs de Mormaison, a pour objectif de proposer une offre culturelle et artistique à chaque élève. Il était très important pour les Sœurs de proposer cette ouverture à tous. Dès les années 60, en avance sur leur temps, elles avaient mis en place dans leur enseignement, auprès d’un public uniquement de jeunes filles à l’époque, des temps forts autour des travaux manuels.
Le poste que j’occupe actuellement en tant que responsable de la commission culturelle est, à ma connaissance, unique dans un établissement scolaire.
L'art et le Roc, plus de 50 ans d'histoire
En plus de les former à un travail pour qu'elles puissent s'assumer financièrement, les Soeurs de Mormaison, fondatrices du Roc, souhaitaient que les jeunes filles qu'elles accuelllaient, puissent s'ouvrir à la culture et à l'art. Dès 1972, elles demandèrent à Rosette Lhermenier de proposer des ateliers de " travaux manuels ". Les arts et le Roc, c'est donc une histoire commune de plus de 50 ans.
N° 35 - Février 2024 | www.lycee-ndduroc.com | 14007 |
Histoire d'argile, l'exposition qui inspire
Quand, au lycée Notre-Dame-du-Roc, l'art rencontre le talent des jeunes esprits créatifs de première spécialité Arts plastiques.
L'exposition proposée au CDI jusqu'au 16 novembre, est le premier projet des premières spécialité Arts plastiques.
Magali Mothais, la professeure en charge de cette classe, leur a fait travailler la notion du portrait mais aussi la matière, ici l'argile. Les réalisations des jeunes ont permis au public de visualiser cette spécialité et de valoriser les capacités des étudiants.
De nombreux témoignages
Samuel, un élève ayant participé, exprime un sentiment de fierté. Il qualifie la sculpture comme une activité enrichissante qui permet à chacun de faire ses propres choix visuels.
De nombreux témoignages ont démontré l’intérêt de cette exposition pour le public. L’une des personnes interviewées donne son avis : « Je trouve que cet évènement a permis un réel échange entre les élèves de la spécialité Arts plastiques et les autres élèves et enseignants ».
Le "Poing du féminisme"
Deux autres élèves le disent : « C’est vraiment bien fait et cela permet de s’exprimer ». Leur œuvre favorite, “Le Poing du féminisme” représentant Olympe de Gouges (1). Ces élèves ont particulièrement apprécié cette œuvre pour son message et pour la technicité de l’œuvre.
Chaque élève a eu l’occasion d’écrire un texte concernant son œuvre et la personne qu’ils ont représentée. Dans ce cas précis, l’auteure du “Poing du féminisme”, Astrid Rautureau, affirme : « Aujourd’hui, je trouvais important de rappeler les mouvements féministes, car c’est encore d’actualité, tout en rendant hommage à une icône de son temps ».
Ce projet, qui a été réalisé pendant trois semaines, avait pour objectif de créer des représentations symboliques de personnages importants de notre histoire. Pour y parvenir des ateliers de recherches et de communication avec la professeure et les élèves ont été mis en place pour permettre une meilleure compréhension de la matière (argile). Cela leur a permis de savoir bien l'utiliser à l'aide d'outils et de techniques.
Magali Mothais est fière de ce projet bien qu'il ait pris du temps. Son but était aussi que les élèves envisagent la manière d’exposer et ce que le public allait ressentir face aux œuvres des élèves. Les cartels accompagnant chaque œuvre avaient pour objectif de décrire l’œuvre et l’intention derrière elle.
Cependant, les élèves ont tendance à trop écrire, au risque que les spectateurs décrochent. Ils ont donc dû faire des choix afin de garder l’essentiel de leur travail. Pour ce projet, les élèves ont été obligés de réfléchir à la meilleure manière de faire comprendre le message ainsi que leurs intentions, pour un public divers qui n’avait pas forcément l’habitude des arts.
Futur projet
Certains adultes confient espérer avoir l’opportunité de voir d'autres expositions de ce genre afin de pouvoir échanger de nouveau avec cette spécialité. Pour eux, cela tisserait des liens entre les différents niveaux.
Une exposition est bientôt prévue par la classe d'option première et terminale avec de nombreuses photographies choisies à l'artothèque. Elle sera proposée dans un endroit où la circulation est très active. Ce projet sera créé spécialement pour apprendre le rôle de commissaire d'exposition. Venez nombreux !
Thalia GABORIAU
et Chloe DA CUNHA FARIA,
première E.
(1) Olympe de Gouges, née en 1748, guillotinée en 1793, est considérée comme une pionnière du féminisme et auteure de la "Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne".
Le retour de la lecture chez les jeunes
En 2024, les jeunes ne lisent plus. Cette phrase, vous ne serez pas prêts de l'entendre à nouveau !
Il y a déjà trois ou quatre ans, la pandémie avait lieu, et avec elle, le confinement. Sans pouvoir sortir de chez soi, il était nécessaire de trouver un moyen de se sociabiliser et de s'occuper sans aller nulle part. Jamais les Français n'ont été aussi connectés que durant cette période, et cela inclut les jeunes.
Beaucoup se sont servis des réseaux sociaux pour promouvoir leurs nouveaux passe-temps, rendant de nouveau populaire ce qui paraîssait pourtant perdu ou rare, comme le crochetage ou bien la lecture.
Des livres sur la toile
En effet, sur certains réseaux sociaux, des communautés basées sur un intérêt commun des livres se sont formées, aussi connues sous le nom de "Booksta" sur Instagram et de "Booktok" sur Tiktok. Les jeunes se sont mis à y partager leurs récentes lectures sous forme de courtes vidéos.
Les thèmes sont larges, passant de la poésie à la littérature anglaise, des classiques à la fantasy ou encore l'horreur, comme les romans de Stephen King, sans oublier les mangas et la bande dessinée. Chacun peut y trouver son bonheur. Ce concept anglophone s'est rapidement propagé en France, rassemblant des milliers de personnes sur le Web.
Le Net, le meilleur ami des lecteurs
Ce qui plaît le plus, ce sont les livres de fantasy, qui projettent leurs lecteurs dans des univers drastiquement différents, et les livres tristes ou de romance. Au final, le plus important, c'est l'émotion qu'ils procurent.
En effet, c'est avec des phrases accrocheuses comme "La fin vous fera pleurer pour des mois" et des couvertures agréables à l'oeil, que les internautes tentent par tous les moyens de promouvoir leurs lectures favorites. Cela fait son effet et, en 2022, 81 % des 7-25 ans affirment lire pour leurs loisirs et par goût personnel (enquête du Centre national du livre, CNL).
Ce ne sont, d'ailleurs, pas uniquement les lecteurs qui s'y mettent. En effet, de nombreux auteurs ont commencé à promouvoir leurs propres oeuvres sous forme de courtes vidéos, se formant ainsi rapidement d'importantes communautés sur les réseaux sociaux.
Pourtant, depuis 2018, les ventes en librairie semblent fléchir. Comment est-ce possible que la lecture soit en hausse tandis que la vente de livres soit en baisse ? Cela est encore dû à nos dernières avancées numériques !
Les jeunes veulent lire, alors ils le font grâce aux moyens les plus simples et rapides d'accès qu'ils ont à leur disposition. Des applications comme Kindle leur permettent de lire des centaines de livres sur liseuse ou bien directement sur leur téléphone. La lecture n'a jamais été aussi accessible !
Ces moyens en main, un nombre important de jeunes se sont découvert une toute nouvelle passion, alors qu'il était avant impensable pour eux de lire pour le plaisir. Pour beaucoup, la lecture se limite à ce qui est vu en cours et cela paraît s'approcher plus d'une corvée que d'un réel loisir. Comme quoi, les choses changent parfois pour le mieux.
L'expérience d'une élève du Roc
Jade Kraitzek, élève de première, en a, elle-même, fait l'expérience. « C'est en discutant avec mes amies que j'ai découvert le Booktok. Depuis le confinement, j'ai régulièrement ce genre de vidéos dans mes recommandations. Ce que j'aime dans cette communauté, c'est cet aspect d'échanges. On découvre et on fait découvrir aux autres !
Je me suis mise à lire de nombreux genres différents comme de la dystopie avec "Hunger Games", des romans policiers avec "Meurtre mode d'emploi" et même des thrillers avec "Verity". Le seul côté néfaste de ces communautés serait la simplicité d'accès de leurs vidéos qui sont très peu filtrées. Il est possible de se faire recommander des livres de jeunesse ou de la poésie tout autant que des livres moins adaptés qui pourraient être plutôt choquants ».
Concernant l'affirmation selon laquelle "les jeunes ne lisent plus", elle confie que, selon elle, ce n'est qu'à moitié vrai : « De nombreux jeunes découvrent ou se remettent à la lecture grâce à Internet et aux réseaux sociaux comme Tiktok, mais, d'un autre côté, je pense qu'un certain a priori s'est créé autour de la lecture.
On entend souvent que la lecture est "démodée" ou que seuls les "intellos" lisent et cela pourrait mener certains à être rebutés par la lecture. Je pense aussi qu'Internet et les jeux vidéos sont bien plus mis en avant et mettent de côté le passe-temps qu'est la lecture ».
Chloé GONCALVES PEREIRA, première générale E.
The new musical comedy in high school
Le projet de professeurs du Roc fait changer les cours ordinaires d'anglais en un spectacle de fin d'année, une comédie musicale.
Cette comédie musicale a été tout juste mise en place cette année. Elle est animée par cinq enseignants : Nathalie Philip-Boutefeu, Richard Guilloton et Anne-Laure Scoran (tous trois professeurs d'anglais), Lydie Richard (professeure d'arts) et Manuela Dixneuf (professeure de français). Ce projet est, pour eux, quelque chose d'important qui leur tient à coeur. Le but de cette activité est de chanter et performer à la fin de l'année, mais en anglais, of course !
Le déroulement de ce projet
Pour avancer dans cette démarche, les élèves font de nombreuses activités : cours de chant, danse pour évoluer dans l'espace, écriture de l'histoire et, pour finir, création des costumes. Ce projet vise à offrir une expérience unique aux élèves qui participeront à tous les aspects de la création d'une comédie musicale.
Réunions les lundis et mardis
Cette année, six élèves se sont inscrits auprès des enseignants. La plupart avaient vu les affiches au CDI. C'est le cas d'une élève de première B, Elinor Degand-Hellin qui a, comme elle le décrit : « longuement réfléchi et hésité. Mais, mes amis m'ont poussée. Alors, j'en fais partie maintenant ». Aujourd'hui, elle ne le regrette pas et s'y épanouit. Cette initiative réunira des lycéens talentueux de différentes filières, et aussi de différents niveaux de langue anglaise. Ils se retrouvent les lundis et les mardis de 12 h 05 à 13 h pour les répétitions.
Une visée pédagogique
La comédie musicale est un art collaboratif qui permet aux étudiants de développer leur créativité, leur discipline et leur sens de la coopération. Richard Guilloton décrit ces réunions comme « sans prise de tête et, surtout, c'est en dehors du cadre scolaire d'un cours ». Ce processus permet aux élèves d'améliorer ou bien même de perfectionner leur niveau d'anglais. C'est un excellent moyen d'allier plaisir et apprentissage puisqu'ils construisent d'eux-mêmes de A à Z, en toute liberté, leur histoire. L'objectif est de se faire plaisir, de s'amuser.
Des inspirations
Nathalie Philip-Boutefeu est attachée à ce projet puisqu'elle souhaite faire découvrir la culture des comédies musicales des USA et du Royaume Uni aux lycéens français : « Je me suis rendue compte qu'en France les jeunes ne connaîssent pas vraiment ce moyen d'expression », précise-t-elle. « C'est un moyen très riche puisque derrière les chansons et danses entraînantes, un ou plusieurs messages sont transmis tels que l'accessibilité au rêve américain, l'amour, l'amitié comme dans LalaLand de Damien Chazelle ».
Le final
Le processus de création de la comédie musicale fera appel l'année prochaine aux nouveaux talents des élèves, qu'ils soient chanteurs, danseurs, musiciens, acteurs ou des élèves volontaires.
Le lycée a l'intention de présenter la comédie musicale vers la fin de l'année, offrant ainsi à la communauté scolaire l'occasion de découvrir le talent et le dévouement de ses élèves lors de Roc'en scène.
Restez à l'affût pour plus d'informations sur la comédie musicale. Ce projet promet d'être, pour la scène du lycée, un moment inoubliable !
Thalia GABORIAU, première E.
L’option théâtre du Roc en trois actes
Une option théâtre sur trois ans, qu’est ce que ça apporte ? Réponses en quelques colonnes pour vous donner envie.
Le Roc propose une option théâtre sur trois ans avec Manuela Dixneuf et Edwige Girard, professeures, pour découvrir et apprendre : « Cela apporte une multitude de savoir-être : de la discipline, de l'ouverture et du respect aux autres, de la confiance en soi et du savoir-faire », explique Manuela Dixneuf.
Comment ça se passe ?
Les jeunes se retrouvent chaque semaine par groupe de niveau. Ils ont pour but final de réaliser un spectacle, à la fin de l'année, le Roc'en scène. Il est présenté devant des membres du lycée mais aussi des personnes extérieures, dont les familles. Les élèves mettent tout en œuvre pour obtenir un résultat parfait avec l’aide et le savoir-faire de leurs professeures. Ils apprennent le travail d’équipe, à travailler avec un groupe mixte, à créer de nouvelles affinités, à dépasser leurs premières approches grâce à leur passion commune, le théâtre.
Un choix compliqué ?
Les deux professeures prennent le temps de rechercher des œuvres pertinentes : « Les idées viennent des spectacles ou des pièces que je découvre l'année précédente, ou ce sont les comédiens, Karl et Mélusine, qui me donnent des propositions de pièces », précise Manuela Dixneuf. Ensuite, elles se mettent d’accord pour choisir et valider les pièces pour leurs lycéens. Les élèves apprennent, progressent, évoluent, tous ensemble en même temps que leurs pièces au fil des semaines.
Un atout pour les élèves.
L’option théâtre permet aux jeunes de voir et découvrir des œuvres différentes. Ils font aussi des rencontres avec des professionnels. Ce sont des projets concrets qui permettent aux lycéens de voir les choses, d'échanger avec des professionnels ou encore de donner leurs opinions sur des sujets vus ensemble.
Cette option apporte aux jeunes un plus dans leur parcours scolaire, voire même professionnel selon leur orientation. Les jeunes utilisent aussi leurs acquis pendant les cours, ils sont plus à l'aise pour les oraux et prestations devant un public. C’est un atout pour ces lycéens qui se donnent à fond dans les projets.
A vos agendas !
Rendez-vous le 21 mai 2024 pour une nouvelle représentation de Roc'en scène des acteurs du Roc, à l'amphithéâtre Réaumur (ICAM).
Tess TRAINEAU,
et Clara PROU, terminale technologique.
Nouveauté : un BTS Mode et vêtements
En continuité du bac Métiers de la mode, le Roc offre désormais une possibilité d’approfondir un aspect plus technique de ces métiers au sein même de l’établissement. Ce nouveau BTS intègre toutes les phases de la conception à la fabrication du vêtement.
Cette année, le campus de Notre-Dame-du-Roc propose une toute nouvelle formation, un BTS Métiers de la mode et vêtements. Cette formation en alternance forme les élèves au processus de développement d’un vêtement, de sa conception à sa fabrication.
Une formation assurée en alternance
Le BTS Métiers de la mode et vêtements (MMV) est ouvert aux élèves titulaires d’un bac STI2D (Sciences et technologies de l'industrie et du développement durable), STD2A (Sciences et technologies du design et des arts appliqués), d’un bac professionnel Métiers de la mode-vêtements ou d’un contrat d’entreprise.
Ce diplôme est proposé en alternance, avec seize semaines de cours, le reste se déroulant en entreprise. Ce BTS forme les élèves à la conception du vêtement, couvrant l’aspect technique de celui-ci.
De nouvelles matières et beaucoup de sciences
Pour le BTS MMV, la totalité des matières proposées se rapporte plus ou moins au domaine de l’ingénierie textile. Certaines, comme les mathématiques et les sciences physiques, sont des matières habituelles. D'autres sont nouvelles, comme un cours de culture générale ou la conception de patronages.
Cette formation étant assez technique, il est nécessaire d’avoir de bonnes bases en mathématiques et en physique. Line Merlet, formatrice, affirme qu’un élève en BTS MMV « se doit d’être autonome, curieux, aimer les choses manuelles et l’informatique, savoir travailler en groupe ainsi que communiquer et être patient ». Il faut aussi avoir certaines bases dans le domaine de la mode et connaître certains termes techniques.
Des parcours singuliers
Au sein de cette nouvelle formation, les parcours s'avèrent très divers. Marilou Quaia et Léa Cadet arrivent d'Orléans et sont venues faire leurs études au Roc après avoir trouvé leur entreprise ici à la suite de leur bac pro. Trouver une entreprise est apparemment la chose la plus compliquée. Léa Cadet : « Si vous saviez comme c'est dur ! Surtout quand on n'est pas de la région ! » Mais, une fois l'entreprise trouvée, les portes de la formation sont ouvertes !
L'une et l'autre disent regretter leurs vacances et que se former demande « beaucoup de mental », car les changements sont grands. Elles ont hâte d'obtenir leur diplôme puis continuer par la suite avec une licence. Elles préfèrent l'aspect créatif du métier, bien que la formation soit principalement technique.
Objectif : devenir créateur
Théo Phélippeau, autre élève du BTS MMV, a un parcours assez atypique : « J'ai voulu faire ces études par passion. J'ai découvert le BTS Mode par hasard après m'être passionné pour l'univers de la mode un an plus tôt. Après mon bac général, j'ai pris une année sabbatique, puis j'ai fait une demande au Roc. Par chance, j'ai été pris et mon entreprise a accepté, ce qui est assez étonnant, car les entreprises ne prennent normalement pas de gens sans expérience ».
Théo poursuit : « Je suis rentré au BTS Mode grâce à mon entreprise et je suis très satisfait de mon emploi du temps et de ce que j'y fais. J'estime avoir eu beaucoup de chance sur ce point, car ce n'est pas courant de trouver une entreprise qui nous correspond ».
Théo Phélippeau veut devenir créateur de mode pour, peut-être, créer sa propre entreprise liée au recyclage de tissu.
De la musique à la mode
Un autre parcours singulier est celui de Paola Daurios : « J'ai fait une terminale L, puis une année en musicologie que j'ai abandonnée durant le confinement. J'ai enchaîné avec des stages et un CAP dans lequel je faisais des retouches de robes de mariées. Puis, j'ai voulu aller à Rennes pour des études de stylisme, et, au final, je suis venue au Roc. La formation me plaît et, même si mon parcours a été compliqué, j'apprécie où j'en suis maintenant ».
Qualités requises : être technique et créatif
Géraud Nichet, formateur, s'occupe des arts appliqués et du moulage. Il conseille à toute personne s'intéressant à cette formation d'avoir du goût pour la mode, d'aimer le vêtement, ainsi que d'être curieux et créatif ou technique selon le domaine visé.
En effet, le BTS MMV propose, à la fois, des aspects plus techniques avec l'utilisation de logiciels mais aussi des aspects plus créatifs avec la réalisation de patrons et des cours d'arts appliqués. Une fois sorti de cette formation, il est possible de viser un métier ou bien de continuer ses études avec une licence.
Chloé GONCALVES PEREIRA, première générale E.
Marion Boudeau a la musique dans le sang
Marion Boudeau, jeune musicienne, ancienne du Roc, a tout laissé pour se lancer dans le chant après une rencontre.
Marion Boudeau, La Broma son nom de scène, est une chanteuse qui a passé ses années lycée au Roc.
Vous avez peut-être découvert cette jeune chanteuse lors de festivals, de fêtes privées ou encore dans des bars. Elle décrit son style comme étant « Du Clara Luciani, mais en plus perché ».
Marion propose des reprises des grands standards de la chanson mais également des créations personnelles. Dynamique, généreuse et pétillante, La Broma conquiert le cœur du public au son de sa voix grave.
Une chanteuse aux multiples facettes
Marion a décidé de suivre cette voie suite à une rencontre lors d’un évènement. A cette occasion, elle chante, et un spectateur lui dit qu’elle est jeune, avec une belle voix et du talent : il faut qu’elle se lance !
Avant de prendre ce nouveau chemin, elle réfléchit à ce projet. Car, comme elle l'explique, il faut vivre, gagner de l’argent, pour acquérir une certaine stabilité.
Beaucoup de travail
Mais, elle ose et devient donc intermittente du spectacle. Pour pouvoir avoir ce statut, Marion doit faire 50 dates à l’année. Pendant la période d’été, les dates et les spectacles sont plus simples à trouver.
Vous l’avez donc sûrement déjà vue durant un festival de musique ou une autre fête. C’est durant l’hiver qu’il est plus compliqué de trouver des contrats pour se produire. Par conséquent, La Broma a choisi une autre approche.
Elle fait également du mailing et se propose dans des réseaux d’entrepreneurs. Le bouche à oreille est très important.
Les entrepreneurs la recommandent à d’autres collègues, par exemple pour des fêtes ou des soirées d’entreprises. Selon elle,« ça ne s’apprend pas du jour au lendemain » et il faut faire beaucoup de communication notamment sur les réseaux sociaux.
Une chanteuse sur les réseaux
Aujourd’hui, La Broma met ses musiques sur les plateformes comme YouTube et elle a comme projet d’écrire un livre sur les chansons qu’elle a écrites et interprétées. De plus, si vous regardez sur cette même plate-forme, vous remarquerez qu’il y a une interview.
Entre chaque musique, une interview est réalisée pour servir de transition et, ainsi, partir vers une autre musique toujours en lien avec son histoire. Quand toutes ses musiques seront finalisées, nous aurons devant nous l’histoire que cette artiste veut nous faire partager (1 : voir le lien du clip).
Une chanteuse investie
Marion fait aussi partie de l’association des Bénévoles du cœur, qui aide les Restos du Coeur (2). Les recettes de leurs spectacles ont permis de financer 90 000 repas.
Félicitations à cette jeune chanteuse issue du lycée à qui on souhaite une très longue carrière !
Elinor DEGAND-HELLIN, première B.
A découvrir,
1 - le clip Le souffle La Broma : ttps://www.youtube.com/watch?v=JfHA9fJVuWE
2 - Les Bénévoles du Coeur (la troupe de La Chaize-Le-Vicomte) : https://www.lesbenevolesducoeur.fr/
Barbie, le mythe moderne du féminisme
« Barbie représente toutes les femmes de cette terre, chaque femme, chaque fille devrait se reconnaître en Barbie »
Cette citation d'un élève tirée de notre sondage anonyme, nous donne l'enjeu du film. Barbie est sorti dans les salles de cinéma françaises le 19 juillet 2023. Ce film est le troisième long métrage de Greta Gerwig. La réalisation du film Barbie est l'oeuvre du studio Mattel, qui posséde les droits sur cette poupée depuis son apparition au Salon du jouet, à New York, le 9 mars 1959.
D'après notre sondage réalisé auprès de 241 élèves, sur 4 étoiles, l'évaluation moyenne du film se situe à 3,06, le moins bien noté étant l'histoire à 2,90 et le meilleur étant les visuels à 3,38.
Le personnage principal du film, Barbie, est joué par Margot Robbie, actrice australienne nominée deux fois pour l'Oscar de la meilleure actrice, cinq fois pour le Golden globe. Elle est accompagnée de Ken, joué par Ryan Gosling ainsi que Gloria, jouée par America Ferrera. Sasha (la fille de Gloria), jouée par Ariana Greenblatt, représente l'opposée de Barbie. Son groupe d'amies et elle sont un clin d'oeil aux iconiques Brats, poupées rivales de Barbie au début des années 2000.
La compagnie Mattel est représentée par un groupe d'hommes qui sont souvent tournés en ridicule et se comportent comme des enfants. Le film dénonce ces années "Barbie" et le commerce autour du corps de la femme et de ses complexes.
Un sujet moderne
Derrière l'image enfantine du film sont traités des sujets plus profonds. Le film a fait polémique à plusieurs reprises, car parfois qualifié de "trop féministe". D'après notre sondage, 20 % des 241 élèves sont du même avis.
La mauvaise compréhension du film amène de nombreuses personnes à voir cette réalisation comme une promotion de la domination de la femme. Greta Gerwig utilise l'image de BarbieLand au début du film pour créer une représentation inversée de notre société, il s'agit du message principal du film. A la fin, le commandement de BarbieLand est confié aux "Barbie", tandis que les "Ken" possèdent leur propre KenLand.
Au fil du film, une égalité et un respect mutuel se construisent. De nombreux sujets tels que le harcèlement moral et sexuel, le stress ou encore la pression sont abordés visant aussi bien les hommes que les femmes. Le film possède un second message, celui de l'acceptation de soi. Barbie ne possède pas de titre. Elle n'est ni Barbie médecin ni Barbie astronaute. Elle est juste Barbie, ce qui fait d'elle le modèle parfait pour s'identifier.
Une élève souligne : « Je pense que chaque femme a déjà reçu au moins une des critiques évoquées dans le film ». Globalement, 80 % des sondés pensent que ce film peut avoir une portée positive dans le futur.
Chloé Da CUNHA FARIA, première E.
Oppenheimer, tragédie sur grand écran
Christopher Nolan signe un film biographique révélant l’énorme fardeau porté par le mystérieux père de la bombe atomique.
2023 a été marqué par Oppenheimer, film de Christopher Nolan, produit par Universal. Avec un casting exceptionnel incluant Cillian Murphy (Oppenheimer), récompensé par le Golden Globe, mais aussi Robert Downey J.R (Strauss), Matt Damon (Groves) et Emily Blunt (Kitty Oppenheimer), il permet aux spectateurs de découvrir une histoire peu connue, celle de Robert Oppenheimer.
Ce professeur spécialiste de la physique quantique est recruté par l’armée américaine lors de la Seconde guerre mondiale afin d’être le directeur du projet Manhattan. L'objectif, créer une bombe atomique. Le 16 juillet 1945, la première bombe baptisée Trinity explose. Cependant, Oppenheimer doute de l'utilisation faite de la bombe. Il en fait part au président américain qui ne l'écoute pas. Trois semaines plus tard, Truman donne l'ordre de larguer la première bombe atomique sur Hiroshima, afin que le Japon capitule.
En 1953, lors de la Guerre froide et du maccarthysme, Oppenheimer perdra son habilitation militaire pour plusieurs raisons : son passé politique jugé "socialiste et communiste", ses doutes concernant l'utilisation de la bombe pendant la guerre, ses critiques envers la bombe H thermonucléaire, qu'il juge trop destructrice.
Oppenheimer souhaite que tous les pays connaissent les plans de la bombe nucléaire afin qu’elle devienne plus un outil de paix. Il a pleinement conscience qu'avec sa découverte, il est « devenu la mort, le destructeur des mondes ». Oppenheimer sera réhabilité en 1963.
Cette histoire portée à l'écran cache donc une tragédie. Derrière des armes se trouvent des hommes. Derrière la bombe se cachait un homme de valeur. Oppenheimer a fait de ses cauchemars une réalité, a trop fait confiance.
Début 2024, les récompenses dans cinq catégories aux Golden Globe Awards, ainsi qu'une recette au box-office s’élevant à 945 millions de dollars, font du film la plus grande biographie. Si vous ne l'avez pas encore vu, allez vite découvrir ce chef-d'oeuvre de Christopher Nolan, réalisateur emblématique d'Interstellar et d'Inception.
Quentin ALVAREZ,
seconde J.
Marketing cinéma : #Barbenheimer !
La rivalité Barbie et Oppenheimer, le duel viral de l'année 2023 aux incroyables retombées financières !
L’#Barbenheimer a tourné en boucle partout, cet été 2023, et a permis aux deux studios, Warner Bros et Universal, de se démarquer des autres films au point d’atteindre des records financiers historiques dans l’industrie du cinéma.
Vous avez obligatoirement entendu parler de ce mouvement international que ce soit sur les réseaux sociaux, à la télé, à la radio et dans les journaux.
En effet, pendant le mois de juillet s’opposaient deux films de studios différents avec une grande communauté de fans derrière eux. D'un côté les admirateurs du grand réalisateur Christopher Nolan face à une licence connue par beaucoup, Barbie.
Pourquoi tout ce bruit pour deux films ?
C’est la question que l’on peut se poser en tant que spectateurs. La raison en est que, pour les cinéastes, il s’agit d’un grand retour du cinéma, tout simplement.
Une confrontation de cette ampleur ne s’était pas produite dans l’industrie du cinéma depuis la crise sanitaire du Coronavirus, puisqu’aucun grand studio ne sortait son film " phare " pendant cette période.
C’est, donc, de là que vient toute cette attente par un grand nombre de personnes.
Plutôt Oppenheimer ou Barbie ?
Nous avons également assisté à une explosion de sondages sur les réseaux sociaux confrontant les deux films, jusqu’à même aller demander l’avis de Tom Cruise.
Les résultats ont pu énerver certaines communautés, ce qui n’a pas été le cas des équipes de production, qui, elles, sont ravies de cette confrontation. Même des acteurs ont participé au duel en s’affichant devant l’affiche du film rival pour signifier qu’ils sont allés le voir. Un fairplay époustouflant !
Mais pourquoi tant d’enthousiasme ?
Même si une confrontation signifie un perdant et un gagnant, il est ici totalement symbolique, car le grand gagnant a été le cinéma. Le studio Warner Bros a dépassé tous ses records. Universal a produit le plus grand biopic produit à ce jour par Christopher Nolan. Menacé ces dernières années par les plate-formes en ligne et le Coronavirus, le monde du cinéma connaît une relance. Beaucoup ont participé à cette mutation pour le bénéfice de tous.
Pas près d'oublier
Ça nous rappelle que le cinéma sans nous, spectateurs, ne peut pas exister. Il ne s’agit pas uniquement de la contribution des acteurs ou des équipes, mais également du spectateur devant le grand écran, avec son pop-corn, bien calé dans son fauteuil dans la salle obscure, prêt à découvrir, vivre, ressentir toutes les émotions transmises par une histoire originale.
Et c’est ce qui fera que cette génération n’est pas près d’oublier le phénomène Barbenheimer.
Quentin ALVAREZ, seconde J.
Cinéma sur les réseaux sociaux !
Jerry Talks, influenceur de la communauté cinéphile !
Utilisateurs de Tik Tok ou autres plate-formes, vous avez déjà probablement vu une vidéo de Jerry Talks. Le concept étant d’apprendre aux utilisateurs des anecdotes ou des techniques de tournages (astuce telle que du faux sable…).
Les vidéos de l’influenceur sont rapidement devenues virales alors même que celui-ci ne s’y attendait pas.
Un passionné de cinéma
Passionné depuis le collège par les coulisses du cinéma, il avait, tout d'abord, opté pour un bac scientifique, ne s'attendant pas à ce que l'option théâtre de son lycée le transforme. Il finira, donc, par devenir régisseur de spectacles en 2008, après avoir passé un DMA (diplôme régisseur lumière). Il poursuivra comme assistant de production auprès de Fabien Olicar, mentaliste de profession.
Les réseaux sociaux pour transmettre
Jerry Talks a commencé, en 2018, sur les réseaux à partir d'une chaîne "Jerry Walks", traitant de la randonnée, de l'écologie et du cyclisme. Celui-ci a utilisé le cinéma, dès le départ, dans ses vidéos.
« Je sélectionnais des moments croustillants et, par dessus, j'ajoutais des répliques de films en audio pour la touche humoristique ». Mais, c'est en août 2021 qu'il décidera de repartir de zéro en faisant ce qu'il aimait à ses débuts. Il en ressentait le besoin.
Aujourd'hui, il est auteur du livre "100 secrets de tournage", où il reprend les techniques et les coulisses des productions cinématographiques : « Pour moi, le cinéma c'est un art qui permet de ressentir des émotions [...]. Un film doit te faire ressentir des émotions et aussi donner le point de vue d'un réalisateur, donner un autre point de vue sur le monde ».
« Suivez vos rêves »
Voici son message à l'adresse des lecteurs de Roc'Info : « Suivre ses rêves et, surtout, ne rien lâcher [...] même si tu n'es pas un gros bosseur, même si tu n'as pas un talent de 'ouf'. Si tu persévères, tu y arriveras. Et ne pas avoir peur de l'échec [...].
Si tu fais un an d'études de psychologie et que tu te rends compte que ce n'était pas du tout ce que tu voulais faire, eh bien, ce n'est pas grave et tu auras appris des choses [...] Ça permet aussi d'avoir d'autres outils pour la suite. Il y a toujours quelque chose à prendre dans ce qu'on fait.
Donc, ne rien lâcher, ne pas avoir peur des échecs et ne pas avoir peur de recommencer ».
Quentin ALVAREZ, seconde J.
Rêve américain pour anglophiles du Roc
15 élèves en spécialité anglais à la découverte de Los Angeles.
Des terminales LLCER anglais (Langues, littératures et civilisations étrangères et régionales), ont été accueillis, à Los Angeles, dans le lycée « Campbell Hall High School », du 28 octobre au 11 novembre. Une première pour le Roc.
Ce voyage avait pour but de découvrir le mode de vie américain et de pratiquer la langue. Depuis trois ans, une correspondance sur réseaux existait entre les deux écoles et les élèves s'échangeaient des vidéos.
La vie à Los Angeles
« J’ai pu y découvrir une culture différente, grâce à ma superbe famille d’accueil qui a été aux petits soins de A à Z. Et, surtout, je me suis fait de vrais amis, une deuxième famille, une deuxième maison. Ma correspondante est comme une sœur. Cette expérience est inoubliable, exceptionnelle », s'enthousiasme Lila Boutry, une des chanceuses élèves du périple. Logés chez des correspondants, les élèves accueilleront à leur tour, en France, vers mars 2024.
Le Roc à l'Universal studios
De nombreuses activités ont été proposées lors du voyage. L'une des plus marquantes sera la visite d’Universal studios. Les éleves y ont visité différents lieux de tournages et ont vu des décors de films. Ils ont également profité des attractions du parc aux thèmes célèbres (les Simpson, Jurassic Park, Harry Potter...). Les fêtes d’Halloween, organisées par les correspondants, ont aussi été très appréciées.
Le voyage proposait également une randonnée sur le Mont Hollywood, une visite du "Walk of fame", et beaucoup d'autres activités : « Quand nous sommes arrivés en haut du Mont Hollywood, nous avions le "Hollywood sign" juste devant nous et nous faisions face à un panorama immense avec les collines d'Hollywood, la ville de Los Angeles, de Downtown LA jusqu'à la baie de Santa Monica. C'était magnifique », témoigne Anna Capocchiani.
Des cours partagés avec leurs correspondants
La semaine des lycéens français a aussi été rythmée par des cours communs avec leurs correspondants.
Certains ont assisté à des cours d'histoire, d'anglais, et de français, ou encore de théâtre. Pour les élèves concernés, certains ont participé à la création de différents éléments du décor de la pièce. Beaucoup ont assisté également à des cours de sciences.
Pour finir, ce voyage a permis aux élèves d'améliorer leur anglais, tout en permettant « de découvrir ce qu’est réellement la culture américaine » explique Clara Sachot.
Margaux LOIRET, terminale E.
L'option sport prend de la hauteur
Retour sur le séjour sportif dans les Pyrénées pour les élèves de première et de terminale de l'option EPS.
Du 18 au 22 septembre, les jeunes de l'option sport ont fait des Pyrénées leur terrain de jeu. Au programme : course d’orientation, canyoning, spéléologie verticale ou encore randonnée-orientation. Accompagnés de quatre professeurs d'EPS (Éducation physique et sportive) du lycée, les élèves ont pu mettre en pratique ce qu'ils ont appris depuis la seconde.
Dépassement de soi et plongée dans l'inconnu
Le décor des Pyrénées était l'endroit parfait pour utiliser les apprentissages vus en cours, dans les activités de pleine nature. C'était le cadre rêvé pour sortir de sa zone de confort et aller puiser plus loin dans la notion d'effort comme le souligne Suzie Vallet, élève de terminale : « Le séjour nous a permis de dépasser nos peurs et de tester nos limites ».
Ce fut globalement une grande réussite puisque chaque jeune a pu aller au bout de son aventure : « Les élèves ont découvert des spécificités du milieu de montagne dans des conditions assez difficiles comme la nuit en refuge ou la randonnée en altitude », souligne Maël Guérineau, professeur d'EPS.
Partir à cette période de l'année permet d'avoir de bonnes conditions climatiques afin de profiter au maximum des activités de pleine nature.
Des élèves moteurs et motivés
Les professeurs élaborent ces quelques jours avec Laurent, guide de montagne, qui a sa structure sur place et peut adapter le séjour à la carte. Maël Guérineau explique : « Ce sont des élèves qui ont besoin de se dépasser et d'aller assez loin dans l'effort. Laurent et son équipe n'ont pas l'habitude d'emmener des jeunes de cet âge-là sur ce type d'aventure ».
Yann Paille, élève de terminale, regrette même : « C'était un super voyage assez adapté à nos conditions physiques, mais certaines activités auraient pu être plus sportives encore ».
Un séjour riche en partage et en émotions
Tous les professeurs ont apprécié que les jeunes mettent en place ce qu'ils ont pu apprendre et qu'il y ait une vraie vie de communauté et d'entraide. Suzie témoigne : « Nous avons eu la chance de participer à un super séjour qui a permis à toute l'option de se rapprocher et de se créer de nouveaux souvenirs ».
Marius BOUSSAIS, terminale A.
Berlin, un voyage au cœur de l'Histoire
Berlin, au centre de nombreux évènements historiques, résonne encore aujourd'hui dans nos mémoires. C'est, donc, en lien avec le programme d’histoire que les germanistes du lycée Notre-Dame-du-Roc ont décidé de prendre la route vers la capitale allemande.
Du 5 au 10 novembre, les élèves du Roc ont pris la route pour Berlin. Un voyage culturel et linguistique d'une grande intensité.
Une ville d'histoire
Les premières visites ont démarré dès leur arrivée avec la découverte de la ville et de ses lieux emblématiques : la rue commerçante de Kufürstendamm, l’église du Souvenir ou encore la fameuse Porte de Brandebourg, symbole de la ville.
Puis, le soir, les élèves ont rencontré leur famille d’accueil, et, par la même occasion, s'imprégner pleinement de la culture germanique. Une expérience très enrichissante qu’ils gardent tous en mémoire.
Mais, n’oublions pas que Berlin est avant tout une ville marquée par le XXe siècle, que cela soit avec le régime nazi ou bien le régime communiste de la Guerre froide. « En concertation avec l'équipe, le choix des activités et visites a été fait en rapport avec les programmes d'histoire-géographie (programme de terminale) et d'allemand », précise Georges Prouteau, professeur d'allemand.
En effet, les élèves ont pu découvrir de nombreux lieux chargés d’Histoire comme le camp de concentration de Sachsenhausen, situé au nord de Berlin ou encore le Stade Olympique construit en 1936 par Adolf Hitler.
Au mémorial des Juifs
Un lieu fort en émotion est sorti du lot : le mémorial aux Juifs assassinés d’Europe qui, à travers un bâtiment souterrain, retrace l’histoire du massacre des Juifs pendant la Seconde guerre mondiale et fait réfléchir le visiteur sur l’horreur du régime nazi.
Les traces de la Guerre froide
Pour ce qui est de la période d'après guerre, la visite du musée de la DDR a permis d’en apprendre un peu plus sur l’histoire et le fonctionnement de la République Démocratique d’Allemagne (RDA ou DDR). Ce pays, qui, aujourd'hui, n'existe plus, a pourtant laissé une trace intacte dans la mémoire des Allemands, notamment avec le mur de Berlin, un vestige que les élèves ont découvert à travers la visite de l'Est Side galery et du mémorial de la BernauerStrasse. Cette célèbre rue abrite aujourd'hui une reconstitution grandeur nature du Mur et de son no man's land. Les germanistes du Roc ont également visité le Parlement allemand, qui leur a permis de comprendre le fonctionnement politique du pays, bien différent du nôtre.
Avec ce voyage, les élèves du lycée Notre-Dame-du-Roc ont eu la chance de parcourir des lieux chargés d'Histoire et d'en apprendre un peu plus sur la culture allemande : « J'ai été agréablement surprise. Je ne m'attendais pas à ce que ça soit si beau et intéressant », explique Norah Jouve, élève de terminale F.
Léonie BESSONNET, terminale A.
Des terminales du Roc explorent le Brésil
Après les Etats-Unis et l'Allemagne, le Roc s'invite 'ao Brasil'. Bem-vindo a este grande país (Bienvenue dans ce grand pays).
23 élèves de terminale sont partis du 12 octobre au 2 novembre en voyage culturel au Brésil. Ce séjour est proposé depuis 2006 dans le cadre d’un échange créé en 2005 avec l'Alliance française de Nova Friburgo et le Colegio Objetivo de Indaiatuba.
Sous le soleil de Rio de Janeiro
Les élèves ont passé quatre jours à Rio de Janeiro pour visiter la ville avec le Corcovado, les plages de Ipanema et Copacabana.
Les élèves sont restés une semaine en famille d'accueil dans la région montagneuse de Nova Friburgo pour visiter différentes fermes (miel, élevage de chevaux, canne à sucre, café, ...). Ils ont participé à des cours de l’Alliance française et randonner en montagne et dormir une nuit en chalet.
Une journée en mer
Le groupe a poursuivi son voyage avec deux jours sur le site touristique de Paraty. Ils ont passé une journée sur un bateau en pleine mer. Pour beaucoup d'entres eux, cela restera comme leur moment favori du voyage.
La découverte d'une autre culture
Le séjour s'est terminé à Indaiatuba, où les élèves ont été accueillis par les familles de leurs correspondants ainsi que dans leur "colégio objetivo", leur établissement. Après quelques cours en immersion, direction la France via Sao Paulo.
Dépaysement total
D’après les élèves, ce voyage a été enrichissant tant sur le plan de la découverte d’une culture que du mode de vie complètement différent du leur.
Pour eux, le fait d’avoir des correspondants a été une très bonne expérience : pratique de l'anglais, découverte de nouvelles personnes mais également découverte de soi-même.
« J'ai appris à être loin de ma famille pendant un certain temps, à m'ouvrir à des cultures différentes mais aussi à apprécier ma situation en France », explique Tom Tesson, un des élèves de terminale.
Incroyable souvenir
Malgré quelques complications au retour à cause d'un départ plus tardif que prévu consécutif à une tempête, le voyage reste un incroyable souvenir pour tous ceux qui l'on fait.
Pour beaucoup, comme pour Alexis Perodeau, « c’est un voyage que je ne referai peut être jamais dans ma vie et qui restera gravé à jamais dans ma mémoire ».
Margaux LOIRET, terminale E.
Travaux au Roc : le lycée new look
Notre-Dame du Roc, le plus grand lycée privé de Vendée, a fini sa rénovation pour une meilleure identité visuelle.
En janvier 2022 a commencé un projet d’aménagement d'envergure des infrastructures du lycée et du campus. A l'origine, une nécessité de repenser les espaces pour répondre aux évolutions des besoins des lycéens et des professeurs. Côté campus, l'objectif est de proposer une identité visuelle plus lisible et un plus grand confort dans leur travail pour les étudiants.
Un projet initié depuis plusieurs années
Cette idée de projet, amorcée depuis plusieurs années, a été entièrement repensée par la direction mais, également, par les personnels et les enseignants qui ont été consultés. Juan Patillas, directeur financier et technique du lycée explique : « qu’un établissement de cette taille doit se remettre en question sans cesse et se remobiliser pour de nouveaux projets ».
Adapter les espaces aux besoins
Ces travaux ont pour but d’améliorer les conditions d’accueil des élèves, des étudiants, des personnels et des professeurs (vie scolaire, espace de vie étudiants, salle du personnel, salles des professeurs, agora, …). De ce fait, les infrastructures intérieures du lycée ont été modifiées, mais également le réseau informatique (extensions des espaces wifi et câblage de l'établissement en fibre optique).
Une identité visuelle pour le campus
Mais surtout, ce projet avait pour but de donner une plus grande visibilité au campus. Aujourd’hui, quelques finitions demeurent. Le lycée a décidé de travailler principalement avec des entreprises locales (Morisset, ou encore Agesibat, etc.) et des matériaux écologiques ont été utilisés en priorité comme le bois.
Au final, ces travaux auront couté 10 millions d’euros, financés pour 5 millions en fonds propres et 5 millions de prêts, parce que, comme le dit Juan Patillas, « un lycée qui emprunte est un lycée qui sait gérer son argent ».
Dans les années à venir, des projets tels que l’amélioration du complexe sportif sont à l’étude.
Ethan SAVARZEIX, seconde C.
Au Roc, les élèves se responsabilisent
Est-il possible de travailler en parallèle de ses études ? Entre choix ou nécessité, témoignages des jeunes travailleurs du lycée. Dans la restauration ou la grande distribution, leur job leur rapporte de l'argent de poche, voire plus.
Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes cherchent à travailler pour financer leurs loisirs, leurs projets comme le permis de conduire ou bien, simplement, pour rentrer dans le milieu du travail. Ainsi, au Roc, plusieurs élèves se responsabilisent et excercent une activité professionnelle rémunérée en parallèle de leurs études.
Le CDI étudiant, un bon compromis
C'est, d'ailleurs, le cas d'une élève de terminale générale, Chloé Blanchard, qui, chaque week end, travaille dans une grande surface.
A 17 ans, Chloé souhaitait déjà acquérir un maximum d’expérience et gagner son propre argent. Tout cela, elle a pu le faire grâce à un "CDI étudiant", un contrat de travail à temps partiel permettant de jongler entre études au lycée et l'emploi occupé au sein de l'entreprise. Ce type de contrat a été créé par Martine Aubry, alors ministre du Travail, en 1997. Ainsi, elle a obtenu un contrat de quatre heures par semaine, qu'elle exerce uniquement le samedi. Un bon compromis, qui lui permet d'acquérir une certaine polyvalence puisqu'elle fait aussi bien de la caisse, de la mise en rayon que de la boulangerie.
Au sein du lycée, quels sont les ressentis ?
Quelle est la situation au Roc ? Quelle proportion de jeunes mènent de front études et travail ? Un sondage proposé aux élèves de tout le lycée (général, professionnel, technologique), a obtenu 108 réponses très diverses.
Dès lors, on constate que, pour une grande partie d'entre eux, c’est un choix de travailler tandis que pour d'autres c'est une nécessité. Les raisons de ce choix sont multiples, mais, ce qui ressort principalement, c’est le besoin d’économiser pour financer le permis, la voiture, le loyer ou bien des voyages. Mais aussi pour des achats et activités personnelles.
Un plus sur Parcoursup
Cet engagement extra-scolaire au sein d’une entreprise est valorisé sur le dossier Parcoursup. Cela prouve que le jeune est organisé et motivé à rentrer dans le monde du travail ainsi que curieux d’apprendre de nouvelles choses.
Savoir s'organiser entre études et travail
Cependant, malgré les nombreux avantages que cela peut apporter, il ne faut en oublier les éventuels inconvénients.
En effet, lier études et travail nécessite beaucoup d'énergie et cela peut conduire à des états de fatigue. L’on peut aisément se sentir dépassé et ressentir un manque de temps, que l’on consacrait habituellement à la famille et aux amis.
Comment trouver du travail ?
Si vous êtes curieux, il existe plusieurs plate-formes en ligne permettant d'entrer en contact avec des entreprises et découvrir un panel d'emplois. Parmi eux, le site Hellowork, Linkedin ou encore Indeed, qui sont des sites fiables et recommandés. Ainsi, divers secteurs s'offrent à vous, comme les micro-services, le babysitting, le commerce, la restauration ou même l’animation.
Le saviez-vous ?
Si vous débutez une activité professionnelle avant 21 ans, vous pourriez bénéficier d'une carrière longue et accèder à une retraite anticipée avant l'âge de départ minimum (fixé entre 62 et 64 ans).
Donc, si vous hésitez mais que vous êtes désireux de rentrer dans le monde du travail, franchissez le pas !
Suzanne TESSIER, terminale générale avec la complicité de Tonya JACQ, première bac pro boulangerie pâtisserie.
A vos agendas : l'Assolidaire 16 mai 2024
Journée de partage pour les enfants de Madagascar
Texte
Saint Valentin : une proposition gourmande
Envie d'étonner, d'impressionner ton ami(e) ? La recette.
Quelle est vraiment sa signification ?
Il existe plusieurs origines. Parmi elles, Valentin serait un prêtre romain au III ème siècle qui célébrait des mariages interdits par l'empereur Claude II. Valentin aurait aussi rendu la vue à une jeune fille et il serait mort un 14 février...
Depuis quand la fête a commencé à être célébrée ?
La fête des amoureux, le 14 février, ne se développe réellement qu'à partir du XXème siècle, avec la création des cartes de voeux, l'envoi de lettres d'amour, les petits mots doux... Mais, la fête génère aussi et surtout diverses activités commerciales, tels que cadeaux, chocolats, dîners en amoureux au restaurant....
Pourquoi la colombe et le cygne ?
Au départ, les animaux associés à la fête, étaient la colombe et le cygne. La colombe représente la paix, la grâce, la douceur et la pureté. Le cygne est plus romantique, car le mâle reste fidèle à la même femelle toute sa vie.
Pourquoi ce fameux rouge ?
Le rouge est la couleur classique de l'amour intense et de la romance. Il exprime le désir, la passion et la profondeur des sentiments. Selon une légende, la rose serait née du mélange du sang d'Adonis et des larmes de la déesse Aphrodite.
Une petite recette ?
INGRÉDIENTS
1 rose non traitée (couleur rose de préférence)
1 blanc d’œuf
150 g de sucre cristal (à défaut du sucre semoule)
INSTRUCTIONS
Sélectionnez une rose non traitée, aux pétales non abîmés. En tenant la base de la rose, prélevez délicatement les pétales, afin que ceux-ci ne soient pas arrachés.
Triez les pétales : supprimez les pétales cassés, abîmés, trop petits.
Puis, à l'aide d'un pinceau, déposez une fine pellicule de blanc d’œuf sur un pétale, recto et verso. Il faut vraiment mettre une fine couche. Et, surtout, ne pas oublier un endroit du pétale, sinon cela se verra, même si vous essayez de remettre du blanc d’œuf après.
Avec votre main, versez délicatement le sucre cristal pour recouvrir les côtés du pétale de rose. Secouez délicatement le pétale pour retirer l'excédent.
Déposez le pétale de rose cristallisé sur une plaque, recouverte de papier sulfurisé (ou une plaque en silicone).
Faites de même avec les autres pétales de rose.
Laissez sécher les pétales de rose cristallisés pendant 12 heures, soit dans une pièce assez chaude, soit au soleil, à travers une vitre. Les pétales de rose cristallisés doivent être cassants.
Prêt(e) à déguster ?
Tonya JACQ, première bac pro boulangerie pâtisserie.